The Kings [PV Saïd]
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okMJ

Elliot Rosier
Elliot Rosier
Gallions : 99
Il y a des jours comme ça, où on se lève de bonne humeur, pensant passer une journée paisible, mais en fait, tout va de travers. Depuis que certaines personnes du passé étaient venus faire un petit coucou, le jeune Rosier essayait tant bien que mal de rester neutre et de cacher sa frustration et sa colère. Mais comprenez le, voir quotidiennement sa traitresse de mère et son père décéder se balader dans les couloirs du château, avaient le don de l'agacer. L'envie de leur hurler dessus était saisissante, mais il valait mieux éviter, déjà pour ne pas attirer l'attention sur son histoire, et aussi pour ne pas attirer l'attention tout court. Plus ils ignoreraient sa présence, mieux ça vaudrait. Elliot n'aimait pas se prendre la tête … Et détestait qu'on lui prenne la tête également. Mais avouons le, Saïd et Zoya étaient deux personnes particulièrement … bruyantes ! Alors comment les ignorer lorsque leur voix raisonnent dans ses oreilles ? Hm, on sait de qui tire le jeune aristocrate. Rien que ce midi même, pendant le repas. Zoya et Saïd se disputaient ENCORE une fois, pour on ne sait trop quelle raison. A vrai dire, Elli n'écoutait pas. Au bout de la table des serpentards, il restait droit et fier, à manger avec tout le charisme dont il était capable. Un leader doit avoir de l'allure, alors ne les écoute pas, ignore les et concentre toi sur ton repas. Le petit jeu dura une bonne dizaine de minutes. Toute la table des serpentards regardaient la scène d'un air complétement ahuris. Vers les Serdaigle, Elliot pouvait sentir le regard de Leo, son serviteur et meilleur ami, sur lui, mais malgré tout le boucan, l'aristocrate continuait de manger silencieusement, posé et calme ….. Calme jusqu'à qu'on ne sait trop comment, de la purée de pomme de terre lui atterri sur le visage. Si les deux adolescents continuaient de se chamailler n'ayant sans doute pas remarquer leur erreur -ou s'en fichant complètement- chez les serpentards tout le monde retenait leur souffle. Les colères d'Elliot ne passaient jamais inaperçue …. Le calme avant la tempête. L'élève attrapa une serviette et s'essuya le visage avec, jusqu'à que la purée est complètement disparu de sa joue et des cheveux. Enfin, il se redressa lentement, toujours aussi calme, et attrapa sa chaise, qu'il releva au dessus de lui, prêt à frapper. Enfin, il éclata !!

« MAIS QU'EST-CE QUE VOUS VENEZ NUIRE A MA VIE AVEC VOTRE PRESENCE ??? »

La fameuse phrase fétiche d'Elliot ! Alors qu'il allait jeter la chaise sur la tête de Saïd, Leo intervient subitement, attrapant la chaise, avant qu'elle atteigne sa cible. Il la reposa sur le sol et … tira les oreilles d'Elliot.

« Calme toi, ta voix stridente raisonne dans mes oreilles, je vais devenir sourd. »

Elliot continua d'hurler comme un goret alors que Leo l'emmenait loin de la grande salle.

Heureusement pour tout le monde, Elliot était d'humeur lunatique. En une demi-heure, il avait retrouvé sa bonne humeur et participait aux cours comme d'habitude. Il avait remis à leur place quelques gryffondor qui parlait sur les serpentards. Tout allait bien dans le meilleur des mondes. Si bien qu'à la sortie des cours, Elliot bondit sur la rampe des escaliers pour laisser éclater sa joie, levant les bras et hurlant à qui voulait l'entendre ou non.

« JE SUIS LE ROI DU MOOOONDE !!! »


okMJ

Saïd S. Wilkes
Saïd S. Wilkes
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Belle journée. Enfin, ça dépends pour qui. A en juger par le grand sourire qui avait prit place sur le visage de Saïd Wilkes depuis son réveil, certains étaient sûr de passer la pire journée de leur vie. Les amis du Serpentard avaient bien capté cette joie malsaine et chacun réagit à sa façon. Severus s'éclipsa avec sa discrétion habituelle, Avery hésita mais comprit bien vite qu'il valait mieux pour lui de disparaître aussi avant de trouver pire qu'un slip sale dans son sac. Evan Rosier, imperturbable, froid et calculateur n'eu pas peur des frasques stupides de son camarade et resta à ses côtés durant la matinée. Ce fut même le machiavélique adolescent qui susurra quelques mauvaises blagues à l'oreille de son compagnon démoniaque avant qu'ils n'atteignent la Grande Salle pour y prendre leur petit déjeuner.

