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okMJ

Saïd S. Wilkes
Saïd S. Wilkes
Gallions : 193
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Dylan Doe

Mercenaire, Brigand, Pirate



A Dublin, le Black Dog n'est pas le bar le plus discret qui existe, pourtant il se fond assez parmi les nombreux autres pubs et restaurants de la rue pour que les passants continuent leur route sans le remarquer. La façade complètement noire à l'exception de l'insigne et aux vitres tintées, le bar semble toujours fermé mais il n'en est rien. A chaque fois qu'un individu aussi noir que la devanture entre-ouvre la porte pour pénétrer dans le bar, un rugissement profond et puissant s'en échappe, comme un cri de démon venu du plus profond des enfers.
A l'intérieur, des montagnes noires se tassent contre le bar couverts de leur seconde peau de cuir et de poils malgré la chaleur environnante. La hard métal leur percent les tympans mais ce n'est pas grave car leur voix caverneuse est plus puissante encore. Parmi les gros métalleux se pavanent des métalleuses, moins frileuses d'exhiber des parties de leur corps. Mais même leur peau est noircies par d'innombrables piercings et tatouages. Leur maquillage recouvre leur visage comme la poussière d'un champ de bataille.
Le nom du Black Dog annonce bien la couleur : le noir.

Pourtant parfois, au milieu de cette foule sombre se dessinent des intrus. Parfois noirs mais parfois habillés d'autre couleurs, c'est surtout par la nature de leurs vêtements qu'ils diffèrent de la masse. Des chapeaux pointus, des capes, des vêtements venus d'une autre époque...
Ils ne font que passer cependant et tout le monde les laisse passer sans les voir. Sans difficultés, ils traversent le bar pour se rendre dans un couloir. Celui-ci est complètement vide peu importe à quel point le bar est bondé. Les moldus ne le voient pas.

Une cheminée éteinte se trouve au milieu du couloir, c'est l'entrée des sorciers. Au bout du couloir se trouve une porte, noire elle aussi, sur laquelle est montée trois têtes de chien. Cerbère, le gardien, ou le videur, ne laisse passer que ceux qu'il connait ou ceux qui ont une bonne raison d'être là. On ne vient pas au Sinistros par hasard.
L'ambiance n'est pas si différente derrière la porte même si ses clients viennent d'un tout autre monde. C'est bruyant et l'alcool coule à flot. Un bar de sorciers, par forcément métalleux mais beaucoup de mercenaires, de tueurs à gages, de chasseurs de primes, de voleurs, de brigands...

Dans cette belle populace, Daddy avec une pinte à la main est dans son élément. L'alcool coule à flot mais l'or aussi de et dans la bourse. C'est ici qu'il fait la plupart de son business. Le fauteuil de cuir rouge garde même l'empreinte de ses fesses mais personne n'a besoin de la voir pour savoir que c'est là que Daddy s'assoie, entouré de ses gosses.

Aujourd'hui le bar est assez bondé et beaucoup jettent des regards vers la bande de mercenaires. Mais les clients devront garder leur bourse bien au chaud car la bande semblent célébrer un coup. Mieux vaut attendre que leurs bourses se vide un peu avant de vouloir les amadouer pour un nouveau job.

Mais tout le monde n'as pas cette sensibilité et cette patience.

Dylan finissait sa troisième pinte et hurlait de rire devant Jane imitant une certaine blonde. Sur le moment, l'équipe n'avait pas du tout rigolé mais avec pas mal d'alcool dans le sang et de l'or plein la bourse, tout devenait hilarant.

Un sourcil se fronça néanmoins sur le sourcil du mercenaire lorsqu'il remarqua que les voix des autres clients du bar n'étaient plus des conversations agitées mais des cris de surprise et d'horreur.
Il n'eut pas vraiment le temps de comprendre ce qu'il se passait qu'il vit plusieurs gars voler violemment devant lui. Cox, un de ses hommes sembla s'interposer face à quelque chose mais il s'effondra rapidement.
Juste derrière lui, une masse fondit droit vers Dylan qui dégaina sa baguette d'un geste vif. Encore assit dans son fauteuil pointa la trachée de son agresseur alors qu'il sentit le contact froid d'une lame de métal contre la sienne.
Le froid se transforma rapidement en brûlure intense qui fit grimacer le mercenaire. Mais se rendant compte que c'était simplement un peu d'acide rongeant la surface de sa peau et non la lame entière tranchant sa carotide, Dylan se donna un peu de répit mental et se concentra sur l'attaquant.

- Dad ?

L'homme au couteau semblait troublé et étonné de se trouver face au dénommé Daddy. Mais comme indiqué plus tôt, tout le monde savait que c'était bien les fesses de Daddy qui se posaient ici depuis plusieurs années.
Dylan se sentit de plus en plus perdu dans cette étrange situation. Tenant toujours l'homme en joug, il ne savait pas quoi faire. Mais ce n'était pas la seule surprise de la soirée. Du coin de l’œil, le mercenaire remarqua quelqu'un se démarquer de la foule en panique du bar. Ce fut à son tour de s'étonner.

- Zoya ? demanda-t-il mais il l'avait bien reconnu. Soudainement son corps se relaxa. Si ça impliquait l'auror, il y avait beaucoup plus de chance que cela n'était qu'une faible menace. Qu'est-ce qu'y a encore poupée ? Je vois que les manières c'est toujours pas ton truc. J'allais te rappeler tu sais, c'est pas la peine de faire cette gueule.

Ses railleries furent stoppée par la main de l'autre homme qui vint remplacer la lame et enserrer douloureusement sa gorge.
- Tu la connais ? s'étonna à nouveau ce dernier à la fois amusé et méfiant. Même sentant l'air lui manquer, Dylan ne put s'empêcher de lancer un regard "ça se voit pas, ducon ?" à son attaquant. Mais en rencontrant son regard, quelque chose l'intrigua. Ces yeux, il les avait déjà vu quelque part.


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Zoya Horlov
Zoya Horlov
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Ce qu’il y a de pratique avec la magie ? C’est les voyages, les moldus ne cessent de trouver des moyens plus différents les uns que les autres pour pouvoir voyager rapidement, en toute sécurité, il était amusant de voir qu’il suffisait pourtant de si peu de chose, un claquement de doigt, pour se trouver d’un point A à un point B. C’était ainsi qu’en un clin d’œil, l’auror et l’ex mangemort se retrouvait dans les rues de Dublin. La fatigue aurait pu se faire sentir mais elle se sentait surtout grisée ! Excitées à l’idée que ce soir ! Ils allaient mettre ensemble un sacré bordel ! Oubliant certain détail qui avait leur importance comme "tu sais chéri, j’ai couché avec le mec qu’on s’apprête à aller voir", cela n’avait pas d’importance aux yeux de Zoya. Ce n’était pas comme si tous les deux s’étaient juré fidélité jusque dans l’éternité…Ce bar, ce n’était pas la première fois qu’elle y m’était les pieds et son propriétaire avait en général en horreur de voir la blondinette dans le coin et pour cause, il savait pertinemment qu’il finirait avec des frais de réparations. Mais que faire face à un Auror ? C’était le pouvoir quasiment absolu. Pénétrant dans un bar bruyant, elle ne se gêna pas à faire des coudes parmi les monstres et les gringalets qui peuplaient cette première partie de l’établissement. Suivant son chemin, Zoya affichait une confiance en elle insolente, comme toujours. Clope au bec, baguette à la main lorsqu’aucun regard n’était sur eux, c’était le moment de foutre le boxon.

