Face à face difficile [Heyllie]

Quelle journée mon frère, mais quelle journée! Avec son frère, il avait prévu ce coup là pendant des jours. Tout était absolument parfait. Il n'y avait aucune chance que ça rate. Sauf que dans l'équation ils n'avaient pas pris en compte un élément très important. Camille Loreens Black. Les jumeaux avaient tendance à l'écarter de certain de leurs plans pour pas qu'elle fasse, involontairement bien sûr, tout foiré. Mais aujourd'hui, ils n'avaient pas prévu qu'elle serait avec eux. Et comme on peut s'en douter, l'affaire s'était mal déroulée. Camille était arrivée devant nous en gueulant "WEASLEY REPERES!" Bravo Camille! Vraiment bravo! Tu as de la chance que George t'adore. En plus, elle avait tiré la langue… Faudra que le rouge et or retourne embêter sa meilleure amie un peu plus tard.

George était vraiment déçu que leur plan foire aussi bêtement. Oui parce que franchement, ils auraient pu faire un peu plus gaffe de qui arrivait par derrière. Mais George ne se doutait pas que Camille elle-même allait volontairement tout faire raté. D'habitude c'était plutôt involontaire.

Ensuite, il y avait eu un autre ratage : leur nouvelle farce et attrape. Apparemment, elle n'était pas encore très au point. Mais ça, ce n'était qu'une question de temps! Ce genre de problème ne leur résistait jamais longtemps. Dans le domaine, les jumeaux étaient doués.

Mais pour l'heure, le jeune homme était plongé dans ses pensées, son cerveau carburant à vive allure. Car oui, contrairement à son cher petit frère, il avait hérité de facultés intellectuelles. Noooonnn… ce n'est pas méchant de dire ça, c'était juste…. Bah c'est un grand frère qui aime bien se moquer des plus jeunes de la fratrie.
George espérait de tout cœur que son apparente malchance soit terminée pour aujourd'hui. Parce que très franchement, ça ne lui plaisait pas, mais alors pas du tout que tout rate comme ça pour lui. Ok, c'était peut-être Fred qui avait la poisse… Ou bien eux deux… Vu que le rouge et or était maintenant seul, il aurait bientôt la réponse. Mais pour une fois, George ne comptait aller provoquer une situation farfelue pour vérifier. Parfois la patience, c'est plus avantageux… pour son moral.

Sauf qu'apparemment, le destin en avait décidé autrement. Perdu dans ses pensées, le septième ne prêtait pas attention à ce qui se passait autour de lui et bouscula par inadvertance un autre élève. Au moins, cela eu pour effet de le faire redescendre sur terre aussitôt. La victime de cette bousculade était Heyllie Gamp, une elève de cinquième année dans sa maison. Il la connaissait depuis qu'elle avait intégré l'équipe de Quidditch. Plutôt douée sur un balai la petite brunette. Lors des entraînements, ils avaient sympathisés. Sauf qu'ils ne s'étaient pas parlé depuis une soirée chez Heyllie. D'ailleurs, les souvenirs du jeune homme étaient plutôt flous au sujet de cette fête. Le seul élément clair dans sa tête était qu'il s'était réveillé à poil dans un lit. George n'était pas du genre vulgaire mais le "oh par merlin merde" qu'il avait lâché à ce moment-là était bien gravé dans sa tête. Il n'était même pas sûr d'avec qui il avait couché ce jour-là! Et une des potentielles personnes se tenait juste devant lui.

Oh! Salut Heyllie. Il lui sourit, l'air de rien. Désolé, je regardai pas où j'allais.

Oui, George trouvait que c'était bien mieux "dis, c'est avec toi que j'ai couché à ta fête?" Ok, le Gryffondor avait pas froid aux yeux, mais y avait des limites non? Et demander ça, en plein milieu du château, ce n'est pas ce qu'il y a des plus privé et discret. Donc pour l'instant, George se contentait de faire "profil bas" et être comme d'habitude, ce qui permettait aussi de dissimuler sa ... gêne à ce sujet Oui, George Weasley était sacrément gêné... Une première.

