Lun 11 Nov - 17:26 (Δ)
Dylan Doe
Mercenaire, Brigand, Pirate
A Dublin, le Black Dog n'est pas le bar le plus discret qui existe, pourtant il se fond assez parmi les nombreux autres pubs et restaurants de la rue pour que les passants continuent leur route sans le remarquer. La façade complètement noire à l'exception de l'insigne et aux vitres tintées, le bar semble toujours fermé mais il n'en est rien. A chaque fois qu'un individu aussi noir que la devanture entre-ouvre la porte pour pénétrer dans le bar, un rugissement profond et puissant s'en échappe, comme un cri de démon venu du plus profond des enfers.
A l'intérieur, des montagnes noires se tassent contre le bar couverts de leur seconde peau de cuir et de poils malgré la chaleur environnante. La hard métal leur percent les tympans mais ce n'est pas grave car leur voix caverneuse est plus puissante encore. Parmi les gros métalleux se pavanent des métalleuses, moins frileuses d'exhiber des parties de leur corps. Mais même leur peau est noircies par d'innombrables piercings et tatouages. Leur maquillage recouvre leur visage comme la poussière d'un champ de bataille.
Le nom du Black Dog annonce bien la couleur : le noir.
Pourtant parfois, au milieu de cette foule sombre se dessinent des intrus. Parfois noirs mais parfois habillés d'autre couleurs, c'est surtout par la nature de leurs vêtements qu'ils diffèrent de la masse. Des chapeaux pointus, des capes, des vêtements venus d'une autre époque...
Ils ne font que passer cependant et tout le monde les laisse passer sans les voir. Sans difficultés, ils traversent le bar pour se rendre dans un couloir. Celui-ci est complètement vide peu importe à quel point le bar est bondé. Les moldus ne le voient pas.
Une cheminée éteinte se trouve au milieu du couloir, c'est l'entrée des sorciers. Au bout du couloir se trouve une porte, noire elle aussi, sur laquelle est montée trois têtes de chien. Cerbère, le gardien, ou le videur, ne laisse passer que ceux qu'il connait ou ceux qui ont une bonne raison d'être là. On ne vient pas au Sinistros par hasard.
L'ambiance n'est pas si différente derrière la porte même si ses clients viennent d'un tout autre monde. C'est bruyant et l'alcool coule à flot. Un bar de sorciers, par forcément métalleux mais beaucoup de mercenaires, de tueurs à gages, de chasseurs de primes, de voleurs, de brigands...
Dans cette belle populace, Daddy avec une pinte à la main est dans son élément. L'alcool coule à flot mais l'or aussi de et dans la bourse. C'est ici qu'il fait la plupart de son business. Le fauteuil de cuir rouge garde même l'empreinte de ses fesses mais personne n'a besoin de la voir pour savoir que c'est là que Daddy s'assoie, entouré de ses gosses.
Aujourd'hui le bar est assez bondé et beaucoup jettent des regards vers la bande de mercenaires. Mais les clients devront garder leur bourse bien au chaud car la bande semblent célébrer un coup. Mieux vaut attendre que leurs bourses se vide un peu avant de vouloir les amadouer pour un nouveau job.
Mais tout le monde n'as pas cette sensibilité et cette patience.
Dylan finissait sa troisième pinte et hurlait de rire devant Jane imitant une certaine blonde. Sur le moment, l'équipe n'avait pas du tout rigolé mais avec pas mal d'alcool dans le sang et de l'or plein la bourse, tout devenait hilarant.
Un sourcil se fronça néanmoins sur le sourcil du mercenaire lorsqu'il remarqua que les voix des autres clients du bar n'étaient plus des conversations agitées mais des cris de surprise et d'horreur.
Il n'eut pas vraiment le temps de comprendre ce qu'il se passait qu'il vit plusieurs gars voler violemment devant lui. Cox, un de ses hommes sembla s'interposer face à quelque chose mais il s'effondra rapidement.
Juste derrière lui, une masse fondit droit vers Dylan qui dégaina sa baguette d'un geste vif. Encore assit dans son fauteuil pointa la trachée de son agresseur alors qu'il sentit le contact froid d'une lame de métal contre la sienne.
Le froid se transforma rapidement en brûlure intense qui fit grimacer le mercenaire. Mais se rendant compte que c'était simplement un peu d'acide rongeant la surface de sa peau et non la lame entière tranchant sa carotide, Dylan se donna un peu de répit mental et se concentra sur l'attaquant.
