I'm in pieces - Part 3&4&5
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okMJ

NPC Amy
NPC Amy
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ZOYA:   *Elle avait fini par se réveiller, elle ne ressentait rien d'autre   qu'une certaine forme de paix malgré la douleur encore présente au   fond d'elle mais, incapable de l'expliquer, elle était devenue   gérable. Son regard parcourait ce décors qu'elle cru reconnaitre   avant de relever les yeux sur celui qui la tenait encore dans ses   bras. Sa main se posa sur sa joue mal rasée, l'attirant jusqu'à   elle, s'assurant qu'elle n'avait pas rêver, que tout ceci était bien   réel et que tout le reste, toute ces mauvaises choses, étaient enfin   derrière eux. Ses lèvres sur les siennes, elle l'embrassa doucement,   profitant de chaque sensation, de chaque contact, profitant de cette   paix qu'elle ressentait à ses côtés, dans ses bras, peu importait   où ils se trouvaient*  

Saïd:   *Il veilla sur elle pendant toute la durée de son sommeil, apaisant   son propre esprit par la simple vue de son visage endormi et serein.   Il ne laissa pas son cerveau réfléchir à grand chose et Ali l'aida   à ne rien avoir à gérer. Il les avait ramenés dans la chambre   qu'il avait habité lors de son séjour ici et il avait probablement   fait en sorte qu'on ne les dérange pas car rien ne se passa jusqu'à   ce qu'elle ouvre enfin les yeux. Son réveil fut accueilli par le   sourire fatigué mais soulagé de Saïd qu'elle vint doucement   embrasser. La chaleur de leurs lèvres se mariait bien avec celle   naturelle de l'air d'Egypte. Peut-être était-ce par le lien du sang   qui les unissait mais le soulagement le fit éclater doucement de   rire. Il se sentait si bien ici, si loin de tout ce qui avait pu les   faire souffrir.* Je t'aime. *murmura-t-il doucement en plongeant son   regard doré dans le sien car c'était tout ce qu'il voulait qu'elle   sache en cet instant. Le reste n'avait plus d'importance.*  

ZOYA:   *Elle esquissa un sourire en l'entendant rire, l'attirant un peu plus   contre elle, le ramenant, au-dessus d'elle, sentir son poids contre   son corps, voir ses iris dorées sur elle.* Je sais *Répondit-elle en   l'embrassant toujours doucement, glissant ses doigts dans ses cheveux,   caressant sa jambe de la sienne, elle ajouta* doucement ? *laissant un   petit sourire d'une tout autre nature se glisser sur ses lèvres*  

Saïd:   *Il rigola à nouveau en voyant cette lueur s'allumer dans ses yeux.*   Très doucement. *répondit-il d'une voix douce et grave avant de   recapturer ses lèvres dans un baiser tendre alors que ses mains   glissait doucement le long de son corps pour pouvoir la serrer un peu   plus contre lui.*  

ZOYA:   *A travers son baiser, elle ne put s'empêcher de sourire, se relevant   très légèrement pour laisser un accès plus facile aux mains de   Saïd contre son corps. Ses doigts quittèrent ses cheveux, glissant   le long de son dos, descendant jusqu'au rebord de son t'shirt qu'elle   releva...Interrompant leur tendre baiser le temps de le lui ôter.   Sentir la chaleur de son corps sous ses mains, ses doigts parcouraient   certaine de ses cicatrices, redessinant certaine ligne de son corps du   bout de ses doigts*  

Saïd:   *Il en fit de même avec son haut, profitant de l'interruption pour   plutôt reposer ses lèvres sur son cou. Il vint batailler avec   l'accroche de son soutien gorge et l'en libéra enfin avec une petite   lueur de satisfaction brillant dans ses yeux dorés alors qu'il releva   la tête pour l'observer.*  

ZOYA:   *Inspirant profondément en sentant ses lèvres sur son cou, elle le   laissa la divertir, appréciant le léger courant d'air qui se glissa   sur sa peau nue face à la chaleur ambiante de l'Egypte. Ses yeux   bleus croisèrent son regard doré, ses yeux brillant de cette   certitude qu'ils s'aimaient et que cela était la seule chose qui   devait compter dorénavant. Elle se releva, juste pour s'approcher de   lui sans pour autant l'embrasser* Ca va ? *peu habituée à ce qu'il   la regarde ainsi. Elle glissa sa main jusqu'à sa ceinture, qu'elle   ôta, glissant sa main jusqu'à lui, venant le caresser sans le   quitter des yeux*  

Saïd:   *Une lueur de bonheur fila dans ses yeux et anima ses lèvres d'un   petit sourire comblé.* Ça va. *répondit-il simplement. Mieux que   jamais. Sans vraiment s'en rendre compte il sentait que peut-être   pour la première fois de sa vie, tout allait bien. Ici, il n'y avait   rien ni personne pour l'emmerder à part peut-être Ali et ces   histoires. La dernière fois qu'il s'était trouvé dans cette   chambre, dans ce lit, il n'avait que rêvé d'avoir Zoya a ses côtés   et elle était là. Le frisson qu'il ressentait au plus profond de lui   n'était pas seulement du désir mais un profond bien être et   bonheur, comme s'il venait à peine de jouir et pourtant cela était   encore a venir. Il vint posséder ses lèvres avec passion et   tendresse, empoignant doucement ses seins avant de venir caresser son   ventre et descendre plus bas pour jouer avec son pantalon et l'en   défaire.*  

ZOYA:   *Ce sourire, elle le partagea, tout comme ce même bonheur. Elle y   avait le droit et une part d'elle ne cessait de simplement se dire   "enfin". Sa main libre se glissant dans ses boucles, elle ne cessa pas   de le toucher, de le caresser lentement, animant un peu plus son   désir et son plaisir bien que tout était fait avec une certaine   délicatesse, une douceur...Loin de leur précipitation habituel, pour   la première fois de sa vie, elle savait que ce moment ne serait pas   le dernier, qu'elle pouvait pleinement en profiter, pleinement prendre   son temps, loin de l'adrénaline, loin de leur folie habituel. Bien   sur, elle savait qu'ils continueraient tout deux à se prendre   sauvagement, ils étaient ainsi, mais là en cet instant...Elle   voulait pleinement en profiter, ressentir chaque chose, chaque   contact, et partager cela avec lui. Elle le laissa la dévêtir et en   fit de même avec lui, revenant prendre entre ses doigts l'objet de   son désir. Caressant ses lèvres des siennes, sa langue de la sienne,   entourant sa taille de ses jambes, elle ne fit rien de plus ,   continuant les gestes lascifs de sa main contre son membres...Son   corps exprimait déjà pleinement son excitation mais sa marque laissa   filer d'elle-même ces sensations et ses envies*  

Saïd:   *Il laissa les échos de plaisir s'échouer contre ses lèvres alors   qu'il ne se lassait pas de l'embrasser, de prendre le temps de goutter   à ses lèvres, de les posséder, les caresser. En cet instant, il se   sentait délesté de tout tracas mais pour une fois ce n'était pas le   vide qui venait les envelopper et les protéger du rester mais un   confort chaud et rassurant, quelque chose qui leur assurait qu'ils   n'avaient pas à fuir, qu'ils n'avaient pas à vivre chaque seconde   comme si c'était la dernière. Ils avaient tout leur temps et   pouvaient en profiter pleinement. C'est alors avec un lenteur et une   douceur qu'ils se découvraient tout les deux qu'il vint entremêler   ses doigts à ceux de Zoya pour relever sa main au dessus de sa tête   et qu'il se glissa en elle, frissonnant en se délectant de toutes les   sensations qui le remplissaient. Plutôt qu'à la rue et se   nourrissant de l'adrénaline de la survie, n'ayant qu'elle pour se   réchauffer, il se sentait riche, comblé et plus encore en sachant   qu'il la comblerait elle. Lui offrir le confort, la sécurité, le   soulagement et la paix qu'il ne pensait pas être capable de lui   offrir un jour. Il lui avait toujours fait autant de mal que de bien,   c'était comme ça, c'était eux, mais aujourd'hui il ne voulait lui   faire que du bien et il s'y attela avec beaucoup d'assiduité.*  

ZOYA:   *Elle serra ses doigts un peu plus lorsqu'elle le sentir s'unir à   lui. Ce qui avait longtemps été qu'un jeu, qu'une façon pour eux de   survivre et de se rappeler qu'ils étaient vivant, une façon de se   défouler ou encore de s'oublier, devenait aujourd'hui quelque chose   de pleinement différent. Ni une quête de domination, ni une quête   pour un souffle d'air, c'était juste eux, rien qu'eux et cet amour   qui ne les avait plus jamais quitter depuis cette seconde il y a près   de vingt ans. Elle inspira, étouffant les prémisses d'un   gémissement alors qu'elle se détachait de ses lèvres pour coincé   son regard dans ses iris dorées. Elle détacha sa main pour caresser   sa peau du bout de ses doigts, la sentir, réellement, ses doigts   touchèrent cette brulure qu'elle avait laisser il y a quinze ans,   couvert de ce tatouage idiot qu'ils avaient fait. Leur corps tout   entier était couvert de cicatrice, de blessure, des marques de leur   histoire, de leur amour, un rappel constant du combat qu'ils avaient   tous les deux mener pour cet instant précis. Elle n'avait nulle   besoin de le lui dire pour qu'il puisse entendre et sentir qu'elle   l'aimait, la bouche entrouverte pour laisser passer son souffle chaud   qui vint caresser les lèvres de l'égyptien, son corps se couvrait   petit à petit de sueur alors qu'elle le laissait mener la danse   physiquement, elle joua de leur marque pour mener la sienne autrement.   *  

Saïd:   *Il la sentait, il l'entendait, il la voyait. La femme de sa vie, Zoya   Horlov. Elle avait toujours été là, ça avait toujours été elle,   mais c'est comme si il n'avait jamais prit le temps de le comprendre   et de l'assimiler. Pour eux c'était toujours aller de l'avant, ne pas   regarder en arrière et il savait qu'elle serait toujours à ses   côtés mais difficile de le voir lorsqu'on regarde toujours devant   soi. Aujourd'hui il laissait le passé derrière eux mais devant ? Il   n'y avait plus rien à pourchasser, rien à combattre ou à défendre.   Ils s'arrêtaient enfin de courir et se tournait enfin l'un vers   l'autre. Elle. Pas une chipie pour animer sa rage, pas une junkie pour   partager un bédo, pas une chienne pour lui sauter la queue, mais   elle. Bien plus que tout ça, elle était tout pour lui et il n'avait   besoin de rien d'autre. Aujourd'hui en tout cas c'était enfin et   réellement le cas. Son corps, son parfum, ses gémissements, ses   caresses, son âme et leur histoire, il ne les troquerait pour rien au   monde. Elle était sa chair bien plus que sa propre chair, son coeur   bien plus que son propre coeur. Lui faire l'amour était comme lui   rendre ce qui lui appartenait et en même temps comme s'il rentrait   chez lui. Laisser l’extrême et la violence  pour un peu de patience   et de douceur ne réduisait en rien l'intensité de leur plaisir.   C'était comme si au lieu de se gueuler dessus, de hurler jusqu'à ne   plus avoir de voix, ils se parlaient simplement, conversaient,   échangeaient et apprenaient à se connaitre à nouveau. Une   conversation qui pouvaient durer des heures, jusqu'à ce que le Soleil   se couche et se lève à nouveau sans qu'ils ne tombent à cours de   sujets et de mots à se dire. Leurs corps ne faisait qu'un, tout comme   le mélange étrange et délicieux de sensations mais aussi leur   esprit dans lequel en cet instant ne résonnait qu'une idée. Qu'il   s'aimaient.*  

ZOYA:   *La plus grande douleur de sa vie avait été cette sensation de   n'avoir jamais eu de véritable famille, Elle n'avait jamais eu de   racine, elle avait possédé beaucoup de chose sans vraiment les   avoir, elle ne s'était jamais sentie à sa place dans ce monde, comme   en décalage constant et dans tout ce chaos, il n'y avait toujours eu   qu'une seule constance et c'était lui. Cet homme au-dessus d'elle,   ses iris unique, ses boucles, son haleine, ils s'étaient souvent   perdu, autant qu'ils s'étaient retrouvé mais rien n'était semblable   à ce qu'elle pouvait voir et ressentir aujourd'hui. Sa place était   là, avec lui, comme elle l'avait toujours été mais elle était   surtout loin des conflits, loin de cette recherche incessante de   vouloir exister à tout prix, comprenant à quel point elle avait   toujours exister au fond...Dans ses yeux, dans ses gestes, dans sa   façon de l'aimer, elle existait pour quelqu'un, et non pas parce   qu'elle pouvait servir, non pas parce qu'elle était capable de tout   risquer, non...Elle existait en tant que personne, en tant que Zoya.   son coeur se réchauffait, tout comme son corps s'enflammait. Ses   lèvres caressants les siennes sans vraiment parvenir à les   embrasser, son souffle profond laissant filer ses gémissements mais   elle n'avait nulle besoin de crier pour qu'il l'entende et à vrai   dire, sa voix ne s'éleva pas plus, gardant pour lui, pour elle, son   plaisir. Quelque chose d'unique, de précieux, qu'elle ne souhaitait   partager qu'avec lui. Ses mains trouvèrent leur place à nouveau au   creux des siennes, entremêlant ses doigts, son regard s'intensifia au   fur et à mesure que le plaisir montait, atteignant son paroxysme,   elle serra plus fort ses doigts, incapable de le quitter des yeux   alors qu'elle jouissait dans un étrange mélange de son propre   plaisir et celui de Saïd*  

Saïd:   *Il la regardait, cette femme, sa femme, et se rendait compte   maintenant qu'il la regardait qu'il ne pouvait en détourner le   regard. Cet amour, cette passion, cette beauté, il la connaissait, il   la savait là pour lui, il n'avait jamais été capable de réellement   en douter. Tout ça était acquis et c'était peut-être pour ça   qu'il n'avait jamais réellement prit le temps de l'apprécier. Mais   ils avaient beau se connaitre et s'aimer depuis tant d'années, baiser   tant de fois, prendre possession du corps de l'autre et s'embrasser,   il ne s'en lassait pas, il en redemandait toujours et pire encore,   chaque nouvelle fois était une nouvelle aventure, plus intense, plus   palpitante, plus délicieuse, plus intime, plus sincère. Ils   s'aimaient déjà à la folie, plus que de raison et pourtant ils   parvenaient à s'aimer toujours plus. Leurs souffles s'unirent tout   comme leur gémissements murmurés tels un secret, leur coeur battait   à l'unisson et leur corps s'enflammèrent main dans la main. Il   n'avait pas l'impression de monter au septième ciel ou de partir dans   un autre monde, non. Il était là, dans ce lit avec elle, jouissant   en elle, contre elle et avec elle. C'était le seul paradis  auquel il   pouvait rêver et dont il avait besoin. L'orgasme qu'ils partagèrent   fut incomparable a tout ce qu'il avait pu ressentir de toute sa vie.   Pas seulement par la marque qui les reliait mais aussi car c'était la   première fois qu'il prenait le temps de tout ressentir, tout voir,   s'en délecter sans avidité, en profiter sans s'y accrocher. La   redescente fut tout aussi délicieuse que la monté. Le soulagement,   le bonheur, le bien-être, la chaleur, tout ça était loin de prendre   fin en même temps que leurs ébats et continuait de résonner en lui.   Il ne se sentait pas vidé mais comblé et c'est vibrant de bonheur   qu'il la serra dans ses bras, plus revigoré que jamais.* Je t'aime !   *lui susurra-t-il à l'oreille alors qu'il se retournait pour se   retrouver sur le dos et sentir son corps nu allongé sur son torse. Il   l'observa a nouveau de son regard doré rayonnant comme le Soleil, un   grand sourire étiré sur son visage.*  

ZOYA:   *Il y avait peu de moment dans sa vie où elle pouvait dire avoir   été sincèrement heureuse. Pas seulement bien, mais sincèrement et   profondément heureuse, le véritable bonheur et non celui qui lui   rappelait juste le merdier qu'était son existence. Mais ce moment-là   était une promesse, la promesse qu'ils seraient réellement heureux,   qu'ils cesseraient de se détruire l'un et l'autre, de souffrir l'un   pour l'autre. Qu'ils s'aimeraient, intensément, follement,   passionnément et que cela la comblerait pleinement. Elle laissa filer   un rire lorsqu'il lui déclara son amour, se retournant en l'emportant   avec elle. Ses jambes se nouant aux siennes, sa tête sur son torse,   elle écoutait son coeur battre. Sa main caressant sa peau, elle   remettait en perspective tout ce foutoir qu'avait été leur passé,   teinté de-ci de-là de moment ils s'étaient aimer mais jamais comme   aujourd'hui. C'était chaque fois plus, toujours plus, elle entremêla   ses doigts aux siens.* On est franchement con *Remarqua-t-elle, passer   à côté de ça tant d'années. Elle releva la tête, emprisonnant   ses lèvres dans un baiser aussi doux qu'avait été leur ébat,   profitant encore du gout de ses lèvres de longue seconde sans jamais   pouvoir s'en lasser.* Je t'aime *murmura-t-elle tout contre sa bouche   avant de se relever, le regardant, lui, son corps nu et ses cheveux en   bataille. Elle joua avec une boucle avant de se pincer les lèvres   presque désolé de vouloir interrompre ce moment mais il y avait une   chose qui lui avait traverser l'esprit à la seconde où elle avait   reconnu les lieux à son réveil* il faut que je le vois  

Saïd:   *Il eu un grand sourire amusé. Con ? Cela faisait tellement partie de   son personnage qu'il ne pouvait s'en offusquer ou regretter tout le   temps que cela leur avait prit pour arriver jusqu'ici. Ils étaient   comme ça, chaotique, perdus, fous et idiots mais ils avaient quand   même finit par y arriver et c'était peut-être ça le plus beau dans   l'histoire. Il ne put s'empêcher de soupirer en l'entendant réclamer   son fils mais cela ne lui fit as non plus perdre son sourire. Il   savait à quel point il lui manquait, à quel point il avait été   difficile de le laisser ici et même si lui ne partageait pas vraiment   ce lien, il était heureux qu'elle puisse le retrouver et profiter de   ce soulagement. Jouant le jeu, il se releva et attrapa les vêtements   propres qu'on leur avait prêté. Un simple pantalon et une chemise en   lin blanc pour lui mais pour Zoya, une robe légère plus délicate et   élégante mais sobre dans sa couleur sombre et bleutée.* Ouuuh ~ *la   nargua-t-il en faisant danser le tissu devant ses yeux, amusé à   l'idée de la voir se transformer en Egyptienne.*  

ZOYA:   * elle l observa s'habiller non sans profiter du spectacle avant   d'éclater de rire en voyant la robe qu'il agitait sous ses yeux*   c'est une blague ? * elle avait du enfiler ce genre de robe trois fois   dans sa vie et c'était toujours avec une raison et parce qu'elle   n'avait pas d'autres choix. Elle s'approcha de lui, collant son corps   nu contre le siens, laissant la robe entre eux* je préfère encore me   promener nue * elle prit pourtant le tissus, regardant l'autre option   qu'était le reste de ses fringues. Finissant par prendre la robe   qu'elle enfila non sans une certaine gêne mais une part d'elle   voulait tellement laisser derrière elle le passé. * si tu rigole je   te tue * menaça t elle en fouillant les poches de ses anciennes   affaire* je met où ma baguette ? Et mon paquet de clope et mon   briquet ? * dit elle en sortant ces différentes affaires* et * elle   s'arrêta net, fixant la plaque métallique qui portait le matricule d   Alastor ainsi que son nom. *  

Saïd:   *Malgré sa mise en garde il ne put s'empêcher d'éclater de rire   devant son embarras plus que vraiment devant son apparence peu   habituelle. Lui aimait bien l'idée que sous le tissu se baladait ses   jambes nues, accessible au moindre coup de vent.* Tu me les files ! Tu   vois ici, seul les hommes ont le privilège sacré de posséder des   poches. *la nargua-t-il en s'approchant d'elle pour la prendre dans   ses bras. Il s'arrêta a son tour en la voyant se figer devant un   badge d'auror. Il dû plisser les yeux pour lire le nom d'Alastor   Maugrey. Ses lèvres se pincèrent.* Toujours là pour jeter le froid   hein ? *plaisanta-t-il plus doucement. Il la prit dans ses bras et   vint délicatement caresser sa main pour lui prendre le badge. Il se   retourna avec elle pour qu'elle puisse le voir le déposer sur la   table de chevet.* Voilà. Comme ça il pourra nous regarder baiser le   petit vicelard. *murmura-t-il a son oreille avant de déposer un   baiser dans sa nuque* Maintenant miss Horlov, votre fils vous attend.   *ajouta-t-il avec un petit sourire.*  

ZOYA:   * voir ce badge lui fit l'effet d'un coup de poignard qui lui coupa le   souffle jusqu'à ce qu'il glisse ses mains contre les siennes pour le   lui prendre et le poser sur la table de chevet. Elle rit devant sa   remarque et le soulagement ressentit. * il pourrait chercher a te dire   comment faire * plaisanta t elle a son tour avant de lui donner le   reste de ses affaires. Elle se releva, un peu nerveuse a cette idée.   Glissant sa main dans la sienne, elle quitta enfin la chambre en sa   compagnie*  Saïd la mena alors dans les couloirs du Temple de Ra. Cela faisait longtemps et il y avait beaucoup plus de monde que dans ses souvenirs mais il parvint tout de même à trouver naturellement son chemin jusqu'aux appartements d'Ali et de Zahra. Discrètement, il ouvrit la porte et poussa Zoya à l'intérieur sans lui donner le temps d'avoir le trac. Sur le balcon, profitant de la lumière du jour, Elliot et Zahra semblaient plongés dans une grande conversation qui s'interrompit lorsqu'ils virent le couple entrer. Zahra s'illumina et posa ses mains sur sa bouche pour s'empêcher d'éclater de joie, laissant plutôt le temps à Elliot de retrouver ses parents.  

ELLIOT:   * dès qu'il avait su que sa mère était revenu, il avait réclamé   à la voir mais il dut faire face a Zahra qui tentait de lui faire   comprendre qu'il serait plus sage de l'attendre, qu'elle viendrait le   voir lorsqu'elle serait reposée. Il boudait, discutait en ralant   jusqu'à ce qu'elle soit là. Il fonça dans ses bras ignorant   sciemment Saïd qu'il tenait pour responsable des malheurs de sa mère   et qu'il ne voulait pas de celui ci pour père. Finissant par   s'éloigner après un long câlin, il jugea Zoya et Saïd ensuite...   Finissant par comprendre et grimacer* vous êtes dégoûtant * il en   réclama pas plus bien qu'il était très heureux de voir sa mère et   que cela se voyait dans ses yeux, il masqua tout ça, s'éloigna et   fit comme si cela ne le touchait pas.* j'ai un livre a finir * finit   il par déclarer avant de s'éclipser sans demander son reste*  

ZOYA:   * elle le serra dans ses bras ne fit que sourire a sa remarque en   jetant un regard a Saïd. Mais avant même qu'elle puisse dire ou   faire quoi que ce soit, il lui échappa des bras et s'en alla. Elle   observa s'en aller sans le retenir bien qu'elle aurait aimé en   profiter un peu plus. Son regard se posa sur Zahra et Ali*  

Saïd:   *Il ne put retenr un sourire fier et mauvais de s'étirer lentement   sur ses lèvres à la remarque d'Elliot. Il fut aussi surprit qu'il ne   reste pas plus longtemps que le temps d'un calin pour Zoya même s'il   était très heureux et soulagé de ne pas l'avoir dans les pattes.*  

ZAHRA:   *Elle s'illumina en voyant Elliot réunit avec Zoya et lorsqu'il fut   partit, elle ne tarda pas à venir prendre sa soeur dans ses bras pour   la serrer avec tendresse.* Je suis si soulagee que vous soyez ici,   sains et saufs.  

