- James Potter
- Gallions : 169
Dim 26 Jan - 13:12 (Δ)
Règlement de comptes
AVEC SIRIUS BLACK
Depuis deux jours, James et Sirius ne s'étaient pas reparlés. Blessé et surtout dans l'incompréhension face à ce coup de poing que son meilleur ami lui avait donné, James refusait de lui adresser la parole tant qu'il n'aurait pas des explications et des excuses. Ces derniers tardaient à venir. Le cerf comprit que s'il n'allait pas lui même les chercher, il ne les aurait pas. Et même en ce mettant à travers le chemin de son meilleur ami, il n'était pas sur de pouvoir les obtenir. Vexé, oui James était vexé. Il savait que Sirius était quelqu'un de fier, mais il aurait pensé qu'il aurait laissé sa fierté de côté pour son meilleur ami ! Après tout, l'amitié qu'il y avait entre eux était plus forte que tout non ? Ils se sont toujours tout dit, comme des frères. Oui, Sirius était comme son frère ! Il lui avait offert un toit, l'espoir d'avoir une meilleure famille ! Il lui offert son affection, l'amour de ses parents. James lui a tout donné, et il aurait même été capable de lui décrocher la lune s'il lui demandait. Et monsieur décidait de tout balayer d'un geste de la main (ou plutôt du poing !), sans la moindre explication !
Quelle erreur avait-il faite ? Vouloir sauver Amy ? D'accord elle n'avait pas voulu l'entendre, il aurait comprit qu'elle la gifle … Mais Sirius ? Non mais qu'est-ce qui lui avait prit ? Jamais il n'avait levé la main sur lui. Les rares fois où ils se disputaient, jamais ils n'en venaient aux mains. Si James n'était pas prêt de pardonner ce geste, Sirius n'était pas prêt de s'excuser. Remus avait beau les pousser à ce parler, rien à faire, c'était le silence complet, ou alors le peu de paroles échangées étaient bourrées de sarcasme et d'ironie. Pour la première fois de sa vie, James se sentait éloigné des Maraudeurs. Loin de Sirius, et finalement loin de Remus et Peter. Malgré la présence du lycan, il préférait s'isoler, passer les cours à l'autre bout des places de ses amis, restant seul dans son coin. En fait non, pas seul, il s'assayait à côté de Camille Loreens, car maintenant qu'il savait son identité, il pouvait l'appeler comme ça. En le voyant seule, la jeune blondinette lui avait proposé de s'assoir à côté d'elle. Et face à son sourire -qui n'était pas sans lui rappeler Amy-, il n'avait pas pu refuser. Pourquoi ? Parce que Amy justement ! Elle lui reparlait comme si de rien était (oh ça c'était bien elle) et pourtant, James installait ce faussé entre eux. Il ne la tenait pas comme responsable de sa dispute avec Sirius, mais il n'avait pas envie de lui parler tout simplement. Et puis bon, c'était elle qui avait insisté à ce qu'on la laisse tranquille avec cette histoire, et bien lui, il la laissait tranquille tout court, voilà ! Je vous l'accorde, ce côté boudeur est complètement immature, mais lorsqu'il est vexé, James ne fait pas vraiment preuve de maturité, et peut se montrer très têtu.
Et puis évidemment, il y avait Tyana, sa romance interdite, sa bien aimée, son amour secret. Lorsqu'il passait devant elle, il lui effleurait doucement la main, avec une discrétion insoupçonnée qui était bien étonnant de sa part. Et puis parfois quelques sourires tout aussi discret. Dans ce moment difficile pour James, elle arrivait quelque peu à apaiser son coeur blessé. Mais Tyana avait le même discours que son Mumus, « va parler à Sirius, vous ne pouvez pas restés fâchés ». Finalement, ces deux derniers eurent raison de lui. Et il accepta d'enterrer la hache de guerre. Enfin pas avant d'avoir eu ses explications bien entendu.
C'est au sommet d'une des tours du château qu'il trouva Sirius, un peu après le diner dans la grande salle. Il s'approcha de lui, restant debout.
« T'es allez jusque là pour m'éviter ? J'ai la carte des Maraudeurs tu sais …. »
James agita la dite carte pour lui montrer qu'il l'avait retrouvé grâce à elle et que donc, il ne pouvait pas lui échapper, puisqu'ils ne pouvaient pas quitter Poudlard. Il soupira, ne sachant pas comment engager la conversation. Finalement, il préféra aller droit au but.
