All around me are familiar faces
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okMJ

NPC Eli
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Gallions : 996

Sam marcha lentement et calmement dans les couloirs du château. Apparemment le vacarme des voix avait fini par cesser, laissant place à un délicieux silence. Perdu dans ses pensées, il laissa même un petit sourire s’étirer sur ses lèvres. Ça y est, il l’avait fait, il avait rencontré son père. Rien ne s’était passé comme prévu, tous ses plans étaient tombés à l’eau, mais le souvenir de cette petite et simple conversation autour d’un chocolat chaud était bien plus précieux que tout ce qu’il pouvait imaginer. Car c’était réel.
Le Poufsouffle serra doucement son sac contre lui. Il savait que ses affaires étaient éparpillées à l’intérieur et souillées d’encre mais il ne s’en souciait pas. Ce sac qu’il avait toujours sur lui était redevenu un objet rassurant. Il pouvait encore revoir Remus le ramasser avec des gestes prudents et doux. Il se sentit rougir en se rappelant qu’à ce moment là il lui avait hurlé dessus en pleurant, mais tout cela était derrière eux. Et devant, de nouvelles et de bien plus belles choses les attendaient. Il en était persuadé.

Croisant des têtes familières dans les couloirs, Sam s’arrêta un instant en les regardant passer. Il se rendit compte que sans le savoir, il s’était préparé à ne plus jamais les revoir. A ne plus jamais revenir ici. Il se sentit heureux que ce ne soit finalement pas le cas et sourit de plus belle. Profitant de ce lieux rassurant et de son ambiance si apaisante, Sam se détourna du chemin de sa chambre pour suivre le mouvement des élèves jusqu’à la grande Salle.
Il prit tranquillement et joyeusement son dîner au milieu de ses camarades de maison et éclata plusieurs fois de rire aux blagues de son voisin. Il se sentait léger, soulagé et si bien. Il eu même un regard pour l’autre Remus Lupin à la table des Gryffondors. En voyant son expression quelque peu soucieuse, il se demanda s’il devrait trouver le courage de lui parler à lui aussi. Et pour lui dire quoi ? Sam eu un petit rire désespéré. Il n’était vraiment pas doué pour les mots.
Il ne se stressa pas plus avec cette idée. Il s’était déjà passé bien assez de choses aujourd’hui. Et ils avaient tout le temps du monde, non ? Ou du moins jusqu’à la remise des diplômes cette fois-ci. C’est après avoir fini son repas tranquillement que Sam rejoint la salle commune de Poufsouffle avec ses camarades. Il accepta même de participer à une petite soirée tardive de jeux de société avec eux mais s’excusa d’abord pour aller déposer ses affaires dans sa chambre.

- Professeur Laine ?
appela Sam lorsqu’il aperçu la figure droite de l’homme assit sur son lit dans le noir.

L’adolescent eu une petite peur en se demandant si l’enseignant n’était pas ici pour récupérer les affaires de Lise Parker qu’il avait caché sous son lit, mais le sac n’était pas là et d’un coup d’oeil il put voir que la planche de parquet sous laquelle il l’avait caché n’avait pas été bougée. Le professeur tourna son regard vers l’élève sans rien dire ou même vêtir une quelconque expression. Puis, une seconde plus tard, il se releva soudainement joyeux et plein d’entrain.

- Sam ! Je t’attendais. s’exclama Kalev Laine d’un air gentil.

Il sembla enfin se rendre compte qu’il était étrange de se trouver dans une chambre sans lumière et agita sa baguette d’un air amusé pour allumer toutes les lampes.

- Je… J’avais remarqué. répondit Sam d’un air un peu gêné.

Le professeur d’Arithmancie avait toujours été un homme bizarre. Tantôt froid et mécanique comme un robot, tantôt parfaitement humain et maladroit. Sam se demanda combien de temps l’adulte l’avait attendu assit et immobile sur son lit et sentit un malaise en se rendant compte que celui-ci était du genre à attendre tout une journée s’il le fallait.

- Mais ce n’est pas moi qui attends. Dehors. commenta alors le professeur Laine en retrouvant peu à peu son calme, son sérieux et son attitude légèrement rigide.

- Dehors ? répéta Sam sans comprendre. Qui l’attendait dehors ? Remus ? Serait-il resté ?

- Dehors. répéta Kalev d’un ton étrangement dur et dans sa bouche cela ne sonnait plus tant comme une confirmation qu’un ordre.

Le Poufsouffle hésita, sans comprendre. Il regarda le professeur en lui donnant tout le loisir de voir que ses mots n’avaient aucun sens pour lui mais Kalev Laine le regarda lui aussi, sans réaction. Sam se demanda s’il devait répéter sa question, quitte à avoir l’air d’un demeuré mais il pinça les lèvres. Non vraiment il ne comprenait pas.

- Dehors, dans la forêt. Il t’attend. précisa enfin Kalev d’un ton très légèrement impatient et pressant. Il appuya ses mots de petits haussements de sourcils encourageants qui mirent Sam un peu plus mal à l’aise.

- Ehm… Euh… D’accord ? finit-il par répondre sans être sûr d’être vraiment “d’accord.” Il recula d’un pas, puis d’un autre, puis quitta la chambre juste pour pouvoir se soustraire à l’attention étrange du professeur d’Arithmancie.
Il ne savait toujours pas qui l’attendait dehors, dans la forêt, mais il pouvait sentir la curiosité le titiller plus que la méfiance. Il traversa la salle commune et s’excusa rapidement auprès de ses camarades de ne pas pouvoir jouer avec eux finalement et prit le chemin pour sortir du château.