ZOYA:   * ça commençait a faire beaucoup de marque d'affection pour celle   qui était si peu habituer a en recevoir. Elle semblait presque   appeler Saïd au secours d'un regard mais il était clairement trop   difficile de refuser quoi que ce soit a Zahra* ouais... J'y croyais   pas moi même * admit elle en s'éloignant un peu * y a du monde... *   commenta t elle visiblement pas encore très a l'aise avec cette   situation*  

ZAHRA:   *Elle acquiesça doucement, retenant ses élans de la prendre a   nouveau dans ses bras avec un petit sourire rassurant.* Des choses   sont en train de se passer ici aussi. *expliqua-t-elle sobrement. Elle   n'avait pas envie de les garder dans le noir, mais ils n'avaient pas   non plus besoin de tout savoir. Malheureusement, les choses n'étaient   pas toute roses en Egypte non plus, mais le Temple plus chaleureux que   l'Angleterre, elle espérait.* Mais tu n'as besoin de te soucier de   rien. Repose-toi. Reposez-vous. Et profitez. *rassura-t-elle en   esquissant un geste tendre mais sans aller jusqu'au bout.*  

Saïd:   *Il haussa un sourcil, intrigué. Pour lui il ne se passait jamais   rien au Temple de Ra. La dernière fois, les ennuis c'était lui. Son   regard doré se porta alors vers Ali et son visage toujours fermé et   de marbre.* Tou va bien ? *ne put-il s'empêcher de demander afin   d'avoir confirmation.*  

ALI:   *Son visage se ferma un peu plus mais il posa une main sur l'épaule   de sa femme, comme pour rejoindre ses paroles.* Ne vous inquiétez   pas. Nous sommes ensemble maintenant. Zahra a raison. Profitez, prenez   votre temps. Nous reparlerons du reste si vous le souhaitez, mais plus   tard. *expliqua-t-il calmement sans chercher à rejeter leurs   questions, mais espérant seulement qu'il profite d'un peu plus de   temps d'insouciance. Ils l'avaient mérité.*  

ZOYA:   *Zoya n'était pas dupe, pour avoir côtoyé les emmerdes pendant   autant de temps, elle les sentait de très loin. Mais quelque chose en   elle la poussa à ne pas vouloir s'y intéresser de trop près, pas de   suite du moins. Pas si vite. Elle se tourna vers Saïd, cherchant chez   lui la même attitude qu'elle, peut-être pour se sentir moins   égoïste. Reposant ses yeux sur Ali par la suite, elle plaisanta*   D'autres vont vouloir me buter si je me promène dans le coin ou c'est   que toi ?  

ALI:   Non. *répondit-il simplement sans esquisser de sourire* Sauf si tu as   l'intention de t'accoupler avec leur frère et de l'emmener dans un   pays lointain. *ajouta-t-il avant de se faire couper par un brusque   coup de coude dans le ventre par Zahra.*  

ZAHRA:   Si vous avez faim, il y a un banquet dans la grande salle. Les gens   ici sont principalement des marchands de El-Azhar qui ont trouvé   refuge au Temple après un terrible incendit. Ce sont de bonnes   personnes. *assura-t-elle avec douceur* Si vous voulez... Je peux vous   guider. Saïd connait un peu le temple mais la dernière fois tu n'as   pas vraiment eu le temps Zoya.  

Saïd:   *Il regarda Ali pendant quelques secondes, pas spécialement rassuré   par ses mots. Il croisa ensuite le regard de Zoya et c'est comme si   elle décidait pour lui. Ils n'avaient pas besoin de s'occuper de ça,   pas tout de suite. Ils pouvaient faire confiance à Ali et Zahra pour   gérer ce qu'il y avait a gérer pour eux et puis quelque part, est-ce   que ça les concernait vraiment ? Ils ne connaissaient rien de cet   endroit et même si on voulait les considérer comme faisant partie du   Temple, ils restaient encore des étrangers. Il haussa les épaules   devant la proposition de Zahra. Il n'avait besoin de rien à part   rester avec Zoya.*  

ZOYA:   *Elle eut un sourire un peu mesquin en l'écoutant et surtout le   voyant se faire corriger par son épouse* je suis coupable du premier,   pas du second *Elle écouta les paroles de Zahra et son invitation à   manger réveilla l'appétit longtemps ignorer de Zoya qui avait eu   tendance à remplir son estomac de liquide plus qu'autre chose.*   Banquet...Grande salle...Merde, on a de nouveau 15 ans *s'amusa-t-elle   en sachant que Saïd serait le seul à faire le parallèle.* Va pour   la visite *Enchaina-t-elle pourtant, s'ils devaient vraiment vivre   ici, valait mieux qu'elle en sache plus et une part d'elle était   curieuse de voir où Saïd avait disparut un temps et où elle avait   abandonné son fils*  

ZAHRA:   *Elle sautilla de joie à l'autorisation de Zoya, ne pouvant   s'empêcher de la prendre par la main pour la tirer joyeusement à   l'extérieur de l'appartement. Laissant Ali et Saïd un peu à la   traine derrière.* Le Temple a ouvert ses portes aux nécessiteux il y   a peu. Cela... n'a pas été un chemin facile. *expliqua-t-elle a la   fois rayonnante et doucement triste au souvenir de l'évènement qui   avait entrainé ce changement* Les appartements vides sont ouverts à   ceux qui en ont besoin mais celui de Saïd sera le votre. Les   appartements se trouvent dans la partie profonde du Temple, la grande   Salle est plus proche de l'entrée au rez-de-chaussé. Tout le monde   peut venir y manger et y cuisiner. Les cuisines d'ailleurs se trouvent   juste derrière. Le Temple a aussi une bibliothèque, c'est là où   Elliot aime passer le plus clair de son temps. Beaucoup de salons, des   jardins, des salles de prières... *énuméra-t-elle avec enthousiasme   alors qu'elle faisaient leur chemin jusqu'à la Grande Salle*  

Saïd:   *Ali le salua d'une tappe sur son épaule, lui signifiant muettement   qu'il n'allait pas profiter du tour guidé. Saïd aurait pu s'en   passer lui aussi car il y avait déjà eu le droit et en dehors des   gens, rien n'avait changé ici. Il ne put s'empêcher de tout de même   suivre les deux femmes, amusé par l'enthousiasme de Zahra qui faisait   découvrir le Temple à Zoya.*  

ZOYA:   *Elle se laissa entrainée, tentant de comprendre chaque mot prononcer   par Zahra, était-ce la présence d'Elliot qui avait améliorer son   anglais ? Il n'en restait pas moins difficile à comprendre certain,   avec l'accent fort prononcer de la jeune femme mais son enthousiasme   contagieux avait l'art de lui tirer quelque sourire, se laissant   emmené par celle-ci.* Ca m'avait pas l'air si grand de l'extérieur   *mais avec la magie, tout était possible au final*  

ZAHRA:   N'essaye pas de le mesurer. Le Temple est infini. *expliqua-t-elle   avec un sourire entendu* Il s'étend au fil des années. Plus de gens,   plus d'appartement. Il y a un sous-sol aussi où l'histoire de tous   les Enfants de Ra est inscrite sur des piliers. Tous. Mais je te   déconseille d'y aller, même avec quelqu'un d'autre. C'est un coup à   se perdre ! *ajouta-t-elle en rigolant doucement alors qu'elles   arrivaient dans la Grande Salle* J'espère que la nourriture te   conviendra. Je ne sais pas trop ce que vous manger en Angleterre.  

ZOYA:   *Elle l'écoutait que d'une oreille à vrai dire, observant les lieux,   jetant à plusieurs reprise des regards à Saïd jusqu'à ce qu'ils   finissent dans la grande salle. Submergé par le monde selon elle,   elle se crispa littéralement.* Tant que ça se mange *Commenta-t-elle   malgré tout en regardant la foule pas vraiment certaine de vouloir   s'y mêler pour se nourrir mais très clairement, elle avait faim.*  

ELLIOT:   Theoris ! *Cria le jeune adolescent en cherchant après ce dernier*  

ZOYA:   *Ses yeux trouvèrent, par réflexe, son fils dans la foule,   visiblement en train de chercher quelqu'un, une assiette plein de   poisson entre les mains.* Il a l'air de s'être...Bien adapté  

Saïd:   *Sentant que les deux jeunes femmes avaient ralentit, probablement   intimidées par la foule, il les rattrapa et agrippa les fesses de   Zoya d'une main ferme.* Ben quoi fait pas ta timide. *encouragea-t-il   en la poussant vers le buffet*  

ZAHRA:   *Elle eu un petit rire, se servant rapidement une petite assiette de   poisson, de fruits et de galette.* Oui. Il est très courageux, et   très intelligent. *remarqua-t-elle en jetant elle aussi un coup   d'oeil à son neveu.* Il s'est adapté très vite. Et puis... Il n'est   pas du genre a rester très longtemps dans son coin. *ajouta-t-elle   avec un sourire tendre* Viens ! *l'encouragea-t-elle ensuite en se   dirigeant vers la table où Eliott avait retrouvé Théoris.* Peut-on   se joindre à vous ? *demanda-t-elle avec douceur*  

ZOYA:   *Elle se retourna vers Saïd lorsqu'il la poussa vers le buffet,   fronçant légèrement les sourcils* Je te vois pas plus te mêler à   la foule *Rétorqua-t-elle en attrapant un pan de sa chemise de lin,   l'attirant vers elle le temps d'un baiser avant de prendre une   assiette qu'elle remplit du seul truc qui avait l'air plus ou moins   familier, du riz, de la viande, restant dans le domaine du classique   sans trop vouloir s'aventurer pour le coup. Elle suivit Zahra,   arrivant à la table où se trouvait Elliot, elle reconnu l'autre   enfant à ses côtés. Comprenant que Zahra s'adressait à Theoris   dans leur langue natal, elle attendit avec de s'asseoir*  

ELLIOT:   * il s'était renfrogné soudainement en présence de Saïd bien qu'il   tenta de la cacher. Observent plutôt sa mère au lieu de fixer son   père*  

THEORIS:   *Il releva les yeux vers Zahra, puis vers l'Anglaise, puis Saïd, puis   enfin Elliot. Comprenant silencieusement la situation sans poser plus   de jugement. Il acquiesça simplement avant de continuer de manger   sagement.*  

Saïd:   *Il laissa Zahra et Zoya s'asseoir à côté des deux gamins alors que   lui s'asseyait à côté de Zahra. Pour pouvoir regarder Zoya mais   aussi en se plaçant stratégiquement le plus loin possible de son   enfant. Il se mit à manger, jetant quelques regard curieux aux   différentes personnes dans la salle qui semblaient vivre leur vie   joyeusement et insoucieusement. Il eu un petit sourire attendrit   magré lui, se rendant compte que finalement, tout cela ne lui   déplaisait pas autant qu'il n'aurait pu l'anticiper.*  

ZAHRA:   Alors... ? *commença-t-elle doucement en jetant un regard aux enfants   dans l'espoir de lancer la conversation.* Qu'avez vous prévu de faire   après manger ?  

ELLIOT:   Je vais devoir déménager ? * demanda t il sans détour*  

ZOYA:   * et dans sa voix elle cru percevoir une certaine déception ou une   gêne * seulement si tu le veux * jetant un regard a Zahra en sachant   que s'il n'était pas avec eux. Il serait avec elle*  

ZAHRA:   *Elle pinça doucement les lèvres, comprenant l'envie de Zoya de   retrouver son fils mais aussi la réserve de Elliot. Bien sûr il   était mieux qu'il aille habiter avec ses parents mais ils n'allaient   pas le forcer. Elle acquiesça à la réponse de Zoya en y ajoutant   son propre sourire chaleureux et rassurant.*  

THEORIS:   Tu devrais vivre avec tes parents. *se permit-il de commenter   calmement sans lever les yeux de son assiette*  

ELLIOT:   * il regarda Theoris. Comprenant ses paroles il regarda Saïd suivit   de Zoya* pas avec lui * répondit il dans la même langue pour ne   pas se faire comprendre par ses parents*  

THEORIS:   C'est ton père. *insista-t-il en relevant ses iris noirs vers   Elliot* Et un Fils de Ra. *ajouta-t-il sérieusement comme si cela   insistait plus de respect de la part d'Elliot*  

ZAHRA:   Theoris ce n'est rien. *intervint-elle avec douceur* Elliot n'a pas   à aller où il ne souhaite pas aller. Il peut rester avec nous.

THEORIS:   *Il pinça les lèvres et continua de manger en silence.*  

ELLIOT:    c'est pas mon père *répondit il durement en fixant celui ci* j   ai pas de père  * ajouta t il en reposant ses yeux sur son assiette   pour manger. Évitant soigneusement de regarder sa mère *  

ZOYA:   * elle ne su si elle devait être fier de l'entendre parler une autre   langue ou si elle devait en être agacé. Comprenant juste qu'il ne   souhaitait pas les suivre, elle mangea simplement* c'est pas grave *   assura t elle simplement*  

THEORIS:   *il reposa ses couverts un peu brusquement, faisant raisonner un son   métallique qui en fit sursauter plus d'un.* Non. *Dit-il pourtant   d'un calme sombre et effrayant.* Moi j'ai pas de père. Parce que le   mien est mort. Mais le tien ! Le tien est juste là ! *explosa-t-il   en pointant Saïd du doigt*  

ZAHRA:   Theoris ! *s'affola-t-elle en prenant l'enfant par les épaules.   Mais elle ne su pas quoi dire. C'est vrai, Theoris était un orphelin   de guerre tout comme Akiiki et Walid. Mais elle n'aurait pas pensé   que ce serait si difficile pour l'aîné des trois de se rendre compte   que Elliot lui avait encore ses parents.* Theoris calme-toi je t'en   prie *demanda-t-elle avec douceur*  

ELLIOT:   tu les veux ! Prend les * ajouta t il rouge de honte et de colère   avant de se relever en laissant son assiette*  ils veulent pas moi *   ajouta t il un peu amer avant de s'en aller *  

ZOYA:   Elliot * appela-t-elle en cherchant a le suivre mais elle le perdit de   vue avec la foule * fais chier * Laissa t elle filer en soupirant se   tournant vers Zahra* désolé * elle s'en alla à son tour pour tenter   de rattraper son fils mais a peine fut elle a l'extérieur qu'elle ne   savait déjà plus où se diriger. Ignorant la direction que celui ci   avait prit*  

Saïd:   *La situation sembla déraper lentement mais surement. Il se sentait   particulièrement pointé du doigt mais étrangement pas plus   concerné que ça. Il ne connaissait que très peu ce gamin discret   qui sembla sortir de ses gonds et il n'avait que faire des réactions   d'Elliot face à ça. Ça plus le fait qu'il ne comprenait pas un mot   de ce qui se disait fit qu'il continua tranquillement de manger en   observant la scène du coin de l'oeil, juste pour voir jusqu'où cela   irait. Elliot finit par partir, Zoya tentant de le rattraper alors que   Zahra, affolée, n'osa pas laisser l'autre garçon tout seul avec ses   émotions refoulées. Il finit par pousser un long soupir prenant une   dernière bouchée de son assiette avant de se relever et de se   diriger vers la sortie où il retrouva Zoya qui n'avait apparemment   pas réussi à rattraper son fils.* J'te dérange ? *appela-t-il   doucement avec un petit sourire en s'approchant les mains dans les   poches.*  

ZOYA:   * elle soupira doucement en entendant sa voix. * jamais * avait elle   répondu par reflexe, se retournant elle fouilla les poches de Saïd   pour trouver cigarette et briquet* tu tombe même plutôt bien * elle   en prit une avant de l'allumer et de lui tendre le paquet. Elle   inspira profondément avant d'en souffler la fumée sur le côté pour   observer le reste du temple* ça pouvait pas être aussi simple  

Saïd:   *Il eu un petit sourire à sa réponse, la laissant récupérer ses   affaires dans ses poches non sans un petit élan de désir qu'elle   glisse ses mains un peu plus loin. Il se contenta d'une cancéreuse   qu'il alluma.* C'est ton fils. *remarqua-t-il en réponse à sa   seconde remarque avant de souffler une longue bouffée de fumée.*   Bien sûr qu'il allait pas être simple. *ajouta-t-il en rigolant   doucement.*  

ZOYA:   Tu parle d'un mélange... * dit elle non sans s'empêcher de sourire   en sentant une chaleur familière la parcourir en partant de son bras*   toi...moi... Les Rosier * elle eut un petit rire en imaginant a quoi   ressemblerait Elliot a l'âge adulte* tout ce qu'il faut pour être   équilibré * constatait-elle* ce petit con a vite appris la langue  

Saïd:   *Il eu une grimace en l'entendant parler. L'image d'un plan à trois   avec le cul pâle d'Evan Rosier avait filé dans son esprit en lui   laissant un arrière goût répugnant. Il cligna des yeux et tira a   nouveau sur sa cigarette pour revenir sur terre.* Cette langue est un   cauchemar. *commenta-t-il en se souvenant avoir tenté d'en apprendre   quelques uns avec Zahra, qu'il avait déjà tous oubliés.* Mais c'est   connu... Les gamins ça apprend vite. *se défendit-il tout de même   puérilement*  

ZOYA:   * Elle ne put s'empêcher de rire devant sa réaction * mouais on   parle de notre gamin là * commenta t elle pour l'emmerder un peu   avant d'éclater soudainement de rire en pensant a un souvenir   récent* ton toi de 17 ans m'a fait une imitation d'Evan en pleine   action, t'aurais du voir ça  

Saïd:   *Il haussa les sourcils sans débattre. C'est vrai que le gosse   n'avait pas forcément gagné à la lotterie au niveau des gènes.   Gringalet comme il était, il n'avait pas l'air d'avoir récupérer sa   hargne mais plutôt l'humeur de chiotte de sa mère à toujours tirer   la gueule. Il pouvait voir la ressemblance physique mais l'intellect ?   Ce n'était peut-être pas si mal que Evan s'en soit mêlé   finalement.* Mon moi de quoi ? *demanda-t-il ensuite, son cerveau   clairement pas capable de suivre ce saut dans la conversation.*  

ZOYA:   On est passer a poudlard * expliqua t elle en reprenant une bouffée   de cancéreuse en se retournant vers lui. * je nous ai vu * précisa t   elle en approchant de lui*  

Saïd:   *Il fronça les sourcils en tentant de suivre.* Quoi il nous ont   érigé des statues ?  

ZOYA:   Tu crois qu'il y a que mini Evan sur place ? C'est toute notre promo   qui cours  

Saïd:   *Ses sourcils se froncèrent plus encore alors que les rouages de son   cerveau se mettaient à tourner lentement, probablement en grinçant   horriblement.* Okay.... Et toi t'es où alors ? *demanda-t-il ne   sachant pas trop quoi penser d'une Zoya de 17 ans alors que lui en   avait 35.*  

ZOYA:   Dans le dortoir des serpentards * lança t elle en se glissant contre   lui* ne pense même pas a me remplacer par une version plus jeune  

Saïd:   *Il eu un sourire amusé à cette idée.* J'sais pas... Ca doit être   plus serré là dessous. *taquina-t-il en glissant une main entre ses   jambes par dessus le tissus fin de sa robe* Si ça se trouve,   j'pourrais même pas y faire rentrer ma queue. *ajouta-t-il d'un air   faussement arrogant*  

ZOYA:   * Elle sentit un long frisson se glisser le long de son corps prenant   source a la base des doigts de Saïd* l'autre toi semblait vouloir une   femme d'expérience * dit elle se collant un peu plus. S'assurant que   personne ne les remarquerait de trop*  

Saïd:   *Un autre lui, une autre Zoya. Tout cela était à la fois très   excitant mais aussi très dérangeant. Même si c'était une version   de lui même... Un gosse de 17 ans ? Avec Zoya ? Il grimaça a nouveau   les yeux dans le vague à cette image, ne trouvant même pas quoi   répondre.*  

ZOYA:   * elle profita de son silence et du fait qu'il semblait ailleurs pour   glisser une main contre lui, juste pour lui rendre la pareil avant de   s'éloigner* marchons * dit elle en souriant abandonnant son   entrejambe en lui jetant un regard charmeur*  

Saïd:   *Il ne lui fallu pas plus qu'une caresse de sa vraie Zoya pour le   faire revenir sur Terre et en la voyant s'éloigner, il entremêla   instinctivement ses doigts aux siens pour ne pas la perdre. Il la   suivit docilement, silencieusement parce qu'il savait que les   questions ne menaient à rien ou alors à des réponses qui sucitaient   toujours d'autres questions. Lui qui ne la fermait que lorsqu'il   dormait, il ne s'était pas soudainement mit à apprécier l'art du   silence comme son frère mais il chérissait trop cet instant, ce   moment de pur insouciance pour vouloir risquer de le briser avec des   stupides mots.*  


okMJ

NPC Amy
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ZOYA: * elle marcha en suivant ses instincts sans vraiment savoir ou elle se dirigeait. A dire vrai elle aurait été incapable de retrouver leur appartement et encore moins celui de Zahra. *

ZOYA: * leur promenade fut entrecoupée de baiser et de geste tendre un moment et plus intime a d'autres jusqu'à ce qu'elle remarque reconnaisse les lieux. Loin d'être de retour vers leur appartement * merde... Tout se ressemble ici

Saïd: *Il eu un petit rire devant sa frustration. Personnellement cette petite ballade ne lui déplaisait pas du tout même s'il avait hâte que celle-ci se finisse loin du regard des autres. Il se retrouvèrent pourtant devant l'appartement d'Ali et de Zahra, pas le lieu idéal pour faire des cochonneries. Il ne put pourtant s'empêcher de venir chercher un nouveau baiser tendre de ses lèvres.* Heureusement pour toi, tu te trouves en compagnie d'un magnifique... Fils de Ra. *se vanta-t-il théâtralement* Qui te mènera où tu souhaites en un rien de temps. *ajouta-t-il une petite lueur dans ses yeux trahissant le fait qu'il avait déjà sa propre idée derrière la tête d'où ils pourraient finir cette charmante petite sortie.*

ZOYA: *Elle lui frappa légèrement l'épaule en l'entendant rire avant de rire à son tour après* Fils de Ra... *Se moqua-t-elle en imitant ce ton un peu pompeux que pouvait prendre Ali parfois en parlant de ça. Elle humecta ses lèvres comment avant un dessert appétissant, le regard brillant * Et où m'emmènerait un fils de Ra ? *dit-elle en accrochant ses mains à sa nuque, l'attirant plus près d'elle pour passer le bout de sa langue sur ses lèvres à lui*

Saïd: Quelque part où on t'entendrais même pas crier. *murmura-t-il le visage enflammé d'une passion étourdissante*

ZOYA: *Un court gémissement la prit par surprise à cause des sensations de leurs marques, Ses yeux dans les siens, un petit air de défit se glissa sur ses lèvres, son nez caressant le siens, elle susurra* encore faut-il que j'ai besoin de crier... *le défia-t-elle*

Saïd: *Un sourire lubrique étira ses lèvres devant ce défi. Il la serra contre lui en agrippant ses hanches et disparu dans un flash. Ne lui laissant même pas découvrir où ils se trouvaient, il vint posséder ses lèvres avec force, la poussant jusqu'à ce qu'elle se retrouve coincée entre un énorme pilier de pierre et lui. Sans attendre, il vint soulever sa robe légère et sa cuisse, libérant leurs corps avec des gestes précipités et habiles jusqu'à ce qu'il puisse s'unir à elle à nouveau.*

ZOYA: *A peine retrouva-t-elle la sensation du sol sous ses pieds qu'elle retrouva ses lèvres emprisonnées dans un fiévreux baiser et son dos se cogner violemment contre de la roche. Elle ignorait où elle se trouvait et à vrai dire, ne chercha pas à le savoir. Relevant sa robe et libérant le chemin jusqu'à elle. Sa cuisse contre sa hanche, elle laissa un long soupire la libérer alors qu'ils s'unissaient à nouveau. elle arracha sa chemise, découvrant son son torse et venir lui mordre violemment l'épaule dans l'unique but de le motiver un peu plus et de retenir ses plaintes*

