Tu as fait ton choix - Ada
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okMJ

AMORTENTIA
Zoya Horlov
Zoya Horlov
Gallions : 278
Ils étaient à peine revenu ici qu’elle avait rapidement apprit vers qui Ada s’était tourné. Une nouvelle qui avait profondément touché Zoya. Ce n’était pas se connard qui les avait accompagné, ce n’était pas lui qui avait risqué sa peau. Depuis son retour, les nuits de la Serdaigle était courte, réveiller par les piques de douleur, le souvenir cuisant du sortilège impardonnable qu’elle s’était prise de plein fouet et tout ça pour quoi au final ? Elle soupira, se disant que l’amour pouvait vraiment rendre complètement idiot et cet enflure d’Evan devait prendre un malin plaisir à jouer avec ça. Elle ignorait ce que les deux serpentards s’étaient dit et à vrai dire, la Serdaigle ne voulait pas le savoir. Le matin de cette fin d’année, elle regardait au loin la table des Serpentard, ne pouvant s’empêcher l’enfoiré. Réprimant une terrible envie de lui refaire la façade. Ignorant les grimaces et les imbécilités d’un Saïd qui avait remarqué le regard de la brune. Finissant par remarqué l’absence d’Ada, elle quitta la table sans terminé son petit déjeuné, de toute façon, ce n’était pas comme si elle avait faim en ce moment.

Zoya était pas le genre de nana à se faire facilement des ami(e)s mais les rares qu’elle possédait avait une importance énorme pour elle. Elle leur offrait sa confiance, sa loyauté, et par conséquent, elle s’inquiétait rapidement pour eux. C’était pour cette raison qu’elle se dirigea rapidement vers le cachot, elle connaissait parfaitement le mot de passe de la salle commune des verts et argents pour s’être glisser à mainte reprise dans le lit de Saïd la nuit. A peine fut-elle entrée qu’elle fut arrêté par un mec.

« Wilkes n’est pas là »
« Je ne viens pas pour lui, laisse-moi passé »

Mais il fallait croire que la vie avait décidé qu’aujourd’hui, elle la ferait chier jusqu’au bout. Le jeune homme continuait de lui barrer la route, se prenant alors de plein fouet le front de la sorcière dans le nez. Il beugla, faisant gicler un peu de sang au sol alors que Zoya le contourna, se dirigeant directement vers le dortoir des filles. Elle entra dans celui où devait se trouver Ada sans pourtant trouver la jeune fille. Elle soupira, trouvant rapidement le lit de la demoiselle grâce à sa déco singulière mais pourtant…Il y avait des trucs qui avaient disparu, des affaires. S’installant dans le lit, elle joua avec les quelques petits trucs qui trainait sur la table de nuit. Un pinceau de maquillage, un collier, l’ennuie l’a rattrapant rapidement, elle fouilla un peu…Une erreur.

C’est en bougeant l’oreiller qu’elle découvrit un bouquin bien mal dissimulé. Pas le genre de bouquin qu’on trouvait librement à la bibliothèque. Elle observa la reliure, le titre, feuilleta les premières pages en comprenant rapidement de quoi il s’agissait. La colère monta rapidement et pourtant, Zoya restait étrangement calme. C’était d’ailleurs calmement qu’elle déchira la première page du livre, sortant son briquet pour le bruler, laissant les cendres se disperser sur le lit de son amie. Page après page, elle continua, elle avait déjà brulé près de la moitié du livre lorsque quelqu’un entra dans la chambre.

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Ada Bethney
Ada Bethney
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Tu as fais ton choix


Ada Bethney & Zoya Horlov


La quasi-totalité de sa mémoire lui est revenue. Pourtant, Ada a toujours l'impression d'oublier quelque chose de primordial. Quelque chose … Ou quelqu'un. Ce qui est stupide, il n'y a personne de plus important qu'Evan. Mais à chaque fois qu'elle pense ça, sa main vient chercher le petit loup en cristal dans la poche de sa robe de sorcier.