« Pourquoi tu m'as frappé l'autre jour ? Tu te rends compte que tu m'as foutu un coup de poing ? Attend tu m'as pris pour qui ? Servilus ? Je ne suis pas un serpentard Sirius, je suis ton meilleur ami, et je ne pense pas mériter ce coup ! Alors explique toi ! Maintenant, pas demain, ni jamais, maintenant ! Si tu veux te débarrasser de moi, faudra me jeter par dessus le toit, parce que je n'ai pas l'intention de partir tant que je n'ai pas mes réponses ! »
Quelle erreur avait-il faite ? Vouloir sauver Amy ? D'accord elle n'avait pas voulu l'entendre, il aurait comprit qu'elle la gifle … Mais Sirius ? Non mais qu'est-ce qui lui avait prit ? Jamais il n'avait levé la main sur lui. Les rares fois où ils se disputaient, jamais ils n'en venaient aux mains. Si James n'était pas prêt de pardonner ce geste, Sirius n'était pas prêt de s'excuser. Remus avait beau les pousser à ce parler, rien à faire, c'était le silence complet, ou alors le peu de paroles échangées étaient bourrées de sarcasme et d'ironie. Pour la première fois de sa vie, James se sentait éloigné des Maraudeurs. Loin de Sirius, et finalement loin de Remus et Peter. Malgré la présence du lycan, il préférait s'isoler, passer les cours à l'autre bout des places de ses amis, restant seul dans son coin. En fait non, pas seul, il s'assayait à côté de Camille Loreens, car maintenant qu'il savait son identité, il pouvait l'appeler comme ça. En le voyant seule, la jeune blondinette lui avait proposé de s'assoir à côté d'elle. Et face à son sourire -qui n'était pas sans lui rappeler Amy-, il n'avait pas pu refuser. Pourquoi ? Parce que Amy justement ! Elle lui reparlait comme si de rien était (oh ça c'était bien elle) et pourtant, James installait ce faussé entre eux. Il ne la tenait pas comme responsable de sa dispute avec Sirius, mais il n'avait pas envie de lui parler tout simplement. Et puis bon, c'était elle qui avait insisté à ce qu'on la laisse tranquille avec cette histoire, et bien lui, il la laissait tranquille tout court, voilà ! Je vous l'accorde, ce côté boudeur est complètement immature, mais lorsqu'il est vexé, James ne fait pas vraiment preuve de maturité, et peut se montrer très têtu.
Et puis évidemment, il y avait Tyana, sa romance interdite, sa bien aimée, son amour secret. Lorsqu'il passait devant elle, il lui effleurait doucement la main, avec une discrétion insoupçonnée qui était bien étonnant de sa part. Et puis parfois quelques sourires tout aussi discret. Dans ce moment difficile pour James, elle arrivait quelque peu à apaiser son coeur blessé. Mais Tyana avait le même discours que son Mumus, « va parler à Sirius, vous ne pouvez pas restés fâchés ». Finalement, ces deux derniers eurent raison de lui. Et il accepta d'enterrer la hache de guerre. Enfin pas avant d'avoir eu ses explications bien entendu.
C'est au sommet d'une des tours du château qu'il trouva Sirius, un peu après le diner dans la grande salle. Il s'approcha de lui, restant debout.
« T'es allez jusque là pour m'éviter ? J'ai la carte des Maraudeurs tu sais …. »
James agita la dite carte pour lui montrer qu'il l'avait retrouvé grâce à elle et que donc, il ne pouvait pas lui échapper, puisqu'ils ne pouvaient pas quitter Poudlard. Il soupira, ne sachant pas comment engager la conversation. Finalement, il préféra aller droit au but.
« Pourquoi tu m'as frappé l'autre jour ? Tu te rends compte que tu m'as foutu un coup de poing ? Attend tu m'as pris pour qui ? Servilus ? Je ne suis pas un serpentard Sirius, je suis ton meilleur ami, et je ne pense pas mériter ce coup ! Alors explique toi ! Maintenant, pas demain, ni jamais, maintenant ! Si tu veux te débarrasser de moi, faudra me jeter par dessus le toit, parce que je n'ai pas l'intention de partir tant que je n'ai pas mes réponses ! »
© EKKINOX
- Sirius Black
- Gallions : 221
Dim 26 Jan - 17:23 (Δ)
Un petit sourire anima le visage de Sirius Black. Assit sur le rebord d'une des fenêtre de pierre des tours du château, il laissait le vent jouer avec ses cheveux et faire danser le pages du magazine qu'il feuilletait. Une revue moldue à propos de la plage et de tout ce qu'y s'y vendait pour le plaisir des non-sorciers. Des parasols de couleurs, des ballons, des crèmes, des lunettes de soleil... Tout avait son sens sauf l'objet que Sirius observait depuis quelques minutes déjà.
- Bouée. se répéta-t-il pour lui même. Il n'y avait rien de passionnant dans cet objet inventé pour sauver les enfants de la noyade, mais l'image d'Amy s'obstinant à lui inculquer la bonne prononciation lui arracha un nouveau sourire. La blonde n'avait pas menti sur les étranges et diverses formes que cette chose pouvait prendre.
Le dîner était passé et Sirius était monté ici pour avoir un peu de calme et de solitude pour digérer et satisfaire sa curiosité. Il fallait avouer qu'observer des moldus en maillot de bain et des ballons colorés n'était pas une des activités les plus sexy du monde. Il n'avait pas besoin de spectateur pour ça. Il ne voulait pas non plus croiser Amy qui lui ferait sûrement un nouvel exposé sur le sujet.
