Listing d'Amy

Milan, c'est le gentil garçon, celui dont toute les filles finissent par lui dire "t'es gentil mais je te préfère en ami" éternelle mec qui finit dans la dimension "franche et sincère amitié" il ne semble pourtant pas malheureux d'être dans ce cas. Un peu lourd et maladroit quand il drague à cause de sa timidité, de son inexpérience et de son manque total en lui. C'est à ce demander ce qu'il fou à Serpentard.
La réponse ? Elle est plus profonde, enfant battu depuis sa plus tendre enfance, il a fini par se créer un "Alter Ego" du nom de François, une double personnalité en somme qui prend parfois le dessus lorsque la situation qui lui fait face lui échappe voir même lorsqu'il le choisit. Parfaitement conscient ou presque de ce dédoublement de la personnalité, François offre une facette plutôt détonante avec l'habituel Milan. Dragueur, charmeur, direct, il ne passe jamais par quatre chemin pour atteindre son but et il est amusant de se dire qu'une facette de sa personnalité est un parfait puceau totalement inexpérimenté alors que l'autre personnalité est tout l'inverse.

Eli est un garçon qu'on pourrait qualifier de discret sans vraiment l'être. Visiblement il ne déborde pas vraiment d'ami, sa vie social semble carrément réduite mais malgré tout, bon nombres d'élèves savent qui est Eli. C'est un artiste, tant dans l'écriture que dans la peinture ou la sculpture, il n'y a que la musique auquel il ne touche pas même si il apprécie celle-ci sous toute ces formes. Intelligent, il semble en marge des autres, un peu cliché dans son look et son état d'esprit gothique, il attire autant l'admiration que les moqueries mais cela ne semble pas le toucher.

Eli est un garçon terriblement sensible, capable de décrocher la lune pour la personne qu'il aime, c'est cette sensibilité qui le rend instable. Il aime l'exclusivité, venant accroître sa jalousie maladive. L'aimer serait à la fois la pire chose que vous pourriez faire dans votre vie comme aussi la meilleure chose qui vous soit arrivé.

C'est très jeune qu'il a décidé de devenir Auror, Josh a toujours eu un sens de la justice aigu. Enfant déjà, il protégeait les plus faibles et ce fut pas très surprenant qu'il suive les traces de son père, lui-même Auror et de son frère lui aussi devenu Auror. La justice est une affaire de famille.
L'ancien gryffondor se distingua par sa droiture, son sens de l'honneur, se voyant remettre certaine décoration de l'ordre des Auror. Il se maria, eut un fils, bref...Tout se qu'un homme comme lui pouvait aspirer dans la vie. Une vie rangé, parfaite, femme, fils, boulot. Il était pleinement heureux dans sa vie et ce malgré le malheur qui frappa son frère Griffin. Il resta le plus souvent derrière lui, quand son grand frère le laissait faire bien sur. Mais il fallait croire que dans la famille Whide, le bonheur était éphémère.

Ce fut un jour comme les autres lorsqu'un dossier se retrouva sur son bureau. Plusieurs meurtres, des sorciers et des sorcières, de tous âges, de tous sexes, de toutes races, de toutes ascendance. Brûlé, vif d'après les experts. Les premiers éléments de l'enquête suggérais un moldus, ayant parfaitement connaissance de l'univers qui se cachait sous leur nez et donc extrêmement dangereux. Les meurtres n'étaient pas sans rappelé les chasses aux sorcières d'une autre époque. Pourtant, ce qui aurait pu sembler comme une enquête facile s'avéra être des plus ardu. Aucune trace, aucun indice, rien que des corps calciné parfois impossible à identifier. Pourtant il semblait que la ténacité de l'Auror piqua la curiosité de l'assassin, assez pour qu'il commence à lui écrire des lettres qu'il laissait sur les scènes de crimes dans un premier temps, lui jurant qu'il ne pouvait rien y faire, qu'il était forcé de faire ça.

