- Elliot Rosier
- Gallions : 99
Dim 5 Jan - 22:07 (Δ)
Un adieu héroïque
RP unique
Cet après midi là n'était pas comme les autres, bien au contraire, c'était le grand jour. Elliot Rosier avait prit sa décision. S'il était déterminé, cela n'empêchait pas que non seulement il appréhendait et qu'il restait nostalgique. C'est bien silencieux qu'il entra dans la grande salle. Le brouhaha ne l'atteignait pas. Sans rien dire, il observait les élèves, les fantômes et les professeurs. Finalement, il s'approcha de la table des Poufsouffle et posa sa main sur l'épaule d'une jolie fille aux cheveux rouges. Suprise, Enma Stonel se retourna vers lui.
« Elliot ? … Ca va ? »
« Tu sais Enma. L'amour et tout ça, c'est trop dégueu. Mais ça n'empêche pas que tu es la personne féminine la plus importante dans mon coeur. Je serais toujours là pour te protéger, quoi qu'il arrive ! »
« .. Elliot ? »
« Ah ah, t'inquiète pas. Bon, je vais voir Leo ! Bye, Princesse ! »
Suite à ce mystérieux discours, Elliot se rendit à la table des Serdaigle. Il s'assit sur un chaise vide, entre Leo et … Zoya. Mais ça, ce n'est qu'un détail. Il sortit son épée, qu'il avait récupéré dans le dortoir d'Evan, et la posa sur la table. Il adressa un grand sourire à son serviteur, qui remonta ses lunettes sur son nez, un peu surprit.
« Leo !!! J'ai une mission pour toi, tu dois prendre soin de mon épée et fais attention que mon Père ne la voit pas ! C'est un ordre, de Maitre à Serviteur !! »
Il n'en fallu pas plus pour recevoir un poing sur le haut du crâne. Et ce Leo ! On dit de lui qu'il est violent, mais en fait c'est une blague ! Le plus violent des deux c'est bien Leo ! Le petit Rosier lui est seulement impulsif. Il ricana et se frotta le crâne alors que Leo prit la parole de son habituelle voix blasée.
« Tu ne sais pas donner des ordres mon pauvre. C'est juste que tu n'as personne d'autre à qui confier ta si précieuse épée. »
« …. C'est vrai. Parce que tu es mon meilleur ami ! »
« Brrrrr arrête, ça va me donner des boutons ! »
Elliot éclata de rire, ne prenant pas ses paroles au sérieux. Habitué à ses sarcasmes pour cacher ses sentiments, le petit noble parti sans demander son reste, enfin après avoir jeté un regard à Zoya. En passant devant la table des Serpentards, son coeur battait à toute allure alors qu'il croisa le regard d'Evan Rosier. L'échange dura quelques une demi seconde mais qui paru une éternité au plus jeune. Celui-ci quitta la grande salle et s'appuya contre le mur en posant une main sur sa bouche, les yeux clos. Il inspira un bon coup, restant comme ça sans bouger pendant quelques minutes, avant d'ouvrir les yeux. Maintenant, il était temps. L'heure était arrivée.
Le Poudlard Express ne serait pas un moyen très discret de quitter le château. C'est pour ça que les sombrals étaient un moyen efficace. Alors qu'il s'élevait dans les airs sur le dos de l'animal ailé, il regarda une dernière fois la bâtisse avant de s'éloigner. Comment pouvait-il les voir ? Il faut dire qu'avoir assisté à la mort de son ami Aiden n'avait pas que conséquences négatives.
[center]***[/color]
Les rues de Londres étaient bien sombres, c'est pourquoi le jeune homme évita les ruelles. Il n'avait pas envie de se faire agresser avait d'avoir accompli son objectif. C'était son voyage sans retour, et il en avait bien conscience. Dans un sens, il ne pouvait s'empêcha de trouver cela triste : A 14 ans, être prêt à mourir. C'est assez lugubre. Mais ça n'empêcherait pas Elliot d'aller jusqu'au bout. Et puis, il avait dieu adieu aux personnes les plus importantes pour lui. Il savait que Leo et Enma lui en voudrait mais au moins, il les aura protéger, c'est l'essentiel. Evan avait raison, attaque avant de te faire attaquer. Prend les devants, agit pour survivre. Oui il le faisait. Mais non pas pour sa propre personne, mais pour ses amis. Pour protéger ceux qu'il aime.