- Dad ?
L'homme au couteau semblait troublé et étonné de se trouver face au dénommé Daddy. Mais comme indiqué plus tôt, tout le monde savait que c'était bien les fesses de Daddy qui se posaient ici depuis plusieurs années.
Dylan se sentit de plus en plus perdu dans cette étrange situation. Tenant toujours l'homme en joug, il ne savait pas quoi faire. Mais ce n'était pas la seule surprise de la soirée. Du coin de l’œil, le mercenaire remarqua quelqu'un se démarquer de la foule en panique du bar. Ce fut à son tour de s'étonner.
- Zoya ? demanda-t-il mais il l'avait bien reconnu. Soudainement son corps se relaxa. Si ça impliquait l'auror, il y avait beaucoup plus de chance que cela n'était qu'une faible menace. Qu'est-ce qu'y a encore poupée ? Je vois que les manières c'est toujours pas ton truc. J'allais te rappeler tu sais, c'est pas la peine de faire cette gueule.
Ses railleries furent stoppée par la main de l'autre homme qui vint remplacer la lame et enserrer douloureusement sa gorge.
- Tu la connais ? s'étonna à nouveau ce dernier à la fois amusé et méfiant. Même sentant l'air lui manquer, Dylan ne put s'empêcher de lancer un regard "ça se voit pas, ducon ?" à son attaquant. Mais en rencontrant son regard, quelque chose l'intrigua. Ces yeux, il les avait déjà vu quelque part.
- AMORTENTIAZoya Horlov
- Gallions : 278
Lun 11 Nov - 18:00 (Δ)
Ce qu’il y a de pratique avec la magie ? C’est les voyages, les moldus ne cessent de trouver des moyens plus différents les uns que les autres pour pouvoir voyager rapidement, en toute sécurité, il était amusant de voir qu’il suffisait pourtant de si peu de chose, un claquement de doigt, pour se trouver d’un point A à un point B. C’était ainsi qu’en un clin d’œil, l’auror et l’ex mangemort se retrouvait dans les rues de Dublin. La fatigue aurait pu se faire sentir mais elle se sentait surtout grisée ! Excitées à l’idée que ce soir ! Ils allaient mettre ensemble un sacré bordel ! Oubliant certain détail qui avait leur importance comme "tu sais chéri, j’ai couché avec le mec qu’on s’apprête à aller voir", cela n’avait pas d’importance aux yeux de Zoya. Ce n’était pas comme si tous les deux s’étaient juré fidélité jusque dans l’éternité…Ce bar, ce n’était pas la première fois qu’elle y m’était les pieds et son propriétaire avait en général en horreur de voir la blondinette dans le coin et pour cause, il savait pertinemment qu’il finirait avec des frais de réparations. Mais que faire face à un Auror ? C’était le pouvoir quasiment absolu. Pénétrant dans un bar bruyant, elle ne se gêna pas à faire des coudes parmi les monstres et les gringalets qui peuplaient cette première partie de l’établissement. Suivant son chemin, Zoya affichait une confiance en elle insolente, comme toujours. Clope au bec, baguette à la main lorsqu’aucun regard n’était sur eux, c’était le moment de foutre le boxon.
Les prendre surprise, au moment où ils s’attendent le moins, l’alcool jouait en leur faveur, tant et si bien que quand ils entrèrent, il ne fut pas compliqué de mettre les premiers hommes et femmes à terre. Elle prit quelque coup, mais elle les rendait en triple, et mieux encore ! Elle était accompagnée ! Et pas de n’importe qui. Durant un instant de répit, Zoya se laissa aller à observer Saïd, à le voir combattre à nouveau, au plus grand de sa forme, et quand il posa sa lame sur la gorge de leur cible de ce soir, elle s’avança enfin, retirant la cigarette de sa bouche pour souffler sa fumée vers le plafond, elle ne remarqua pas que l’homme qu’elle aimait semblait déjà connaître le visage qu’il tenait sous la gorge. Son regard croisa celui de Dylan, il la chercha, la taquina, et eut en guise de réponse une main noué sur sa gorge.
Au pied de l’ancienne serdaigle, des doigts tentèrent de récupérer une baguette pour venir en aide à celui qu’ils appelaient "daddy" mais d’un coup sec, elle enfonça son talon dans la main imprudente.
« Tut tut…C’est une discussion de grande personne… »
Posant ses yeux sur Dylan qui manquait petit à petit d’air, elle répondit franchement à la question de Saïd.