Les semaines passaient, les mois, les meurtres continuaient et on commençait doucement à mettre la pression à Josh pour qu'il retrouve rapidement la trace de cet homme. Ce fut en relisant les lettres que l'Auror découvrait ce qui semblait être un code, des indices, une adresse, à laquelle il se rendit. Arriver sur les lieux, il ne trouvait absolument rien, rien d'autre que des photos de lui-même, de sa famille, son père, son frère, sa femme, son fils. Le meurtrier semblait complètement obsédé ou alors était-ce l'idée de faire flanché l'Auror ? Mais cette découverte signa un funeste contrat, le début d'un jeu auquel il n'était absolument pas préparé. Trois semaines plus tard, il reçu une dernière lettre, longue de trois pages sur lesquels le tueur racontait le moindre détail de sa vie, enfance difficile, espoir brisé, une lettre, dans sa propre maison...Et rien d'autre. Sa femme et son fils avait disparu, et le tueur ne donna plus jamais signe de vie. Cette lettre fut la dernière, incapable de déchiffré le moindre code dans celle-ci, il y décrivait sa vie sans donner aucun nom, qu'il s'agisse de personne ou de lieu, une biographie à la fois complète et incomplète, décrivant tout ce qui l'avait amener à faire ce qu'il avait fait, concluant simplement que maintenant...Il comprendrait.

Il passa des nuits et des jours à bosser sur tous les rapports d'enquête, le meurtrier ne tuait plus, on lui retira l'affaire dans un premier temps. Mais les mois défilant et les meurtres ne se faisant plus, au bout de deux ans, elle fut simplement classer sans suite. Obsédé par ce dossier, Josh sombra rapidement dans l'alcool pour ne pas se tuer, il continuait de travailler malgré tout, masquant les apparences, parce que jamais il n'a cesser de travailler sur cette affaire. Incapable de lâché le morceau, il a besoin de savoir !  

On sait peu de chose sur Theon et il se garde bien de donner les détails de sa vie. Propriétaire du pub nommé "Le Dal", il aime à garder la neutralité de son établissement, en d'autre terme, tout le monde y est la bienvenue et si tu veux foutre la merde c'est dehors. En règle général, les clients respectent cette simple règle, peut-être parce que savoir que le propriétaire des lieux est à demi-gobelins les effraye un peu.
C'est un collectionneur, possédant une collection assez impressionnante de bouquin très rares ou d'objet magique convoiter. Cependant, n'essayer pas de lui voler quoi que se soit, marchander serait une idée beaucoup plus raisonnable.

U.C.

Ce n’est qu’au sixième jour que Dieu créa l’Homme. Lui offrant confiance, bénédiction, et le jardin d’eden. Ce que l’Homme trouva à faire pour l’en remercier ? Le trahir, condamnant l’humanité à l’errance sur terre, à connaître la maladie, la souffrance. N’offrant son pardon à ceux et celles qui resteraient pure, innocent. Multipliant les tentations, Il mettait tout le monde au défis et rares sont ceux qui réussisse. Ce fut dans cette atmosphère lourde qu’Eve naquit, fruit de l’union de ses parents excessivement croyant et qui pourtant avait commis le pêché de la chaire. Bien qu’ils soient marié, cela restait quelque chose d’excessivement tabou pour ce couple. L’excès, c’était là  ce qui décrivait le mieux leur famille. Isolant leur enfant du monde, ils faisaient classe à domicile, éduquant leur enfant à leur image. Et la petite, obéissante, soucieuse de plaire à leur parent, donnait absolument tout ce qu’elle pouvait pour les satisfaire. Cependant, pour ses huit ans, les services sociaux de la ville obligèrent les parents à scolarisé leur petite. Se retrouvant alors dans une école public ( n’ayant pas les moyens de s’offrir une école  privés ) elle dut faire face à une autre réalité à laquelle elle n’était pas prête.