Saïd: *Il laissa échapper un petit souffle de surprise en sentant sa morsure sur son épaule mais il ne la laissa pas en profiter très longtemps, l'agrippant à la gorge pour la plaquer un peu plus contre le pilier alors qu'il la pénétrait à avec violence pour lui arracher des cris*

ZOYA: *Elle le fixa, serrant les dents alors qu'il la prenait violemment. Se contrôlant, le provoquant toujours plus, elle glissa ses propres doigts jusqu'à sa bouche, suçant son index et son majeur. Elle s'en mordit la base avant d'en sortir ses doigts formant un geste obscène du majeure signifiant qu'il pouvait aller se faire foutre pour qu'elle crie pour lui. *

Saïd: *Elle le provoqua un peu plus de son regard comme de ses doigts. Il eu un rictus mauvais, venant sucer lui aussi l'index et le majeur de sa main droite mais pour venir les glisser plus bas et assaillir une autre porte en même temps, tout en venant violemment mordre son coup comme pour motiver sa gorge à libérer sa voix, même se surprise ou de douleur.*

ZOYA: *Son corps se tendit à l'extrême devant le second assaut, encaissant la morsure, elle contrôla sa respiration et sa voix bien qu'elle laissait de discrète plainte filer entre ses lèvres. Elle agrippa ses cheveux dans une pleine poignée qu'elle tira pour l'éloigner de sa nuque, son visage rougit par l'effort, ses hanches accompagnaient chacun de ses assauts, en redemandant plus encore. * Plus fort *Provoqua-t-elle encore dans un murmure obscène avant de prendre ses lèvres et de mordre à sang l'une d'elle*

Saïd: *Elle résista alors que lui eu du mal à supporter ses propres assauts qu'elle lui renvoyait à travers la marque. Sa concentration le fit rire alors qu'elle osait le provoquer un peu plus. Sans la quitter, il la plaqua alors sur le sol chaud et ensablé pour pouvoir entrer en elle plus facilement et profondément, griffant ses cuisses au passage alors qu'il saisit ses chevilles pour les monter sur ses épaules.*

ZOYA: *Le contact du sable chaud et le fait de se retrouver au sol lui fit presque remarquer le lieu sans vraiment l'identifier, des colonnes gravées, c'était tout ce qu'elle eut le temps d'entrevoir alors qu'elle ne contrôla pas le premier gémissement bruyant. Les griffures, la position, elle le sentait entrée en elle plus loin et cette seconde d'observation des lieux avait suffit à faire entendre sa voix qui se perdit dans un écho bien qu'elle posa son poignet contre sa bouche, se mordant pour retenir les suivant*

Saïd: *Il lui arracha un premier cri qui se perdit en écho dans l'espace infini du lieu comme un chant de victoire qu'elle s'empressa d'étouffer. Avec un sourire arrogant, il guida ses jambes pour les entourer autour de son bassin pour pouvoir venir saisir ses poignets et l'empêcher de se museler alors que ses coups de hanches se faisaient toujours plus violents et profonds.*

ZOYA: *Elle lutta contre ses mains, contre lui, contre son regard victorieux sur elle. Se mordant la langue, elle pouvait sentir le gout de son propre sang dans sa bouche alors qu'elle était incapable de le quitter des yeux. Elle voulait lui faire mal, autant qu'elle voulait lui faire du bien et dans tout ce chaos de rage et de luxure, son visage s'adoucit soudainement.* Je t'aime *Tentant de profiter de la surprise qu'engendrerait cette déclaration en pareil instant pour reprendre le dessus, le faire basculer et finir au-dessus de lui*

Saïd: *Il voulait des cris, il voulait du chaos, de la perte de contrôle et il ne s'attendit pas du tout à se trouver face à un soudain élan de douceur et de tendresse. Il frissonna de surprise mais aussi d'incertitude sur le moment, se demandant presque s'il avait trop d'y aller aussi fort à nouveau. Prit de court, il se retrouva sur le dos sans trop savoir comment réagir.*

ZOYA: *Elle l'embrassa dès qu'elle se retrouva au-dessus de lui, profitant de cela pour pouvoir laisser filer d'autres gémissements qui s'étouffait dans leur baiser alors que ses ongles se plantaient sur son torse. Prenant le contrôle de la situation, elle était loin de vouloir se montrer égoïste. Toujours au-dessus de lui, elle se retourna, lui tournant le dos bien qu'elle s'empala à nouveau contre lui* Saïd *Laissa-t-elle filer, parce qu'il avait toujours été le seul à lui faire ressentir toute cette chose, que ça soit le chaos ou cette douceur, tout ça, il en était l'unique responsable. Ses mains contre les cuisses de l'égyptien, elle le griffa profondément, remontant lentement...Elle caressa ce qui restait de son anatomie, pour ne rien abandonner, lui procurer du plaisir de bien d'autres manières. Le dos cambré, dansant contre son membre, d'autres gémissements se perdirent en échos dans l'infinité des lieux, essayant toujours dans les retenir*

Saïd: *Il serra les dents en la sentant reprendre le contrôle et venir le griffer, loin de vouloir la laisser lui arracher ses propres cris. Mais lorsqu'elle lui tourna le dos, descendant en appelant son prénom il sentit l'air s'échapper de ses poumons. Ne pas la voir était comme s'il se retrouvait seul et moins serrée par son orgeuil, sa gorge laissa échapper ses plaintes de plaisir sans qu'il ne puisse les retenir.*

ZOYA: *L'entendre l'électrisa, continuant ses caresses, son propre corps réagissait à ses mains en écho aux plaisirs que Saïd pouvait ressentir. Et parce qu'il se libéra, elle cessa de se retenir à son tour, sa voix se mêlant à la sienne, un peu plus fort au fur et à mesure qu'elle augmentait la cadence, jusqu'à ce qu'un violent orgasme ne la prenne et la fasse longuement chanter. A bout de souffle et de force, elle retomba en arrière sans savoir si Saïd l'avait accompagné ou non, son dos contre son torse, elle ne put s'empêcher d'éclater de rire, franchement heureuse*

Saïd: *Il n'avait jamais autant gémit et crié de sa vie et plus il le faisait et entendait la voix de Zoya lui répondre, plus il se sentait libre d'exprimer son plaisir. Il voulait qu'elle l'entende. Ses cris étaient pour elle mais quelque part, aussi pour ce foutu Temple et son Dieu, qu'ils comprennent que cet amour ne cesserait jamais. Sur ce pilier était inscrit son histoire et il voulait s'assurer que Zoya y soit inscrite dans la pierre, comme elle l'était dans sa chair et son cœur. Il se laissa partir avec elle sauvagement et bruyamment, retrouvant a peine son souffle avant qu'elle ne s'allonge sur lui. Il l'entoura instinctivement de ses bras en rigolant avec elle, jetant un coup d'oeil au pilier et à ses inscriptions incompréhensible en espérant que l'histoire avait bien comprit le message.*

ZOYA: * elle posa ses bras par dessus les siens. Resserrant son étreinte alors qu'elle reprenait doucement son souffle et retrouvait la raison. Elle regarda plus sérieusement les lieux, découvrant tout ceci d'un autre regard* où on est ? * finit elle par demander en restant contre lui*

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NPC Amy
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Saïd: *Il profita du silence, seulement nourrit par leur deux souffles qui cherchaient à se calmer doucement. Il eu un petit sourire devant sa question, pas peu fier de ce qu'ils avaient fait et de l'avoir fait ici.* Err.... *laissa-t-il échapper en réfléchissant a quelque chose de plus classe et plus officiel que "l'endroit où y a des piliers pour chaque lignée d'Enfants de Ra et où y a leur histoire gravé dessus."*

ZAHRA: Vous vous trouvez parmis les Pilliers de l'Histoire. *répondit-elle d'une petite voix timide en sortant de derrière un des grands piliers, les joues doucement roses, le regard fuyant, serrant dans ses mains des habits de rechanges*

Saïd: Merde. *laissa-t-il échapper en faisant une tête étrange en entendant la voix de Zahra comme si une décharge électrique lui rappelait à quel point ce qu'ils avaient fait été blasphématoire pour ceux qui habitaient ce Temple et ceux qui les hébergeaient. Il se redressa en continuant de serrer Zoya contre lui. Heureusement, ce n'était que Zahra et elle ne semblait pas avoir prévenu qui que ce soit car si Ali avait été là, il les aurait probablement assassiné tous les deux.* Ehm... Salut. *dit-il en grimaçant, pas spécialement honteux mais navré qu'elle les ait surprit* Qu'est-ce que tu fais là ?

ZAHRA: *Elle baissa les yeux. Elle aurait aimé qu'elle se soit simplement égarée et qu'elle soit tombée sur eux par hasard mais ce n'était pas le cas. Elle était seule ici mais elle ne savait pas si Telg avait choisi de prévenir quelqu'un d'autre. Ali, Asim ou même Rê. Elle se sentit embarrassée et inquiète pour le couple, finissant par s'approcher pour leur tendre les habits qu'elle avait apporté pour eux. Rien que de se retrouver nu ici ne devait pas être considéré comme très respectueux.* On m'a prévenu. *avoua-t-elle sans leur mentir* Ce... Vous... Vous n'auriez pas dû faire ça.

ZOYA: *Elle eut la même décharge en entendant la voix de Zahra et pendant un instant, elle cru simplement qu'on les avait entendu. Le moindre son semblait tellement raisonné sur les lieux que cela aurait pu être possible au fond. Rabaissant automatiquement sa robe pour couvrir ses cuisses rougis et lacérée, elle cru vaguement se souvenir des explications de Zahra sur ce lieu et comprit à quel point, effectivement, ils n'auraient pas du faire ça ici. Partager entre l'envie d'étrangler Saïd pour l'avoir embarquer là-dedans et l'envie de simplement en rire, elle attrapa les vêtements rechanges en quittant brusquement les bras de Saïd* Ca fait longtemps que *Elle interrompit sa question, pas certaine de vouloir en connaître la réponse* Je suis désolé que t'ai... *Le pire était qu'au fond, elle ne se sentait pas vraiment honteuse, ce lieu ne lui parlait pas mais elle était par contre sincèrement désolé que Zahra en fut témoin. Son regard se posa sur son amant, ne sachant trop si elle devait le lui reprocher ou encore une fois, s'en amusé mais surtout, elle se demandait pourquoi ici plus qu'ailleurs ? Le désert aurait suffit et à vrai dire, avant qu'il ne l'emmène, elle avait penser que ce serait là qu'il l'aurait amener...Mais elle garda pour elle ses questions, s'éclipsant juste derrière un pilier pour se changer. Elle resta là, à fixer celui-ci, passant ses doigts sur les gravures après s'être habiller. Un frisson d'excitation la parcourut malgré tout, se transmettant inévitablement.*

Saïd: *Il prit les vêtements que Zahra lui tendit mais c'était plus pour l'en débarrasser que pour aller se changer comme Zoya. Voir Zahra embarrassée était peut-être pire que de se faire pincer par quelqu'un qui leur aurait gueulé dessus en invoquant les Dieux.* Est-ce que... Tu vas lui dire ? *demanda-t-il alors en sachant qu'il ne serait pas honnête de lui demander à son mari, même s'il savait qu'il risquait de passer un très mauvais moment et pire encore, Zoya risquait d'en passer un aussi.*

ZAHRA: *Elle baissa les yeux, semblant réfléchir à la question mais elle fit rapidement non de la tête. Ali n'avait pas besoin de savoir cela et ça ne ferait que l'énerver et briser le semblant de paix que leur famille retrouvait lentement.* Saïd... Ali... Ali n'est pas vraiment lui même depuis son retour. Je sais que... Je sais que vous êtes tous fatigués mais... *elle pinça les lèvres.* S'il te plait ? Soit gentil avec lui ? *demanda-t-elle en relevant les yeux vers lui, insinuant bien que bafouer les lieux qu'il lui avait montré n'était pas une façon d'être "gentil" avec lui.*

ZOYA: *Elle ne capta qu'à moitié la conversation entre Zahra et Saïd, les yeux toujours rivés sur les gravures et les innombrables colonnes, tant d'histoire...Les gens ne mourraient donc pas ici, du moins, pas vraiment. Son coeur se pinça douloureusement face au souvenir encore très récent des moments douloureux de son existence bien que la douleur semblait rapidement se disperser, elle avait suffit à lui rappeler à quel point elle ne possédait rien d'autre que Saïd et Elliot...Et pour ce dernier, les choses n'étaient pas aussi facile qu'elle l'avait espérer. Elle resta un moment supplémentaire à observer cette colonne avant de finir par ouvrir la bouche* Y en a un à ton nom ? *Demanda-t-elle à l'adresse de l'egyptien*

Saïd: *Il baissa les yeux devant la demande de Zahra. Il la comprenait mais en même temps il se connaissait assez pour savoir qu'il ne pouvait rien lui promettre de tel. Il profita de l'intervention de Zoya pour se détourner de Zahra.* Un pour ma famille. *rectifia-t-il en venant l'entourer de ses bras pour observer le pilier à son tour.* Celui-là. *lui avoua-t-il pour qu'elle comprenne que c'était celui spécifiquement contre lequel il avait choisit de lui faire l'amour. Il tenta de se rappeler les symboles que Ali lui avait montré un jour comme étant son prénom et le sien mais il eu du mal a les discerner parmi tous les hiéroglyphes qu'il ne comprenait pas.*

ZOYA: *Lorsqu'elle comprit contre lequel ils avaient entamer leur ébat violent, elle se senti perdue, fronçant légèrement les sourcils alors qu'il la prenait dans ses bras.* Tu crois pas que j'ai assez d'un frère en colère pour que tu m'ajoute une armée de Wilkes mort qui voudront me hanter jusqu'à la fin de mes jours ? *Tenta-t-elle de plaisanter mais il y a un fond malgré tout un fond de reproche et surtout d'incompréhension. Se gardant toujours de lui demander pourquoi, elle fixa les gravures comme si elle allait pouvoir reconnaitre Saïd bien qu'elle en était incapable*

Saïd: *Il la serra un peu plus en sentant sa frustration, venant glisser son visage contre son cou pour y déposer un petit baiser. Il ne s'excusait pas pourtant car il se fichait bien de tous les noms qui pouvaient être inscrits ici. Le seul qui lui importait était celui de Zoya.* Je veux que ce pilier se souvienne de nous. *avoua-t-il dans un petit murmure moins assumé que ses cris de jouissances. C'était stupide quelque part, puérile de vouloir lui-même décidé de ce qui serait gravé sur la pierre du Temple de Ra. Mais peu importe si ce pilier racontait les histoires des générations précédentes, la sienne et les futures, il ne serait jamais le sien s'il n'était pas celui de Zoya aussi.*

ZOYA: *Elle fixa le pilier et fut bien heureuse qu'il ne soit pas face à elle en cet instant précis. Ses mots à peine articuler et murmurer au creux de son oreille lui avait doucement réchauffer la poitrine et la submergea lentement. Retenant les larmes qui lui brouillait la vue, elle esquissa un sourire, ce n'était pas seulement ce pilier qui se souviendrait d'eux. Posant une main contre la sienne, elle se lova un peu plus contre lui et parce qu'elle ne souhaitait pas laisser filer un sanglot et qu'elle voulait éviter de pleurer à nouveau, même de bonheur, elle posa brièvement les yeux sur Zahra* Tu es dessus ? *demanda-t-elle doucement*

ZAHRA: *Elle ne put que sourire tendrement en les voyant ainsi enlacés. Ali aussi aurait peut-être comprit et trouvé un peu de fierté s'il entendait son frère. Leur acte n'était pas par défiance et par irrespect mais pour ce lier à l'histoire sur ces pilliers qu'il était venu ici. Une grossière façon de marquer son territoire, ou de prier peut-être. Elle put lire et comprendre l'émotion de Zoya et acquiesça avec un sourire tendre lorsqu'elle lui posa cette question.* Tout comme toi. *ajouta-t-elle d'une voix pleine de douceur en s'approchant d'eux. Elle leva ses yeux à son tour vers ce pilier qu'elle n'avait eu l'occasion de voir que quelques rares fois lorsqu'elle venait y trouver Ali. Elle pouvait lire les hiéroglyphes et comprit à quel point cela devait être dur pour Saïd de se sentir concerné lorsque sa propre histoire lui était incompréhensible. Elle pointa son index fin sur quelques symboles plus haut dans le récit puis un peu plus loin, plus bas encore jusqu'à un des derniers symboles inscrits sur le pilier.* _Merwet._ *dit-elle en posant sa main sur son coeur* Amour. *traduisit-elle* Nous sommes leur coeur, leur vie et leur âme. *expliqua-t-elle respectueusement*

Saïd: Meh. *laissa-t-il échapper en regardant les hiéroglyphes, un peu déçu de ne pas pouvoir voir à quoi ressemblait le nom de Zoya en symboles égyptiens mais quelque part soulagé de se rendre compte qu'elle y était déjà. Son histoire n'aurait put être racontée autrement.*

ZOYA: *Elle fixa les gravures sans comprendre quoi que ce soit si ce n'est ce que lui racontait Zahra en cet instant. Ne pouvant que la croire sur parole, à vrai dire. les yeux rivés sur le piliers et la marque qu'elle pointait, serra un peu plus les bras de Saïd* Marions nous *C'était sortie tout seul, loin d'être une proposition, c'était plutôt comme une évidence. Cela n'avait jamais vraiment eu de véritable importance mais pour une raison qu'elle n'était pas capable de décrire, le faire ici, dans ce pays, dans ce temple, lui semblait beaucoup plus censé...Et plus important.*

Saïd: *Il se redressa, surprit.* Quoi ? *Il fut prit au dépourvu par la soudaineté de l'idée, surtout que pour eux cela n'avait jamais rien signifié. Une bague au doigt ? Et alors ? Ils s'étaient déjà promis l'un à l'autre de milles autres façons différentes qui avaient bien plus d'importance. Mais après tout, au point où ils en étaient pourquoi ne pas le faire selon les règles ?* Euh... ok. *répondit-il alors simplement, se demandant si cela n'aurait pas dû être lui qui lui demanderait un genoux dans le sable et une jolie bague dans un écrin pour que cela se fasse dans les règles de l'art.*

ZAHRA: *Ses yeux s'agrandirent de surprise devant cette soudaine demande et plus encore devant cette étrange réponse qui confirmait la chose. Elle porta ses mains à sa bouche pour s'empêcher de glousser de bonheur mais elle ne put s'empêcher de sautiller de joie*

ZOYA: *Elle eut un sourire à la surprise de Saïd, plus que compréhensible, elle-même ne savait pas ce qui la poussait à vouloir faire quelque chose qu'elle avait toujours trouver ridicule pendant près de 25 ans. Elle jeta un coup d'oeil à Zahra qui semblait presque plus excitée que le couple qui intériorisait plutôt tout ça.* Ca se passe comment ici ? *Demanda-t-elle à Zahra, simplement curieuse de savoir si c'était différent ou non*

ZAHRA: *Elle rayonnait de bonheur et découvrit sa bouche pour pouvoir parler et elle ne semblait qu'attendre de pouvoir tout leur dire.* Oh ! Nous devons... ! *Mais son sourire se figea légèrement en se rendant compte qu'il restait encore une étape avant de réellement pouvoir se réjouir* Nous devons... en parler à Ali. *expliqua-t-elle, son regard trahissant le fait qu'elle non plus n'osait pas être très optimiste sur ce point.*

Saïd: Quoi, j'suis sensé lui demandé sa bénédiction ? *demanda-t-il intrigué et légèrement humilié par ce fait. Cette histoire de mariage était déjà particulièrement bancal, si en plus il fallait se casser la tête pour ça...*

ZAHRA: Comme... Vos parents sont morts... *expliqua-t-elle doucement même si elle aurait aimé qu'il en soit autrement*

ZOYA: *Elle éclata de rire en l'entendant, comprenant rapidement qu'elle ne plaisantait pas, elle l'observa une seconde alors qu'elle expliquait la raison. Reposant ses yeux sur le pilier, elle sembla presque y trouver le courage nécessaire sans savoir lire le moindre signe* Ok...Allons lui parler

Saïd: Euuuh... *laissa-t-il échapper, sentant que ce n'était pas une bonne idée mais Zoya semblait vraiment déterminée à vouloir se marier. Zahra eu une petit hésitation mais finit par acquiescer avec ferveur, prenant la main de Zoya pour la guider vers la sortie. Saïd les suivit sans savoir quoi dire, se préparant mentalement a passer un mauvais moment.*

ZOYA: *Elle reporta ses yeux sur Saïd, frustrée de ne pas pouvoir lui expliquer pourquoi en cet instant précis cela lui semblait important. Serrant la petite main de Zahra sans vraiment s'en rendre compte, quitter ces lieux l'effrayait soudainement beaucoup plus qu'elle ne l'aurait cru mais elle ne fut pas marche pour autant*

La jeune femme les mena rapidement jusqu'à son appartement d'un pas à la fois stressé et impatient. Ali y était, calmement installé au balcon pour écrire ses pensées dans un carnet. Une habitude qu'il avait apparemment gardé de son emprunt de souvenirs d'Evan Rosier. Passant la porte la première, elle cru qu'elle aurait le courage d'introduire l'idée du couple à son mari mais les mots se coincèrent dans sa bouche et elle ne su trop quoi dire.

Saïd: Yo. Euh... On veut se marier. *déclara-t-il d'un ton légèrement nonchalant pour le tirer de son écriture* Et euh... apparemment faut t'en parler ?

ALI: *Il cessa d'écrire mais ne releva pas les yeux des pages de son carnet pour autant. Son visage fermé ne laissait paraitre aucune surprise ni même émotion particulière pouvant trahir sa réaction.* Tes parents... T'ont abandonné. Est-ce correct ? *se rappela-t-il vaguement en s'adressant à Zoya, naviguant difficilement parmi le vide que Telg avait laissé à son passage*

ZOYA: *Elle se crispa légèrement à ce souvenir, détournant les yeux vers le sol* Oui *Répondit-il non sans amertume*

ALI: *Il soupira en refermant son carnet puis se releva enfin pour se tourner vers le couple.* Ce qui me laisse seul décisionnaire de cette union. *déclara-t-il de ton monocorde et ferme*

ZOYA: *Elle garda le silence une seconde, se crispant un peu à l'entendre se positionner comme...Décisionnaire...*

ALI: *Il fixa Zoya sans bouger mais on pouvait comprendre que son cerveau réfléchissait à beaucoup de chose, pesant le pour et le contre, les croyances et la réalité. C'était peut-être plus rassurant qu'un non simple et définitif mais il y avait quelque chose de froid dans son regard calculateur. Il cligna des yeux, se décidant enfin et ouvrit la bouche.*

Saïd: Attends. *le coupa-t-il pourtant avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit.* Y a quelqu'un d'autre qu'a son mot à dire là dedans. *ajouta-t-il avant de passer sa tête bouclée dans la chambre où se trouvait Elliot.* Eh. *l'appela-t-il simplement pour le voir relever son regard noir vers lui. Il s'approcha, les mains dans les poches sans se soucier de son air plein de dégoût et s'accroupit pour être à sa hauteur et le fixer de ses yeux dorés.* Ça te va si je maris ta mère ?

