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okMJ

NPC Amy
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ALI:   _29 février 1996_ *Il eut envie de prendre une plume et de l'inscrire   sur les pages d'un petit carnet noir mais il se retint, s'efforçant   de chasser cette désagréable sensation d'habitudes qui n'étaient   pas les siennes. Il décroisa ses jambes aussi, une position raide qui   n'était pas la sienne mais qui revenait toujours inconsciemment   lorsqu'il se mettait à lire ce bouquin. Ce n'était pas plus mal de   se mettre dans la tête de leur ennemi et c'était bien pour ça qu'il   se retrouvait avec tout ces souvenirs et ces sensations étrangères,   mais il ne devait pas se perdre non plus.*   *Il ferma enfin le livre, le posa sur la table et se releva. Il alla   se faire une tasse de thé, se rassit pour la boire tranquillement et   en silence en attrapant au passage le plus petit livre qu'il posa   davant lui. Puis il se mit à réciter. Le contenu des sept livres.   Sans balbutier, hésiter ou se tromper. Cela prit plusieurs heures   mais jamais sa voix ne sembla faiblir, ni sa mémoire. Du même ton   calme il récita chaque mot et phrase, ne s'arrêtant que lorsque la   ponctuation ou la pagination le lui autorisait. C'était comme s'il   pouvait les lire à nouveau et les entendre dans sa propre tête, sa   bouche n'étant qu'un canal qu'il ouvrait pour déverser son savoir.   Lorsqu'il parvint enfin au dernier point du dernier livre, il se fit   silence, portant à ses lèvres le reste de thé froid dans sa tasse.   Un léger tremblement dans son geste trahissait son stress et à quel   point il espérait que cela marcherait. Quelques insupportables   secondes d'angoisses plus tard, un petit carnet noir apparu au dessus   du dernier livre, mais pas du premier.*   *Il soupira, anticipant ce résultat dans un coin de son esprit. Il   récupéra le septième petit carnet noir et le feuilletta d'un air   distrait, reconnaissant là simplement les notes d'une septième   année passée à Poudlard. L'horcruxe lui était toujours enfermé   dans le tout premier livre. Il observa les sept livres, les septs   carnets des sept années passées à Poudlard et se mit à réfléchir   silencieusement.*  

ALI:   *L'ennui était qu'il ne possédait pas les souvenirs de celui qui   avait scindé son âme pour mettre un bout dans un livre mais ceux   d'un adolescent qui aurait pu devenir cet homme si le destin n'avait   pas changé le cours de sa vie à la rentrée de 1995. Il ne pouvait   que s'aider de ce passé pour en deviner le futur mais il avait   l'impression de pêcher dans le noir. C'était encore plus frustrant   maintenant qu'une partie du savoir de Evan Rosier cohabitait dans son   cerveau, comme s'il estimait qu'il était sensé savoir tout cela. Il   finit par se relever et abandonner tout ça, saisissant son manteau   pour sortir sans adresser un mot ou un regard à sa coéquipière. Il   n'intéragissait presque pas avec Zoya. La concentration l'obligeait   mais aussi il n'en avait aussi aucunement envie.*   *Il revint moins d'une heure plus tard avec plume, encre et un petit   carnet noir. Toujours sans un mot, il s'assit et commença à écrire   dedans. Libérant ses pensées, ses intuitions et ses questionnements   comme le ferait Evan Rosier.* Il doit y en avoir d'autre. *finit-il   enfin par déclarer comme si écrire lui permettait de dénouer toute   ses réflexions* Il y a un morceau dans ce livre. Non, un morceau dans   un objet et l'objet est dans ce livre. Lorsque je le libèrerais, il   nous faudra trouver de quoi le détruire. Mais pas tout de suite. Il   le sentira. Il vaut mieux tous les trouver pour tous les détruire   d'un coup, le prendre par surprise, ne pas lui laisser le temps de se   rabattre. Nous avons celui là. Ce n'est peut-être pas plus mal qu'il   reste enfermé pour l'instant. Il faut trouver les autres...  

ZOYA:   * elle s'était fait discrète. Casque et musique sur les oreilles.   Elle enchaînait les café et les cigarettes pour lire les différents   journaux. Sur un pan de mur du salon elle avait commencer a noter des   éléments pertinents comme des lieux, des dates, des événements   marquants ou encore des noms. Ses recherches étaient rythmé par les   sensations que Saïd pouvait lui envoyer et qu'elle lui envoyait en   retour. Entre sensation calculé et celle qui prenne par surprise.   Elle avait finit par ôter son casque lorsqu'elle sentit la présence   plus pressante d'Ali. Le visage fermé, elle l'écoutait* reste a   savoir combien on doit en trouver * et c'était l'info première   qu'elle cherchait, en priorité*  

ALI:   Trois. *répondit-il sans même réfléchir. Il ne savait pas pourquoi   mais moins lui semblait trop peu et plus stupide.* Caché à des   endroits... symboliques, importants ou intelligents... *ajouta-t-il   oscillant entre instinct et réflexion.* Poudlard... *Un autre endroit   logique serait le manoir mais il avait brûlé. Et ils avaient déjà   cherché sans trouver alors où ?* Le jardin. *annonça-t-il en   relevant les yeux vers Zoya. Lui s'en souvenait sans que cela soit ses   propres souvenirs et elle devait le connaitre de part quelques croquis   que Evan en avait fait dans ses carnets. Toujours le même endroit   où, chaque été il venait passer des après midi à lire dans le   gazebo, au milieu des roses et des rosiers. Il se releva. Plus il y   pensait et moins il en doutait. C'était un des seuls endroits   importants dans la vie d'Evan Rosier, plus important encore que   Poudlard. Il du se retenir de s'y teleporter tout de suite, portant   son regard sur Zoya, les livres et les carnets.*  

ZOYA:   * elle nota tout cela sur le mur. Entourant poudlard qu'elle relia   ensuite au mot carnet. Elle entoura le mot gazebo, observant la liste   des autres lieux qu'elle avait répertorier. Tout ceux qui était   mentionner au moins trois fois... Un dernier regard et elle murmura   quelque parole d'un sortilège. Technique de dissimulation que lui   avait apprit Maugrey, piégeant au passage le mur et le sol. Toute   personne s'y trouvant et elle serait alerté immédiatement.* allons   voir ça de plus près  

ALI:   *Il l'observa se préparer et pu sentir en lui l'envie de s'épargner   sa présence pour ce voyage. Le souvenir de ce lien si pur et calme   jurait avec le personnage. Mais il savait qu'elle deviendrait   rapidement insupportable si il osait la laisser sur le banc de touche.   Gardant ses pensées pour lui, il récupéra son sceptre et posa sa   main sur son épaule avant de disparaître.*  

ALI:   *L'air froid de l'extérieur les acceuilli alors qu'ils se trouvèrent   devant un impressionnant portail noir, semblable à un portail de   château mais ne renfermant pourtant qu'un grand jardin.*  

ALI:   *Il fit signe à Zoya de ne pas bouger et de ne rien dire alors qu'il   approcha de la grille, sentant sa magie questionner sa venue. Une   conversation mentale et inconsciente se passa entre la porte et   l'Égyptien jusqu'à ce que le portail décide que leur venue était   légitime et les laissa entrer.*  

ZOYA:   *Se retrouver à l'extérieur après avoir passer autant de temps dans   cet appartement la fit frisonner doucement. Son regard posa sur la   scène, profitant du moment pour s'allumer une cigarette. Autant de   protection pour un simple jardin ? Les sang pur avaient un tel sens   du...A vrai dire, elle ne trouva pas mentalement le mot qu'elle   cherchait alors que le portail s'ouvrait, elle posa ses yeux sur le   frère de Saïd avant de le rejoindre*  

ALI:   *Le jardin était grand, de la taille d'une petite forêt, traversée   par des petits chemins pavés de pierres blanches immaculées. La   végétation était foisonnante et en bonne santé. Peu de fleurs si   ce n'était de petits bourgeons blancs au bout de quelques branches.   Pas de couleurs a part le vert des feuilles. Ali fit son chemin sans   faire attention à Zoya, se laissant guidé par les souvenirs qui   n'étaient pas les siens. Il s'enfoncèrent dans le jardin jusqu'à   une grande clairière lumineuse. La lumière blanche de ce jour froid   se reflétait sur les innombrables roses blanches à l'apparence   parfaite et élégante. Au milieu des rosiers se dressait le gazebo de   verre, comme dans ses souvenirs et les croquis. Il s'arrêta,   regardant autour de lui en espérant pouvoir sentir quelque chose qui   le guiderait jusqu'à leur but mais il ne sentit que la fraîcheur, la   propreté, le silence apaisant et  la perfection des lieux.*  

ZOYA:   *Elle observa les lieux, trop propre, trop ranger, même la   végétation semblait maladivement contrôler et cela la mettait   particulièrement mal à l'aise. Clairement pas à sa place dans   pareil décors, tout lui rappelait le mangemort et un frisson de   dégout parcourut son échine. Posant sa main sur sa marque, elle se   rassura en sentant le désordre qui en émanait, leurs   désordres...Des roses en hivers, des arbres si vert, tout ça en   plein hiver, tout était bien trop parfait et loin d'être naturel.   Même le parfum de ces fleurs lui donnait un haut le coeur alors   qu'elle reposait ses yeux sur Ali qui semblait, lui, presque enchanter   d'être ici* Ali *Appela-t-elle un peu froidement* oublie pas pourquoi   on est là...  

ALI:   Je... Je sais. *Répondit-il mais sans parvenir à chasser ce   sentiment de paix et de bien-être comme si ce lieu lui avait tant   manqué. Il n'avait qu'une envie, s'asseoir et déguster une tasse de   thé dans ce silence et cet environnement parfait. en profiter pour   remettre de l'ordre dans son esprit qui semblait si tourmenté et en   désordre. Il observa, le gazebo, les roses, essayant de chercher un   indice mais il finissait par s'attarder sur la chose seulement par   admiration et tendresse.* Il est ici, c'est sûr. *Dit-il d'une petite   voix calme s'accordant naturellement avec le lieu, tirant simplement   de ce sentiment d'appartenance qu'il ne pouvait y avoir meilleur   endroit pour Evan Rosier d'y laisser une partie de son âme. Même pas   forcément pour le cacher et le protéger mais simplement pour savoir   et sentir qu'une partie de lui était en paix ici. Ali lui-même   enviait cette idée*  

ZOYA:   *Elle fumait sa cigarette, tranquillement, le regardant non sans une   certaine animosité devant son attitude qui lui rappelait bien trop   Evan. Se détournant de lui, elle décida de s'éloigner, ne sachant   pas si c'était parce qu'il l'énervait doucement ou si c'était parce   qu'elle pensait pouvoir trouver quelque chose sans son aide. Se   baladant prudemment, découvrant les paysages décrit ou dessiner par   les soins d'Evan*  

BLANCHE:   *Un jeune garçon blond et à la peau de porcelaine se tenait sur un   des chemins, observant la jeune femme de ses yeux bleus sans se cacher   comme s'il l'attendait*  

ZOYA:   *Elle eut un sursaut en remarquant le petit garçon, loin de s'être   attendu à voir quelqu'un ici. Elle tourna la tête en direction du   lieux où se trouvait encore Ali avant de reposer ses iris sur le   gamin* Salut... *Elle ne reconnaissait pas l'enfant, nullement décrit   dans les journaux qu'elle avait pu lire.* Ali ? *Appela-t-elle sans   quitter le garçon du regard*  

BLANCHE:   *Il s'inclina respectueusement devant la jeune femme.* Dois-je vous   apporter un cendrier ? *Demanda-t-il d'une petite voix délicate*  

ZOYA:   Qu - ?! *Son regard se posa sur sa cigarette, se souvenant de son   existence.* Euh... *Troublée par cette présence plus que par la   question* Je suppose que oui *Même si au fond, elle se foutait bien   de mettre des centres partout*  

BLANCHE:   *Il s'inclina à nouveau, relevant ses petites mains pour   matérialiser un cendrier de cristal sans le toucher. Il fit flotter   l'objet entre ses mains et s'approcha doucement de la jeune femme,   baissant les yeux lorsqu'il fut assez proche pour le lui donner.*  

ZOYA:   *Ce qu'elle commençait à comprendre était très loin de lui plaire   et ce n'était pas sans lui rappeler Elliot et Léo. Elle prit le   cendrier, l'observant, avant de reposer ses yeux sur le garçon* C'est   quoi ton nom ? *Demanda-t-elle doucement*  

BLANCHE:   *Il ne releva ni la tête ni les yeux vers elle pour lui répondre.*   Je me nomme Blanche, madame. *Répondit-il de la même voix faible,   discrète et délicate.*  

ZOYA:   *Elle s'agenouilla, porter par un instinct maternelle qu'elle ne   contrôlait pas.* Tu as quel âge ?  