Il arriva enfin devant la grande maison. Baraque de riche. Et Môssieur en veux plus. Bon Elliot lui même venait d'une famille riche, mais lui, il était bien différent de William Bethney. A l'aide de sa baguette et des sortilèges apprit dans un livre de magie noire -merci Evan- Elliot réussit à briser toutes les protections magiques qui entouraient la grande maison. Il réussit à pénétrer dans la demeure. Il était quelle heure maintenant ? Minuit ? Une heure du matin ? Suffisamment tard pour être sur que Bethney soit en train de dormir. Le brun aux cheveux bouclés monta silencieusement les escaliers qui donnaient à l'étage. Ce n'était pas facile de maitriser ses pas qui grinçaient sur le planché, surtout que plongé dans le noir, il manquait de se casser la figure à plusieurs reprises. Un « lumos » aurait pu tout arranger mais il avait trop peur d'attirer l'attention avec la lumière. Finalement, en avançant dans le pouvoir, il entendit de petits bruits, qui ressemblait à un mélange de respiration saccadée. C'est quoi ça ? Il ronfle bizarrement ce type. Plus il s'approchait, plus les soupires lui paraissait aigus, mais Elliot ne se posa aucune question. Après tout chacun ses ronflements. De toutes façon, il pouvait lui accorder une dernière minute de sommeil. Arrivé devant la porte, il sortit sa baguette magique et ouvrit doucement la porte en bois. Son coeur battait à toute allure lorsqu'il passa sa moumoute dans l'entrebâillement qui menait à la chambre. Et là … Vous l'aurez tous compris à part lui … Il se figea d'horreur, prit d'une soudaine envie de vomir. Bordel c'est dégueulasse !!! Une femme était nue, sur le corps -tout aussi nu- de William Bethney, les deux en train de se donner un plaisir évident. Ce n'était pas des ronflements mais les gémissements de la femme qui prenait son pied. Ecoeuré à souhait, Elliot se pencha, la main sur sa bouche, prit d'un profond malaise. Il lui fallu plusieurs secondes pour se reprendre alors que les gémissements se faisaient de plus en plus fort avant …. de ….. de …. La femme poussa un long crie. Orgasme, fin de l'histoire. Elliot manqua de s'évanouir.
« NON MAIS C'EST QUOI CA ?! BANDE DE CRADE ?!!!! »
Il donna un grand coup de pieds dans la porte, qui claqua contre le mur. Elliot leva sa baguette vers eux. La femme sursauta et se retourna et là …...
« Maman ?!!!! »
Complètement choqué, Elliot recula de quelques pas. C'est une blague ?!!! A force de reculer, il percuta le mur, tendit que Sharon Rosier, surprise, remonta le drap contre elle.
« Elliot... ? »
Alors que William Bethney se leva calmement, Elliot qui en avait assez vu, quitta la chambre pour courir à toute vitesse dans la cuisine. Il attrapa une chaise et la jeta contre le mur, en poussant un hurlement de rage, assez bestial qui n'était pas sans rappeler un certain Wilkes. La baguette toujours dans la main, il passa sa paume dans ses cheveux bouclés, essayant de se calmer. Okey, ça ce n'était absolument pas prévu, mais rien ne devait le détourner de son objectif. William Bethney devait mourir ! Et puis ça rendrait service à sa mère …. Elle ne sait donc pas quel genre d'homme s'est ? La porte finie par s'ouvrit pour laisser entrer le maitre des lieux et sa mère, tous deux habillés.
« Elliot …. Que fais-tu ici ? »
« Et toi ?!!! »
« Ca ne te regarde pas. »
« TU N'ES QU'UNE PETASSE !!!!! »
Evidemment, il se prit une claque magistrale, mais ça ne suffit pas à le calmer, bien au contraire. Silencieux -mais le calme avant la tempête-, il passa sa main sur sa joue.