Evan Rosier, parlons en justement. Depuis sa dernière conversation avec le serpentard, Ada a prit la décision d'évoluer de son côté, pour arriver à sa hauteur. Si elle se débrouille bien dans quelques mois, ou même dans quelques années, elle le trouvera au bout de chemin. Il sera présent. C'est ce qu'il lui a dit. Ce moment marquera sans doute sa mort mais pour le moment, elle n'y pense pas, elle a tout le temps pour l'accepter ou même mieux, pour faire pencher la balance de l'autre côté. Bien qu'elle ignore ce que l'avenir lui réserve, la perspective du pouvoir est saisissante, seule son évaluation compte maintenant. La petite brune a comprit que ce n'est pas à Poudlard qu'elle trouvera de quoi s'aider. Il n'est pas non plus question de demander de l'aide à Théon, il s'inquiéterait trop. Quant à Zoya, elle ne l'accepterait pas du tout. Et son ami Griffin ? Trop honorable pour comprendre.

Il est temps qu'elle récupère ce qui lui appartient. Après une nouvelle visite dans la demeure des Bethney …. Non, dans sa maison, elle retourne au château avec plusieurs livres plus anciens les uns que les autres. Ada ne peut s'empêcher de se dire que certains auraient plus à Evan. C'est pourquoi, pendant le repas, elle en prit un, dans une langue qu'elle ne peut de toute façon pas déchiffrer. C'est un livre beaucoup trop abimé et trop léger pour être banal. Même Ada peut ressentir la magie noire qui s'en imprègne. Ada ignore ce que sont les horcrux mais Evan peut maintenant trouver un livre sur le sujet sur oreiller, accompagné d'un petit mot avec l'écriture ronde de la brunette « J'ai trouvé ça chez moi, bonne chance pour déchiffrer. Cadeau. »

En plus d'un présent, c'est également une manière de lui montrer qu'elle a prit au sérieux leur dernière conversation et qu'elle a commencé à se mettre au travail. Alors qu'elle retourne dans son dortoir, la petite Bethney est tout de suite alertée par l'odeur de brûlé qu'elle ressent. Hâtant le pas, elle ouvre la porte pour voir Zoya, occupée à faire flamber un de ses bouquins de magie.

« Mais qu'est-ce que tu fiches ? Lâche ça !! » D'un coup de baguette, le grimoire est absorbé d'eau, et après un autre mouvement, le livre lui échappe des mains pour tomber entre celles de sa propriétaire.

Ada fronce les sourcils en voyant toutes les pages déchirées, il lui manque au moins la moitié du livre. Il n'en faut pas plus pour l'agacer. Absolument pas honteuse d'être prise avec un livre de magie noire, elle est plutôt en colère que sa meilleure amie se mette sur sa route. Ada lui jete le livre à la figure et pointe sa baguette magique vers Zoya. La menace n'en est pas une, la brune n'a aucune intention de lui jeter un sortilège.

« C'est encore Evan le problème, c'est ça ? Bon sang, Zoya ! Arrête un peu ! Je sais ce que tu penses de lui mais ça ne te regarde pas ! Je ne t'ai jamais jugé pour tes fréquentations, alors arrête de juger les miennes ! Si tu n'es pas capable d'accepter ce que je ressens, tu n'as plus qu'à passer cette porte sans te retourner. »

Loin de la colère, sa voix est froide, implacable. Une intonation qui ne la représente pas et qui démontre bien l'influence de certaines personnes sur elle. Décevante, c'est ce qu'elle est. Ada en a bien conscience. Elle usurpe une identité qui ne lui correspond pas et rejette ainsi sa meilleure amie qui n'a pas hésité à risquer sa vie pour elle. Ada ne le nie pas et lui en sera éternellement reconnaissante. Mais maintenant qu'elle a fait face à sa famille, elle veut récupérer ce qui lui revient. Toujours et encore, elle cherche qui elle est. Qui elle doit être. Et le seul moyen qu'elle a trouvé pour cela, c'est s'élever à la hauteur du plus charismatique des sang pur qu'elle connaisse. Fatale erreur, face à Zoya elle comprend que pour arriver à ces fins, elle va devoir laisser derrière elle tout ce qui est important dans sa vie. La brune affronte donc son regard.