Les prendre surprise, au moment où ils s’attendent le moins, l’alcool jouait en leur faveur, tant et si bien que quand ils entrèrent, il ne fut pas compliqué de mettre les premiers hommes et femmes à terre. Elle prit quelque coup, mais elle les rendait en triple, et mieux encore ! Elle était accompagnée ! Et pas de n’importe qui. Durant un instant de répit, Zoya se laissa aller à observer Saïd, à le voir combattre à nouveau, au plus grand de sa forme, et quand il posa sa lame sur la gorge de leur cible de ce soir, elle s’avança enfin, retirant la cigarette de sa bouche pour souffler sa fumée vers le plafond, elle ne remarqua pas que l’homme qu’elle aimait semblait déjà connaître le visage qu’il tenait sous la gorge. Son regard croisa celui de Dylan, il la chercha, la taquina, et eut en guise de réponse une main noué sur sa gorge.
Au pied de l’ancienne serdaigle, des doigts tentèrent de récupérer une baguette pour venir en aide à celui qu’ils appelaient "daddy" mais d’un coup sec, elle enfonça son talon dans la main imprudente.


« Tut tut…C’est une discussion de grande personne… »

Posant ses yeux sur Dylan qui manquait petit à petit d’air, elle répondit franchement à la question de Saïd.

« On a couché ensemble. »

Autant mettre ça directement sur le tapis, histoire d’éviter que Dylan s’en serve, et parce que l’idée de titiller Saïd lui semblait attirante et suicidaire aussi. Fixant le chasseur de prime, elle s’installa sur la table, croisant les jambes avant de sortir la baguette de Daddy.

« T’auras pas oublié quelque chose pendant ta dernière sortie ? »


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Saïd S. Wilkes
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Dylan Doe

Mercenaire, Brigand, Pirate


Dylan se perdit un instant dans ce regard familier. Il était sûr d'avoir déjà fait face à ces yeux là. D'ordinaire, le mercenaire aurait chassé cette sensation de déjà vu sans prendre la peine de fouiller son esprit, mais le fait d'être prit à la gorge par cet individu l'incitait quelque peu à se souvenir d'un détail éventuellement utile. De plus, il pouvait voir dans l'expression de l'homme que lui aussi le connaissait et son petit sourire malsain témoignait qu'il le connaissait assez pour trouver cette situation amusante.

Enfin, jusqu'à ce que Zoya ouvre sa bouche. La réponse de la blonde était des plus ordinaire et véridique et Daddy n'avait rien à redire à celle-ci. Pourtant, lorsqu'il vit le petit sourire de Saïd s'effacer pour y laisser un vide froid, il regretta affreusement cette petite phrase.
Oui, c'est Saïd Wilkes, et il va me défoncer la tronche. pensa-t-il en sentant sa gorge se serrer d'elle-même.

- Eeeh écoute mec, c'était pas comme si c'était bien ! ENFIN j'veux dire si ! Si c'était bien mais je savais pas... ENFIN SI ! Je... T'étais mort mec ! Et puis même je savais pas qu'elle était avec toi ! Et... Et elle m'a rien dit !


L'expression de Saïd était restée figée, mais c'était seulement parce que son cerveau ne savait pas trop comment avaler la nouvelle. Zoya, avec un autre gars. Quelque part ça avait été évident pour lui que sa petite traînée ait fait le tour des magasins pendant son absence et jusqu'ici, il s'en était complètement foutu. Bon sang, ça ne l'aurait même pas dérangé d'avoir Zoya ET un autre mec dans son pieu. Mais face au fait et à la tête de Daddy, Saïd se sentait tiraillé entre l'envie de hurler de rire ou de rage.
Alors pendant que son cerveau se décidait de quelle information envoyer à ses muscles faciaux, Saïd observa le mercenaire le supplier du regard et se justifier pathétiquement sans aucune expression. Un de ses sourcils broussailleux tressaillit au bout d'un moment et la seule pensée qu'il réussi à sortir de tout ce merdier dans son cerveau, était que Dad était bien trop bruyant. Il ôta sa main se sa gorge.


Dylan se tendit, prêt à recevoir le courroux de la bête sauvage que pouvait se révéler être l'ex-Mangemort, mais il ne reçu qu'une petite tape sur la joue et un regard méprisant.
- Ta gueule Dad, tu te casses la tête pour rien.
Le mercenaire fut autorisé à soupirer de soulagement mais même alors que son agresseur s'éloignait pour rejoindre Zoya, il n'était pas sûr d'être vraiment soulagé. Cela ne l'avait pas frappé avant mais maintenant qu'il savait que cet homme était Saïd Wilkes, autrefois un bon pote de beuverie et aujourd'hui un homme officiellement mort, Dylan remarqua à quelle point sa voix étaient devenue grave et rocailleuse, comme le grognement d'une bête couplé au moteur d'une vieille Harley. Comment était-ce possible ? Il avait trinqué à la mémoire de cet homme dans le fauteuil même où il restait figé aujourd'hui.
Daddy se redressa enfin. Son regard observa le bar bien vidé, les quelques cadavres et ses gosses, prêt à sauter sur les deux inconnus s'il le fallait. Il grimaça en voyant le corps inanimé de Cox au sol mais calma les autres d'un simple regard avant de se reconcentrer sur Zoya.

Celle-ci était enveloppée des bras puissant de Saïd qui, comme un jeunot avait posé sa tête contre celle de la blonde, son menton sur son épaule. S'en rendait-il compte ? En tout cas Dylan était heureux que l'Egyptien ait trouvé une façon plus subtile d'exprimer sa jalousie plutôt que de lui arracher la tête à mains nues.
La vue pouvait être attendrissante si seulement les deux membres de ce joli couple n'avaient été deux des personnes les plus dérangées et dangereuses de ce monde. Au moins, ils se sont trouvés, songea le mercenaire.

Ses yeux se posèrent enfin sur la baguette que lui tendait Zoya qu'il reconnu évidemment comme la sienne. Il l'avait perdue dans le feu qui avait emporté Amy Loreens et sa maison et pensant qu'elle avait brûlée dans le Feudeymon, il s'en était vite trouvé une autre. Il passa d'ailleurs celle-ci de main en main sous le regard de Zoya. Si c'était une façon de l'amadouer cela ne marcherait pas. Il n'était pas vraiment sentimental sur ce genre de choses.

- Et c'est tout ? Tu fais de la livraison d'objet perdu maintenant ? demanda-t-il sarcastiquement sans cacher sa méfiance.

