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Elliot Rosier- Gallions : 99
Lun 5 Mai - 16:55 (Δ)
Le grand retour du Roi à Poudlard ! Un peu prématuré !! Mais bon, je commençais à en avoir marre de Sainte Mangouste. Et puis surtout apprendre que Zoya devient ma tutrice … Ca m'a fait un choc ! Okey c'est ma mère … mais mère biologique. Puis on n'est pas très proche ! … Puis ma maison !!!! ELLE A BRULE !!! Ma maison a crâmé !! Et ça, ça ne passait pas du tout. Et ma mère est morte …. Non décidément, j'étais trop dépassé par les évènements. Beaucoup trop de choses à encaisser pour un gosse de 14 ans. Alors j'ai tout simplement prit la fuite jusqu'à Poudlard, le seul lieu où j'estimais avoir encore la paix.
Enfin si j'arrivais à éviter la version adolescente de Saïd Wilkes. Ce qui allait être difficile puisqu'on est dans la même maison, donc même sale commune. Mais ça va, je suis Elliot Rosier, the king !! Je ne me laisserais pas avoir par ce looser aux bouclettes brunes. Je passais ma main dans ma moumoute avec fierté, niant volontairement la ressemblance que j'ai avec mon père biologique.
Vivre avec deux familles différentes, c'est pas simple. D'un côté, il y avait les Rosier, mes parents adoptifs. Sharon Rosier. Morte. Après avoir tenté de me tuer et de m'avoir poignardé. Evan Rosier, mon idole, ma vie, mon père. Officiellement mort il y a 14 ans en arrière, des rumeurs disent qu'il est toujours en vie. Et je sais que ce ne sont pas que des rumeurs, puisque je l'ai vu !! Enfin non, je ne l'ai pas vu, j'étais dans le coma, mais justement il est venu me voir ! Je l'ai entendu ! Et l'infirmière à confirmer ! Ou est-ce qu'il est maintenant ? Comment se fait-il qu'il soit toujours en vie ? Pourquoi n'était-il pas venu plus tôt ? Quand est-ce que je vais le revoir ? Trop de questions se posent soudainement. En tout cas, lorsque je l'aurais retrouvé, je ne laisserais personne me l'enlever. Puis il y avait mes parents biologiques. Saïd Wilkes. Cet espèce de taré qui m'a enfermé dans un placard (que j'ai fais explosé, ça va de soit !), et qui a voulu me faire du mal. Psychopathe ambulant !! Et Zoya Horlov, ma mère, celle qui m'a mis au monde avec regret. Pas prête à avoir un enfant, elle ne m'avait pas désiré. Je ne sais pas trop quoi penser d'elle. Notre première rencontre s'est très mal passé à partir du moment où elle a jugé mon père (Evan). Et notre seconde rencontre … Bah c'était bizarre quoi. Je suis sceptique. On verra bien par la suite. Mais ce n'est pas terminé, il y a aussi les jeunes de la promotion 76. Evan, Zoya et Saïd adolescents. Zoya, je lui ai déjà gueulé dessus dans un hystérique. Saïd, il s'est reçu un bubobulb dans la tronche. Vous savez cette boule de limaces plein de pue qui fait des cloques quand elle touche la peau. Il est resté trèèèèès longtemps à l'infirmerie ! Bien fait, pauvre naze ! Puis il y avait Evan Rosier. MON Evan Rosier. …. Bah il ne m'aime pas ! Mais c'est pas grave, je l'aime assez pour deux. Il est trop badass, la classe incarnée ! Bwouah j'en ai la chaire de poule !!! voilà, ma vie est belle hein ?
