- AMORTENTIAZoya Horlov
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Lun 2 Sep - 19:01 (Δ)
Il l’aurait presque fait sourire avec sa remarque au bout de son monologue, le regard planté dans le sien, elle savait au fond qu’il n’en resterait pas là…Ce ne serait pas Maugrey s’il ne disait pas "va te faire foutre" d’un geste de la main et n’en faisait qu’à sa tête. La raison pour laquelle ils se comprenaient si bien, c’était bien parce qu’ils étaient pareil. Pourtant, elle ne s’était pas attendu à ce simple geste de la main, à la baguette qui folle, au transplanage et à entendre au loin le souffle étrangler de Saïd. Il espérait sérieusement qu’elle resterait là sans rien faire ? Ils avaient passé autant de temps à fuir, à voir la mort en face, tant de fois à croire que cette fois, c’était la dernière fois. Ce fut sans surprise qu’elle courut, son regard se plantant dans les yeux exorbiter de Saïd, il comprenait, tendant sa main vers lui. Peu importait les risques, si c’était la seule façon d’avoir ce qu’on souhaite. Un bref instant ses yeux se posèrent pourtant sur Maugrey, un regard qui le suppliait simplement de lâcher prise. Lorsqu’elle attrapa enfin la main de Saïd, elle n’attendit guère plus longtemps pour disparaitre dans un craquement, elle ignorait pourtant où aller, réapparaissant au bout milieu de la capitale anglaise, dans un quartier malfamé, l’odeur de la pisse, du sang et de l’alcool se mélangeait à l’air frais de la nuit et devant eux se trouvait la façade d’un vieil hôtel miteux…Ramenant Zoya quinze année en arrière, cet hôtel avait été celui qui avait hébergé sa version mangemort. Une douce ironie que d’apparaitre devant ce lieu.
Elle n’attendait pas vraiment la réponse de Saïd, finissant simplement par s’assoir sur l’escalier du perron, elle sorti de la poche de son jeans son éternel paquet de cigarette et un briquet, calant le filtre entre ses doigts avant de l’allumer, inspirant le poison comme si cela serait le remède magique pour effacer toute cette nuit. Coinçant sa baguette entre ses seins dans son soutiens gorge, elle retira celle qui était encore coincé dans son dos, celle du mercenaire. Elle l’observait un moment, se posant même pas la question de savoir si elle allait le faire ou non, elle l’observait surtout à la recherche d’un indice, d’une trace, d’une marque, quelque chose qui lui permettrait de savoir par où commencer ses recherches. Elle ne se fichait pas de la présence de Saïd, mais elle redoutait surtout sa réaction, préférant ranger la baguette dans son dos, elle retira la cigarette de ces lèvres pour pouvoir en laisser les mégots tomber au sol.
Finissant malgré tout par tendre son paquet vers Saïd, le briquet coincé à l’intérieur de celui-ci, elle senti un terrible mal de crâne lui prendre la tête. C’était beaucoup trop, l’abus d’alcool, l’adrénaline, et pourtant…Une partie d’elle en redemandait encore…
Mar 3 Sep - 9:32 (Δ)
Saïd sentit l'espace autour de lui accompagnant cette désagréable et nostalgique sensation que procurait le transplanage. Fermant les yeux, il pria que sa tête ne reste pas avec l'auror à Pré Au Lard pendant que Zoya tirait son corps en sécurité. La mort aurait été rapide et Zoya pourrait toujours s'amuser avec son corps, mais l’Égyptien avait trop la trouille pour songer aux bons côtés de sa situation.
Il n'osa pas immédiatement ouvrir les yeux en sentant sous ses pieds le sol ferme, de peur qu'en ouvrant les yeux il se rende compte que ses yeux étaient encore dans la rue sombre de Pré Au Lard. Se fut ses poumons et sa trachées qui l'obligèrent à réagir et reprendre son souffle en catastrophe. Trop inquiété d'être désarticulé, il en avait oublié qu'on avait faillit l'étouffé et brisé la nuque.
Alors que l'air frais de ce nouveau lieux venait douloureusement reprendre sa place dans ses poumons en en raclant les parois, il sentit le goût désagréable du vomis lui monter à la gorge. Il se redressa en catastrophe, s'adossant au mur froid pour s'empêcher de déverser le contenu de son estomac. Il avait définitivement perdu l'habitude de transplaner et l'alcool dans son organisme n'aidait pas à le supporter.