BLANCHE:   38 ans, madame. *Répondit-il respectueusement*  

ZOYA:   *Doucement, elle fit relever sa tête en passant sa main sur son   menton* Tu n'as pas l'air d'avoir 38 ans *Dit-elle en esquissant un   sourire et en observant son visage*  

BLANCHE:   *Il se laissa faire, continuant de baisser les yeux faute de pouvoir   baisser la tête.* Non, mon apparence est celui d'un garçon humain de   onze ans. *Confirma-t-il humblement.*  

ZOYA:   Et ta véritable apparence ? *Demanda-t-elle en relâchant sa tête*  

BLANCHE:   *Il baissa la tête à nouveau lorsqu'elle le libéra.* Ma véritable   apparence est celle d'un elfe de maison de 35 ans. *Répondit-il   calmement*  

ZOYA:   *Elle se crispa doucement devant ces mots, bien qu'elle n'avait jamais   réfléchit à la condition des elfes de maisons, celui-ci lui faisait   clairement pitié. L'âge, l'apparence, cette docilité...* Tu sers   Evan Rosier... *constata-t-elle simplement en se relevant* Quand   l'as-tu vu pour la dernière fois ?  

BLANCHE:   Je sers les Rosiers et ceux qui pénètrent dans ce jardin.   *Répondit-il de sa petite voix pleine de respect* Je n'ai pas la   liberté de vous révéler cette information. Maître Rosier tiennent   à leur intimité. *Ajouta-t-il ensuite*  

ZOYA:   Suis moi *Parce qu'elle savait qu'elle n'obtiendrait rien de lui   seule, elle fit le chemin inverse pour retrouver Ali*  

BLANCHE:   *Il acquiesça et lui emboîta silencieusement le pas.*  

ALI:   *Il avait finit par s'asseoir dans le gazebo, à la place où Evan se   serait mit. Contemplant les alentours toujours dans un effort de   trouver un indice qui leur indiquerait où trouver l'horcruxe mais   sans succès, alors il profita simplement de la quiétude pour   réfléchir, il ne réagit pas au retour de Zoya*  

ZOYA:   Ali *Appela-t-elle, un peu blasé de devoir systématiquement le   ramener à la réalité* Bouge, j'ai besoin de toi là *Elle posa le   cendrier qui au final l'encombrait plus qu'autre chose avant de se   tourner vers Blanche* Je te présente l'elfe de maison des Rosiers   *Elle reposa ses yeux sur Ali, scrutant sa réaction ou   plutôt...L'effet que ça aurait sur les souvenirs d'Evan en lui*  

ALI:   *Il n'eut pas de réaction, moins même lorsqu'elle lui mentionna   l'elfe de maison en charge du jardin. Il faisait parti du décor,   comme les rosiers, comme le gazebo, mais lui ne méritait pas   d'attention.* Hm hm. Il ne détruirait rien, ne dénaturerait rien,   même pour dissimuler quelque chose. Cet endroit... Doit être   respecté. *Murmura-t-il d'un air songeur*  

ZOYA:   *Elle contrôla sa colère plus pour Saïd que pour elle-même ou Ali.   Soupirant bruyamment, elle reporta son attention sur l'elfe de maison   qui n'en avait pas l'apparence* Est-ce qu'on t'a demandé de cacher   quelque chose ? Un objet ? *Elle ne s'attendait pas vraiment à avoir   une réponse positive ou claire, elle même avait l'impression de   patauger*  

BLANCHE:   On me demande beaucoup de choses madame. *Répondit-il calmement* Je   suis là pour obéir et servir. Pas pour poser ou répondre à des   questions.  

ZOYA:   *Sa mâchoire de se serra, n'ayant pas la patience pour jouer avec les   mots* Bien... *Terminant sa cigarette, elle jeta un regard colérique   en direction d'Ali qui ne lui était d'aucune aide pour l'heure*   Montre moi la dernière fois qu'on t'ait demandé de faire avant notre   visite  

BLANCHE:   *Il acquiesça, se dirigeant vers l'un des gros rosiers aux roses   blanches et brillantes.* Celui là avait l'air un peu trop gros   comparé aux autres. Cela était dérangeant. *Expliqua-t-il en   passant ses mains au dessus du rosier pour ajuster sa taille par la   magie.*  

ZOYA:   *Elle soupira, fixant ses roses qu'elle avait juste envie de   brûler...Ou de pisser dessus...Fermant les yeux pour garder son calme   et ne rien transmettre à Saïd en cet instant précis, elle prit   quelque minutes pour elle* Tu reçois souvent de la visite ?  

BLANCHE:   De temps en temps. C'est très calme ici. *Répondit-il patiemment*   Seuls les membres de la famille des Rosiers et leurs invités sont   autorisés à entrer ici... Ou ceux qui parviennent à passer le   portail. *Rectifia-t-il en jetant un regard un peu curieux à Ali.*  

ZOYA:   Quel âge avait Evan la dernière fois que tu l'as vu ?  

BLANCHE:   Evan Rosier à 35 ans. *Répondit-il simplement*  

ZOYA:   *Elle esquissa un sourire* Montre moi ce que tu as fais ce jour-là,   en détail *Ca mènerait peut-être à rien mais pour l'heure, elle   n'avait rien d'autre *  

BLANCHE:   *Il s'inclina sans pourtant bouger* Je l'ai salué. Il a dit qu'il   n'avait pas besoin de mes services alors je l'ai salué à nouveau. Je   suis resté à l'écart, maître Rosier apprécié le calme et la   solitude. Il s'assoit ici. *Il désigna l'endroit où était assis   l'Égyptien*  

ZOYA:   *Elle observa cette image de petit garçon, s'en était clairement   malsain de vouloir être servit par un enfant plutôt qu'une elfe de   maison.* Qu'est-ce qu'il peut regarder des heures assis ainsi   *soupira-t-elle en reposant son regard sur Ali *  

BLANCHE:   Les roses. Il les apprécies beaucoup. *Répondit-il* Mais il vient   surtout pour réfléchir. Le silence aussi. Il apprécie le silence.  

ZOYA:   *Elle reposa ses yeux sur ses foutus fleurs, perdant patience, elle   sortie sa baguette, la laissant glisser sur l'une de ses fleurs si   blanche* Elle devraient même pas être en fleur *Soupira-t-elle* Et   les horcruxes ne brûlent pas... *Ajouta-t-elle en réfléchissant à   haute voix plus qu'autre chose*  

BLANCHE:   Elles fleurissent dans l'adversité comme dans le confort. Peu importe   l'inconstance du climat, les rosiers sont fort, les roses constantes.   *Expliqua-t-il calmement* Vous ne pouvez pas les blesser, tout comme   vous ne pouvez blesser mon maître.  

ZOYA:   *Elle cru comprendre, s'éloignant soudainement de Blanche, elle   s'approcha d'Ali, d'assez près pour qu'il cesse de regarder ses   plantes* Ce sont les roses *Affirma-t-elle en secouant légèrement   celui-ci*  

ALI:   *Il fronca légèrement les sourcils en quittant sa petite bulle de   paix pour observer Zoya. Sa première impression fut qu'elle était   complètement stupide mais il prit le temps de digérer l'information.   Il se releva et se rapprocha des rosiers, caressant les pétales   blanches du bout de ses doigts. Il ne sentit rien mais un rictus   d'agacement trahissait qu'il avait compris quelque chose.* C'est la   même chose. *Déclara-t-il d'un air agacé en se retournant vers   Zoya* La même magie imperceptible... Mais celle-ci... *Il n'en   connaissait pas la solution.*  

ZOYA:   *Elle le regarda et comprit, la colère la submergea d'un coup, trop   longtemps retenue, elle fit voler la chaise plus loin le jardin*   Putain de suceur de queue ! *Laissa-t-elle échappé dans une envolée   de vulgarité soudainement, elle inspira presque immédiatement,   tentant de se calmer aussi rapidement qu'elle avait explosé. Son   regard se posa sur Blanche, sa baguette toujours en mains, elle   n'était clairement plus dans l'optique de poser des questions* Parle   ! Qu'est-ce qu'il fait à ses roses ? Et me dit pas qu'il ne fait que   les regarder !  

BLANCHE:   Je ne sais pas. Je n'avais pas le droit d'y assister. *Répondit-il   calmement, les yeux toujours baissés*  

ZOYA:   Et tu n'as strictement jamais jeter un petit coup d'oeil curieux ?   Regarde moi ! *supportant pas du tout cette soumission constante*  

BLANCHE:   *Il releva les yeux vers elle.* Non. *Répondit-il calmement et   simplement* Maître Rosier tient à son intimité.  

ALI:   *le geste de Zoya ne l'aida pas à calmer sa frustration, encore moins   en sachant que son frère devait subir ses sautes d'humeur. Il alla   pour le lui rappeler mais elle se calma rapidement. Il se retourna à   son tour vers l'elfe de maison.* Donnes nous l'horcruxe. *Ordonna-t-il   simplement lui aussi et fermement*  
 
BLANCHE:   *il se retourna vers Ali en baissant les yeux à nouveau* Je suis   terriblement navré, je ne peux pas, monsieur.  

ZOYA:   *Elle serra un peu plus sa baguette, l'idée de bruler vif ce nabot   malgré son apparence d'enfant la démangeait sévèrement mais elle   le savait d'avance, une menace de mort ne servirait strictement à   rien. Elle observa Ali* Donne lui un vêtement *Suggéra-t-elle* T'es   autant un Rosier que le reste maintenant...  


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ALI: *Il fronca les sourcils à cette idée.* Je ne le suis pas. *Corrigea-t-il, clairement offusqué*

BLANCHE: M'infliger douleur ou humiliation ne changera pas le fait que je ne puisse répondre à votre requête. *Répondit-il docilement* Je ne sais simplement pas comment vous servir. Maître Rosier le saura peut-être. *Ajouta-t-il ensuite*

ZOYA: *Qu'elle détestait les elfes de maisons et leur docilité, leur servitude à toute épreuve...Ses nerfs à vif et la pression de ne pas trop en ressentir la poussa à prendre le chemin du retour, rien ne servait à ce qu'elle reste ici si la seule façon qu'elle avait d'avoir sa réponse était de s'adresser directement à Evan.*

ALI: *il observa la brune s'éloigner mais lui n'était pas près à baisser les bras. Ou pas près à quitter les lieux tout de suite ? Il observa le jardin à nouveau, les roses, le garçon...* Où est le troisième ? Le troisième horcruxe. *Demanda-t-il fermement à l'elfe*

BLANCHE: Je ne sais pas. *Répondit-il de son petit air poliment navré. Ali s'apprêta à partir lorsque l'enfant repris la parole.* La dernière fois que je l'ai vu. Madame Rosier était encore en vie. Mais elle ne reviendra plus par ici.

ALI: Madame... ? *Il fronca les sourcils. Il ne possédait pas cette information. Il chercha Zoya des yeux avant de suivre le chemin pour la retrouver.* Madame Rosier. *Répéta-t-il* Où est-elle?

ZOYA: *Elle s'était allumé une autre cigarette en l'attendant, arquant un sourcils face à sa question* Sa femme ? *Elle eut un sourire mauvais* A ton avis, qu'est-ce que j'ai pu faire à celle qui m'a enlevé mon fils ?

ALI: Où ? *Répéta-t-il fermement, se fichant du bavardage de Zoya*

ZOYA: *Elle haussa les épaules* La dernière fois que je l'ai vu, elle cramait avec le reste de sa maison. On y est déjà aller tu te rappelle ?

ALI: *Son visage se ferma. Encore un cul de sac ?* Je n'ai pas vu de corps.