Loin de son coquons familial, elle dut combattre la cruauté dont pouvait parfois faire preuve les enfants. Les moqueries, les imbécilités, parce qu’elle ne regardait pas la télé, ne savait même pas ce que c’était d’ailleurs, parce qu’elle portait des vêtements sortit, semble-t-il, d’un autre temps. Tout un tas de chose de ce genre.   Mais au fil des mois, la colère et la frustration grandissant de l’enfant s’exprima d’une manière étrange. Objet volant, verre se brisant, il lui semblait parfois qu’elle n’avait qu’à se concentrer sur quelque chose pour pouvoir l’animer sans le toucher. Mais ce qui aurait pu amuser Eve eut tendance à l’effrayer, faisant l’erreur d’en parler à ses parents qui crièrent à l’hérétique. Obligeant leur fille à prier et faire Lejeune. D’autres mois passèrent, incapable de contrôler cette capacités lorsque de fortes émotions la prenaient et à chaque fois que cela se manifestait, elle devait faire pénitence, parfois dans la douleur. La sorcellerie était diabolique murmurait sa mère pendant que son père claquait la ceinture contre son dos mis à nue. Le calvaire dura plusieurs longues années, jusque deux personnes sonnent à leur porte. Une lettre à la main. Ils expliquèrent qu’à l’origine, seule la lettre était donnée aux enfants mais pour le cas d’Eve, les choses étaient différentes. Ils rentèrent d’expliquer la véritable nature de leur fille, recevant alors un accueil plus que violent devant cette annonce.  La discussion dura plusieurs heures de dénis, incapable d’admettre que leur fille soit une sorcière mais pire encore, l’enfant elle-même s’y refusait.

Mais la loi était clair à ce sujet, aucun enfant sorcier serait déscolariser, cela pourrait compromettre la sécurité des autres sorciers. Faire effondrer le système tout entier. Ils reviendraient, en rediscuterait, et ils s’en allèrent. Cette nuit-là, elle avait fini par s’endormir, fatigué de pleurer, incapable de comprendre ce qui lui arrivait. Et dans son sommeil, elle fut surprise. Main plaqué contre sa bouche et son nez, la respiration lui fut coupée, net, au-dessus d’elle le visage de son père et elle pouvait entendre la voix de sa mère dans sa chambre, priant le seigneur de les pardonner d’avoir engendré une sorcière. Cherchant à abattre la petite Eve, âgé de 11 ans. L’instinct de survie et les capacités surnaturelle qu’offrait sa condition de sorcière permit alors à la petite de se changer, les murs tremblèrent et d'autres objets de décorations volèrent d'un bout à l'autre de la chambre jusqu'à ce qu'elle-même se change, elle ignorait ce qu'elle était devenue, consciente d'elle-même, de sa puissance et surtout de sa rage, un flash et les deux agents qui étaient venu plus tôt réapparaissait à nouveau devant elle alors qu'elle se mouvait a une vitesse surhumaine, ils tentèrent de la calmer, firent disparaître ses parents avant qu'elle ne les tue. Petit à petit, elle retrouva forme humaine et son calme après de longues heures durant lesquelles la maison fut presque entièrement détruite. « Ils veulent me tuer » pleurait-elle, sans comprendre, elle se senti soudainement partir, et l’envie de vomir lui souleva le cœur. Elle réapparut, dans un bureau. La où l’attendait un psychologue, et d’autre personne qui tentait de lui expliquer, que pour son bien, elle serait séparé de ses parents. Elle serait placée en famille d’accueil et pouvait enfin être libre de suivre sa scolarité à Poudlard.