« Je ne vais pas tolérer que mon fils me parle ainsi ! »
« Mais je ne suis pas ton fils !!! Tu as oublié ?! C'est Zoya Horlov ma mère !!! »
Sharon resta clouée sur place, blessée par cette vérité. Pendant ce temps, blasé, Bethney s'appuya contre son bar. Il les trouvait particulièrement ennuyant, tous les deux. Si la mère Rosier ne comprenait rien, lui en revanche savait pourquoi le fils était ici. Pour le tuer bien évidemment. De toute façon, il savait trop de choses, c'est pourquoi il était le prochain sur sa liste. Ce stupide môme c'était jeté dans la gueule du loup. Il prit la parole d'une voix glaciale, sachant où frapper.
« Dans ce cas là, tu n'es pas un Rosier. »
« TOI LA FERME !!!!!! » Fit Elliot en pointant sa baguette vers lui. « C'est pour toi que je suis ici ! Tu le sais ça ?! Plus jamais !!!! Plus jamais, tu ne feras du mal à mes amis ! Je ne prendrais aucun risque, tu vas mourir, ici et maintenant ! ….. »
William éclata de rire et s'approcha de lui, face à face, il le dominait de toute sa hauteur.
« Mais va y mon garçon. Montre moi que tu as du cran. … Mais tu n'en as pas n'est-ce pas ? Tu as bien trop peur ! Petit lâche ! »
Petit lâche ?! Sérieusement ? Cet homme ne savait pas à qui il s'adressa. Sharon écarquilla les yeux, comprennant ce qui allait se passer.
« Elliot, NON ! »
« Avada K..... »
Mais le garçon n'eu jamais le loisir de finir son sort. Il ressentit subitement une grande douleur au niveau de la poitrine. Il baissa les yeux pour voir le poignard planté juste en dessous de son coeur. Quand ? Pourquoi ? Qui ? Il ne l'avait pas vu bouger pourtant … Ce n'était pas Bethney alors … Elliot regarda la main sur le poignard et leva la tête vers le visage en larmes de sa mère.
« …. Ma …. Man ….... ? »
« Je suis désolée mon chérie …. » Fit Sharon qui sanglotait. Elle lâcha le poignard. « Mais tu as raison … Tu l'as dis toi même … Tu n'es pas mon fils …. Et William est mon futur mari »
Choqué et troublé, le gamin se laissa tomber le long du mur. Etrangement, il n'arrivait pas à éprouver un quelconque sentiment dû à la douleur physique. C'était comme si la douleur du coup de poignard passait en second plan. Il le retira alors qu'une tache rouge se forma sur ses vêtements et qu'il pissait le sang qui coulait lentement. Alors qu'il se vidait sur le sol, laissant une flaque vermeille autour de lui, il regarda sa mère, la bouche légèrement ouverte. Il ne comprenait pas …. Pourquoi ? Pourquoi avait-elle fait ça ? Sans s'en rendre compte, des larmes coulaient le long de son visage. Elle l'avait trahit … Finalement, il n'était pas fait pour avoir une famille … Pas du tout …. Sa propre mère qui le tue …. Il éclata de rire … Quelle ironie ….
« Je savais que ….. que j'allais …. mourir ….. Mais pas comme ça …... Mais …. Je ne … peux pas …. »
Il avait envie de fermer les yeux et dormir. Mais Elliot ne pouvait pas. Il devait protéger ses amis. Doucement, dans un dernier effort, il attrapa sa baguette. Oui, il l'avait fait une fois …. Même s'il avait si sommeil, il pouvait le refaire. Il avait montrer à Saïd Wilkes qu'il avait du cran. Il allait leur montrer à eux aussi. Elliot murmura quelque chose d'inaudible et l'éclair rouge jaillit et BOUM la maison entière explosa. Le gamin avait eu le temps de rassembler ses dernière forces pour sauter par la fenêtre. Laissant derrière lui le reste de la maison, les décombres en feu, et certainement la mort des deux habitants de la demeure, il se traina tant bien que mal dans la ruelle la plus prochaine, emmenant une trainée de sang avec lui.