« On a couché ensemble. »
Autant mettre ça directement sur le tapis, histoire d’éviter que Dylan s’en serve, et parce que l’idée de titiller Saïd lui semblait attirante et suicidaire aussi. Fixant le chasseur de prime, elle s’installa sur la table, croisant les jambes avant de sortir la baguette de Daddy.
« T’auras pas oublié quelque chose pendant ta dernière sortie ? »
Jeu 14 Nov - 8:30 (Δ)
Dylan Doe
Mercenaire, Brigand, Pirate
Dylan se perdit un instant dans ce regard familier. Il était sûr d'avoir déjà fait face à ces yeux là. D'ordinaire, le mercenaire aurait chassé cette sensation de déjà vu sans prendre la peine de fouiller son esprit, mais le fait d'être prit à la gorge par cet individu l'incitait quelque peu à se souvenir d'un détail éventuellement utile. De plus, il pouvait voir dans l'expression de l'homme que lui aussi le connaissait et son petit sourire malsain témoignait qu'il le connaissait assez pour trouver cette situation amusante.
Enfin, jusqu'à ce que Zoya ouvre sa bouche. La réponse de la blonde était des plus ordinaire et véridique et Daddy n'avait rien à redire à celle-ci. Pourtant, lorsqu'il vit le petit sourire de Saïd s'effacer pour y laisser un vide froid, il regretta affreusement cette petite phrase.
Oui, c'est Saïd Wilkes, et il va me défoncer la tronche. pensa-t-il en sentant sa gorge se serrer d'elle-même.
- Eeeh écoute mec, c'était pas comme si c'était bien ! ENFIN j'veux dire si ! Si c'était bien mais je savais pas... ENFIN SI ! Je... T'étais mort mec ! Et puis même je savais pas qu'elle était avec toi ! Et... Et elle m'a rien dit !
L'expression de Saïd était restée figée, mais c'était seulement parce que son cerveau ne savait pas trop comment avaler la nouvelle. Zoya, avec un autre gars. Quelque part ça avait été évident pour lui que sa petite traînée ait fait le tour des magasins pendant son absence et jusqu'ici, il s'en était complètement foutu. Bon sang, ça ne l'aurait même pas dérangé d'avoir Zoya ET un autre mec dans son pieu. Mais face au fait et à la tête de Daddy, Saïd se sentait tiraillé entre l'envie de hurler de rire ou de rage.
Alors pendant que son cerveau se décidait de quelle information envoyer à ses muscles faciaux, Saïd observa le mercenaire le supplier du regard et se justifier pathétiquement sans aucune expression. Un de ses sourcils broussailleux tressaillit au bout d'un moment et la seule pensée qu'il réussi à sortir de tout ce merdier dans son cerveau, était que Dad était bien trop bruyant. Il ôta sa main se sa gorge.
Dylan se tendit, prêt à recevoir le courroux de la bête sauvage que pouvait se révéler être l'ex-Mangemort, mais il ne reçu qu'une petite tape sur la joue et un regard méprisant.
- Ta gueule Dad, tu te casses la tête pour rien.
Le mercenaire fut autorisé à soupirer de soulagement mais même alors que son agresseur s'éloignait pour rejoindre Zoya, il n'était pas sûr d'être vraiment soulagé. Cela ne l'avait pas frappé avant mais maintenant qu'il savait que cet homme était Saïd Wilkes, autrefois un bon pote de beuverie et aujourd'hui un homme officiellement mort, Dylan remarqua à quelle point sa voix étaient devenue grave et rocailleuse, comme le grognement d'une bête couplé au moteur d'une vieille Harley. Comment était-ce possible ? Il avait trinqué à la mémoire de cet homme dans le fauteuil même où il restait figé aujourd'hui.
Daddy se redressa enfin. Son regard observa le bar bien vidé, les quelques cadavres et ses gosses, prêt à sauter sur les deux inconnus s'il le fallait. Il grimaça en voyant le corps inanimé de Cox au sol mais calma les autres d'un simple regard avant de se reconcentrer sur Zoya.
Celle-ci était enveloppée des bras puissant de Saïd qui, comme un jeunot avait posé sa tête contre celle de la blonde, son menton sur son épaule. S'en rendait-il compte ? En tout cas Dylan était heureux que l'Egyptien ait trouvé une façon plus subtile d'exprimer sa jalousie plutôt que de lui arracher la tête à mains nues.
