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AMORTENTIA
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Elle avait attrapé sa main et avant même qu’il ne lui réponde, elle l’avait attiré à l’extérieur. Elle se mit à courir, l’obligeant à suivre sa cadence et il fallait bien admettre que les multiples entrainements de la blondinette l’avait rendu beaucoup plus endurante et rapide que ne le laissait croire son corps un peu fragile. Elle semblait parfaitement savoir où aller et il fut facile pour Sirius de reconnaître le chemin qui menait au serre du professeur chourave. Lorsqu’ils arrivèrent à hauteur des serres, la petite Gryffondor cessa soudainement de courir, faisant maintenant attention à ne pas se faire repérer par une quelconque personne du corps enseignant de Poudlard. Elle passa d’une serre à une autre à deux reprise avant de s’arrêter.

Un regard à gauche, un regard à droite et elle contourna toute la longueur de la serre pour se retrouver au niveau de l’entrée. Elle sorti sa baguette magique et murmura le sortilège qui permettait de déverrouiller les portes. Cela faisait deux ans qu’elle avait appris l’existence de cette serre ou plus particulièrement de ce qu’elle contenait exactement. Comme beaucoup d’autre, elle ne s’était jamais attardée à savoir si, en cours de botanique, ils allaient dans toutes les serres. Au fond, elles se ressemblaient toute, ou presque.
Mais celle-ci avait la particularité de remplir les cuisines de l’école, un secret que les elfes avaient, par erreur, fini par lui avouer. Elle se glissa à l’intérieur et referma directement la porte derrière Sirius. S’abaissant au maximum pour marcher entre les rayonnages de plante, les serres étant vitrée ( bien que submergée par de la buée ), ce n’était pas ce qu’il y avait de plus pratique pour les cachoteries et elle devait se servir de la nature environnante pour pouvoir se cacher.

Là encore, elle semblait savoir exactement où aller. Ils traversèrent ce qui ressemblait à un potager bien que les légumes qui y poussait semblait pas pousser de la même façon que chez les Moldus. Après tout, cette serre devait être capable de nourrir un château et ce chaque jour, nulle doute qu’il n’y avait rien de "magic free" là-dedans. Et ce fut d’autant plus flagrant lorsqu’Amy s’arrêter au rayonnage des fruits. Certains fruit qui poussait d’ordinaire dans des arbres semblait à présent pousser comme le ferait des salades.
Mais elle s’arrêta devant une masse de buisson parsemée de petite boule orange…Des clémentines. Posant son sac, elle s’installa à terre pour être à l’abris des regards et cueillit l’un des fruits qu’elle tendit à Sirius ensuite.

« T’as un petit creux ? »

Dit-elle alors que son sourire s’illuminait d’espièglerie. Il fallait bien admettre que faire quelque chose d’interdit ( même si ce n’était pas bien grave ) avait l’art de systématiquement l’amusée de la sorte. Elle cueillît une autre clémentine, pour elle cette fois.

« J’avoue tout, je suis prête à n’importe quoi pour remplir mon estomac entre les repas… »

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Sirius Black
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Il sentit ses petits doigts se glisser dans sa main et retint son souffle de peur d’exploser. De joie ? De rire ? De panique ? Lui même ne le savait pas en sentant son coeur battre a la chamade dans sa poitrine. Il aurait voulu serrer doucement sa main, l’accompagner dans ce geste timide mais il resta tétanisé, trop effrayé de faire quelque chose de mal et de l’éloigner a nouveau sans le vouloir. Mais elle ne s’éloigna pas et n’avait pas l’intention qu’il s’éloigne non plus. Sirius se sentit déglutir avec difficulté alors qu’elle lui offrit son beau sourire et ses yeux brillants.

Il la suivi docilement jusqu'à ses affaires et l’observa s’enrouler dans son écharpe de Gryffondor sans rien dire ou même penser. Il se connaissait trop bien pour savoir que son cerveau et ses réflexions était le dernier de ses alliés lorsqu’il était avec elle. Et puis, c’était si simple de juste profiter de sa proximité, du contact de ses doigts contre les siens, de son parfum et de sa beauté. Il ne voulait pas en demander plus si c’était pour au final tout gâcher et se retrouver sans rien une nouvelle fois.