Voilà, c'était terminé …. Il avait gagné. Oui, il le devait. Le môme ne pouvait pas vérifié s'ils étaient morts ou non mais … Si, ils doivent être morts. Il le faut !!! Il se laissa glisser le long du mur, alors que le sang continuait de s'écouler de son corps. Enfin, il ferma les yeux. La dernière sensation qu'il se souvenait c'était ce froid intense qui crispait chacun de ses muscles. Puis le noir total.
« Elliot ? … Ca va ? »
« Tu sais Enma. L'amour et tout ça, c'est trop dégueu. Mais ça n'empêche pas que tu es la personne féminine la plus importante dans mon coeur. Je serais toujours là pour te protéger, quoi qu'il arrive ! »
« .. Elliot ? »
« Ah ah, t'inquiète pas. Bon, je vais voir Leo ! Bye, Princesse ! »
Suite à ce mystérieux discours, Elliot se rendit à la table des Serdaigle. Il s'assit sur un chaise vide, entre Leo et … Zoya. Mais ça, ce n'est qu'un détail. Il sortit son épée, qu'il avait récupéré dans le dortoir d'Evan, et la posa sur la table. Il adressa un grand sourire à son serviteur, qui remonta ses lunettes sur son nez, un peu surprit.
« Leo !!! J'ai une mission pour toi, tu dois prendre soin de mon épée et fais attention que mon Père ne la voit pas ! C'est un ordre, de Maitre à Serviteur !! »
Il n'en fallu pas plus pour recevoir un poing sur le haut du crâne. Et ce Leo ! On dit de lui qu'il est violent, mais en fait c'est une blague ! Le plus violent des deux c'est bien Leo ! Le petit Rosier lui est seulement impulsif. Il ricana et se frotta le crâne alors que Leo prit la parole de son habituelle voix blasée.
« Tu ne sais pas donner des ordres mon pauvre. C'est juste que tu n'as personne d'autre à qui confier ta si précieuse épée. »
« …. C'est vrai. Parce que tu es mon meilleur ami ! »
« Brrrrr arrête, ça va me donner des boutons ! »
Elliot éclata de rire, ne prenant pas ses paroles au sérieux. Habitué à ses sarcasmes pour cacher ses sentiments, le petit noble parti sans demander son reste, enfin après avoir jeté un regard à Zoya. En passant devant la table des Serpentards, son coeur battait à toute allure alors qu'il croisa le regard d'Evan Rosier. L'échange dura quelques une demi seconde mais qui paru une éternité au plus jeune. Celui-ci quitta la grande salle et s'appuya contre le mur en posant une main sur sa bouche, les yeux clos. Il inspira un bon coup, restant comme ça sans bouger pendant quelques minutes, avant d'ouvrir les yeux. Maintenant, il était temps. L'heure était arrivée.
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Le Poudlard Express ne serait pas un moyen très discret de quitter le château. C'est pour ça que les sombrals étaient un moyen efficace. Alors qu'il s'élevait dans les airs sur le dos de l'animal ailé, il regarda une dernière fois la bâtisse avant de s'éloigner. Comment pouvait-il les voir ? Il faut dire qu'avoir assisté à la mort de son ami Aiden n'avait pas que conséquences négatives.
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Les rues de Londres étaient bien sombres, c'est pourquoi le jeune homme évita les ruelles. Il n'avait pas envie de se faire agresser avait d'avoir accompli son objectif. C'était son voyage sans retour, et il en avait bien conscience. Dans un sens, il ne pouvait s'empêcha de trouver cela triste : A 14 ans, être prêt à mourir. C'est assez lugubre. Mais ça n'empêcherait pas Elliot d'aller jusqu'au bout. Et puis, il avait dieu adieu aux personnes les plus importantes pour lui. Il savait que Leo et Enma lui en voudrait mais au moins, il les aura protéger, c'est l'essentiel. Evan avait raison, attaque avant de te faire attaquer. Prend les devants, agit pour survivre. Oui il le faisait. Mais non pas pour sa propre personne, mais pour ses amis. Pour protéger ceux qu'il aime.