ELLIOT: *Dès l'instant où il avait quitter la grande salle, c'était pour se réfugier ici, ronger par la culpabilité de ce qu'il avait pu dire bien que sa mère n'ait rien entendu mais il avait blessé quelqu'un malgré tout et il ne supportait pas cette idée. C'était avec un livre à la main qu'il s'était réfugier dans sa chambre, se disant qu'il pourrait peut-être ne plus jamais en sortir de sa vie, jusqu'à ce qu'il entende cette voix. Il posa ses yeux colérique vers lui mais resta digne, froid et sembla même le snober alors qu'il reposa ses yeux vers son livre. Il ne le lisait plus, écoutant et analysant l'approche de Saïd, méfiant, il releva pourtant ses yeux vers son père.* Si c'est une blague, elle n'est pas drôle

Saïd: *Il eu un petit sourire mauvais devant la réaction du gamin.* Oh crois-moi. Mon sens de l'humour est bien meilleur que ça. *Il soupira d'un air légèrement navré de devoir le mettre dans cette position. Mais bien franchement il préférait encore avoir une réponse de ce gosse, même défavorable plutôt que celle d'Ali.* Si tu veux dire quelque chose c'est maintenant. Ou je te ferais taire à jamais. *ajouta-t-il d'un air doucement taquin mais tout de même très légèrement angoissé*

ELLIOT: *Il fixa longuement Saïd, jugeant la situation, jugeant l'homme et jugeant le père. Clairement, pour la dernière option, il était probablement le pire mais une part de lui-même n'arrivait pas à oublier les paroles de Theoris. Il observa l'encadrement de sa porte, sa mère y était apparut, adosser, l'observant, visiblement désolé de quelque chose, probablement de la précipitation mais avec eux...Il devait se rendre à l'évidence que ce serait toujours ainsi. Pesant le pour et le contre, il regarda à nouveau Saïd intensément* T'auras plus jamais le droit de la laisser tomber *Et dans la bouche de l'adolescent, cela sonnait comme une menace, un ordre mais surtout, c'était son approbation*

Saïd: *Il ne put empêcher un sourire d'étirer ses lèvres et d'illuminer ses yeux dorés.* Plus jamais. *répondit-il et pour lui, c'était une promesse. Il regarda l'enfant quelque seconde de plus, son enfant et en cet instant cela prenait plus d'importance que jamais. Mais c'était un autre combat, une autre cause qui nécessitait plus de temps et de patience, pour Saïd comme pour Elliot. Il se releva, retrouvant Zoya en glissant ses doigts entre les siens pour se retrouver sous le regard de Ali.*

ALI: *Il fixa Saïd cette fois, quelques longues secondes comme s'il évaluait de nouveau.* C'est d'accord. *finit-il par dire.* Mais toi et moi devrons parler avant. *ajouta-t-il en s'adressant à son frère, un peu plus fort pour couvrir les éclats de joie de Zahra qui ne put pas se contenir*

ZOYA: *Dès l'instant où elle avait eu la réponse d'Elliot, celle d'Ali aurait pu être négative que cela n'aurait rien changer à ses yeux, elle l'aurait fait, ailleurs s'il le fallait car pour elle, sa seule famille était bien là...Elliot. Elle ne put s'empêcher de lui sourire tendrement, il la regarda un moment avant de lui rendre son sourire plus discrètement et de reposer ses yeux sur son livre nonchalamment. Sa main dans celle de Saïd, ils se retrouvèrent tous deux face à Ali qui accepta à son tour, souhaitant parler à son frère avant. Elle n'osa pas s'y opposer et préféra plutôt rejoindre Zahra, prenant les devant pour l'éloigner et laisser ses deux là discuter.*

okMJ

NPC Amy
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ZAHRA: *Elles sortirent afin de laisser les deux frères sortir mais elle dû se retenir de filer avertir tout le temple de la bonne nouvelle. Ce n'était pas tant pour Saïd et Zoya car Zahra savait qu'ils s'aimaient à la folie et que le mariage n'était qu'une chose de plus parmi tant d'autre pour eux pour le démontrer. Mais la bonne nouvelle, la fête, les réjouissances, tout le monde en savait besoin en ses temps sombre. Elle se souvenait de son propre mariage avec Ali. Un événement qui n'était peut-être pas le plus approprié à la sortie d'une guerre qui en avait détruit tant, mais elle l'avait vu et senti, il avait suffit à mettre du baume dans le coeur de chacun, à les réjouir malgré tout et à leur montrer que la vie ne n'arrêtait pas là et qu'après la guerre, elle commençait. Elle se retourna vers Zoya l'air absolument surexcitée.* Il te faut une robe ! *s'exclama-t-elle en sautillant de joie* Oh et nous pourrons décorer la grande salle de fleurs et de lanterne et- _katb el katb ! Ça va être merveilleux ma soeur !_ *gloussa-t-elle en perdant complètement ses moyens*

ZOYA: *Elle jeta un dernier regard à Saïd, comme si elle s'apprêtait à affronter un ennemi féroce et qu'elle lui faisait ses adieux. Ni lui, ni elle étaient habitué au personne comme Zahra, pleine de vie, de gentillesse et ils étaient encore moins habitué que cette gentillesse soit régulièrement tourné vers eux. Dehors, face à la surexcitation de Zahra, elle ne put s'empêche de laisser filer un rire alors qu'elle passait de l'anglais à l'arabe en une fraction de seconde. Elle arrivait presque à lui donner lui transmettre son enthousiasme.* J'ai déjà une robe *Avait-elle naturellement répondu en désignant celle qu'elle portait à l'instant*

ZAHRA: Oh non non non non non ! Pas celle là ! Il te faut une robe... ehm... Une robe de fiançailles ! Et ensuite une de mariage ! Oh et il ne faut pas oublier celle avant le mariage mais ne t'inquiète pas pour celle là. Hmmm... *elle semblait réfléchir à toute vitesse* _Oh ! Il faut que je parle à Sheryl ! Habiba... Hmm... Kyall pour les lanternes..._ Oh oui ! Ça va être super tu va voir ! Ehm mais pour l'instant... Ehmm... Reste ici et je reviendrais très bientôt ! Ne t'inquiète pas, je m'occupe de tout ! *s'exclama-t-elle avant de s'élancer en courant en direction de la grande salle pour répandre la bonne nouvelle*

ZOYA: Zahra attend ! *Mais la furie était déjà partie en laissant derrière une Zoya complètement perdue à se demander dans quoi elle s'état lancé. Elle s'attendait à des différences mais autant...Elle venait sérieusement de parler d'au moins trois robes différentes ? Elle s'installa à terre, observant l'endroit où Zahra avait disparu, elle lui avait de rester ici et de toute façon, où irait-elle ? Elle hésita une seconde à remonter dans l'appartement, curieuse de savoir à quel genre de traitement Saïd avait le droit, cela devait être probablement moins chaleureux que le sien*

ESHE: *Les minutes passèrent alors que Zoya restait seule là où Zahra l'avait laissée. Les gens passaient sans vraiment lui prêter attention mais une petite vieille sembla marcher doucement directement dans sa direction. Ses yeux étaient laiteux mais son regard était tout de même posé sur l'Anglaise et elle approcha avec un sourire tendre.* Félicitation. *dit-elle doucement* Et merci.

ZOYA: *Intérieurement, elle pesta d'avoir laisser ses cigarettes et son briquet dans les poches de Saïd, pas du genre patiente et attendre sagement quelqu'un, elle fini par simplement observer le paysage en chantonnant dans sa tête pour faire passer le temps plus vite...Son regard capta pourtant celui d'une vieille femme, se crispant légèrement à son approche. Etait-elle aveugle ou ? Difficile à dire tant elle semblait savoir exactement où marcher et où regarder malgré ses pupille opaque.* hum.... *fut le seul son qu'elle fut capable de sortir sur le moment en la regardant,* Merci à vous *avait-elle fini par répondre sans grande assurance, fronçant légèrement les sourcils en s'entendant aussi peu confiante*

ESHE: *Elle eu un petit rire et son sourire craquela son petit visage de milliers de rides.* Puis-je m'asseoir avec toi ? *demanda-t-elle de sa petite voix*

ZOYA: *Elle ne s'attendait pas vraiment à cette demande et sembla même hésité une seconde avant de se pousser légèrement sur le côté pour laisser de la place* C'est chez vous ici *répondit-elle comme pour justifier qu'elle ne s'opposait pas à sa demande*

ESHE: *Elle s'assit à côté d'elle sans quitter son petit sourire attendrit, son regard se portant alors dans le vague devant elles. Elle ne parla pas, semblant simplement profiter de la présence de Zoya.*

ZOYA: *Ne pas parler ? Ca lui allait certainement mieux, elle esquissa l'ombre d'un sourire en reportant son attention sur les passant, cherchant à repérer Zahra de loin*

ZAHRA: *Elle accouru rapidement pour retrouver Zoya et fut surprise de trouver Eshe a côté.* _Oh Eshe ! Bonjour._ *la salua-t-elle respectueusement avant de se tourner vers Zoya.* Habiba et Sheryl veulent te coudre tes robes ! Elles vont être magnifiques ! *révéla-t-elle avec enthousiasme.* Tout le monde est enchanté de préparer ton mariage mais avant, le Katb el Kitab ! Les fiançailles. Ce sera une grande fête avec banquet et musique ! Ça va être génial tu va voir !

ZOYA: *Elle se redressa légèrement en remarquant Zahra approcher, lui annonça, toute heureuse, que tout le monde préparait les festivités. Elle resta une seconde complètement interdite devant ce fait, les élans de solidarité gratuite, à ses yeux, ça n'existait que dans les livres. Elle était une étrangère dans un pays qui n'était pas le sien, dans un temple dont elle ne connaissait ni la langue, ni les mœurs, ni les coutumes et si elle devait en croire Ali, elle représentait presque le mal absolu à elle seule.* Je... *Mais rien ne semblait sortir, à part peut-être que là, tout de suite, elle avait besoin d'un verre mais allez savoir pourquoi, elle garda cette idée pour elle-même* Je sais pas quoi dire *Finit-elle par admettre simplement pour se sentir moins idiote.*

ZAHRA: *Elle rayonnait de bonheur et la prit dans ses bras pour l'enlacer.* Ça va être génial... *murmura-t-elle pleine d'émotion en la serrant doucement.* Demain soir ! Le temps que tout soit préparé ! *annonça-t-elle alors avec excitation* Maintenant... Maintenant... _La bague Ali et Saïd s'en occuperont... La robe c'est bon... Le banquet... La grande salle... Les musiciens... Oh Femi ! Il faut que j'aille voir Femi !_ *s'exclama-t-elle et elle fila a nouveau vers les appartements*

ZOYA: *Elle avait du mal à suivre cette boule d'énergie qu'était devenue Zahra. Elle l'observa à nouveau s'en aller sans comprendre un seul mot qu'elle avait prononcé si ce n'est les prénom d'Ali et Saïd. Elle laissa échappé un rire, doucement amusé par son enthousiasme* Putai- *Elle arrêta net en se rappelant de la présence de la vieille femme, allez savoir pourquoi d'ailleurs, se crispant un peu, elle la regarda* désolé *s'excusa-t-elle à nouveau sans trop savoir pourquoi, c'était pas comme si elle la connaissait et comme si la choquée ou non était important pour elle. Secouant légèrement la tête, elle observa la porte d'entrée de l'appartement du couple, elle se pinça le bras, juste pour signifier une certaine impatience*

ESHE: *Elle rigola doucement devant l'enthousiasme rayonnant de Zahra et l'embarras de Zoya.* Ce sera une belle soirée. *dit-elle doucement, enchantée elle aussi*

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ELLIOT: *Elliot était resté à l'intérieur mais à la seconde où il avait donner son approbation, celui-ci avait fini par quitter son livre lorsqu'aucun regard ne fut poser sur lui. S'approchant de la porte de sa chambre, bien trop curieux et peut-être même un peu inquiet par cette idée, il écouta les conversations qui pouvait lui parvenir là où il se trouvait*

ALI: Assit. *ordonna-t-il en désignant le canapé à son frère*

Saïd: *Il fronça les sourcils devant ce ton. Il était soulagé d'apprendre que pour une raison mystérieuse, Ali ne s'opposait pas au mariage, mais cela n'empêchait pas d'avoir l'impression que cela le faisait royalement chier et qu'il allait se prendre un sacré savon. Juste histoire de ne pas complètement obéir mais aussi de se détendre, il alla plutôt s'asseoir au balcon et s'alluma une cigarette, tournant son regard vers le paysage d'Héliopolis comme un gamin n'écoutant que d'une oreille.*

ALI: *Il fronça les sourcils à son tour d'un air frustré mais il rejoint son frère sur le balcon et s'assit en face de lui.* Sen. *insista-t-il pour capter son attention mais sans succès. Agacé, il soupira et tourna lui aussi son regard sur la ville.* C'est vraiment ce que tu veux ?

Saïd: Ouep. *répondit-il simplement en continuant de fumer d'un air faussement distrait.*

ALI: L'union sacré du mariage n'est pas à prendre a la légère. Si tu fais cela... *mais il ne su pas réellement quoi dire*

Saïd: Après tout ce temps, tu crois vraiment que je la prend à la légère ? *remarqua-t-il avec un petit rire moqueur. Tout ce qui impliquait Zoya et lui n'était de toute manière jamais léger. Ali était le mieux placé pour se rendre compte à quel point leur amour était fort et têtu. Il n'avait pas pu rester ici sans elle et il avait tout abandonné, plongé dans un monde sombre seulement pour pouvoir la retrouver. Il avait même embarqué Ali dans leur magouille.* Elle et moi c'est pour toujours. Peu importe l'anneau.

ALI: Il n'est pas seulement question de "toujours", les Dieux-

Saïd: J'emmerde les Dieux. *le coupa-t-il sèchement. Ali resta interdit, choqué alors que Saïd prit une nouvelle bouffée de nicotine. Une petite pensée pour ce qui s'était passé au pied du pilier de leur histoire alluma même une lueur dans ses yeux et étira un petit sourire sur ses lèvres.* En fait tu sais quoi... Je me fous de leur avis. Mais pas toi. Et peut-être que la raison pour laquelle tu tire ta tête de constipé c'est parce que tu te rends compte que ça va se faire et que personne nous en empêchera, même pas tes chers Dieux. *Il tourna son regard doré vers son frère qui resta muet.* Y a rien a combattre Ali. Y a pas a réfléchir non plus. Je l'aime c'est tout.

ALI: *Il baissa les yeux.* Je l'espère pour toi... Et je l'espère pour elle aussi. *soupira-t-il, dépassé*

Saïd: Eh même le pilier de l'histoire le dit alors...

ALI: *Il releva les yeux, surprit d'entendre que Saïd y soit retourné et ai cherché à comprendre les écritures.* Le pilier raconte les histoires. Les bonnes comme les mauvaises. *remarqua-t-il pour que Saïd ne voit pas cela comme une bénédiction venant des cieux.*

Saïd: Ooh tu t'inquiète pour moi c'est trop chou. *le nargua-t-il en ricanant* Moi aussi j't'aime frérot mais là franchement tu me fais chier à tirer la gueule. Les mariages c'est sensé être joyeux normalement.

ALI: *Un sourire passa sur ses lèvres malgré lui devant les paroles même moqueuses de son frère.* Ce sera super. Je n'ai jamais vu Zahra aussi excitée. *avoua-t-il d'un air attendri mais aussi très discrètement trahis. Il soupira en se relevant.* Il est de tradition d'offrir un bijou à la fiancée. _Shabka_

Saïd: *Il renifla devant l'air dépité de son frère mais fut rassurer de le voir se mettre à organiser le mariage lui aussi* Ouai une bague non ?

ALI: *Il se retourna vers Ali d'un air étrangement blasé et dédaigneux.* Nan, en plus de la bague.

Saïd: Euuh... T'façon elle porte pas de bijoux alors on s'en fou non ? Tant qu'y a la bague. *répondit-il en haussant les épaules*

ALI: *Il grogna d'agacement* Si tu veux faire ça bien... *menaça-t-il comme si cela lui tenait soudainement à coeur*

Saïd: Okay okay ! J'irais lui acheter un truc ! *se défendit-il surprit mais amusé par l'attitude d'Ali*

ALI: Pas de truc. *coupa-t-il fermement avant de se retourner en soupirant. Il entra alors dans la chambre, surprenant Elliot collé contre la porte pour écouter. Il s'arrêta pour ne pas le faire tomber ou lui rentrer dedans mais ne fit aucun commentaire à part un petit soupir. Il alla à sa table de chevet, prenant un petit coffre à l'intérieur dont il sortit une parure de cristaux semblables à des gouttes bleues, éclatant le moindre rayon de lumière en petits éclats scintillants et colorés. Il revint dans le salon et présenta le bijoux à Saïd. Ce dernier se redressa en se crispant légèrement devant les pierres magnifiques, laissant sa cigarette de côté.* Il appartenait à notre mère. *expliqua-t-il d'un air calme mais nostalgique* Il allait avec ses yeux.

Saïd: *Il ne su quoi répondre et ne su identifier ce qu'il ressentait à ce moment. Etait-il touché que Ali le lui donne pour qu'il l'offre ensuite à Zoya ? Emu de tenir entre les mains quelque chose qui appartenait à la femme qui l'avait mit au monde ?* Ses yeux... étaient bleus ? *fut la seule question qui franchit ses lèvres*

ALI: Oui. Comme les miens. *répondit-il avec douceur*

Saïd: *Il releva ses yeux vers ceux de Ali, presque jaloux.* Et les miens ?

ALI: Tu as ceux de ton grand père.

Saïd: Grand père ?

ELLIOT: *Il resta silencieux, se renfrognant lorsqu'il fut prit la main dans le sac mais ne bougea pas de sa place, regardant d'un air curieux ce qu'allait chercher Ali. Voir le bijou eut le même effet sur lui que sur son père. Il écouta, levant les yeux vers le ciel en entendant Saïd*

ALI: Un des anciens chef du Temple de Ra. Le père de notre mère. Il s'appelait Amon. *expliqua-t-il avec patience bien qu'il en avait déjà parlé à Saïd lors de son premier séjour ici. Il vit Saïd baisser les yeux vers le bijoux à nouveau et devina une lueur de tristesse dans ses yeux. Il n'avait jamais connu sa mère, n'avait jamais pu la voir et ce bijou devait représenter à la fois tellement et si peu.* Elle t'aimait. Dès la première seconde où elle a posé ses yeux sur toi mais bien avant aussi. Elle te chantait des chansons et caressait son ventre. Cela la faisait beaucoup rire lorsque tu donnais des coups. J'étais plus comme notre père, plus calme mais toi... Elle t'appelait son petit démon. Père disait que tu aller causer des ennuis dans la court d'entrainement. Ils étaient sûr que tu allais ressembler à notre mère, et ils avaient raison. *raconta-t-il, l'émotion brillant discrètement dans ses yeux*

ELLIOT: *Comme Saïd, il écouta l'histoire et comme lui, un voile de tristesse traversa son regard mais pas pour les même raison. Lui n'avait jamais été désiré, il n'était qu'un accident de parcours qu'on avait ignorer jusqu'à ce qu'il pointe le bout de son nez et même là...Il savait que la mère qu'il avait eu toute ces années l'avait aimer et culpabilisait d'être triste de l'avoir perdu, il savait aujourd'hui d'autres choses et tout se mélangea dans son esprit. Ses doigts se portèrent sur le collier que Zoya lui avait laisser après l'avoir abandonné ici pour l'éloigner du danger.*

Saïd: Ouai il avaient raison... *Murmura-t-il faiblement. Il ne parvenait pas à détourner son regard de ces pierres brillantes. Il les tenait aujourd'hui pour le futur, pour son mariage mais le récit de Ali lui révélait tout le lourd passé qu'il portait avec lui. Cette vie qui aurait tellement put être la sienne, pas si différente mine de rien mais fondamentalement tellement meilleure.* J'aurais tellement aimé... *mais il ne trouva pas les mots, sa gorge se crispant d'émotion. Il y avait tellement de choses qu'il n'avait pas connu qu'il aurait voulu connaitre, qu'il n'avait pas vu et qu'il aurait voulu voir, qu'il n'avait jamais sentit et qu'il aurait voulu sentir.*

ALI: Tout comme nous. *répondit-il en posant une main sur l'épaule de Saïd. S'il savait à quel point leur mère avait pleuré son départ. Tant qu'elle en était morte. Mais cela il ne lui raconta pas.* Mais tu es là maintenant. Tu es rentré à la maison. Et ça, *il désigna le collier qui avait un jour appartenu à leur mère mais dorénavant,* c'est à toi, sen.

Saïd: *Il serra doucement le bijou dans ses mains. Son frère lui offrait ce qu'il pensait pouvoir faire en baisant au pied d'un pilier, s'inscrire dans sa propre histoire et y emmener Zoya avec lui. Concrètement ce n'était rien qu'une cérémonie avec beaucoup de traditions et de prise de tête et un collier de bijoux mais il comprenait qu'il y avait plus derrière le mot mariage, bien plus que bouquet de fleur et pièce montée. Il eu un sourire plein de gratitude envers son frère avant de reposer le bijoux dans son coffret avec délicatesse.* Et pour la bague ?

ALI: *Il eu un petit sourire, ouvrant un autre compartiment du coffret, révélant trois bagues* Ceux là aussi appartenaient à nos parents. *expliqua-t-il*

Saïd: *Il fut confu par le nombre de bague.* Mais euh... Et toi et Zahra ? Vous avez pas...

ALI: Ah ! Encore une autre histoire. *dit-il avec un petit rire en s'asseyant à nouveau à côté de Saïd.* Apparemment... Notre père prenait très a cœur d'offrir une bague à notre mère comme il était coutume. Tout comme les bagues de mariage, c'est pour ça qu'il y en a trois. Mais Malick, le frère de notre sœur, l'ancien chef du Temple ne voulait pas que les bagues proviennent d'ailleurs que du Temple. Il les a forcé d'utiliser les anneaux forgés d'or plutôt que ceux provenant d'Angleterre. Notre mère a piqué une crise de colère et a refusé de les porter, certains m'ont même raconté qu'elle les lui avait jeté à la figure, manquant de peu de l'éborgner. Ils ont tout de même été utilisés lors des cérémonies alors comme c'était les officiels... C'est ceux que j'ai choisi pour marier Zahra. Ceux-ci, *il désigna les trois bagues dans le coffet* sont ceux que père a ramené d'Angleterre pour elle.

Saïd: *Il fut amusé par l'histoire et observa les anneaux. Bien plus fins que ceux d'Ali et de Zahra, la première semblait être fait d'argent et une pierre bleue a nouveau brillait en son sommet. Les deux alliances elles étaient faites d'un fil d'or et d'un d'argent enroulés ensemble. Cela le fit rire alors qu'il se rendait compte que son père avait sacrément du goût et qu'il comprenait pourquoi sa mère aurait préféré ceux-ci.* Trop cool... *laissa-t-il échapper faute de savoir quoi dire devant tant de bijoux et d'histoire.*

ALI: J'espère qu'ils lui plairont aussi. *commenta-t-il en haussant les sourcils comme une fausse mise en garde*

Saïd: Ah j'sais pas... Ça fait quand même beaucoup de bijoux et Zoya elle a pas été élevé avec une cuillère d'argent dans la bouche. Plutôt un truc en plastique... Ou carrément avec les doigts direct. *se moqua-t-il en prenant le coffret avec précaution*

ALI: *Il ne comprit pas vraiment la plaisanterie mais il se releva, soulagé que ce moment soit passé.* Et encore, t'as de la chance, tu n'as pas à payer le Mahr. *commenta-t-il en se relevant*

Saïd: Le quoi ?

