La plus dérangée des familles
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okMJ

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NPC Lise
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Bellamy n'arrive pas à y croire. Doucement, il recule dans l'ombre, alors que certains mangemorts transplanent directement, et que d'autres sortent du salon des Malefoy. Ses yeux scrutent simplement l'horizon, reconnaissant parmi les invités des personnes qui n'ont rien à faire ici. Si Bellamy n'est pas très friand des visites, c'est encore à plus fortes raisons, quand elles portent le nom de Lestrange. Le rire de Bellatrix retentit, poussé à l'extrême, entre moquerie, sarcasme et folie. L'adolescent se raidit sur place, et se mord les lèvres. Ses yeux brillant de colère, il n'accepte pas leur présence. Mais il n'est pas en droit de protester. Après tout, ici, ce n'est pas chez lui.

Sortant de sa cachette, il s'adosse contre un mur, les bras croisés. Ses yeux perçant ne quittent pas les deux protagonistes qui passent sans le voir. Le jeune homme ignore s'ils n'ont vraiment pas fait attention à sa présence, s'ils ne font pas le rapprochement ou si l'ignorance est délibérée. Ca lui convient. Le serpentard n'a aucune envie de se mêler à ce genre de personne. Avoir le sang noble ne signifie pas être la dernière des crapules. Bellamy a lui même commis de nombreuses erreurs, mais même s'il partage leur sang, il ne partage pas leurs mœurs.

C'est finalement Narcissa qui lui jette un regard surprit, s'arrêtant en le fixant, lèvres pincées.

« Bellamy. Tu ne devrais pas être là. »

« Où veux tu que je sois ? » fait-il, une semi provocation dans la voix. A Poudlard bien évidemment. Mais la réponse, il s'en fiche pas mal. Le jeune homme se détache enfin du mur, pour faire un pas en avant. « Alors quoi ? Je ne suis pas invité à la fête familiale ? » demande-t-il avec sarcasme.

« Je vous croyais mort dans votre cellule. » ment Bellamy, qui a bien lu les journaux quand les mangemorts se sont évadés d'Azkaban. Son regard furieux ne quitte pas celui de son père, il se sentait plus irrité qu'il ne voulait l'admettre.




okMJ

NPC Amy
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Il n’a pas perdu une miette de cette petite réunion. Si sa femme exprime sa joie sans se soucier une seconde de sa retenue, Rodulphus lui reste aussi sombre que discret et pourtant il partage cette même excitation au fond de lui. Au fond, il aurait pu tomber bien pire lorsque son père s’était arrangé avec les Black pour ce mariage, bien que l’amour n’ait jamais fait partie de leurs relations, ils s’amusent bien, comme deux vieux amis qui partagent la même passion. Ils avaient suivi les règles à l’époque, le mariage, le bébé, au moins…Bellatrix lui avait fait un fils dès le départ ce qui lui évitait de devoir faire un autre enfant. C’était déjà ça. A la naissance, il ne s’occupa pas plus du bébé, son père ne s’était jamais occupé de lui et cela ne l’avait pas empêché de devenir l’homme qu’il était aujourd’hui.

Il s’apprêtait à quitter les lieux quand Narcissa prononça un prénom qui réveilla un vague souvenir dans sa mémoire troublée. Il fallait bien admettre que les années à Azkaban avait eu quelques effets indésirables sur sa personne, il n’avait jamais vraiment oublié qu’il avait un fils, laissé chez les Malefoy mais il n’avait pas envie de jouer au père. L’enfant avait grandi maintenant ? A quoi bon se fatiguer ?


Pourtant, lorsqu’il capta le regard de l’adolescent, le dédain dans son regard. Il sourit, comme si le gamin venait de lui raconter une blague.
Une étincelle vola de la baguette de Rodulphus, fouettant l’air, un bruit de claquement se fit entendre à la seconde où la joue du garçon s’entailla, net.

