- NPC Eli
- Gallions : 996
Mer 3 Juil - 8:36 (Δ)
Kalev Laine
Professeur d'Arithmancie alias La Machine
Le temps est à la grisaille ce jour là. Sur les vitres du vieux château s'accumulent les gouttes de pluies sans qu'un vent violent ne les chasse. Il pleuviote sur l'Angleterre. C'est un temps que les locaux ont su apprendre à apprécier avec le temps. Dehors, les forêts sont vertes et l'herbe est saine. L'atmosphère est plus apaisante et relaxante que déprimante malgré le ciel gris et encombré.
A l'intérieur, les élèves se concentrent. Certains sur leur livres de cours, d'autres sur les lèvres ou la baguette de leur professeur ou encore leur rouleau de parchemin. Ils remplissent doucement leur cerveau de savoir. Pauvres bêtes empaquetées derrière leur bureaux, seules quelques unes d'entre elles sont réellement faites pour l'apprentissage. D'autres griffonnent quelques gerbes de leur imagination refoulées dans un coin du parchemin, d’autres œillent le dehors, rêvant d'escapade et d'aventure.
Certains cependant n'ont pas suivit le troupeau, répondant à leurs pulsions, il errent joyeusement dans le château en vaquant à leurs propres occupations. Ceux là, idiots ou privilégiés selon les points de vue, pourront alors capter une lasse mélodie résonnant dans les couloirs de pierre. Un concerto de violon. Pour qui ?
A entendre comme la musique traverse la pierre sans perdre de sa force et de sa beauté, on croirait qu'il est destiné à toutes les âmes perdues dehors. Mais la mélodie est lente, mélancolique, presque sévère. Elle enserre les âmes attentives et les confine dans une triste apathie. Une piètre compagnonne de route pour une vadrouille joyeuse.
Ce n'est pas très surprenant lorsqu'on découvre la fine et haute silhouette sombre qui se dessine au milieu de la salle de musique d'où la mélodie provient. Kalev Laine n'est pas un fervent partisan des vadrouilles joyeuses.
Les notes qu'il produit sont parfaites, les vibrations contrôlées et les mouvements de son archet presque mécaniques. Pourtant, la mélodie que produit le musicien n'a rien de la froideur métallique qu'on connait à cet homme droit et sévère. Elle vibre avec tristesse et inspiration.
- InvitéInvité
Jeu 22 Mai - 21:49 (Δ)
Elle aussi, errait dans les couloirs. Non pas pour vadrouiller joyeusement comme certains élèves non, pour les attraper justement. Oh, McGonagall savait qu'elle avait une réputation, une réputation de professeur sévère, dur, impitoyable et, surtout une empêcheuse de tourner en rond. Au fond, la vieille femme ne voulait aucun mal, elle désirait seulement que ces jeunes gens vadrouillant dans les couloirs, s'occupent un peu plus de leur avenir plutôt que de s'amuser dans l'instant présent. Elle errait donc les couloirs, a l’affût du moindre bruit, entendant des rires au loin mais, également tout à fait autre chose. Eh bien, ce n'était pas des rires, ni des son provenant d'un quelconque objet idiot destiné à faire les pires des conneries, c'était plutôt un son mélodieux.
Plus elle s'approcha du son en question, plus Minerva l'entendait mieux, ce n'était pas qu'un simple son parmi tant d'autres, c'était de la musique. Peu de gens savaient jouer d'un instrument de musique dans Poudlard, ce n'était pas quelque chose que les parents sorciers enseignaient habituellement à leurs enfants. Bien entendu, la musique n'était pas totalement absente du monde sorcier, fort heureusement, quelle tristesse sinon. Quoi qu'il en soit, le professeur de métamorphose ne sut que faire, pour une fois dans sa vie, elle était indécise. Devraient elle continuer sa tourner d'inspection dans les couloirs ? Rester ici, auprès de la douce musique et en profiter sans jamais savoir qui était en était l'auteur ? Ou tout simplement, aller à sa rencontre ?
La deuxième option était tentante, juste rester là et se laisser bercer par la nostalgie découlant de cette musique, de ce violon jouer avec tant de volupté, repensant à ses amours de jeunesse (oui, incroyablement cliché n'est-il pas ? C'est cela, d'être une vieille dame). Or, ce n'était guère dans ses habitudes que de s'adonner à ce genre de rêveries, que diraient les élèves s'ils la surprenaient ? Ou ses collèges ? Ou Dumbledore ? Quoique, une petite voix dans son esprit lui suggèra qu'il approuverait sûrement, l'homme était un tel rêveur … Finalement, elle décida tout bonnement d'aller voir, sa curiosité l'emportant, désireuse de connaître l'origine d'un tel talent. McGonagall entra donc discrètement dans la salle, apercevant de ce fait le professeur d'Arithmancie, Kalev Laine, dans un sens elle n'étant pas du tout surprise. Qui d'autre après tout ?
Qui d'autre aurait-il pu produire une musique à la fois aussi belle et mélancolique ? Russard ? Et pourquoi pas remarque mais, Minerva n'en aurait pas cru ses yeux (ni ses oreilles d'ailleurs). Toujours très discrète, ne sachant si l'homme l'avait vu ou entendu, Minerva resta un petit moment à l'observer et l'écouter, tout simplement. La vieille femme se sentait encore particulièrement toucher par cette musique, surprise d'elle-même en réalité, d'avoir une sorte de sensibilité à cela. Son cœur fonctionnait encore, non pas qu'elle soit tombé amoureuse du jeune homme (ce n'était plus de son âge), ce qui était plutôt une bonne chose. Elle aurait voulu dire quelque chose mais, ne savait quoi, se refusant de briser cet instant, cette musique si belle ….
