- Camille Loreens Black
- Gallions : 32
Ven 13 Mar - 20:19 (Δ)
Camille Loreens Black
Petite Princesse des Maraudeurs
Malgré l'état de sa jeune futur maman, Camille ne lui avait pas dit qu'elle n'avait plus à s'en faire, parce qu'en vérité, elle est toujours en vie. Elle savait que cette information l'aurait beaucoup aidé, et elle culpabilisait de rester silencieuse, mais tant qu'elle n'aurait pas elle même décidé de ce qu'elle allait faire, elle préférait ne rien dire.
C'est après un long moment que la blondinette -et les maraudeurs- purent quitter l'infirmerie. La jeune fille préféra fuir avant que son père ne puisse dire quoi que ce soit et la voilà déjà dans son dortoir. Elle enleva son t-shirt et regarda les blessures sur son corps, certaines plaies encore à vif. Elle poussa un léger soupire, fatiguée de tout ça. Alors qu'elle s'appretait à aller dormir, Camille changea d'avis. Elle avait besoin de parler … de s'exprimer … Et vers une autre personne que les autorités de Poudlard, une autre personne que les maraudeurs et parmi tous ceux qu'elle connaissait, il n'y avait qu'une seule personne qui était adaptée. Une personne qui savait la faire sourire, la faire rire avec un naturel beaucoup trop précieux pour être abandonné. Or, ce soir, elle l'avait laissé en plan parmi les peluches qui l'attaquaient.
Néanmoins Camille sourit puis se releva, ouvrant sa valise à la recherche d'une robe de bal … Cette robe qu'elle aurait du porter ce soir dans d'autres circonstances. Mais elle n'allait pas la laisser moisir ici, n'est-ce pas ? La blonde enfila la robe qui était plus accomodée qu'un pull et un pantalon pour un bal, même si ce dernier était terminé depuis plusieurs heures. Avec du fond de teint, elle cacha ses blessures encore visible sur son corps, même si elles ne pouvaient disparaître complètement. Mais d'un autre côté, si elle voulait parler à son ami en étant honnête, autant ne pas cacher d'avantage ses blessures. Camille avait refusé de lui parler de son agression depuis qu'elle avait découvert pendant le cours d'Histoire de la magie par leur professeur qui avait sentit son sang.
Quittant enfin son dortoir après avoir demandé à Lily Evans de donner un petit mot à un certain Weasley, Camille partie l'attendre au lieu de rendez vous. Elle n'eut pas à attendre longtemps avant d'entendre les bruits de pas. Il est vrai que ce qu'il c'était passé dans la forêt interdite avait fait le tour de l'école et Fred devait s'inquiéter pour sa sécurité la sachant sur les lieux à ce moment là. Avait-il comprit qu'il s'agissait de la même personne qui s'en était prit à elle ?
Lorsque la porte de la grande salle s'ouvrit précipitamment, Camille se retourna et lui sourit.
« Fred Weasley ? Me feriez vous l'honneur de m'accorder une danse ? »
Son sourire semblait un instant retrouver son éclat normal et naturel, comme si toute tristesse venait de disparaître malgré les temps si grave. Elle s'inclina avec élégance pour le saluer.
- Spoiler:
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- Fred Weasley
- Gallions : 5
Ven 13 Mar - 21:24 (Δ)
A peine avait-il eu le mot qu’il avait regardé Georges l’air presque d’un chien battu, allez savoir pourquoi ce n’était pas comme s’il avait réellement besoin de l’approbation de son jumeau mais c’était une habitude à laquelle il était difficile de se détacher. Il y serait bien aller en courant s’il l’avait pu mais il fallait se montrer le plus discret possible en réalité. Ce n’est pas comme si Poudlard était bien surveillé en ce moment même mais c’était tout comme. Il arrivait à la grande salle lorsqu’il réajusta sa jolie cravate, il inspira profondément et vérifia l’allure de la jolie peluche qu’il tenait entre ses bras. Pendant une seconde d’ailleurs, il vérifia que celle-ci ne lui sautera pas une nouvelle fois à la gorge. Le chien noir en peluche semblait pourtant bien inerte, Fred lui avait recousu une oreille avec du fil de laine orange, en réalité, il n’avait pas franchement de nécessaire à coudre et il avait du demander à Hermione un peu d’aide sur ce coup. Sacrifiant l’un de ses "superbes" pull de noël pour avoir du fil, le chien noir ressemblait maintenant à une sorte de franckenchien. Allez savoir pourquoi, Fred avait insisté pour garder celui-ci malgré les conseils de ses ami(e)s de choisir une peluche qui n’avait pas subi de dégâts mais non…C’était celle-ci que Camille avait choisi et il n’était pas sans savoir pourquoi…C’était celle-ci qu’il voulait lui offrir et pas une autre peluche.