ZOYA: *Elle se crispa devant le constat de ce qu'elle s'apprêtait à répondre. Détournant les yeux* Elliot l'a probablement fait enterrer *dit-elle la gorgé noué*

ALI: Où ? *Demanda-t-il à nouveau, sentant qu'il étaient sur la bonne voie. Une crytpe familiale ? C'était tout aussi significatif.* Non, je sais. *Ajouta-t-il avant qu'elle ne lui réponde, attendant de sortir du jardin avant de transplaner à la dite crypte familiale des Rosiers*

ZOYA: *Le voir disparaitre sans elle ne fit qu'ajouter un peu plus. Fermant les yeux elle transplana à son tour. Retrouvant les rues de Pré-au-Lard qu'elle connaissait bien. Elle ignorait pour combien de temps Ali en aurait avant de revenir et elle ne comptait pas attendre bêtement dans ce foutu jardin qui la mettait déjà bien trop mal à l'aise. Ici, elle se sentait déjà plus chez elle, prenant la route vers la tête du Sanglier, elle salua le barman qu'elle connaissait bien, commandant un whisky qu'elle avala aussi sec*

Elle ne sentait que brièvement cette main sur son épaule et la sensation de transplanage qui s'en suivit. Se retrouvant dans le noir quasi complet.

ZOYA: *C'est par réflexe qu'elle alluma le bout de sa baguette, faisant le tour d'elle même pour observer ce lieux qu'elle ne reconnaissait pas et qui avait tout l'air d'une simple cave humide. *

RODOLPHUS: Horlov...Quelle...délicieuse surprise...

ZOYA: *Elle ne prit même pas la peine de répondre dès qu'elle reconnu cette voix, envoyant un premier sort en direction de celle-ci*

RODOLPHUS: *Il s'était attendu à cette réaction, esquivant le sort, il répondit en tentant de la désarmé immédiatement*

ZOYA: *Sa baguette quitta ses mains, pestant violemment. Son coeur s'affola, noyé par une soudaine dose d'adrénaline, elle décida de se jeter tout simplement sur Rodolphus*

RODOLPHUS: *Il se retrouva a esquiver ses coups physique à présent, attendant le moment propice pour lui jeter un autre sortilège et l'immobiliser*

ZOYA: *Elle senti son corps ne plus répondre à ses demandes d'attaque physique, se retrouvant au sol, à simplement fixer au-dessus d'elle*

RODOLPHUS: *Il eut un éclat de rire sadique en la regardant immobilisé. Tournant autour d'elle, il s'accroupit non loin de son visage, glissant la pointe de sa baguette sur son bras marqué* J'ai vu ton cher et tendre il n'y a pas longtemps...J'espère qu'il sent ça...Ta peur...

Son éternel air sardonique sur le visage, il caressa longuement cette marque du bout de sa baguette avant de laisser filer un premier sort de doloris, voyant son corps se tordre de douleur alors qu’elle se retenait d’hurler…Il patienta, la fixant, attendant ce moment où elle ne tiendrait plus et où elle lâcherait à plein poumon sa douleur alors qu’il imaginait, à des kilomètres de là, l’autre traître en faire de même et cette idée. Il inspira profondément, d’aise, en l’écoutant encore un peu hurler avant de cesser. Approchant son visage du sien « Je lui ai promis qu’on serait meilleur ami… » Murmura-t-il, bien que Zoya ne pouvait pas comprendre, Rodolphus, lui, savait très bien à quoi il faisait référence.

Il se releva, en le regardant, profitant du fait qu’elle soit paralysée pour tenter un première fois de pénétrer son esprit sous le sortilège de l’imperium. Elle lutta, comme lui avait si bien apprit Maugrey, luttant de toute ces forces alors qu’elle pouvait ressentir les sentiments de Saïd se mêler au sien, rendant la tâche de plus en plus difficile. Le combat mental contre ses assauts, et son rire qui raisonnait sans cesse dans sa tête, elle pouvait se sentir faiblir et pourtant, jusqu’au bout, elle chercha à le chasser de sa tête…Jusquà ce que cette voix, cet ordre de se relever, fut plus fort que tout le reste. C’est satisfait qu’il alla s’installer sur une chaise, l’obligeant elle à se rapprocher de lui, il se montra assez sadique pour lui faire ramasser sa propre baguette en sachant à quel point elle serait frustrée de se voir avec cette arme entre ses mains et pourtant incapable de résister à ses paroles.

Denude-toi murmura-t-il dans sa tête et elle le fit, observant le spectacle toujours plus satisfait, il se disait qu’il pouvait presque comprendre pourquoi Saïd n’y avait pas résisté. Son regard se balada pourtant sur les nombreuses cicatrices laisser par la guerre et cela lui donna l’idée suivante…Entaille toi…Et elle le fit, de sa baguette, une première entaille le long de son ventre, pas assez profonde pour la tuer, juste assez pour meurtrir son corps bien qu’elle n’en ressentait rien, cette douleur-là voyageant directement auprès de Saïd. Il lui en fit faire une seconde, une troisième, une quatrième, une cinquième, loin de se lasser de voir le sang glisser doucement le long de sa peau. Il la fit cesser, lacher sa baguette, et rapprocher encore de lui.

Il déboucla sa ceinture, défaisant une partie de son pantalon alors qu’il la ramenait lentement à lui. L’idée de prendre quelque chose qui appartement à quelqu’un d’autre et ce, en sachant qu’il sentirait absolument tout…Cette idée là…Etait bien trop délectable pour passer à côté. Il la regarda, se rassurant presque avec le fait que Zoya Horlov était une sang pur et que cela l’autorisait presque à faire ce qu’il s’apprêtait à lui faire. Ses mains se baladèrent sur son corps, étalant un peu de son sang sur sa peau si pâle. Son corps était déjà excité par tout ce qu’il venait de lui faire subir et à l’idée de ce qu’il leur ferait subir encore à tous les deux. Il la senti lutter une nouvelle fois lorsqu’il lui ordonna de s’empaler contre lui, lui répétant à plusieurs reprise cette ordre avant qu’elle ne s’exécute enfin. Ce ne fut pas tant l’acte sexuel qui lui procura un intense plaisir que le fait de la voir lui obéïr et de l’avoir sous son contrôle. « J’espère que tu prends ton pied mon ami » murmura-t-il comme si Saïd pouvait l’entendre à travers les oreilles de sa chère et tendre. Entamant les réjouissances en fixant le regard sans vie de Zoya bien qu’il pouvait toujours la sentir lutté, pour rien à présent.

Un crac se fit entendre et la baguette de Rodolphus ainsi que le corps de Zoya se retrouva propulser plus loin sur le sol.

EVAN: C'est impoli de jouer avec les jouets d'un autre sans demander la permission. *Remarqua-t-il calmement mais il enchaîna avec un Doloris pour Rodolphus pour montrer qu'il ne rigolait pas.*

RODOLPHUS: *Il n'eut guère le temps de réagir qu'il ressenti lui même la violente douleur du doloris qui crispa son corps. Sa voix sembla laisser échappé un étrange mélange de plainte douloureuse et de rire. Il n'était pas l'époux de Bellatrix pour rien et ces deux-là, en matière de folie, c'était plutôt bien trouvé*

ZOYA: *A la seconde où elle retrouva ses esprits elle tendit sa main, cherchant à ramener sa baguette jusqu'à elle. Elle reconnaissait cette voix entre mille et son regard parcourut un instant la pièce en espérant y voir Saïd, encore loin de vouloir s'attarder sur ce qu'elle venait de vivre. Baguette entre ses mains, elle hésita, l'envie de tuer était forte mais la présence d'Evan l'amenait à vouloir fuir et au plus vite. Ravalant ses désirs de vengeance, elle disparut*

EVAN: *l'entendre rire lui prouva que malgré tout le mangemort ne regrettait en rien son geste et même, il était certains qu'après y avoir gouté il n'aurait envie que de continuer* Je peux gérer un esprit chaotique mais je ne me fatiguerais pas avec deux. *Dit-il d'un ton navré par dessus la folie de Rodolphus* C'est dommage. Et moi qui te pensait plutôt intelligent. *Soupira-t-il avant d'enfin mettre fin à son sort, seulement pour passer à un autre sortilège impardonnable qui éclaira la cave sombre d'une lumière verte.*

ALI: *il l'entendit réapparaître et pâlit soudainement en voyant son état. Il se précipita vers elle pour la prendre dans ses bras, la couvant d'un nuage violacé de soin.* Qu-que s'est-il passé ? *Demanda-t-il fébrilement, la panique faisant trembler sa voix*

ZOYA: *Son coeur battait la chamade et son corps tremblait par le surplus d'adrénaline qui courrait dans ses veines et continuaient a affluer, motivé par ce qu'elle pouvait ressentir à son bras. Elle senti la magie l'entourer. Incapable de répondre sur le moment, elle tenait sa marque, essayant de se calmer elle et de le calmer lui*

ALI: *il fut forcé de lui laisser le temps de se remettre. Il se fit violence pour s'empêcher d'imaginer ce qu'elle avait vécu dans ces quelques minutes, ne pas songer à ses blessures, sa nudité, sa panique et ne pas penser à ce que Saïd avait put ressentir de tout ça. Il ajouta à ses soins un sortilège d'apaisement pour aider à adoucir ses émotions et les contrôler*

ZOYA: *Il lui fallut du temps, de longue minutes où elle resta forte, cherchant simplement à calmer ses nerfs et les siens, ignorant sciemment ce qui venait de se dérouler. Patiente, elle cherchait avant tout à rassurer celui qu'elle aimait et la tâche ne fut pas facile...Ce ne fut que lorsqu'elle retrouva le calme pour elle et pour lui qu'elle sembla quitter sa torpeur, lachant son bras. Elle inspira doucement, ne pas y penser, ça lui éviterait de craquer...ne pas y penser...* Ca va *Finit-elle par dire à Ali en se relevant, s'éloignant de lui pour rejoindre la chambre et plus précisément la douche qu'elle alluma, s'y glissant directement dedans sans attendre*

ALI: *Il n'osa pas la retenir lorsqu'elle se releva pour rejoindre la salle de bain. Il savait que cela ne pouvait pas être bien et il savait que c'était dans un effort de préserver Saïd que la brune s'était calmée. Mais l'angoisse de ne pas savoir le prit au tripes et il ne put s'empêcher d'attendre derrière la porte.* Zoya... S'il te plait. *demanda-t-il doucement, lui demandant sans vraiment le faire de ne pas le laisser dans le noir*

ZOYA: * elle avait frotter... Tant et tant que sa peau en était marquée mais rien y faisait elle se sentait toujours aussi sale. Elle observait son reflet dans le petit miroir lorsqu'elle l'entendit mais elle resta silencieuse alors que ses yeux fixaient un autre visage que le siens. * j'ai été imprudente * laissa t elle filer bien qu'elle ne parlait pas a Ali*

"tu as été conne" répondit ce reflet dans un mélange d'autorité et de déception "tu t'es fait des ennemis avec le temps ne l'oublie pas"

ZOYA: En pleine rue... * tenta t elle de se justifier a cette image qu'elle seule pouvait voir*

"ils sont partout" rappela t il fermement "et si tu n'étais pas devenue si faible..."

ZOYA: Ferme là... *implora t elle en refermant elle même le canal de sa marque comme elle le pouvait*

"une autre marque mais toujours la même cause" il soupira "a cause ça tu t'es fait avoir... Tu t'es fais manipuler et tu t'es fait vi-"

ZOYA: TA GUEULE *hurla t elle cette fois en se retournant. Faisant face au vide qu'elle fixa en tentant de ravaler tout ça au fond d'elle*

ALI: Zoya ? A qui parles-tu ? *s'inquiéta-t-il en l'entendant lui répondre mais sans réellement lui parler. Elle semblait se parler a elle même mais une partie de la conversation restait inaudible pour l'Egyptien. Il toqua a la porte dans l'espoir de la ramener à la réalité mais sans succès.* Zoya ? *Insista-t-il en frappant un peu plus fort. Il fut forcé d'entrer lorsqu'elle se mit à crier, l'enveloppant à nouveau dans ses bras et sa magie pour tenter de l'apaiser.* Tout va bien. Je suis là. Tout va bien... *murmura-t-il en tentant de masquer son inquiétude et sa culpabilité* Je ne laisserais personne te faire du mal. Plus jamais.