Il me fallu une bonne partie de la soirée pour arriver à Poudlard, à l'aide du poudlard express. Je suppose que Zoya ainsi que l'école doit déjà être au courant de la disparition du petit Elliot Rosier, qui devait rester encore deux semaines à Sainte Mangouste. Mais deux semaines, c'est trop long vous savez !! Pffff !! Qu'est-ce qui m'est arrivé ? Okey, là aussi je vous explique. J'ai découvert qu'un mec du ministère William Betheny, qui en fait est un mangemort, en voulait à la fortune de mon père et accessoirement à ma vie. D'ailleurs, il avait un allié à Poudlard, un mangemort à Poudlard … Et je ne peux rien dire, sinon je vais me faire couper la tête en quelques secondes. Je me demande si Dumby et Mc Go se sont rendu compte des menaces qui pèsent sur mes amis et moi ? En tout cas, j'ai pris les devants, je suis allé chez Bethney pour lui régler son compte. Sauf que ma mère couchait avec lui, c'est là qu'elle m'a poignardé, c'est là que j'ai fais exploser sa maison, et c'est là que je suis tombé dans le coma. Ouais je suis un peu kamikaze mais il fallait tenter le tout pour le tout. Mais les deux ont transplané. Si aujourd'hui ma mère est morte, bah William Bethney est en fuite. Il est recherché par le ministère de la magie. Bref je suis dans la merdouille maintenant. Mais j'ai pas peur, je suis Elliot Rosier !! The King !!!
Bref, au moment où j'entrais dans le château, il devait être vers 3h du matin. J'avais fier allure avec mes bandages de partout, les bras, la tête, le torse. Heureusement que mes vêtements cachaient un peu tout ça, parce que franchement, l'effet momie c'est naze. Je soupirais, pourvu que je ne tombe pas sur mon père dans un état pareil. Malheureusement je devais garder mes bandages pendant encore quelques temps. Faudra faire avec. Allez mission commando, aller jusqu'au dortoir sans me faire remarquer par aucun de mes pères.
J'avançais dans le hall lorsque je percutais brusquement quelqu'un. Je levais la tête, et là …
« WHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!! »
Oui pour pousser un crie super aigu à 3h du mat dans le hall … Ca ne peut être que moi !! Non mais attendez !!! Faut me comprendre !! Mc Go quoi !!! La tyran !! Ma peur bleue !! J'ai cru faire un arrêt cardiaque ! Bon elle aussi certainement. Mais si elle était à cette heure ci, débout, et dans le couloir, c'est qu'elle devait s'attendre à mon arrivé. Le conducteur du Poudlard Express avait du lui envoyer un hibou. Traitre !
Je posais la main sur mon coeur en reprenant doucement ma respiration, pour me remettre de mes émotions !
« Professeur Mc Gonagall !!! …. Ne me renvoyez pas à Sainte Mangouste, s'il vous plait !! Pitié !!! Promis, je resterais sage …. Jusqu'à la fin de la semaine !! »
Ouais faut pas trop m'en demander non plus. Il faut laisser la jeunesse déborder d'énergie.
- Invité
Invité
Ven 9 Mai - 23:26 (Δ)
Elle l'attendait de pied ferme, comment aurait elle put faire autrement ? La vieille sorcière n'en avait pas cru ses yeux lorsqu'elle avait reçut la lettre du machiniste, celui-ci ayant tomber par pur hasard sur le gamin mais, n'avait pas pris la peine du viré du train (à quoi bon de toute manière ?). Alors, sa première pensée fut « qu'est-ce qu'elle pourrait bien faire d'Elliot? » le jeune homme semblait aimer se mettre dans des situations impossibles. Pourquoi n'était-il pas resté à Sainte Mangouste ? Pourquoi s'enfuir de l’hôpital ? Oh certes l'endroit était loin d'être plaisant mais, ce n'était certainement pas une raison pour fuguer, encore moins de cette façon. Des lettres envoyées par les guérisseurs étaient arrivé également, suite aux hiboux du Poudlard exprès, McGonagall n'en fut guère étonné, juste consterner. Les guérisseurs s'inquiétaient, normal, le directeur promettait de retrouver l'enfant, ce qui était tout à fait inutile, il allait pointé son nez ici d'une minute à l'autre, il devait même se cacher quelque part peut être.