Pourtant des pas se firent entendre dans les escaliers, sortant Sirius de sa lecture. Quelqu'un qu'il voulait encore moins croiser qu'Amy ou qu'un élève lambda apparu bientôt. Le visage du Gryffondor s'assombrit immédiatement lorsqu'il reconnu son meilleur ami. Enfin... L'était-il encore ?
Sirius avait décidé de l'ignorer le plus possible et depuis l'annonce de la mort future d'Amy, il avait plutôt réussi. Il n'était pas très fier de l'avoir frappé au visage, mais il était bien loin de penser devoir s'excuser. Toujours en colère, il avait tenté de ne pas trop songer à ce qu'il avait comprit ce jour là dans leur chambre. Mais le voir traîner autour de Camille Loreens n'avait fait que confirmer ses suppositions. James était le père absent de la blonde. Il les avait abandonné.
L'animagus ferma son magazine et le cala sous son bras. Il descendit du rebords de la fenêtre, prêt à partir sans un mot mais la remarque de James lui décrocha un rictus de dédain.
- Le monde tourne pas autour de toi James. Mais ça... Je suis sûr de mourir avant de faire rentrer ça dans ta tête. dit-il froidement. Le narcissisme de James n'avait jamais agacé Sirius qui avait lui-même sa grosse part d’orgueil, ça avait même plutôt tendance à l'amuser et à être sujet de taquineries. Mais Sirius n'était pas taquin aujourd'hui.
Son regard se porta ensuite sur la Carte que son ami avait utilisé pour le traquer. Étrangement, le jeune sorcier n'était pas du tout heureux de la revoir. Elle était symbole d'un temps où les Maraudeurs étaient un groupe d'amis très ingénieux et soudés. Et aujourd'hui ? Elle servait seulement au grand James Potter à coincer son meilleur ami dans une tour.
Sirius écouta James le questionner. Son regard était froid, son expression calme, mais ceux qui connaissaient le plus Black savaient très bien que c'était là le vrai visage de sa colère. Un petite rire méprisant vint l'animer lorsque James eu fini de gémir comme un enfant capricieux.
- Ne me tente pas. plaisanta-t-il d'un ton pourtant menaçant.
Sirius tourna la tête vers le rebord de fenêtre où il avait passé quelques minutes tranquilles. Il s'était sentit apaisé, amusé, un moment d’insouciance que James Potter s'était permit de briser car monsieur voulait des réponses. Des réponses qu'il avait sûrement déjà mais il fallait encore qu'il joue l'innocent. Sirius n'avait pas l'intention de jouer dans son jeu.
- Je sais ce que j'ai fais. Je n'ai rien à te dire.
Sirius s'était exprimé très clairement et calmement sans hésiter. Il n'avait pas l'intention de s'excuser ni d'excuser James. Jeter Amy pour être avec une autre. Il ne l'avait peut-être pas encore fait mais se rendre compte que son meilleur ami était ce genre d'homme avait blessé Sirius assez pour qu'il ne fasse pas de différence entre le présent et le futur.
La situation était grave, mais en parler ne ferait qu'empirer les choses. Sirius contourna James pour quitter la tour.
- James Potter
- Gallions : 169
Dim 26 Jan - 17:56 (Δ)
Règlement de comptes
AVEC SIRIUS BLACK
Ne pas le tenter ? James fronça les sourcils, se demandant vaguement si dans la plaisanterie, il n'y avait pas une part de vérité. Son visage était menaçant et jamais Sirius ne l'avait regardé ainsi. Le maraudeur sentit son coeur se serrer et blessé, il recula d'un pas. Il était capable de frapper son meilleur ami, alors ce qu'avait dit Lise semblait soudainement plus réaliste. Mais au point de le pousser par la fenêtre ? Honnêtement, James ignorait la réponse à cette question, et préférait ne pas le savoir.
Le monde ne tournait pas autour de lui ? Non mais minute, c'était quoi ces reproches ? Depuis quand Sirius lui reprochait son caractère ? C'était justement ce narcissisme qui permettait aux maraudeurs d'exister, et surtout de se prendre de gros délire avec Sirius. Toutes les blagues qu'ils avaient pu faire, toute cette amitié qu'il y avait entre eux …. Sirius commençait à partir, il n'avait rien à lui dire. Aucune explication, aucune discutions, il n'essayait même pas de sauver leur amitié. C'était certainement stupide, mais en faisant le premier pas, James était persuadé que tout s'arrangerait. S'il laissait sa fierté de côté, ils allaient juste s'expliquer et se serrer dans les bras en disant « pardon mon frère », puis aller embêter quelques serpentards pour sceller de nouveau leur amitié. Et là, il se rendait compte à quel point il avait tort. En écoutant Sirius parler, il avait l'impression d'être inconnu, ou son pire ennemi. Non, jamais il ne lui avait parlé ainsi, regardé ainsi. Comme si tout ce qu'il y avait eu entre eux ne représentait rien. Une nouvelle fois, James sentit de nouveau son coeur se serrer douloureusement dans sa poitrine. Mais c'était quoi ça ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Perdu et désemparé, James ne comprenait absolument pas le rejet et la colère de Sirius.