ZOYA: *Elle ne s'était pas attendu à se retrouver dans les bras de quelqu'un et son corps se crispa immédiatement, était-ce l'aura de sa magie ou ce parfum presque commun qui lui rappela pour qui elle tenait encore debout. Elle mit un temps a retrouver la réalité, temps durant lequel elle murmurait en silence un millier de je t'aime à Saïd,* Ne m'oblige pas à te raconter *finit-elle par demander* j'ai pas le droit de craquer

ALI: *Il la serra un peu plus, carressant ses cheveux bruns comme il l'aurait fait avec Zahra.* Ne me dis rien. Tout va bien. C'est fini. *la rassura-t-il du mieux qu'il pouvait*

ZOYA: *Habituellement sur la défensive avec lui, là en cet instant elle n'avait pas vraiment envie de se battre même si elle restait particulièrement crispée, elle profita de quelques secondes de paix supplémentaire avant de quitter ses bras et la salle de bain, cherchant à se servir de quoi anesthésier un peu sa tête, elle sortie un verre et l'une de ses bouteilles.* Dis moi que t'as trouver quelques choses *dit-elle en fixant le fond ambré du liquide dans son verre*

ALI: *Il sortit de la salle de bain et la laissa se servir un verre d'alcool. Retrouver un peu de distance lui fit bizarre, comme si il ne s'était pas rendu compte qu'il s'était permit de la prendre dans ses bras. Il se sentait presque manipulé par sa vulnérabilité mais il refoula sa gêne et son orgeuil. Il sortit de sa poche l'alliance qu'il avait récupéré du corps calciné de Madame Rosier, la montrant a Zoya avec un petit sourire satisfait.* Et on sait où se trouvent les deux autres. *Un quelque part dans le jardin de roses et l'autre toujours enfermé dans le petit livre.*

ZOYA: *Elle n'avait toujours rien bu lorsque ses yeux se posèrent sur sur l'alliance.* Ca serait presque romantique si je savais pas que ça venait de lui *Et parler d'Evan lui rappela avec amertume que c'était son intervention qui lui avait probablement sauver la vie. Son regard s'embrouilla légèrement alors qu'elle serra la mâchoire, ses yeux fixant à nouveau le verre qu'elle ne toucha pas. Lui était-elle redevable ? Cette idée lui donna un haut le coeur alors qu'elle savait que ce n'était clairement pas pour elle qu'il avait fait ça. Se retournant vers le mur, elle murmura quelques mots en sortant sa baguette, désactivant chaque piège et faisant apparaître ses nombreuses notes.* On sait que pour le livre c'est l'histoire d'un mot, c'est le même délire pour les roses ?

ALI: *Il remit l'alliance dans sa poche, se retournant à son tour vers les notes de Zoya.* Oui. Mais pas des mots. Ce lieu est trop propice au silence pour cela. C'est quelque chose de simple... *Pourtant il avait du mal à trouver même en réfléchissant.* Ce lieu... Est lié à la famille. Les Rosiers. Je passais des journées à cet endroit avec mes parents. Mon père... Parfois il me parlerait du monde... et parfois il me laisserait le comprendre par moi même. Et pourtant cet endroit... Parait si loin de tout. Si loin du reste. *murmura-t-il plongé dans les souvenirs à la recherche d'un indice. Ce gazebo, ces roses, tout était comme dans ses souvenirs et tout était si familier qu'il avait du mal à en sortir quelque chose de plus que de la simple nostalgie.*

ZOYA: *Sa main se reserra autour de son verre en l'entendant parler à la première personne* Il... *Rectifia-t-elle les dents serrés après l'avoir écouter.* Et quoi ? On y retourne, on se fait un thé, on parle du monde et on médite ensuite ? *Elle soupira, exaspérée, fatiguée*

ALI: Non. J'y vais. Je reviendrais quand j'aurais trouvé et toi t-... *mais il s'arrêta en reposant ses yeux sur elle. Il ne pouvait pas faire cette erreur une deuxième fois. Il avait faillit la laisser seule encore une fois. Comment cela pouvait-il échapper de son esprit si simplement ? Il s'efforça de remettre en ordre ses idées.* Non ehm... Concentrons-nous sur le livre pour l'instant. *corrigea-t-il* Et si nous ne trouvons pas... *Il releva les yeux vers elle a nouveau, une lueure désaprobatrice brillant dans ses propres yeux à cette idée* Il nous faudra contacter Saïd. Voir s'il n'a pas réussi à apprendre quelque chose de son côté.

ZOYA: *Les yeux rivés sur son verre, elle perçu sa culpabilité dans le fait qu'il refusait de la laisser seule* Ne fais pas ça *Dit-elle en relevant les yeux sur elle* Ne me voit pas en petite chose fragile ! *Ce qu'elle avait subit était une humiliation suffisante et elle ne voulait pas avoir à gérer la culpabilité d'Ali en plus de la sienne. Remarquant qu'elle s'était énervée peut-être trop rapidement, elle se passa une main sur le visage* merde, désolé *elle soupira* Ok, le bouquin... *Elle alla le chercher, l'observant longuement, elle observa ce mur, ces notes, ces dates, ces lieux, ces évènements. Repensant aux dernières paroles d'Ali, elle baissa les yeux sur sa marque* Et s'il fallait apprendre tous ces journaux ? en plus des livres ?

ALI: *Il comprenait son malaise, l'humiliation de savoir qu'elle ne pouvait pas prendre soin d'elle même et pourtant c'était bien vrai. Il n'avait suffit que de quelques minutes et bien qu'il semblait facilement passer à côté, Ali n'avait pas l'intention de faire cette erreur une deuxième fois. Il ne répondit pas, la laissant simplement se reconcentrer sur le livre. Peut-être qu'ils finiraient par se séparer a nouveau, après tout elle n'était pas complètement sans défense, mais pas aujourd'hui. Mieux fallait rester prudent et savoir se reposer. Il l'écouta suggérer quelque chose auquel il n'avait pas songé et cela sembla faire sens.* Je les connais par coeur aussi. *remarqua-t-il comme si cela était si évident pour lui que cela paraissait trop facile. Et pourtant la magie emloyée pour dissimuler les carnets jusqu'ici n'avait pas été des plus complexe.* Sauf le dernier. *ajouta-t-il ensuite en le récupérant immédiatement, se remettant à lire ses propres notes*

ZOYA: * c'était donc repartie pour être face a un mur pendant plusieurs heures mais au fond ce n'était peut être pas plus mal. Récupérant ses écouteurs. Elle se replongea elle aussi dans sa musique alors qu'elle reprenait les autres journaux depuis le début de concernant uniquement sur les passages concernant le jardin. Espérant y trouver un détail, une répétition, quelque chose qui pourrait leur être utile*

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NPC Amy
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ALI: *Cette fois, il ne lui fallu que deux jours pour apprendre le contenu du journal. Ces mots étaient comme les siens, l'organisation des écrits et des pensées... Souvent, il avait l'impression de n'avoir besoin de lire que le début d'une page pour en connaitre la suite. Il relu rapidement les autres carnets mais c'était comme si leur contenu n'avaient jamais été victime du temps et restaient toujours aussi limpide dans son cerveau. Tout réciter lui prit beaucoup plus de temps cependant et il dû se fier à son instinct pour ne pas craindre de faire une erreur et de réciter tout cela en vain. A la fin du long discours de froide philosophie, d'informations en tout genre et de rapports d'expériences, ces mêmes quelques secondes d'attente et d'angoisse et enfin, un huitième carnet apparu. Ali se saisit immédiatement de celui-ci.* Ca y est. *déclara-t-il avec une satisfaction intense mais contrôlée en serrant le petit journal dans sa main*

ZOYA: * deux jours qu'elle ne dormait presque pas, ses sommeils interrompu par ses cauchemars...revivant ce qu'elle avait vécu... Encore et encore... Elle avait ôté son casque pour le regarder faire cette fois et voir enfin ce petit journal apparaitre l emplit d'espoir et d'une forte émotion. Cette victoire là elle en avait eu besoin... * merci * laissa t elle filer sous le coup de l'émotion sachant que sans le sacrifice d'Ali... Elle n'en serait pas là*

ALI: *Il tourna son regard bleu vers elle comme si un instant, il l'avait oublié. La voir soupirer de soulagement face à cette seconde victoire l'emplissait à la fois de fierté et de bonheur mais aussi d'agacement.* Il reste encore le troisième. *rappela-t-il sans s'émouvoir, glissant le carnet dans sa poche à côté de l'alliance*

ZOYA: * elle le regarda ranger le second et une seconde son instinct mêler aux enseignements de Maugrey la rendit moins enthousiaste* donne les moi...

ALI: *Ses sourcils se froncèrent. Il s'apprêta à repondre "donner quoi ?" mais il savait de quoi elle parlait.* Non. *répondit-il fermement* Je peux le gérer et il est hors de questions que ces choses affectent mon frère.

ZOYA: Sauf que toi tu abrite les souvenirs de cette personne, je prendrai pas le risque de les confier a quelqu'un qui aura potentiellement envie de les préserver...

ALI: Je sais ce que je fais, et je ne suis pas du genre sentimental. Alors que te les donner à toi ? Avec Saïd de l'autre côté ? Tu en as déjà assez sur les bras. *affirma-t-il fermement*

ZOYA: Qui te dis que je vais les garder pour moi ? *Rétorqua-t-elle fermement* ou même sur moi *répondit-elle* je crois juste qu'il n'est pas bon que tu les ais et si t'avais une part de bon sens en toi, tu le reconnaitrais que c'est un risque...J'affirme pas que tu vas te faire avoir par ça, j'affirme juste qu'il y a un foutu risque que je suis pas prête à prendre après tout ça...

ALI: *Il eu un petit rictus agacé à l'entendre essayer de paraitre intelligente et raisonnée.* Quel intérêt de les sortir de là si c'est pour les cacher à nouveau ?

ZOYA: Quel intérêt de les garder sur soi tant qu'on les a ni réuni, ni trouver le moyen de les détruire *Elle soupira* Confie les à qui tu veux, je veux pas que tu ais les trois en mains tant que tout ces souvenirs t'embrouillent

ALI: *Son visage se ferma mais ses lèvres s'animèrent d'un nouveau petit rictus. Les confier à quelqu'un ? Quelle terrible idée.* Très bien. *finit-il par dire sèchement* Je vais les cacher. *Il disparu*

ZOYA: *Le voir disparaitre en affirmant les cacher augmenta sa rage, elle l'insulta de tout ce qui lui passait par la tête avant de s'adosser à son mur bourré de note, s'allumant une cigarette. Elle en avait oublier cette victoire, plonger dans sa frustration et cette sensation désagréable d'être prise de haut, elle rumina jusqu'au retour d'Ali*

ZOYA: *Elle attendit, effaçant les traces de ces notes du mur pour ne pas ruminer et plus elle attendait, plus elle sentait l'angoisse monter. Elle entendit les pas de Maugrey face à elle qui l'observait, cette même déception dans le regard, lui affirmant à plusieurs reprise qu'elle avait échoué, lui affirmant qu'Ali s'était foutu d'elle, que Saïd s'était foutu d'elle, qu'ils la trahiraient et qu'elle crèverait pour sa stupidité. Sombrant, un peu plus à chacun des mots, elle fini par hurler, lançant ce qui était possible de lancer, détruisant absolument tout de l'appartement dans un accès de rage incontrôlée.* SORS DE MA TETE *Fatiguée, à bout de souffle et de nerfs, elle encaissait bien trop de chose pour une seule personne, gérer l'ordre du phoenix, son macabre secret, les derniers évènements et maintenant Ali qui l'abandonnait. C'est au milieu des décombres qu'elle appela la seule personne qu'elle avait besoin de voir, qu'elle avait toujours eu besoin, en sachant pertinemment qu'il ne pourrait pas venir ou du moins, que c'était risqué, *

Saïd: Zoya... *appella-t-il faiblement alors qu'il haletait dans l'encadrement de la porte* Qu'est-ce que tu me fais putain... *il alla pour la rejoindre mais se prit les pieds dans des débris de meuble et s'étala au sol. Il connaissait la douleur, il connaissait la colère mais ce qu'il ressentait depuis quelques jours provenant d'elle était pire qu'insupportable. Il avait envie de chialer, de crever, de hurler et en même temps il se sentait trop fatigué, abattu et mort pour faire quoi que ce soit. Il n'avait cessé de vouloir la retrouver dès ce pique intense de peur mais au fur et à mesure que celle-ci les avaient noyé, il s'était retrouvé paralysé, submergé, impuissant. Il avait réussi pourtant, finissant par la retrouver non sans aide mais il n'en avait plus rien à foutre. Rester loin d'elle avait été une mauvaise idée du début à la fin et cette marque n'avait fait que le lui prouver.* Zoya... *gémit-il, le désespoir serrant sa gorge bien plus douloureusement que n'importe quel homme ou maléfice alors qu'il rampait désespérément pour pouvoir la toucher à nouveau et la sentir autrement que via cette foutue marque*