Il n'avait aucune idée pourquoi Zoya avait sa baguette. Il n'avait aucune idée pourquoi elle était venue la lui rendre, ni pourquoi elle avait amené Saïd. Pourquoi étaient-ils ensemble ? Pourquoi était il vivant ?
Il n'y avait qu'une seule chose que Dylan Doe savait à ce moment, c'était qu'il ne se ferait pas surprendre une nouvelle fois.




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Zoya Horlov
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Au fond d’elle, elle le savait, ce qu’elle venait de révéler à Saïd comme on annonce une banalité aurait pu lui couter son intégrité dans la seconde et pourtant, l’adrénaline qu’elle ressenti à ce moment-là la poussait à simplement fixer l’homme qui menaçait le chasseur de tête. Elle avait presque faillit balancer une phrase complètement kitch comme « t’es sexy en colère » mais elle se retenait, emprisonner cette idée stupide derrière un sourire tout aussi idiot. Elle laissait Dad’ se fondre en excuse, chercher à se trouver une excuse, une raison pour simplement dire que ce qu’il avait fait ce n’était pas grave et ça l’amusait parce qu’au fond, ce qu’ils avaient fait n’était pas grave. Saïd et Zoya avait toujours collectionné les ruptures et les réconciliations sous la couette et par conséquent, leur conquête d’une nuit aussi. Adolescente, la jeune femme avait pour habitude de dire qu’il avait besoin de ça pour se rappeler qu’il n’y avait qu’Elle pour le satisfaire. Et au fond, cela fonctionnait dans l’autre sens, voir d’autres hommes n’avaient fait que lui rappeler à quel point l’absence de Saïd lui était simplement insupportable.

C’était comme observer un film, cet instant précis où tout le monde attend que quelque chose se passe, retenant son souffle, comme toute les personnes présentent qui regardait la scène, Zoya ne bougea pas d’un cheveu, regardant Dylan. Elle aurait pu lui en venir en aide mais ce n’était pas franchement son genre et puis surtout, à ces mots, elle venait de comprendre que ces deux connards semblaient déjà se connaître. Et ce qu’elle pensait venait de se confirmer lorsque Saïd fini par ôter toute la pression de cette pièce en tapotant la tête du chasseur de prime. Ses sourcils se froncèrent légèrement, le fait que l’ancien serpentard connaisse Dad’ changeait quelque l’adonne et c’était quelque chose qu’elle n’appréciait guère. Alors qu’il s’approcha d’elle, l’enserrant dans ses bras et posant sa tête sur son épaule, elle pouvait sentir par la force qu’il mettait dans cette étreinte qu’il n’en resterait peut-être pas là concernant cette histoire de coucherie. Et surtout, elle comprenait « maintenant que je suis là, tu es à moi et rien qu’à moi ». Une vérité criante dans l’esprit de l’Auror qui sortait la baguette pour passer directement aux choses sérieuses.
Il ne tarda pas à reposer son regard sur l’Auror, celle-ci ne pouvant s’empêcher de laisser échapper un petit sourire en coin, ce mec savait pertinemment qu’elle ne se déplaçait jamais pour rien et maintenant qu’elle était accompagné de Saïd, la méfiance était palpable dans chacun de ses mots, alors autant la jouer franc jeu.


« Disons que ta tête est mise à prix… »

La main de Zoya venait doucement caresser la cuisse de Saïd, loin d’être gênée par les regards qu’on pouvait leur porter, en réalité, elle serait probablement capable de s’envoyer en l’air devant tout ce beau monde.

« Tu chassais qui ? »

Ses doigts glissèrent sur le bord du jeans de Saïd, passant légèrement sous son t-shirt, elle chercha le contact de sa peau contre la sienne. Malgré tout, la question était sérieuse. Son mentor ne lui avait laissé que peu d’indication, une baguette, l’ordre de lui ramener son propriétaire, ou alors de retrouver l’identité de celui-ci seulement ? Mouarf, maintenant qu’elle était sur place, autant lui ramener le paquet entier. Mais surtout, elle était curieuse de savoir pour Alastor souhaitait voir Dad’ et surtout comment il s’était retrouvé avec cette baguette en sa possession. En d’autre terme, Zoya avait l’impression de se faire entuber en chemin et elle voulait en avoir le cœur net.

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NPC Eli
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Dylan Doe

Mercenaire, Brigand, Pirate



Sa tête mise à prix. C'était une évidence pour quelqu'un qui n'avait pas peur de se salir les mains pour les voir remplies d'or. Zoya le savait sûrement et par cette simple phrase, elle ne lui laissait rien déduire des réelles raisons de sa venues. Il y avait une chose que Dylan pouvait supposer sans trop se tromper cependant, était que l'auror était donc là soit pour collecter sa tête soit pour en recevoir la paye.

Étrangement, Daddy se sentit tout de même rassuré. Cette situation avait perdu de son originalité et son caractère imprévisible. Ce genre de visite et de menace, il connaissait. Ce fut au tour de la blonde de poser des questions et en l'entendant, le mercenaire eu un petit sourire. Bien qu'il n'avait pas l'avantage, il se rendait compte que l'opposition n'avait peut-être pas autant de pouvoir et se savoir qu'il pouvait laisse présumer. Zoya avait peut-être moins d'idée de pourquoi elle le chassait que Dylan. Evidemment, cela avait un rapport avec Amy Loreens.

- Vraiment ? J'espère qu'ils ont prit mon meilleur profil pour l'affiche. Je sais pourquoi t'es là Zoya. Dis-moi, combien tu veux ? dit-il simplement d'un air désintéressé. Si c'était pour l'argent qu'elle était venue, il était sûr de pouvoir tripler la mise sans difficulté et l'auror le savait. Ce qu'elle ne savait pas en revanche, c'est que Dylan avait un trésor bien plus conséquent que son compte en banque, caché au plus profond de son cerveau. Une information qu'il ne livrerait pas à n'importe quelle ancienne connaissance en souvenir du bon vieux temps.

- Je comprends, la violence c'est votre truc. Mais maintenant que vous avez bien prit votre pied en massacrant mes gars, on peut parler comme des personnes civilisés ? Je vous offre la tournée. Mais. Je veux savoir pourquoi elle tripote ton slip comme ça.

Saïd eu un grand sourire. Il n'était pas contre. Après le sang, l'alcool, un programme que Zoya lui avait promit. Il pouvait sentir à ses petits jeux de mains que le sexe s'ajouterait peut-être à ce petit programme.
Pourtant, l’Égyptien s'en détacha et s'approcha du bar pour y commander trois pintes. Bros before Hoes non ? Saïd ne savait pas du tout quel genre de business Zoya avait avec Daddy, mais ce dernier allait tout de même avoir le droit à une dernière pinte avec un ancien pote de beuverie avant de mourir.
Sur le chemin, l'homme marcha sur les cadavres comme s'ils avaient été des tapis de mauvais goût pour la décoration du bar. Le barman, un peu secoué fit tout de même son job avec des gestes un peu tremblants.