Cela faisait une semaine que les cours avaient repris. L'arrivé de la promotion 1971 avait fait du bruit dans les couloirs. C'était étonnant et étrange de les voir débarquer, surtout qu'ils ne savaient pas comment ils étaient là. Mais ils n'avaient pas perdus les bonnes habitudes. En effet, Heyllie avait entendu qu'un Serpentard avait fait tomber un Poufsouffle. Et Sirius Black avait tenté de la draguer, mais elle l'avait recalé. C'était amusant de voir qu'ils restaient eux mêmes, d'une époque à l'autre, s'en moquant de leurs futurs.
Heyllie avançait dans Poudlard comme une âme en peine. Elle ne savait pas quoi faire. Le terrain de Quidditch était occupé par les Serdaigles pour remplumer leur équipe. Les cours venaient de terminer. Et Seamus et Dean était partit dans la bibliothèque pour terminer un devoir de Potion. Elle n'avait pas voulus les accompagner, la bibliothèque était sombre et poussiéreuse. A croire que les elfes de maisons étaient interdit d'entrer à l'intérieur pour nettoyer ne serait-ce que les livres. Heyllie passait par la salle commune pour déposer ses affaires avant de descendre, un rubik's cube dans la main. Son père lui avait offert pour son douzième anniversaire, pour qu'elle ne s'ennuie plus aux châteaux, puisqu'elle ne pouvait pas prendre son minitel ou autre, les objets moldus ne fonctionnant pas à Poudlard. Elle avait surpris le regard étonné de certain de ses camarades avec cet objet, comme quoi personne ne ramenait un divertissement à Poudlard.
Elle descendait les escaliers sans vraiment regarder où elle allait tout en essayant de résoudre au moins une face. Elle n'y avait jamais réussit, et ça l'a faisait désespérer. Elle passait au deuxième étage et elle fit un saut aux toilettes des filles. D'habitude, on évitait ces toilettes, mais Heyllie connaissait bien Mimi. Elle restait polie avec elle. Et elle lui permettait d'utiliser ses toilettes. Cependant, depuis la deuxième année, elle flippait d'y aller. Elle avait entendu par un bruit de couloir que l'entrée de la chambre des secrets étaient dans ces toilettes. Elle toquait à la porte et elle entrait. Elle vit Mimi et lui fit un sourire, que le fantôme lui rendit.

« Alors Mimi, quoi de nouveau depuis Juin ? » « Hé bien pas grand chose devrais-je te dire. Peeves n'est pas passé par là pour m'embêter, le baron sanglant non plus. C'était d'un ennuie digne de la mort. » Heyllie pouffait et après de brèves civilité, elle partait pour descendre dans le parc. Cependant, elle ne fit pas attention où elle allait et elle cognait dans quelqu'un.

Heyllie relevait les yeux et elle crus qu'elle allait défaillir. Elle l'avait évité soigneusement depuis une semaine, mais elle ne pouvait pas y échapper. Devant elle se trouvait George Weasley. La dernière fois qu'elle l'avait vus, il ne portait aucun vêtement, et elle aussi. Elle s'était enfuie dans la salle de bain, le laissant seul. Mais elle avait bien entendu son « Oh par Merlin merde » très sympathique. Elle avait paniqué, elle ne voulait pas qu'il sache que c'était elle. Il ne devait rien savoir. Il ne devait surtout pas savoir qu'il lui avait prit sa virginité. Elle le connaissait depuis maintenant quatre ans, le roux était quelqu'un de très gentil, et il pourrait culpabiliser. Surtout qu'ils étaient saouls lorsqu'ils avaient couché ensemble.
Heyl' ne savait pas quoi faire. Devait-elle faire demi tour, comme elle n'avait pas cogné dans lui ? Ou alors lui parler simplement et caché ce qu'il c'était passé ? Elle ne voulait qu'une chose, disparaître, sur le champs. Peut être qu'elle pourrait tenter un sort de métamorphose pour se transformer en souris. Ou transformer son portrait pour pas qu'il l'a reconnaisse ? Le temps de réfléchir à tout ça, il venait de baisser son visage et lui avait parlé. Elle commençait à paniquer. Peut être qu'il savait que c'était elle, la fille de la fête. Et qu'il voulait se moquer d'elle, même si ce n'était pas son genre. Elle n'en savait rien. Elle sentait ses mains devenir moites ainsi que sa respiration devenir saccadé.
Elle hochait la tête pour dire que ce n'était rien et elle continuait son chemin, les yeux fixés sur le sol.