Suis-moi, lui demanda-t-elle et il la suivi. Elle se mit a courir et il couru derrière elle. Il sentit le vent glisser dans ses cheveux et son coeur déverser des vagues d’adrénalines qui lui donnèrent l’impression de voler. Peu importait la fatigue qui tirait ses muscles lorsqu’elle le tirait par la main. Peu importe ou ils iraient, s’il pouvait la suivre. Il ne s'aperçut pas tout de suite qu’elle le menait simplement vers les serres de l'école, trop distrait par les vagues dorées que dessinaient ses cheveux lorsqu’elle courrait devant lui.
Ils finirent par s'arrêter, puis contourner une serre pour y pénétrer par effraction. Le Gryffondor s'apprêta a faire une remarque amusée sur leur étrange destination mais quelque chose se crispa en lui lorsque son regard se posa sur les plantes de la serre. Elles n’avaient rien d’étrange ou d'inhabituel mais ravivèrent un souvenir en lui qu’il aurait préféré oublier. Soudain méfiant, il s'apprêta a questionner Amy sur ses intentions en venant ici avec lui mais celle-ci était bien trop concentrée dans sa petite mission pour l’écouter. Il continua de la suivre malgré la discrète angoisse qui montait en lui alors qu’il observait les plantes qui les entouraient.

Il put se sentir soulagé lorsqu'il la vit se diriger vers les rayons de fruits et de légume, la réserve des elfes de maison pour préparer les divers repas du château. Il eu un petit rire soulagé se grondant intérieurement de s'être inquiété pour si peu. Machinalement il prit la clémentine qu’elle lui tendit et répondit a sa remarque avec un sourire amusé.
Il observa son fruit mais son esprit ne parvint pas a se détacher du souvenir qui lui était revenu. Un souvenir tinté de honte et de regret mais qu’il ne s’autorisa pas a pousser dans l’oubli une nouvelle fois. Lui qui n’avait aucune idée de quoi lui dire et comment, il savait que ce qu’il s'apprêtait a lui dire maintenant ne pouvait être repoussé.

- Amy… commenca-t-il d’un ton plus déprimé qu’il ne l’aurais voulu, conscient qu’il allait sûrement plomber l’ambiance de cette douce et gourmande escapade. Mais il déposa sa clémentine sur une des tables de la serre et se força a continuer et a ne pas se défiler. Je suis désolé, de t’avoir traité de sang-de-bourbe.
Sa voix avait faiblie mais elle restait parfaitement audible et bien qu’il aurait voulu transplaner a l’autre bout du château, il se poussa a la regarder dans les yeux. Ses mots lui griffaient le coeur mais il savait que ça n’était rien comparé a ce qu’elle avait du ressentir ce jour la.
- Et… Tu avais raison. A propos de moi… Je suis juste un lâche. Trop fier ou… trop effrayé, qu’on me laisse tomber.
Il ne savait pas si elle se souvenait de leur étrange conversation, enveloppés dans des volutes de fumées enivrantes. Il ne pensait pas non plus s’en souvenir aussi bien et pourtant, maintenant qu’il avait le courage de ne pas fuir devant cette erreur, il pouvait se remémorer ses mots aussi bien que s’ils avaient été gravés dans sa chair. Il aurait tant voulu revenir en arrière et tout effacer, mais il savait que ça n’était pas possible. Il avait été tellement plus facile de fuir sans se retourner, mais aujourd’hui il se rendait compte qu’il ne pouvait pas continuer a se détourner, a s’éloigner. Pas s’il voulait la garder auprès de lui.
- Ce jour la, tu m’as demandé de te dire… qui tu étais. commença-t-il en luttant pour contrôler sa voix et les émotions chaotiques qui tourbillonnaient en lui. Je pense que… Je pense que tu es la personne la plus merveilleuse que je connaisse. Tu es pleine de gentillesse, de passion, de créativité, d’humour, d’énergie et d’amour. Tu es courageuse, généreuse et peu être un peu timbrée. ajouta-t-il avec un petit sourire tendre. Cette fois il n’était pas parvenu a continuer a la regarder dans les yeux et s'était mit a jouer distraitement en faisant rouler sa clémentine sur la table.
- Et… Et… Jamais… Jamais tu ne m’as laissé tomber. reconnu-t-il sans savoir comment il devait se sentir a propos de ça. Heureux ? Honteux ? Il ne tenta pas de l’éclaircir. Ce discours n’était pas a propos de lui. Alors merci. Merci Amy Loreens, d'être qui tu es. finit-il par dire en se retournant vers elle avec un sourire sincère.