« Les sentiments, l'amitié …. De toute façon, tout n'est plus que futilité maintenant. Ce n'est pas ici que je vais avancer. Tu as pensé m'aider, mais je ne sais toujours pas qui je suis. Je ne peux pas me contenter d'exister, d'être contente d'être en vie. Tu es la seule qui peut encore m'empêcher de commettre l'irréparable. Mais au fond, sombrer, c'est peut-être ce que je souhaite. C'est peut-être ce que je suis. Alors va t'en et ne te retourne pas. »

Ada s'éloigne de quelques pas, posant ce qui reste du grimoire sur sa table basse.

« Notre amitié a fait son temps. Tu n'as plus besoin de moi, et je n'ai plus besoin de toi. On n'est même pas de la même époque, on n'est pas du même monde, on n'a pas la même culture. On s'est fourvoyé Zoya. Depuis le début, c'était voué au néant. »

Dans quelques temps, Dumbledore trouvera un moyen de leur faire regagner leur temps et Ada se retrouvera de nouveau seule. Peut-être que la présence d'Evan était faite pour lui faire comprendre qu'il y a des moyens de parer à la solitude. Abandonner les sentiments, abandonner la peur et ne chercher que le pouvoir. C'est le seul moyen de prouver qu'on existe. Il n'est plus question qu'elle soit la petite orpheline insignifiante qui erre dans les rues. Cette époque là est révolue.

Sa main vient chercher le petit loup en cristal dans sa poche, qu'elle sert dans sa paume. Oui, elle est seule, mais maintenant, ça n'a plus d'importance.



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Zoya Horlov
Zoya Horlov
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Elle avait cru pouvoir ramener Ada de cette maison, mais au fond, elle s’était visiblement et lamentablement plantée. Elle se pencha légèrement sur le côté pour ne pas prendre le bouquin en pleine figure alors que son amie pointait à présent sa baguette vers elle. Elle l’observa, sans un mot, les yeux exprimant toute sa déception et une pointe de défis, du genre "allez vas-y…"
Mais lorsqu’elle pensait qu’il s’agissait que d’Evan, elle fit déborder le vase, cette pauvre sotte ne comprenait donc absolument pas.

Continuant son long monologue, se montrant froide, tranchante, imitant presque à la perfection celui qu’elle admirait tant. Ce qu’elle voyait là, c’était bien l’œuvre de ce perfide enfoiré, décrêtant que leur amitié n’avait plus aucune valeur, qu’elle avait atteint sa date de consommation, comme s’il s’agissait d’un simple fruit oublié au fond d’un frigo…La personne qu’elle avait sous les yeux, ce n’était pas Ada mais sur le moment, c’était bien trop difficile de le croire, bien trop difficile de l’admettre.

Elle éclata bruyamment de rire, à gorge déployée, se foutant littéralement d’elle alors qu’elle criait haut et fort que rien ni personne ne pouvait juger ses sentiments, que cette amitié n’avait plus aucune valeur pour elle, et qu’elle était bien mieux seule que mal accompagnée.

« Ca rend vraiment con l’amour » finit-elle par dire en retenant d’autre rire, observant celle qui avait été son amie. « T’écarte les cuisses pour qui tu veux ma grande, j’en ai rien à foutre. Mais quand je vois que ma meilleure amie, que j’ai cru morte, s’amuse à bouquiner des trucs sur la magie noire, ça va bien au-delà d’un problème de mauvaise fréquentation là ouais, je pense avoir le droit de m’inquiéter pour ta pomme »

Quittant le lit de son amie, des cendres suivirent le mouvement de la serdaigle qui s’approchait alors de la baguette d’Ada jusqu’à ce que celle-ci touche sa poitrine, les yeux dans les siens, elle ne riait plus, ne souriait plus.