« Si tu souhaites tant geindre fils, va droit au but »

Bien qu’il ne s’était jamais occuper du garçon et qu’il ne considérait comme obligatoire de devoir endosser la figure paternelle pour pouvoir éduquer un enfant ( estimant que c’était plutôt le devoir de sa femme ), il pouvait clairement deviner dans ses yeux que le simple fait de l’entendre l’appeler ainsi suffirait à allumer quelque chose en lui. Il se tourna vers Narcissa et la seule chose qui l’empêcha de lui faire subir le même sort était son lien avec sa femme. Malgré ses pratiques quelque peu…Excentrique…Rodulphus avait un certain code, s’il n’était pas amoureux de Bellatrix elle n’en restait pas moins son épouse et par conséquent, il ne s’en prenait jamais physiquement à elle ou même à sa proche famille…Exception faite de leur enfant mais là…Il s’agissait d’éducation non ?

okMJ

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NPC Lise
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Fils. Comment est-ce qu’il ose l’appeler ainsi ? La seule chose qu’ils partagent, ce sont leur sang, ce qui est  déjà suffisamment affreux pour le jeune homme. Il ne se considère pas comme son fils, tout comme il sait que c’est totalement réciproque. C’est donc totalement de la provocation, et sans doute le seul point commun qu’ils ont.

Le foudroyant du regard, le défi brillant dans ses prunelles, il s’approche d’un pas, mais avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit, la baguette du mangemort fend l’air. Le coup le surprend, il ne l’a pas vu venir. La violence tourne sa tête sur le côté. Figé, Bellamy n’émet pas le moindre son, pas la moindre douleur, ni le moindre geste. Ainsi, sans bouger pendant de longues secondes, il finit par lever doucement une de ses mains sur sa joue, ses doigts touchant le sang qui coule. Une entaille. Automatiquement, sa main libre serre brusquement sa baguette, qu’il s’efforce de ne pas lever, gardant le contrôle de ses émotions.

Néanmoins, il s’avance tout de même d’un pas, prit par la haine et la colère.

« Bellamy ! » averti Narcissa en se mettant devant son neveu, le stoppant dans ses gestes, en posant une main contre son épaule. « Non. »

Elle sait le garçon colérique, mais s’en prendre à Rodulphus Lestrange est loin d’être conseillé. Cela ne suffit cependant pas à calmer l’adolescent rebelle.

« Laisse-moi passer, je n’ai pas l’intention de me laisser offenser de la sorte. »





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NPC Eli
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Bellatrix était restée muette depuis que le Seigneur des Ténèbres le lui avait ordonné. Son orgueil en avait prit un coup mais pas assez pour qu'elle ne songe a simplement s'éclipser. Elle laissa Lord Voldemort converser avec Evan Rosier et serra la mâchoire lorsque celui-ci s'en alla comme un Prince. Pensait-il vraiment pouvoir donner une leçon au plus grand mage noir de l'univers et s'en sortir tranquillement ? Oh non. Bellatrix s'en assurerait. Mais pour l'instant elle comprit qu'il valait mieux rester sage. L'idiot de Saïd disparu aussi avec l'Etranger, mais d'eux elle se fichait pas mal.
La séance étant fini, les Mangemorts commencèrent a s’éclipser les uns après les autres. La sorcière osa lever un regard vers son Maître, pensant se justifier ou même s'excuser de l'avoir déranger mais celui-ci semblait perdu dans ses pensées. Elle ne risqua pas de le déranger une nouvelle fois et se leva en silence.
Elle remarqua du coin de l’œil Rodolphus converser a sa manière avec un jeune homme. Elle ne le reconnu pas, pas vraiment, mais put déduire qu'il s'agissait la du garçon qu'elle avait mit au monde. Elle observa leur échange avec un sourire naissant qui devint rapidement un énorme rictus amusé. L'intervention autoritaire et calme de Narcissa lui arracha un petit rire de gamine. Quelle gentille super maman cette Narcissa !