C'est ainsi que lorsqu'elle renvoya des lettres pour rassurer tout le monde, le professeur de métamorphose décida de l'attendre dans le hall d'entrée, sentant alors la colère monter de plus en plus. Minerva n'aimait pas particulièrement s'énerver en réalité, ce n'était pas son but ni un plaisir que de hurler sur ses élèves néanmoins, elle ne supportait pas la bêtise or, ce que venait de faire Elliot était de la pure connerie à ses yeux. Nulles excuses ne réussiraient avec elle, nulles plaintes, nulles supplications, il aurait à supporter son courroux et, cela n'allait certainement pas être du joli à voir. Les heures défilèrent, défilèrent, défilèrent au point de dépasser minuit et, la vieille femme ne c'était rappeler que le train pouvait aussi rouler de nuit, à quelle heure ce garnement allait arriver bon sang ? La fatigue commença doucement à faire son apparition, l'assoupissement la guettant à son tour, Elliot allait-il tomber sur sa forme endormie ? Non, ce n'était pas admissible, bons dieux, pourquoi les jeunes adolescents étaient-ils si inconscients parfois ? Devoir les gérés n'était pas toujours une mince affaire.
Le temps passait donc, inexorablement la directrice des Gryffondor sentait ses forces l'abandonner, seule la colère arrivait encore à la tenir debout, pourtant petit à petit ses yeux se fermaient … Lorsqu'un cri redoutable retentit dans toute la pièce ! Pendant un millième de seconde, McGonagall ne comprit pas ce qui lui arrivait, ce qui se passait, un monstre à la voix suraiguë venait-il d'envahir le château ? Puis, des paroles suivirent l'horrible cri et elle comprit que ce n'était pas un monstre mais bel et bien Elliot, la suppliant de ne pas le renvoyer à Sainte Mangouste. Elle le laissa faire le temps de reprendre ses esprits, le temps que son coeur redescende dans sa poitrine et cesse de battre telle une bête affolée. Fort heureusement, cela ne prit guère de temps avant qu'elle ne soit de nouveau opérationnelle et, le pauvre jeune homme n'allait pas s'en sortir comme ça. Afin de ne pas réveiller le reste de l'école par des cris démentiels, la sorcière siffla entre ses dents d'un ton où perçait toute l’étendue de sa contrariété envers le jeune élève :
« Mr Rosier, vous allez tout de suite me suivre dans mon bureau et pour l'amour de Dieu, taisez-vous, des gens dorment ici ! »
De toute manière, elle ne lui laissa pas le choix, sa main venant empoigner fermement son bras, le forçant à marcher à ses côtés. Son teins pâle avait viré au rouge, ses yeux auraient pu tuer si cela était possible, la poigne sur le bras du jeune homme était comme un étau. Elle marchait à grands pas sans rien dire mais, réfléchissant, en temps normal elle aurait averti le directeur de Serpentard, Elliot faisant partie de cette maison mais, étant donné que l'homme avait disparu, la tâche s'avérait impossible. De ce fait, devrait elle régler cette affaire seule, ne voulant en aucun cas réveiller Dumbledore pour une histoire pareille. Quoi qu'il en soit, ils arrivèrent assez rapidement dans son bureau, fermant la porte derrière elle, Minerva lâcha enfin le garçon, tout en ordonnant d'une voix dure :
« Asseyez-vous maintenant ! »
Elle désigna le fauteuil en face de son bureau tout en s'asseyant sur le sien. Son regard perçant au-dessus de ses lunettes ne lâcha une seule fois le jeune Elliot, qu'allait elle faire de lui bon sang ? Elle avait envie de crier, de hurler, de l'étrangler peut-être mais, ce n'était pas dans sa nature que de se laisser aller à de telles actions aussi violente, voyons, c'étaient ses nerfs qui parlaient, pas vraiment elle. Posant sa tête sur son menton, elle demanda alors, le ton et la voix signalant qu'il devrait être convaincant et honnête sinon … les conséquences pourrait être terrible :
« Vous allez m'expliquer en détail ce qui vous à pousser à quitter Sainte Mangouste, jeune homme ! »
C'est ainsi que lorsqu'elle renvoya des lettres pour rassurer tout le monde, le professeur de métamorphose décida de l'attendre dans le hall d'entrée, sentant alors la colère monter de plus en plus. Minerva n'aimait pas particulièrement s'énerver en réalité, ce n'était pas son but ni un plaisir que de hurler sur ses élèves néanmoins, elle ne supportait pas la bêtise or, ce que venait de faire Elliot était de la pure connerie à ses yeux. Nulles excuses ne réussiraient avec elle, nulles plaintes, nulles supplications, il aurait à supporter son courroux et, cela n'allait certainement pas être du joli à voir. Les heures défilèrent, défilèrent, défilèrent au point de dépasser minuit et, la vieille femme ne c'était rappeler que le train pouvait aussi rouler de nuit, à quelle heure ce garnement allait arriver bon sang ? La fatigue commença doucement à faire son apparition, l'assoupissement la guettant à son tour, Elliot allait-il tomber sur sa forme endormie ? Non, ce n'était pas admissible, bons dieux, pourquoi les jeunes adolescents étaient-ils si inconscients parfois ? Devoir les gérés n'était pas toujours une mince affaire.