Alors qu'il reprenait son souffle et ses esprits, il vit un paquet de cigarette apparaître dans son champs de vision. Il aurait bien embrassé la jolie demoiselle assise sur les marche d'un perron si son corps ne criait si fort de prendre une putain de bouffée de nicotine pour chasser ces sensations si désagréables. Attrapant le paquet, il sortit une cigarette pour la mettre dans son bec. Il prit le biquet dans le paquet mais quelque chose arrêta son geste.
- Zoya. appela-t-il d'un air songeur, tentant de se rappeler des dernières secondes. C'était peut-être à cause de l'éloignement géographique, mais maintenant en sécurité et normalement hors de portée d'Alastor Maugrey, Saïd avait l'impression que ça faisait des jours.
- Avant que ça parte en couille... Tu as dis... son visage se ferma alors qu'il se souvint de ce qui l'avait figé sur place. De la voix tremblante de Zoya, il avait cru entendre...
- Nan laisse tombé. finit-il par dire après quelques secondes de silence. Il secoua sa tête pour chasse cette idée folle de son esprit embrumé par l'alcool, et alluma sa clope, prenant enfin sa bouffée d'oxygène.
Il respira longuement pour sentir la mort s'insinuer au plus profond de ses poumons. Il prit ce temps pour observer rapidement là où Zoya les avait amenés. Des rues sombres et dégueulasses qui sentent la mort, la pauvreté et la violence. Du Zoya tout craché. Le quartier lui rappelait vaguement quelque chose, mais pas vraiment d'humeur à fouiller sa mémoire, il souffla son nuage de fumée et se retourna vers sa sauveuse avec un sourire.
- Eh ben. On est vraiment dans la merde. dit-il avant de finalement exploser de rire. Maintenant que la peur et la douleur étaient partie, il ne restait plus que l'adrénaline pour griser le cerveau de Saïd. La plus douce des drogues.
Il ne manquait qu'une chose pour parfaire ce moment et Saïd vint se l'approprier lui même en grimpant les quelques marches du perron pour venir lever le menton de Zoya d'un doigt et écraser ses lèvres contre les siennes.
Il s'embrassèrent longuement ainsi sur les marches d'un vieux bâtiment, au milieu d'une rue déserte seulement éclairée par un vieux lampadaire grésillant. Clope dans une main, il vint chercher le contact de la peau douce de Zoya en glissant son autre dans son dos. Il toucha quelque chose de long et fin mais n'y fit pas attention. Ce ne fut que lorsqu'il comprit que c'était une baguette qu'il retira vivement sa main comme si elle l'avait électrocuté. Il se sépara de la belle blonde avec un faible sourire, mais il ne mentionna pas la deuxième baguette.
- Alors ? Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
- AMORTENTIAZoya Horlov
- Gallions : 278
Mar 3 Sep - 14:39 (Δ)
Les yeux dans le vide, elle tentait de mettre un peu d’ordre dans ses idées en laissant le poison faire son chemin dans ses poumons. Soufflant la fumée, l’air sale des lieux semblait presque la calmé, l’adrénaline pourtant continuait cette effet euphorisant en elle. Depuis combien de temps n’avait-elle pas ressenti ce grand frisson ? Cette sensation que tout pourrait se finir là, maintenant ! Les doigts qui tremblent, les picotements, il n’y avait pas meilleur trip que celui de l’adrénaline. Elle sorti de ses pensées en entendant son nom de la bouche de Saïd, posant ses yeux sur lui, son corps se crispa à ses mots, elle avait dit que…Qu’avait-elle dit ? Il y avait tant de chose qu’elle avait dit, tant de chose qu’elle avait fini par cracher, toute cette rancœur qu’elle avait simplement déversé mais pourtant, elle se finissait par ce souvenir de quelque chose. Elle baissa les yeux vers le sol, était-elle seulement capable de pouvoir en parler ? Inspirant une profonde bouffée de fumée au fond de ses bronches, elle se sentait presque soulagé lorsqu’il prononça un « laisse tomber ». C’était un sujet qu’elle n’avait jamais abordé en quinze ans, et si elle savait au fond que Saïd méritait de savoir, elle se sentait soudainement beaucoup trop faible pour pouvoir parler de Lui. Son bras retombait mollement contre son genou alors que la cendre s’envolait sous un coup de vent, les choses sérieuses ça n’avaient jamais été pour eux, ils étaient capable de risquer leur vie pour cette décharge électrique dans leur corps mais lorsqu’il s’agissait de chose qui e produirait rien d’autre que de la douleur, ils fuyaient. Et aujourd’hui encore, Zoya n’échappait pas à cette règle.