Elle se tu, se retrouvant alors dans une famille de sorcier, on tenta de lui expliquer ce qu’elle ignorait mais cela se terminait souvent de la même manière, des cris, des insultes, incapable d’admettre que cette autre monde puisse exister et quand bien même ils existaient, ils devaient tous bruler ou cesser d’user de la sorcellerie. Elle fut baladée ainsi de famille d’accueil en famille d’accueil, la majorité ne supportant pas l’idée de se retrouver avec une chasseuse de sorcière en herbe sous leur toit et pire encore avec un obscurial. Elle fut suivit, psychologiquement, tout le long de cette année. Finissant par se retrouver à Poudlard pour une première année haute en couleur.
Elle fut envoyée à Serpentard, sous les yeux choqués des élèves qui avait déjà entendu parler de cette fillette qui voulait tous les brûler. Et bien sûr, dans une maison peuplée d’autant de futur mangemort, autant dire que l’enfant encaissa plus d’un coup. Victimiser, elle ne demandait qu’à vivre une vie tout à fait normal. Elle s’enfuit simplement de Poudlard à la première occasion qu’elle trouva, retournant à l’endroit où elle avait vécu, retrouvant la route chez ses parents sans vraiment savoir comment elle y était arrivé. Mais lorsqu’elle frappa à la porte, la crainte qu’elle lut dans les yeux de son père lui fit alors réaliser quelque chose…La peur…La peur menait au respect…Au pouvoir. Ce fut le déclic qui lui manquait pour entièrement accepter qui elle était, ce qu’elle était. Et si elle redoubla une année pour avoir refusé d’aller en classe durant presque un an entier, elle recommença sa première année avec un sérieux déconcertant. Elle était une élève discrète, qu’on n’entendait pas, mais qui ressortait toujours avec la meilleures des notes qui lui était possible d’avoir. Se nourrissant de savoir. Mais ce savoir-là ne lui suffisait pas pour effrayer les autres camarades de sa maison, ceux-ci la considérait toujours comme une "sang de bourbe" pour certain et une futur chasseuse de sorcière pour les autres, elle représentait un pan de l’histoire sorcière qui nourrissaient le racisme anti moldu.

Et bien qu’elle engrangeait autant de savoir qu’elle le pouvait, les années défilaient et défilaient. Aujourd’hui en 6eme alors qu’elle devrait être en 7eme, Eve n’a plus qu’une seule idée en tête, apprendre  à ne pas avoir à user de sa baguette pour pouvoir contrôler la magie. Elle a récemment cessé de soigner sa "maladie".

Ses parents étaient moldus mais ils ont été ravis d'apprendre que leur fille était sorcière ; ils l'ont d'ailleurs encouragée aller à Poudlard. La soeur de Lily, Pétunia, était dégoutée par toute l'attention accordée à Lily. A Poudlard, Lily était une étudiante très brillante. Très vive. Une jeune fille charmante. A Poudlard, elle rencontra James Potter, un garçon très doué et très populaire que l'on considérait comme "extrêmement cool" (sauf Lily, qui était dégoutée par sa tendance à jeter des sorts aux gens et par sa vanité). De son côté, James était attiré par Lily depuis la fin de leur cinquième année.

Klaus est un des grands "secrets" des différents ministères de la magie du monde entier. Imaginez, il y a plus de milles ans de cela, la naissance d'un bébé fruit d'une passion interdite entre une vampire et un loup garou. Une chose à laquelle aucun politicien, sorcier et autre ne pouvait s'attendre. Et pourtant...Sans compter que personne ne se rendit compte de cette montruosité avant longtemps.

C'est lors de ses 20 ans révolu que le jeune homme du faire face à l'éveil de son côté hybride, le fait d'être un vampire avait rendu lattent se côté loup-garou et lorsqu'il devint pour la première fois mi-vampire, mi-loup, son père ne pu l'ignorer. Ce fut lui qui en informa le ministère, cherchant de l'aide là où il le pouvait, honteux de la batardise de son fils. Ce fut lui-même qui profita de son statut de patriarche pour unir ses frères contre lui, le capturer et ainsi permettre aux ministères de la magie et aux sorciers les plus puissant de l'époque d'enrailler à jamais le mal qu'avait fait sa femme en s'offrant à une bête.