- T'es chanceuses. Je vois que t'es curieuse mais Dad l'est aussi ! dit Dylan alors que Saïd était au bar. Il se rassit dans son fauteuil et invita Zoya à en faire de même. Voilà comment moi je rattrape le bon vieux temps avec une ancienne et mémorable conquête et un homme sensé être mort. Je te pose une question, tu me donnes une réponse et je te donne une info équivalente. Deal ?
Dylan exhiba ses dents blanches dans un sourire charmeur. Il savait qu'avec Saïd, la conversation n'avait pas à être aussi compliquée, il n'avait jamais été pointilleux sur les détails. Mais il n'existait pas beaucoup de personnes aussi bon pour extorquer des informations que Zoya Horlov. Il y avait tout de même Daddy. Et entre deux excellents négociateurs, il se devait d'y avoir quelques règles.

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Zoya Horlov
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Combien elle voulait ? Elle esquissait un sourire, elle n’avait jamais caché une certaine propension à arrondir les fins de mois de cette manière, non pas que la paye d’Auror était dérisoire mais c’était plutôt un pied de nez qu’elle faisait à tous ces connards ingrats qui estimaient surtout que la fin de la guerre avait été signé par un putain de bébé sans défense. Et en ce moment, avoir un peu de pognon cash dans la bourse n’était pas de refus, soupçonnant un certain mentor de très certainement surveiller ses faits et gestes de loin. Mais pourtant, au souvenir du vieux bougre, sa gorge se noua légèrement, il aurait été facile de lui dire un chiffre, de prendre le pognon et de disparaitre mais là était tout le problème…Ça aurait été trop facile.
La promesse de l’alcool suffit à éloigner Saïd de ses doigts, la frustration venant crisper ses traits alors qu’elle continuait de fixer Dad’, le sourire en coin, les sourcils légèrement froncé. Patiente, elle cherchait à savoir ce que Dad’ pouvait bien avoir derrière la tête, se regarder en chien de faïence, elle ne lui faisait absolument pas confiance et c’était amplement réciproque. Ne pouvant pourtant pas s’empêcher de répondre du tac o tac à sa remarque :


« Tu l’as dit toi-même, la violence… », Terminant sa cigarette qu’elle avait commencé quelque minute avant d’entrer ici. « C’est notre truc… ».

La fumée venait ponctuer ses derniers mots alors que Saïd n’allait pas se faire prier pour un verre. Zoya préféra prendre ce qu’il y avait de plus près d’elle : le verre d’un des mecs qui gisaient par terre. S’éloigner du chasseur de prime ne lui semblait pas être la meilleure des idées, préférant le gardant à l’œil plutôt que de se laisser séduire par une boisson alcooliser dans laquelle ne nagerait pas les éventuels microbes d’une autre personne. De toute façon, le whisky purefeu devait très certainement désinfecter ça.
S’installant en face de Dad’, elle écoutait le dernier délire de cet imbécile. Il avait toujours eu un besoin maladif de tout tourner aux jeux, du moins, c’était ainsi qu’elle le percevait. Elle n’était pas sans savoir que c’était toujours une ruse, un moyen à la fois de s’amuser mais aussi de s’échapper d’une situation inconfortable mais pour le moment, elle n’avait rien de mieux à faire et puis surtout, elle espérait pouvoir tourner ce petit jeu à son avantage.

Portant le verre de sky à ses lèvres, elle en ingurgita le liquide avant de se rendre compte que celui-ci avait dut avoir des glaçons avant d’atterrir dans ses mains, elle grimaça en avalant le liquide :

« Le mec qu’à commandé ça a réellement mérité de crever »

C’était un sacrilège d’attaquer du whisky avec de la glace. Le verre vide pourtant, elle le reposa sur la table, posant ses talons hauts sur le rebord de celle-ci.

« Deal… »

Le fixant, elle ne put malgré tout poser ses yeux sur Saïd, son regard provoquant et provocateur ne se gênant pas pour simplement regarder ce qu’avait à offrir le corps de l’ancien serpentard avant que ses iris ne s’aligne aux coins de ses yeux pour regarder à nouveau Dylan.

« Je t’ai posé une question il me semble… »

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Saïd S. Wilkes
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Mercenaire, Brigand, Pirate


Dylan observa Zoya prendre un verre d'une table sans se soucier de son camarade partit chercher trois pintes. Elle ne tarda pas à grimacer. Sa remarque réveilla quelque peu Daddy qui remarqua que ses gosses étaient toujours là, à l'affût, prêt à punir l'affront qu'on leur avait fait. Evidemment le mercenaire n'était pas ravi de voir ses chers compagnons charcutés, mais il savait que s'il ne voulait pas en perdre plus, la jouer cool et détaché était le seul moyen.
D'un geste de la main, il fit comprendre à ceux encore debout de baisser les armes. Il pointa discrètement les hommes au sol pour leur ordonner de les emmener plus loin pour les soigner ou faire leur deuil. Lui, allait prendre un verre avec de vieux copains.

Il ne fallut qu'un mot de Zoya pour que Dylan soit tout à elle. Toujours aussi provocante, elle avait le don de paraître extrêmement menaçante, agaçante et sexy à la fois. Daddy lui offrit un grand sourire, ils savaient tout deux qu'ils ne repartiraient pas les mains vides. Le défi était maintenant de voir qui poserait les bonnes questions et qui aurait les bonnes réponses.

La jeune femme ne tarda pas à prendre les devant comme si cet échange avait toujours été son intention. Dylan se passa les lèvres sur la langue. Il avait espéré que ce sujet disparaisse ou du moins qu'il puisse avoir quelques informations avant de lâcher les siennes gratuitement. Mais, alors qu'il se remémorait la question, il eu un sourire et s'approcha de la blonde.

- D'accord, voilà ta réponse : Je ne chassais pas.
Avec un clin d'oeil, il salua cette première victoire. C'était vicieux mais l'auror savait que c'était les règles. A toute question sa réponse, et dans un duel où chacun voulait en dévoiler le moins possible, il fallait viser juste.

Une pinte s'écrasa violemment sur la table juste devant le visage de Daddy qui retint un sursaut de surprise. Il se redressa pour observer Saïd un sourire carnassier aux lèvres, revenu avec leurs verres.
- T'as l'air plus vieux. dit-il en s'asseyant à son tour aux côtés de Zoya.
- Je suis plus vieux. Et toi, t'as l'air plus... vivant. répondit le mercenaire avec un sourire acide. Il prit sa pinte et bu une première gorgée. Et vous deux, vous... ?
- J'la baise. répondit-il sans cérémonie ni délicatesse, pourtant son bras vint s'enrouler autour des épaules de la jeune femme et jouer avec ses cheveux blonds.

Daddy mordit sa lèvre pour retenir un sourire. Il n'arrivait toujours pas à se décider si c'était vrai ou une vulgaire farce. Saïd Wilkes, amoureux ? Pourtant c'était répugnant à quel point ça crevait les yeux. De ses souvenirs datant de quinze ans pourtant Dylan se souvenait bien d'un homme sans aucun respect pour les femmes, ni personne d'ailleurs. La seule chose qui pouvait faire bander un mec pareil était une bonne baston et la sensation du sang sur sa peau. Alors comment ?
Zoya était pas mal tordue dans son genre, mais pour avoir passé quelques moments avec elle, Dylan savait qu'elle n'était pas que ce masque d'auror à la baguette facile qu'elle voulait bien montrer. Il y avait une femme et une qui ne se laisserait pas traiter comme un objet.