- Oui laisse le garçon passer Narcissa ! nargua-t-elle d'une voix crissante en sautillant pour se rapprocher de sa petite famille. Il a des sérieux daddy issues a régler celui la ! nargua-t-elle en valsant près de l'adolescent pour appuyer un coup sur son petit nez puis s'éloigner avec splendeur et agilité. Va-z-y bébébébéllamy !  Rend ta maman fière !  se moqua-t-elle ouvertement en éclatant de rire. Sa propre baguette courbée n'avait pas quitté sa main sèche et elle la lécha avec un sourire langoureux, accompagnant son jeu d'un clin d'oeil espiègle pour son mari.

okMJ

NPC Amy
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Lorsque sa femme se joignit à ce petit jeu, Rodulphus devient bien admettre qu’une part de lui-même s’estimait chanceux dans le jeu des mariages arrangé. Si elle pouvait être incroyablement imprévisible, là en cet instant, alors qu’elle valsait autour de leur progéniture tout en le provoquant, il la trouvait incroyable excitante. Il ne pouvait s’empêcher d’imaginer ce qu’elle-même était capable de faire à ce garçon. Sur le visage de Rodulphus s’affichait le même sourire amusé alors qu’il fixait le garçon.

« Impero… »

Murmura-t-il simplement. Il s’agissait probablement de l’un de ses sortilèges préférés, à partir de là…Il pouvait faire tout ce qu’il voulait de ce petit garçon.


« Tu crois vraiment que c’est comme ça qu’on devrait accueillir ses parents chérie ? »

Il jeta un coup d’œil à Bellatrix avant de poser un regard autrement plus froid à Narcissa pour la dissuader de réagir d’une quelconque manière. Elle avait beau avoir élevé leur garçon pendant dix sept années, elle avait visiblement louper quelque chose dans son boulot et clairement, il lui en tenait rigueur.

Reposant pourtant ses yeux sur Bellamy, l’adolescent pouvait alors entendre dans sa tête "Appel moi papa…En pleurant…" et l’adolescent n’avait d’autre choix que de s’exécuter, offrant un erzats de scène émouvante de retrouvaille parent/enfant. Il tendit ses deux bras, l’invitant à venir se réfugier à l’intérieur et encore une fois, le garçon pouvait entendre "viens dans mes bras" dans sa tête et obéïr tout simplement.
Il tapota le dos du garçon en murmurant à son oreille :

« Ne perd jamais de temps à menacer fils…Agis… »

Et au même instant, il coupa de lui-même le lien magique qui avait fait du garçon un simple pantin entre les mains du père. Fixant et défiant l’adolescent du regard, il se demandait comment il pouvait sérieusement croire qu’il pourrait avoir le dessus sur les deux plus grand mangemort de l’histoire ?  

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NPC Lise
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C’est avec une grimace de dégout qu’il la voit approcher, la démarche complètement … Complètement … Est-ce qu’il y a un mot pour la désigner au juste ? Le serpentard recule d’un pas, non pas par peur, mais plus par dégoût. Lorsqu’elle le provoque et qu’elle ose toucher son nez, Bellamy s’efforce de rester stoïque, bien que d’un geste rapide de la main, il essuie son visage avec sa manche.

« Ne vous approchez pas de moi. » fait-il froidement en se mordant les lèvres en entendant le surnom ridicule qu’elle utilise pour le nommer, le rappelant ainsi qu’il est bien trop jeune et surtout pas en mesure de lutter contre deux si puissants mangemorts. Sale gueuse, s’apprête-t-il à ajouter avec dédain, mais le geste obscène de la langue de sa mère sur sa baguette le stoppe dans son insulte.

« Répugnant. » commente-t-il avec un véritable dégoût.

Dans l’instant du moment, il a presque oublié la présence de son père, aussi c’est impuissant qu’il entend trop tard le nom du sortilège qu’il lui lance. Connard, se dit-il dans un dernier sursaut de conscience, avant de perdre sa propre maîtrise.