Ainsi fut sceller dans un puissant sortilège le sors de Niklaus. Il serait hybride, il pourrait vivre à la condition express de suivre les lois du ministère de la magie, mais jamais il ne pourrait ou ne serait capable d'engendrer que cela soit par les voix naturelles ou par la morsure, il ne pourrait donner naissance à personne.

Ce traumatisme marqua profondément l'homme, vivant comme il le pouvait avec l'unique obsession de connaître le sortilège qui l'emprisonnait, et de le défaire ! Il ne suivit pas toujours ses règles mais ne se fit jamais prendre pour autant, traversant les âges et le temps en glanant le maximum d'information qui le pouvait. Jusqu'à ce jour où un puissant sorcier, sombre, vint à lui. Il espérait pouvoir le mettre en laisse, mais il lui proposait une aide qu'il ne pouvait nier, s'enrôlant dans une guerre qu'il n'estimait pas être la sienne, c'était un bon moyen pour lui de profitez de ce chaos pour trouver ce qu'il cherchait. Le Lord n'honora jamais sa promesse, disparaissant à cause d'un stupide bébé, engendrant chez Klaus plus de colère et de frustration encore.

Mais aujourd'hui, l'espoir semble montrer le bout de son nez. Bien décidé à prendre ce qu'il lui appartiens de droit.
Il a réussi à se faire engager à Poudlard, en tant que professeur d'histoire de la magie. Pensant au départ que ce qui se passe au coeur de Poudlard pourrait peut-être l'aider mais imaginant surtout que si une personne était peut-être au courant de quelque chose, se serait Dumbledore. A ce jour, il n'a toujours pas repris contact avec Voldemort, non pas qu'il le craint, mais à ces yeux ce sorcier l'a déçu et contrairement à beaucoup d'autre, Klaus est assez fou et obsédé pour ne pas le craindre.

"Cinq ans après la guerre", c'est ce qu'aurait dit Daddy s'il devait raconter son histoire à un autre sorcier. Pour Bonnie, cette phrase ne veut rien dire, cinq ans avant sa première rencontre avec lui, il n'y avait pas de guerre pour elle, du moins...Pas dans son monde. Elle n'avait que onze ans à l'époque, elle vivait dans cette grande maison au bout du chemin, au milieu de la forêt. Ses parents ont toujours travailler dur pour obtenir ce luxe et ce confort et autant le dire, elle était heureuse. Elle ne manquait de rien. Loin de se douter du monde parallèle, loin de se douter que ce soir-là, son univers croiserait la route d'un autre.

Elle dormait lorsqu'elle a entendu hurler son père en premier suivit de près par les supplications de sa mère. Quittant son lit, ses jambes tremblaient alors qu'elle ouvrit la porte de sa chambre, les hurlements de son père se faisait entendre plus clairement encore. Elle parcourut le long couloir lentement alors que sa mère suppliait quelqu'un d'arrêter. Une main tremblotante se posa sur la rambarde de l'escalier pour se pencher légèrement et observer en contrebas ce qui se déroulait dans le salon. Elle voyait que le dos massif d'un homme au-dessus de son père qui se tordait de douleur, le tapis s'imbibait de sang. Son regard croisa celui de sa mère, une seconde où elle put lire toute la peur du monde. Se cachant avant que l'inconnu ne se retourne.

Un craquement et le cris perçant de sa mère lui déchira le coeur autant qu'il la fit sursauter. Plaquant ses mains sur ses oreilles, elle retint ses larmes et son envie de vomir. Son regard se posa sur la porte de la chambre parental, elle le savait, la-bas se trouvait un téléphone. Elle dut se faire violence pour ne pas y aller en courant alors que dans la grande maison c'était la voix déchirante de sa mère qui résonnait. Arriver dans la chambre, elle décrocha le téléphone, trois chiffre, une tonalité...Et l'espoir au bout du fil.