ALI: *Il ne répondit pas, épargnant à Saïd de savoir que si les parents de Zoya avaient été là, il aurait dû leur payer une somme généreuse. Il se dirigea alors à nouveau vers la chambre pour y retrouver son neveu.* Nous avons finis. Tu peux sortir si tu le souhaite. *invita-t-il avec douceur, gêné que l'enfant se soit sentit obligé d'écouter aux portes.*

ELLIOT: *Il resta pourtant à l'entrebaillement de la porte, frottant en quatrième vitesse le coin de ses yeux. Il ne savait plus trop quoi penser de tout ça, Saïd avait voulu sa mort tant de fois, sa mère aussi avant qu'il ne naisse...Et même le père qu'il avait voulu avoir avait décidé de le tuer. Il secoua la tête, se sentant au final à l'écart de tout ceci* Non merci *Fnit-il par répondre simplement en retournant dans sa chambre*

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NPC Amy
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Saïd: *Il se releva en prenant le coffret avec lui. Il avait complètement oublié la présence d'Elliot mais apparemment pas Ali. Il lui jeta un regard curieux, lui et son air éternellement renfrogné comme sa mère. Il se demanda s'il devait lui parler, lui dire quelque chose en particulier, essayer de tâter le terrain avant de passer la bague au doigt de Zoya mais un pincement lui indiquait que sa future femme s'impatientait ou s'ennuyait et lui rappela qu'il fallait prendre une chose à la fois. Après le mariage, se promit-il en sortant simplement de l'appartement. Il retrouva Zoya et la vieille prêtresse du Temple assises sur le sol comme des mendiantes.* Euh... *Il se rappela qu'il avait le coffret bien en vue et se demanda s'il était sensé lui filer les bijoux comme ça. Non, les deux alliances étaient réservées pour le mariage et le reste... Fallait-il une cérémonie particulière ? Il bloqua une seconde avant qu'une petite voix se fasse entendre dans son cerveau.*

ESHE: _Attends demain soir._ *lui souffla-t-elle avec un petit sourire tendre*

Saïd: *Il eu un expression bizarre mais finalement lança un sourire reconnaissant à la prêtresse, tira Zoya pour pouvoir entourer sa taille de son bras et la serrer contre lui.* T'es une chanceuse, tu sais ça. *la nargua-t-il. Après tout, pourquoi lui n'avait le droit à aucun cadeau ? Il se consola en venant chercher un baiser sur les lèvres de Zoya.*

ZOYA: *Le retour de Saïd la fit se relever presque aussi immédiatement, ne s'attardant pas vraiment sur le coffret qu'il tenait en main, se retrouvant contre lui, elle haussa un sourcil en l'écoutant* Parce que je vais changer de nom ? *Elle se figea à la seconde où ces mots avaient traverser son esprit. Changer de nom...Horlov...Si de base son nom n'aurait jamais du être celui-ci, il était au final absolument tout ce qui lui restait de ses parents adoptifs. Eux, ne se souvenaient pas d'elle mais elle...Elle ne les avait jamais oublier*

Saïd: *Il fronça les sourcils devant ce nouvel élément. Devait-elle vraiment changer de nom ? Même si elle devenait sa femme, elle n'était ni une Wilkes, ni une Fille de Ra.* Je crois... pas ? *supposa-t-il en essayant de se rappeler comment Zahra s'était présentée à lui, il se rappelait qu'elle lui avait expliqué ne pas être une Enfant de Ra, simplement la femme de l'un d'entre eux. Pour confirmer il jeta un regard à la vieille qui avait apparemment décidé de lui donner un coup de main. Elle confirma sa pensée avec un petit sourire amusé. Il haussa les sourcils en regardant Zoya a nouveau.* Désolé. T'es obligée de garder ton nom chelou.

ZOYA: *Elle senti un poids se retirer de sa poitrine, c'était idiot, peut-être puéril mais ce détail avait une importance certaine pour elle. Son poing frappa malgré tout le torse de Saïd alors qu'il se moquait* C'est russe *Justifia-t-elle en cherchant à nouveau son paquet de cigarette et son briquet, elle fini aussi par récupérer sa baguette, relevant ses cheveux dans un chignon flou et désordonné dans lequel elle coinça sa baguette* Je me sens à poil sans elle *Expliqua-t-elle en observant Saïd, s'allumant une cigarette* Zahra court partout depuis...Tu savais qu'il fallait trois robes ? J'en aurais jamais autant porté dans toute ma vie que depuis que je suis ici *remarqua-t-elle en s'en amusant*

Saïd: *Il la laissa reprendre ses affaires. De toute façon depuis son réveil du coma, malgré qu'on lui ai rendu sa magie il n'y avait pas moyen pour lui d'utiliser une baguette magique. Il aurait bien gardé son paquet de cigarette mais il lui en avait déjà piqué une. Il s'amusa d'apprendre que Zoya aussi avait eu sa propre part de préparation aux événements à venir. Il se garda de lui révéler tout de suite qu'avec la robe allait s'ajouter une parure d'une incroyable beauté.* Est-ce que j'aurais le droit de les déchirer toutes les trois ? *ne put-il s'empêcher de ronronner, une lueur s'étant allumée dans son regard à l'instant où elle avait prononcé les mots "à poil"*

ZOYA: *Elle ne put s'empêcher de sourire en rangeant le paquet de cigarette, n'ayant toujours pas plus de poche sur elle mais au moins, elle avait trouver un moyen de garder sa baguette. Elle s'attarda dans la poche de Saïd* Tu risquerais de mettre en colère une certaine Sheryl et...Abiba *Tenta-t-elle de se souvenir bien qu'il ignorerait probablement de qui elle parlait, sa main dans joueuse dans sa poche. Elle murmura à l'intention de Saïd* On y en a encore droit ?

Saïd: *Il se mordit la lèvre, se fichant de qui elle pouvait parler ou même des robes.* Tu déconnes ? *ronronna-t-il le regard brillant* Si ça veut pas dire que j'peux te faire ce que je veux maintenant alors à quoi bon ?

ZOYA: *Elle humecta ses lèvres en l'observant, esquissa un sourire, sa main toujours dans sa poche venant le titiller toujours un peu plus. Elle se pencha jusqu'à son oreille, pour murmurer ses quelques mots* Éclipsons-nous avant qu'on cherche à nous séparer jusqu'au mariage.

Saïd: *Il grogna de plaisir a ses caresses cachées, se retenant de la prendre là tout de suite devant la porte de son frère. Même devant la vieille mais celle-ci avait apparemment su s'éclipser au bon moment. Il glissa alors un bras sous les jambes de Zoya pour la porter comme une mariée et marcha rapidement pour retrouver leur propre appartement.*

ZOYA: *Elle le laissa le porter, non sans s'en amuser, laissant tomber sa cigarette nouvellement allumé, là tout de suite, elle n'en avait plus vraiment besoin. Elle couvrait sa nuque de baiser, venant mordre son oreille juste pour le motiver un peu plus avant de murmurer quelques mots à son oreille* J'ai envie de te sentir en moi, que tu me morde et me baise jusqu'à ce que j'en puisse plus *Y ajoutant un plus d'insanité à chaque parole*

Saïd: *il rigola en se sentant noyé d'excitation, se précipitant pour rejoindre leur appartement où il la jeta littéralement sur le lit avant de se jeter sur elle pour lui rendre la pareille et venir lui mordre le coup. Il abandonna le coffret sur sa propre table de chevet et il ne lui fallut pas longtemps pour les libérer de leurs vêtements. Il pénétra a nouveau en elle avec force en grognant de plaisir et de soulagement.* Qu'est-ce que je t'aime putain.

ZOYA: *Il leur avait fallu que peu de temps pour se retrouver à nouveau nu et uni, ne se retenant pas cette fois de gémir, ses mains empoignaient les fesses de Saïd pour accompagner ses coups, elle sourit* Je t'aime aussi... *Lui répondit-elle en venant posséder ses lèvres et sa langue dans un baiser fiévreux et endiablé* Je veux pas être qu'une baise sur un pilier *admit-elle, son souffle et ses mots entrecouper les assauts de Saïd en elle, cherchant à lui expliquer pourquoi elle voulait de ce mariage*

Saïd: *Se laissant emporter par la danse, il l'embrassa passionnément, le souffle déjà court de l'aimer si fort.* T'es toutes mes baises, toutes... Toutes mes folies. Tout ce que j'ai, tout ce que veut, tout ce dont j'ai besoin. *souffla-t-il fiévreusement en venant la rejoindre toujours plus fort, que le contact de leur chair résonne en elle.*

ZOYA: *Elle l'écouta, fermant les yeux, laissant filer d'autres plaintes de plaisir se perde dans la nuit. Ses mains quittèrent ses fesses pour attraper son visage, embrassant ses lèvres* Tu te trompe *laissa-t-elle entendre. Certaine que sans elle, sa vie aurait été bien meilleur alors qu'elle sans lui...* C'est l'inverse, ça à toujours été l'inverse, j'ai toujours eu besoin de toi dans ma vie, sans toi...Je suis rien, je suis vide

Saïd: *Il vint saisir son poignet pour le serrer comme pour la faire revenir à la réalité, une lueur de colère brillant dans son regard.* J'ai été abandonné ! *grogna-t-il la mâchoire serrée* Tout ce que j'aurais dû avoir, tout ce que j'aurais dû connaitre, était si loin. Je me fiche de savoir si c'était par amour, je n'ai jamais eu d'amour ! Je n'avais rien, ni personne. J'étais perdu, pas à ma place mais toi... Toi tu as tout changé. C'est toi mon histoire, c'est toi mon monde. Tout le reste n'est rien comparé à toi.

ZOYA: *Elle soutint son regard, probablement avec la même rage dans le regard que lui. La nuance avait été là, il avait été abandonné par amour, là où elle...* je suis qu'une vulgaire déchet *Tout deux avaient connu l'abandon, n'avait jamais eu de véritable racine, avait toujours chercher et au final, c'était trouver. Il n'y avait eut qu'eux, toujours eu qu'eux...* Et je le serai toujours si tu n'étais pas là, un outil, qu'on utilise et qu'on jète, j'ai pas d'histoire à part la nôtre...Nous...Saïd, c'est tout ce que je veux...Tout ce que j'ai toujours voulu

Saïd: Non... *il l'embrassa fébrilement comme pour lui voler ses mots* Ne dis pas ça. *la supplia-t-il douloureusement, révulsé par ce fossé qu'elle voulait mettre entre eux.* Je suis là. On est là. Nous. Notre histoire. Il n'y en a pas d'autre. *rassura-t-il en la serrant un peu plus contre lui en frissonnant doucement* Il n'y a pas de toi sans moi et pas de moi sans toi. Même ici... Je préfère me faire abandonner milles fois plutôt que de ne pas t'avoir connu. Tu fais partie de moi. Sans toi... Je ne suis rien. Je ne suis qu'une idée...

ZOYA: *Elle soupira, ses jambes venant entourer sa taille, le gardant en elle et surtout contre elle. Elle fini par poser sa main sur les lèvres de Saïd pour le faire taire.* J'échangerai pas mon passé si cela signifiait qu'on ne se soit jamais rencontrer. *Elle libéra sa bouche seulement pour l'embrasser* Pas de toi sans moi...Pas de moi sans toi...Pour le pire et surtout le meilleur à présent...

Saïd: *Il plongea contre ses lèvres pour retrouver sa chaleur, la serrant comme pour s'assurer qu'elle ne lui échapperait pas, son bassin s'éloignant seulement pour se rapprocher un peu plus. Il abandonna les mots pour laisser s'exprimer ses souffles emplis d'amour pour elle, venant embrasser sa nuque et presser doucement ses fesses, ralentissant doucement la cadence mais seulement pour faire durer leur plaisir un peu plus longtemps.*

ZOYA: *Un hoquet de plaisir s'échappa de ses lèvres alors qu'il prenait d'assaut sa nuque, ralentissant la cadence, la torturant un peu plus, partager entre le désir de faire durer le moment aussi longtemps que cela leur était possible et l'envie d'en avoir plus. Ses ongles se plantèrent à la base de son dos, traçant des cillons ensanglanté alors qu'elle remontait aussi lentement que l'était sa cadence.*

Saïd: *Il laissa échapper un gémissement de plaisir mélangé à de la douleur en sentant ses ongles se planter dans son dos et venir le griffer, venant se jouer de son rythme qu'il tint malgré tout avec des coups de reins plus violents qui la firent tressaillir. Fermant les yeux il profita du mélange délicieux et électrique que tout cela procurait à son corps, venant y ajouter un baiser endiablé où ils perdirent leur souffle tous les deux.*

ZOYA: *Prise par des soubresaut de plaisir elle essaya pourtant de l'inviter à augmenter le rythme en plus de la force, gémissant longuement, sa respiration profonde et saccadée se retrouva coupée par un baiser, elle y chercha le contact délicieux de sa langue contre la sienne, le griffant une fois de plus, elle avait la sensation d'être au bord d'un précipice, de vouloir y sauter alors qu'il la retenait toujours sur la terre ferme. Son regard fiévreux sur lui, elle avait beau avoir été celle qui l'avait fait crier lui en premier lieux, là en cet instant, il était clairement victorieux de cette nouvelle lutte à l'instant où elle prononça ces mots:* je t'en supplie...Fais moi jouir

Saïd: *Un sourire comblé embrasa son visage en l'entendant la supplier, s'arrêtant même une seconde en elle pour profiter de la délicieuse et révoltante supplication qu'elle exhibait sur son visage rougit. Il reprit, lentement, comme pour l'empêcher de se sentir soulagée. Il accéléra le rythme petit à petit, lui laissant tout le loisir de sentit le plaisir monter de plus en plus et la sentir en redemander encore plus pour atteindre son orgasme. Il cogna fort en elle, sèchement, comme pour la faire sauter et qu'elle sente le bout de ses doigts frôler son objectif avant redescendre inévitablement et de retenter sa chance à chaque accoue. Il accéléra de plus en plus et lorsqu'il la sentit partir doucement, il continua en serrant son corps contre lui pour ne pas quelle s'échappe, continuant peu importe ses gémissements, décidé à la faire monter, toujours plus haut, plus haut que le septième ciel.*

ZOYA: *Il se jouait d'elle et en une seconde à peine, elle devint l'esclave de ses jeux et de leurs plaisirs. S'oubliant dans ses bras, ses gémissements oscillaient entre pure plaisir et supplication d'en recevoir plus, le corps tremblant, le coeur cognant violemment dans sa poitrine. Elle se serra contre lui, lui mordant la courbe du cou alors qu'elle se sentait doucement partir, ne le lachant que pour crier sa jouissance tant elle n'en pouvait plus. Sa tête lui tournait et il ne fit que l'emmener plus loin encore, rallongeant le plaisir.*

Saïd: *Il continua a l'assaillir de toute ses forces autant de temps qu'il le put sans la laisser redescendre, lui offrant son orgasme et plus encore comme une sorte de vengeance pour l'avoir supplié. Il ne put tenir tant de temps, finissant par faiblir, le souffle court, sa propre jouissance fini par lui échapper malgré lui et il s'échoua dans ses bras, son corps vibrant de bien être.*

ZOYA: *Lorsqu'il s'échoua dans ses bras, elle l'entoura de ceux-ci, son corps encore prit par des spasmes musculaire. Elle laissa filer une explosion de joie au travers d'un rire discret alors qu'elle passa ses doigts sur les griffures laisser dans son dos, ne faisant que réveiller un peu la douleur pour le ramener plus rapidement à la réalité et à elle*

Saïd: *Il grogna de jouissance en la sentant caresser ses griffures.* Urgh si ça continue comme ça j'aurais des couilles de la taille de raisins secs avant demain soir. *soupira-t-il à la fois frissonnant de plaisir et suppliant d'avoir un peu de répit*

ZOYA: *Elle éclata de rire plus franchement* et il me faudra un transplantation de vagin *admit-elle à son tour, ignorant si c'était le fait de ne plus s'être vu depuis un moment où si la marque ne faisait qu'intensifier leur désir en le faisant raisonné chez l'un et l'autre.* Ils feraient peut-être mieux de nous séparer jusqu'au mariage *ria-t-elle en laissant doucement ses jambes se délier, glissant le long des siennes pour s'étendre sur le lit* Ou alors Elliot ne sera plus tout seul

Saïd: *Il la serra, bien loin de vouloir la voir séparée de lui. Il grogna en l'entendant mentionner Elliot.* Urgh. J'suis même pas sûr de pouvoir en assumer un alors deux...

ZOYA: *Elle même n'en était pas certaine* Cela n'arrivera pas *rassura-t-elle, depuis le retour de Saïd dans sa vie, elle s'était bien assuré que cela n'arriverait pas.*

Saïd: *Il soupira de soulagement même si personnellement il ne réfléchissait jamais à ce genre de chose. Il tourna un peu la tête pour pouvoir l'observer.* T'en voudrais ? J'veux dire... des gosses. Ça a l'air de bien marcher entre toi et Elliot. *remarqua-t-il en sachant que entre eux deux, elle était clairement celle avec le plus d'affinité pour ce job*

ZOYA: *La question la prit un peu au dépourvue et si elle aurait probablement répondu du nom la veille, aujourd'hui...S'ils se rangeaient un peu tous les deux...* C'est encore fragile avec Elliot *admit-elle, même si les choses allaient mieux entre Elliot et elle qu'Elliot et son père mais elle ne rejeta pas l'idée de véritablement vivre une grossesse*

Saïd: *Il soupira, non pas pour sa réponse mais en repensant à Elliot. Pour elle c'était "encore fragile" mais entre lui et Elliot, c'était pire que le néant.* Je sais foutrement pas ce que je suis sensé faire. *avoua-t-il d'un ton un peu grognon et agacé. Les enfant ça n'avait jamais été son trip et même aujourd'hui, il n'avait pas spécialement envie d'être super pote avec le petit. Mais dans un monde parfait il aurait aimé être capable d'offrir à Zoya un environnement familial plus propice et sain que celui actuel. Etait-ce seulement possible ? Il se connaissait, sa volonté n'était rien comparé à sa capacité à foutre ce gamin en rogne.*

ZOYA: *Glissant sa main dans ses boucles, elle esquissa un sourire en l'écoutant* Tu crois que je le sais ? *même si les choses semblaient plus simple de son côté, probablement parce qu'elle n'avait pas tenté de le tuer à plusieurs reprise bien qu'elle ait tué Sharon* Il a longtemps pensé que son père c'était Rosier...Puis il a su que c'était toi...Et l'un comme l'autre, vous avez voulu le descendre *rappela-t-elle simplement* à part lui laisser du temps, je vois pas ce qu'on peut faire...

Saïd: *Il soupira en enfouissant son visage dans ses cheveux. A l'époque il avait simplement pensé que se débarrasser de lui le débarrasserait de l'embarras d'avoir un fils qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam, de son histoire dont il n'avait pas fait partit et de son petit regard plein de haine et de dédain. Aujourd'hui... Même si cela semblait toujours le plus simple, ce n'était plus une option.* Du temps... Ca me va. *dit-il même si en réalité, il préférait laisser le problème dans un coin et ne jamais s'en occuper.* Je te l'ai dis... Tu es tout ce qu'il me faut. *avoua-t-il ensuite, peut-être dans l'espoir qu'elle comprenne que pour lui, il n'y avait toujours qu'eux deux et le reste... le reste n'était simplement pas a la hauteur.*

ZOYA: *Elle le garda contre lui, n'insistant pas plus sur le sujet. Elle ne voulait ni forcer l'un, ni forcer l'autre et préférait faire confiance en l'avenir sur le sujet. Posant ses lèvres dans ses boucles* il est plus têtu que nous deux réunis de toute façon *laissant clairement entendre que cela dépendrait probablement beaucoup plus d'Elliot que d'eux et qu'elle ne comptait pas spécialement interférer d'une quelconque manière.* Tu veux vraiment le faire ?

Saïd: *Il soupira. Elle avait probablement raison. C'était arrogant de penser qu'il pourrait y faire quoique ce soit. Il n'avait plus qu'à attendre et espéré que le gosse soit plus dégourdit que lui. Il ne répondit pas, préférant laisser les tracas à la porte, profitant seulement du contact du corps de Zoya contre lui. Il se laissa s'assoupir lentement.*

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NPC Amy
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ZOYA: *Elle resta longtemps éveillée, à l'écouter dormir, à l'écouter ronfler, et à en sourire. Un sentiment de bien être l'enveloppant doucement alors qu'elle le gardait amoureusement et égoïstement contre son corps, finissant à son tour par s'endormir. Son sommeil pourtant, ne fut pas aussi réparateur que la première fois, ce que Telg lui avait fait subir avait des conséquences et celui-ci était plutôt décidé à laisser les cauchemars lui rappelé les raisons pour lesquels elle avait décidé d'arrêter de jouer les soldats. Elle souffrirait un temps mais ce serait seulement pour sublimer le gout qu'avait cette paix à son réveil. Dans ses cauchemars, elle revivait la longue et lente torture qu'avait été sa dernière rencontre avec Lestrange, les entailles, la douleur et au petit matin, les larmes se glissaient de ses yeux clos alors qu'elle répétait les ordres que Rodolphus lui avait donner dans des murmures plaintifs, cherchant à combattre l'invisible. Relève toi...Dénude toi...Entaille toi...Viens...Empale toi.*

Saïd: *Il émergea d'un sommeil sans songe, ne se sovenant même pas très bien à quel moment il s'était endormi ou combien de temps il avait dormi. La première chose qu'il perçu fut la voix faible de Zoya qui semblait plongé dans un sommeil agité.* Eh. *appela-t-il simplement pour la sortir de ses rêves mais cela ne fut pas vraiment suffisant. Il vit alors sa peau briller en traçant ses sillons de larmes sur son visage. Il se redressa en fronçant les sourcils et la prit par les épaules lorsqu'il discerna les mots qu'elle marmonnait* Eh ! Réveille-toi ! *appela-t-il plus fort en la secouant avec vigueur, finissant même avec une grosse claque pour être sûr de la sortir de ce cauchemar et dès qu'il vit ses yeux s'ouvrir, il la prit dans ses bras et la serra fermement.*

ZOYA: *Elle se réveilla, en sursaut, mais elle n'eut guère le temps de se défendre d'une quelconque manière qu'elle se retrouva dans ses bras, elle lutta au début le temps de pleinement retrouver conscience et lorsqu'elle se rendit compte d'où elle se trouvait et qui la tenait fermement dans ses bras, elle se détendit doucement, serrant à son tour son étreinte contre lui. Elle resta quelques minutes ainsi, dans ses bras, sentant le picotement de sa joue, elle comprit la façon dont il l'avait réveiller.* Tu m'as fait mal *se plaignat-elle surtout pour lui signifier qu'elle allait mieux et qu'elle était bien là*

Saïd: *Il ne su quoi que lui offrir la sécurité de ses bras et la promesse qu'il ne bougerait pas de là. Il fut soulagé de la voir et de l'entendre revenir à elle.* Je suis le seul qui ai le droit de le faire. *murmura-t-il en reculant pour pouvoir plonger son regard dans le sien avant de l'embrasser tendrement.* Parce que je sais que t'adore ça. *se justifia-t-il ensuite sans quitter ses lèvres.*

ZOYA: *Elle senti un frisson naître au creux de son ventre alors qu'il murmurait ses paroles contre sa bouche. Elle ne put s'empêcher de lui mordre la lèvre en guise de réponse avant de placer sa main contre sa bouche et de le repousser* Stop ! sinon on quittera plus jamais ses draps *s'obligea-t-elle à faire en s'extirpant de ses bras et de ses fameux draps.* Elle est la douche ici ? J'ai besoin d'une douche...Froide...Très froide...

Saïd: *Il eu un sourire en la sentant tenter de se contrôler et de le contrôler, laissant sciemment son désir venir rendre la tâche plus difficile. Pourtant elle parvint à quitter le lit et il la laissa faire, la laissant trouver la salle de bain toute seule pour profiter de la vue de son corps nu faisant des aller-retours.*

ZOYA: *Et plus elle le sentait, plus la tâche était compliqué ou plutôt...Il était compliqué de résister à la tentation, lorsqu'elle trouva enfin la salle de bain, elle se tourna vers Saïd, lui accordant un joli geste du majeur* va te faire enculé connard *le gratifia-t-elle pour le peu d'aide qu'il lui avait fourni et surtout pour cette foutu sensation qui la gagnait de plus en plus. Elle alluma l'eau, froide évidemment, s'y jetant dessous* Putain de sa mère la pute *Laissa-t-elle échappé en s'obligeant à rester en dessous* JE TE HAIS ! *Gueula-t-elle de là où elle se trouvait*

Saïd: *Il gloussa en sentant sa frustration et en entendant ses insultes. Mais il fut rapidement lui aussi surprit par la soudaine sensation glaciale qui se répandit dans son bras, se précipitant immédiatement sous la couverture pour lutter contre le froid.* JE T'EMMERDE ! *répondit-il depuis le lit, roulé en boule comme un foetus*

ZOYA: *Elle éclata de rire en se souvenant que le froid qu'elle ressentait en cet instant était forcément transmise à Saïd lorsqu'il lui répondit à son tour. Elle n'augmenta pourtant pas la température, attendant que ses ardeurs à elle et à lui diminue, elle en rajouta pourtant une couche* ELLE EST DEVENUE TOUTE PETITE LA ?