Arrivant dans la salle remplie d'élève, Evan se dirigea naturellement vers la table de sa maison, mais Saïd s'arrêta, cherchant quelqu'un d'autre du regard à la table des Serdaigles. D'un sourire mauvais et malicieux, il repéra la belle Zoya prenant son petit déjeuner de son habituel air blasé et sombre. D'un air conquérant et jovial, il approcha sa compagne. Celle-ci le remarqua du coin de l'oeil mais ne lui fit pas le plaisir de se détourner de son repas pour lui.
- Salut-toi. lui susurra-t-il à l'oreille en dégageant sans délicatesse celui qui avait prit place à côté de la demoiselle.
- Tu sais, je crois que tu m'as laissé un petit cadeau assez vicieux la dernière fois. A moins que ça soit une autre ? Enfin... Ça me gratte, atrocement. Et a chaque fois que je pense à toi ça me gratte encore plus. Ça sera ton nouveau petit nom. HERPES.
Alors qu'il susurrait presque amoureusement à l'oreille de Zoya, il ne put s'empêcher d'élever incroyablement la voix sur le dernier mot de sa phrase. Beaucoup de genre se tournèrent vers le couple mais c'était le regard de Zoya que Saïd cherchait, et il l'eut assez pour continuer d'être insupportable.

Sans permission, le vert et argent prit la fourchette de sa camarade et la glissa dans son pantalon. Plus bruyamment encore, l'adolescent poussa des râles et des soupirs ridicules de soulagement en se grattant. Des regards horrifiés se tournèrent vers lui, certains se levèrent même de table pour ne pas avoir la nausée. Le numéro de Saïd dura quelques longues secondes avant qu'il n'ôte enfin la fourchette de son slip pour la reposer dans l'assiette de Zoya. Celle-ci le fusilla du regard mais Saïd ne lui laissa pas la parole.
- Allons, me dis pas que ça te dérange ! Avoue, tu en raffole. Épice de l'homme !
Saïd ne put cependant en rajouter autant qu'il le voulait car un bol entier de jus de citrouille s'écrasa sur sa tête, l'éclaboussant presque entièrement. Surprit mais amusé, le Serpentard prit la fuite vers la table de sa maison et sauta par dessus pour prendre refuge derrière deux rangées d'élèves alors que Zoya continuait de lui jeter des plats de nourriture à la figure.

Un hurlement strident et enragé s'éleva alors non loin de la pagaille. Saïd s'attendait à voir un professeur mais il vit en tournant la tête qu'il s'agissait d'un petit élève. Celui-ci avait prit une chaise et la soulevait au dessus de sa tête, bien décidé à l'écraser sur Saïd. Le vert et argent put lire dans les iris sombre du jeune homme, une étincelle de malveillance qui le stoppa dans ses pitreries. Il n'avait pas peur, mais quelque chose en lui lui indiquait qu'il y avait là un potentiel partenaire de jeu. Plus on est de fou plus on rit non ?
Prêt à répondre à l'invitation de violence, Saïd se releva et retroussa les manches de sa chemise ruinée. Il vit du coin de l’œil que Zoya avait été rappelée à l'ordre par le professeur McGonnagal, mais ça n'était plus avec elle qu'il voulait s'amuser.
Le visage animé d'un sourire sadique, Saïd s'apprêta à fondre sur le petit Serpentard, mais son action fut brusquement interrompu par la sensation d'une baguette contre sa jugulaire. Sortit de nulle-part, un adulte le pointait de sa longue et froide baguette. A en juger par son air sévère et sa longue et sombre robe de sorcier, il s'agissait d'un professeur, mais Saïd ne su de qui il s'agissait.

- Allez vous changer. Jeune homme. ordonna l'homme d'une voix si rythmée qu'elle en devenait mécanique.
Saïd déglutit, sentant clairement l pression de la baguette contre son cou. Avait-il le droit de menacer ainsi un élève ? L'Egyptien ne se posa pas vraiment la question, trop obnubilé par le regard glacial et sans pitié que le professeur lui lança. L'élève eu l'étrange sensation que l'individu n'éprouverait aucun problème à exécuter un adolescent dans la grande salle de Poudlard, devant tout le monde.
- Merci, Professeur Laine. appela la douce voix du directeur de l'école comme un rappel à l'ordre. Le professeur, tel un automate, obéit à l'appel et abaissa sa baguette avant de reprendre sa place à la table des professeurs. Troublé, Saïd laissa échapper un petit soupir de soulagement. Il eu un regard vers le Serpentard mais celui-ci avait disparu.