La vue pouvait être attendrissante si seulement les deux membres de ce joli couple n'avaient été deux des personnes les plus dérangées et dangereuses de ce monde. Au moins, ils se sont trouvés, songea le mercenaire.
Ses yeux se posèrent enfin sur la baguette que lui tendait Zoya qu'il reconnu évidemment comme la sienne. Il l'avait perdue dans le feu qui avait emporté Amy Loreens et sa maison et pensant qu'elle avait brûlée dans le Feudeymon, il s'en était vite trouvé une autre. Il passa d'ailleurs celle-ci de main en main sous le regard de Zoya. Si c'était une façon de l'amadouer cela ne marcherait pas. Il n'était pas vraiment sentimental sur ce genre de choses.
- Et c'est tout ? Tu fais de la livraison d'objet perdu maintenant ? demanda-t-il sarcastiquement sans cacher sa méfiance.
Il n'avait aucune idée pourquoi Zoya avait sa baguette. Il n'avait aucune idée pourquoi elle était venue la lui rendre, ni pourquoi elle avait amené Saïd. Pourquoi étaient-ils ensemble ? Pourquoi était il vivant ?
Il n'y avait qu'une seule chose que Dylan Doe savait à ce moment, c'était qu'il ne se ferait pas surprendre une nouvelle fois.
- AMORTENTIAZoya Horlov
- Gallions : 278
Jeu 14 Nov - 13:26 (Δ)
Au fond d’elle, elle le savait, ce qu’elle venait de révéler à Saïd comme on annonce une banalité aurait pu lui couter son intégrité dans la seconde et pourtant, l’adrénaline qu’elle ressenti à ce moment-là la poussait à simplement fixer l’homme qui menaçait le chasseur de tête. Elle avait presque faillit balancer une phrase complètement kitch comme « t’es sexy en colère » mais elle se retenait, emprisonner cette idée stupide derrière un sourire tout aussi idiot. Elle laissait Dad’ se fondre en excuse, chercher à se trouver une excuse, une raison pour simplement dire que ce qu’il avait fait ce n’était pas grave et ça l’amusait parce qu’au fond, ce qu’ils avaient fait n’était pas grave. Saïd et Zoya avait toujours collectionné les ruptures et les réconciliations sous la couette et par conséquent, leur conquête d’une nuit aussi. Adolescente, la jeune femme avait pour habitude de dire qu’il avait besoin de ça pour se rappeler qu’il n’y avait qu’Elle pour le satisfaire. Et au fond, cela fonctionnait dans l’autre sens, voir d’autres hommes n’avaient fait que lui rappeler à quel point l’absence de Saïd lui était simplement insupportable.
C’était comme observer un film, cet instant précis où tout le monde attend que quelque chose se passe, retenant son souffle, comme toute les personnes présentent qui regardait la scène, Zoya ne bougea pas d’un cheveu, regardant Dylan. Elle aurait pu lui en venir en aide mais ce n’était pas franchement son genre et puis surtout, à ces mots, elle venait de comprendre que ces deux connards semblaient déjà se connaître. Et ce qu’elle pensait venait de se confirmer lorsque Saïd fini par ôter toute la pression de cette pièce en tapotant la tête du chasseur de prime. Ses sourcils se froncèrent légèrement, le fait que l’ancien serpentard connaisse Dad’ changeait quelque l’adonne et c’était quelque chose qu’elle n’appréciait guère. Alors qu’il s’approcha d’elle, l’enserrant dans ses bras et posant sa tête sur son épaule, elle pouvait sentir par la force qu’il mettait dans cette étreinte qu’il n’en resterait peut-être pas là concernant cette histoire de coucherie. Et surtout, elle comprenait « maintenant que je suis là, tu es à moi et rien qu’à moi ». Une vérité criante dans l’esprit de l’Auror qui sortait la baguette pour passer directement aux choses sérieuses.
Il ne tarda pas à reposer son regard sur l’Auror, celle-ci ne pouvant s’empêcher de laisser échapper un petit sourire en coin, ce mec savait pertinemment qu’elle ne se déplaçait jamais pour rien et maintenant qu’elle était accompagné de Saïd, la méfiance était palpable dans chacun de ses mots, alors autant la jouer franc jeu.
« Disons que ta tête est mise à prix… »
La main de Zoya venait doucement caresser la cuisse de Saïd, loin d’être gênée par les regards qu’on pouvait leur porter, en réalité, elle serait probablement capable de s’envoyer en l’air devant tout ce beau monde.