"Il...Il y a un inconnu dans la maison..." Fut ses premières paroles pour l'opérateur qui avait décrocher ce soir-là. "Je crois...Je crois qu'il a tué mon père, il va tuer ma mère, venez vite..."

On lui demanda s'il savait qu'elle était là, répondant à la négative "je ne crois pas", on lui demanda de rester en ligne, on lui demanda de se cacher...Et ce fut dans le dressing de sa mère qu'elle jeta son dévolu. Comme si être entouré de son odeur et de ses vêtements pouvaient encore la rassurer.

On lui assurait que les secours arrivaient au plus vite. L'opérateur s'inquiéta alors du soudain silence, lui qui pouvait entendre les hurlements de la femme derrière.

"Bonnie ?"
"Je suis là..." murmura l'enfant apeurée. Des bruits de pas, le grincement significatif de l'escalier en bois massif "il...arrive..." dit-elle d'une voix étrangler par un sanglot qu'elle retenait. Tremblante comme une feuille, elle pouvait entendre l'inconnu s'approcher, des pas lourd, comme s'il cherchait à se faire entendre. Ce que l'enfant ignorait, c'est qu'il tenait entre ses mains un cadre avec une photo de famille du noël dernier.

Au téléphone, l'opérateur lui disait de ne pas faire de bruit, de ne pas s'inquiéter, qu'il était là mais cela n'effaça en rien la peur qui lui tenaillait le ventre, ca ne calmait pas son coeur qui tapait dans ses tempes. La porte de la chambre s'ouvrit lentement...Retenant alors son souffle, la voix à l'autre bout du téléphone semblait aussi retenir sa respiration. Elle pouvait le voir faire le tour des lieux malgré la nuit. L'ombre faisait le tour du lit, balançant le cadre sur celui-ci. Une lueur bleuâtre attirait son regard avant que cette lueur ne s'abatte sur le lit. La peur lui fit soudainement ouvrir la porte du dressing en même temps que le lit était retourner par un sortilège. La surprise lui permit de quitter la chambre alors qu'elle laissait derrière elle le téléphone hurlant des "Bonnie ? BONNIE ?"

Dans le couloir, elle ne fit que des flèches lumineuse et bleu percuter les murs, les évitant de justesse avant de se prendre l'une de ces choses de plein fouet, faisant valser son corps dans les escaliers qu'elle dévala en roulant. Au pied de celui-ci, la douleur était intense, ouvrant les yeux, elle se retrouva nez à nez avec le visage déformer de douleur de sa mère qui baignait dans son propre sang. Elle hurla avant qu'un "shhhht" n'attire son attention. Rampant à reculons, elle vit enfin le visage de son bourreau.

Un homme robuste, aussi haut que large, le plus étrange était son visage. Si celui-ci n'avait pas été déformé par ce sourire étrange, il aurait presque paru sympathique mais pour l'heure, il représentait rien d'autre que ses pires cauchemars. L'incompréhension se lisait dans ses yeux en voyant le bout de baton pointé vers elle et la lueur qui s'en dégageait. Il prononça des paroles qu'elle ne comprit pas, un rayon naissant de ce baton s'abbatit sur elle et la douleur la fit cambrer. Elle pouvait sentir comme un millier d'aiguille la pénétrer alors qu'elle hurlait et pleurait. Appelant à l'aide...

Et il y eut ce craquement, il eut d'autre lueur, d'autre couleur et la douleur se stoppa soudainement. Elle cracha, toussa, se retourna avant d'observer ce qui se déroulait dans l'immense salon. Encore aujourd'hui, elle a parfois du mal à réellement expliquer ce qu'elle a vu. Quatre autres personnes étaient soudainement apparut et des choses lumineuse volait dans la pièce, explosait les meubles, abimait les murs.
Prise par la panique, elle profita du chaos pour se cacher derrière un canapé, croisant alors le regard d'un des hommes qui était apparut. Elle saignait, elle était mal au point, mais malgré ça il lui accorda un bref regard, un bref sourire qui aurait du vouloir dire "ne t'inquiète pas, ca va aller maintenant". Mais l'incompréhension et la peur l'empêcha de réellement apprécier cette espoir, plaquant une nouvelle fois ses mains contre ses oreilles, le jeune homme dut abandonner sa couverture. Seule, elle observa la baie vitrée explosée qui lui faisait face...