« Patmol … » Murmura t-il d'une voix blessée, laissant aller sa détresse.
Mais là encore, Sirius ne semblait pas l'entendre, ou plutôt, il n'en avait que faire. Il n'attachait aucune importance à ce surnom, ce lien qui les représentait. James sentit la colère le gagner et serra les poings. Avec rage, il donna un bon coup de poing contre la vitre de la fenêtre qui se brisa, entaillant sa paume. Il fit fi de la douleur et retira les bouts de verre de sa main. Il était tellement en colère que la douleur physique passait en second plan. Autre chose le faisait largement plus souffrir. Dire qu'il y a quelques jours, il vantait encore les mérites de Sirius à Tyana, confiant leur grande amitié sans limite, cette confiance absolue qu'il y avait entre eux, ils étaient plus que des amis, ils étaient des frères siamois ! Aujourd'hui, il se rendait compte que cette affection n'était qu'à sens unique.
En quelques pas, il rejoint Sirius, l'attrapa et le plaqua contre le mur, les mains sur ses épaules pour l'empêcher de s'enfuir. Il utilisa toute la force qu'il avait en lui pour le maintenir.
« Comment j'ai pu me tromper à ce point sur toi ? J'avais confiance en toi ! Tu étais tout pour moi !!! Je suis allé jusqu'à te confier un foyer, une famille, toute mon affection !! Je t'ai tout donné à toi !!! Comment j'ai pu me tromper comme ça ? Pendant tout ce temps, tu t'es foutu de ma gueule ? Tu accordes si peu d'importance à notre amitié ? Je croyais que c'était réciproque !! Tu dois bien te marrer hein !! Ce stupide Jamesie qui croit en toi !!! Tu en as bien profité ? J'ai toujours cru que toi et moi, c'était pour la vie ! James et Sirius ! Sirius et James ! PATMOL ET CORNEDRUE !!! Comment tu peux me faire ça, Sirius ? Comment tu peux me tourner le dos sans aucune explication, sans aucun intérêt ?! Tu ne peux pas balancer notre amitié comme ça …. Notre amitié ….. Je ne suis même pas sur qu'elle ait existé …. »
Le monde ne tournait pas autour de lui ? Non mais minute, c'était quoi ces reproches ? Depuis quand Sirius lui reprochait son caractère ? C'était justement ce narcissisme qui permettait aux maraudeurs d'exister, et surtout de se prendre de gros délire avec Sirius. Toutes les blagues qu'ils avaient pu faire, toute cette amitié qu'il y avait entre eux …. Sirius commençait à partir, il n'avait rien à lui dire. Aucune explication, aucune discutions, il n'essayait même pas de sauver leur amitié. C'était certainement stupide, mais en faisant le premier pas, James était persuadé que tout s'arrangerait. S'il laissait sa fierté de côté, ils allaient juste s'expliquer et se serrer dans les bras en disant « pardon mon frère », puis aller embêter quelques serpentards pour sceller de nouveau leur amitié. Et là, il se rendait compte à quel point il avait tort. En écoutant Sirius parler, il avait l'impression d'être inconnu, ou son pire ennemi. Non, jamais il ne lui avait parlé ainsi, regardé ainsi. Comme si tout ce qu'il y avait eu entre eux ne représentait rien. Une nouvelle fois, James sentit de nouveau son coeur se serrer douloureusement dans sa poitrine. Mais c'était quoi ça ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Perdu et désemparé, James ne comprenait absolument pas le rejet et la colère de Sirius.
« Patmol … » Murmura t-il d'une voix blessée, laissant aller sa détresse.
Mais là encore, Sirius ne semblait pas l'entendre, ou plutôt, il n'en avait que faire. Il n'attachait aucune importance à ce surnom, ce lien qui les représentait. James sentit la colère le gagner et serra les poings. Avec rage, il donna un bon coup de poing contre la vitre de la fenêtre qui se brisa, entaillant sa paume. Il fit fi de la douleur et retira les bouts de verre de sa main. Il était tellement en colère que la douleur physique passait en second plan. Autre chose le faisait largement plus souffrir. Dire qu'il y a quelques jours, il vantait encore les mérites de Sirius à Tyana, confiant leur grande amitié sans limite, cette confiance absolue qu'il y avait entre eux, ils étaient plus que des amis, ils étaient des frères siamois ! Aujourd'hui, il se rendait compte que cette affection n'était qu'à sens unique.
En quelques pas, il rejoint Sirius, l'attrapa et le plaqua contre le mur, les mains sur ses épaules pour l'empêcher de s'enfuir. Il utilisa toute la force qu'il avait en lui pour le maintenir.