« Tu es si…Pathétique…Prête à vendre ta dignité comme une pauvre catin qui vend son corps. C’est ce que tu es Ada…Une simple pute, qui fait le trottoir sur le chemin de Monsieur Rosier dans l’espoir qu’il te lâche un billet. Je t’arrête de suite, je sais très bien que cet enculé de Saïd est probablement pas la meilleure des fréquentations…Mais mon intégrité a bien plus de valeur qu’une seconde d’attention de cet idiot. » Elle le savait, même par amour, elle ne sombrerait jamais aussi bas que ce que semblait vouloir faire Ada. Elle n’était probablement pas meilleure que Saïd mais elle connaissait ses convictions et ne les abandonnerait pour rien au monde.

Soudainement, Zoya attrapa le poignet d’Ada, en quelque mouvement, elle lui fit une clé de bras, plaquant le visage d’Ada contre la porte et son bras contre son dos. Trouvant le loup en cristal. Elle en connaissait la signification, elle savait ce que c’était, ce que ça représentait et la voir tripoter cette objet avec autant de ferveur alors qu’elle avait fait un choix irréparable, la fit rire de plus belle. Lui arrachant l’animal en cristal des mains, elle garda Ada plaqué contre la porte.

« T’es sérieuse ? Tu crache sur ce que représente cet objet, tu veux faire un choix, celui de laisser tomber tous ceux qui ont risqué leur peau pour te ramener, alors princesse…Fais le jusqu’au bout ! »

Lachant le bras d’Ada avant qu’elle ne le brise, elle lança sans attendre le loup qui se brisa contre un mur du dortoir.

« Te voilà libre de vendre ton cul maintenant… »

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Ada Bethney
Ada Bethney
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Tu as fais ton choix


Ada Bethney & Zoya Horlov


Le rire la laisse stupéfaite mais elle encaisse les insultes sans broncher. Ada avait toujours su Zoya vulgaire dans ses paroles, mais jamais avec elle. Cependant, elle l'admet, c'est elle qui a cherché cette confrontation. Elle le mérite. C'est pourquoi elle ne réplique pas, se contentant de la fixer avec froideur, sans abaisser sa baguette magique. Alors qu'elle lui dit écarter les jambes pour Evan, de n'être qu'une pathétique pute, aucune émotion ne passe sur son visage. Offensée ? Elle l'est mais ne le montre pas. Que Zoya se déchaîne, qu'elle la déteste si ça l'aide à tourner la page. Qu'elle l'insulte. De toute façon, Ada ne se reconnaît pas en ces paroles, ce n'est pas le genre de relation qu'elle entretien avec Evan Rosier. Elle ne sait pas si c'est plus intense, mais en tout cas, c'est plus complexe.

Zoya s'approche jusqu'à que la baguette touche sa poitrine, crachant son venin.

« Si tu crois que c'est pour Evan que je pratique la magie noire, tu te trompes. Je l'observe pour évoluer, mais ce n'est pas pour lui que je fais ça. C'est toi qui n'a rien compris. De toute façon, je n'ai aucune raison de me justifier devant toi. »

On lui a gâché sa vie. Ada a connu la misère, la faim, le froid, les jours d'errance dans les rues. Elle a volé pour manger, elle s'est fait tabassé et a frappé pour survivre. Elle a connu les maisons d'accueil. Pourtant, Zoya sait tout ça. Elle pensait qu'elle serait capable de comprendre pourquoi elle touche à la magie noire. Pour être plus qu'une simple merde qu'on écrase par mégarde. Elle veut récupérer ce qui lui appartient. Non, Ada ne veut plus survivre, elle veut vivre. Et il n'y a que comme ça qu'elle peut y arriver, parce que de toute façon, il n'y a rien qui la raccroche du bon côté.