La nuit, la forêt, le froid...Elle se leva avec difficulté, mais lorsqu'enfin elle se retrouva sur ses deux pieds, sans se rendre compte que les hommes avaient appréhender le meurtrier, elle se mit à courir, le plus vite possible...

"Petite !"

Entendit-elle à peine alors qu'elle courrait, encore et encore. Ses pieds s'écorchaient un peu plus dans le bois mais elle continuait à courir dans la nuit. Sans se retourner, toujours tout droit, toujours avancer, sans regarder derrière.
Ses poumons lui brulaient et rapidement, sa course affolée ralentissait, mais elle avait déjà parcourut une assez grande distance pour être à présent complètement perdue. Trouvant refuge sous les racines d'un grand et vieux pins, elle se cacha là, ne se rendant pas compte que la fatigue, aider par le froid s'empara rapidement d'elle.

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"C'est pas pour ça qu'on est payé, c'est pas pour ça que je t'ai pris dans le groupe Doe !"

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Lorsqu'elle ouvrit à nouveau les yeux, ce fut dans une pièce qui lui était entièrement inconnu et face au jeune homme qui, remarquant son réveil, releva ses deux mains lentement.

"Je ne veux pas te faire du mal"

Il semblait lui même complètement paumé, à se demander pourquoi il avait chercher après cette gosse et pourquoi il l'avait récupérer. Elle eut peur dans un premier temps et saccagea l'appartement jusqu'à ce qu'il l'immobilise à l'aide d'un sortilège. Profitant de ce répit pour lui expliquer. Au maximum, et de manière simple.

"Maintenant, je vais te libérer...Alors s'il te plait, ne cri pas..."

Et comme promis, elle resta silencieuse.

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Les jours passèrent, les semaines et les mois. Il ignorait ce qu'il allait faire d'elle et lorsqu'il se rendit compte de sa possible connerie, elle lui rétorqua: "tu n'as pas le droit de m'abandonner...Plus maintenant"

C'est ainsi que commença leur étrange duo, et c'est ainsi qu'elle découvrit un autre monde que le sien. D'abord effrayée, puis fascinée, la découverte avait au moins les bienfait de lui faire oublier la douleur, de l'aider à ne pas penser à ses parents.

Elle força la main à Dylan pour qu'il lui enseigne ce qu'il pouvait lui enseigner, pour que jamais elle ne soit une petite fille faible, pour que plus jamais elle ne soit à la place de la victime. Le duo devint plus tard un trio, à quatuor, pour finir en petit groupe. Au cours des années, elle surnomma Dylan, Daddy. Un étrange surnom lorsqu'on sait qu'elle nourrit bien d'autre sentiment pour celui qu'elle surnomme ainsi.

Considéré comme une Cracmol, seul Dylan connait le passer de Bonnie, et c'est mieux ainsi. Tout comme il est le seul à avoir remarquer qu'au fil du temps, la jeune femme nourrissait un plaisir malsain face au sang, quelque peut appeuré à l'idée que le meurtre de ses parents aient atteint la jeune fille plus profondément qu'il ne l'aurait cru, il espère simplement pouvoir contrôler les penchants de celle-ci, empêchant le monstre endormie en elle de s'éveiller...Mais pour combien temps ? Et maintenant qu'il a disparu sans qu'elle ne puisse le retrouver, qui pourra l'arrêter ?