- D'accord... dit-il simplement pour chasser ce mystère de son esprit. Il y avait autre chose de plus important à savoir pour l'instant. Se reconcentrant sur la conversation, Dylan se pencha à nouveau vers les deux individus.
- A mon tour. Qu-
Mais cette fois-ci ce fut une lame de poignard qui vint se planter sur la table devant lui. Cette fois-ci Dylan sursauta dans son siège et recula. Il fut le seul cependant car Saïd n'exhiba rien d'autre qu'un simple sourire en reprenant sa position près de Zoya.

- Tu connais tes règles Dad. Une seule question à la fois. dit alors l’Égyptien d'un ton calme et légèrement moqueur face au questionnement silencieux de Daddy. Il vint ensuite découvrir la nuque de Zoya pour pouvoir y déposer un baiser chaud.

Le mercenaire se mordit la lèvre en ravalant sa frustration. On dit que l'amour rend con, mais pour Saïd cela semblait lui avoir donner une intelligence dont Daddy se serait bien passé aujourd'hui.


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La réponse du chasseur vint effacer le sourire de l’ancienne serdaigle, son regard laissa échapper une expression inquiétante. Il voulait jouer et elle n’était pas spécialement d’humeur à le faire mais pire encore, il se moquait ouvertement d’elle en jouant sur les mots et c’était quelque chose qui ne tarderait pas à mettre en danger sa patience, nulle n’ignorait que Zoya Horlov avait une patience très limité et qu’atteindre cette limite n’annonçait jamais rien de bon. Ses talons quittèrent le bord de cette table, cherchant son paquet de cigarette, la nicotine permettrait peut-être à Dylan d’avoir le droit de jouer un peu plus longtemps avec cette patience mais il avait plutôt intérêt à se montrer malin s’il voulait aller sur ce terrain.  Le filtre de la cigarette se teinta du rouge des lèvres de la demoiselle alors qu’elle en incendiait le bout, inspirant une longue bouffé qui vint brûler ses poumons. Elle souffla la fumée à l’instant même où les verres claquèrent sur la table. Rejoint par Saïd et de la boisson, se penchant pour prendre son verre, elle laissa les deux comparses parler, l’idée qu’ils se connaissent déjà la rendait un peu nerveuse, mais lorsque les oreilles de la serdaigle captèrent une question, elle pinça le filtre de sa cigarette pour masqué un sourire. Finissant par éloigner la clope de sa bouche pour pouvoir boire une gorgée de son verre, elle reposa sa pinte, sa tête se posant légèrement contre l’ex-mangemort à ses côtés.

Elle allait interrompre sa nouvelle question quand un couteau se planta sur la table, elle avait eu un léger mouvement de recules, fixant la pointe de la lame faire tenir l’arme debout au milieu de la table, elle ne put s’empêcher de sourire en écoutant Saïd, lui laissant une étrange impression que l’ancien serpentard était capable de lire ce qu’elle avait dans la tête. Inclinant légèrement la tête pour recevoir le baiser au creux de sa nuque, l’atmosphère semblait de plus en plus pesante, les personnes encore debout osant à peine observer de loin ce qui pouvait bien se passer. Relevant sa cigarette, c’est à la bouche de Saïd qu’elle porta le bâton de nicotine.


« Vu que tu as décidé de jouer le connard qui joue avec les mots… »

Attrapant sa pinte, boire encore quelque gorgée lui permettait de trouver les mots exactes, une question à laquelle il avait plutôt pas intérêt à chercher à détourner pour pouvoir répondre quelque chose qui ne l’intéressait pas.

« T’allais récupérer quelle prime avec cette baguette ? »

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Saïd S. Wilkes
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Le mercenaire resta silencieux, interdit. Il observa le couple avec une soudaine méfiance, comme s'il s'était enfin rendu compte qu'ils n'étaient pas là pour plaisanter. Peu importe le passé et ce qu'ils avaient pu vivre ensemble, aucune des deux personnes en face de Daddy ne semblait bien vouloir lui donner un peu de répit.
Il but une gorgée de sa pinte mais la sentir racler le fond de sa gorge comme s'il venait d'avaler une gorgée de sable. Il pouvait voir dans la façon qu'ils avaient de bouger et de se compléter qu'il y avait bien plus entre eux que ce que Saïd avait put laisser comprendre.
Il devait se méfier d'eux.

Zoya n'avait clairement pas apprécié le fait que le mercenaire ait esquivé la première question. Et si Saïd avait d'une certaine manière été contaminé par la malice de sa compagne, Dylan avait le droit d'assumer qu'elle aussi avait peut-être prit un peu plus de violence et de barbarie de lui.
L'auror réitéra la question et Dylan se mordit la lèvre, presque frustré qu'elle frappe une nouvelle fois à côté. Il savait qu'elle ne resterait pas docile bien longtemps s'il ne lui donnait rien.

- Allons Zoya. Tu sais que je ne cours pas après les petites souris. Je suis plutôt du genre à garder tout le fromage. Et elles viennent à moi. dit-il sans s'empêcher de sourire malicieusement. Il lui donnait bien plus qu'il ne le devait car encore une fois, Zoya était dans le faux en pensant que le mercenaire était dans un coup. Surveiller Amy Loreens n'était que la routine et se trouver face au plus dangereux et recherché criminel d'Angleterre n'était définitivement pas prévu. Ni passer à deux doigts de brûler vif et perdre sa baguette dans le process, d'ailleurs.

- Je ne suis pas dans l'humeur de chasser en ce moment poulette. Alors que quiconque a peur pour ses fesses se calme. ajouta en voyant que peut-être l'auror ne se satisferait pas de la métaphore.
L'attention du mercenaire se porta ensuite sur Saïd qui restait étonnamment sage. Leurs regards se trouvèrent et se défièrent un instant. Simultanément, ils montèrent leur verre à leurs lèvres. Cul-sec, comme au bon vieux temps. Dylan fut heureux de voir qu'il n'avait pas oublié ça mais il ravala son sourire et commanda une nouvelle tournée en claquant des doigts. Avec Saïd, Dylan n'avait jamais été sûr de s'il était un ami ou un rival pour l’Égyptien. Il se souvenait même comprendre que pour ce dernier il n'existait pas vraiment de différent entre les deux.

- Alors, j'ai le droit de poser ma question maintenant ? demanda-t-il tout en sachant que cette fois il n'avait pas fait l'erreur de poser une question dans une discussion triviale.