« Comment j'ai pu me tromper à ce point sur toi ? J'avais confiance en toi ! Tu étais tout pour moi !!! Je suis allé jusqu'à te confier un foyer, une famille, toute mon affection !! Je t'ai tout donné à toi !!! Comment j'ai pu me tromper comme ça ? Pendant tout ce temps, tu t'es foutu de ma gueule ? Tu accordes si peu d'importance à notre amitié ? Je croyais que c'était réciproque !! Tu dois bien te marrer hein !! Ce stupide Jamesie qui croit en toi !!! Tu en as bien profité ? J'ai toujours cru que toi et moi, c'était pour la vie ! James et Sirius ! Sirius et James ! PATMOL ET CORNEDRUE !!! Comment tu peux me faire ça, Sirius ? Comment tu peux me tourner le dos sans aucune explication, sans aucun intérêt ?! Tu ne peux pas balancer notre amitié comme ça …. Notre amitié ….. Je ne suis même pas sur qu'elle ait existé …. »
© EKKINOX
- Sirius Black
- Gallions : 221
Dim 9 Mar - 9:27 (Δ)
Le bruit de la vitre brisée l'arrêta un instant. Pendant une courte seconde, il sentit l'inquiétude détendre son expression fermée. Il voulu se retourner pour voir dans quel état cet idiot de James avait bien put se mettre mais se retint juste à temps. Se rendant compte que le jeune homme avait sûrement agit pour attirer son attention, il ravala son inquiétude pour continuer son chemin.
Il ne s'attendit pas à ce que James l'attrape et le plaque avec force contre le mur. Il grimaça de surprise et de douleur et avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit, le lunetteux lui hurla toute sa rancœur à la figure. Sirius ne se débattit même pas, trop assommé par ce que son meilleur ami lui déversait dessus. Pendant un court instant, il ne parvint pas à cacher la peine et la tristesse qu'il ressentit et qui brillèrent dans ses yeux gris.
Il baissa le regard. Pour ne plus voir la colère dans les yeux de son frère et ne plus la sentir lui transpercer la poitrine. Pour ne pas lui montrer à quel point ce qu'il lui disait le blessait. Il ne pensait pas que son coup de poing aurait pu briser tant de chose, aurait séparé Patmol et Cornedrue. Il baissa les yeux pour cacher le fait qu'un instant, il regrettait son geste.
Mais son regard porté sur le sol lui montra une autre perspective sur les choses. Distrait un instant du discours de James, Sirius aperçu son magazine tombé au sol lorsque son ami l'avait agrippé. Comme par magie celui-ci c'était ouvert à la page de vente d'un objet gonflable cylindrique. Une bouée. L'image d'une jeune blonde souriante lui apprenant ce mot ridicule lui revint à l'esprit et lentement, la culpabilité s'évapora.
Oui, il se souvenait maintenant. Ce n'était pas à propos d'eux, pas du tout à propos de James et Sirius, mais à propos d'Amy. James semblait complètement l'avoir oublié. Encore une fois.Soudainement, Sirius attrapa l'un des poignet de James et le tordit pour se défaire de son plaquage. Il se retourna en l’entraînant avec lui et le plaqua à son tour, son avant-bras contre sa trachée.
- Comment oses-tu me parler ainsi ! Comment oses tu me parler de qui je suis ! Me parler d'amitié ! AVEC QUI AI-JE ÉTÉ AMI TOUTES CES ANNÉES ?! Le fouteur de gueule c'est qui ? Le profiteur c'est qui ? Le lâcheur c'est qui ? Je ne te connais plus !
Déversant à son tour toute l'amertume et la colère qu'il avait ressentit lorsqu'il avait réussi à joindre les points et à voir le tableau dans son ensemble. L'histoire de James, Amy et Camille. Emplit de dégoût, il recula pour laisser James respirer mais aussi pour mettre de la distance entre eux.
- Jeter les gens comme des moins que rien. Je croyais que c'était mon truc, mais il faut croire que c'est pas moi le pire après tout. Faire croire aux gens que tu es leur ami, les garder prêt et les utiliser... LES UTILISER et les jeter une fois que tu en a fini avec eux !
- Tu veux que je t'explique James ? Je sais maintenant. Je sais qui tu es vraiment. Et maintenant je me demande comment j'ai pu être si aveugle.
- Tu m'as demandé un jour, "Pourquoi pas Amy ? Elle a l'air de t'aimer." et j'ai répondu "Non ça serait bizarre, c'est une bonne amie." UNE BONNE AMIE, James ! Et on ne fricote pas avec une amie pour la jeter ensuite quand une plus jolie proie apparaît.
Sirius prit une longue inspiration pour se calmer, sentant que sa voix s'était mise à trembler. Se souvenir des temps insouciants qu'ils avaient passé ensemble était difficile. Plus difficile encore maintenant que cette révélation envoyait une lumière complètement différente sur leur passé.