Tout propre et changé, Saïd assista aux cours comme d'habitude mais avait perdu sa petite joie mesquine. L'altercation avec l'étrange professeur l'avait coupée net dans sa pulsion malfaitrice. Parmi les émotions qu'il éprouvait en pensant au sombre et froid sorcier, il y avait surtout de la curiosité et de l'intrigue. L'élève y songea une bonne partie de la journée, mais l'incident finit par lui sortir de la tête si bien qu'à la sortie des cours un petit sourire avait doucement regagné les lèvres du jeune homme.
Alors que tous se retournèrent, intrigués en entendant un élève s'écrier qu'il était le roi du monde, Saïd sentit son sourire s'élargir. Il s'était demandé où le petit garnement s'en était allé après leur presque-combat le matin même. Alors que ses camarades commencèrent à moquer l'étrange gamin, Saïd laissa son sac tomber lourdement sur l'épaule d'Avery avant d'approcher discrètement du bruyant élève. Celui-ci étant bien trop occupé à captiver son auditoire il ne vit pas à temps le serpent qui vint le pousser dans le vide. Rattrapant le gamin par la cheville pour l'empêcher d'effectivement tomber à sa mort, Saïd l'observa paniquer par dessus la rampe avec un sourire sadique.

- Coup d'état.

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Elliot Rosier
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Alors qu'Elliot faisait son mariolle comme à son habitude, il n'avait pas prévu que quelqu'un oserait contester le fait qu'il soit le roi du monde. Pourtant tout le monde le savait ! L'honorable Elliot, le roi, le leader. Il s'était toujours autoproclamé chef et personne ne l'avait contesté. Sans doute pour ne pas vexer le jeune homme … C'était plus simple de le laisser dans son délire …. Mais que quelqu'un ose le ramener à la réalité d'une manière aussi improbable laissait le jeune noble complètement outré et choqué ! Effectivement, lorsqu'il bascula en avant, il vit toute sa vie défiler dans sa mémoire en accélérer. S'il mourrait, est-ce que quelqu'un allait le pleurer ? Est-ce que quelqu'un se souviendrait de son existence ? Il avait encore tellement de chose à accomplir. Il devait prouver sa valeur, montrer à quel point il pouvait être honorable ! Non Elliot Rosier ne peut être vaincu, et encore moins mourir d'une manière aussi stupide !

Et pourtant, il ne tomba pas. Une main avait empoignée sa cheville et il était maintenant dans le vide la tête en bas. Elli rouvrit les yeux alors qu'un murmure sadique lui parvint jusqu'aux oreilles, le faisant frisonner de la tête aux pieds. Coup d'état. Oh, cette voix ! Il la reconnaissait ! C'était lui. Saïd Wilkes, le plus grand des leaders que la Terre n'est jamais porté ! Celui qui se prenait aussi pour le plus fort. C'est dans les gênes,pensa Elliot.

Bien joué, oui, bien joué ! Elliot lui accordait le point. Son regard sombre croisa celui de Saïd.

« Tu te crois drôle, face de mouton ? »

Atteint dans sa fierté, Elliot ne se laisserait pas faire, ça non ! Jamais !! Il allait lui montrer qu'on ne pouvait pas s'attaquer à lui sans en payer les conséquences, peu importe qu'il soit son père. D'ailleurs, il ne le connaissait même pas. Saïd était peut-être un roi mais lui, il était le roi suprême, bien au dessus de tous les autres, c'est ainsi que va la vie !

« Tu viens de te commettre une erreur ! Pour qui tu me prends ?! Je ne suis pas n'importe qui, je suis le Grand Elliot ! Le Maitre Absolu ! »

Comme pour lui prouver ses paroles, Elli ouvrit son sac et fit tomber toutes ses affaires pour pouvoir sortir un fourreau géant -qui tenait par magie dans son sac-. L'attrapant avec ses deux mains, il sorti le sabre du fourreau et d'un geste rapide, il se redressa en avant, donnant un coup de sabre pour faire reculer Saïd, qui fut bien obligé de le lâcher. La cravate du serpentard fut d'ailleurs coupée en deux. Elliot se rattrapa sur la rampe comme il le pouvait, ce qui n'était pas simple puisqu'il tenait son sabre d'une main et son fourreau de l'autre. Néanmoins il arriva -avec un effort surhumain- à remonter dans le couloir. Il se redressa et remit de l'ordre dans ses vêtements et ses cheveux pour garder son allure de noble, puis il rangea son sabre dans le fourreau, qu'il serra contre lui comme si c'était le plus précieux des trésors.

Rangeant son arme moldue contre son dos, il croisa les bras et regarda Saïd, sans caché sa fierté et son côté supérieur.