- Je sais que t'as pas trouvé cette baguette Zoya. Sinon tu ne me poserais pas ces questions. Alors, dis moi. Qui t'as donné cette baguette, hein ?
Du coin de l’œil, il vit Saïd se tendre légèrement avant de prendre sa nouvelle pinte et d'en descendre une bonne partie. Dylan ne pu se retenir se sourire légèrement. Il n'était peut-être pas aussi fort qu'eux pour massacrer et torturer, mais les informations et la négociation ça le connaissait. Peu importe ce qu'il donnait, il arrivait toujours à faire des profits dessus. Et Dylan pouvait le sentir, il y avait de quoi profiter chez Zoya.

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Zoya Horlov
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Sa mâchoire se crispa, la lueur dans ses yeux changeait aussi alors que ses doigts venait pianoter sur sa cuisse. Il avait encore une fois éludé la question alors qu’il savait pertinemment ce qu’elle voulait entendre. Son regard chercha un des hommes de Dad’, persuadée que si elle s’en prenait à l’un d’eux, il lui serait beaucoup plus facile d’avoir sa répondre même si elle devait faire souffrir ses oreilles de quelques couinements de goret, elle connaissait l’équipe, pour l’avoir étudier, à une époque où Dad’ était un problème pour elle, parce qu’elle était curieuse aussi et parce qu’elle avait surtout une fâcheuse tendance à essayer de connaître les points faibles des autres pour pouvoir simplement en profiter. Elle n’en avait pas franchement trouvé, rien d’autre que ce délire de jeu et de compétition auquel elle s’était à mainte reprise adonné avec lui et sa troupe. Cette histoire, elle le savait, allait très mal se terminer. Restait à savoir si ce serait elle qui serait blessée, ou Dad’.
Elle les regardait, boire leur verre comme deux anciens potes qui se retrouvait, cette scène ne faisant qu’ajouter à sa frustration, ses doigts pianotant à un rythme plus soutenu, elle attendait, impatiente, d’entendre sa question, qu’elle y réponde rapidement et qu’elle puisse à nouveau poser la sienne. Il finit par cracher sa question, sentant la satisfaction suer sur son visage. Elle réprima une terrible envie de couper court à cette conversation, finissant simplement par répondre :


« Mon mentor »

Bien évidemment, la réponse aurait pu être satisfaisante si Dad’ connaissait l’histoire de l’ancienne serdaigle en détail mais son passé d’agent double n’était pas vraiment le sujet qu’elle abordait sous la couette et quand bien même, par un quelconque moyen, il aurait pu mettre un nom et un visage derrière sa réponse, cela ne lui semblait pas être un détail important. Que ferait-il d’une telle information, à part savoir ce qu’il savait certainement déjà : il était dans la merde.

Récupérant sa cigarette, elle en inspira une très longues bouffés, lui donnant légèrement le tournis, son regard se posa sur les autres personnes présente et surtout sur l’équipe de bras cassé que se trainait le chasseur.

« Je crois que t’étais au bon endroit, au bon moment, mais que quelque chose à foirer. Quelque chose que t’avais pas forcément prévu… »

Du coin des yeux, elle reposa ses prunelles azur sur lui.

« Et je sais que t’aime pas perdre…Pourtant t’es là, avec tes gamins, à boire allègrement, y a quelque chose que vous voulez oublier ou vous n’avez pas complètement perdu »

Son regard se posa une nouvelle fois sur les visages.

« Qui est mort pendant cette chasse qui n’en était pas une ? »

Reportant son attention sur lui, elle laissa ses doigts à nouveau courir sur Saïd, bien qu’ils ne retournèrent pas sous ses vêtements, se contentant simplement du contact de son jeans, de sa cuisse.  Elle commençait doucement à perdre patience.

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Saïd S. Wilkes
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Dylan haussa un sourcil mais se força à sourire à la réponse de la demoiselle. Elle aussi connaissait bien le jeu de l'évasion. Elle avait répondu à la question mais le mercenaire se trouvait aussi informé que s'il n'avait pas posé sa question. Dylan était presque sûr que le mentor de la jeune femme devait être un auror, mais c'était comme ne rien savoir du tout.
L'équipe du ministère devait être arrivé sur les lieux de l'incendie et en découvrant une baguette qui n'appartenait à personne habitant là, ils avaient dû supposer que c'était celle de l'incendier. Dès qu'ils l'auraient analysé cependant, ils auraient découvert qu'elle n'était pas celle responsable du feu. Envoyer quelqu'un pour trouver des informations sur l'incident était logique, mais pourquoi Zoya ? Pourquoi ne savait-elle rien de ce qu'elle cherchait ? Pourquoi se permettait-elle de se balader avec un Mangemort sensé être mort et de provoquer un tel carnage ? Non, quelque chose de très différent d'une enquête du ministère se tramait et Dylan avait bien l'intention d'y placer une oreille.

Mais bon, ça n'était que la première question et on ne pouvait viser juste à tout les coup. Dylan s'adossa contre son fauteuil, se contentant de son maigre dû. Il savait être patient et attendit une nouvelle question en entamant son nouveau verre.
Son expression se ferma lorsque Zoya reprit la parole. Il ne pensait pas qu'elle aurait découvert autant de choses en si peu de mots. Avait-elle vraiment déduit tout cela de leur petit échange ? Cela ne lui plaisait pas.
Lorsqu'elle posa sa nouvelle question, il se força à retrouver une expression détendue. Ne pas montrer qu'elle se rapprochait beaucoup trop de la vérité à son goût. Il prit une nouvelle gorgée et posa sa pinte, prêt à danser.

- T'es intelligente poulette. Il y a eu un mort oui... Un de mes gars, Zeny. Pauvre petit. Il le méritait pas. Ni Cox ou Don d'ailleurs. Si ils sont mort les gars, je crains que c'est la dernière fois qu'on partagera une table. dit-il, la colère transparaissant enfin dans ses yeux. Lui rappeler que ses gosses mourraient n'était pas la meilleure façon de le mettre d'humeur à parler.

Dylan reprit son verre et y enfouit sa mauvaise humeur. Du coin de l’œil, il observa un des membres de son équipe, resté non loin. Ce dernier baissa les yeux d'un air de regret. Quelqu'un était mort. Dylan se surprit à espérer que ce soit Don et non Cox. Ce dernier était avec lui depuis un sacré bout de temps et sa mort ne resterait surement pas sans conséquence. Son expression s'assombrit.

- Bouse, ça m'avait manqué pourtant. dit alors Saïd en ôtant son bras des épaules de Zoya. Il tira sur sa clope et la posa sur la main que cette dernière avait placé sur sa cuisse. Saïd avait bien sentit que plus qu'un désir de le titiller, Zoya exprimait ainsi le besoin de calmer sa propre frustration.

- Ben t'aurais dû y penser avant de massacrer mes gars. répondit Dylan en levant pourtant son verre pour inviter Saïd à boire avec lui. Ce n'était pas contre eux, mais comment verrait-on Daddy si ce dernier fait des meurtrier de ses enfants des potes de bar ?