Il ouvrit la porte de la grande salle à toute vitesse lorsqu’il entendit des bruits de pas pour éviter de se faire griller si près du but. Refermant derrière lui avec un peu plus de douceur, il s’y adossa en tentant de reprendre sa respiration, un peu paniquée sur le coup. Il avait presque l’allure d’un mauvais agent secret ainsi collé à la porte d’entrée à écouter si les pas s’approchaient ou non. C’est en entendant d’autre bruit qu’il se souvint de pourquoi il était ici à la base, posant ses yeux sur Camille, il ne put s’empêcher de sourire avec l’air un peu niait.
« CAM’ »
Il s’interrompit soudainement en se disant que crier le prénom de son amie n’était probablement la chose la plus judicieuse à faire s’il devait être discret, s’approchant d’elle, il termina sa phrase en murmurant "fort" :
« 'ille Tu es magnifique ! »
Lui tendant la main pour cette danse qu’elle lui proposait, il l’attira doucement vers lui. Etait-il un bon danseur ? Sans trop se vanter, il se débrouillait plutôt bien à côté de son petit frère. Malgré tout, il ne put s’empêcher de murmurer au creux de l’oreille de Camille :
« Bande de babouins barbares»
Il faisait l’année où leur directrice de maison c’était entêter à vouloir apprendre aux élèves de Poudlard les rudiments de la danse de salon. Ca avait beau s’être passé il y a un an, ils n’avaient eu de cesses de répéter cette remarque aussi rapidement que possible et ce sans bafouiller. Maintenant qu’il dansait avec Camille avec le plus grand sérieux du monde, il n’avait pas pu s’empêcher pourtant de lui dire une bêtise au creux de l’oreille, juste pour le plaisir de l’entendre rire.
- Camille Loreens Black
- Gallions : 32
Ven 13 Mar - 21:49 (Δ)
Camille Loreens Black
Petite Princesse des Maraudeurs
Camille sourit au compliment de Fred, les joues légèrement rougies. Il ne tarda pas à la rejoindre sur la piste de danse pour valser avec elle. On pouvait dire que c'est une chance que le professeur Mc Gonagall leur ait apprit et elle serait bien allée la bénir si elle n'était pas fort occupée. Camille avait danser de nombreuses fois avec sa mère dans le salon, avec la musique à fond, mais on ne pouvait pas dire que leurs pas étaient très harmonieux. Leurs rires faisaient vibrer les murs autant que la musique, une adorable folie remplissait le salon de la famille Loreens-Black mettant en scène les deux femmes si déchaînées et si proches. Généralement les deux blondes finissaient sur le sol avec des chutes pitoyables qui faisaient redoubler leurs rires. .... Mais tout ceci lui paraissait si lointain.
Avec Fred, l'ambiance était étrangement plus calme, chose assez rare, plus apaisante mais également ... plus triste. Collée au rouquin, elle ferma les yeux, posant son front contre le sien. Un air serein et mélancolique. Ses bras se refermaient dans le dos de son ami, avec douceur mais aussi une certaine possessivité comme si elle cherchait son contact. Pas un mot, pas un souffle, le calme complet, si ce n'est le bruit de leurs pas. Camille se demandait comment réagirait son jeune père s'il les voyait ainsi ? Attendrit ? Inquiet ? Elle n'arrivait jamais à prévoir les réactions du ténébreux, aussi protecteur que grincheux.
La voix à son oreille la sortie de sa triste rêverie et Camille fut soudain prit d'un rire clair qui raisonna légèrement dans la grande salle. Elle n'avait pas pu s'empêcher de visionner dans son esprit la scène d'une armée de babouins furieux et prêt à partir en guerre, armée jusqu'aux dents. Elle recula légèrement, laissant ses mains glisser dans les siennes et elle referma doucement ses doigts sur ses paumes, sans perdre son chaleureux sourire.
"Je crois que nous avons eu notre dose de barbarie avec les peluches mutantes !"