ZOYA: *A la seconde où elle l'entendit, elle releva les yeux vers lui. Une vague de culpabilité la submergeant, elle l'avait appelé, il était venu, et elle s'en sentait toujours plus coupable, toujours plus faible. Merde, elle était devenue une telle épave ces dernières semaines, alors c'était là tout ce qu'elle pouvait encaisser ? Elle avait passé 15 années à attendre le réveil de Saïd et elle perdait pied maintenant ? Elle l'avait rejoint, le revoir, le toucher, l'entendre, c'était comme une véritable bouffée d'oxygène après tout ce foutoir qu'était ces dernières semaines. Elle voulu craquer mais s'en interdisait toujours, voyant déjà bien assez les effets du chaos qu'était ses sentiments sur lui, elle se concentra sur cette vibration, cette sensation, assez pour refermer les portes et garder tout ça pour elle* J'ai échoué *Répéta-t-elle en entendant encore Maugrey le lui murmurer dans un coin de son esprit fracturé*

Saïd: J'm'en fou... J'm'en fou... *murmura-t-il fébrilement en la serrant contre lui, ne tardant pas à venir chercher ses lèvres pour calmer les siennes tremblantes. Ses mains aussi se glissèrent sous ses vêtements pour sentir la chaleur de sa peau, la fermeté de sa chair bien réelle et les battements de son coeur qu'il pourrait sentir même si elle tentait de se couper de lui.*

ZOYA: *Sentir ses lèvres la porta loin de tout ça, le temps d'un baiser à gout du désespoir. En était-il donc rendu à ce point ? S'aimer à en perdre la raison...Lorsqu'elle senti ses doigts contre sa peau, son corps se crispa de frayeur malgré elle et elle arrêta ses caresses de ses mains, serrant les siennes, l'avait-il senti ? Avait-il compris ce qui s'était passé ce jour-là. Elle retint, tout, luttant contre cette marque et contre elle-même, elle lâcha ses mains, tremblante de peur et d'angoisse avant de se jeter à nouveau dans ses bras, emprisonnant ses lèvres dans un baiser aussi douloureux que passionnel*

Saïd: Ne me rejette pas... *supplia-t-il dans un murmure en sentant son sang se glacer. Il n'était pas prêt à la laisser lui échapper et elle fini par revenir d'elle même sans qu'il n'ait à la forcer. Il l'embrassa avec force, tant de force qu'il la fit chuter sur le dos et continua de presser ses lèvres contre les siennes. A en perdre le souffle, a en perdre la raison. Ils pouvaient bien tout perdre mais pas l'autre, pas leur amour. Il la déshabilla, mêlant gestes fébriles et désespérés pour pouvoir la libérer et sentir un peu plus son corps chaud contre le sien. Il l'aurait absorbé en lui si cela avait été possible, l'envoyer dans ce coeur qu'elle faisait battre si fort qu'il en avait mal, rester au chaud, à l'abri, et lui laisser encaisser les coups. C'était cela qui était prévu et pourtant, on la leur avait fait à l'envers. Des vrais dindons de la farce. Pourtant il refusait de voir ce pourquoi tout le monde ce moquaient d'eux. Cette amour, il en avait trop besoin, ce n'était même pas vital, c'était devenu lui, sa vie, son âme. Qui était-il s'il n'était pas là pour elle ?* Je t'aime. *avoua-t-il le visage crispé d'une douleur qu'il ne comprenait pas. Il avait si mal et il se battait pour obtenir la seule chose qui était toujours capable de lui apporter un peu de réconfort mais chacun de ses gestes étaient si difficiles. Ses mains tremblaient, ses muscles se crispaient, alors qu'il aurait dû s'emplir de désir, il sentait plutôt la nausée l'envahir.*

ZOYA: *Chaque geste était une lutte avec elle et ses souvenirs, son cauchemar, le déshabillant avec autant de maladresse que lui, priant, espérant que cela chasserait tout ceci. Mais plus elle sentait ses mains sur elle et plus il devenait difficile d'ignorer ce qu'elle avait vécu, elle l'embrassait toujours, un peu plus, jusqu'à ce qu'elle le sente céder, ce barrage qu'elle tentait de former. Attrapant Saïd pour se serrer contre lui, elle éclata en sanglot et larmes, s'excusa tellement de fois, autant qu'elle lui disait qu'elle l'aimait, tremblante, ses ongles s'enfonçant dans sa chaire pour l'obliger à rester au plus près d'elle, elle l'aimait, c'était une certitude, la seule sur laquelle elle pouvait, la seule qui comptait réellement.* C'était Lestrange *Finit-elle par lui dire, espérant que l'aider lui à comprendre ce qui s'était passer l'aiderait elle à gérer toute cette émotion incessante, elle ne pouvait plus le gérer seule, en était incapable, ne l'avait jamais été.* Il m'a forcé... *Elle releva les yeux vers lui, suppliante et en larme* retire moi ce souvenir de la tête, je t'en supplie, retire moi ça...Retire le...Saïd...

Saïd: *Entendre le nom du coupable l'enflamma de haine et de rage qui se mêla au cocktail dévastateur d'émotion qui bouillonnaient déjà en lui. Il lui aurait hurler de la fermer si sa machoire n'était pas tellement crispée qu'aucun mot ne pouvait sortir. Il la serra contre lui, le visage crispé de souffrance, la souffrance de Zoya. Il ferma les yeux, incapable de supporter de la voir si détruite et la serra contre lui, la forçant à poser sa tête contre son cou. Il la serra et lentement la magie commença à l'envelopper. Une rivière azur flotta autour d'elle avant d'enserrer son crâne, emportant au loin ces souvenirs souillés. Il la purgea de cette humiliation et de cette douleur, de la frustration de voir Ali disparaitre avec les horcruxes, de l'image incessante de Fol Oeil, de son fantôme tout comme de son corps inerte, Fenrir, Lupin, l'Ordre, Evan... Il lui prit tout, ôtant toutes les lames qui avaient pu se planter dans son coeur au fil des années. Il savait qu'il ne le devait pas, que ce n'était pas ce qu'elle lui demandait mais maintenant qu'il avait commencé il se sentait incapable de lui laisser toute cette peine, cette douleur et cette détresse. Il se fichait de lui voler ses devoirs, son deuil, ses souvenirs, il ne voulait juste plus la voir souffrir. Il n'y réfléchissait pas tant, happant simplement tout ces évènements qui avaient brisé son cœur toujours un peu plus, laissant le reste sans soucis de cohérence. De toute manière il ne faisait pas ça pour la manipuler, seulement pour la soulager et préserver ce coeur qui se fendait entre ses bras.* Je suis désolé... *murmura-t-il à son oreille alors qu'il dû cesser avant de réellement tout lui prendre. Il se sentait vidé lui aussi, bien que ses souvenirs étaient maintenant les siens. Épuisé, il s'efforça de tenir, de garder les yeux ouverts pour pouvoir la voir émerger et deviner le soulagement dans ses yeux ou du moins, l'absence de cette tristesse meurtrière. Il pouvait entendre le vacarme et sentir le chaos dans son esprit blindé mais lui était très habitué à n'y prêter aucune attention. Tout ce qui lui importait était la femme qu'il avait devant les yeux.*

ZOYA: *Elle serra si fort, sentant les prémisses du soulagements, ses souvenirs s'effaçant, un à un, ne laissant que des bribes étranges, déconstruit mais autrement plus précieux et moins douloureux que tout le reste. Les larmes se tarirent d'elles-mêmes et son coeur se calmait lentement, décharger du poids de ses responsabilités trop nombreuses, de ces douleurs trop difficile à ressentir, la voix de Maugrey s'envola elle aussi de son esprit alors qu'elle finissait par doucement relever les yeux vers Saïd, observant celui-ci de longues secondes et dans ces yeux il n'y avait que l'amour qu'elle avait toujours ressentit pour lui, qu'elle ressentait à présent et qu'elle ressentirait toujours. Elle semblait chercher une seconde à comprendre la situation, à comprendre pourquoi elle avait pleurer et pourquoi ils étaient ici, quasiment nus, ses yeux se baladant sur le corps dénudés de l'ancien serpentard avant que le sourire propre de la jeune femme ne se forme sur ses lèvres* T'attends quoi pour me baiser ? *lui balança-t-elle, dépossédé du poids de ses souvenirs*

Saïd: *Il la fixa, sentant son coeur s'alléger d'un seul coup en lisant en elle seulement l'amour, l'incompréhension et rapidement la luxure. Il eu un petit rire, un sourire illuminant son visage pâle et fatigué. Il alla pour répondre quelque chose mais avant que les mots ne franchissent ses lèvres, il bascula lentement sur le côté. Evanoui.*

ZOYA: *Elle le rattrapa par réflexe* Sérieux ? *Balança-t-elle par frustration et incompréhension, observant les lieux où ils se retrouvaient, Elle s'aida de sa baguette pour le ramener à la chambre, l'y installant non sans une certaine inquiétude, le gardant dans ses bras, elle joua avec ses cheveux, le gardant contre elle, sa tête contre sa poitrine, elle veilla sur lui sans comprendre ce qui s'était passer et ce qui se passait à l'instant...Elle devina simplement qu'il avait fait quelque chose pour elle mais quoi, et pour l'heure, la seule chose qui comptait n'était autre que lui, elle profita de son inconscience pour enfuir sa bouche et son nez dans ses boucles insolentes et lui glisser, comme un secret* Je t'aime Saïd

Saïd: *On aurait pu croire que tout ces souvenirs l'auraient hanté lui aussi, mais succombant à la fatigue, il dormit comme un loir, ne tardant pas à ronfler bruyamment. Les heures passèrent et ce ne fut pas tant un cauchemar qui le réveilla en sursaut mais un étrange instinct de survit qui le fit sauter, le regard brillant de colère, le coeur battant.*

ZOYA: * elle avait finit par brièvement s assoupir. Se réveillant en même temps que lui. Elle releva sa tête, l'embrassant a pleine bouche pour chasser sa colère et par simple envie* et maintenant ?

Saïd: *Il fut surprit par son baiser mais il ne lui fallait pas plus pour revenir à la réalité, apaiser son esprit et animer son corps d'une excitation pour douce.* Et maintenant, on baise. *lui répondit-il simplement avant de venir glisser ses mains sur le bas de son dos jusqu'à empoigner ses fesses et la retourner pour la mettre à quatre pattes et lui faire sentir son corps vibrant de désir*

ZOYA: * son visage se fendit d'un franc sourire alors qu'elle l'embrassait à nouveau. Venant mordre sa lèvre inférieur juste avant qu'il ne la retourne. Elle se cambra un peu dans une invitation obscène.* ça m'a manqué putain * laissa t elle filer en tournant sa tête vers lui. Un sourire en coin* fais moi jouir

Saïd: *Il ne la laissa pas parler très longtemps, enfonçant ses doigts dans sa bouche pour la museler mais aussi sentir sa chaleur avant de s'enfoncer entre ses cuisses sans délicatesse.* Putain de merde *grogna-t-il de plaisir en sentant son propre corps être surprit du tel soulagement que cela lui apporta. Il la surplomba conplètement, écrasant sa force et son poids contre et en elle, laissant leurs deux corps se réchauffer mutuellement et danser ensemble.*

ZOYA: * elle lécha ses doigts, les suça avant de les mordre lorsqu'elle le sentit s enfoncer en elle brutalement. Elle se sentit tellement bien, a sa place. Ses dents s enfonçaient dans sa chaire alors qu'elle étouffait ses gémissements. Sa main chercha le contact de sa peau passant par dessus sa tête pour atteindre ses boucles qu'elle empoigna*

Saïd: *Il la mordit à son tour, son dos, son épaule, son poignet, ses doigts, tout ce qu'il pouvait atteindre, frustré presque de ne pas pouvoir arracher un morceau de sa chair pour se nourrir d'elle. Il s'enfonça en elle, toujours plus puissamment, comme pour la punir d'être si égoiste, de le rendre toute chose, de le manipuler mais peu importe à quel point il s'acharnait contre elle, il ne pouvait que se sentir à sa merci, a fleur de peau, a bout de nerf, il était en elle mais il l'avait sous la peau et dans le coeur, indélogeable. Son odeur, sa chaleur, ses souvenirs, il avait l'impression de se noyer en elle et haleter n'emplissait son air et son esprit qu'un peu plus de son parfum.*

ZOYA: * elle se releva d'un coup. Porter par le désir, le plaisir qu'elle ressentait et qui se mélangea au sensation et sentiment que lui envoyait la marque dans un flot d'une intensité presque douloureuse, dévastatrice mais surtout addictive. Se retournant pour lui faire face elle entoura sa taille de ses jambes, reprenant leur danse, ses yeux dans les siens avant d'emprisonner ses lèvres, étouffant sa jouissance contre celles ci*

Saïd: *Leur plaisir partagé était si intense qu'il eu l'impression que ses entrailles s'étaient mîs à vibrer et résonner, lui arrachant des cris de jouissance. Une seconde de faiblesse et il se retrouvait enserré de ses jambes et capturé par son regard enflammé et son baiser. Malgré ses lèvres, sa voix continua de lui échapper jusqu'à ce qu'elle lui arrache aussi sa jouissance. Son orgasme fut si intense qu'il lui coupa le souffle pendant plusieurs secondes. Il sentit son cerveau le picoter alors qu'il se laissa retomber lourdement sur elle, haletant et brûlant.*

ZOYA: * sa tête lui tournait, et son Coeur allait simplement exploser a cette allure folle. Elle gémissait encore après l'orgasme serrant Saïd contre elle. Il lui fallut plusieurs minutes pour s'en remettre. Des fourmis paralysant ses jambes. Planant au dessus du mondes et de ses problèmes elle profita de longues minutes ainsi, son poids contre sa poitrine, son coeur unis au sien et ce putain d'amour démesuré qu'elle ressentait pour lui. Ce n'est qu'au bout d'un quart d'heure qu'elle repris la parole* on en a trouvé deux. * elle fronça les sourcils en se rappelant de l'existence d'Ali sans pourtant savoir où ni même quand il était partit * où est ton frère ?