« Impressionné hein ? Dans mon extrême bonté, j'accepte de te pardonner. Un bon leader doit savoir être clément ! »

okMJ

Saïd S. Wilkes
Saïd S. Wilkes
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Avait-il tant une face de mouton ? Saïd commençait à sérieusement se poser la question a force, mais même la ressemblance à un animal aussi grotesque ne parviendrait pas à lui faire comprendre que lui(même avait une apparence quelque peu grotesque.
Saïd arqua un sourcil avec un sourire mauvais alors que l'élève trouva intelligent de l'insulter malgré sa très mauvaise posture. Était-ce du courage ou de la stupidité ? Peu importe, c'était le genre de chose qui avait le don de plaire aux goûts très étranges de Saïd S. Wilkes. L’Egyptien hésita une seconde en se demandant s'il ne lâcherait pas le Serpentard, simplement pour lui apprendre à avoir peur, mais il préféra le laisser là, pendouillant et blablatant.
Le ridicule de l'élève avait quelque chose de très mignon aux yeux de l'adolescent qui écoutait sa victime couiner avec un sourire grandissant. Il fallait vraiment avoir une case en moins pour se croire le roi du monde alors qu'on pend sans défense au dessus du vide.

Mais il fallait croire que le jeune homme n'était pas si sans défense que ça. Malgré la tête en bas, ce dernier se mit à fouiller son sac sous le regard curieux de Saïd. Surprit, le moutonneux observa sa victime sortir une longue épée les yeux écarquillés. Juste à temps pour ne pas se faire couper la moumoute, il fit un saut en arrière pour éviter le coup que lui asséna le garçon. Sa cravate n'eu pas autant de chance mais au lieu d'être choqué et offensé, Saïd observa son morceau de tissu couper tomber avec excitation.
Décidément il ne s'était pas trompé. Ce jeune homme bien que particulièrement étrange avait quelque chose de spécial et de passionnant, une folie meurtrière à peine voilée. Qui avait eu la si bonne idée de mettre une arme aussi létale dans la main d'un gamin ? Saïd lui serrerait la main deux fois. Saïd préférait le contact cru de ses phalanges sèche contre la chair d'un autre, mais il appréciait tout de même le plus grand danger que signifiait une lame.

L'excitation retomba pourtant bien vite alors que la première chose que fit l'élève en retrouvant la terre ferme fut de se rhabiller. Saïd qui espérait plutôt un nouvel assaut mortel ne s'était même pas soucié de sa cravate fendue. Déçu, Saïd sentit la joie et l'amusement laisser place à de la frustration et de la colère. Ce fut avec un sourire très mauvais qu'il accueillit la "clémence" d'Elliot. "Bonté", "leader", ne furent que quelques mots en plus alourdissant ce moment pourtant marrant.

- Oh pourquoi s'arrêter en si bonne voie ? demanda rhétoriquement Saïd alors que dans ses yeux s'était mise à briller une inquiétante lueur de sadisme. N'attendant pas plus longtemps pour se servir lui même au buffet, le Serpent fondit sur le malheureux sans se soucier de n'être également armé. Ses poings et son aptitude à la violence avait toujours fait de lui un adversaire redoutable et sans pitié.
Empoignant la lame à main nue pour empêcher Elliot de s'en servir pour se protéger, le fou furieux se ficha de sentir la chair de sa paume de main se fendre sous la lame aiguisée. Au contraire, la douleur le grisa plus encore et avec une violence sans pareille, il écrasa son front contre celui du petit dans un coup de tête magistral.

okMJ

Elliot Rosier
Elliot Rosier
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Ce type est fou ! Je n’ai rien d’autre à dire que ce type est complètement malade dans sa tête ! Il a un grain en moins ! … C’est pas une case en moins plutôt ? Bref, vous m’aurez compris, il est juste complètement malade !! Non mais qu’est-ce qui se passe dans ce cerveau complètement déganté ? Il a pété un boulon ou quoi ?! N’ayant pas l’air de vouloir cesser la bagarre, je restais comme un con à regarder la scène, complètement choqué, la bouche entrouverte. Saïd s’élança sur moi, attrapant mon épée à main nue pour éviter que je me défende. De toute façon, j’étais tellement tétanisé sur place que je n’aurais pas bougé.

Et là, ce fut le choc ! Et à proprement parlé. Sa tête heurta la mienne. Je reculais d’un pas, un peu sonné, j’avais l’impression que des cloches et des petits oiseaux volaient autour de moi. Un hématome se forma sur mon front alors que du sang coulait le long de mon visage. Saïd affichait son sourire sadique sous l’excitation du moment alors que je restais figé sur place, bouche bée, pas sur de ce qui venait réellement de se passer. Enfin je posais deux doigts sur mon front, puis je regardais ma main taché de sang ainsi que mon épée dont la lame était toujours entre les mains de Saïd.

Revenant enfin à la réalité, enfin j’explosais !!