Sa main libre se crispe d'avantage sur le petit loup, lui faisant ressentir que ce n'est pas tout à fait exacte. Mais une partie de sa mémoire toujours manquante ne lui permet pas de comprendre cette sensation. Elle n'a pas le temps d'y penser d'avantage, Zoya lui agrippe le poignet pour la retourner et la plaquer contre la porte. Sa main maltraitée lâche sa baguette alors qu'elle retient un gémissement de douleur. Ses os lui font mal mais Ada reste silencieuse, se forçant à garder un masque glacial, presque serein.

« Lâche moi. » fait-elle d'une voix calme qu'elle s’efforce de maîtriser.

Mais une chose inattendue pour elle se produit. Zoya s'empare de l'objet de cristal qui était toujours dans sa main au moment de l'attaque subite. De nouveau libre de ses mouvements, elle se retourne brusquement, entendant les paroles sans les écouter. Pour une raison qu'elle ignore, son cœur bat beaucoup trop vite. Un sentiment de manque se même à la panique, ses instincts prennent le dessus.

« Rend moi ça !! » crie-t-elle d'une voix beaucoup moins contrôlée, presque tremblante.

Avant qu'Ada ne puisse faire le moindre geste pour récupérer l'animal, le cristal se brise sur le mur, retombant en miette sur le sol. La brunette se fige, les lèvres tremblantes. L'émotion est lisible sur son visage alors qu'elle avance de quelques pas avant de tomber devant les débris. Le manque et la solitude qu'elle cherche à combler depuis le début s'accentue, son cœur lui fait mal. Ses mains tremblantes se posent sur les morceaux tranchants.

« Mais … Qu'est-ce que t'as fais ? …. »
Sa voix est aussi brisé que ce précieux objet dont elle ignore pourtant l'importance. Mais Ada a l'impression que son cœur s'est brisé au moment où le loup en cristal a explosé contre le mur. Ce n'est pas explicable et encore moins rationnel. Toujours à genoux sur le sol, elle récupère sa baguette et la pointe sur les morceaux de cristaux.

« Reparo ….. Reparo …. Repa..... »
Sa voix tremble trop, l'émotion est trop présente, elle n'arrive à rien. Sa main se crispe sur sa baguette, les larmes présentes sur ses joues se transforment en colère, dominée par la haine. Ada se redresse avec brusquerie.

« Je vais te tuer !!
 » crie-t-elle. La rage s'empare de tout son être, l'efficacité des séances au cachots prend le dessus. Son corps et sa bouche agissent avant même que son cerveau n'en donne l'ordre, avant même qu'elle ne se rend compte de ce qu'elle fait. D'un coup de baguette, Zoya se retrouve projetée contre la porte avec une telle violence que cette dernière cède sous son poids. Elle ne prend pas le temps de regarder le corps de son ancienne amie qui chute sur le sol, tout comme elle ne prend pas garde aux cries de surprise des serpentardes qui montaient dans le dortoir.

Ada se jette sur Zoya et les deux dévalent les escaliers pour se cogner contre la porte de la salle commune -qui déjà entrebâillée, ne peut que s'ouvrir. La brune ignore la douleur, sous l'adrénaline, et se redresse légèrement, essayant de maintenanir Zoya contre le sol.

« Flambois »
fait-elle. Un filet de feu s'échappe de sa baguette, pour cramer les bras de la brune sous elle. Autour d'eux, les serpentards essayent de les séparer. Ada se sent soulever pour être éloignée de Zoya. Mais ils ont tort de croire que cela va s'arrêter là. Elle entend à peine les autres lui demander de se calmer, alors qu'Elliot se met au milieu pour calmer les deux filles.