- Je sais même pas pourquoi je suis surpris. Après tout c'est ce que t'as fais, non ? Ce que t'es en train de faire même. Crois pas que j'ai pas remarqué. Mais tu sais quoi, j'en ai rien à battre que tu te fasse Merlin dans les toilettes de Mimi Geignarde. Seulement pas Amy. Comment à tu pu faire ça à Amy ?
Oui, Sirius se fichait bien de l'autre rousse dont James évitait à tout prix de croiser le regard. Il se fichait qu'il disparaisse certains moment pour revenir bien silencieux et un fin sourire aux lèvres. Aujourd'hui il pouvait choisir n'importe qui et Sirius s'en ficherait, car pour lui le mal était déjà fait. Il avait déjà eu Amy et il l'aurait encore.
- Tu me parles d'amitié, James. Mais tu n'as pas la moindre idée de ce qu'est l'amitié.
Conclu-t-il, la voix, le regard et la stature plus froide que jamais. James était le seul à pouvoir le voir et devant ses yeux se refermait lentement la coquille d'argent froid de laquelle Sirius s'était toujours battu pour quitter. Avec James, avec les Maraudeurs, Black n'était qu'un nom de famille comme un autre. Mais à ce moment là, alors qu'il époussetait ses vêtements et se redressait, James ne vit plus son ami mais le jeune homme glacial et imposant formé et forgé dans la plus sombre famille de sorciers.
- Laisse-moi passer, Potter. J'ai autre chose à faire. dit-il alors, sans dédain, sans dégoût, sans agressivité. D'un ton simplement dénué de tout intérêt et tendresse.
- James Potter
- Gallions : 169
Mar 18 Mar - 18:51 (Δ)
Règlement de comptes
AVEC SIRIUS BLACK
Bouleversé, James le regardait, figé sur place, les yeux brillants d'émotions. Comment Sirius pouvait dire de telles choses ? Il aurait pu tout encaissé de la part de quelqu'un d'autres, parce qu'il aurait pu prendre la chose avec du recul, et ce serait passé au dessus de ses épaules. Mais pas Sirius. Parce qu'il était bien trop précieux, dans sa vie et dans son cœur. Sirius et lui, plus que des amis, ils étaient des frères, des frères unis avec un lien tellement fort et indestructible. C'est du moins ce qu'il avait toujours cru. Et maintenant, il tombait de haut, et à ses paroles, il avait l'impression d'être le coupable, ce monstre abjecte. Alors c'est ainsi que son meilleur ami le voyait ? Comme un monstre, un lâche, un profiteur qui se fichait de l'affection qu'on éprouvait pour lui. Faisant fi de son poignet tordu et la douleur qui allait avec, il recula d'un pas, complètement choqué par ses propos. La colère du brun à lunettes était retombée, laissant place à plus de tristesse et d'incompréhension. Mais surtout, Sirius ne pouvait que faire face aux prunelles blessées de son ami. Et plus que blessé, il avait mal. Terriblement mal. Son cœur se serrait douloureusement alors qu'un bout amer monta dans sa gorge. Il se retenait de vomir, et recula d'un deuxième pas, sans le quitter des yeux, avec son regard de cerf battu.
« Je … Je ne me suis jamais moqué de toi … Ni de mes proches … Ceux que j'aime, c'est à la vie à la mort … Je ne me reconnais pas dans ce que tu dis Sirius. Y'a personne de plus important à mes yeux que Remus, Peter, Amy, et surtout toi, Patmol. Je suis vraiment navré que tu ne comprennes pas ça … Vraiment …. Je suis déçu …. »
Qu'est-ce qu'il avait fait de mal ? Et pourquoi est-ce qu'il devait autant se justifier ? Non mais vraiment, qu'est-ce que Sirius a à lui reprocher ? Il avait beau cherché, il ne trouvait pas. La seule chose qu'on pouvait lui reprocher, c'était d'avoir bousculé Amy pour qu'elle réagisse à sa mort, qu'elle ne laisse rien tomber. Elle devait se battre, et il le maintenait toujours. Mais … Mais même s'ils n'étaient pas d'accord à ce sujet, ce n'était pas une raison pour lui parler ainsi … Tout ça, ce n'était pas justifié et surtout, pas mérité. Jamais il n'était arrivé aux deux garçons de se disputer ainsi. Plus qu'une dispute, c'était de la méchanceté gratuite, pire. Il frappait là où il savait le blesser. James s'était toujours investi avec hardeur dans ses relations amicales, pour rien au monde il n'aurait lâché Remus, Amy et encore moins Sirius. Il les aimait passionnément et les chérissait à un point inimaginable. Il avait tant besoin d'eux et espérait leur apporter autant. Jamais il n'aurait pu vivre aussi bien sans eux. Et maintenant, il avait l'impression que son petit monde s'écroulait. Il ne comprenait pas Sirius et surtout, il ne comprenait pas ce qu'il avait fait de mal. Pourquoi est-ce qu'il le déteste autant ? Parce que c'est bien de la haine qui brille dans ses yeux. Jamais il ne l'avait regardé ainsi ….