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Elle avait commencé a délicatement défaire sa clémentine de sa peau sans se rendre compte que la verdure environnante avait amené Sirius dans un sombre souvenir qu’Amy avait décidé de réprimer depuis longtemps. Elle détaché un premier quartier qu’elle glissa dans sa bouche pour laisser la pulpe exploser entre ses dents et déversé son jus acidulé mais délicieusement sucré. La voix de Sirius attira son attention de sa petite gourmandise, se rendant soudainement compte de l’angoisse qui semblait s’accaparer de lui. Amy comprit rapidement pourquoi dès l’instant où il s’excusa, se retrouvant alors elle-même replonger dans ce souvenir.

Son regard, cette haine et ces mots. Elle baissa simplement les yeux, regardant à présent sa clémentine. Détachant un autre quartier, elle tenta simplement de faire comme si cela n’avait pas d’importance mais au fond, ça en avait eu, il l’avait profondément et sincèrement détesté ce jour-là. Glissant le morceau de fruit dans sa bouche sans pouvoir, cette fois, le croquer. Cela lui servait au moins d’excuse pour ne pas avoir à parler. Alors elle l’écouta, la gorge serrée, elle ne doutait pas une seconde de la sincérité de ses excuses et de la difficulté que ça devait être pour lui d’en reparler mais elle s’était résolu à simplement mettre cette épisode entre parenthèse…
Elle fut surprise de voir à quel point il se souvenait de certain détail de ce moment, et il répondit à cette question qu’elle lui avait posé. Cette même question qui avait, ce jour-là, ouvert les vannes d’une profonde rage qu’elle ne souhaitait pas revoir. Instinctivement, elle avait peur d’entendre ses mots, une nouvelle fois, de revivre cette même douleur, cette même sensation mais rien ne vit. Ni douleur, ni colère, ni rage, juste une voix tremblante qui tentait de mettre des mots sur la vision qu’il avait d’elle.

Le rouge lui montait aux joues, plus que de raison, et elle aurait voulu simplement se cacher. Plus important encore, elle se sentait plus légère, soulager de quelque chose de lourd, comme si ce douloureux souvenir pouvait à présent faire partie de son passé, comme si elle pouvait à présent accepter ce moment comme quelque chose de certes, désagréable, mais de bien réel. Une partie intégrante de ce qu’ils avaient tous les deux vécu et amener à ce moment précis. Elle osa enfin mordre le quartier de clémentine qu’elle maintenait dans sa bouche alors qu’il relevait les yeux vers elle, ne faisant qu’un peu plus accéléré son cœur.

Elle sourit à son tour, Amy avait toujours un peu de mal avec les discussions trop sérieuse, sauf qu’elle avait bu, ou fumé, parce que c’était plus facile à gérer. Alors, lorsqu’elle se mit à sourire, Sirius pu voir la Gryffondor au sommet de son art, confirmant cette idée qu’elle était peut-être un peu timbré. Au lieu de découvrir ses dents, son sourire découvrait le morceau de quartier qu’elle avait mordit, transformant son sourire avec le fruit dans une grimace des plus infantiles mais qui la faisait rire. D’ailleurs, elle ne tarda pas à pencher sa tête vers le bas en mettant sa main devant sa bouche lorsqu’elle eut envie d’éclater de rire. Elle se dépêcha de mâcher et d’avaler ce morceau de fruit avant de s’étouffer avec, relevant à nouveau les yeux sur Sirius, le regard brillant.

« Désolé » dit-elle sincèrement, ça avait été plus fort qu’elle. Des personnes censées auraient probablement réagit en embrassant son interlocuteur mais elle avait juste eut envie de le faire rire et de le soulager de l’angoisse qu’elle avait cru lire dans ses yeux. Replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille pour effacer sa propre gêne.

« Mais merci » posant une main sur la sienne. Amy avait toujours cru qu’elle n’avait pas besoin des excuses de Sirius, qu’elle savait au fond qu’il était désolé et que cela lui suffisait mais elle avait eut tort, l’entendre lui demander pardon lui avait fait beaucoup de bien. Elle se fit basculer en avant, posant sa main libre sur le sol pour se maintenir dans une position à semi quatre-patte. Elle hésita une seconde avant de lui voler un chaste baiser, esquissa un sourire alors qu’elle se repositionnait en indienne sur le sol.