Saïd: ET TES SEINS ?! *rétorqua-t-il violemment* ALLER SORT DE LA OU TU VA FINIR TOUTE FRIPPEE ! *gueula-t-il ensuite en grelottant dans son coin*

ZOYA: CA POINTE ! *constatait-elle toujours en s'amusant. Elle fini par sortir augmenter la température doucement, pas vraiment prête à sortir de suite alors qu'elle grelottait de froid, libérant ses cheveux de sa baguette encore coincée, elle s'assura qu'il ne viendrait pas réclamer une autre partie de jambe en l'air en fermant la porte de là où elle se trouvait. La chaleur emplissait doucement la pièce et elle ne put s'empêcher* C'EST MIEUX ?

Saïd: *Il soupira de soulagement en sentant une douce chaleur se répandre. Il se détendit en s'allongeant sur le lit.* Oh ouaiiii... TOUCHE TOI POUR VOIR ?

ZOYA: *Elle soupira en l'entendant s'apprêtant à l'insulter de plus belle mais elle se ravisa pourtant, se prêtant au jeu, elle passa ses mains sur son corps, lascivement, du bout de ses ongles, descendant jusqu'à rejoindre l'intérieur de ses cuisses, elle pinça les lèvres devant les premières sensations qu'elle se procura en se caressant doucement, tendant l'oreille pour écouter la réaction de Saïd*

Saïd: *Il rigola tout seul dans son coin ne pensant pas que Zoya donnerait suite à ses plaisanteries. Il se détendit, profitant simplement de l'espace du lit pour lui tout seul et du bruit de la douche. Il sentit un petit frisson, un petit picotement dans son bas ventre mais il l'associa plutôt à son propre désir de la voir sortir de la douche toute mouillée pour venir le rejoindre.*

ZOYA: *Maintenant qu'elle commençait ce petit jeu, l'idée de le poursuivre ne serait-ce que pour se décharger du désir qu'elle tentait de fuir depuis son réveil la prit. Elle continua, de plus belle, caressant l'un de ses seins de son autre main alors qu'elle s'adossait à la paroi de la douche, elle glissa un doigt en elle, laissant filer un premier soupire*

Saïd: *Il profita de ce petit mélange de désir et de bien être, confortablement installé sur le lit. Un petit gémissement de plaisir échappa de ses lèvres malgré lui et le prit au dépourvu. Il fronça les sourcils en se demandant lui-même ce qui lui prenait de gémir ainsi. Mais un nouveau frisson de plaisir vint vibrer en lui pour lui répondre. Il écarquilla les yeux, surprit que Zoya joue à son petit jeu mais aussi par les sensations étranges que cela lui procurait. Il était tout seul allongé dans le lit et ne touchait à rien et pourtant il sentait le plaisir. Le plaisir sans toutes les sensations auxquelles il était habitué à l'associer.* Z-Zoya... ? *appela-t-il sans être sûr de vouloir l'interrompre pour lui faire comprendre que cela marchait terriblement bien.*

ZOYA: *L'eau et ce qu'elle se procurait à elle suffisait à faire en sorte qu'elle ne l'entendit même pas à vrai dire. Mêlant un autre doigt à ce petit jeu, les yeux clos, elle laissa d'autre soupire filer hors de ses lèvres, gémissant bien moins bruyamment qu'avec lui, le plaisir étant sensiblement différent, elle gardait une cadence plutôt douce et lente, laissant monter la température de son corps. Plus le temps passait et plus elle appuya ses caresses, sachant très bien comment se faire plaisir, elle se sentit venir lentement, se retournant, le front contre le mur, elle se mordit le poignet de sa main libre alors qu'elle se libérait d'un orgasme en solitaire*

Saïd: *Il sentit pourtant la pression continuer de monter lentement, crispant tout son corps entier comme s'il frissonnait mais sans avoir froid. Il eu du mal a retenir ses gémissements devant ces sensations si différentes de ce à quoi il était habitué. C'était doux, subtile et pourtant il pouvait le sentir envahir tout son corps et compresser ses poumons, crisper ses abdos. Quelque chose en lui sembla dérailler et lui échapper et il perdit le contrôle pendant quelques secondes orgasmiques qui lui parues durer une éternité. Même après la redescente, il se sentait faible, tremblant et transpirant mais surtout complètement déboussolé comme s'il sortait d'une incroyable apnée*

ZOYA: *Elle prit un peu de temps pour elle, se remettre, oubliant qu'elle n'était pas seule dans cette histoire et qu'à la base, elle avait commencer ça essentiellement pour l'ennuyer. Finissant par se laver rapidement, elle quitta la douche et la salle de bain, encore nue, observant Saïd et se rappelant, elle eut un petit sourire, s'adossant contre l'entrée de la salle de bain en le regardant* Tout va bien ? ~

Saïd: Je... Je sais pas... *maronna-t-il, fixant le plafond d'un air très perturbé en tentant de retrouver son souffle et des sensations plus familières dans son corps*

ZOYA: Dis toi que c'est à peine le quart de ce que tu me fais ressentir... *Elle laissa filer un rire, se moquant un peu de lui et de sa surprise, elle récupéra des vêtements, replaçant ses cheveux en un chignon grossier tenu par sa baguette, elle lui lança ses affaires sur lui* Habille toi, si je suis presque surprise que Zahra ne soit pas venu nous réveiller à l'aube *dit-elle alors qu'elle-même enfiler une autres des robes*

Saïd: *Il récupéra les affaires qu'elle lui jeta avec des gestes lents et il les enfila avec des gestes mécaniques.* C'est un truc de fou... *murmura-t-il encore chamboulé par ce qu'il venait de vivre. Les femmes ressentaient-elles vraiment tout ça comme ça ? Il avait pu sentir par la marque que leur plaisir s'en trouvaient dédoublés lorsqu'ils baisaient ensemble mais celui de Zoya ne faisait que se mêler au sien qu'il connaissait très bien et qui provenait de son propre corps. Ce qu'il avait vécu là était vraiment tout autre chose. Il se releva, un peu chancelant et par instinct il s'approcha d'elle mais étrangement il n'osa pas la toucher, comme s'il eu peur que la sensation soit de trop. Il avait besoin de redescendre sur terre.*

ZOYA: *Elle le regarda s'approcher sans oser poser les mains sur elle, ce qui l'amusa doucement. Lui volant un chaste et court baiser, c'était comme s'il découvrait pour la première fois la masturbation bien que techniquement...C'était presque le cas.* N'en deviens pas accroc, je compte pas me satisfaire seule toute ma vie *Prévint-elle en allant dans la cuisine de l'appartement pour préparer du café*

Saïd: Uhuh... *répondit-il sans vraiment l'écouter.* J'ai besoin d'une douche. *déclara-t-il alors qu'il venait de se rhabiller et se dirigea à son tour vers la salle de bain.*

ZOYA: *Elle laissa s'en remettre, non sans en rire encore une fois alors qu'elle préparait le café, s'installa sur le canapé avec une tasse de breuvage noir et une cigarette, elle prit le temps de se réveiller tranquillement bien qu'elle l'était déjà depuis un moment, ce rituel là lui avait manquer, le café, la cigarette, et le calme d'un matin tranquille*

Saïd: *Il se mit sous la douche, prenant tout son temps pour se remettre de ses émotions et se laver de cette sensation qui n'était pas la sienne. Il resta sous l'eau jusqu'à ce qu'il se sente de nouveau lui-même et que son cerveau ai même commencé à oublier un peu ce qu'il venait de se passer. Il sortit, se sécha et se rhabilla, retrouvant Zoya avec un sourire énamouré.* J'ai trop la dalle.

ZOYA: *Sa tasse vide et sa cigarette terminé, elle partagea les sensations de faim, se relevant, elle se dirigea à nouveau vers la cuisine pour constaté qu'il n'y avait pas vraiment de quoi se nourrir* Tu crois qu'il y a encore de quoi manger à la grande salle ? *Pas vraiment au courant que cette pièce servait de quoi manger quasiment toute la journée au final*

Saïd: *Il haussa les épaules. Selon lui le buffet ne semblait pas vraiment avoir d'heure de service particulier et il semblait toujours y avoir des gens* On va y faire un tour ?

ZOYA: *Revenant auprès de lui pour lui prendre la main, elle se dirigeait déjà vers l'extérieur de l'appartement avant de s'arrêter* euh...Je te laisse ouvrir la marche, ça vaut mieux *dit-elle pas particulièrement certaine de pouvoir prendre la bonne route jusque la-bas*

okMJ

NPC Amy
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Saïd: *Il eu un petit rire et la guida jusqu'à la grande Salle, elle était bondée mais les gens ne semblaient pas vraiment manger, s'attelant plutôt déjà à la tâche de décorer les lieux pour la fête de ce soir. Ce n'était que le début mais les quelques grandes soieries, lustres et bouquets imposants laisser deviner l'ampleur du résultat fini.* Wow. *laissa-t-il échapper, impressionné par la déco mais aussi les efforts de toutes ces personnes qu'ils ne connaissaient pas, tout ça pour leur fête. Il ne su s'il devait se sentir flatté ou gêné à cette idée.*

ZAHRA: *Elle remarqua le couple arriver du coin de l'oeil alors qu'elle discutait d'organisation avec plusieurs marchands elle se précipita vers eux en agitant les bras.* Nooon ! Ne regardez pas avant que tout soit prêt pour ce soir ! *s'exclama-t-elle en les poussant vers l'extérieur* Oh nous pensions que vous dormiriez encore un peu ! Ali est en train de préparer à manger chez nous. Aller filez ! *ordonna-t-elle fermement*

ZOYA: *A peine entré, qu'ils furent mit dehors par Zahra qui, cette fois, semblait pas le genre de personne dont on osait s'opposer. Se retrouvant à l'extérieur avec Saïd, encore un peu sous le choc du peu qu'elle avait vu, elle mit un temps à assimilé ce qui venait de se passer* Ok... *Laissa-t-elle filer lentement en cherchant quoi dire de plus* Ton frère sait cuisiner ? *Fut au final l'unique info assez inutile pour ne pas la stresser outre mesure*

Saïd: Euh... Apparemment. *répondit-il également déstabilisé, prenant une seconde avant de se diriger vers l'appartement de son frère. *

ELLIOT: *Il avait insister, dès l'instant où il avait vu Ali se mettre au fourneau, pour l'aider à faire quelque chose. Ô bien sur, Elliot était un piètre cuisiner, il avait toujours quelqu'un pour le faire à sa place, que ça soit les elfes de Maison à Poudlard où les servants lorsqu'il vivait encore...Il chassa ce souvenir, continuant d'insister jusqu'à ce qu'Ali accepte de lui donner quelque chose à préparer*

ALI: *Il rigola doucement devant la ferveur d'Elliot a vouloir aider. Pendant qu'il s'occupait des crèpes, il le laissa couper les légumes et la viande, curieux de voir comment l'enfant se débrouillerait avec un couteau.*

ELLIOT: *Bien décidé à faire les choses bien, il s'appliquait au maximum, bien qu'il était particulièrement lent, il ne voulait pas faire de morceau trop grand ou encore trop petit et s'assurait régulièrement auprès d'Ali que cette taille était la bonne, plutôt perfectionniste, il cherchait la régularité dans chacun de ses morceaux coupés, attendant d'être vraiment à l'aise pour se permettre d'aller un peu plus vite*

ALI: *Il fut discrètement fier devant l'application et le sérieux d'Elliot pour sa petite mission culinaire et continua de cuisiner la sauce sereinement. Lorsqu'il entendit la porte de l'appartement s'ouvrir, il cru d'abord au retour de Zahra mais vit le couple entrer d'un air un peu perdu.* Oh vous êtes réveillés. *remarqua-t-il un peu surprit* Installez vous, il y a des fruits si vous voulez en attendant. Ce sera prêt dans moins d'une heure.

ZOYA: *Zoya s'arrêta une seconde devant la scène, se demandant si entre hier et aujourd'hui, elle n'avait pas traverser une sorte de faille, elle s'apprêtait d'ailleurs à demander à Saïd de la gifler une nouvelle fois pour être certaine mais il y avait quelque chose de pas si terrible que ça et même d'attirant dans ce qu'elle avait sous les yeux. Finissant par s'asseoir en piochant timidement une mandarine dans la coupe de fruit, elle observa son fils et...Son oncle, toujours afféré au fourneau* Vous allez bien ?

ELLIOT: *Il avait relevé les yeux vers sa mère et Saïd lorsqu'ils étaient arrivé, ce qui ne faisant qu'ajouter une sorte de pression inutile alors qu'il continuait à couper ce qui lui restait à faire. Redoublant de concentration, sa mère s'adressa directement à eux mais il ne répondit pas, trop concentré sur sa tâche*

ALI: *Il remarqua que Elliot ne répondait pas, continuant de s'atteler à la tâche d'un air concentré.* Ca va très bien. *répondit-il pour lui avec un sourire avant de se reconcentrer lui aussi sur la cuisine.*

Saïd: *Voyant que la conversation n'allait pas dépasser ce stade, il alla se laisser tomber sur le canapé en attrapant une poire au passage, croquant dedans avec appétit.* Et on est sensé faire quoi nous ? Pour la soirée ? *demanda-t-il un peu perturbé que tout le monde fasse tant de choses pour eux mais qu'ils soient encore complètement perdus*

ALI: Zahra a prévu beaucoup de chose pour Zoya. *révéla-t-il calmement* Mais toi... Tu devras te faire beau tout seul. *ajouta-t-il avec un petit rire, insinuant qu'il n'avait pas spécialement envie de le pouponner comme Zahra allait le faire avec les femmes*

ZOYA: *Tous semblait effectivement savoir exactement ce qu'ils attendaient d'eux et comment les choses allait se dérouler mais Saïd, comme elle, ignorait en réalité complètement ce qu'il fallait faire, ne pas faire, dire ou ne pas dire. Elle fixa un moment Elliot, très concentré sur sa tâche avant de reporter son attention sur Saïd, le gout de la poire venant s'insinuer dans sa propre bouche, ce qui ne fut pas sans titiller d'autres point sensible, elle détourna les yeux, reportant son attention sur sa mandarine qu'elle croqua enfin pour faire passer le gout de cette foutu poire dans sa bouche et de ces putains d'idée salace qui le quittait plus. Manquant de peu de s'étrangler en écoutant Ali* Tu sais, y a pas besoin d'en faire autant pour nous... *Finit-elle par dire, ne comprenant pas vraiment pourquoi Zahra s'y investissait autant et surtout, pourquoi de parfait inconnu s'y investissait*

ALI: *Il eu un petit rire amusé, comprenant le malaise venant du couple peu habitué à tant d'attention et de festivité. Lui aussi s'était sentit intimidé, même un peu déplacé en annonçant son mariage avec Zahra alors même que la guerre prenait a peine fin. Mais il avait pu voir à quel point ce simple événement, même s'il ne concernait que deux personnes, avaient eu le pouvoir d'animer le Temple de réjouissance et de fête. Zahra en avait gardé un merveilleux souvenir et lui aussi, fiers quelque part d'avoir pu apporter un peu de joie aux autres à travers le leur.* Ce n'est pas seulement pour vous. *expliqua-t-il doucement* Tout le monde a besoin d'un peu de joie dans la vie. Il n'y a que peu d'occasions de faire la fête ces derniers temps alors lorsqu'il y a un mariage, tout le monde est ravis dy participer.

ZOYA: *Elle esquissa un sourire en continuant de manger, préférant entendre qu'il s'agissait presque d'un acte plutôt égoïste que d'une générosité gratuite. Ca lui parlait plus de cette façon et d'une certaine manière, c'était plus facile à l'accepter. Pourtant le discours d'Ali lui rappela que tout ne semblait pas rose dans le coin et si jusqu'ici ils n'avaient demander aucune explication sur le sujet, à présent, une part d'elle ne put s'empêcher d'y repenser* Qu'est-ce qui se passe ? /*Demanda-t-elle finalement, jetant un bref coup d'oeil à Elliot, elle aurait probablement préféré qu'il ne soit pas présent pour une conversation de ce genre mais en même temps, elle en avait assez des secrets*

ELLIOT: *Il ne sut pourquoi exactement il fit cela, mais dès que sa mère posa cette question, il s'entailla le doigt* Aïe, merde putain *Laissa-t-il filer face à la douleur. Il jeta un coup d'oeil à Ali, seul à avoir pu remarquer qu'il s'était fait ça consciemment. Une manière de détourner rapidement la conversation, il savait très bien que des choses pas joli se tramait dans le coin, il en avait été témoin mais il ne voulait pas gâcher cette journée avec ça et se blesser lui semblait une excellente manière, sur le moment, de détourner rapidement la conversation*

ALI: *Il s'était attendu à cette question, pas plus dérangé que ça de leur répondre mais cela ne semblait pas être l'avis d'Elliot qui se blessa et le regarda comme pour lui envoyer un message. Il fut légèrement attristé que l'enfant sente le besoin de détourner la conversaton mais il joua le jeu.* Ce qui se passe c'est que Elliot s'est coupé. *répondit-il avec un petit sourire complice à son neveu avant de le pousser hors de la cuisine vers ses parents.*

ZOYA: * elle fronça les sourcil, ayant presque l'impression de capter quelque chose entre les deux mais elle se retrouva avec l'adolescent près d'elle. Le doigt ensanglanté * c'est rien ça * ne put elle s'empêcher de dire en regardant la coupure. Prenant sa baguette entre les mains pour soigner ça, elle ne put s'empêcher d'ajouter * t'as connu pire

Saïd: *Il ne put s'empêcher de renifler pour étouffer un rire, détournant le regard pour ne pas croiser celui d'Elliot.* Ouep.

ELLIOT: *Il se renfrogna doucement, se laissant faire pour la bonne cause, il fusilla malgré lui Saïd du regard* il frappe pas si fort *Ne put-il s'empêcher de commenter malgré tout*

ZOYA: *Et sa remarque la fit simplement explosé de rire*

Saïd: *Il ricanna avec elle, à la fois amusé par la répartie mais aussi de voir le gamin jouer les durs alors que si Lise n'avait pas été là pour le sortir de là, il ne serait plus de ce monde.* Brave gosse. *se moqua-t-il clairement en continuant de croquer dans sa poire.

ELLIOT: * il eut une once de fierté qu'il dissimula derrière son air râleur. Se tournant vers Ali* c est prêt? J'ai faim * préférant clairement détourné l'attention porté sur lui*

ALI: *Il eu le sourire au lèvre à entendre la famille s'amuser.* Bientôt. *répondit-il calmement, sortant les assiettes pour commencer à mettre la table*

ZAHRA: *Elle arriva quelques minutes plus tard, un peu fatiguée mais visiblement toujours aussi rayonnante. Elle s'illumina en retrouvant toute la petite famille chez eux, filant à la cuisine pour embrasser Ali et l'aider à terminer.* A table ! *appela-t-elle joyeusement en transportant les plats fumants et appétissant sur la table à manger.*

ZOYA: * le retour de Zahra annonça le début du petit déjeuné qui n'avait de petit que le nom. Il fut plus facile qu'elle ne le cru de se prêter a cette exercice, c'était loin d'être aussi désagréable que de se sentir a sa place. Un sourire avait trouver une place naturelle sur ses traits alors qu'elle mangeait a sa faim et même par gourmandise.* Ok t'es plutôt bon cuisiné * admit elle a la fin du repas*

ZAHRA: Lorsqu'il cuisine ! *rétorqua-t-elle d'un air taquin car d'habitude, c'était toujours elle qui s'occupait de cette tâche car monsieur était bien trop occupé pour le faire.*

Saïd: *Il se fit tout petit et jetta un regard en biais a Zoya. Lui n'avait jamais cuisiné de sa vie mais il doutait qu'elle soit particulièrement plus habile à ce sujet.*

ZOYA: *Elle n'était pas vraiment ce qu'on pouvait appelé un cordon bleu mais malgré tout, elle savait cuisiner, elle s'était retrouvé une partie de son adolescence à vivre dans son propre appartement à pré au lard après tout...A cet époque, elle était encore capable de faire des efforts pour elle-même bien que ses quinze dernières années, ses repas se résumaient à peu de chose...De l'eau chaude, des nouille instantanée et une bouteille de scotch bon marché. Elle eut un regard vers Saïd, échangeant un moment muet de complicité entendu.* J'ai d'autres talent que la cuisine *Finit-elle par répondre*

ELLIOT: *Il rougit instantanément en entendant sa mère, devinant à quoi elle faisait référence* Maman ! *S'insurgea-t-il, ayant clairement honte à sa place, ne se rendant même pas compte qu'il venait de l'appeler autrement que par son prénom*

Saïd: *Il rugit de rire devant sa remarque mais surtout devant la réaction du gosse. Se bidonnant littéralement à l'idée que décidément ils n'étaient pas fait pour jouer les petites familles parfaites.*

ZOYA: *Elle partagea le même fou rire au dépend d'Elliot alors que pour une fois, elle ne pensait pas spécialement à ce domaine* Je sais faire autre chose que m'allonger sur le dos Elli ! *Tenta-t-elle plus ou moins de gronder bien qu'elle était morte de rire*

ELLIOT: Mais arrête ! *Finissant par plaquer ses mains sur ses oreilles et tenter de chasser sa propre gêne, il les fixa tous les deux, l'air rageur avant de supplier Zahra et Ali du regard de calmer ses deux rustres qui lui servait de parent*

ZAHRA: *Elle pouffa devant l'hilarité du couple et l'air contrit de leur petit. Désolée, elle ne su quoi faire de plus que de rire elle aussi face à la situation.*

ALI: *Il souffla d'un air dépité devant tant de vulgarité et pourtant ces éclats de rire ne pouvaient que le faire sourire et lui réchauffer le coeur.* Très bien, très bien... *dit-il en tentant de calmer les choses* La prochaine fois vous n'aurez qu'à nous montrer comment vous vous débrouillez en cuisine. Mais avec l'aide d'Elliot je suis sûr que vous vous en sortirez.

ZOYA: *Elle eut un nouvel éclat de rire devant la gêne de son fils, quinze ans et aussi dégoutté par les choses de la vie...Si elle n'était pas absolument certaine qu'il était son fils et s'il n'avait pas la même tête de mouton que son père, elle aurait effectivement eut des doutes en cet instant. Se calmant légèrement, elle écouta la proposition d'Ali* T'as le gout du risque *Elle observa Saïd et Elliot* je me demande si je préfèrerais pas cuisiner seule plutôt que de vous avoir dans mes pattes

ELLIOT: Hey ! Mais j'ai aidé Ali ! *se plaignait-il, presque vexé que sa mère puisse le mettre en dehors de ce projet idiot*

Saïd: *Il haussa les épaules en levant les mains en l'air, pas spécialement intéressé par ce genre de défi.* A vous les fourneaux.

ELLIOT: *Il leva les yeux aux ciels à la remarque de Saïd* Pourquoi tu te marie avec lui au juste ? *demanda-t-il mais s'attendant à la potentielle réponse derrière* nan ! Répondez pas ! *anticipa-t-il d'avance.*

ZOYA: *Elle avait esquisser le début d'une réponse mais Elliot l'interrompit avant qu'elle ne finisse. Bien que c'était loin d'être qu'une simple histoire de sexe, elle jeta un bref regard à Saïd avant de reporter son attention à Zahra.* Il parait que tu as déjà tout programmer ?