Et Sirius reprit la parole, évoquant un horrible coup qu'il aurait fait à Amy. Minute. STOP ! Qu'est-ce qu'il raconte ? Il n'y a rien entre Amy et lui … Oui ils sont sortis ensemble, mais maintenant, elle était pour lui une petite sœur et lui le grand frère. C'est le lien qui les unissait.
Puis soudainement, tout ce que disait Sirius prit un sens dans le cerveau du maraudeur. Camille … Amy …. Lui …. Mais non. James pâlit brusquement et recula une énième fois d'un pas. La discussion qu'ils avaient eu tous dans la cours … C'était lui le papa qui avait abandonné sa fille … Lui qui avait abandonné Amy ….. Lui qui avait tué Amy. Si elle c'est suicidé, c'est de sa faute …. Les lèvres de James tremblaient alors que ses yeux s'humidifiaient en voyant le visage souriant de la jolie blonde dans son esprit.
« Je …. Je n'ai pas ….. non, c'est faux …. »
Et pourtant, il en arrivait aux même conclusions que lui. Il lui semblait que son cœur s'arrachait dans sa poitrine. Et qu'en plus de cela, on lui prenait son organe vital pour le broyer sous son nez. Ses jambes refusaient de le porter d'avantage et il tomba à genoux sur le toit. Amy ….. Il a tué Amy …. Il a tué sa précieuse Amy ….. Ce n'est que lorsque sa vue se brouilla qu'il comprit que ses nerfs avaient lâchés et que des larmes cristallines coulaient sur son visage. A ce moment là, il ne s'autorisa même pas à avoir honte de ses larmes qui n'avaient rien de viril. Même à travers ses larmes, il distinguait nettement le visage de sa petite sœur. James porta la main à son cœur. Monstre. Tu n'es qu'un monstre. Tu ne mérites pas de vivre. Meurs donc à sa place.
Et quand Remus apprendrait …. quand il saura la vérité … lui aussi le regardera de la même manière. Il sera dégouté et le laissera tombé. James, tu finiras seul, c'est ta punition.
Quand est-ce qu'il était devenu aussi horrible ? Il était le monstre que Sirius lui décrivait et ne s'en était même pas rendu compte. Horrible être abjecte. Fini seul ! SEUL !!!
Ce fut l'allusion sur Tyana qui le ramena à la réalité. Il finirait par la blesser elle aussi … Et pourtant malgré cela, il ne voulait pas la lâcher, non, il ne voulait pas qu'elle le lâche. Pareil pour Remus, il voulait que son ami reste auprès de lui. Il ne voulait pas finir seul. Sirius a raison, il est lâche et égoïste.
Il essuya rageusement ses larmes et se redressa, la tête basse, ses mèches brunes en bataille dissimulaient son visage. Il ne sait pas ce qu'est l'amitié. En fin de compte, c'est peut-être vrai. Il était égoïste, pensait à lui avant les autres … Malgré les horreurs qu'il commettait, malgré ce qu'il avait fait à Amy, il voulait l'amour de ses proches. Non, ça ce n'est pas de l'amitié. Horrible James.
Il sursauta légèrement lorsque Sirius l'appela par son nom de famille et enfin il plongea son regard dans le sien. Vide d'émotions, des cernes rouges sous les yeux, tremblant comme une feuille, le jeune Potter faisait bien peine à voir. Bien loin du Dieu qu'il était. Le Dieu ou le Diable.
« Inutile. C'est moi qui m'en vais …. Ne t'inquiète pas, je vais disparaître, ça sauvera Amy. »
Il fallait qu'il trouve un moyen de quitter le château. James tu vas devoir mettre tout son cerveau de Maraudeurs pour trouver ce moyen, c'est vital, tu dois la sauver. De Maraudeur …. Non, il n'avait plus le droit de porter ce nom. Les Maraudeurs ne seront pas salis par une personne aussi horrible que lui.
« Je quitte les Maraudeurs. »
James se retourna pour descendre les escaliers en courant, disparaissant dans les couloirs du château. Pardon Amy, pardon …
« Je … Je ne me suis jamais moqué de toi … Ni de mes proches … Ceux que j'aime, c'est à la vie à la mort … Je ne me reconnais pas dans ce que tu dis Sirius. Y'a personne de plus important à mes yeux que Remus, Peter, Amy, et surtout toi, Patmol. Je suis vraiment navré que tu ne comprennes pas ça … Vraiment …. Je suis déçu …. »
Qu'est-ce qu'il avait fait de mal ? Et pourquoi est-ce qu'il devait autant se justifier ? Non mais vraiment, qu'est-ce que Sirius a à lui reprocher ? Il avait beau cherché, il ne trouvait pas. La seule chose qu'on pouvait lui reprocher, c'était d'avoir bousculé Amy pour qu'elle réagisse à sa mort, qu'elle ne laisse rien tomber. Elle devait se battre, et il le maintenait toujours. Mais … Mais même s'ils n'étaient pas d'accord à ce sujet, ce n'était pas une raison pour lui parler ainsi … Tout ça, ce n'était pas justifié et surtout, pas mérité. Jamais il n'était arrivé aux deux garçons de se disputer ainsi. Plus qu'une dispute, c'était de la méchanceté gratuite, pire. Il frappait là où il savait le blesser. James s'était toujours investi avec hardeur dans ses relations amicales, pour rien au monde il n'aurait lâché Remus, Amy et encore moins Sirius. Il les aimait passionnément et les chérissait à un point inimaginable. Il avait tant besoin d'eux et espérait leur apporter autant. Jamais il n'aurait pu vivre aussi bien sans eux. Et maintenant, il avait l'impression que son petit monde s'écroulait. Il ne comprenait pas Sirius et surtout, il ne comprenait pas ce qu'il avait fait de mal. Pourquoi est-ce qu'il le déteste autant ? Parce que c'est bien de la haine qui brille dans ses yeux. Jamais il ne l'avait regardé ainsi ….