Il arriva enfin devant la grande maison. Baraque de riche. Et Môssieur en veux plus. Bon Elliot lui même venait d'une famille riche, mais lui, il était bien différent de William Bethney. A l'aide de sa baguette et des sortilèges apprit dans un livre de magie noire -merci Evan- Elliot réussit à briser toutes les protections magiques qui entouraient la grande maison. Il réussit à pénétrer dans la demeure. Il était quelle heure maintenant ? Minuit ? Une heure du matin ? Suffisamment tard pour être sur que Bethney soit en train de dormir. Le brun aux cheveux bouclés monta silencieusement les escaliers qui donnaient à l'étage. Ce n'était pas facile de maitriser ses pas qui grinçaient sur le planché, surtout que plongé dans le noir, il manquait de se casser la figure à plusieurs reprises. Un « lumos » aurait pu tout arranger mais il avait trop peur d'attirer l'attention avec la lumière. Finalement, en avançant dans le pouvoir, il entendit de petits bruits, qui ressemblait à un mélange de respiration saccadée. C'est quoi ça ? Il ronfle bizarrement ce type. Plus il s'approchait, plus les soupires lui paraissait aigus, mais Elliot ne se posa aucune question. Après tout chacun ses ronflements. De toutes façon, il pouvait lui accorder une dernière minute de sommeil. Arrivé devant la porte, il sortit sa baguette magique et ouvrit doucement la porte en bois. Son coeur battait à toute allure lorsqu'il passa sa moumoute dans l'entrebâillement qui menait à la chambre. Et là … Vous l'aurez tous compris à part lui … Il se figea d'horreur, prit d'une soudaine envie de vomir. Bordel c'est dégueulasse !!! Une femme était nue, sur le corps -tout aussi nu- de William Bethney, les deux en train de se donner un plaisir évident. Ce n'était pas des ronflements mais les gémissements de la femme qui prenait son pied. Ecoeuré à souhait, Elliot se pencha, la main sur sa bouche, prit d'un profond malaise. Il lui fallu plusieurs secondes pour se reprendre alors que les gémissements se faisaient de plus en plus fort avant …. de ….. de …. La femme poussa un long crie. Orgasme, fin de l'histoire. Elliot manqua de s'évanouir.
« NON MAIS C'EST QUOI CA ?! BANDE DE CRADE ?!!!! »
Il donna un grand coup de pieds dans la porte, qui claqua contre le mur. Elliot leva sa baguette vers eux. La femme sursauta et se retourna et là …...
« Maman ?!!!! »
Complètement choqué, Elliot recula de quelques pas. C'est une blague ?!!! A force de reculer, il percuta le mur, tendit que Sharon Rosier, surprise, remonta le drap contre elle.
« Elliot... ? »
Alors que William Bethney se leva calmement, Elliot qui en avait assez vu, quitta la chambre pour courir à toute vitesse dans la cuisine. Il attrapa une chaise et la jeta contre le mur, en poussant un hurlement de rage, assez bestial qui n'était pas sans rappeler un certain Wilkes. La baguette toujours dans la main, il passa sa paume dans ses cheveux bouclés, essayant de se calmer. Okey, ça ce n'était absolument pas prévu, mais rien ne devait le détourner de son objectif. William Bethney devait mourir ! Et puis ça rendrait service à sa mère …. Elle ne sait donc pas quel genre d'homme s'est ? La porte finie par s'ouvrit pour laisser entrer le maitre des lieux et sa mère, tous deux habillés.
« Elliot …. Que fais-tu ici ? »
« Et toi ?!!! »
« Ca ne te regarde pas. »
« TU N'ES QU'UNE PETASSE !!!!! »
Evidemment, il se prit une claque magistrale, mais ça ne suffit pas à le calmer, bien au contraire. Silencieux -mais le calme avant la tempête-, il passa sa main sur sa joue.
« Je ne vais pas tolérer que mon fils me parle ainsi ! »
« Mais je ne suis pas ton fils !!! Tu as oublié ?! C'est Zoya Horlov ma mère !!! »
Sharon resta clouée sur place, blessée par cette vérité. Pendant ce temps, blasé, Bethney s'appuya contre son bar. Il les trouvait particulièrement ennuyant, tous les deux. Si la mère Rosier ne comprenait rien, lui en revanche savait pourquoi le fils était ici. Pour le tuer bien évidemment. De toute façon, il savait trop de choses, c'est pourquoi il était le prochain sur sa liste. Ce stupide môme c'était jeté dans la gueule du loup. Il prit la parole d'une voix glaciale, sachant où frapper.