Plus elle s'approcha du son en question, plus Minerva l'entendait mieux, ce n'était pas qu'un simple son parmi tant d'autres, c'était de la musique. Peu de gens savaient jouer d'un instrument de musique dans Poudlard, ce n'était pas quelque chose que les parents sorciers enseignaient habituellement à leurs enfants. Bien entendu, la musique n'était pas totalement absente du monde sorcier, fort heureusement, quelle tristesse sinon. Quoi qu'il en soit, le professeur de métamorphose ne sut que faire, pour une fois dans sa vie, elle était indécise. Devraient elle continuer sa tourner d'inspection dans les couloirs ? Rester ici, auprès de la douce musique et en profiter sans jamais savoir qui était en était l'auteur ? Ou tout simplement, aller à sa rencontre ?
La deuxième option était tentante, juste rester là et se laisser bercer par la nostalgie découlant de cette musique, de ce violon jouer avec tant de volupté, repensant à ses amours de jeunesse (oui, incroyablement cliché n'est-il pas ? C'est cela, d'être une vieille dame). Or, ce n'était guère dans ses habitudes que de s'adonner à ce genre de rêveries, que diraient les élèves s'ils la surprenaient ? Ou ses collèges ? Ou Dumbledore ? Quoique, une petite voix dans son esprit lui suggèra qu'il approuverait sûrement, l'homme était un tel rêveur … Finalement, elle décida tout bonnement d'aller voir, sa curiosité l'emportant, désireuse de connaître l'origine d'un tel talent. McGonagall entra donc discrètement dans la salle, apercevant de ce fait le professeur d'Arithmancie, Kalev Laine, dans un sens elle n'étant pas du tout surprise. Qui d'autre après tout ?
Qui d'autre aurait-il pu produire une musique à la fois aussi belle et mélancolique ? Russard ? Et pourquoi pas remarque mais, Minerva n'en aurait pas cru ses yeux (ni ses oreilles d'ailleurs). Toujours très discrète, ne sachant si l'homme l'avait vu ou entendu, Minerva resta un petit moment à l'observer et l'écouter, tout simplement. La vieille femme se sentait encore particulièrement toucher par cette musique, surprise d'elle-même en réalité, d'avoir une sorte de sensibilité à cela. Son cœur fonctionnait encore, non pas qu'elle soit tombé amoureuse du jeune homme (ce n'était plus de son âge), ce qui était plutôt une bonne chose. Elle aurait voulu dire quelque chose mais, ne savait quoi, se refusant de briser cet instant, cette musique si belle ….
- NPC Eli
- Gallions : 996
Sam 24 Mai - 17:11 (Δ)
Kalev Laine
Professeur d'Arithmancie alias La Machine
Il avait remarqué l'arrivée d'une personne dans la salle de musique. Comment ne pas entendre ce discret grincement de métal et de bois ? Comment ne pas sentir ce nouveau volume d'air du couloir happé par la chaleur de la pièce ? Ne pas percevoir les arcs parfaits que décrivaient les particules de poussière soufflés ?
Pourtant Kalev Laine ne se laissa pas distraire dans son morceau. Il ne prit pas non plus la peine de se retourner pour faire face à son nouvel auditoire et resta dos à la porte. Ce n'est que lorsque la dernière note s'éteignit dans un silence feutré et que son archet était redescendu le long de son corps qu'il se permit la rotation à 162° pour se retourner.
Un sourcil discret monta d'un demi centimètre sur le front du professeur d'Arithmancie lorsqu'il reconnu une de ses collègues.
- Professeur. S'inclinant à 5° pendant une seconde, il la salua mécaniquement.
Kalev Laine n'était pas surnommé La Machine par ses élèves pour rien. Ce n'était pas seulement son amour pour la science, ni son air sévère ou la précision méticuleuse qu'il avait dans tout ce qu'il faisait. C'était surtout une étrange sensation partagée par tout ceux qui le côtoyaient. Sans faire de lui quelqu'un de cruel ou d'effrayant, Kalev Laine paraissait parfois quelque peu inhumain.
- La musique n'est qu'arithmétique. Traduit en ondes par les propriétés physiques des éléments. Une beauté. déclara-t-il alors d'un ton vide d'émotion, comme s'il argumentait une remarque muette du Professeur McGonagall.
- Tout n'est que constantes et variables. Et des variables finalement variables constantes. Régularités, irrégularités. La destiné, une particule du chef d'oeuvre de l'univers. Et pourtant parfois, une tâche, une fausse note dans une parfaite symphonie qui lui donne toute sa saveur. Les hommes affectionnent les erreurs car ne dit-on pas que les erreurs sont humaines ? Et l'humain lui, peut-être une erreur. dit-il calmement en s'approchant de sa collègue d'un pas régulier.
- J'affectionne votre présence ici. Une erreur, une irrégularité, une surprise. Quelque chose qui me force à espérer qu'il y ait encore des choses palpitantes dans cet univers. continua-t-il de son ton monocorde, ses yeux clairs fixant ceux de Minerva McGonagall sans ciller. Il s'arrêta à quelques centimètres d'elle, quelques centimètres trop près même.
- Plus simplement... finit-il en fermant les yeux et en reprenant lentement sa respiration.
- Je suis agréablement surprit vous voir accorder un peu de votre temps à l'appréciation de la musique ! Vous qui êtes si rarement désœuvrée. déclara-t-il avec légerté et un grand sourire en faisant joyeusement tournoyer son archet. Comme si soudainement, la Machine avait reprit vie.