Camille le lâcha enfin pour aller s'assoir sur une table, sautant légèrement en arrière pour poser ses fesses sur le rebord. Elle attrape le plateau derrière elle et lui fit signe de la rejoindre. Une fois Fred installé, elle lui glissa un petit four entre les lèvres avant d'en goûter un. Le silence retomba. Un étrange silence, comme si la jeune fille avait quelque chose à dire et que rien ne sortait. Son comportement, en fut tout aussi étrange. Elle attrapa d'autres morceaux de nourriture, pour les manger, un à un, sans attendre d'avoir fini le précédent.
".... Elle est vivante. Ma mère. Elle est en vie, quelque part avec mon père." Elle avait dit cela d'une voix maussade comme si elle ne voulait pas montrer l'importance de cette nouvelle. Elle continua de manger, à ce rythme là, elle aurait bientôt terminé le plateau. "C'est pas une lueur d'espoir, ni un déni. Je le sais par Daddy, celui qui a voulu tuer Papa."
La blondinette attrapa un dernier petit four, qu'elle s’apprêtait à manger avec un faux recule sur la situation.
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- Fred Weasley
- Gallions : 5
Ven 13 Mar - 22:08 (Δ)
Il se laissa entrainée, par son rire, par ses gestes, son contact. Il aurait aimé trouver le courage de tout lui dire, mais maintenant qu’il l’avait face à elle, il avait juste envie de la faire rire avec des choses futiles. Les trucs sérieux, c’était décidément pas son truc. Cela l’angoissait, parce qu’il était incapable de savoir comment il fallait vraiment réagir devant quelque de très triste, lui, il était un spécialiste des pitreries, il ne prenait jamais rien au sérieux et était incapable de le faire alors quand il se retrouvait devant une situation qui l’obligeait à l’être…Il perdait simplement ses moyens. Alors qu’elle s’éloignait de lui en se remémorant cette histoire de peluche mutant, il se rappela qu’il avait laissé le chien en peluche à l’entrée. Il alla le récupérer :
« J’ai gardé un rescaper…Il espère que tu vas le pardonné… »
S’approchant d’elle, il voulut lui tendre la peluche mais elle lui tendait déjà un amuse-gueule qu’il fut presque obligé de manger. Non pas que ça le gênait, mais l’intention lui paraissait presque étrange. Il détourna les yeux, essayant de retenir le rouge qui lui montait aux joues. Il n’y avait jamais vraiment réfléchis, mais qu’est-ce qui se passerait s’il lui disait toute la vérité la maintenant tout de suite ? Pas seulement elle mais aussi ses parents à lui, à elle, l’ordre tout simplement. Il avait pas spécialement peur de tout le monde mais fallait admettre qu’un ancien détenu d’Azkaban ça avait un certain charisme et puis y avait Foloeil aussi. Et surtout, il y avait-elle…Sa douce Camille, elle lui en voudrait pour ces mensonges. Il le savait mais…
Il inspira profondément, s’apprêtait à rassembler tout son courage pour tout lui dire mais elle dégonfla ce courage en une phrase. Abasourdi parce qu’il venait d’entendre, il la regardait à présent engloutir le plateau. Il finit par froncer les sourcils, attrapant le dernier petit four avant qu’elle ne le mange. Il le mit directement en bouche. « Mwoi auchi ché faim » dit-il la bouche pleine. Allez savoir pourquoi, là encore, il n’avait pas vraiment su tenir son sérieux. Il manqua de s’étouffer en rigolant mais fini par avaler ce qu’il avait en bouche. Retrouvant le silence gênant et trop sérieux de tout à l’heure. Il fixa Camille, lui tendit une nouvelle fois la peluche rafistolé par ses soins à coups de laine orange.
« Mimille… »
Il entrouvrit la bouche, comme pour laisser sortir les mots mais rien lui venait lorsqu’il posait les yeux sur celle. Sérieux, il se serait bien donner des baffes à ce moment-là et il regrettait que George ne soit pas là pour le faire le baffer d’ailleurs. Il était certain que pour ça, il aurait pu compter sur son jumeau. Il se frotta le visage, fini par se donner une petite gifle quand même, inspira, souffla bruyamment.