Y penser était devenu si douloureux qu’elle le chassait toujours de sa tête, un peu honteuse d’ignorer une petite chose qui n’avait pas mérité de mourir avant même de gouter à la vie. Mais quelle vie avait-elle à offrir au fond ? Une nouvelle guerre ? Ses yeux posés sur le sol crasseux de la ruelle, elle tentait de casser cette peine en se disant qu’au fond, c’était certainement mieux ainsi…
L’adrénaline et l’alcool aidant, il était facile de chasser ces pensées pour les remplacer par leur situation présente. Elle s’était retourner contre Maugrey, et au-delà du fait qu’elle avait et a toujours énormément de respect pour cet homme, elle savait pourtant qu’il était capable de la mettre en pièce. Il n’était pas encore arrivé l’heure où l’élève dépassait le maître. Esquissant un sourire en imaginant la frustration d’Alastor dans cette ruelle vide, elle se satisfaisait de cette idée de l’avoir simplement bien fait chier. Même si elle-même avait bien failli le faire littéralement. Et comme si sa pensée avait atterri dans l’esprit de l’ancien serpentard, celui-ci exprimait simplement un fait : Ils étaient dans une sacrée merde.
Ne pouvant pourtant s’empêcher de mêler son rire au sien. La grisante énergie de cette hormone réclamait pourtant quelque chose que Zoya avait pour habitude de s’offrir après de telles émotions. Inspirant une nouvelle bouffée de fumée, elle releva la tête en sentant les doigts de Saïd se poser sous son menton. Soufflant la fumée avant qu’il n’écrase ses lèvres sur les siennes, le mélange de leur salive et du tabac ne venait qu’entraîner un peu plus encore une irrésistible envie et si elle s’écoutait, ce serait sur ses marches de pierre qu’elle le ferait, sans aucune hésitation. Un frisson parcourait son échine comme un serpent enserrant sa proie, la tête en arrière, sa main libre s’était glisser sur le torse du jeune homme. Même avec ce froid, elle n’avait pas remarqué que Saïd était à demi nu, tout comme elle qui n’était encore qu’en soutien-gorge. Le froid avait beau mordre leur peau, cela ne faisait qu’attiser cette sensation qu’elle était vivante !
Elle s’avança légèrement lorsqu’il tenta de quitter ses lèvres, finissant par accepter qu’il s’y détache, il lui demanda à juste titre ce qu’ils allaient faire maintenant. Son regard félin se faisait plus intense, les yeux d’un prédateur, son sourire en coin ne faisait que parfaire le tableau.
« Tu as toujours envie de buter quelqu’un ? »
Faisant appel à un caprice qu’il avait formulé peu de temps après s’être fait retatouer l’avant-bras. Ses yeux se posaient d’ailleurs sur l’image, ses doigts venaient doucement redessiner les contours de ceux-ci avant de reposer ses prunelles sur lui, le regard en coin, charmeur, criant "danger"…
Elle tendit une de ses jambes devant elle, laissant celle-ci caresser celle de son compagnon, la façon dont elle avait prononcé ces mots sonnait comme une invitation obscène, rapprochant à nouveau sa cigarette de sa bouche, elle en inspira la fumée, entrouvrant légèrement sa bouche, le nuage opaque stagnait légèrement entre ses lèvres tentant de s’échapper avant qu’elle ne l’inspire.
Mar 3 Sep - 16:47 (Δ)
Le visage de Saïd se crispa légèrement en entendant les mots de Zoya. Il se mordit la lèvres pour masquer son sourire faiblissant. Incontrôlable et répugnante, la peur revenait doucement, insinuant dans ses veines comme le plus révoltant des poisons. Il voulu détourner le regard pour être sûr que Zoya ne se rende pas compte de ce changement d'attitude, mais la vue de son expression obscène le captivait complètement. Ses yeux dorées restaient plongés dans les siens, aspirant cette beauté vulgaire et malsaine. Rapidement, l'excitation et le désir chassa la peur et un sourire vicieux se redessina sur ses lèvres.