Appelle moi papa en pleurant. Sérieusement ? Il ne va tout de même pas l’obliger à faire ça ? Mais Bellamy sent déjà des flots d’émotions contradictoires le submerger. Il essaye de lutter, mais déjà les larmes lui montent aux yeux, tout comme la colère. Non non non !! Il n’a aucune raison de pleurer. Mais elles coulent déjà sur ses joues.

Sa voix brisée s’élève sans qu’il ne le veuille.

« P-Papa … » sanglote-t-il, ému.

Il a presque l’impression de réellement ressentir ces émotions. Comme si ses parents l’avaient manqué, comme s’il ressentait un amour inestimable pour eux. Ce n’est que chimère. Il le sait, mais les ressentir est bien plus frustrant. Fils de pute ! Doucement, il approche, essayant de lutter à chaque pas, en vain. Une lueur de panique passe dans son regard, qui se pose sur Narcissa. Cette dernière se pince les lèvres et détourne la tête. Elle ne peut pas lui venir en aide, mais refuse d’assister à son humiliation. La sorcière préfère prendre congé plutôt que d’assister à ça. Alors Bellamy passe ses bras dans le dos de son père, et se serre chaleureusement contre lui, blottit, comme si sa vie en dépendait, comme s’il avait peur qu’il disparaisse.

Cette pensée lui brise le cœur, en totale contradiction avec le frisson d’écœurement qui le traverse. Le sort prend soudainement fin. Jamais … Jamais de toute son existence, il s’est sentit aussi humilié. La rage prend le dessus, faisant place à la violence.

« Connard ! » Ne se contrôlant plus, Bellamy se fiche de qui il a en face de lui. Son poing percute la mâchoire de Rodulphus Lestrange. La magie n’as pas d’importance. Il a juste envie de se défouler.

« Ne refais jamais ça !! » Il en oublie jusqu’à le vouvoiement. Des frissons et sursauts continuent de le traverser. Incapable de se calmer, cette fois-ci Bell’ sort sa baguette et la pointe vers son père.

« Tu veux que j’agisse ? Parfait ! » Le sortilège le projette contre le mur. « Je vais te buter, enfoiré ! "Evanesca" »


Le sortilège de consumation commence à brûler lentement le visage du mangemort et Bellamy a bien l’intention de le regarder cramer jusqu’au bout. Il lui lance donc également un sort d’immobilisation. Le souffle court, le garçon essaie néanmoins de se calmer. Ce n’est pas qui il est n’est-ce pas ? Si ? Bellamy arrête brusquement les deux sortilèges.

« Je n’ai pas l’intention d’entrer dans ton jeu ! » fait-il d’une voix forte, colérique.

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NPC Eli
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Bellatrix se bidonnait sans retenue devant le spectacle que leur offrit Rodolphus. C’était si émouvant, si ridicule mais le plus drôle et délectable restait l'humiliation totale du garçon. Elle s’apprêta a gambader autour du duo / père fils comme autour d'un feu de camp mais elle s’arrêta en captant le regard glacial que le mangemort lança a Narcissa. Instinctivement la sorcière se glissa près de sa sœur en tapotant le bout de sa baguette de son doigt fin avec une étincelle de défi dans le regard. Oh bien sur elle savait ce que son compagnon impliquait et si elle ne se fichait pas royalement de ce gosse peut-être aurait-elle eu le même regard pour la tente de l'enfant. Mais personne ne blesserait, menacerait ou ne regarderait mal sa sœur. Pas même Rodolphus.
Légèrement agacée et mécontente la sorcière fit la moue en continuant d'observer le spectacle alors que Narcissa Malefoy décida finalement qu'il valait mieux qu'elle s'en aille. Elle eu un rictus mauvais en voyant que la première chose qu'il fut en retrouvant sa liberté fut de frapper son père se son poing comme un vulgaire primate. Répugnant, en effet.