ZAHRA: *Elle frémit d'excitation avec un grand sourire.* Tu vas être magnifique ! Ta robe est presque prête, Habiba a vraiment fait des merveilles. On va prendre soin de toi et te faire toute belle ! *expliqua-t-elle d'un air parfaitement enchanté*

Saïd: Et moi ? Tu vas pas me faire tout beau ? *se plaignit-il en lui faisant les yeux de chiens battus*

ZOYA: Toi aussi tu veux une jolie robe ? * se moqua t elle en l'imaginant accoutrer ainsi*

ELLIOT: * il manqua de s'étouffer en étendant Zoya. Se moquant délibérément de Saïd *

ZAHRA: *Elle gloussa à cette idée* Et bien... Les femmes s'occupent des femmes et... *elle jeta un regard à Ali qui détourna le sien.*

ALI: Pardon, sen. Mais tu es irrécupérable. *souffla-t-il d'un air navré devant cette cause perdu.*

Saïd: Ou alors j'suis juste déjà trop beau de base. *rectifia-t-il en renifflant d'un air arrogant* J'suis sûr que j'suis plus belle que toi en robe. *ajouta-t-il à l'adresse de Zoya avec un clin d'oeil, les moqueries de Elliot ne l'affectant pas des moindres*

ZOYA: * elle roula des yeux en l'écoutant* j'ai un vague souvenir d'un emprunt d'uniforme pas si concluant * rappela t elle*

Saïd: *Il ne se laissa pas descendre.* T'es juste jalouse de mon cul de rêve.

ELLIOT: * dépité par le comportement de ses parents. Il avait fini par quitter la table en se tenant les oreilles ne voulant pas connaître les détails de cette histoire probablement sordide*

ZOYA: Ce n'est pas moi qui râle parce que je vais * mais l'idée soudaine d'être pomponner par d'autres jeune femme l effraya soudainement. Pas vraiment le genre de fille a faire un millier d'effort pour être présentable* c'est obligatoire ?

ZAHRA: *Elle fut surprise par la question de Zoya. Embarassée de se rendre compte qu'elle ne lui avait jamais demandé son avis.* Oh non. Ce n'est pas... obligatoire. *répondit-elle avec douceur*

ZOYA: * elle aurait pu sauter sur l'occasion mais elle se souvenait des paroles d'Ali et de l'enthousiasme de Zahra a annoncé le programme. Difficile de lui enlever ça après tout ce qu'elle avait fait pour eux.* je suppose que ça va être amusant

ZAHRA: *Elle s'illumina, devinant que cela n'était pas vraiment le genre de Zoya mais qu'elle était prête à la laisser faire.* Oh oui oui oui ! Ca va être super ! *s'exclama-t-elle avec enthousiasme en commençant à ranger la table.* Dès qu'on a fini ici, on va aller retrouver Femi.

ALI: *Il haussa les sourcils, étonné.* Femi ? *il n'arrrivait pas à croire que Zahra ai réussi à l'embarquer là dedans.*

ZAHRA: Elle va te rendre ma-gni-fique ! *la rassura-t-elle avec joie*

ZOYA: * elle observa le couple sans vraiment écouter alors qu'elle se demandait comment Zahra avait elle fini par épouser un mec comme Ali. Finissant par détourner son regard pour le poser sur Saïd elle le regarda un moment, son pied venant de glisser doucement contre sa jambe* je vous fait confiance * répondit elle a Zahra, n'ayant de toute façon pas vraiment le choix sur le sujet*

Saïd: *Il eu une petite moue grognonne et lui répondit par un coup de pied, sachant qu'elle ne faisait que le narguer en lui donnant envie ainsi alors qu'elle allait l'après-midi à se faire toute belle.*

ZOYA: * elle lui rendit le coup, un peu plus fort que lui avant de se relever en sachant qu'il serait frustré de toute manière, qu'il ait envie de la baiser ou de la cogner. Un sourire provocateur sur ses lèvres elle laissa lire un "tu m'excite" sur ses lèvres sur seul Saïd pouvait voir avant de s'éloigner avant d'attraper Zahra* laisse les ranger, t'en fais assez depuis hier soir * obligeant la jeune femme a quitter les lieux avec elle non sans jeter un dernier regard a l'ancien serpentard*

Saïd: *Il se pinça puérilement le bras en guise d'au revoir et de vengeance.*

okMJ

NPC Amy
NPC Amy
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Plus joyeuse que jamais, elle la mena jusqu'à l'apparement de Femi. Les fenêtres étaient ouverte, laissant entrer un courant d'air rafraichissant mais surtout la lumière. Il n'y avait pas grand chose dans l'appartement mais ce qui s'y trouvait était très beau et rafiné. Les meubles de bois rouge étaient sculptés avec finesse, les vases élancés élégants, les dorures fines et les fleurs délicates et fraiches. La maitresse des lieux les acceuillit avec un humble sourire. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas acceuilli quelqu'un chez elle et bien qu'elle avait tout ouvert, rangé et nettoyé pour cette visite, elle devait avouer que cela faisait du bien, comme une bouffée d'oxygène. Femi était bien us discrète, muette même en sachant de toute manière que Zoya ne comprenait pas la langue et Zahra parlait bien assez pour elles deux. Elle versèrent un bain de fleur et de lait à la future mariée, rendant sa peau lisse, douce et brillante. Elle coiffèrent ses cheveux de fines tresses qu'elle enroulèrent autour de sa tête comme une couronne qu'elle ornèrent ensuite de petits bijoux. Elle maquillèrent ses yeux de noir, relevant la couleur magnifique de ses yeux et tracèrent ses lèvres de rouge. Au fil de l'après-midi, Femi se détendit un peu, se laissant aller à de petites chansons que Zahra reprenait avec entrain. Habiba arriva plus tard, apportant la robe qu'elle avait faite pour la fiancée. Elle était fait d'une soie manifique et satinée, mélangeant voiles roses et bleus et petit éclats d'or. Elle tombait parfaitement sur le corps fin et élégant de Zoya. Sa tenue fut parfait de bracelets d'or à ses poignets et chevilles et de dessins fait au hénné sur ses mains et pieds. La soirée approchait à grand pas mais dans l'appartement de Femi la fête battait déjà son plein entre chansons et danses. Ce fut Ali qui vint les avertir qu'il serait bientôt temps de les rejoindre à la Grande Salle.

ZOYA: *Elle s'était prêtée au jeu et si au début c'était compliqué et qu'elle se sentait mal à l'aise d'être au centre de toute ces attentions, au final, cela commençait à lui plaire, elle se sentait à sa place, dans un tout...Loin des jugements qu'on avait pu lui porter en Angleterre, loin des problèmes, des emmerdes, et autour de personne foncièrement gentille. Elle eut du mal à se reconnaitre au final, et elle se senti doucement angoissée et cette angoisse ne fit qu'augmentée lorsqu'Ali vint les chercher. Restant muette, c'était à peine si elle osa relever les yeux.* Ok... *Elle inspira, particulièrement nerveuse*

ALI: Ne t'inquiète pas. Tu es magnifique. *la rassura-t-il d'un ton doux avant de s'éloigner pour leur laisser prendre leur temps.*

ZOYA: *Elle reposa ses yeux sur Zahra, esquissant un mince sourire en se rendant compte qu'elle était bien paniquée à l'idée de ce qu'elle s'apprêtait à faire que lorsqu'elle frôlait la mort durant la guerre*

Les femmes gloussèrent, fières de leur travaille et de leur fiancée. Zahra lui prit la main, lui offrant son sourire le plus rassurant mais aussi le plus heureux de la terre. Elles l'escortèrent doucement jusqu'à la Grande Salle où la musique jouait déjà des mélodies festives et joyeuses. En entrant elles purent découvrir l'ampleur du travail des marchants. Les murs étaient recouverts de fleurs blanches, roses, oranges, jaunes, rouges, violettes et brillaient à la lueur des nombreuses lanternes accrochées parmi elles. Elles scintillaient telles des étoiles dans un ciel de pétales et baignait la pièce d'une lumière chaude et colorée. Le banquet lui avait triplé de volume et exhibait une richesse et un diversité de mets incroyable. Il y avait des fontaines de vins, des pyramides de fruits, des sculptures de pâtisseries et des parfums plus appétissants les uns que les autres. Tout le monde festoyait déjà un peu autour d'un verre en attendant l'arrivée de la fiancée. Zahra serra un peu plus la main de Zoya pour la mener à la vue de tous.

Une explosion de joie accueilli la fiancée. Tout le monde leva son verre en son honneur et la musique reprit de plus belle. Les femmes et les enfants se précipitèrent pour l'admirer et la complimenter bien qu'elle ne parlait pas la langue et petit à petit, tout ce beau monde se mit à danser autour d'elle. Zahra la lâcha, se mêlant à la ronde qui s'était formée autour de Zoya le temps d'une danse folle et joyeuse. Lorsque celle-ci se termina, un peu abruptement, la musique cessa et tout le monde se tut et s'arrêta de danser. Le silence se fit où tous observaient la futur mariée et lentement, elle put sentir le contact de cristaux frais glisser sur la peau de sa poitrine. Saïd accrocha le Shabka à son cou avant de la laisser se retourner. Ils se découvrirent en silence, tous les deux intimidés par tout cela en même temps, perdu dans les yeux l'un de l'autre.

Saïd: *Tout vêtu de noir portait les couleurs de la robe de Zoya à sa ceinture et seules deux boucles d'oreilles d'or venaient relever la couleur de ses yeux brillant de bonheur et de désir. Il ne put résister plus longtemps avant de plonger contre ses lèvres pour l'embrasser avec passion, mais une petite voix vint briser le silence qui les entouraient.*

ZAHRA: Oh Saïd... La bague ! *chuchotta-t-elle furtivement*

Saïd: Ah oui merde. *laissa-t-il échapper en se reculant une brève seconde, juste le temps de glisser l'anneau qu'il avait dans la main au doigt de Zoya avant de reprendre leur baiser là où il était.*

Une explosion de joie impressionnant vint alors célébrer l'union des fiancés. La musique reprit gaiement et chacun put danser, chanter, manger et festoyer librement alors que le couple lui s'enlaçait au milieu de la foule.

Saïd: Est-ce que ça veut dire que j'peux t'appeler "femme" maintenant ? *murmura-t-il, un sourire venant fendre ses lèvres alors qu'il la serrait contre lui, gardant son front contre le sien.*

ZOYA: *Elle ne s'était jamais sentie aussi faible qu'en cet instant précis, ses atouts de femmes en avant, c'était ce qui représentait pour elle tout ce qu'il y avait de plus fragile en elle. Le décors était juste hallucinant, la joie de toute ces personnes aussi mais rien fut véritablement comparable au sentiment de bien être qu'elle ressenti à la seconde où ses yeux rencontrèrent les siens. C'était comme retomber amoureuse une nouvelle fois, elle n'eut d'ailleurs même pas l'esprit assez clair pour le remercier du collier ni même tenter de l'observer. Se jetant sur ses lèvres dès qu'elle perçu ce même désir dans son regard, un baiser rapidement interrompu par l'intervention de Zahra. A peine cette bague fut à son doigt qu'elle retrouva le contact des lèvres de Saïd et cet espace rassurant qui n'appartenait qu'à eux.* *Ses mots la firent sourire, une main dans ses boucles et une autre contre sa nuque, ses yeux bleus laissèrent filer une lumière colérique à l'entendant* Tu tiens à tes couilles ? *Menaça-t-elle dans un murmure comme si quelqu'un pouvait les comprendre en plus de les entendre. *

Saïd: *Il eu un petit rictus amusé à sa réponse.* Hm... Ça dépends. Tu comptes faire quoi avec ?

ZOYA: *Elle humecta doucement ses lèvres rouges devant cette question pleine de sous entendu* si t'es sage, beaucoup de bien...

Saïd: *Son sourire s'élargit, plein d'amour et de désir pour elle.* Alors elles sont tout à toi. *répondit-il avant de revenir chercher ses lèvres dans un baiser plein de douceur*

ZOYA: *Accueillant ses lèvres avec autant d'attention, elle ne se lassa pas du contact, ses doigts s'enroulant dans l'une de ses boucles. Il ne semblait n'y avoir plus qu'eux alors qu'autour la fête battait son plein, Zoya n'avait d'yeux que pour lui.* T'es jamais sage... *Rappela-t-elle comme s'il s'agissait d'un compliment*

Saïd: Seulement parce que tu me rends dingue. *se défendit-il légèrement en la taquinant. C'était si étrange. Il ne pensait pas que cette cérémonie aurait une importance pour lui mais maintenant qu'il se trouvait là il ne parvenait plus à la laisser partir ou à la quitter des yeux. Ce n'était pas tant qu'elle était magnifique ainsi vêtue, coiffée, parée et maquillée, mais elle était surtout à lui. Tout cela, la grande salle, le banquet, la musique, les fleurs, les rires, sa robe ses bijoux, tout cela était pour eux, pour leur amour. Un amour qui avait toujours été vu de travers, même par eux-même. Une passion destructrice, extrème et perverse qui n'avait jamais eu aucun sens ni aucune raison. Une folie, une faiblesse, un poison. Mais aujourd'hui, il était célébré de tous, des hommes comme des Dieux et même si eux n'avaient jamais ressentit l'envie d'en faire une fanfare, il y avait quelque chose de magnifique à se sentir validé, à se sentir bien, à sa place. *

ZOYA: *Elle posa sa main sur son visage, caressant sa joue de longue seconde avant de se pencher vers lui, sa place avait toujours été là, exactement là, à ses côtés et aujourd'hui plus qu'un autre, elle en avait la certitude. Se penchant pour reprendre ses lèvres entre les siennes doucement, elle ne s'était pas attendu à ce sentir autant submergé par le bonheur.*

Saïd: *Il embrassa, plus heureux et comblé que jamais. Il pouvait le dire, c'était le plus beau jour de sa vie, pour l'instant, et pour une fois il ne doutait pas que de meilleurs étaient encore à venir.* Je t'aime Zoya Horlov. *murmura-t-il en entremêlant ses doigts entre les siens, sentant le contact de cette bague avec un sourire enchanté et amusé*

ZOYA: *Elle caressa son nez du sien,* Je t'aime aussi Saïd Seth Wilkes *Elle avait beau savoir que ce deuxième prénom ne lui avait jamais vraiment beaucoup plus, ici et aujourd'hui, il avait une autre signification. Le sentant jouer avec cette nouvelle bague, elle l'embrassa chastement* je t'ai jamais autant appartenu qu'aujourd'hui

Saïd: *Il ne put s'empêcher de s'emplir de fierté à cette idée. Même s'il y avait toujours entre eux un jeu d’orgueil, ils savaient tous deux qu'ils n'étaient rien sans l'autre.* Et tu n'as pas besoin de me mettre une bague au doigt pour que je t'appartienne. Je t'ai toujours appartenu. Dans la vie comme dans la mort. Hier, comme... aujourd'hui, et demain.

ZOYA: T'en aura une quand même *Ne put-être s'empêcher de dire un peu puérilement, déposant ses lèvres à nouveau sur les siennes, elle se colla un peu plus contre lui, posant sa tête contre son torse* Tu crois qu'on peut s'éclipser et faire la fête à notre façon de notre côté ? Toute la nuit...

Saïd: *Il eu une petite moue indécente à sa proposition.* C'est notre fête non ? On fait ce qu'on veut. On pourrait même faire ça là maintenant tout de suite ici au milieu de tout le monde... *ronronna-t-il plein de désir et de provocation.*

ALI: Pourquoi vous ne profiteriez pas plutôt du banquet avant ? *intervint-il humblement avec un discret sourire agacé étiré sur ses lèvres. A ses côtés se tenait Zahra et Elliot qu'elle avait dû un peu forcer pour qu'il s'approche de ses parents.*

ZOYA: *Elle releva la tête vers Ali avant de pouvoir répondre quoi que ce soit à Saïd, ne pouvant s'empêcher d'avoir un petit rire amusé, elle posa ses yeux sur Elliot non sans remarqué une certaine émotion dans ses yeux.* Pourquoi j'ai presque l'impression d'entendre un ordre plus qu'une suggestion ? *Taquina-t-elle doucement en se dirigeant vers le banquet*

La petite famille se servit alors au banquet, le sourire au lèvres mais peu bavard, sans doute chacun trop ému à sa façon pour trouver les mots. Ils festoyèrent néanmoins joyeusement, les deux frères s'envoyèrent des piques alors que Zahra se levait parfois pour tirer Zoya sur la piste de danse lorsqu'un morceau lui plaisait particulièrement. Elliot restait discret mais tous purent remarquer ses quelques sourires Lorsque chacun fut repus et même un peu fatigués de faire la fête, ils quittèrent ensemble la salle des fêtes pour se diriger vers les appartements. Il se quittèrent avec un simple bonne nuit et un sourire chaleureux, Elliot restant avec Ali et Zahra, laissant les fiancés seuls. Saïd entremela ses doigts à ceux de Zoya et il se mirent à marcher doucement vers leur propre appartement.

ZOYA: *Elle serra cette main contre la sienne, marchant simplement sous le ciel étoilé. C'était une jolie fête, la plus belle qu'elle ait pu voir et en tout objectivité, ce jour était le plus beau de son existence. Serrant doucement sa main contre la sienne, elle attira Saïd vers elle se glissant dans ses bras* C'était pas si mal *dit-elle avait retenue même si au fond, c'était même une soirée parfaite*

Saïd: *Il la serra un peu plus contre lui en glissant une main sur ses hanches soyeuses.* C'était même plus que ça. *avoua-t-il lui aussi à mi-mot avant de venir l'embrasser tendrement.* Il va falloir être à la hauteur... *murmura-t-il ensuite, amusé mais presque complexé après une telle soirée et tant d'aide de se retrouver tout seul avec elle.*

ZOYA: *Elle ne répondit rien, venant juste l'embrasser à nouveau, nerveuse, comme une première fois. De son souvenir, leur acte n'avait jamais été prévu, réglé, ils faisaient l'amour sur le moment, l'instant, c'était quelque chose qui devait juste se passer là, maintenant, de suite mais jamais c'était quelque chose où elle pouvait clairement l'anticiper, clairement se dire qu'ils allaient le faire dans quelques minutes. C'était un sentiment étrange, la rendant nerveuse mais pas dans le mauvais sens. Elle s'éloigna de moins d'un centimètre de ses lèvres, plongeant ses yeux dans les siens. Ce regard, qu'elle avait toujours aimé, cette couleur étrange, unique, indéfinissable...La ramenant des années en arrière, à leur première véritable rencontre et à leur première bagarre aussi...A ses insultes lancés et à cette pensée fugace qui lui avait traverser l'esprit lorsqu'elle capta vraiment son regard. Ses yeux étaient magnifique, miroir de ses sentiments et fenêtre vers ceux de Saïd, elle sourit doucement devant l'humeur nostalgique et romantique qui l'enveloppait, revenant reposer ses lèvres sur les siennes*

Il la prit par la main, l'emmenant dans leur appartement, un qu'ils n'avaient pas choisit mais qui étaient bien à eux et où ils s'aimeraient toute la nuit. Ce n'était pas comme une planque, un lieu où se rabattre lorsqu'ils n'avaient nullepart où aller. Ici, tout le monde savait à qui cet appartement appartenait. Pour le reste du Temple, ils étaient chez eux et peut-être que cela finirait bien par le devenir pour eux aussi ? Avec Zahra, Ali, Elliot... Le mariage... Quelle étrange sensation pour deux être ayant toujours vécu au gré du vent mais surtout au gré des merdes, de voir le chemin se tracer doucement devant eux. C'était rassurant quelque part, reposant. Peut-être finiraient-ils par se lasser, mais pour l'instant un peu de repos, de paix et d'amour était vraiment bienvenu.

okMJ

NPC Amy
NPC Amy
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Ils n'eurent pas le loisir de le découvrir malheureusement. Extirpés de leur sommeil par des bruits de tumultes, ils eurent du mal à comprendre ce qu'il se passait. Les gens semblaient s'affoler, faire leur bagage, partir. Encore trop plongés dans les festivités de la veille, il fut difficile de ne pas se demander si cela faisait partie du programme. Une activité en extérieur peut-être ? Mais la peur et l'angoisse sur le visage des passants dissipèrent rapidement le doute et le rêve.

Ils ne surent trop quoi faire, où aller et lorsqu'ils décidèrent de retrouver Ali, Zahra et Elliot, ils virent les deux derniers accourir vers eux en remontant la foule à contre courant. La jeune femme ne leur expliqua que très vaguement la menace qui planaient sur eux. Des flammes au sud de la ville prenaient la direction du Temple et toute l'armée de Ra se précipitaient pour aller les arrêter. Il fallait évacuer, les marchands, les femmes, les enfants, fuir les flammes avant qu'il ne ravage tout. Ali avaient rejoins le chef du Temple et ses frères mais ces derniers étaient déjà sur le départ et ne les attendrait pas. Zahra serra Elliot contre elle, trop effrayée que celui-ci, comme son père, tente de s'introduire dans ce conflit. Elle aurait voulu que Ali ne parte pas non plus, il était à peine rentré, pas reposé et perturbé depuis son retour. Mais elle n'avait pu l'arrêter et maintenant l'angoisse la rongeait. Elle aurait espéré que le couple reste avec elle et avec leur enfant mais ils n'étaient clairement pas dans cet état d'esprit, observant autour d'eux, réfléchissant déjà à un plan pour évacuer tout le monde.

Des cris les prirent au dépourvu et soudain, le trafic des habitants du Temple s'inversa. Les gens fuyaient à présent l'entrée, la panique de plus en plus prononcée dans la foule. Zahra connaissait une autre sortie au fond du Temple mais au lieu de l'accompagner le couple échangea un regard avant de lui dire de partir avec Elliot et de guider les autres vers l'autre sortie. Le couple se précipita alors vers l'entrée du Temple, la source du tumulte.

Le Temple était assailli par des envahisseurs, difficilement repoussés par quelques hommes et femmes armés, tentant tant bien que mal de défendre ce lieu sacré qui les avaient accueillis. Les envahisseurs étaient clairement des guerriers. En formation, leur magie brillant de menace, ils n'hésitaient pas à abattre ceux qui se tenaient devant eux. Leur air sombre, froid et vide de compassion, trahissait la mission pour laquelle on les avaient envoyés : faire le ménage.

Il ne fallu pas plus aux Anglais pour se mêler au combat, dévoilant subitement leur puissance et leur violence. Ils prirent au dépourvu la première unité encore focalisée sur la foule en fuite et les décimèrent en quelques secondes. Enchainant sorts et coups, les deux amants se battaient en parfaite synchronisation, liés par leur histoire, leur amour et leur marque. Un des guerriers aboya, portant l'attention du reste de l'armée sur les deux sorciers. Les sortilèges filèrent dans leur direction, tout comme les attaques, les lames. Plusieurs corps encore chutèrent sur le sol jusqu'à ce que Saïd et Zoya se retrouvèrent immobilisés et inconscients. Lukeman arrêta les troupes, intrigués par ces deux combattants. Ils ne faisaient pas partit de l'armée de Ra ou ils ne seraient pas restés ici. L'homme semblait bien Egyptien mais la femme non. Il prit soin de prendre sa baguette magique, reconnaissant là une manufacture fine venant d'Europe. Les autres guerriers se chargèrent d'ôter tout objet magique de son compagnon avant qu'ils soient tous deux envoyés aux cachots de Kôm-el-Chougafa.