Les deux hommes portèrent leur pinte à leur bouche à nouveau, se défiant du regard. Cette fois, de la haine brilla dans les yeux bleus du mercenaire, se mêlant à une pointe d'amusement. C'était d'ordinaire dans les yeux de l'Egyptien que brillait une telle lueur mais alors qu'il enfilait sa pinte, ce dernier semblait vide de toute émotion.  Sans exprimer quoi que ce soit et son regard sombre sembla même passer au travers de Dylan, ignorant la menace dans ses prunelles claires. Comme un chien bien entraîné, il finit sa pinte et la reposa en soufflant.

Il se leva et délogea son couteau de la table sans un mot. Dylan supposa que ce dernier se levait pour se dégoter un nouveau verre ce qui n'était pas vraiment nécessaire car le mercenaire en commanda une nouvelle tournée d'un nouveau signe au barman. Mais même après cela, Saïd resta debout, tourné vers le bar une expression vacante sur le visage, comme s'il était complètement perdu.
- Déjà bourré ? Les toilettes sont juste au coin. Tu devrais rester un peu, la prochaine question te concerne.

Saïd se retourna, un sourire naissant sur son visage, creusant des rides qui n'existaient pas quinze ans auparavant. Dylan sentit sa gorge se serrer en se rendant compte qu'il avait encore posé une stupide question inutile.
- Réponds pas à ça. Allez, un peu de fairplay.

La suite se passa si vite que personne ne comprit ce qu'il s'était passé.

La première chose que Dylan vit fut le sourire monstrueux soudainement apparu sur les lèvres de Saïd Wilkes. Et cette lueur dans ses yeux jaunes, cette lueur de pur sadisme et de cruauté qu'il n'avait vu depuis quinze ans. Il avait été stupide de croire un instant que sa petite colère ressemble en quoi que ce soit à cette vision atroce. Il vit aussi du sang gicler sur son visage de démon sans comprendre d'où celui-ci provenait. Puis il vu.

Le hurlement d'horreur de Daddy perça les tympan de l’Égyptien qui n'en trouva le moment plus orgasmique. Il pouvait encore sentir les doigts du mercenaire tressauter sous les siens même si sa main avait été détachée du centre nerveux. Le goût des quelques gouttes de sang qui avaient giclées dans sa bouche l'amena à en chercher plus en léchant le rebord de ses lèvres rougies.

Du coin de l’œil, il vit un jet lumineux filer en sa direction mais l'esquiva d'un mouvement du torse. Les hommes de Daddy se réveillaient mais Saïd ne s'en soucia pas. Il ne supposa même pas que Zoya prendraient soin d'eux pour lui car, comme un taureau voyant rouge, il ne voyait plus que Dylan, hurlant de douleur, les yeux exorbités.

Enfin, Saïd lui plaqua une main sur la bouche pour l'empêcher de crier et s'approcha de son visage pour capter son regard paniqué.
- Je m'ennuies. Que dirais-tu d'un petit changement de règles ? Tu raconte à la fille tout ce qu'elle veut savoir et tes petites plaintes tu te les garde.
L'ex-mangemort agrippa une des nouvelles pintes que le barman apprêtait à ramener et versa son contenu sur le moignon frais du mercenaire. Ce dernier cria à plein poumons une nouvelle fois. Mais sa douleur n'était rien comparé à lorsque la lame imbibée d'acide vint s'appliquer contre sa plaie pour la cautériser.
- Parles mon ptit Daddy ou je m'attaque à l'autre main doigt par doigt. grogna Saïd en couvrant les hurlements de sa victime. Il le retint de trop gigoter et comme promis positionna sa lame entre l'annulaire et l'auriculaire de sa main droite.

- AMY LOREENS ! C'était Amy Loreens ! Je surveille la salope depuis que Sirius Black s'est enfui d'Azkaban ! Q-Quand elle m'a vu elle pété un câble et elle a foutu le feux à sa maison ! J'ai faillit cramer, je jure ! C'est sur tout les journaux ! Informez-vous putain ! hurla-t-il des larmes de souffrance et de rage coulant sur son visage crispé par la douleur.


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Zoya Horlov
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A croire que l’impatience était contagieuse…Ou alors était-ce le simple fait que Saïd et Zoya partageait les mêmes problèmes de caractère. Mais à l’inverse de l’égyptien, l’ancienne SDF était capable de torturer son impatience pour pouvoir obtenir ce qu’elle voulait, c’était d’ailleurs pour cette raison qu’elle avait accepté ce petit jeu. Tournant ses yeux bleus sur Saïd, une terrible envie de l’embrasser la gagnait, comme pour chasser la frustration de ces questions/réponses interminables selon elle et aussi pour fêter sa petite victoire. Elle l’avait sentie, cette petite tension électrique à l’instant même où elle parlait d’un mort. Ce qui lui avait mis la puce à l’oreille, le fait qu’il soit dans ce bar avec ces copains mais surtout cette fameuse tête manquante. Elle pouvait oublier bien des noms, mais les visages elle les retenait. La suite, avait été simple, Alastor s’était retrouvé avec cette baguette ça supposait qu’il pouvait être sur place, leur avoir donné un quelconque fil à retordre pour une quelconque raison. En réalité, ce qu’elle venait de faire était rien d’autre qu’un coup de poker, ou ça passait, ou elle se foirait complètement.

« Qu’ils crèvent ou non, je crains que ça soit la dernière fois »

Commenta-t-elle à sa remarque, elle n’était pas dupe, il y avait quelque chose dans l’atmosphère qui lui laissait cette sensation que ça allait déraper…Le calme, c’était trop calme à son gout. Tout le monde était à cran, il ne manquait pas grand-chose pour qu’une personne dans cette pièce fasse une connerie et que tout dégénère tout simplement. Sa cigarette lui revenait, les doigts de Saïd s’entremêlèrent aux siens, une sensation électrisait ce contact, ses yeux se posant sur cet homme, elle semblait capter quelque chose sur son visage mais elle ne fit que sourire simplement détournant les yeux lorsqu’il reprit son verre, attendant encore une fois qu’ils finissent leur verre. Elle soupira, non parce que attendre qu’ils finissent leur pinte entre chaque question ça commençait sérieusement à la faire chier.