« Que du bonus » lui rappela-t-elle en souriant. Ô bien sûr, lorsqu’elle lui avait dit cela la première fois en recherchant désespérément après Silver, elle ne s’était pas imaginer une seconde qu’elle apprendrait le sort que la vie lui réserverait en 1995 mais elle préférait au final se concentrer sur les choses bien à présent, sur ce qui lui faisait du bien et uniquement cela.

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Sirius Black
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Sirius explosa de rire en même temps qu’elle après une seconde de silence étrange. Il fallait l’avouer, il ne s’attendait pas du tout à ça. Qu’avait-il pensé ? Une discrète peur irrationnelle lui avait fait craindre qu’elle refuserait ses mots et ses excuses et lui rirait sèchement au nez. Mais bien sûr elle fit tout l’opposé, acceptant simplement tout ce qu’il lui dit et en le faisant rire en prime. C’était bien du Amy Loreens tout craché.

Ils auraient pu simplement rire et oublier, mettre tout cela enfin derrière eux comme ils l’avaient tous les deux tant espéré mais elle en profita tout de même pour le remercier à son tour. Tout comme sa grimace fruité avait chassé ses angoisses d’un grand coup de vent, son simple merci lui ôta un grand poids de sa poitrine. Il prit une profonde inspiration et eu l’impression de pouvoir respirer pour la première fois depuis longtemps. Soulagé et un peu fier de lui-même d’être enfin parvenu à s’excuser et à s’exprimer sincèrement, il en oublia de s’inquiéter de la proximité d’Amy. Son petit baiser le prit au dépourvu et le figea sur place.

Il la regarda d’un air incrédule, presque choqué mais ce n’était pas par rapport à son geste mais plutôt par rapport à sa propre réaction. Son coeur s’affolait comme celui d’un jeune faon et son cerveau semblait s’évaporer complètement en millions de papillons. Les émotions et les pensées explosèrent dans tous les sens en se chassant les unes les autres chaque fraction de seconde. L’amour, le doute, l’angoisse, le stress, le désir, la peur, l’excitation, l’impatience, tout se chevauchait dans ses yeux gris et brillants.

Que du bonus… La voix d’Amy surplombait le chaos mais sans que le sens de ses mots ne trouvent vraiment leur chemin. Que du bonus. Tout ce qu’il pouvait voir était ses lèvres qui s’étirèrent dans un petit sourire, des lèvres qu’il avait tant envie d’embrasser et pourtant si peur de souiller. Que du bonus. Cette petite phrase sensé la dédouaner et l’encourager anima simplement une nouvelle panique dans son coeur.

- Oh bien plus, bien plus que du bonus je l’espère. souffla-t-il et sans parvenir à se retenir il emprisonna son visage dans ses mains et l’embrassa avec amour et passion.

Dès l’instant où ses lèvres touchèrent les siennes une vague rouge et dorée engloutit toutes ses pensées et ses angoisses pour ne laisser place qu’au soulagement et au bonheur. Il goûta a ses lèvres langoureusement comme si elles avaient été la plus délicieuse des friandises et les caressa avec douceur comme s’il s’agissait de cristal délicat. Il ne savait plus si c’était elle, ce qu’il ressentait pour elle ou son corps qui s’emballait et se détraquait complètement mais il était à bout de souffle. Cela ne l’empêchait pas de l’embrasser encore et encore sans s’en lasser, ne stoppant que pour remplir ses poumons d’un peu d’oxygène pour pouvoir continuer. Il savait que c’était soudain et il aurait voulu faire cela bien mieux, tout lui avouer, lui expliquer et s’excuser encore et encore d’avoir été si bête, mais ils avaient bien dépassé ce stade et dorénavant ce n’était plus les mots qui lui manquaient mais même les pensées.
- Pardon… Pardon je ne peux pas… je peux pas m’arrêter. souffla-t-il en ne parvenant même pas à supporter la longueur de sa propre phrase sans l’entrecouper pour unir à nouveau son visage contre le sien. Ne… Ne… Ne me demande pas d’arrêter… supplia-t-il alors qui s’accrochait fébrilement à ses lèvres en sentant la peur retrouver son chemin dans sa poitrine.