- Toujours. répondit-il sans faille dans un ronronnement menaçant.
Répondant aux jeux de Zoya, il vint prendre à nouveau possession de ses lèvres. Comment résister à un tel regard de catin et à la promesse du danger et du sang ? Peu importe à quel point Saïd avait changé, c'était là quelque chose auquel il ne pourrait jamais dire non. Après tout, ne s'étaient-ils pas dit que s'ils devaient mourir, c'était au combat ?
Emporté par cette idée, le combat, la mort, la guerre, Saïd se fit plus insistant, forçant Zoya à se coller à lui en la poussant contre lui d'une main. Embêté par sa cigarette, il vint l'éteindre contre la douce peau de l'omoplate de Zoya alors qu'un sourire sadique se dessinait sous son baiser. Ayant les deux mains libres, il souleva Zoya et la plaqua contre la porte qui se trouvait derrière eux, dévorant littéralement ses lèvres charnues.
Bien sûr, le couple en effusion n'avait pas vraiment prévu que la porte puisse s'ouvrir. Lorsque ce fut le cas, ils tombèrent à la renverse, manquant d'écraser le petit hôtelier, interpellé par le bruit contre sa porte. S'étant rattrapé sur ses mains pour ne pas complètement écraser Zoya qui se trouvait sous lui, Saïd se releva à moitié amusé et frustré.
Il jaugea le petit homme de ses yeux dorés. Il était aussi sale et rabougri que son immeuble et semblait moins choqué que complètement blasé de trouver deux adultes à moitié nus devant sa porte.
- C'est un gallion la nuit. Vingt mornilles pour le perron si vous êtes rapide. annonça-t-il machinalement.
Saïd se retourna vers Zoya en lui lançant un regard amusé exprimant "Ce type à même un tarif pour les coups rapides sur son perron.". Bien sûr, Saïd n'avait rien sur lui à part son boxer et son pantalon. Mais ayant toujours ses poings, il ne tarda pas à prendre le petit homme par le col pour le plaquer haut contre un mur.
- Pas de réductions. ajouta l'homme sans même ciller une fois.
- T'es marrant toi ! Combien vaut ta vie tu crois ? répondit Saïd sur le ton de la plaisanterie bon enfant sans pourtant laisser l'homme retrouver le sol. Du coin de l’œil, il vit un bout de bois pointer sous la manche de sa victime et au moment même où ce dernier faisait glisser sa baguette dans sa main, l'ex-mangemort la lui arracha et la jeta derrière le comptoir sans y accorder un regard.
- S'il vous plait. dit le petit homme, persuadant finalement Saïd que la pauvre chose ne savait peut-être plus comment montrer une quelconque réaction émotionnelle que l'ennui profond. A force de rester derrière un comptoir dans un lieu aussi miteux, c'était peut être ce qui devait arriver.
Avec un soupir, il se retourna vers Zoya, incertain de ce qu'il allait faire. Après tout, ne s'étaient-ils pas promis un bon petit meurtre ? Mais la proie était peu appétissante. Lâchant finalement l'hôtelier, il le laissa tomber lourdement sur le sol et s'éloigna quelque peu.