Okay… Le moins qu'on puisse dire c'est qu'Heyllie avait pas, mais alors pas du tout l'air ravi de le voir. Apparemment, la journée du rouquin n'allait pas en s'arrangeant. Si maintenant les gens se mettaient à l'ignorer… Chose dont il n'avait pas tellement l'habitude. D'ailleurs, c'est à peine si elle le regarda. Par merlin, quelle journée mais quelle journée! Et voilà en plus de ça que la jeune gryffondor s'en va, sans lui adresser le moindre mot. Un simple signe de tête et puis ciao bye bye. Ok, c'est vrai que George aurait pu regarder où il allait, mais méritait-il vraiment qu'on l'ignore comme ça? Est-ce qu'elle lui en voulait? Ou était-elle simplement pas d'humeur aujourd'hui? D'ailleurs, c'est vrai qu'elle n'avait pas l'air bien. Etait-elle souffrante? Ou…. Est-ce que ça avait un rapport avec la soirée chez elle? A cette pensée, George secoua la tête, espérant vraiment que ce n'était pas ça, que ce n'était pas elle la fille. Après tout, Heyllie avait deux ans moins que le jeune Weasley, elle était en cinquième année… Cette idée le mettait encore plus mal à l'aise.

Se ressaisit, George suivit Heyllie, qui s'était déjà bien éloignée de lui. Pourquoi la suivait-il? Eum, on va dire que c'est pour vérifier si elle allait bien. Parce que oui, contrairement à ce qu'on pense, les jumeaux Weasley ne sont pas juste des déconneurs. Ok, ça les représente au moins à 80%, voire plus, mais ils n'étaient pas que ça. Et dans le cas présent, George s'inquiétait quelque peu de l'attitude de la camarade. Il l'aimait bien, elle était vraiment sympa. Et c'est ça les amis non? Ça s'inquiète quand les autres ont pas leur au top de leur forme.

Le rouge et or arriva vite au niveau de la cinquième année et l'attrapa par le bras, pour la faire s'arrêter. Il la fit aussi se retourner vers lui, sans brusquerie toutefois. Pas besoin d'aggraver les choses si elle lui en voulait pour x ou y raison.

Qu'est-ce qui se passe Heyllie? Ça n'a pas l'air d'aller…

Il la lâcha, venant tout juste de remarquer qu'il la tenait toujours. George essayait de capter le regard de Heyllie, qui s'était mise à fixer le sol quand elle s'était éloignée. Mais c'était tellement plus simple de comprendre les gens quand on pouvait les regarder dans les yeux. Etrangement, George se sentait mal à l'idée qu'il puisse être la raison de cet état. Mais ça il n'allait pas le dire. Ok, c'est vrai, y a bien souvent eu des gens qui les ont évités, son frère et lui, après des blagues. Mais là, s'il était derrière ce comportement, il était sûr et certain que ce n'était pas à cause d'une farce. Il ne lui en avait pas fait depuis un moment.

Il s'est passé quelque chose?

Façon détournée de savoir si c'est sa faute. Non parce qu'il voulait vraiment savoir pourquoi elle semblait l'éviter. D'habitude, ils prenaient au moins le temps d'échanger les petites banalités du style "salut! Ça va?". Mais là rien, rien d'autre qu'un simple hochement de tête.
Une partie de lui lui disait de la laisser, mais quand un Weasley a une idée dans la tête, bah il ne l'a pas ailleurs comme on dit.