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NPC Eli
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- Sam ! interpella une voix rauque alors que l’adolescent se baladait d’un air incertain aux abord de la forêt interdite. Elle ne lui faisait pas peur mais il savait qu’elle n’était pas qualifiée d”interdite” pour rien. Il se retourna en entendant son prénom mais ne sursauta pas. Il ne se sentait pas en danger dans l’enceinte de Poudlard.

- Euh je… Professeur Laine m’a dit que… répondit Sam en cherchant des yeux son interlocuteur derrière les arbres. Il s’approcha un peu, franchissant les premiers troncs pour se retrouver un peu plus dans la pénombre, caché de la lumière de la nuit.

- Laine ? Qu’est-ce qu-... Oh peu importe. grogna la figure sombre qui se dessina entre les arbres. Sam l’observa en fronçant les sourcils. L’homme était grand, massif et vêtu d’un grand manteau de cuir. Sa barbe était drue et dans son regard bleu brillait une étrange détresse. Il ne l’avait vu auparavant et pourtant, il le connaissait. Son odeur…

- Je vous connais. coupa Sam alors que Fenrir Greyback s’apprêtait à reprendre la parole. Vous m’avez suivi depuis mon arrivée en Angleterre. affirma l’adolescent sans laisser place au doute.

- Oui. répondit simplement Greyback sans montré la moindre gêne à se faire démasquer. Il semblait contrôler une certaine panique mais elle n’était pas dû à la présence de Sam.

- Qui êtes-vous ? demanda le Poufsouffle avec une fermeté sévère assez remarquable pour un adolescent fasse à un homme aussi imposant. Mais c’était comme si quelque chose en lui savait que celui-ci n’était pas là pour lui faire du mal. Il l’avait suivit tout ce temps, mais n’était-ce pas pour veiller sur lui plutôt que le traquer ? Sam en était persuadé.

- Fenrir. Greyback. Mais nous n’avons pas le temps pour ça. Tu dois quitter Poudlard. Tu n’es plus en sécurité ici. annonça le lycan d’un ton pressant.

- Greyback ? répéta Sam. La mère de sa mère s’appelait Greyback. M-mais pourquoi ? demanda-t-il en se reconcentrant néanmoins sur le sujet principal.

- Des chasseurs. Des gens qui tuent des loup-garous. Ils savent que tu es ici et ils ne te laisseront pas tranquille. Tu dois venir avec moi.
insista Fenrir en tendant la main vers le jeune homme. Mais Sam ne bougea pas.

- V… Vous êtes aussi un loup-garou ? demanda-t-il en se sentant de plus en plus troublé.

- Oui. Sam. Tu dois venir avec moi. répéta l’Alpha d’un ton qu’il s’efforçait de garder calme.

- M-mais mais mon père… Je ne peux pas quitter Poudlard ! s’exclama doucement Sam en sentant la panique l’envahir à son tour.

- Ton père le sauras. Fais-moi confiance. Je t’en pris. grogna Fenrir qui s’approcha un peu plus de Sam. Cette fois-ci l’adolescent recula vivement.

- Non ! Venir avec vous ? Et aller où ? Je ne vous connais même pas. s’énerva-t-il de plus en plus.

- Sam. Tu dois me faire confiance. S’il te plait.

- Non ! Laissez-moi tranquille ! s’exclama le Poufsouddle en reculant un peu plus.

- Sam. Ta mère s’est faite attaquée. finit-il par échapper d’une voix brisée et rauque.

L’enfant se figea sur place. Il fixa le lycan, choqué, interdit, mais ne lui demanda pas de répéter. Sa mère ? Se faire attaquer ? Elle était bien trop forte pour se laisser intimider. Mais l’adolescent se souvint des mots de son interlocuteur. Des chasseurs. Des chasseurs ? A Montego Bay ?
Prit de panique, Sam se mit soudain à fouiller dans son sac qu’il avait encore sur lui pour y trouver sa baguette magique. Il la saisit mais avant de pouvoir faire quoi que ce soit la grosse main ferme avait agrippé son poignet.

- Attends ! gronda le lycan avec force.

- Laissez-moi ! Laissez-moi je dois rentrer ! se mit à crier le petit blond en se débattant violemment.

- Elle n’est pas là-bas Sam ! coupa sèchement son grand-oncle.

Sam se fige à nouveau, sentant la peur et la panique écraser son coeur. Fenrir finit par le lâcher en voyant que le petit s’était calmé ou du moins n’allait pas lui filer entre les doigts.
- Quelqu’un l’a amenée à Sainte-Mangouste.
- Quelqu’un ?! s’étrangle le Poufsouffle au bord de la crise nerf.

- Tu ne peux pas y aller. C’est trop dangereux. Tout comme rester ici. C’est là où ils chercheront en premier.
- Je dois la voir ! cria Sam en sentant les larmes échapper ses yeux. S’il-vous-plait Fenrir ! J-Je d-dois voir ma mère !  sanglota l’adolescent en s’affaissant doucement.

Fenrir eu un rictus de mécontentement. Mais dix minutes plus tard ils étaient réapparus dans les couloirs de l’hôpital.

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