Mais Bellamy ne s’arrêta pas la et dégaina sa baguette, cette fois pour brûler le visage de Rodolphus. Cela eu l'effet d'étirer a nouveau un grand sourire sur les lèvres de la sorcière qui gloussa en entendant le bruit de la chair brûlée. Mais ce numéro ne dura pas longtemps non plus, pas assez au goût de Bellatrix qui refit la moue.

- Ohh bébé n'a plus envie de zouer ? se moqua-t-elle avec une tête de chien battu en orbitant lentement autour de l'adolescent. Mais et si maman veux zouer ? questionna-t-elle puérilement avec une voix de gamine en caressant sa joue du bout de sa baguette courbe.
Elle recula doucement pour se rapprocher de Rodolphus et poser une main sur son torse puis sa joue brûlée. Oooh... Tu as cassé le jouet de maman... geignit-elle doucement en s'amusant comme une folle. Et-ce que ca veut dire que maman... peut jouer... avec toi ?!  cria-t-elle soudain et se sa baguette fila un éclair qui frappa l'enfant en plein torse.
Un Doloris. L'un des plus atroce de l'armée des mangemorts et le sort préféré de Bellatrix Lestrange. Voir le corps du bébé se crisper, tomber au sol et gigoter comme un ver la fit hurler de rire si fort qu'elle se crispa elle aussi en continuant de pointer sa baguette sur sa cible. Son rire, strident et aiguë et hilare se teinta étrangement de colère et ses derniers hoquets ressemblaient finalement a des cris de rage lorsqu'elle coupa son maléfice en fusillant le ver d'un regard plein de haine.
- Vilain méchant, méchant garçon ! cracha-t-elle avec hargne tel un chien enragé.

okMJ

NPC Amy
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Son coup de poing, il l’avait venir mais à vrai dire, ça lui plaisait trop de le voir s’énerver, il aurait pu le réduire en miette à la seconde mais il voulait le voir faire. Le voir agir. Et il ne fut pas déçu, la brûlure, l’incapacité de pouvoir agir. Et lorsqu’il interrompit tout d’un coup, ce ne fut pas le soulagement qui se lit sur son visage mais bel et bien celui de la déception. Malgré tout, il l’avait vu au fond des yeux du garçon, cette petite lueur. Il ignorait si Bellatrix partageait cette même excitation que lui mais lorsqu’elle posa ses yeux dans les siens, il tenta malgré tout de lui faire comprendre le fond de sa pensée. Ce qu’ils avaient devant eux, au-delà du fait que c’était leur enfant, c’était surtout un petit être qu’ils pourraient s’amuser à briser pour mieux le façonner à leur image.

Implanter la graine de leur folie commune et voir le chaos fleurir dans l’esprit du gamin. Il y avait du potentiel…Ce n’était pas n’importe quel sort qu’il avait choisi pour s’attaquer à Rodulphus même si, dans un premier temps, il l’avait frappé comme un vulgaire moldu.
Courtois, il laissa tout le loisir à sa femme de prendre le relais et d’apprendre à ce garçon ce qu’était les bonnes manières.

Alors que le gamin était encore à terre, il s’agenouilla, pointant sa baguette sous le menton du garçon pour l’obliger à relever la tête vers lui.

« Tu es déjà rentré dans notre jeu… »

A la seconde même où il avait essayé d’attirer l’attention de ses géniteurs il était entré dans ce jeu et maintenant, il restait à savoir s’il était prêt  à assumer ce qu’il avait fait.
Il fallait bien admettre au le couple se complétait bien, là où Rodulphus se plaisait à torturer mentalement ses victimes, la séduisante Bellatrix appréciait encore les hurlements, les cris et la souffrance physique.

« C’est toi qui nous a fait entrer dans ta vie…Tu avais le choix, ta petite vie tranquille à Poudlard, tu le sais très bien que jamais nous serions venu te chercher, on a déjà perdu trop de temps à Azkaban pour en perdre à nouveau à être des parents. Mais tu as décidé de venir ici…TU as décidé de nous provoquer »

Il s’approcha un peu alors que doucement, quelque chose d’invisible semblait s’être mit à serrer la gorge de Bellamy, l’empêchant, petit à petit…De respirer.