Il avait été si bête, si bête tout ce temps. Il avait failli la perdre et quelque chose en lui craignait toujours qu’elle ne finisse par s’évaporer, le laissant seul avec son amour et ses regrets. Était-ce de cela qu’il avait eu peur tout ce temps et qu’il avait refusé de se l’avouer ? Elle l’avait comprit bien avant lui. Bien que difficilement, il avait été capable de l’abandonner mais qu’elle en fasse de même, il ne le supporterait pas.
C’était si effrayant, si effrayant d’ouvrir son coeur en se rendant compte qu’à n’importe quel moment elle pouvait décider de le poignarder. Mais c’était trop tard et il s’en fichait. Maintenant qu’il l’embrassait il se rendait compte qu’une seule seconde de bonheur avec elle valait bien plus que toute la peur et la douleur qu’elle pourrait lui infliger. Car en plus de cela il savait que d’eux deux, il avait toujours été le plus cruel et elle avait toujours prit soin de lui.
- Je suis désolé… Je suis désolé… Je t’aime. souffla-t-il alors que malgré tout il luttait encore pour contenir ses émotions.

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Elle avait repris sa petite clémentine entre ses mains, détachant un nouveau quartier lorsqu’il lui répondit, attirant ainsi son attention, elle releva les yeux vers lui tout en s’apprêtant à porter le morceau de fruit dans sa bouche. Un geste qu’elle n’aura pas le temps de finir, son visage captant la chaleur de ses mains avant même de comprendre qu’il a déjà posé ses lèvres sur les siennes. Son cœur s’emballe et il lui faut plusieurs autres secondes pour véritablement comprendre ce qui se passe, pour fermer les yeux et se joindre à lui dans cet échange de tendresse. Elle abandonne le quartier de clémentine sans véritablement savoir quoi faire de ses mains. Se laissant guider simplement, elle a du mal à retrouver son propre souffre mais ça n’a plus vraiment d’importance à vrai dire, des milliers de papillon danse au creux de son estomac alors qu’elle se sent pousser des ailes. En quelques secondes, tout s’envole, les problèmes, le stress, cet avenir qui lui fait peur, il n’y a plus que lui, et elle, et ce parfum persistant de clémentine.

Et sous ses baisers, il peut sentir le sourire d’Amy s’étirer alors qu’il profite de courte pause pour lui parler. Et s’il lui était possible de rougir plus encore, elle l’aurait fait. C’est en entendant sa voix qu’elle reprend un peu conscience, ses mains venant se poser autour du cou de Sirius. Comme si elle pouvait lui en vouloir de s’arrêter ou même encore lui demander de le faire. Elle s’écarte doucement, juste pour pouvoir le regarder dans les yeux, elle est d’ailleurs presque forcée de le retenir pour ne pas qu’il prenne à nouveau ses lèvres d’assaut.

« Siri » elle aurait voulu lui dire quelque chose, savoir mettre des mots sur ce qu’elle ressentait en cet instant précis mais elle qui avait pourtant tellement l’habitude d’écrire et de parler de ses sentiments à travers la chanson ne trouva absolument aucun mot, aucune phrase, rien, rien qui n’aurait été capable d’être à la hauteur de ce qu’elle voulait réellement exprimé alors elle abandonna tout simplement cette idée, elle s’abandonna. Posant délicatement ses lèvres sur les siennes, elle les efflora une seconde avant de les capturer. Elle aurait pu avoir peur, aurait peut-être même du avoir peur, il l’avait fait tant de fois souffrir et toujours de la pire des manières alors pourquoi aujourd’hui ce serait différent ? Mais à chaque fois, elle était comme ça, elle lui faisait confiance, et cette fois-ci ne faisait pas exception malgré ses multiples promesses de ne pas se faire avoir une deuxième fois.

En fait…C’était beaucoup trop agréable de se laisser prendre au piège, de prendre le risque…De sauter dans le vide et de voir s’il la rattraperait ou au contraire s’il la laisserait chuter.
Elle était à présent sur ses genoux, à ses côtés, incapable de cesser de l’embrasser. Et lorsqu’il prononça un premier « Je suis désolé » elle lui murmura « Je sais », elle répéta cette réponse la seconde fois et s’apprêtait à le faire une troisième fois avant qu’elle ne capte ce qu’il venait de lui dire. Elle avait envie de rire, de pleurer, de danser, de sauter, de courir, de crier, de tourner sur elle-même mais elle resta complètement interdite.