- AMORTENTIAZoya Horlov
- Gallions : 278
Mar 3 Sep - 19:36 (Δ)
Avait-elle peur ? Elle avait toujours eu peur et pour une raison qu’elle était incapable d’explicable, c’était cette peur qui lui tiraillait les tripes qui au final la poussait à toujours aller droit dans le danger. Parce qu’elle voulait la combattre, parce qu’elle voulait être meilleure qu’elle. Trop fierté peut-être, ou inconsciente. Elle savait que ce qu’elle proposait à Saïd n’avait rien d’anodin, qu’elle réveillerait quelque chose qu’il était peut-être préférable de garder enfuis mais une part d’elle voulait voir ça, trop curieuse, une part d’elle voulait l’emmener, ne jamais le quitter et peu importait le prix d’un tel égoïsme, elle était prête à le payer. Ses lèvres suivirent les courbes des siennes, un sourire en coin, un regard coquin, elle laissa doucement tomber sa cigarette contre le sol, capable de lire dans ses yeux ces prochains gestes. Elle se laissa littéralement emporter par le tourbillon, son corps bouillant se collant contre le sien, sa bouche contre la sienne, sa langue incitant aux pires vices. Elle se crispa pourtant en sentant une brulure sur son omoplate, et le sadisme sur ses lèvres. En guise de vengeance, ses dents venaient mordre sa lèvre sans aucun ménagement alors qu’il l’attrapait par les cuisses, son dos cognant lourdement contre la porte de l’hôtel miteux. Ses ongles dessinaient des sillons rougis dans le dos de Saïd alors qu’elle enserrait sa taille entre ses cuisses. Se noyant littéralement dans le flot de désir qui l’assaillait, ni lui, ni elle n’entendirent la poignet grincé et leur poids contre la porte l’ouvrit si rapidement que l’hôte du se reculer en vitesse pour éviter d’être sous un couple en chaleur.
Elle grimaça pourtant en sentant sa tête cogner contre le sol poussiéreux des lieux, et si Saïd se releva, Zoya préféra rester couché contre le parquet, un peu sonnée par la chute ou parce que la vue lui plaisait. Le sourire en coin, elle posa les yeux sur le petit homme avant de regarder à nouveau Saïd, et s’il semblait s’étonner du tarif perron, ses iris semblaient presque intéressés par l’offre. Une nouvelle effusion de violence gratuite, elle restait toujours plantée là, coucher sur le sol, à observer la scène sous un angle de vue différent. Quelque chose l’avait toujours faite vibrer dans cette façon qu’il avait de s’énerver pour un rien, de tout régler de la même façon. L’amour rend aveugle dit-on pourtant, il semblait n’avoir de meilleur vu qu’en cet instant. Elle esquissa un sourire, décidant enfin de quitter le parquet abimé de l’entrée. Elle se relevait à l’instant où Saïd laissa le pauvre homme tomber au sol, s’approchant, elle sorti sa baguette de son soutien-gorge, la plaçant sous le menton de celui-ci. De sa main libre, c’est sa bourse qu’elle venait chercher au fond d’une de ces poches, elle n’avait pour l’instant pas grand-chose à ces yeux, mais c’était beaucoup de galion facilement gagner pour l’hôtelier.
« Ecoute bien, parce que je ne me répèterais pas. On existe pas…Nous ne sommes pas ici, et pour chaque jour où tu tiendras ta petite langue je te donnerai un petit quelque chose…Mais par contre…Ouvre là et je te promets… »
Elle enfonça légèrement la pointe de sa baguette dans sa gorge…
« Que je récupèrerais jusqu’à la dernière noise ce que tu me devras, et si pour ça je dois vendre chacun de tes organes au marché noir, crois-moi quand je te dis que je n’hésiterai pas une seconde… »
Sa baguette contre lui, elle attendit qu’il lui réponde positivement à sa requête avant de laisser entre ses mains la petite bourse, il y trouverait plusieurs gallions. La paye d’Auror avait certains avantage et bien qu’elle n’ait jamais été intéressé par l’argent, elle prenait un malin plaisir à en taxer de manière beaucoup moins légal que celle de sa fiche de paye. Se dirigeant vers le comptoir, elle en fit le tour pour prendre l’une des clés qui pendait derrière, la numéro 29. Prenant les devants, elle se dirigeait vers le vieil escalier qui grinçait à chacun de ces pas. Deux étages plus haut, elle cherchait le numéro de la dites chambre, s’adossant contre la porte alors qu’à quelque pas derrière elle, elle pouvait regarder Saïd. Elle passa lentement sa langue sur ses lèvres alors qu’elle détachait le premier bouton de son jeans, la clé toujours entre ses mains.
« Nous en étions où ? »
Mar 3 Sep - 21:10 (Δ)
Après Saïd ce fut au tour de Zoya de jouer la menace. L'Égyptien l'observa du coin de l'œil, curieux et amusé. Il avait toujours aimé la voir jouer les méchantes, fracasser quelques os et cracher son venin. Ça la rendait si attirante que Saïd dût se forcer à rester calme le temps que la demoiselle fasse passer le message.