« AAAAAAAAAAH !!!!! Mais t’es un grand malade mon pauvre !!!! T’AS TACHE MON EPEE AVEC TON SANG LA !!! VIRE TA MAIN C’EST TOUT SALE !!!! »

Nos camarades de classe qui étaient présents, qui avaient suivis la scène et qui me connaissaient n’étaient au final pas si étonné que ça de constater que je m’inquiétais plus pour ma précieuse épée que pour mon front ensanglanté. N’importe qui aurait sans doute redonné un coup de tête à Saïd en signe de représailles ! Mais on verra ça plus tard ! Pour le moment, mon épée, le plus important !!! Je récupérais la possession de mon arme et nettoya le sang avec ma cape.

« Aaaaaaah c’est dégoutant !!! »

Je sais qu’on a le même sang, mais quand même ! Ce n’est pas une raison ! J’allais devoir la désinfecter maintenant !!! Maintenant qu’elle était à peu près propre, je la remis dans son fourreau avant de la serrer dans mes bras comme si elle était le plus précieux des trésors !

Enfin je regardais Saïd d’un air perplexe. Frapper son père n’était pas très honorable non ? Mais dans un sens il ne l’était pas encore, puis au final, il ne le serait jamais. Donc, je n’irais pas contre mes convictions. Mais tout de même, ça me mettait mal à l’aise. Puis en analysant la situation …. Saïd avait quand même empoignée l’épée à mains nues, se fichant royalement de se blesser. Ca … Ca c’est honorable ! Ca c’est être un leader !! C’est finalement des yeux plein d’admiration que je posais sur lui. Mon cher papa, je suis tellement fier de toi !!

« Je n’arrive pas à croire ce que tu viens de faire ! »

J’agrippais sa main pour regarder sa blessure. Blessure de guerre qu’il pouvait porter fièrement.

« Mais t’es trop le maitre du monde toi !! »

okMJ

Saïd S. Wilkes
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A force d'avoir donné des coups de tête, le front de Saïd devait être renforcé. C'est avec un grand sourire qu'il observa l'air sonné de sa victime. Figé, choqué, le pauvre semblait près à tomber dans les pommes. Pas vraiment du genre à attaquer un ennemi lorsque celui ne riposte pas, Saïd attendit simplement de voir si le Serpentard tomberait en mettant fin à ce petit combat, ou si celui-ci allait riposter.
Malheureusement, ce ne fut aucun des deux possibilités que le jeune homme choisit. Après un coup d’œil à son épée et la main fendue de Saïd, celui-ci se mit à hurler. C'était le sang qui le dérangeait, mais il était loin d'être hémophobe. Son épée était salie.

Saïd observa bouche bée son camarade marmonner d'un air plus qu mécontent en nettoyant sa lame avec sa cape. L’Égyptien avait bien envie de rire mais il était trop troublé pour se le permettre. Le garçon qui se trouvait devant lui était trop spécial. Pourquoi se balader avec une épée dans son sac, si voir le sang couler sur sa belle surface tranchante le dérangeait ? N'était-ce qu'un jouet pour lui ? Mais alors pourquoi la brandir et attaquer avec ? Saïd eu une petite moue contrariée, il n'était pas habitué à être autant déstabilisé devant quelqu'un. Il l'observa de ses yeux jaunes comme pour jauger sa dangerosité. Saïd ne savait pas pourquoi mais ce jeune homme ne lui disait rien qui vaille. Il lui manquait clairement une case et en cela, il lui rappelait assez l'homme le plus dangereux qu'il connaisse : lui-même.

Sur ses gardes, Saïd eu même un mouvement de recul lorsque, en ayant fini avec sa précieuse épée, le garçon se tourna vers lui et l'observa à son tour. Il avait rangé son épée dans son fourreau mais avait-il l'intention de s'en servir maintenant qu'elle était de toute manière salie ? Ou voulait-il y aller à main nue plus simplement ? Ou bien se préparait-il à fuir ?
Saïd ne sut décrypter l'émotion qui émergea dans les yeux sombre du Serpentard. De la haine ? De la peur ? Il était loin de se douter que c'était là de l'admiration. Il se crispa lorsque le jeune homme vint prendre sa main pour observer la blessure et le complimenter. Ce n'est qu'à ce moment que Saïd remarqua qu'il s'était tout de même salement amoché la main. Le sang coulait abondamment de sa main qu'il sentait déjà engourdie à cause de l’hémorragie. Il eu une petite grimace.

Sa grimace s'agrandit cependant lorsque quelque chose dans son cerveau fit tilt. Ce garçon, lui tenait la main.
Se reculant en sursaut comme si quelque chose l'avait électrocuté, il retira très vite sa main blessée de celle du Serpentard. Il fusilla le pauvre élève d'un regard mordoré emplit de colère mais aussi d'une once de dégoût ou même de peur. L'adolescent s'apprêta à cracher son venin mais se retint à temps avant d'avoir réellement l'air ridicule. Avalant sa salive, il remit son sac sur son épaule et s'éclaircit la gorge.