« Je t’aime » répondit-elle en échos à sa déclaration d’amour alors qu’elle caressa le bout de son nez du sien, elle sourit de plus belle « tu m’aime » elle l’embrassa, de longue seconde et profita d’une autre seconde pour reprendre « je t’aime » sa voix était pleine d’un bonheur qu’elle ne pouvait dissimuler, elle laissa même échapper un rire de joie alors qu’elle continuait encore et encore à capturer ses lèvres. Entourant sa nuque de ses bras, une de ses mains se glissant dans ses cheveux. Continuant de répéter tour à tour, je t’aime, tu m’aimes, à la fois terriblement amusée par ce petit jeu de répétition et surtout terriblement heureuse et comblée.
De secondes qui défilaient, cela passa en minute avant qu’elle réussisse à reprendre le contrôle d’elle-même. Se glissant dans ses bras tout simplement, elle l’observa, un petit sourire de bien-être sur ses lèvres. Cela ne l’empêcha pourtant pas de lui poser une question avec tout le sérieux du monde.

« J’aurai toujours le droit de sauter sur ton dos par surprise ? »

Bien qu’elle ne le faisait jamais véritablement par surprise étant donné que cela s’accompagnait généralement d’un « Siri » qui commençait du bout d’un couloir et se terminait uniquement lorsqu’elle atteignait le dos de celui-ci.

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Sirius Black
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Je suis désolé, je t’aime. Car une part de lui était encore persuadé que ces mots lui était interdit, qu’il commettait une erreur, qu’elle ne serait jamais heureuse avec lui, qu’il n’était que le pire des égoïstes. Mais entre ses mains et ses lèvres toutes ses peurs, toutes ses angoisses et tous ses doutes partaient en fumée. Il l’aimait trop pour douter et maintenant qu’il la sentait contre lui, s’il devait avoir peur de quelque chose, c’était de la laisser s’en aller.
Il sentit ses lèvres s’étirer en un sourire, son coeur battre un peu plus fort et des larmes de joie lui piquer les yeux lorsqu’il l’entendit le lui dire encore une fois. Je t’aime. Il ne savait toujours pas ce que ces mots si spéciaux devaient signifier mais dans sa bouche ils étaient les plus beaux du monde. Et elle les répéta, autant pour lui que pour elle et il savait qu’il ne s’en lasserait jamais. Oui, enfin ils pouvaient se le dire, ils s’aimaient.
Ils s’embrassèrent encore et encore, s’accoutumant doucement à ce contact tant recherché et cet amour libéré. Dans leur baisers, la panique et la fébrilité s’était transformée en assurance et en bonheur pur, juste assez pour leur donner le courage d’arrêter et de s’enlacer plus simplement.
Ainsi lovée contre lui elle pu sentir les battements puissants de son coeur et lui put avoir le loisir tout le bien-être qui se dégageait d’elle. La voir ainsi le remplissait de tendresse, de désir mais aussi étrangement de fierté, comme s’il comprenait petit à petit que Sirius Black n’était peut-être pas si mauvais pour Amy Loreens après tout. Ils s’aimaient et étaient heureux, que devait-il y avoir d’autre ?

Elle lui posa une petite question et il éclata de rire.
- J’aurais été vexé si tu songeais à arrêter ! répondit-il joyeusement mais tout aussi sérieux.

Il n’avait pas à craindre que les choses soient différentes entre eux après ça. Tout d’abord car cela ne pouvait que mieux aller maintenant qu’ils s’étaient au moins réconciliés mais aussi parce que finalement, rien avait changé. Ils s’étaient toujours aimés, à leur manière. Amy plus sincère, ouvert et chaleureuse lui avait donné l’amour en le faisant rire, en tarissant sa curiosité et en pimentant sa vie alors que lui, plus perdu, réservé et angoissé, avait pensé la préserver de ses jeux et ses erreurs en ne la mettant jamais dans le même panier que ses conquêtes. Peut-être qu’enfin, ils allaient être sur la même longueur d’onde, mais leur attention l’un pour l’autre ne changerait pas.

- N’arrête jamais de m’aimer. la taquina-t-il avec un sourire ravageur, presque arrogant alors qu’il lui vola un dernier petit baiser.

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