Et Sirius reprit la parole, évoquant un horrible coup qu'il aurait fait à Amy. Minute. STOP ! Qu'est-ce qu'il raconte ? Il n'y a rien entre Amy et lui … Oui ils sont sortis ensemble, mais maintenant, elle était pour lui une petite sœur et lui le grand frère. C'est le lien qui les unissait.
Puis soudainement, tout ce que disait Sirius prit un sens dans le cerveau du maraudeur. Camille … Amy …. Lui …. Mais non. James pâlit brusquement et recula une énième fois d'un pas. La discussion qu'ils avaient eu tous dans la cours … C'était lui le papa qui avait abandonné sa fille … Lui qui avait abandonné Amy ….. Lui qui avait tué Amy. Si elle c'est suicidé, c'est de sa faute …. Les lèvres de James tremblaient alors que ses yeux s'humidifiaient en voyant le visage souriant de la jolie blonde dans son esprit.
« Je …. Je n'ai pas ….. non, c'est faux …. »
Et pourtant, il en arrivait aux même conclusions que lui. Il lui semblait que son cœur s'arrachait dans sa poitrine. Et qu'en plus de cela, on lui prenait son organe vital pour le broyer sous son nez. Ses jambes refusaient de le porter d'avantage et il tomba à genoux sur le toit. Amy ….. Il a tué Amy …. Il a tué sa précieuse Amy ….. Ce n'est que lorsque sa vue se brouilla qu'il comprit que ses nerfs avaient lâchés et que des larmes cristallines coulaient sur son visage. A ce moment là, il ne s'autorisa même pas à avoir honte de ses larmes qui n'avaient rien de viril. Même à travers ses larmes, il distinguait nettement le visage de sa petite sœur. James porta la main à son cœur. Monstre. Tu n'es qu'un monstre. Tu ne mérites pas de vivre. Meurs donc à sa place.
Et quand Remus apprendrait …. quand il saura la vérité … lui aussi le regardera de la même manière. Il sera dégouté et le laissera tombé. James, tu finiras seul, c'est ta punition.
Quand est-ce qu'il était devenu aussi horrible ? Il était le monstre que Sirius lui décrivait et ne s'en était même pas rendu compte. Horrible être abjecte. Fini seul ! SEUL !!!
Ce fut l'allusion sur Tyana qui le ramena à la réalité. Il finirait par la blesser elle aussi … Et pourtant malgré cela, il ne voulait pas la lâcher, non, il ne voulait pas qu'elle le lâche. Pareil pour Remus, il voulait que son ami reste auprès de lui. Il ne voulait pas finir seul. Sirius a raison, il est lâche et égoïste.
Il essuya rageusement ses larmes et se redressa, la tête basse, ses mèches brunes en bataille dissimulaient son visage. Il ne sait pas ce qu'est l'amitié. En fin de compte, c'est peut-être vrai. Il était égoïste, pensait à lui avant les autres … Malgré les horreurs qu'il commettait, malgré ce qu'il avait fait à Amy, il voulait l'amour de ses proches. Non, ça ce n'est pas de l'amitié. Horrible James.
Il sursauta légèrement lorsque Sirius l'appela par son nom de famille et enfin il plongea son regard dans le sien. Vide d'émotions, des cernes rouges sous les yeux, tremblant comme une feuille, le jeune Potter faisait bien peine à voir. Bien loin du Dieu qu'il était. Le Dieu ou le Diable.
« Inutile. C'est moi qui m'en vais …. Ne t'inquiète pas, je vais disparaître, ça sauvera Amy. »
Il fallait qu'il trouve un moyen de quitter le château. James tu vas devoir mettre tout son cerveau de Maraudeurs pour trouver ce moyen, c'est vital, tu dois la sauver. De Maraudeur …. Non, il n'avait plus le droit de porter ce nom. Les Maraudeurs ne seront pas salis par une personne aussi horrible que lui.
« Je quitte les Maraudeurs. »
James se retourna pour descendre les escaliers en courant, disparaissant dans les couloirs du château. Pardon Amy, pardon …
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