Le temps passait donc, inexorablement la directrice des Gryffondor sentait ses forces l'abandonner, seule la colère arrivait encore à la tenir debout, pourtant petit à petit ses yeux se fermaient … Lorsqu'un cri redoutable retentit dans toute la pièce ! Pendant un millième de seconde, McGonagall ne comprit pas ce qui lui arrivait, ce qui se passait, un monstre à la voix suraiguë venait-il d'envahir le château ? Puis, des paroles suivirent l'horrible cri et elle comprit que ce n'était pas un monstre mais bel et bien Elliot, la suppliant de ne pas le renvoyer à Sainte Mangouste. Elle le laissa faire le temps de reprendre ses esprits, le temps que son coeur redescende dans sa poitrine et cesse de battre telle une bête affolée. Fort heureusement, cela ne prit guère de temps avant qu'elle ne soit de nouveau opérationnelle et, le pauvre jeune homme n'allait pas s'en sortir comme ça. Afin de ne pas réveiller le reste de l'école par des cris démentiels, la sorcière siffla entre ses dents d'un ton où perçait toute l’étendue de sa contrariété envers le jeune élève :
« Mr Rosier, vous allez tout de suite me suivre dans mon bureau et pour l'amour de Dieu, taisez-vous, des gens dorment ici ! »
De toute manière, elle ne lui laissa pas le choix, sa main venant empoigner fermement son bras, le forçant à marcher à ses côtés. Son teins pâle avait viré au rouge, ses yeux auraient pu tuer si cela était possible, la poigne sur le bras du jeune homme était comme un étau. Elle marchait à grands pas sans rien dire mais, réfléchissant, en temps normal elle aurait averti le directeur de Serpentard, Elliot faisant partie de cette maison mais, étant donné que l'homme avait disparu, la tâche s'avérait impossible. De ce fait, devrait elle régler cette affaire seule, ne voulant en aucun cas réveiller Dumbledore pour une histoire pareille. Quoi qu'il en soit, ils arrivèrent assez rapidement dans son bureau, fermant la porte derrière elle, Minerva lâcha enfin le garçon, tout en ordonnant d'une voix dure :
« Asseyez-vous maintenant ! »
Elle désigna le fauteuil en face de son bureau tout en s'asseyant sur le sien. Son regard perçant au-dessus de ses lunettes ne lâcha une seule fois le jeune Elliot, qu'allait elle faire de lui bon sang ? Elle avait envie de crier, de hurler, de l'étrangler peut-être mais, ce n'était pas dans sa nature que de se laisser aller à de telles actions aussi violente, voyons, c'étaient ses nerfs qui parlaient, pas vraiment elle. Posant sa tête sur son menton, elle demanda alors, le ton et la voix signalant qu'il devrait être convaincant et honnête sinon … les conséquences pourrait être terrible :
« Vous allez m'expliquer en détail ce qui vous à pousser à quitter Sainte Mangouste, jeune homme ! »