- Euh, ouai, je suis plutôt chouette. dit-il enfin d'un air mal assurer sans pouvoir s'empêcher de déjà prendre la direction opposée à celle de son interlocuteur.

- Mais à moins que t'ai un vagin sous cette robe, je ne céderais pas à la pédophilie ! tenta-t-il de plaisanter, mais l'allure de ses pas alors qu'il se dépêcha de s'en aller trahissait un malaise certain.
C'était bien la première fois qu'il ne savait pas où se mettre face à quelqu'un. Bon sang, à qui pouvait bien être ce gamin si chelou ?

okMJ

Elliot Rosier
Elliot Rosier
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Effectivement, les gens disent que je suis d'un caractère lunatique et pas facile à cerner. Ils ont tort. Je fais simplement ce que bon me semble, je suis ma propre voie. D'ailleurs maman a dit que …... Euh … NON !!! ZOYA !!!!! Bref, je disais, Zoya -l'Auror- m'a dit que Saïd était comme moi, lui ici, il faisait ce que bon lui semblait. Il ne suivait aucune règle, seulement son propre chemin. C'est donc forcément avec une grande fierté que je regardais Saïd Wilkes ! Tu as entendu papa ?! Je suis comme toi !!! Je suis comme toi !!!! Outre notre ressemblance physique …. C'est vrai que je n'avais pas du tout la tête d'Evan Rosier …. Evan Rosier, celui qui aux yeux de tous était mon père. Et même à mes yeux. C'était assez compliqué en fait. J'ai grandit en pensant être le fils d'Evan Rosier, puis j'apprends que je suis un bébé volé. Le rejeton de Zoya et Saïd. Alors forcément dans ma tête, Saïd était bien mon père et Evan …. l'homme de la famille à respecter. Même s'il n'est pas mon véritable père, je porte néanmoins le nom de Rosier. Nom que j'ai toujours porté avec fierté. Malgré toutes les horreurs qu'ont commis les Rosier, surtout Evan. Mais je faisais tout pour leur rendre leur honneur. Cela dit, il fallait tout de même l'avouer, Evan, il fait froid dans le dos. Bref, revenons à nos moutons.

Lorsque je lui pris sa main pour regarder sa blessure, Saïd grimaça. Ah ? Ca fait mal ? Le côté chieur de ma personnalité était prit d'une soudaine envie irrésistible d'appuyer sur la plaie pour lui faire encore plus mal. Oh, on se calme Elliot, on fait une trêve ! Va pas nuire à sa vie avec ta présence. La grimace de mon père adolescent s'élargit alors qu'il s'éloigna d'un bond. Quoi quoi quoi ?! Tu as vu un monstre ?! Par réflexe, je me retournais subitement pour voir s'il n'y avait rien de louche derrière moi ? Et pourtant non, rien. Les élèves avaient déjà décampé, de peur de subir les foudres des deux serpentards. Ce qui signifiait donc que …. AAAAAAAAAAH MAIS !!!! C'est moi le monstre !!!! Je pris un air particulièrement outré ! Connard !!! Surtout que Saïd continuait de reculer, comme s'il devait fuir. Il semblait même très mal à l'aise. Je plissais les yeux, alors qu'il se ventait d'être en effet, très chouette. Ouais mais non, tu as l'air moins chouette là tu vois ! Hé mais qu'est-ce que tu fais ? Tendit qu'il reculait, forcément, j'avançais. Avant de me clouer sur place en entendant sa dernière phrase. J'écarquillais les yeux, complètement choqué, la bouche ouverte. Pédophilie ? Vagin ? ….. VAGIN !!! Aaaah !!!!! Encore une fois, par réflexe, je posais ma main sur mes parties intimes, et oh soulagement, rien d'anormal ! Mais il est fou ce type !!!!!!

J'avais vraiment du mal à me remettre de mes émotions. Quel est le plus bizarre de nous deux hein ? Heureusement que Leo n'était pas là, sinon il aurait certainement dit « tel père, tel fils ». Okey, je le reconnais, je suis parfois difficile à suivre, mais moi je ne fais pas dans du dégoutant ! Et puis je ne fais pas douter les gens sur la nature de leur sexe ! Je ne porterais plus jamais de robe de sorcier !!! A partir de demain, je m'habillerais comme je veux, adieu les uniformes ! Et si Mc Gonagall me dit quoi que se soit, je lui dirais que c'est parce que je n'ai pas de vagin, alors faut mettre un pantalon et non une robe !!!!