ZOYA: *Lorsqu'elle reprit conscience, elle aurait presque eut envie de rire comme elle l'avait fait durant les combats face à l'ironie de leur situation. Ils avaient tout fuit, leur propre guerre, leur propre combat et tout ça pour retrouver une autre guerre et un autre combat. Le lendemain de leurs fiançailles. Un mal de crâne carabiné la fit grimacer alors qu'elle se releva doucement, vérifiant rapidement qu'elle n'était pas blessé et où elle se trouvait. Seule, dans une foutu cellule, la légère vibration dans son bras et sa couleur la rassura directement sur le sort de Saïd bien qu'elle ne le trouva pas dans la cellule avec elle.* Chéri ! T'aurais pu faire des efforts pour notre lune de miel ! Au moins une chambre pour deux... *Plaisanta-t-elle en espérant qu'il n'était pas bien loin et qu'il pourrait l'entendre.*

Saïd: *Il poussa un long grognement plaintif en se réveillant, la cervelle lourde mais interpellé par la voix de Zoya. Sa plaisanterie le fit rire et il ria à cœur joie trop amusé par cette foutu vie. Il avait vraiment failli le croire avec cette histoire de fiançailles qu'ils allaient pouvoir goûter à une vie normale, mais ils s'étaient mit le doigt dans l'oeil jusqu'au coude et le destin n'avait pas attendu pour le leur dire.* J'espère qu'ils t'ont pas prit ton alliance ou je crois que je vais être très occupé, chérie. *grogna-t-il en se relevant pour étudier un peu plus la cellule dans laquelle on l'avait jeté. Sombre, renfermée, fait de pierre épaisses et de barres de fer bien rouillées. Pas de fenêtre, un sol froids et légèrement humide.* Mouep. Cachot. *dit-il à haute voix pour partager sa réflexion avec Zoya, profitant aussi simplement du fait qu'ils étaient à protée de voix pour faire comme s'ils étaient dans la même pièce. Il soupira.* Ça aurait été bien qu'on nous dise ce qui est sensé ce passer ici. *râla-t-il doucement en se rendant compte qu'il n'avait aucune idée de contre qui ils se battaient à présent ou même vraiment pourquoi.*

ZOYA: *Elle partagea ce même fou rire, un peu amer mais la situation aurait pu être pire, ils étaient encore tous les deux assez vivant pour se marrer et ça suffisait pour elle. Elle se battrait pour pouvoir se barrer avec lui et obtenir ce qu'elle voulait. S'adossant contre les barreaux jusqu'à s'assoir à même le sol* Ils auraient pu nous mettre dans la même cellule...Histoire qu'on passe le temps *soupira-t-elle* Pour peu qu'on nous cause en arabe, on est pas sortie *Elle eut un instant de réflexion, se remémorant les évènements avant qu'elle ne soit maîtriser* On leur a mit une sacré dérouiller ensemble... *Et c'était bien cette idée, ensemble, qui la fit vibrer plus que la violence en elle-même*

Saïd: *Il gloussa en se remémorant leur combat. Ça avait été si naturel, si instinctif, si beau. Ils n'avaient pas vraiment eu le temps d'en profiter, de jouer, trop prit par l'instinct de survie mais en rétrospective, ça avait réellement été le pied.* On devrait remettre ça. J'pourrais presque en jouir. *commenta-t-il avec un grand sourire. Toute leur vie, ils avaient été bien plus souvent l'un contre l'autre mais là, comme si ces fiançailles les avaient réellement liés au delà d'une simple bague, c'était comme s'ils étaient devenu un sur ce champ de bataille.* Sinon si tu t'ennuies... Tu... Tu pourrais refaire... Ce que t'avait fait sous la douche. J'dis ça... J'dis rien hein. *proposa-t-il d'un air désintéressé, la luxure enflammant pourtant déjà sa marque.*

ZOYA: *Elle éclata de rire en écoutant sa proposition, sentant pourtant déjà cette chaleur se diffuser dans son corps* C'est qu'on préfèrerait presque d'être une nana pour ça *Remarqua-t-elle dans une douce moquerie, ce qui ne l'empêcha pas pourtant de glisser ses doigts le long de sa cuisse, laissant un frisson la parcourir et trouver son chemin jusque lui*

Saïd: *Il se mordit la lèvre en la sentant répondre à sa proposition par une caresse qui le fit frissonner.* Rien à voir. *rétorqua-t-il en s'allongeant à nouveau pour pouvoir en profiter pleinement* Comme ça j'ai juste à me mettre à l'aise et profiter. Aller ! Au travail, femme ! *la nargua-t-il un peu plus en croisant les bras derrière sa tête.*

ZOYA: *Elle ne fit que passer et repasser le bout de ses doigts sur sa peau, juste de quoi l'emmerder plus qu'autre chose* Tu pourrais m'aider...Tu sais...Me mettre d'humeur...La vieille pierre et l'humidité, j'ai connu plus aphrodisiaque.

Saïd: *Il souffla de plaisir, délecter par cette petite sensation de fourmillement, trop novice pour comprendre qu'elle jouait avec lui.* Il va falloir s'y faire chérie. Dans ce pays, c'est la femme qui prend soin de l'homme et l'homme qui fait la guerre ! D'ailleurs c'est pas la peine de récupérer ta baguette hein, je m'occuperais de tout. *continua-t-il de la narguer en sachant que rien qu'imaginer ça la rendrait furieuse. Et il s'amusait autant en sentant son plaisir que sa colère.*

ZOYA: Tu t'en sortirais pas plus de deux minutes sans moi *Balança-t-elle en se griffant volontairement l'intérieur de sa cuisse en guise de pseudo vengeance*

Saïd: *Il grogna sous cette griffure de vengeance. Pour se venger à son tour, il se mordit le bras sauvagement en sachant bien qu'elle profiterait de la douleur. Finalement ce n'était pas tant le plaisir qu'il cherchait mais simplement se rassurer à travers ce lien qu'ils partageaient.*

ZOYA: *Elle laissa filer un gémissement entre plaisir et douleur en sentant la morsure* Connard *Lui lança-t-elle lascivement, ne cherchant pas plus longtemps pour glisser sa main entre ses cuisses et procurer une décharge inattendue de plaisir*

Saïd: *Il laissa échapper un gémissement incontrôlé, d'abord parce qu'il ne s'y attendait pas mais aussi parce qu'il ne se cachait pas du plaisir qu'elle pouvait partager avec lui. Il ne put s'empêcher de ricaner en la sentant céder à son jeu, gémissant même un peu plus pour l'encourager à les emporter plus loin.*

ZOYA: *Elle ne put s'empêcher de sourire en l'entendant, penchant sa tête en arrière, elle ferma les yeux, entamant ce petit jeu qu'elle avait eut sous sa douche il y a 24h ou plus...* J'aimerais que tu sois près de moi là... *Laissa-t-elle entendre d'un souffle un peu plus rauque* et que ça soit ta main...

Saïd: Je suis là... *souffla-t-il encore déstabilisé par ce plaisir étranger* Je suis avec toi.

ZOYA: *Elle appuya ses caresses en l'écoutant, porter par sa voix, sa respiration s'approfondissant doucement* Ce n'est pas la même chose *Bouda-t-elle malgré tout, car absolument rien ne valait le corps de Saïd sur le sien, se raccrochant aux souvenirs de cette nuit et des nombreuses autres précédentes nuits pour motiver ses caresses*

Saïd: Je suis là... Je suis là... *continua-t-il de souffler au rythme de ses caresses, se sentant lentement envahit par le plaisir.*

JOHN: Intéressante utilisation de la Marque de Sang. *remarqua-t-il en s'approchant des cellules, un sourire courtois étiré sur les lèvres.*

ZOYA: *Elle cessa, qu'une seconde à peine en entendant le nouveau venu.* Et ce serait sympa de nous laisser finir *Balança-t-elle en reprenant là où elle s'était arrêter. Bien qu'elle eut plus de mal à rester accrocher aux images érotiques de ses souvenirs*

Saïd: Oh nan casse-toi j'vais jouir ! *grogna-t-il en se fichant bien de qui venait les interrompre en plein jeu sexuel.* Ohh oui... *gémit-il un peu plus fort en sentant Zoya continuer leur jeu malgré tout.*

EVAN: Tu es vraiment incorrigible. *coupa-t-il d'un ton vide d'émotion avant de jeter un sortilège d'Endoloris à Saïd qui coupa net l'ébat et qui se transmit aux deux membres du couple.*

ZOYA: *A cette voix, elle se crispa, dans un étrange mélange de peur, de nervosité et d'autre chose que la haine, elle n'eut pas vraiment le temps d'identifier cela qu'elle senti cette violente douleur qu'elle connaissait que trop bien même si le sortilège ne lui était pas directement adressée, son corps roula sur le côté, se crispant, retenant ses cris et surtout les souvenirs de la dernière fois qu'elle avait eut à supporter ce sortilège.*

Saïd: Enfoiré de fils de chienne ! *laissa-t-il échapper en se tordant de douleur sur le sol trop habitué à ce sortilège. Mais ce qui le foutait le plus en rogne était de savoir que comme son plaisir, cette douleur était maintenant partagée avec Zoya. Il tenta de refermer les portes de leur marque mais il n'avait jamais vraiment bien réussi à maitrisé cette manip. Heureusement, le sort prit rapidement fin et il reconnu cela plus comme un avertissement qu'une réelle punition. Le regard brillant tout de même de colère, il se releva et s'approcha des barreaux et du visage blême d'Evan Rosier. Il fronça alors les sourcils en reconnaissant l'homme noir derrière lui comme un membre du Nouvel Ordre et en comprenant ou plutôt ne comprenant pas pourquoi ces hommes se trouvaient ici, en Egypte, mêlés aux affaires des Enfants de Ra.*

EVAN: *Il lu le trouble dans le regard de Saïd et eu un rictus à la fois amusé et agacé par sa simplicité d'esprit.* Le monde est petit n'est-ce pas ? *remarqua-t-il comme si cela justifiait sa présence. Il jeta un petit coup d'oeil à sa compagne dans la cellule d'à côté sans pourtant se détourner.* Je pensais que ta petite... amie-

Saïd: Fiancé. *ne manqua-t-il pas de préciser même si en réfléchissant ce n'était pas forcément quelque chose qu'il avait envie de partager avec Evan.*

EVAN: Fiancé. *reprit-il sans vraiment avoir plus de réaction que ça à cette nouvelle. Il avait comprit que Saïd était une cause perdu il y a un certain temps déjà.* Avait lâché l'affaire. Et pourtant je vous retrouve là. *soupira-t-il l'air blasé*

Saïd: Fait nous sortir. *demanda-t-il alors en s'approchant un peu plus des barreaux pour le fixer. Il savait très bien que Evan ne serait pas venu jusqu'ici que pour leur dire qu'il était déçu. Il se fichait de ses motifs mais clairement il était là pour éviter que leur sort ne soir décidé par des Egyptiens que personne ne connaissait.*

EVAN: Et quoi ? Vous sortez et... ? *il souffla l'air amusé en se nourrissant de l'information qu'il venait de récupérer. Une vie rangée ? Ça ne ressemblait ni à Saïd ou Zoya mais ils avaient bien fuit jusqu'ici en laissant tout derrière eux et apparemment pour se passer la bague au doigt. C'était touchant, mais ça ne changeait pas vraiment leur problème.* Le monde est en train de changer. Et vous avez peut-être décidé de vivre tranquille quelque part et tant mieux mais ce n'est pas aussi simple. On ne peut pas se cacher du changement. Tu sais ce qu'il se passera. Devrais-je me retrouver dans cette situation à chaque fois que quelque chose se produit à proximité de toi... et de ta... fiancée ?

Saïd: *Il eu un rictus de colère devant ce qu'il lui reprochait et insinuant que leurs actions étaient une nouvelle erreur dans leur parcours.* J'avais aucun moyen de savoir que t'étais impliqué avec tes petite magouilles un peu partout. *se défendit-il.* J'ai vu des mecs que j'aimais pas, j'les ai descendus. Ça aussi ça va être un problème dans ton petit monde parfait ?

EVAN: Si tu étais resté, tu aurais su. *corrigea-t-il sans se laisser impressionné par la colère naissante de Saïd.* Bien sûr, tu peux faire ce que tu veux et vous pouvez en subir les conséquences. Je ne suis là que... en souvenir du bon vieux temps-

Saïd: Tu veux m'utiliser. *rectifia-t-il en grognant, le regard s'enflammant un peu plus.*

EVAN: Parfaitement. Mais tu n'es pas très coopératif. *remarqua-t-il, toujours indifférent.* Maintenant que ta chère et tendre est hors de danger et mène la belle vie, tu pense que tu n'as pas besoin de me surveiller et de te mêler à mes magouilles. Mais tu n'as qu'à regarder autour de toi pour comprendre que tu te trompe. Viens avec moi Saïd et un jour peut-être tu pourras vivre ce conte de fée. Mais c'est seulement après l'effort qu'on a droit au réconfort.

Saïd: *Il s'apprêta à répondre, toujours dans la confrontation, mais Evan savait étonnamment bien trouver son chemin dans le cerveau de son acolyte préféré et le regard doré de celui-ci se porta en effet sur les murs et les barreaux. Entre ces Egyptiens qu'il ne connaissait pas, il préférait encore avoir affaire à Evan. Ce n'était pas comme s'il n'avait pas réussi à avoir ce qu'il voulait au final. Qu'il laisse Elliot et Zoya tranquille. Ce n'était pas comme s'ils étaient tout seul maintenant. Il y avait Ali et Zahra, elle ne serait pas toute seule. Il réfléchit mais Evan lui avait déjà servit la réponse sur un plateau et prémâché pour son cerveau.* Fait nous sortir. *redemanda-t-il plus calmement, montrant silencieusement qu'il s'accorderait à ses conditions.*

ZOYA: *Elle les avait écouter en silence, dans l'ombre, préférant garder ses distances et gérer ses propres émotions qu'elle ne souhaitait en rien partager avec Saïd. Mais elle les écoutait, elle les entendait, et rapidement, elle se mit doucement à paniquer, se relevant pour atteindre ses propres barreaux* Non ! *Laissa-t-elle pourtant filer, elle pouvait bien accepter de lâcher l'affaire mais se retrouver à nouveau loin de lui, cette idée lui semblait tout bonnement insupportable* Je suis sur que t'as un paquet de mec près à te servir Evan ! Pourquoi lui plus qu'un autre ? *S'énerva-t-elle doucement mais avant même qu'elle n'aille plus loin dans sa réflexion, elle la sentie, cette ombre, cette chose qui voulait s'insinuer en elle et qu'elle tenta de chasser. Elle lutta, connaissant ou plutôt reconnaissant cette fois ces effets, et cette fois elle était parfaitement en état pour lutter* Sors de ma foutu tête enfoiré d'albinos de merde ! *Souffla-t-elle entre ses dents serrées*

EVAN: *Il eu un petit rictus à la réaction de Zoya qui cherchait comme toujours à mettre son grain de sel là où il ne fallait pas. Il se retourna vers elle en la fixant de son regard vide où brillait tout de même une pointe de moquerie.* Je pourrais te demander la même chose. *rétorqua-t-il presque avec des airs de "je l'ai vu le premier". Il ne se soucia pas de la suite, se retournant vers Saïd pour s'assurer que l'intervention de sa belle n'ai pas dérangé les choses dans son esprit volatile. Il vit dans ses yeux dorés un peu de culpabilité mais pas tant de doute alors il fit signe à John Nassar d'ouvrir la porte de la cellule.*

Saïd: *Il n'attendit pas pour sortir et rejoindre la cellule de Zoya. Poser ses yeux sur elle lui procura le soulagement qu'il attendait mais celle-ci semblait batailler avec quelque chose d'autre que la présence d'Evan.* Laisse-moi la mettre en sécurité d'abord. *demanda-t-il calmement en serrant les barreaux se la cage de Zoya.*

EVAN: C'est inutile. *répondit-il en faisant signe à John d'ouvrir la deuxième cellule et de laisser les deux fiancés se retrouver.* Vous pouvez partir. *indiqua-t-il en reculant pour leur laisser le passage.* Restez sage et tu sauras quand j'aurais besoin de toi. *expliqua-t-il simplement alors qu'il s'éloigna pour les laisser seuls avec John qui les guiderait vers la sortie.*

ZOYA: *Elle aurait voulu lui répondre, parce que la réponse était clair pour elle. Elle aimait Saïd, c'était lui et personne d'autres, ce n'était pas un jeu, ni un plan foireux, c'était un besoin vital, viscéral mais elle fut forcée aux silences devant ses yeux, devant ce putain de sentiment de reconnaissance qu'elle éprouvait malgré elle et cet enfoiré qui tentait de la contrôler. Elle le chassa violemment de son esprit, à la seconde où Saïd la retrouva. serrant celui-ci contre elle, elle vint simplement lui murmurer à l'oreille ce que lui-même lui avait dit il y avait un peu plus de vingt quatre heures, lorsqu'ils s'étaient lentement fait l'amour, lorsqu'il lui avait dit qu'il n'y avait qu'eux, tous les deux, et plus personnes d'autres.*

Saïd: *Il la serra contre lui, son visage se crispant de culpabilité lorsqu'elle venait lui rappeler ce qu'il lui avait murmuré lors de leurs étreintes, lui suppliant de rester avec elle et de laisser tout ça tomber comme ils l'avaient voulu. Mais était-ce vraiment possible ? Pouvaient-il vraiment faire confiance au destin de les porter là où ils le voulaient, sans garder une main sur le volant ? Car c'était bien ça que Evan lui offrait aujourd'hui et qu'il n'offrirait pas à n'importe qui. Une chance d'avoir son mot à dire, un chance de savoir, prédire, contrôler ce monde qui devenait peu à peu le leur. Tout partait en couille et il ne suffisait pas de tourner le dos et de fermer les yeux pour le faire disparaitre. Il n'y avait qu'à voir où ils se trouvaient aujourd'hui. Et les autres ? Il n'avait aucune idée de comment les retrouver. Clairement le Temple devait avoir été envahit par ceux qui les avaient emprisonnés, Ali avait rejoint l'armée de Ra pour aller maitriser le feu, qu'étaient-ils devenus ? Et Zahra avait prit la fuite avec Elliot, pour finir où ? Se rendre compte de tout ce qu'il ne savait pas ne fit que le frustrer plus encore car il avait l'impression que Evan lui le saurait. Il tira Zoya hors de la cellule et se mit à le suivre pour regagner la sortie, ignorant John Nassar pour rattraper Evan.* Hey ! *appela-t-il pour l'arrêter, serrant toujours Zoya contre lui sa tête contre son torse pour lui éviter la vue d'Evan.* Je t'aide, tu m'aide. *demanda-t-il fermement, pas prêt à retourner galérer dans la nature au milieu d'un pays qu'il ne connaissait pas en devant en plus éviter de tomber dans les pièges d'Evan.*

EVAN: *Il haussa un sourcil en se retournant vers son ancien camarade.* Je l'ai déjà fais. *dit-il en jetant un regard appuyé à la brune qu'il tenait dans ses bras.* Toi avec elle, vous ici, ton frère, vos fiançailles, tout ça... C'est un cadeau de moi à toi Saïd. *répondit-il sans vraiment comprendre ce qu'il attendait de plus de lui. Puis il comprit.* Où est Elliot ? *demanda-t-il avec un petit rictus à la fois blasé et agacé et devant la non réponse de Saïd il eu la sienne. Il haussa les sourcils et soupira de déception.* En ce qui concerne ton frère il est probablement mort. *annonça-t-il pour ne pas perdre de temps. Réfléchissant dans un coin de son esprit à comment repérer l'enfant.*

JOHN: Encore à confirmer. *rattrapa-t-il sobrement, par soucis de précision.*

Saïd: *Il sentit son coeur tomber dans sa poitrine. Il ne voulait pas y croire, il ne pouvait y croire et en même temps si quelqu'un pouvait lui faire questionner quelque chose c'était bien Evan. Il garda sa détresse pour lui, détectant dans le ton du Serpent que mort ou pas, il n'y pouvait rien. Il serra un peu plus Zoya contre lui. Elle et lui, personne d'autre... Aussi beau que cela puisse sonner il se rendait compte qu'il aurait aimé que leur bonheur inclus plus que ça.* Et les autres ? Vous les avez tous tué ? *demanda-t-il plus pour connaitre la prochaine étape de leur aventure que réellement par inquiétude.*

JOHN: On a essayé. *répondit-il honnêtement.* Mais je suis sûr que beaucoup se sont échappés et réfugiés quelque part. Ceci dit... Je vous déconseille de chercher à les rejoindre au risque de... finir ici à nouveau. Ou alors mort. *conseilla-t-il généreusement avec son attitude courtoise*

EVAN: Trouve Elliot. Si son sort t'importe. *recadra-t-il froidement.* Les choses seront plus simple à gérer depuis l'Angleterre. Ou le château. *suggéra-t-il ensuite*

ZOYA: *Elle luttait toujours, contre les souvenirs, contre ses sensations, s'accrochant à la réalité à tout prix. Retrouver Elliot, c'était effectivement tout ce qui devait leur importer en cet instant, le retrouver, lui, Zahra et Ali. Au final, c'était leur famille, même si elle ne supportait pas le dernier. Finissant par quitter les bras de Saïd, elle se retourna vers John* Ma baguette... *Réclama-t-elle simplement*

JOHN: *Il accueilli la demande de l'Anglaise avec un sourire, se permettant tout de même un regard vers Evan pour s'assurer de son consentement avant de lui rendre son arme magique.*

ZOYA: *Elle se tourna vers Evan pour la première fois en repérant le regard de John, soupirant* C'est bon, je m'oppose plus, j'en ai ras le bol de toute cette merde donc on me rend ma baguette et la prochaine fois on se tape une bière en souvenir du bon vieux temps... *Préférant chasser ses souvenirs de cette façon plutôt qu'en combattant*

EVAN: *Il jeta un bref regard à Zoya Horlov avant de se retourner vers Saïd. Il l'avait peut-être trop habitué à lui apporter toutes les réponses mais là il fallait dire qu'il n'avait pas d'information sur où pouvait se trouver celui qui officiellement restait son fils. Il avait quelques idées de comment s'y prendre avec sortilèges et autres relations mais en entendant la remarque de Zoya, il se dit qu'il était peut-être mieux de les laisser chercher un peu, leur accorder cette quête et cette réussite. Il laissa John lui rendre sa baguette.* On reste en contact. *dit-il alors avant de se retourner et de disparaitre quelques pas plus loin*

Saïd: *Il fronça les sourcils, loin d'être satisfait de l'aide d'Evan. Il ne savait toujours pas où aller ni quoi faire à présent. Il se retourna alors vers John Nassar* C'est tout ? Vous allez pas nous aider ? *râla-t-il avec frustration.*

JOHN: La liberté ne vous suffit pas ? *remarqua-t-il amusé.* Si Elliot se trouvait dans le Temple et que votre intervention servait à lui donner le temps de s'enfuir, il est probablement caché quelque part dans la ville d'Héliopolis. Je l'espère pour lui en tout cas. C'est l'endroit le plus sûr où aller, pour l'instant. *expliqua-t-il en s'éloignant lui aussi pour les laisser.* Bon courage. *ajouta-t-il avant de disparaitre à son tour.*

ZOYA: *Elle leur fit puérilement un doigt à tous les deux bien qu'aucun d'eux ne put la voir. Soupirant doucement, elle fouilla ses vêtements à la recherche d'un paquet de cigarette qu'elle ne trouva pas.* Il est avec Zahra *Et c'était probablement la seule chose qui lui permettait de ne pas paniqué en cet instant, faisant entièrement confiance en cette femme* On va les retrouver et ensuite on... *A vrai dire, elle ne savait pas trop ce qu'ils allaient faire ensuite*

Saïd: *Et ensuite ? Lui aussi n'en avait aucune idée et apparemment Zoya ne l'aiderait pas à se décider. Evan lui en revanche semblait avoir prévu beaucoup de chose pour lui.* Ouaip. Ben commençons par là. *répondit-il en se dirigeant vers la sortie et en prenant la main de Zoya pour transplaner à Héliopolis bien à l'écart du temple de Ra.*

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