Un petit sourire méprisant paru néanmoins lorsqu'il entendit le son des pièces dans la Bourse. Payer était si superflu alors que la Mort était si absolue. Même si Zoya enrobait sa générosité dans des menaces, Saïd ne pût s'empêcher de se rappeler que la sorcière faisait partie des "gentils" et qu'elle l'avait toujours être. Il détourna le regard, regrettant presque de n'avoir tout simplement déboité la tête du petit homme.
Il la suivit néanmoins dans les escaliers en oubliant pas de menacer le propriétaire d'un dernier regard acide. L'interruption avait été si brusque et insolite que Saïd en avait oublié leurs ébats. Observant autour de lui, il ne pût s'empêcher de remarquer une nouvelle fois la familiarité des lieux. Ces murs humides et décrépis, ce sol qui grince a chaque pas, les fenêtres si sales qu'elles laissent difficilement entrer la lumière du jour...
- Je connais cet endroit, non... ?
Mais sa questionse perdit dans le vide de son propre esprit lorsqu'en voulant chercher une réponse de Zoya, il capta toute la luxure qu'elle émanait pour lui. Comme lobotomisé et hypnotisé à la fois, toute les pensées de l'ex-mangemort furent soufflés pour ne laisser place qu'à Zoya, la peau tendue de son bas ventre et son sourire de salope.
Oh il connaissait cet endroit. C'était la chambre où ils avaient de si nombreuses fois laissés leurs consciences et leurs problèmes a la porte pour ne laisser place qu'à la simple et pure bestialité de leur luxure.
Se jetant sur Zoya, il se ficha bien de défoncer la porte qu'ils avaient payé. Lui dévorant le lèvres avec passion, il la poussa presque sauvagement à l'intérieur de la petite chambre. Il vit le vieux matelas du coin de l'œil mais avec un sourire, il préféra une nouvelle fois plaquer Zoya sur le parquet poussiéreux. Comme si après l'avant goût du perron, un lit serait trop noble pour ce qu'ils s'apprêtaient a faire cette nuit. L'emprisonnant de sa masse imposante, il arracha le soutien gorge de Zoya d'une main et plongea son visage contre sa chair, la couvrant de baisers ardents.
Il lécha, mordit, dévora la douceur qu'il avait libéré comme un homme affamé. Il ne savait comment cela se faisait que jour après jour, il ne parvenait toujours pas a se lasser de ce corps. Sa bouche ne pouvait goûter a autre chose, ses mains ne cherchaient que ses courbes et son corps ne trouvait sa place qu'auprès de cette femme.
Il ne comprenait toujours pas l'amour et trouvait encore cela ridicule, mais si quelque chose était bien aussi irréel que ce concept, c'est tout le désir qu'il avait pour Zoya Horlov.
- AMORTENTIAZoya Horlov
- Gallions : 278
Mar 3 Sep - 21:53 (Δ)
A sa question, seul son sourire lui fut offert en guise de réponse, elle le provoquait, attendait cet instant où il lâcherait prise et lui offrirait ce qu’elle attendait de lui. Et si il n’avait pas été le seul dans sa vie, il était pourtant le seul capable de la rendre aussi idiote, aussi incontrôlable, aussi…Elle accueillit ses lèvres avec fougues, la passion laissant libre court à leur envie. C’est presque avec difficulté qu’elle eut du mal à utiliser la clé et si elle ne brulait pas autant de désir pour lui, elle aurait utilisé sa baguette pour faciliter l’ouverture. Finissant par miracle à ouvrir la porte avant qu’elle ne cède sous le poids des deux animaux qu’ils étaient devenus, elle la referma en claquant celle-ci. Juste avant que son dos ne cogne une nouvelle fois le sol pouilleux d’un nouvelle endroit. Il se posait de tout son poids contre elle et la douleur qu’elle ressentait de par l’inconfort de la vieille moquette et son corps contre le sien ne faisait qu’attiser le feu de ses reins, il arracha le peu de vêtement qu’elle possédait, faisant valsé sa baguette non loin alors que celle du mercenaire lui rentrait dans le dos. Et sous les assauts de sa bouche contre son corps, ses mains dans ses boucles ne faisaient que lui supplier de ne pas arrêter, gourmande, elle en redemandait, son souffle chaud murmurait des "encore" camouflé alors que la pointe de ses seins durcissaient, incitant à plus encore.