Écarquillant d'avantage les yeux, je regardais simplement Saïd s'éloigner, sans bouger. … S'éloigner ….. S'éloigner ????!!!!! HEEEEE !!! Mais j'y crois pas !!!! IL EST EN TRAIN DE FUIR !!!!!!! J'ouvris d'avantage la bouche. Il est vraiment en train de fuir ?! Non mais ?!!!!!!! Ca non hein, je ne vais pas le laisser faire !!!

« Hééééééééé !!!!! Mais tu vas où ?!!!! Et notre combat !!! Héééééééééé !!!!!!!! »

Alors que Saïd partait en accélérant le rythme, à mon tour, je le suivis.

« On ne fuit pas un combat !!!!! Ce n'est pas honorable !!! Reviens !!!! JE NE TE LAISSERAIS PAS PARTIR !!!! REVIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEENS !!!! »

Et subitement, sans prévenir, je m'élançais pour carrément lui courir après en lui hurlant des « Ne fuis pas » « revieeeens ». Courant à toutes jambes, je sortis de nouveau mon épée de son fourreau avant de sauter ni plus ni moins sur Saïd qui avait atteint les escaliers pour aller à l'étage plus bas. Dans notre chut, on avait dévalé la moitié des escaliers. Quoi que, il me servait plutôt de coussin improviser pendant que c'était plutôt lui qui se ramassait les marches. Et enfin, je brandis mon épée devant son cou. Cou que j'allais d'ailleurs entaillé, mais fut arrêté dans mon geste par une voix autoritaire.

« Monsieur Ro.. Elliot !!!! Ne me dites pas que vous êtes encore avec cette épée !!! Combien de fois je vais devoir vous la confisquer ?! »

Je sursautais, manquant d'ailleurs de peu de percer le cou de Saïd, surprit d'entendre la voix.

« Aaaaaah !!! McGonagall !!! Viiiiite !!!! »

Je me redressais d'un coup avant de ranger de nouveau mon épée dans son fourreau, avant d'attraper une nouvelle fois la main de Saïd pour l'obliger à se relever, avant de courir à toute allure dans le chemin inverse. Une fois caché vers la statut de Boris le Hagard, je m'arrêtais pour reprendre mon souffle. McGonagall, c'était le tyran !! Ma plus grande peur !!!

« Elle est partie ? Elle est partie ? »

Comme les enfants, je posais ma main sur mes yeux, comme si ainsi je pouvais faire partir le danger et ne pas affronter ce qui me faisait peur, en l'occurrence, la prof.

okMJ

Saïd S. Wilkes
Saïd S. Wilkes
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La face de mouton s'éloigna de vive allure. Il faisait partit des gens peu délicats qui adorent se moquer des orientations sexuelles des autres, pourtant se trouver face à un gamin qu'il prit pour un gay le mettait assez mal à l'aise. Quand c'était lui qui venait emmerder les autres Saïd n'avait aucune limite, mais ce gamin avait réussi à le prendre au dépourvu, ce qui était assez rare pour quelqu'un qui ne savait jamais s'arrêter. En plus... Il l'avait touché. Saïd eu un frisson de dégoût alors qu'il pressa le pas pour s'éloigner.

Malheureusement Elliot n'avait apparemment pas envie de s'arrêter là et se mit à crier. Leur combat ? Saïd cru comprendre depuis que l'enfant lui avait prit si tendrement la main qu'il n'y avait plus de combat qui tienne. L'idée de fuir ne plaisait pas plus à Saïd, mais il ne se sentait pas du tout de rester là à attendre que le petit lui roule une galoche devant tout le monde. Peut-être pour la première fois de sa vie, Saïd avait envie de disparaître.
Mais le petit serpent savait bien s'y prendre pour titiller les nerfs de l’Égyptien. "On ne fuit pas un combat" auraient pus être les mots de Saïd lui-même. L'adolescent se sentit bouillir de l'intérieur et avait presque atteint les escaliers lorsqu'il finit par se retourner, prêt une nouvelle fois à égorger le gamin à mains nues.

Mais nouveau hic, Elliot sembla avoir eu la même idée et s'entrechoquant avec force, les deux verts et argents basculèrent dans les escaliers. La cascade impressionnante fit plus de bruit que de mal mais Saïd sentit plusieurs marches l'étourdirent. Lorsqu'ils atterrirent un étage plus bas, il n'eut pas le temps de réagir avant de sentir le contact froid d'une lame contre sa gorge et ses tympans exploser à la voix de la vieille McGonnagal. C'était bien la première fois que ça n'était pas sur lui qu'elle criait.