Kafele est né en Egypte, Fils de Ra, premier et unique enfant de Latif, son père et de Gamila, sa mère. Il n’avait que cinq ans lorsque ses parents furent tuer sous ses yeux et qu’il fut capturé au nom d’une guerre. Dans le clan de ce qui aurait dû être ses ennemis par nature, il fut entraîné, dressé, et éduqué à haïr ceux qui auraient dû être sa famille. Enfant soldat, les années défilèrent et il fut un excellent élément, un excellent combattant, un soldat émérite. L’enfant devient alors un adolescent, et ensuite un adulte. Pourtant, la nuit, ses rêves sont teinté de souvenir qui lui apparaisse comme étranger, comme ceux d’une autre vie, des rires d’enfants, des visages souriant, des prénoms lui revienne en mémoire la nuit pour que le jour tout ceci n’ait plus de réel signification pour lui.
Mais un enfant de Ra n’est-il pas destiné à le rester ? A croire que Ra n’était pas prêt à abandonner l’un de ses fils, il mit sur la route de Kafele un visage qui lui rappellera cette vie qu’on lui avait volé. Un visage qu’il combattit avec violence et ce prénom…Asim…Il aurait pu le tuer mais son geste s’interrompit laissant le loisir à ce qu’il pensait être l’ennemi prendre la retraite.

A son retour, il fut incapable de se reconnaitre, le reflet de son visage dans l’eau clair n’avait plus de sens dans son esprit et ceux qu’il avait côtoyé toutes ses années comme étant ses frères semblaient soudainement devenir de sombre inconnu. Les rêves qu’il faisait lui semblaient bien réel et petit à petit le garçon qu’il était à cet époque refaisait surface. Il tenta de fuir lorsqu’une opportunité s’offrit à lui, essayant d’emmener avec lui les autres qui, comme lui, avait été capturé. Mais ses frères n’étaient pas prêt à le croire et encore moins à le suivre. Pour survivre et pouvoir retrouver les siens, il fut forcé de tuer ceux qu’il avait considéré pendant des années comme ses amis.
Fugitif, fuyard, il retrouva sa route vers le Temple de Ra, il était prêt à subir la sentence qu’il avait méritée pour s’être retourné contre eux mais une vieille femme reconnu le visage d’un enfant qu’elle avait bénit autrefois. Protégeant Kalefe de la colère des autres et lui accordant sa miséricorde.

Cette vie passé auprès de l’ennemi de Ra lui permettait d’offrir un grand nombre d’information qui fit basculer la balance de leur côté et s’il a probablement une part de responsabilité dans la victoire des Enfants de Ra, Kalefe ne se pardonna jamais ce qu’il avait fait durant toute ces années. Culpabilisant d’avoir été l’ennemi des siens mais d’avoir aussi trahit ceux qu’il avait considéré un temps comme ses frères.

Depuis son retour, Kalefe rendit les armes pour ne plus jamais les reprendre, il se refuse catégoriquement à redevenir un soldat. Bien trop effrayé à l’idée de faire à nouveau couler le sang, il s’efforce aujourd’hui à préserver la vie. Devenu l’un des rares hommes capable de soigner, il passe une majorité de son temps à s’occuper des plus faibles malgré les multiples propositions pour qu’il enseigne son savoir du combat. Il enfuit chacun de ses souvenirs de soldats et sa nature de combattant. Une chose que certain(e)s peuvent comprendre et que d’autres estiment comme nocif.

Au sein des enfants de Ra, sa présence peut parfois diviser, certain redoute le jour où sa nature se réveillera, pensant à juste titre ou non, qu’il a passé beaucoup trop de temps au côté de l’ennemi pour véritablement être encore un Fils de Ra. Extérieurement, il s’avère être un homme souriant, plutôt doux et particulièrement bienveillant. Eshe est devenue pour lui ce qui se rapproche le plus d’une mère et c’est à ses côtés qu’il apprend à préserver la vie plutôt que de l’ôter.