Heyllie savait bien que George n'allait pas la laisser partir comme ça. Il n'aimait pas être ignorer, surtout lorsqu'il s'agissait de ses amis. Mais elle avait quand même espérer, peut être aurait-il comprit qu'elle ne voulait pas lui parler ? Qu'elle ne voulait plus le croiser, ou en tout cas, plus pour l'instant. Elle se sentait trop honteuse, et il ne devait pas ressentir ça. Il pourrait culpabiliser. Elle avait le même âge que son plus jeune frère, juste un an de plus que sa soeur.
Heyl' secouait la tête et continuait son chemin, les yeux toujours fixé sur le sol lorsque son bras fut tiré en arrière par une main. La personne la fit se retourner et elle croisait les yeux marrons du Gryffondor. Il semblait s'inquiéter pour elle. Si il aurait été quelqu'un d'autre, elle aurait rigoler, car il ne fallait jamais s'inquiéter pour elle. Elle retombait toujours sur ses pattes. Mais avec lui, c'était une autre histoire. Elle allait lui répondre mais sa main sur son bras lui faisait penser à la nuit. Et si il avait tenus son bras comme ça pendant la soirée ? Elle soufflait comme pour chasser cette idée et elle rebaissait ses yeux. Elle savait qu'elle devait lui répondre. Mais que dire à part qu'elle n'allait pas bien quand il était là ? Qu'elle ne savait pas comment réagir face à lui ? Alors qu'elle ouvrait la bouche pour lui dire que tout allait bien, il lui demandait ce qu'il s'était passé. Il se fichait d'elle, ou alors il ne savait pas ? Peut attendait-il une confirmation de ce qu'il pensait, ou peut être qu'il voulait savoir si elle s'en souvenait pour se moquer d'elle après ? Car elle ne savait pas ce qu'elle avait fait avec lui. Elle ne savait pas comment cela s'était passé. Elle n'en savez rien, et ça l'agaçait.
Mais Heyllie relevait la tête pour lui faire face. Elle le regardait mais fuyait son regards. Elle allait mentir, et elle savait que si il croisait son regard, il allait le savoir immédiatement.

« Oh désolée, je ne t'avais pas vus ! Ça va bien, j'avais juste l'esprit ailleurs ! » Elle lui fit un sourire qu'elle espérait convainquant. Elle ne voulait vraiment pas que cette conversation s'étale de trop. Elle avait peur de ce qu'elle pourrait laisser échapper. Cela ne lui ressemblait pas. D'habitude elle était une fille pleine d'entrain. Elle cachait toujours ses noirs pensées pour ne faire voir que son côté optimiste. Il y avait déjà trop de personnes qui n'allait pas bien, alors il ne fallait pas en rajouter une de plus.

« Hum... Je vais te laisser je pense... Tu dois être occupé à... Euh... Faire une farce... »

Heyllie n'avait décidément pas l'air très à l'aise en sa présence. Franchement, y a des jours où il valait mieux rester couché. Et cette journée faisait partie de ces jours. George réussi pendant un bref instant à capter le regard de la rouge et or. Aïe, ses soupçons étaient confirmés, elle n'avait pas envie de le voir. D'ailleurs, elle détourna une nouvelle fois les yeux. Oh alors comme ça elle ne l'avait pas vu… Le Gryffondor aurait mis sa main au feu que c'était feu. C'était d'ailleurs en le voyant que son comportement avait eu l'air de changer. Même s'il espérait de tout cœur que ce ne soit pas lui qui soit derrière tout ça.
Alors comme ça, ça allait. George lui lança alors un regard qui faisait parfaitement comprendre qu'il n'y croyait pas, mais alors pas du tout. Elle semblait extrêmement stressée. Ok, George n'avait pas passé de diplôme de psychomagie, mais il savait que lorsqu'on est dans cet état, ça ne va pas. Et le sourire qu'elle lui lança était beaucoup très crispé pour être convaincant. Eh ben mon coco, ça va être plus difficile que tu le pensais de lui parler... Mais Impossible ne fait pas partie du vocabulaire des jumeaux Weasley. Quand on veut, on peut, point à la ligne.

Oh… Heyllie voulait de nouveau prendre la fuite. Qu'est-ce qu'il venait de dire sur le mot impossible déjà? A ce rythme-là, faudra qu'il revoie les mots composant le "Dictionnaire Weaslein"…
George haussa un sourcil devant la tentative de fuite de sa camarade de maison. C'était le genre d'excuse que la fratrie employait avec Molly, leur mère, pour ne pas attirer l'attention après une bêtise… Et les trois quart du temps, ça ne marchait pas. Comme la tentative aujourd'hui d'Heyllie face George.