Saïd: *Il profita de cet instant pour simplement la sentir près de lui, rassurer son coeur autant que son corps que cela, il n'était pas prêt de le perdre, pas encore. Il se rendait compte à quel point il avait eu peur en la voyant en larme, brisée, souillée, anéantie. Il fut presque attendrit et amusé de l'entendre replonger aussitôt dans cette histoire.* Partit. *répondit-il simplement* Ou mort. *ajouta-t-il en soupirant, ne faisant que survoler ce qui pouvait être la réalité. Il ne s'en fichait pas mais plutôt, il n'avait pas envie de s'en soucier. Il n'avait pas envie de retomber là dedans. Il se laissa glisser sur le côté et tourna la tête pour pouvoir l'observer, profiter de sa beauté et de sa stupide force en carressant ses cheveux du bout des doigts.*

ZOYA: *Sa réponse était loin de la satisfaire, déchiré entre l'envie de le secouer et son envie d'effectivement s'en foutre complètement, elle le fixa un moment, cherchant à comprendre ce qu'il lui avait fait sans pourtant réussir à mettre le doigt dessus. Se relevant, elle chercha après ses vêtements* Bouge ton cul on va le chercher, c'est ce con qui a les deux horcruxes et toi *Elle se retourna, enfilant son jeans élimé* je sais que tu as un truc pour le retrouver facilement *se souvint elle*

Saïd: *Il l'observa s'échauffer, soupirant en la sentant s'éloigner pour chercher ses habits. Il se releva difficilement mais lorsqu'il y parvint il alla pour l'entourer de ses bras sans se soucier de ses propres vêtements.* Zoya... Arrête un peu... S'il te plait. *demanda-t-il faiblement en enfouissant son visage dans ses cheveux. Une partie de jambe en l'air. Ca n'était pas suffisant pour qu'il se remette de tout ce qu'il s'était passé. Elle avait oublié le pire mais lui n'était pas prêt à replonger la tête la première dans ce cauchemar, refaire les mêmes erreurs.* S'il te plait. *insista-t-il doucement en la serrant contre lui pour l'empêcher de s'éloigner.*

ZOYA: *Elle fut surprise, pas seulement par son attitude mais parce qu'elle pouvait sentir se loger au fond d'elle alors qu'elle se trouvait à nouveau dans ses bras. Elle avait la sensation d'avoir manquer quelque chose, un épisode, un morceau d'histoire que lui seul avait vécu et le fait de se sentir si soudainement inutile et à l'écart la frustra et si en temps normal il aurait été facile de le repousser pour l'engueuler, lui botter le cul et se barrer seule à la recherche d'Ali s'il le fallait...Le fait de partager ses sensations l'adoucissait directement.* Ok *Consenti-t-elle venant entourer ses épaules de ses bras* Je suis là, je reste avec toi *Murmura-t-elle contre lui, appréciant la chaleur de son étreinte, cette sensation douce, déposant de petit baiser contre sa peau, suivant un chemin jusqu'à ses lèvres, qu'elle embrassa avec une douceur qui lui était peu commune.* Tu sens le bouc, va te laver *se moqua-t-elle en tirant sur une de ses boucles juste pour la voir se détendre et reprendre sa forme initiale*

Saïd: *Il savait à quel point il devait avoir l'air vulnérable et faible, encore plus alors qu'elle avait un lien direct pour ressentir ses émotions mais il ne se sentait pas de jouer les fiers et les beaux. Il prit son baiser avec plaisir et ne répondit rien à sa remarque, se contentant de se diriger vers la salle de bain sans la lâcher jusqu'à ce qu'ils se trouvent tous les deux sous la douche. Il ferma les yeux, profitant simplement de la caresse de l'eau sur son corps fatiguer et le contact de celui de Zoya contre lui.*

ZOYA: *Alors qu'il l'emmenait vers la salle de bain, elle laissa son jeans reglisser le long de ses jambes, se retrouvant à nouveau nue contre lui, sa peau contre la sienne. Il était facile de s'oublier, facile de ne penser qu'à leur petit cocon, qu'à eux, comme ils l'avaient si souvent fait par le passé lorsqu'ils étaient que des adolescents complètement con et sans responsabilité. Les yeux clos, elle écoutait son coeur battre autant qu'elle pouvait le sentir au travers de la marque, relevant ses yeux vers lui, elle lui embrassa le cou, fortement, d'un baiser elle passa à une douce morsure, assez pour laisser une autre marque, écarlate sur sa peau trempée. Elle esquissa un sourire, un peu infantile, son regard se posant sur lui elle écarta des mèches de cheveux mouillée* je t'aime tellement *peu importait ce qu'il avait pu faire, elle le devinait, ce n'était pas rien et il l'avait faire pour elle. Elle ne pouvait pas vraiment le remercier, du moins, pas directement, pas sans savoir pourquoi, mais sans comprendre pourquoi, elle tenait à ce qu'il le sache, réellement, à quel point elle pouvait l'aimer. *

Saïd: *Il la serra un peu plus contre lui, laissant échapper un frisson de tristesse sans pouvoir se contrôler. Il se retint de chialer mais il savait que si ces sentiments et ces souvenirs étaient encore dans l'esprit de Zoya, elle serait tombée en ruine. Il s'accrocha alors à ce soulagement, le savoir que elle allait bien, qu'elle n'avait plus à batailler avec tout cela et tenta d'enfermer la tristesse et la culpabilité au fond de lui même.* Je sais. *répondit-il pour la rassurer même si en soit, elle n'en avait pas tant besoin.*

ZOYA: *Elle le regarda, de longue seconde, à la fois inquiète et frustrée de ne pas pouvoir comprendre sans avoir à lui demander. Venant à nouveau se blottir contre lui, elle décida simplement de prendre sur elle, de se taire et de le laisser, sa main venant chercher la sienne, y entrelaçant ses doigts qu'elle serra délicatement. Cette question lui brûlait les lèvres pourtant, voulant lui demander ce qui s'était passé, ce qu'elle avait manqué, pourquoi elle pigeait rien là en cet instant, pourquoi ça lui semblait complètement décousu. Elle reposa à nouveau ses yeux sur lui, sa main libre sur sa joue, elle l'attira jusqu'à lui, s'empêchant de prononcer le moindre mot en venant l'embrasser, simplement, encore et encore *

Saïd: *Il pouvait sentir les questions lui brûler les lèvres et au lieu de les poser, elle s'imposa plutôt le silence. Il ne voulait pas de ses questions, il ne voulait pas y répondre mais il ne voulait pas non plus de son silence. Il l'embrassa, profitant de ces derniers instants de quiétude et d'insouciance.* Je te les ai enlevés. *finit-il par murmurer faiblement* Tes souvenirs, ta douleur... Je ne pouvais pas te les laisser. Je ne pouvais pas... Je suis désolé. *avoua-t-il à la fois honteux mais surtout abattu, espérant qu'elle puisse comprendre sans savoir, sans se souvenir, que c'était pour le mieux.*

ZOYA: *Ses premières paroles la laissèrent perplexe jusqu'à ce qu'il précise de quoi il parlait. Elle le fixait, l'eau ruisselant toujours sur eux, essayant effectivement de trouver de quoi il parlait exactement...Fouillant dans sa mémoire des moments difficiles qu'elle avait vécu sans pouvoir les trouver. Elle n'avait plus revu ses parents adoptifs depuis des années mais là, en cet instant, elle était incapable de se souvenir pourquoi. Elle savait qu'elle les aimait, profondément et que par conséquent elle n'aurait pas couper les ponts sans raisons mais cette raison avait disparut de sa mémoire...Elle fouilla un peu plus dans ses souvenirs, trouvant d'autres trou de mémoire, tout était hachuré, entrecoupée...Vidé au fond de leur substance. Son coeur s'accéléra doucement en se rendant compte qu'il ne se foutait pas d'elle* Qu'est-ce que t'en a fait ? *Sa voix trahissait un peu de colère causée par l'incompréhension et la frustration* Je t'ai appelé *Comprit-elle d'elle-même, elle savait qu'il était parti, elle pouvait même dire depuis combien de temps il ne s'était plus vu, se rappelant de l'un et l'autre au travers cette marque. Elle serra sa main, effrayé qu'il lui échappe à nouveau alors qu'elle attendait sa réponse*

Saïd: Ne me demande pas de te les rendre. *Supplia-t-il simplement d'une petite voix*

okMJ

NPC Amy
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ZOYA: *Elle comprit qu'il les possédait encore devant cette réponse. Essayant d'ignorer sa propre colère, elle le regardait encore un moment* Tu vas devoir me les rendre *tenta-t-elle de lui expliquer, sachant que c'était probablement pas sans raison qu'il avait prit cette décision, elle était à présent bien trop éloigné de la douleur pour pouvoir véritablement comprendre ce qui l'attendait* tu peux pas garder tes souvenirs et les miens...Ca va te bouffer...C'est ce qui arrive à ton frère depuis qu'il a fait la même chose avec les souvenirs d'Evan

Saïd: *Il la prit soudain à la gorge, la plaquant violemment contre le mur de la douche. La colère et la frustration, ça il connaissait bien. Il la fusilla d'un regard brillant, lui prouvant bien qu'il n'avait pas demandé ça en l'air.* Alors je m'en debarrasserai ! *Grogna-t-il avec colère, la mâchoire serrée. Après tout qu'est ce qu'il en avait à faire ? Elle ne les récupèreraient pas. Si le sort avait détruit ses souvenirs plutôt que de les transférer, ce choix aurait déjà été fait .*

ZOYA: *Elle fut surprise, il explosa avant qu'elle-même ne le fasse, releva la tête, ses mains se posèrent sur ses bras pour l'inciter à la lacher* C'est une partie de moi *Et si cela n'avait pas d'importance pour lui, cela en avait pour elle. Ces souvenirs l'avait forgé, à un moment, avait fait d'elle ce qu'elle était aujourd'hui et maintenant dépossédé d'eux, qui était-elle réellement au fond ? Une autre Zoya, pas la même, pas celle qu'elle connaissait, pas celle qu'il connaissait.* Garde les *Demanda-t-elle, préférant de loin cet optique plutôt que cette menace de les détruire* Je sais que je peux les encaisser...Peut-être pas tout d'un coups, peut-être pas maintenant mais je peux encaisser.