« Et tu as aimé me faire ceci. » Dit-il en approchant son visage marqué par la brûlure qu’il lui avait faite. « Tu sais ce que ça veut dire Bellamy… » Il esquissa un sourire alors que son sortilège continuait lentement d’étrangler l’adolescent. Juste assez pour laisser passer un minimum d’air pour qu’il reste conscient tout en lui infligeant cette sensation d’asphyxie.


« Tu ES le fils de Bellatrix Black Lestrange et de Rodulphus Lestrange…Tu ES notre fils »

Cela n’avait strictement pas d’importance en réalité pour le mangemort, il aurait pu être n’importe qui d’autres. Mais c’était un sujet sensible pour l’enfant, il l’avait vu à la seconde où il l’avait appeler Fils. Et puis, après tout, il était réellement leur enfant alors…Pouvait-il être aussi différent de ses parents ? Ne pouvait-il pas subsister au fond de lui un petit brin de folie et n’était-ce pas ça…Qui effrayait ce pauvre garçon ? Plus que l’idée d’avoir deux mangemort de renom pour père et mère.

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NPC Lise
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Cette fois-ci, il l’a senti venir. La réputation de Bellatrix Lestrange n’est pas inconnue pour le rejeton, qui haït sa famille pour ce qu’ils ont fait aux Londubat. Bellamy savait qu’en les défiant ouvertement, ce sortilège finira par sortir d’une de leur baguette. Surveillant du coin de l’œil les rires de l’hystérique, il voit le sort venir. Le contrer et peine perdu et il se prépare déjà à encaisser.

Bellamy est un jeune homme avec beaucoup d’orgueil et de fierté. Aussi, lorsque la douleur traverse son corps, il serre furieusement la mâchoire et tombe à genoux sur le sol. Secoué de sursauts et de frissons, il finit par se tortiller contre le carrelage froid dans pouvoir maîtriser les tremblements. Mais aucun son ne sort de ses lèvres. Si la douleur est insupportable, Bellamy préfère néanmoins mourir plutôt que de gémir devant ces deux personnes. L’adolescent se contente donc de soutenir le regard de sa mère, le sien, plein de haine. Plein de défis et de provocations. Il ne criera pas.

Lorsque le sort prend fin, Bellamy reste un moment sur le sol, reprenant doucement des forces. La respiration plus calme, ses derniers tremblements cessent, et en relevant la tête, mère et fils se jettent le même regard, avec la même intensité. Le jeune homme ne se rend pas compte à quel point ils se ressemblent à cet instant. Colère, haine, défit, provocation, leurs regards brûlants sont identiques, même leur bouclettes sont semblables.

Mais il n’a même pas le temps de se redresser que déjà, la baguette de son père lui lève le menton pour l’obliger à soutenir son regard. Ce qu’il fait avec fureur. Chacun de ses mots provoquent un sentiment d’angoisse et de triste vérité. Cette haine réciproque, il la ressent, mais le plus frustrant reste qu’il a complètement raison. C’est bien pour cela que Rodolphus prend un malin plaisir à le lui rappeler. C’est lui-même qui les a provoqué, lui qui a eu la curiosité de venir les observer au lieu de rester dans son petit confort. Pourquoi au juste ? Que pensais-tu faire Bellamy ? Lui-même l’ignore. Peut-être le besoin de regarder dans les yeux ces deux personnes qu’il haït tant.

« Je ne suis … Et je ne serais jamais comme vous ! » fait-il de sa voix forte, autoritaire, avec toute la conviction dont il est capable.