« Tu chassais qui ? »
Ses doigts glissèrent sur le bord du jeans de Saïd, passant légèrement sous son t-shirt, elle chercha le contact de sa peau contre la sienne. Malgré tout, la question était sérieuse. Son mentor ne lui avait laissé que peu d’indication, une baguette, l’ordre de lui ramener son propriétaire, ou alors de retrouver l’identité de celui-ci seulement ? Mouarf, maintenant qu’elle était sur place, autant lui ramener le paquet entier. Mais surtout, elle était curieuse de savoir pour Alastor souhaitait voir Dad’ et surtout comment il s’était retrouvé avec cette baguette en sa possession. En d’autre terme, Zoya avait l’impression de se faire entuber en chemin et elle voulait en avoir le cœur net.
- NPC Eli
- Gallions : 996
Jeu 14 Nov - 14:06 (Δ)
Dylan Doe
Mercenaire, Brigand, Pirate
Sa tête mise à prix. C'était une évidence pour quelqu'un qui n'avait pas peur de se salir les mains pour les voir remplies d'or. Zoya le savait sûrement et par cette simple phrase, elle ne lui laissait rien déduire des réelles raisons de sa venues. Il y avait une chose que Dylan pouvait supposer sans trop se tromper cependant, était que l'auror était donc là soit pour collecter sa tête soit pour en recevoir la paye.
Étrangement, Daddy se sentit tout de même rassuré. Cette situation avait perdu de son originalité et son caractère imprévisible. Ce genre de visite et de menace, il connaissait. Ce fut au tour de la blonde de poser des questions et en l'entendant, le mercenaire eu un petit sourire. Bien qu'il n'avait pas l'avantage, il se rendait compte que l'opposition n'avait peut-être pas autant de pouvoir et se savoir qu'il pouvait laisse présumer. Zoya avait peut-être moins d'idée de pourquoi elle le chassait que Dylan. Evidemment, cela avait un rapport avec Amy Loreens.
- Vraiment ? J'espère qu'ils ont prit mon meilleur profil pour l'affiche. Je sais pourquoi t'es là Zoya. Dis-moi, combien tu veux ? dit-il simplement d'un air désintéressé. Si c'était pour l'argent qu'elle était venue, il était sûr de pouvoir tripler la mise sans difficulté et l'auror le savait. Ce qu'elle ne savait pas en revanche, c'est que Dylan avait un trésor bien plus conséquent que son compte en banque, caché au plus profond de son cerveau. Une information qu'il ne livrerait pas à n'importe quelle ancienne connaissance en souvenir du bon vieux temps.
- Je comprends, la violence c'est votre truc. Mais maintenant que vous avez bien prit votre pied en massacrant mes gars, on peut parler comme des personnes civilisés ? Je vous offre la tournée. Mais. Je veux savoir pourquoi elle tripote ton slip comme ça.
Saïd eu un grand sourire. Il n'était pas contre. Après le sang, l'alcool, un programme que Zoya lui avait promit. Il pouvait sentir à ses petits jeux de mains que le sexe s'ajouterait peut-être à ce petit programme.
Pourtant, l’Égyptien s'en détacha et s'approcha du bar pour y commander trois pintes. Bros before Hoes non ? Saïd ne savait pas du tout quel genre de business Zoya avait avec Daddy, mais ce dernier allait tout de même avoir le droit à une dernière pinte avec un ancien pote de beuverie avant de mourir.
Sur le chemin, l'homme marcha sur les cadavres comme s'ils avaient été des tapis de mauvais goût pour la décoration du bar. Le barman, un peu secoué fit tout de même son job avec des gestes un peu tremblants.
- T'es chanceuses. Je vois que t'es curieuse mais Dad l'est aussi ! dit Dylan alors que Saïd était au bar. Il se rassit dans son fauteuil et invita Zoya à en faire de même. Voilà comment moi je rattrape le bon vieux temps avec une ancienne et mémorable conquête et un homme sensé être mort. Je te pose une question, tu me donnes une réponse et je te donne une info équivalente. Deal ?
Dylan exhiba ses dents blanches dans un sourire charmeur. Il savait qu'avec Saïd, la conversation n'avait pas à être aussi compliquée, il n'avait jamais été pointilleux sur les détails. Mais il n'existait pas beaucoup de personnes aussi bon pour extorquer des informations que Zoya Horlov. Il y avait tout de même Daddy. Et entre deux excellents négociateurs, il se devait d'y avoir quelques règles.