Détrempes-toi, j'ai tout mon temps. Camille a tout fait raté. Un léger soupir se faufila entre les lèvres du rouquin. Mais la question est pas là.

Oui parce que c'est vrai quoi, il l'avait pas rattrapé pour lui parler de sa farce ratée à cause de l'intervention extrêmement bruyante de sa meilleure amie. Avait-il un problème avec les membres de sa maison? Se liguaient-ils contre lui? George secoua la tête. Ses pensées se mélangeaient et n'avaient aucun sens.

Attends Heyllie. Pour la seconde fois en moins de trois minutes, il l'empêcha de filer. On est amis non? T'es pas obligée de te forcer à sourire et à affirmer que ça va si ce n'est pas le cas. Je le vois bien.

George marqua une courte pause. Il hésitait à poser les questions qui lui brûlaient les lèvres. Le rouquin hésitait rarement. En règle générale, il n'avait pas peur de grand-chose, pas même du ridicule. Il croyait dur comme fer à "ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort". Et pourtant, là, il n'osait pas mettre des mots sur le fond de sa pensée. Il se passa une main dans les cheveux, se ressaisissant.

Est-ce que c'est moi que tu évites, pour une raison x ou y?

Fuir. Voilà ce qu'elle n'arrêtait pas de faire. Cela ne lui ressemblait pas. Les obstacles, elle les surmontés, quoiqu'il arrive. Mais là, c'était un obstacles très dur. Heyllie ne se sentait pas capable de le surmonter pour l'instant. Surtout qu'il ne semblait pas convaincu par ce qu'elle lui disait. Elle était une piètre menteuse quand elle stressait. Elle se contentait de regarder son visage sauf ses yeux. Elle regardait les pommettes délicieuse du jeune roux. Elle lui donnait envie de les tirer et de faire « abouh abouh » comme on le faisait aux enfants. Ensuite son regard tombé sur son nez droit et fier. Puis sur ses lèvres. Ses lèvres si tentatrice qu'elle avait probablement touché plus d'une fois. Heyllie ressentait l'envie d'y gouter pour voir si des bribes de la soirée lui revenait. Sans s'en rendre compte, son visage s'approchait de plus en plus de celui du jeune homme, comme attiré par une force inconnue. Mais lorsqu'il lui demandait si elle l'évitait pour x ou y raison, Gamp s'étranglait avec sa salive. Elle ouvrait ses yeux en grand, comme pris en flagrant délit et elle reculait pour mettre un bon mètre entre eux deux, ne serait-ce que par pur prévention. Elle sentait ses joues chauffer et elle aurait parié que dernière allait parfaitement avec les cheveux de son confrère. Elle toussait un peu pour reprendre contenance et elle regardait de nouveau le sol, c'était moins dangereux.

« George... » Heyllie ne savait pas quoi dire, elle aurait bien voulus que quelqu'un les interrompes, même Peeves si c'est pour dire ! « Bien sûr qu'on est.. Ami. Mais, je t'assure que tout vas bien. »

Heyllie avait l'impression de ressembler à une fille stupide devant lui. Elle rougissait, elle le fuyait, elle ne le regardait pas dans les yeux... C'était comme ces filles amoureuses. Mais Heyllie le savait, elle n'était pas amoureuse de lui. Elle n'avait jamais ressentit qu'une amitié pour lui. Elle le voyait même plus comme un frère qu'autre chose. D'habitude, elle lui parlé comme elle le faisait avec n'importe qui, Heyl' rigolait même souvent avec lui et Fred dans la salle commune sur tel ou tel blague. Quand elle passait près de lui dans les couloirs, elle lui donné un coup dans l'épaule, comme faisait les garçons entre coéquipier.

« Je... George... Je ne te fuis pas. » Convainquant ! « Tu... Je n'ai aucune raison fuir, même pour tout alphabet raison. » Humour douteux. Heyllie n'avait jamais eu un humour aussi nul qu'à cet instant. Et elle espérait qu'il allait la laisser tranquille après ça. Il aurait peut être trop honte d'elle après cette blague, étant le rois des blagues.