Sa cuisse entre ses jambes se frottait, vicieuse, elle se sentait plus vilaine encore alors qu’elle sentait contre sa chaire tous les effets de ces coquines caresse. Finissant pourtant par vouloir prendre le contrôle sur cette situation, dicté par une envie bestiale, elle le fit basculer sur le côté, en une roulade elle se retrouvait au-dessus de lui, ses yeux hurlait "j’ai envie de toi". Elle posa des baisers sur sa nuque, alors que ses mains venaient gentiment libérer une partie de la prison, elle le mordit là, au creux du cou, assez fort pour le faire souffrir, se vengeant encore pour cette brûlure laissé sur son omoplate.
Sa main qui se glissait sous son sous-vêtement ne lui laissait pourtant pas le loisir de répliquer à cette violence morsure, sa bouche descendant plus bas, traçant un chemin brulant sur son torse, son nombril et remplaçant bientôt sa main. Sa langue choquant semblait savoir exactement où se glisser, lente, frustrante, elle laissait sa gourmandise s’exprimer de la manière la plus obscène, l’enveloppant de ses lèvres, les léger allé et venu n’avait que pour but de le rendre complètement fou. Autant qu’il avait été capable de la rendre complètement folle de lui. Montant, descendant, dans une rythme sensuel, elle joua le petit jeu, chassant ses mains lorsqu’il tentait quelque chose, elle n’avait pas fini de jouer, il ne lui restait simplement qu’ à apprécier…Sentir le feu ardant le consumer, doucement, lentement. De longue minute de cette délicate attention, elle se releva doucement, sur ses genoux, à demi-nue, son regard de salope dans les siens, elle essuya de son pousse la salive qui s’était installer sur le coin de ses lèvres.
« Fais-moi crier… »
Jeu 5 Sep - 5:59 (Δ)
Se laissant basculer à son tour contre le vieux sol, il accueillit le regard de désir de Zoya avec un sourire vicieux. Jamais il ne se lasserais de voir dans ses yeux magnifiques, la preuve qu'elle était complètement dingue de lui.
Lâchant un grognement de plaisir en sentant ses petites dents venir hargneusement se planter dans la chair de son coup il sentit tout son corps vibrer sous cette petite douleur malsaine. Mais la demoiselle ne lui réservait pas seulement cette petite friandise et sans trouver de répit, il sentit son corps se contracter au contact doux de sa main contre lui. Il voulu garder ses lèvres auprès de lui pour y plonger ses râles de plaisir mais la coquine ne le laissa pas, descendant lentement et langoureusement pour finir par l'embrasser longuement là où ses mains s'activait bien assez bien.
Se sentant gonfler de plaisir encore et encore sous ses lents mouvements, Saïd ne pût que subir ce délicieux supplice. Des grognements de jouissances raclait sa gorge a chacune de ses respirations.
Le supplice prit fin mais seulement pour laisser place à une frustration plus intense et douloureuse. Fusillant Zoya du regard pour avoir oser s'arrêter, il se rendit très vite compte que la salope avait très bien calculer son coup. Elle avait titillé la bête jusqu'à la rendre folle et n'attendait que de se faire agresser par cette bestialité libérée.
Il sentit l'envie de la gifler pour oser lui donner des ordres, mais écrasant sa petite mâchoire de sa main, il vint simplement la faire taire d'un baiser puissant. Il lui ferait bien assez mal plus tard.
La saisissant par un bras, il la tira sur le sol comme s'il avait s'agit d'une poupée de chiffon et redressa ses longues et fines jambes. Le sadisme violent criait dans les prunelles jaunes de Saïd, mais il parvint à s'arrêter avant de finir par briser les os de sa chère Zoya.
Soudainement et tendre, il se pencha pour déposer un petit baiser sur le bas ventre découvert de la sorcière ressemblant presque à une excuse. Doucement il tira son jeans et ses sous vêtements d'un même mouvement assuré, se fichant tout de même de la baguette qui tomba sur le sol. Lançant un petit regard pervers a Zoya, il se rapprocha plus encore de son intimité, près à lui rendre la pareille. Inspirant longuement son parfum, il se fit pourtant désiré. Au moment où il sentit sa belle s'interroger et s'impatienter, il remonta vivement pour lui lancer un nouveau regard "T'y avais vraiment cru ?".