Saïd: Non. Tu ne peux pas. *Rétorqua-t-il faiblement* Je l'ai vu. *ajouta-t-il le visage crispé de douleur à ce souvenir et même quelque part de dégoût. Il finit par la relâcher et quitter la salle de bain, embarquant une serviette au passage, il tourna le dos à ses demandes.*

ZOYA: *Elle resta là, à supporter son départ, avant de s'énerver une nouvelle fois. Elle savait que sa colère se transmettrait directement à lui mais pourtant, elle s'élança, aveuglé sur le moment.* Ne me regarde pas comme ça connard ! *Gueula-t-elle simplement en le rattrapant, complètement nue, prête à se jeter sur lui pour lui coller son poing en plein figure mais le coup n'arriva jamais, il n'y eut qu'elle, ses foutus lèvres sur les siennes, sa langue à sa rencontre et le mur contre lequel elle le poussa, une façon de promettre qu'elle n'en parlerait plus, ne demanderait rien de plus, un façon différente d'exprimer sa foutu rage, du moins, dans un premier temps. Elle frappa malgré tout, dans l'estomac. juste pour lui rappelé qu'elle n'était pas que cette personne au bord du gouffre qu'il avait pu voir* Maintenant on va retrouver ton frère *balança-t-elle sans qu'il n'y ait d'autre discussion* ou on baise toute la journée, décide toi *ajouta-t-elle malgré tout en retournant chercher des vêtements, dans un cas il la laisserait s'habiller, d'autre l'autre non, mais elle aurait au moins sa réponse sur la suite du programme*

Saïd: *Il sentit sa colère s'ajouter à la sienne et l'alimenter. En se retournant il cru qu'il allait lui écraser son poing dans la tête mais ses lèvres trouvèrent leur chemin jusqu'au sienne avant. Il l'embrassa, poussant un grognement mélangeant plaisir et agacement lorsqu'il sentit le contact du mur contre son dos. Plus encore lorsqu'elle le frappa. Rire ou s'énerver ? Il retrouvait doucement ses marques et cela le rassura plus que n'importe quelles paroles ou geste. Il soupira, expirant sa colère pour ne pas envenimer les choses. Il la laissa s'habiller et en fit de même. Il s'apprêta à lui poser une question mais se rendit rapidement compte qu'il lui avait déjà prit une partie de ses réponses. Il se renfrogna en reconstituant le puzzle de son absence et surtout celle d'Ali. Dans les quelques souvenirs qu'il avait pu récupérer il pouvait deviner les changements infimes de son comportement. Il récupéra la boîte d'amulettes dans sa poche mais pinça les lèvres en se rendant compte que* Je sais pas m'en servir.

ZOYA: *Elle enfila un t-shirt, masquant ses seins nus alors qu'elle s'approchait de Saïd pour voir l'objet de plus près.* Il t'a juste filer ça comme ça ? *Elle soupira à cette idée, fouillant ses poches pour trouver son paquet de cigarette mais avant qu'elle n'y parvienne, elle se souvint...* Y a ce type chez vous, chelou, il sait où vous trouvez, tout le temps, il est dans vos têtes, un truc du genre... *Elle grimaça à l'idée qu'il puisse être actuellement en train de les espionner* Il est albinos *C'était le seul véritable détail marquant qu'elle avait de lui*

Saïd: *Il soupira d'agacement.* C'est lui qui sait comment ça marche. Comme ça il pouvait me retrouver mais... c'est pas lui qu'était sensé... disparaitre. *remarqua-t-il amèrement. Il lui en voulait d'avoir abandonner Zoya, de l'avoir laissée seule mais quelque part, le pouvait-il vraiment le lui reprocher ? Il n'avait pas été là lui non plus. Et malgré son esprit embrouillé, Saïd savait que Ali n'aurait pas simplement disparu ainsi sans rien dire. Evan lui-même ne l'aurait pas fait ainsi. Quelque chose avait dû se produire. Il écouta la suggestion de Zoya sans vraiment bien la comprendre.* Rê ? *demanda-t-il en se souvenant vaguement du chef du Temple de Ra, un gamin maladif et cadavérique complètement illuminé. Le terme albinos lui rappela vaguement quelque chose que Ali lui avait rencontré pendant son séjour à Héliopolis mais il avait raconté tellement de chose dont il n'en avait rien eu à ciré qu'il était difficile de se souvenir.* Et... Qu'est-ce que j'suis sensé faire ? *demanda-t-il tout de même, devinant que c'était là une suggestion de Zoya et non une information triviale en l'air*

ZOYA: *Elle haussa les épaules* A chaque fois qu'on a eu besoin de l'un d'eux, ils sont juste...Apparut...Y a eu Asim et Zhara plus tard. *Ayant du mal à vraiment saisir comment tout ceci fonctionnait. * T'aurais du choisir la deuxième option *Soupira-t-elle à moitié sérieuse, au final la seule chose qui la gardait sur le "droit chemin" n'était que le profond désir de récupérer les horcruxes* Je sais pas, appelle le...Pense fort à lui... *Elle mima quelques gestes obscènes, juste pour oublier sa propre frustration avant de fouiller à nouveau ses poches, sortant son paquet de cigarette cette fois*

Saïd: *Il eu une moue peu enthousiaste. Cela ne paraissait pas très homologué comme méthode. Il ne savait même pas qui était cet albinos ou à quoi il ressemblait. Il tenta de se concentrer sur le concept à travers les mots de Zoya mais il fini par tenter l'alternative, penser à Ali, à ses mots à lui, au Temple, aux gens qu'il y avait vu, Bast, Tarik, Seb, Sebak, Amon, Asim, Rê... *

TELG: *Le corps blanchars de Telg apparut dans la pièce, immatériel mais bien visible aux yeux des deux sorciers présent alors qu'à ses côtés, l'image de Rê apparaissait à son tour. L'albinos observa le couple, leur musique était un véritable chaos de note anarchiques mais, bien qu'il était le seul à le percevoir avec Rê à présent, il y avait dans ce chaos, une harmonie qui se dégageaient lorsqu'elles étaient jouer ensemble. Son regard se posa avant tout sur Saïd, le seul que Telg considérait comme un enfant de Ra dans cette pièce*

Saïd: Oh merde ! *laissa-t-il échapper en les voyant apparaitre mais surtout l'homme tout blanc.* A ouai à côté t'as plutôt bonne mine en fait. *ne put-il s'empêcher de commenter en retrouvant le visage familier du petit chef*

Rê: Pourquoi nous appelle-tu ? *demanda-t-il alors, ne souhaitant apparemment pas perdre de temps à échanger des joutes verbales avec Saïd. Son visage se crispa légèrement en les observant tout les deux.* Où est Ali ?

ZOYA: Il s'est barré...Avec ce qui pourrait nous permettre de buter le connard qu'on vise depuis le début... *Expliqua sans plus détour non plus, s'accommodant du fait qu'elle n'avait aucun souvenir de l'évènement si ce n'est de savoir qu'il possédait les horcruxes et les souvenirs de l'ennemi.*

Rê: *Il tourna un regard inquiet vers Telg. Ne sachant pas vraiment quoi faire. Si Ali avait eu des ennuis, il les auraient avertis non ?*

TELG: Il est avec lui *Répondit-il simplement et l'unique raison pour laquelle il n'avait rien dit était qu'il s'était montrer prudent, il ne percevait aucun danger imminent et pénétrer l'esprit d'Ali plus profondément alors qu'il était en présence du serpent...* Il va bien...

Rê: *Il sentit son coeur se serrer à cette nouvelle. Seul en présence du Serpent ? Mais ce n'était pas cela qui lui faisait peur.* Telg, les souvenirs... Pourraient-ils l'affecter au point qu'il ne se souvienne plus des siens ? Il ne doit pas rester avec lui...

ZOYA: *Elle faillit s'étrangler et dans un geste de frustration à vouloir cogner l'albinos qui semblait nullement s'inquiéter de quoi que ce soit, elle voulu le frapper mais ne trouva rien d'autre que le vide sous son poings* Il va pas bien, il est devant un mec qu'il doit probablement admirer, putain c'est comme si Evan, rencontrait Evan...Ce mec s'aime tellement qu'il se masturbe en se regardant dans un miroir.

TELG: Il ne peut pas oublier les siens *rassura-t-il* mais il a passé beaucoup de temps a étudier ceux du serpent... *Il observa Rê* Trop pour se concentrer sur les siens... *Ses pupilles se dilatèrent doucement et très légèrement* Lui rappeler *Il ne pénétra pas l'esprit d'Ali au point de fouiller son âme et d'être remarquer que ça soit par l'Egyptien ou l'homme qui lui faisait face mais il laissa filer une odeur précise, le parfum d'une femme qu'il aimait, non loin pour veiller à sa sécurité, prudent dans sa démarche*

ALI: *Ses lèvres s'arrêtèrent au dessus de sa tasse en percevant ce parfum. Ce n'était ni le thé, ni les roses. Il aurait presque jeté un coup d'oeil autour de lui mais il savait qu'il était impossible que Zahra se trouve ici en cet instant.*

EVAN: Perturbé ? *demanda-t-il calmement, remarquant ce changement même impercetible dans le comportement de l'Egyptien*

ALI: Nostalgique. Je crois. *rectifia-t-il en reposant la tasse sans prendre une nouvelle gorgée de thé, profitant plutôt du parfum de sa femme que son esprit semblait avoir retrouvé de lui-même.*

EVAN: Je ne peux pas garantir que Saïd veuille rentrer en Egypte. En fait vous devez comprendre que je ne peux rien garantir. *expliqua-t-il en continuant leur conversation*

ALI: J'imagine que c'est mon problème ça. *ajouta-t-il d'un ton détendu*

EVAN: Et bien... Zoya Horlov sera probablement votre plus gros problème. *ajouta-t-il avec un petit sourire divertit*

ALI: Non. Ca c'est le problème de Saïd. *rectifia-t-il avec un rictus faisant écho au sourire d'Evan*

EVAN: Saïd n'est pas du genre à gérer les problèmes mais plutôt à les créer. *commenta-t-il calmement*

ALI: Il le devra. *affirma-t-il sans partager les doutes d'Evan* Ou ce qui devra arriver arrivera.

TELG: *Temoin invisible de la scène, à la fois dans cette appartement et dans ce jardin, il appela Ali à revenir en ces lieux, usant d'autre souvenir, un rire, une conversation, des détails, discret et cette invitation à revenir en ces lieux qui se muait, peu à peu, en une certitude*

ALI: *Il se releva, sentant se besoin de plus en plus pressant de rentrer. L'albinos put le voir dans l'esprit d'Ali, il avait fini par comprendre que quelqu'un se jouait de ses souvenirs et ses sensations pour le faire partir. Et qui d'autre que Telg s'amuserait à être si subtile ?* Il semble que je doive y aller. *dit-il à Evan qui l'observa de derrière sa tasse de thé*

EVAN: Ca va aller ? *demanda-t-il calmement, une petite lueur dans les yeux*

ALI: Je ne peux rien garantir. *répondit-il simplement avec un petit sourire amusé.* Un sur trois. Est-ce que ce sera suffisant ? *demanda-t-il ensuite, posant sur la petite table du jardin, le carnet et l'alliance*

EVAN: Si vous le gardez et que vous ne le détruisez pas, ce sera toujours mieux que rien. *répondit-il en se relevant à son tour, récupérant les deux horcruxes*

ALI: Bien alors... Ce qui était est et sera. Nous verrons bien ce qui sera. *salua-t-il avant de se diriger vers les portes du jardin*

EVAN: Il vous faut savoir que je n'avais pas prévu cela comme ça. Je n'apprécie pas qu'on joue avec mes souvenirs. *interpela-t-il avant que l'Egyptien ne disparaisse*

ALI: *Il eu un petit rictus dédaigneux et moqueur.* Je sais justement qui remercier pour ça. *ajouta-t-il avant de disparaitre et de réapparaitre au sein du petit groupe*

Rê: C'est lui... C'est lui ! Telg... L'Ombre, le... le... *s'affola-t-il faiblement, pâlissant à vue d'oeil et haletant comme s'il sortait d'une longue apnée qui avait durée toute la longueur de cet échange.* Il est réel... Il... *un frisson lui écrasa la gorge et verrouilla ses lèvres*

TELG: *Telg gardait un certain sang froid malgré la situation et c'est part reflexe qu'il força Saïd a emmener l'anglaise ailleurs. Il voulait comprendre et il voulait le faire sans risquer d'être interrompu * Ali

ALI: *Il se retourna calmement vers le concerné, peu inquiété par l'angoisse de Rê qui était compréhensible.* Telg. Merci de m'avoir ramené mais tu n'avais pas à être si subtile. *remarqua-t-il avec un petit sourire à la fois amusé et agacé*

TELG: Peut être pas en effet * répondit il en le fixant* il est temps que je te retire ce poison de l'esprit * mais il n'en fit rien pour l'heure plutôt curieux d'avoir son avis*

ALI: *Il soupira doucement, seulement légèrement blasé par cette réaction.* Et que me laissera-tu ? J'ai trop usé de ces souvenirs ces derniers temps pour que tu puisse simplement les retirer. Prendras-tu aussi mes efforts accompli ici ? Non Telg, ça ne sert à rien à part vous rassurer mais je ne suis pas fou. Je ne suis pas empoisonné.