« Vire de là, Mini Rosier, ce n'est pas le moment ! »




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Zoya Horlov
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Comme si elle n’était pas capable de comprendre, Ada semble avoir littéralement oublié à qui elle parle en cet instant. Et la colère est telle que Zoya a passé le cap de se fatiguer à lui expliquer quoi que ce soit. Pour l’instant, la seule chose qu’elle soit, c’est cogner la demoiselle jusqu’à ce qu’elle idée se remette en place dans sa petite cervelle. La faire souffrir, autant qu’elle a souffert pour elle. Elle ne supporte pas cette ingratitude qui émane de son amie alors que d’autres se sont quasiment sacrifier sans se poser de question pour sauver son petit cul. Son sentiment de rage n’est que l’expression du trop grand attachement qu’elle ressent pour la jeune fille mais ça, elle ne l’avouera pas, pas maintenant, probablement plus jamais. Elle qui tremble encore la nuit, son corps meurtri par des douleurs fantomatiques, premier sortilège impardonnable qu’elle s’était prise dans la gueule et le traumatisme était plus fort qu’elle ne l’aurait cru. Se gardant bien de partager ce tourment.

Brisant la sculpture de cristal, elle observa Ada courir, souffrir, tenter désespérément de réparer ce petit objet. Observant la scène non sans un sourire de mépris, elle n’est plus, en cet instant, capable de ressentir une quelconque pitié ou amitié pour elle. Ada a fait le choix d’estimer que leur amitié était jetable, périssable, trahissant la loyauté de Zoya...Quelque chose que la serdaigle est incapable de gérer rationnellement. Le sentiment d’abandon.
Et alors qu’elle lui hurle dessus, la jeune fille tend les bras, prête à recevoir de plein fouet la colère de la serpentarde. Son corps quitte terre, elle chute douloureusement sur le sol, ayant à peine le temps de se relever qu’elle dévale les escaliers avec la petite Ada. Et même cette douleur semble moins pire que celle qu’elle a ressentie dans les dédales de la maison de son amie.

Elle l’observe, pleurer de rage, vouloir littéralement sa mort, elle sent la morsure d’une brulure sur son bras mais avant qu’elle n’ait le temps de répliquer, l’emprise de son amie disparait et entre elles se trouve le petit Elliot. Elle observe le gamin, pourtant, son attention se tourne vers celle qui fut son amie.

« C’est tout ce que tu as ? »

Le sourire, la légère lueur sur sa propre baguette, cela annonçait que la Serdaigle avait jeté un sortilège à elle-même et en une seconde, elle se retrouve face à Ada. Le sortilège de célérité faisait des merveilles, bien trop peu utilisé. D’une rapidité inhumaine, Zoya arracha la baguette d’Ada et la balança plus loin, agrippant sa gorge, elle lui fila un coup dans le genou pour l’obliger à s’agenouiller face à elle dans un premier temps.

« Tu crois vraiment que ça va t’offrir une quelconque puissance ?»


Elle obligea la jeune fille à poser le dos contre le sol alors qu’elle se plaçait lentement à qualifourchon sur elle. Elle aurait pu lui dire qu’elle savait parfaitement ce qu’elle traversait, après tout…Zoya était une gamine abandonnée à la naissance, qui a vécu dans la rue, qui a connu le froid, la misère, comme elle…C’était d’ailleurs ce qui les avait rapproché à la base. Leur histoire commune.

« Pauvre petite Ada…Abandonnée de toute part, par ses parents, avec un vilain oncle qui a tenter de le buter…Amoureuse d’un mec qui en a rien à ciré d’elle et qui en aura probablement jamais rien à faire d’elle…Pauvre petite chose, qui n’a absolument personne pour risquer sa peau pour elle. Ce n’est pas comme si Griffin, Fabian, James et moi on avait failli crevé pour toi ! C’est à une connasse ingrate que tu veux ressembler ? Alors soit…Voilà ce que je fais au connasse »


Elle lui explosa le nez d’un coup de poing avant de lui mettre un coup de pied dans les côtes et d’être arrêté par des élèves présent.

« Des gens auraient pu crevé pour toi ! TU ENTENDS ! »
son sortilège de célérité aidant, elle arrivait à se dégager de ceux qui tentait de la maintenir éloignée de la jeune fille.

« LACHEZ MOI ! »


Hurla-t-elle, observant Ada, elle cracha au sol un mélange de sang et de salive.