Sans vraiment comprendre comment il en était arrivé là, Saïd se remit de sa chute pour se rendre compte qu'il se cachait derrière une statue, essoufflé et paniqué. Ses yeux s'exorbitèrent lorsqu'au grotesque tableau s'ajouta le petit Elliot recroquevillé et sa voix paniquée. Saïd eu envie de vomir mais au lieu de cela un petit sourire s'étira sur ses lèvres.
- J'me suis trompé je crois. Y a vraiment un vagin sous cette robe. se moqua-t-il alors qu'il reprenait encore son souffle. Par réflexe, il passa deux doigts sur la peau de son coup pour être sûr de ne pas être blessé. Le contact froid de la lame lui avait laissé une sensation désagréable qu'il essaya de chasser.
- Bon écoute c'était marrant et tout mais j'ai pas que ça à faire, hein. Trouve toi un ami imaginaire ou je sais pas. Jolie épée au fait ! Dommage que t'en ai pas autant dans le pantalon. ajouta-t-il en replaçant son sac sur son épaule. Il s'apprêta à s'éloigner une nouvelle fois mais la vue du garçon recroquevillé et stressé l'arrêta. Il avait pourtant du potentiel ce petit.

- Pour la vieille McGo t'en fais pas. Lorsqu'elles gueulent comme ça c'est qu'elles te veulent dans leur lit, crois-moi. Je ne sais combien d'année j'ai dû résister à cette vieille bique mais je crois que je suis devenu trop vieux pour elle. Aaah quel dommage. Mais bon elle les aime jeune tu sais. Je vois que les femmes c'est pas trop ton domaine, mais avec la vieille Gonnagal tu rate un truc... Les femmes d'expérience font des trucs de cinglés.

okMJ

Elliot Rosier
Elliot Rosier
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Choqué, scandalisé ! Et encore, les mots sont faibles. Non mais ce type, qui serait son père dans quelques temps … Y’a pas à dire, il est fou !!!! La fierté qu’Elliot ressentait envers son père avait brusquement diminué d’un cran. Okey, il savait que Saïd était une personne spéciale, mais il y avait tout de même des limites non ? Il faut croire que lui, ne les connaissaient pas. C’est donc la bouche ouverte, choqué, qu’il écouta Wilkes le traiter de personne de sexe féminin d’une manière assez abjecte. On pouvait dire ce qu’on voulait sur Elliot, lunatique, grande gueule, mais au moins, il avait beaucoup de principes et en aucun cas il se montrait vulgaire.

Elliot plissa les yeux. Non, il n’avait pas besoin de trouver des amis. Il s’en fichait pas mal, il avait Leo. Okey, c’est vrai, il est très entouré par les serpentard, mais beaucoup le fréquente parce que son nom de famille est Rosier, respecté parmi les serpentards. Mais des véritables amis, il n’avait que Leo et ça lui convenait très bien. Leur lien est unique. Et tout le monde sait qu’on ne touche pas au jeune serdaigle, à moins de vouloir s’attirer les foudres d’Elliot. Plus que son serviteur, Leo est son meilleur ami.

Elliot le foudroya du regard en serrant d’avantage son épée dans ses mains.

« Tu ne disais pas ça quand j’ai faillis te couper la tête, Wilkes ! De plus, je te signale que c’est toi qui est venu me chercher des noises. Maintenant fiche moi la paix parce que la prochaine fois, je ne te manquerais pas ! Et après on verra bien qui est-ce qui « en a dans le pantalon » »

Non mais il se prenait pour qui ce gars ?! Elliot n’était pas du genre à se laisser faire. D’ailleurs il se demandait ce qui le retenait de lui sauter dessus pour le frapper. Peut-être le fait qu’il soit son futur père. Quoi que, après réflexion, il se voyait plus frapper Saïd qu’Evan Rosier. A cette pensée, il frissonna de la tête aux pieds, riant nerveusement. Evan, son père adoptif, lui foutait la chaire de poule. Mais se connaissant, dans un excès de colère, Elliot était bien capable de lui hurler dessus. Les conséquences ne seraient sans doute pas les mêmes qu’avec Saïd. Quoi qu’il en soit, ne tentons pas le diable.

L’adolescent fut tiré de ses pensées par la voix de Saïd qui le ramena à la réalité. Il le regarda, épouvanté, débité des atrocités sur McGonagall. Sérieusement ?! Elliot plaqua sa main sur sa bouche, prit d’une envie de vomir. Offensé, il prit tout de même sa défense !

« Ce n’est pas vrai, McGonagall est une femme honorable et qui a des principes ! L’honneur !!! Ce n’est pas quelque chose que toi tu connais Saïd Wilkes ! Parce que tu n’es qu’un …. Qu’un ….. RAH PUIS TU M’ENNERVES AVEC TA TETE D’ABRUTI LA !!!! »

N’ayant pas envie de terminer sa phrase, Elliot préféra crier et s’en aller tout simplement, prenant congé de cette discussion qui n’avait aucun sens. Les joues rouges de colère, il quitta les lieux pour aller récupérer son sac et ses affaires scolaires dans le hall.


RP TERMINE

okMJ

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