TELG: Ce n'est pas ce que j'ai vu *répondit il calmement en l'observant* ni ce que j'ai entendu *ajouta-t-il en le regardant* explique nous

ALI: *Il soupira a nouveau avant de se diriger vers la bouilloire.* Au lieu d'espionner, tu devrais sortir un peu de temps en temps. Tu apprendrais peut-être des choses aussi. *commenta-t-il d'un ton très légèrement dédaigneux.*

Rê: Sen... Tu n'es pas toi-même... *murmura-t-il doucement effrayé par sa froideur*

ALI: J'ai ouvert les yeux. Vu au delà de la peur et de la haine. Au delà des différences. *expliqua-t-il calmement* Nous nous somme battus contre des hommes, sans nous attarder sur l'Idée derrière. Il y a plus à cette histoire que vengeance et superstition.

TELG: * il n'en fallut pas plus a Telg pour prendre violemment d'assaut l'esprit d'Ali. Extirpant les souvenirs qui n'étaient pas les siens et cette conversation avec le serpent. Nettoyant l'âme de l'enfant de Ra pour le ramener a eux*

ALI: *il se crispa en sentant la présence de Telg l'envahir et lui arracher des souvenirs. Il serra les dents et lutta, le bloquant comme ils avaient apprit à le faire.* La peur... Vous observez mais vous ne voyez pas. Que tout à un sens, un ordre, le Maat... Lutter ne fera que répandre le chaos... Vous verrez... Vous verrez...

TELG: *Telg se montra plus dur encore, loin de vouloir détruire ces images pour le moment, il souhaitait à la fois nettoyer l'esprit d'Ali et comprendre ces mots. Il avait lui même entrainer ces hommes et connaissait par conséquent les failles. S'insinuant plus profondément en lui, c'était son terrain et ses armes et il se montra impitoyable*

ALI: *il put sentir qu'il ne tiendrait pas longtemps* Telg... Tu dois voir... Tu dois voir... Au delà de la peur... Au delà de l'Ombre... Il y a la lumière... Il y a... La paix. *Ses barrières finirent par céder et l'albinos pu faire et prendre ce qu'il voulait*

TELG: * et il le vit... L'entendit... Cette partition parfaite a son oreille... chaque note a sa place... Juste et harmonieuse. Son regard sur Ali changea. Comprenant... Il était facile pour Telg d'éliminer les sentiments pour observer objectivement et ce qu'il vit ou plutôt ce qu'il entendit le convainc. Il fit ramener le frère et l'anglaise.... * j'ai besoin de se dont tu lui as pris * prévint il ne laissant guère le temps a Saïd de comprendre qu'il lui arrachait déjà les souvenirs qu'il lui avait ôter *

Rê: *Il observa son ami faire sans vraiment comprendre mais toute cette situation avait suffit à le secouer.* Telg... *appela-t-il faiblement sans savoir quoi demander*

TELG: * il l'ignora, encore trop obsédé par cette musique qu'il voulait préservé. Libérant Saïd il prit d'assaut l'anglaise. Lui rendant tout, d'un bloc. Chaque douleur, chaque souvenir, il sembla aller jusqu'à insister un peu plus, appuyer sur chaque plaie et lui rappeler ce que sa haine lui avait couter... Lui faisant revivre chaque moment plus intensément avec cette idée que tout cela était uniquement causé par sa colère aveugle. La brisant pour facilité son travail. *

ZOYA: *Son coeur se figea dès les premières images, la ramenant des années en arrière, elle revivait la douleur et cela lui semblait encore plus insupportable maintenant que la première fois. Chaque instant trop difficile,trop dur, trop douloureux, elle les revoyait, revivait en si peu de temps. Des années séparaient parfois deux évènements et là, tout s'enchainait, ne lui laissant aucun répit et la noyant dans un flot de culpabilité. Les yeux entièrement noir, elle fixait le vide mais son cauchemars se lisait très clairement sur son visage et ses larmes qui ne tardèrent pas à revenir.*

TELG: *Il arriva enfin au dernier évènement, peut-être le plus difficile, il le lui rappela, comme si elle y était à nouveau et il marqua ce souvenir du visage de celui, qui au fond, lui avait probablement sauver la vie. Lui montrant toute l'incohérence que c'était de nourrir autant de haine envers un homme qui n'avait eut aucune véritable raison de l'aider et qui pourtant l'avait fait. Il appuya solidement sur cette idée, la marquant comme on marque une bête a fer au rouge, détruisant cette colère sourde qui la mènerait à sa perte, qui pourrait potentiellement tous les mener à leur perte.*

ZOYA: *Lorsque son supplice s'arrêta, retrouvant conscience, elle était haletante et plus que jamais meurtrie. Son coeur la faisait souffrir tant il cognait fortement dans sa poitrine. Elle fixait le sol sous ses mains, à genoux, ses larmes tombant goutte à goutte alors qu'elle remettait de l'ordre dans ses idées, ses sentiments, tentant de retrouver la réalité.* Saïd *Appela-t-elle en le sachant non loin, le coeur en vrac, la gorge nouée. Comment pouvait-elle encore se battre alors qu'elle peinait à tenir debout et surtout, comment pouvait-elle tué celui qui l'avait sauver ? Une partie d'elle semblait encore dégouttée à cette idée mais une autre reconnaissait pleinement qu'elle était redevable à Evan Rosier et que sans son intervention, elle n'aurait plus Saïd à ses côtés, ni la chance de revoir Elliot.* Je peux plus...Je suis désolé... *Elle fixait le sol, presque honteuse de l'admettre* je veux plus de tout ça...

Saïd: *Il eu du mal a comprendre tout ce qui était en train de se passer. Bien loin d'être capable de fermer les portes de son esprit à l'albinos il se laissa balader, manipulé et essorré de tous les souvenirs de Zoya sans vraiment s'en rendre compte. Il mit du temps a bien revenir à lui, gardant seulement la certitude que peu importe ce qu'il se passait, le gars en blanc y était pour quelque chose. Lorsqu'il le vit s'en prendre à Zoya ensuite, il explosa de colère.* Qu'est-ce que tu fou enculé ! *rugit-il de colère en se jetant sur lui mais il ne trouva que le vide. Il se retourna alors vers Zoya et comprit en sentant le vide dans son propre cerveau. Il était en train de tout lui rendre* ARRETES ! ARRETES CA ! *hurla-t-il avec rage mais aussi désespoir en sachant à quel point cela allait la détruire. Il tenta tout pour le stopper, brûlant le mur derrière cette vision de lui-même mais il était trop tard. La voix brisée de Zoya lui brisa le coeur et il ne put que se précipiter vers elle pour la prendre dans ses bras.* C'est bon, je suis là. Je suis là... Tout ira bien. Je suis tellement désolé... C'est bon maintenant. Ca va aller. *murmura-t-il la voix temblante en la serrant contre lui, caressant son visage et ses cheveux d'un geste tendre et rassurant* Ca va aller...

TELG: *Il appuya la sensation de paix qu'elle pouvait ressentir à l'instant où elle se retrouva dans les bras de celui qu'elle aimait, l'intensifiant bien qu'il n'en eut pas vraiment besoin mais il voulait être certain qu'elle n'oublie pas cet instant précis, que le moment où elle décidait d'arrêter d'être un soldat dans une guerre qui n'existait que pour elle, la libérait de tout ce fardeau*

Rê: *Il resta figé d'horreur devant ce qui s'était déroulé. N'ayant pas accès à tout ces souvenirs avec lesquels Telg semblait jongler, il était incapable de complètement comprendre ce qu'il se passait. Mais la hargne de Ali, la douleur de l'Anglaise et la panique de Saïd... Il ne voulait pas l'avouer, il voulait faire confiance a Telg mais il ne put s'empêcher de sentir que tout cela était terriblement mal.* Telg... S'il te plait... *mais encore une fois il ne su pas quoi lui demander. Rentrer ? Les laisser tranquille ? Ils semblaient tant avoir besoin de leur aide pourtant... Il se sentait démuni et seul Telg semblait savoir quoi faire alors il finit par baisser les yeux et rester en retrait, le laissant gérer la situation.*

ZOYA: *Elle posa sa tête contre lui, son corps secoué par les sanglots elle le serrait, plus fort.* Il m'a sauvé *avoua-t-elle, répétant ses mots à plusieurs reprises avant de doucement se calmer dans les bras de Saïd. Elle semblait avoir cesser de sangloter, même si les larmes étaient toujours présente, sa respiration avait retrouver un rythme plus calme. Une paix salvatrice dont elle profita, son coeur lui-même retrouvant un rythme plus doux* Allons nous en *Demanda-t-elle* J'en ai marre de jouer les soldats, de tout sacrifier...Je...Je sais même plus pourquoi j'ai fais tout ça *Admit-elle, un peu paumée* Saïd, on s'est assez battu *La première guerre, les quinze années de solitude, tout le bordel qui avait suivit...Là, en cet instant, elle en était persuadée, plus que quiconque, tous les deux méritaient d'être tranquille* Ne repart pas...Allons nous en, où tu veux, je veux plus me battre, je veux plus...Je suis désolé...

TELG: *A la seconde où elle admit à voix haute qu'elle ne souhaitait plus se battre, il atténua la douleur, la rendant plus supportable pour l'anglaise...Lui donnant l'impression que cette décision était forcément la bonne, la seule à prendre. Il ignorait si c'était une bonne ou une mauvaise chose, il était loin de ce genre de réflexion, ce qu'il savait c'est qu'il devait préserver les siens, protéger les enfants de Ra et prendre des décisions parfois difficile. Son regard se tourna vers Rê, * Tout va bien *Lui assura-t-il, lui même en étant convaincu. Tout ceci était un mal pour un bien à ses yeux*

Saïd: *Il la serra contre lui, se retenant de laisser les larmes couler sur son propre visage. Ces mots, ils avaient commencé à résonner dans sa tête depuis un petit bout de temps et il le savait, c'étaient les mots d'Evan. Pourtant cela signifiait-il qu'il avait forcément tord, que c'était forcément mal de les suivre ? A les entendre dans la bouche de Zoya il sentait à quel point ce serait baisser les bras, mais n'était-ce pas pour le mieux ? A quoi bon se battre contre Evan ? Qu'y gagnait-ils là dedans ? Zoya avait tout abandonné pour ça et lui il l'avait bêtement suivi. Et aujourd'hui, cela n'avait de sens pour plus personne.* Je suis là. Je ne pars pas. Je reste avec toi. *la rassura-t-il en caressant ses cheveux* On reste ensemble, quoi qu'il arrive. Peu importe où.

TELG: *Son regard se posa alors sur Ali, l'anglaise ne serait plus un problème pour eux à présent et il était en parfaite mesure de les ramener en Egypte s'il le souhaitait. Pour l'heure, il estimait son devoir accomplit mais il voulait s'assurer, avant de repartir avec Rê, que tout était en ordre...*

ZOYA: *Le poids sur son coeur semblait s'allégea, et elle ne put s'empêcher de presque sourire devant cette sensation et la réponse de Saïd. L'intensité de ce qu'elle venait de vivre et le soulagement qu'elle ressenti à l'instant fit qu'elle sombra rapidement de fatigue dans les bras de Saïd, ses mains qui le serrait si fort contre lui, se détendaient au fur et à mesure qu'elle s'assoupissait. *

ALI: *Il eu du mal a tout comprendre lui aussi. Il se souvenait de certaines choses, d'autre pas. Il savait que Telg lui avait ôté tout les souvenirs d'Evan Rosier mais malgré ses efforts un étrange arrière goût enveloppait tout ce qui pouvait rester de ces derniers jours. Il avait prit les souvenirs mais l'Idée elle n'était qu'effacée et ne tarderait pas à revenir. Pour le moment, il releva simplement les yeux vers Telg et Rê, ne pouvant que se sentir rassuré de les avoir à ses côtés. Il tourna ensuite le regard vers Zoya et Saïd, dans les bras l'un de l'autre se promettant qu'ils ne se quitteraient plus jamais mais aussi qu'il était tant de cesser ce combat insensé et de rentrer à la maison. Quelque chose en lui cherchait toujours à compléter les manques dans son esprit mais si ceux ci étaient le prix pour pouvoir avoir ce qu'il avait devant les yeux, il renonçait à tout savoir.* Merci. *dit-il simplement aux deux adolescents venant de loin avant de se diriger vers Saïd et de presser doucement ses épaules* Rentrons chez nous. *dit-il doucement. Saïd n'eu pas de réaction, se contenant de serrer Zoya contre lui et de veiller sur son sommeil. Prenant cela comme une autorisation, il les ramena au Temple de Ra.*

okMJ

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