Le calme…Il le brisa en se levant, elle ne portait plus son attention sur le chasseur mais bel et bien sur Saïd, sa stature, sa hauteur, le poignet de la lame qu’il attrapa, l’ôtant de la table. Elle se pencha en avant, pour attraper son propre verre mais avant qu’elle n’ait pu mettre la main dessus, le verre se renversa. Un hurlement, une gerbe de sang vint couper son visage en deux dans la diagonale et avant même d’essayer de comprendre ce qui se passa, elle plongeant en avant, retournant la table et sa baguette à la main. Une série de sortilège avait été envoyé à leur direction, lançant à sortilège de protego maxima, elle entoura leur petit coin VIP d’une bulle qui les protégeait. Une de ses mains saignait, en reversant la table, les morceaux de verre n’avaient pas été le meilleur des appuie sur le sol. Maintenant qu’ils étaient plus ou moins protégé, elle pouvait quitter sa couverture, observant le groupe qui tentait à présent de s’attaquer à la protection :


« Faites un geste de plus et je vous jure que je le laisse prendre son pied avec votre papa »

Ils cessèrent, attendant de voir si Zoya était sérieuse ou non, en voyant qu’ils semblaient coopérer. Derrière les cris de Dad’ venant faire ressurgir des souvenirs enfuis, elle se sentait à la fois griser et effrayer par cette situation. Mais au moins, la méthode de Saïd avait porté ses fruits, s’approchant de Dylan, elle observa la blessure, sa main gisant à quelque pas de là, elle l’observa, sincèrement désolé mais elle n’avait pas vraiment le temps de faire des excuses inutiles, cela ne lui rendrait pas sa main et puis surtout, ce qu’il venait de dire la perturba littéralement. Amy Loreens…Ce nom était loin de lui être inconnu, cette blondasse naïve qui avait toujours cru au coup de foudre, que l’amour pouvait tout vaincre, qui n’avait jamais cessé de croire que son mari n’était absolument pas un mangemort et pire que tout, qui avait raison. Elle n’avait jamais vu Black parmi les membres des petits copains de Voldemort mais malgré qu’elle l’ait balancé, on l’avait simplement envoyé chier, débitant un tas d’excuse comme "vous ne les connaissiez pas tous", et c’était en partie vrai, elle n’avait certainement pas rencontré la totalité des mangemorts mais merde, Black, elle ne connaissait depuis autant de temps que Saïd, elle l’aurait forcément reconnu même derrière un masque mais on ne voulait pas croire quelqu’un qui jouait double jeu à leurs yeux. Elle fronça les sourcils, c’était pour ça qu’Alastor ne lui avait rien dit :

« Je paris que cet imbécile y était… »

Laissa-t-elle échappé, tout commençait à se recoller, Foloeil le savait, elle les aurait envoyé chier si c’était pour sauver la petite blonde et surtout, cela ne signifiait qu’une seule chose, ils avaient reformer l’ordre…Elle n’avait aucune preuve, ne pouvait que le supposer mais maintenant qu’elle savait que Black était impliqué dans cette histoire, cela devenait une certitude. S’approchant doucement du Dylan, elle s’accroupissait à ses côtés, le regard quelque seconde, sincèrement désolé pour la tournure des évènements.

Elle se trouvait à présent devant un choix cornelien, son mentor lui avait demandé de retrouver ce petit rigolo et de, supposément, le lui ramener. Mais il était clair qu’elle ne pouvait pas se permettre de retourner vers Alastor en présence de Saïd. Elle se mordit le bord des lèvres. D’un coup de baguette, elle projeta le corps de Saïd un peu plus loin, observant le reste du bar, elle leur ordonna :


« Cassez-vous ! »

Il aurait été simple de faire savoir à Saïd qu’elle devait le ramener mais c’était prendre le risque qu’il se retourne simplement contre elle, n’acceptant pas de revoir Alastor ni même de lui rendre un service. Ce qu’elle pouvait comprendre et c’était bien pour ça qu’elle préféra l’option la plus radicale. Devancer Saïd, agrippant avec force le chasseur, il disparut avec Zoya dans un bruit sourd. Transplanant, elle savait qu’elle laissait l’ancien mangemort dans une situation des plus délicates mais elle s’inquiétait beaucoup plus pour les personnes présentes dans ce lieu que pour l’homme qu’elle aimait.
Le duo du chasseur et de l’auror réapparurent devant une bicoque qui ne payait pas de mine, des tas de babioles semblaient s’entasser dans le jardin, elle ignorait où se trouvait le nouveau QG de l’ordre mais elle savait qu’en pénétrant dans cette maison, Alastor ne tarderait pas à la rejoindre. C’était chez lui après tout et elle ne doutait pas de lui pour protéger les lieux d’un sortilège de Cave Inimicum.
Obligeant Dylan à se relever, elle l’aidait à tenir debout.


« Tu as eu les yeux beaucoup plus gros que le ventre »

Pénétrant enfin dans la maisonnée, elle installa le blesser sur un fauteuil. Attendant maintenant, gardant un œil sur Dylan, observant sa blessure, la culpabilité la gagnait petit à petit, ne pouvant s’empêcher de tenter d’imaginer ce qui pouvait se passer dans ce bar. Mais elle n’avait pas eu le choix, elle se le répétait, tentant surtout de se convaincre, attendant l’arrivée du propriétaire des lieux.

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Saïd S. Wilkes
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Saïd ne put s'empêcher de rire alors que Daddy se mettait à déballer tout ce qu'il pouvait pour sauver sa vie. Il trouvait ça complètement ridicule venant d'un homme de sa stature mais l'odeur du sang et la texture de la chair lui avait trop manqué pou qu'il ne se fâche.

Honnêtement, il se fichait bien de ce que pouvait raconter le mercenaire. C'était l'affaire de Zoya. Il capta des noms : Amy Loreens et Sirius Black, mais ne s'y attarda pas.
Lorsqu'il se sentit projeté en arrière, Saïd sentit son sang se glacer une micro-seconde, comme un écho du passé jaillit du plus profond de lui-même. Mais comprenant rapidement que c'était un sort de Zoya, il chassa l'angoisse d'un petit sourire crispé mais amusé.
Il cru qu'elle l'éloignait simplement de Daddy pour lui donner un peu de répit pendant qu'elle l'interrogeait. Cependant, lorsqu'elle se retourna vers les autres personnes du bar sans le regarder lui, il comprit que l'auror avait une idée dans la tête qu'il ne partageait pas. Elle leur ordonna à tous de prendre leurs jambes à leur cou, car elle allait leur laisser un Saïd très mécontent sur les bras.

- Non, Zoya ! T'as pas intérêt-

Mais l'ex-mangemort ne reçu comme seule réponse que le craquement sourd du transplanage. L'auror et son suspect disparu, laissant l’Égyptien seul et interdit face à un fauteuil vide et une flaque de sang.
Le silence se fit dans le bar comme dans la tête de Saïd qui s'approcha lentement de là où se tenait Zoya quelques secondes auparavant. Sa main vint se poser sur le dossier du fauteuil vide. Tant de questions et de reproches explosèrent dans sa tête qu'il ne put capter qu'un vacarme blanc. Vraiment, Zoya ? fut la seule phrase qu'il put sortir du tas.
Son poing se crispa et il balança le fauteuil contre le mur le plus proche. La soudaineté du geste fit sursauter les personnes encore présentes dans le bar, incapable de bouger. Se rendant compte qu'il n'était pas aussi seul qu'il se sentait, Saïd se retourna lentement. Son expression parut légèrement amusée et agréablement surprit de trouver des gens, mais ses yeux brillaient d'une toute autre noirceur.
Il sentit son corps se détendre à la vue de toutes ces personnes terrorisées et soupira doucement. D'un geste discret, il essuya les restes de sang et de peau resté sur la lame de son poignard contre son pantalon.

- Vous l'avez entendu. dit-il enfin avec un sourire tendre comme s'il parlait à des enfants désobéissants. La seconde d'après, le masque tombait, dévoilant la bête assoiffée de violence derrière.

- Fuyez.





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