« Ok…Ca fait des jours que j’essaies de trouver le moyen de te dire ça alors j’ai décidé que j’allais tout te dire d’une traite comme ça. Tu pourras pas m’interrompre et tant que je parle je suis certain que je vais pas me dégonfler. Je sais pour ta mère, je sais aussi pour ton père, je sais où ils sont Camille et je sais comment t’aider à les revoir. Je suis désolé de t’avoir rien dit, ni pour ton père, ni pour ta mère, je sais pas comment j’ai fais ça mais j’ai oublié pour ton père en début d’année, et pour ta maman je l’ai appris y pas longtemps et t’était tellement effondré, y avait tout ça, les maraudeurs, je savais pas comment, je voulais pas en rajouter, j’avais peur, je commence à manquer de souffle là alors tant que j’y suis, quitte à mourir asphyxier, il faut que tu sache que je t’aime beaucoup, mais tu sais, pas que comme une amie, je sais c’est con, ça fait des années qu’on est pote, t’es un peu comme une sœur pour la famille mais je te vois pas comme ça Camille, je te vois plus du tout comme ça… »
Son teint commença a devenir rouge et son souffle à lui manquer alors qu’il déballait tout cela sans reprendre une seule fois sa respiration.
- Camille Loreens Black
- Gallions : 32
Ven 13 Mar - 22:41 (Δ)
Camille Loreens Black
Petite Princesse des Maraudeurs
Avec ce qu'il avait à dire, Camille pouvait comprendre que Fred soit mal à l'aise. Et au fur et à mesures de ses paroles, son sourire faiblit pour disparaître et son visage blêmit. De toute façon, clouée sur place, elle aurait été bien incapable de lui répondre. Peu à peu, ses lèvres se crispèrent en une moue désapprobatrice, la lèvre inférieur tremblant légèrement. Ses yeux d'un gris billant semblaient presque son éclat pour devenir plus pâle, semblable à ceux de Sirius lorsqu'il se renfrognait, preuve de sa contrariété. Plus que ça ... Elle n'était pas en colère, mais blessée.
Depuis le début, ils savaient ... Oui ilS car lorsque Fred savait quelque chose, c'était aussi le cas pour George. Et si Fred disait avoir oublié l'information pour son père en début d'année, c'était surement à cause du sort d'oubliette qu'elle avait jeté sur elle même, mais que Fred avait reçu en bougeant son bras. Mais en "début d'année" cela voulait dire que .... Qu'ils savaient certainement la vérité depuis longtemps. L'année passée ? Alors qu'elle passait tout son temps libre à chercher son père et bien eux ... eux ils savaient où le trouver ... Et ils l'avaient laissé dans sa peine et dans sa souffrance. Fred avait l'excuse de l'amnésie pour cette année mais l'année dernière ? C'est donc ça ses meilleurs amis ? Tout lui monde lui mentait depuis le début, mais jamais ô grand jamais elle n'aurait pensé que les jumeaux fassent partis de ces menteurs.
Elle se sentait blessée, trahit. Trahit par sa mère, par Remus, et maintenant par ses deux personnes si précieuses. Ainsi donc, il n'y avait personne ? Personne en qui elle pouvait faire confiance ? Ses mains se crispèrent sur le plateau qu'elle finit par reposer alors que Fred avoua une dernière chose, la concernant. Elle se figea dans son geste avant de laisser tout simplement le plateau tomber sur le sol. Le bruit métallique raisonna, ne laissant rien présager de bon.
Son regard rarement sévère à un tel point se posa sur Fred et la gifle partie avant qu'elle même ne puisse la retenir. C'est d'une voix polaire qu'elle prit la parole.
"C'est ma sentence face à ta trahison." Puis doucement, son visage se radoucit et c'est d'une voix plus harmonieuse qu'elle reprit, plus apaisante et rassurante. "N'en parlons plus maintenant, ce qui est fait est fait. C'est courageux de ta part de m'avoir tout avoué .... tout"
Sans lui laisser le temps de s'exprimer, sa main agrippa la cravate du rouquin qu'elle tira pour attirer son ami jusqu'à elle. Le visage de Fred soudainement proche du sien, elle sentit son coeur battre à vive allure, les joues légèrement rosie. Sa main glissa le long de la cravate puis ses lèvres se posèrent sur celle de Fred pour les sceller d'un doux baiser. Elle ferma lentement les paupières. Doucement, elle lui mordilla les lèvres, découvrant les diverses sensations qui parcouraient son corps. Et alors, elle se décala avec lenteur, avant de l'observer.
"Je ne savais pas que je ressentais ça ... Mais c'est le cas." Malgré tout, elle préféra laisser les douceurs de côté pour revenir à un sujet plus sérieux. "Tu as dit que tu sais où sont mes parents ? Que tu sais comment je pourrais les voir ?"
A vrai dire, Camille n'avait toujours pas décidé ce qu'elle ferait une fois devant eux. Colère ou tendresse ? Elle ne saurait le dire. Elle leur en voulait, c'est sûr. Mais le pardon existait, Fred en était la preuve vivante.
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