« Dans ce cas là, tu n'es pas un Rosier. »
« TOI LA FERME !!!!!! » Fit Elliot en pointant sa baguette vers lui. « C'est pour toi que je suis ici ! Tu le sais ça ?! Plus jamais !!!! Plus jamais, tu ne feras du mal à mes amis ! Je ne prendrais aucun risque, tu vas mourir, ici et maintenant ! ….. »
William éclata de rire et s'approcha de lui, face à face, il le dominait de toute sa hauteur.
« Mais va y mon garçon. Montre moi que tu as du cran. … Mais tu n'en as pas n'est-ce pas ? Tu as bien trop peur ! Petit lâche ! »
Petit lâche ?! Sérieusement ? Cet homme ne savait pas à qui il s'adressa. Sharon écarquilla les yeux, comprennant ce qui allait se passer.
« Elliot, NON ! »
« Avada K..... »
Mais le garçon n'eu jamais le loisir de finir son sort. Il ressentit subitement une grande douleur au niveau de la poitrine. Il baissa les yeux pour voir le poignard planté juste en dessous de son coeur. Quand ? Pourquoi ? Qui ? Il ne l'avait pas vu bouger pourtant … Ce n'était pas Bethney alors … Elliot regarda la main sur le poignard et leva la tête vers le visage en larmes de sa mère.
« …. Ma …. Man ….... ? »
« Je suis désolée mon chérie …. » Fit Sharon qui sanglotait. Elle lâcha le poignard. « Mais tu as raison … Tu l'as dis toi même … Tu n'es pas mon fils …. Et William est mon futur mari »
Choqué et troublé, le gamin se laissa tomber le long du mur. Etrangement, il n'arrivait pas à éprouver un quelconque sentiment dû à la douleur physique. C'était comme si la douleur du coup de poignard passait en second plan. Il le retira alors qu'une tache rouge se forma sur ses vêtements et qu'il pissait le sang qui coulait lentement. Alors qu'il se vidait sur le sol, laissant une flaque vermeille autour de lui, il regarda sa mère, la bouche légèrement ouverte. Il ne comprenait pas …. Pourquoi ? Pourquoi avait-elle fait ça ? Sans s'en rendre compte, des larmes coulaient le long de son visage. Elle l'avait trahit … Finalement, il n'était pas fait pour avoir une famille … Pas du tout …. Sa propre mère qui le tue …. Il éclata de rire … Quelle ironie ….
« Je savais que ….. que j'allais …. mourir ….. Mais pas comme ça …... Mais …. Je ne … peux pas …. »
Il avait envie de fermer les yeux et dormir. Mais Elliot ne pouvait pas. Il devait protéger ses amis. Doucement, dans un dernier effort, il attrapa sa baguette. Oui, il l'avait fait une fois …. Même s'il avait si sommeil, il pouvait le refaire. Il avait montrer à Saïd Wilkes qu'il avait du cran. Il allait leur montrer à eux aussi. Elliot murmura quelque chose d'inaudible et l'éclair rouge jaillit et BOUM la maison entière explosa. Le gamin avait eu le temps de rassembler ses dernière forces pour sauter par la fenêtre. Laissant derrière lui le reste de la maison, les décombres en feu, et certainement la mort des deux habitants de la demeure, il se traina tant bien que mal dans la ruelle la plus prochaine, emmenant une trainée de sang avec lui.
Voilà, c'était terminé …. Il avait gagné. Oui, il le devait. Le môme ne pouvait pas vérifié s'ils étaient morts ou non mais … Si, ils doivent être morts. Il le faut !!! Il se laissa glisser le long du mur, alors que le sang continuait de s'écouler de son corps. Enfin, il ferma les yeux. La dernière sensation qu'il se souvenait c'était ce froid intense qui crispait chacun de ses muscles. Puis le noir total.
© EKKINOX