Sans plus de transition ou d'introduction que son expression insupportable, il la transperça sans délicatesse. Le plaisir ressurgit en lui, lui empêchant de songer à d'autres jeux de mauvais goût. Laissant libre cours à la bête affamée de sexe que Zoya avait fait de lui, il la prit dans un tourbillon de luxure, de violence et de désir.
- AMORTENTIAZoya Horlov
- Gallions : 278
Jeu 5 Sep - 20:23 (Δ)
Cette rage dans ses yeux, cette sensation qu’à tout instant il pourrait lui trancher la gorge sans aucun état d’âme, cette impression qu’elle était l’unique personne à être capable d’avoir autant de pouvoir sur lui…C’était tout cela qui la faisait doucement sourire, qui l’excitait profondément, et tout cela au fond était réciproque. Son regard de braise, elle l’aimait autant qu’elle le pouvait haïr, le symbole de sa force et de sa faiblesse, elle le savait, Saïd signerait sa fin bien plus que la guerre ne le ferait mais n’y avait-il pas plus douce et plus tragique comme fin ? Elle s’était toujours promis que le jour où elle partirait, il n’y aurait que deux façons de le faire, c’était tout, ou c’était rien…Le feu d’artifice, où crever au fond d’un abribus, camé jusqu’à la moelle, l’écume sortant de sa bouche et la douleur l’arrachant à la vie. Tout ou rien, n’était-ce pas ce qu’avait toujours représenté sa vie ? La guerre, les excès et même en amour. Pourquoi faire simple quand on peut faire tellement plus compliqué ? La vie n’est qu’une chienne qui n’hésitera pas à vous pissez dessus si vous ne faites pas gaffe, et elle prenait tout ce qu’elle pouvait prendre. Un sourcil se arque quand elle le voit, elle le savait, il voulait lui faire du mal et le pire, c’est qu’elle le provoquait d’un regard qui voulait dire : « allez vas-y… »
Ce fut d’une tout autre manière pourtant qu’il lui répondit, lui saisissant le bras sans aucune manière, elle chuta lourdement sur la moquette sale de cette chambre, tendant ces jambes jusqu’à la faire souffrir et malgré tout, elle ne lâchait pas ses yeux d’or, son regard sadique, ses traits se tirant malgré tout sous la douleur, elle ne laissait rien échapper de sa gorge…Provoquante, la garce n’avait pas changer, trop fière pour montrer une quelconque douleur, elle aurait presque préféré qu’il lui brise chacun de ses os plutôt que de lui laisser le plaisir de chanter sa souffrance. Cela n’enlevait pourtant rien au tiraillement de ses muscles qui se plaignait, elle avait beau le chercher, elle avait mal et la fierté n’y changeait rien. Il libéra ses jambes, déposant un baiser sur le bas de son vendre…Elle se crispa légèrement sous le chatouillement de ses lèvres et son imagination qui s’enflammait déjà en le voyait descendre. Elle repoussa légèrement sa tête en arrière, ses yeux fixant le plafond sans le regarder. Pourtant, seul son imagination venait bruler le bas de son ventre, alors qu’il releva les yeux sur elle et qu’elle l’observa, frustrée, énervée, il se jouait d’elle et elle n’aimait pas ça. Elle s’apprêtait à lui donner la gifle que lui-même avait retenue, mais son geste fut interrompu lorsqu’il la remplit de toute sa virilité.
La surprise lui tira un cri, couinant comme la chienne qu’elle était devenue pour lui. Elle ferma les yeux, inspira, elle avait presque l’impression de suffoquer sous lui et cette sensation était d’autant plus divine. La respiration se fait sifflante mais elle retient chacun de ses cris, chacun de ses gémissements, se pinçant parfois les lèvres mais un sourire apparaissait en coin lorsque son regard enflammé venait s’attacher aux prunelles du sorcier au-dessus d’elle. Rendant coup de rein pour coup de rein dans un contrepoint parfait, ses mains agrippèrent son dos, ses ongles s’enfonçant dans sa chaire, dessinant un sillon rougie, légèrement ensanglanté alors qu’elle le griffe sans ménagement. Une façon pour elle de résister à la tentation de chanter pour lui, de laisser sa voix emplir la pièce. Garder le contrôle…