Bellamy se redresse enfin, leur faisant face sans faiblir. L’orgueil lui interdit de montrer la moindre peur, et encore moins de montrer à quel point les propos du blond l’atteignent. Parce qu’au fond, il sait que c’est vrai. Il est pourri de l’intérieur. C’est dans ses gênes. Il n’est qu’un monstre … Lui-même a fait certains choix qui ont parfois manqué d’honneur. Mais peu importe à quel point il peut être une mauvaise personne, s’il y a une chose dont il est persuadé, c’est qu’il n’a pas leur folie.

« Le bien, le mal, ça n’existe pas. Il n’y a pas de bonnes ou mauvaises personnes. Tu te trompes, je ne suis pas le fils de quoi que ce soit. Je suis simplement moi-même, avec mes propres choix. Qu’ils soient judicieux ou destructeurs, ce sont MES choix, et ce n’est certainement pas vous qui les influenceront. »

okMJ

NPC Eli
NPC Eli
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Comme parfaitement synchronisé avec sa compagne dans leur chorégraphie sadique, Rodolphus prit le relais pour tourmenter le garçon a sa manière. Les mots n'était ni le fort ni la passion de Bellatrix Lestrange mais elle se délectait de l'effet qu'ils pouvaient avoir sur l'esprit lorsqu'ils étaient bien maniés. La vérité manipulée s'insinuant comme un poison indélogeable dans un cerveau malléable, capable de détruire une âme avec le temps nécessaire. La sorcière n'avait pas la patience pour cet art, friande de résultats immédiats mais c'était le pécher mignon de son mari qu'elle avait su apprécier avec le temps et leurs divers séances de torture collective.
Elle l'observa faire avec un sourire mauvais, se fichant bien des mots qu'ils employait pour gratter sur la surface meuble de la détermination du garçon et titiller la bête en lui. A l'asphyxier lentement en le fixant dans les yeux, on aurait presque dit que le père violait le fils de ses mots. La douceur froide et cruelle de la voix de Rodolphus fit doucement frissonner quelque chose au fond d'elle. Et alors qu'il insista sur l'identité de Bellamy et ses ses parents, elle se surprit a songer a la nuit ou ils avaient conçu cet enfant. Un petit sourire pervers s'étira sur ses lèvres et elle vint lécher sa rangée de dents ivoire du bout de la langue. Ils ne s'aimaient pas mais qu'est-ce qu'ils pouvaient s'amuser parfois...

Mais la voix de Bellamy mit fin a cette petite nostalgie et brisa l'ambiance voluptueuse qu'avait su amené Rodolphus Lestrange dans le salon des Malefoy. Bellatrix fusilla l'insolent du regard avec un rictus haineux. Sa baguette la titilla, tout comme l'envie de cracher sur ce sale gosse mais elle eu un regard pour son mari, comme si elle pouvait sentir que son jeu n'était pas fini. D'ailleurs c'est sur le ton de son père que l'adolescent lui répondit d'un discours long et pompeux.
Il maniait bien moins les mots que son géniteur et la ou Rodolphus frappait d'un coup précis et mortel, Bellamy lui semblait mouliner ridiculement avec beaucoup d'ardeur inutile. La sorcière leva les yeux au ciel en poussant un grognement désagréable. Quel casseur d'ambiance.

- Aahh... J'm'emmerde. soupira-t-elle d'un ton profondément ennuyée.
Dans sa voix ne demeurait plus aucune excitation, sadisme ou enthousiasme et son attention se porta sur son seul réel camarade de jeu, Rodolphus. Elle n'avait pas perdu son attitude puérile qui d'une moue communiqua un classique "c'est quand qu'on rentre ?".
- Des mots blablabli blablabla. J'sais pas d’où il tient ça mais ça vient sûrement pas de moi. ajouta-elle d'un air blasé, presque déçue. Après tout elle n'avait pas eu le choix pour se marier avec Rodolphus, mais qu'elle idée de faire un enfant a ce beau parleur ? Elle en supportait difficilement un, elle n'avait pas l'intention d'en supporter deux.

okMJ

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