« Quoi que tu penses ça ne t’aidera pas…Rien, absolument rien comblera ce vide… »

Elle se frotta les mains dans un geste théâtrale

« Tu vois ? Ca c’est moi, moi qui me lave les mains de ta petite personne ! Tu crois savoir ce que tu fais, dans quoi tu t’embarque, soit, débrouille toi toute seule, ne compte plus sur moi pour me prendre un Doloris pour ta petite personne. J’espère que ça en vaut la chandelle Princesse… »

Se retournant, elle jeta un bref coup d’œil à Elliot, ne pouvant s’empêcher de repenser à cette lettre qu’elle avait lu pour lui. Détournant le regard, elle quitta la salle commune sans demander son reste.

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Ada Bethney
Ada Bethney
Gallions : 124

Rage, colère, amertume et tristesse sont les sentiments qui la domine. Sans pour autant se défendre, elle passe ses mains sur son nez en sang. Des larmes de colères, frustrations et douleurs coulent sur ses joues. Ada est furieuse, contre elle même. En sortant de la misère et de la rue, elle c'était jurée de ne plus jamais se faire tabasser, de ne plus jamais se laisser faire. Mais c'est Zoya, elle ne peut pas répliquer. Malgré ce qu'elle vient de lui dire, malgré ce qu'il se passe maintenant, elle ne peut pas ... C'est pitoyable. La brune ne peut que rester à pleurer sur le sol, éternuant dans ses mains ensanglantée, en écoutant sans vraiment l'entendre, Zoya lui crier dessus. Incapable de regarder autour d'elle, elle espère juste qu'Evan ne soit pas présent dans la salle commune et spectateur de ce pitoyable spectacle.

Comment en sont-elle arrivées là ? En quelques minutes ... Mais Ada ne peut lui en vouloir, la fautive n'est pas Zoya. Ada subit simplement les conséquences de sa propre méchanceté.

Elliot se met devant Zoya pour la stopper, alors que d'autres sepentards tentent de la retenir.

"C'est bon maintenant, arrête, elle a comprit !"

Le calme revient rapidement et Ada elle même se calme, reniflant misérablement. Elle ne répond pas aux autres élèves de sa maison qui se penchent vers elle pour lui demander comment elle se sent, voulant l'aider à se relever. Une nouvelle fois, c'est Elliot qui intervient.

"C'est bon je m'en occupe !"

Lorsqu'Elly l'aide à se relever, Ada grimace. Le coup dans son genou l'empêche de marcher correctement. C'est donc en boitant qu'elle prend le chemin de l'infirmerie, soutenue par le garçon, les deux restant silencieux. Fort heureusement, l'infirmière la prend rapidement en charge, la potion fait effet, Ada n'a plus qu'à se reposer. Elliot s'assoit sur une chaise, regardant la jeune fille allongée.

"Et bien ... Moi je me fais tabasser par Saïd et toi par Zoya. Fine équipe."

"Moui. Mais maintenant, tu habites avec eux ! Finalement, tu t'es adapté."

"Moui. Qu'est-ce que tu penses de mon père ? Enfin d'Evan Rosier adulte, je veux dire. Mes parents veulent .... Je crois qu'ils veulent le tuer."

Ada prit un instant de réflexion avant de répondre, bien qu'elle commence à s'endormir à cause des médicaments.

"Pour être franc ... Je pense qu'il faut le tuer avant que ce soit lui qui les tues."


"Mais pourtant .... Tu l'aimes non ?"
"L'un n'empêche pas l'autre. Et puis tu sais, Ces deux Evan, ce ne sont pas la même personne. Il faut les différencier, ça il me l'a bien fait comprendre."
"Hmmm. Bon repose toi, j'y retourne."

A peine le garçon parti, Ada sent la solitude la peser. Ce grand vide en l'absence de Zoya, cette amitié qu'elle a elle même brisée. Si sur le coup, elle a eu l'impression que c'était la meilleure des solutions, mais maintenant, elle n'est plus sûre de rien. Cependant, c'est déjà trop tard ...

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