- NPC Amy
- Gallions : 1038
Sam 14 Jan - 10:32 (Δ)
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LIZBETH: *Acquiesçant à son tour, elle fit disparaitre l'entièreté du petit groupe pour les faire réapparaitre au milieu de son salon. Un gros loft new yorkais dont une rangé de fenêtre laissait faire une splendide sur Central Park. Les lieux était élégamment décoré, gardant le style industriel qu'avait toujours eu les lieux.* Welcome to my home *annonça-t-elle élégamment, usant ensuite de magie pour se faire comprendre de l'ensemble des personnes* Suivez moi *Dit-elle à Yassine qui tenait encore Rê alors qu'elle le guidait vers une chambre, elle tendit la main dans le salon amenant alors jusqu'à elle une malle* S'il ne se réveille pas, son corps lui a besoin d'être nourrit... *Expliqua-t-elle alors en entrant dans une chambre, invitant Yassine a y installé le jeune homme, elle ouvrit la malle, sortant alors du matériel médical moldus même si ceux-ci était entreposé dans une sacoche sans fond*
YASSINE: *Il suivit la médecin avec le jeune chef dans ses bras, l'installant avec douceur sur le lit. Bien qu'il n'y connaissait rien, il se sentit rassuré de la voir sortir toutes sortes de choses étranges et aux airs complexes. Lui qui n'était pas un grand fervent des prières.* Comment puis-je aider ? *demanda-t-il alors, espérant encore pouvoir faire quelque chose pour le réveiller afin qu'ils puissent parler de ce qu'ils devraient faire pour son coeur, avant qu'il ne soit trop tard.* LENNY: *Il ne put s'empêcher de s'émerveiller devant la décoration et la vue, relâchant Mélody pour s'approcher de la fenêtre. Il ne l'aurait jamais cru mais quitter le Pi-Day l'avait soulagé lui aussi. Il y avait moins de monde ici, ils ne risquaient pas de croiser un Clarisse ou un Jeykill. Ils seraient tranquilles. Mais sentir qu'ils pouraient se reposer s'ils le souhaitait lui rappela que l'un d'entre eux n'avait pas prévu cela dans son programme. Il n'osa pas se retourner pour jeter un coup d'oeil vers Kafele mais sentit le poids des aurevoirs lentement commencer à peser sur ses épaules.*
LIZBETH: Restez sur vos gardes, j'espère qu'utiliser du matériel nonmaj' évitera toute influence néfaste de sa malédiction *Elle préparait une poche pleine de liquide, relier a un tuyau* Je vais lui faire une intraveineuse *expliqua-t-elle en lui montrant la petite aiguille à l'autre bout* Je vais introduire cette aiguille dans une veine, le liquide qui se trouve dans la poche va, lentement, s'introduire dans son corps. Ce liquide est un mélange de tout ce dont un corps a besoin pour fonctionner, nutriment et eau. *Préparant tout ceci consciencieusement, ses gestes était millimétré, gant, désinfectant, accrocher la poche, prendre la main de Rê. Elle eut un regard pour Yassine, lui signifiant qu'elle s'apprêtait à introduire l'aiguille*
Mélody: *Elle hésita, entre suivre Lizbeth et Yassine ou rester dans le salon en compagnie des autres. Jetant un regard à ceux rester en retrait, elle ne put s'empêcher de faire la route jusqu'à la chambre, la porte encore ouverte, elle resta a bonne distance pourtant, se pinçant les lèvres en observant la sorcière manipuler ces ustensiles* NILS: *En voyant Lenny profiter de la vue avant de sombrer dans ses pensées, il eut un regard vers Kafele, comprenant très bien ce qui allait arriver. Son coeur se serra à l'idée de voir son frère souffrir très bientôt mais il s'efforça de laisser aux deux hommes le temps de se dire au revoir. En voyant Melody s'éloigner pour prendre la même route que Yassine et Lizbeth, il la suivit, simplement pour s'assurer qu'elle n'entrerait pas dans cette pièce et quelque part, tenter de la convaincre à l'avance* _C'est le seul moyen de l'aider_ *lui rappela-t-il en posant une main sur son épaule*
YASSINE: Nonmaj'... *répéta-t-il sans comprendre mais en observant tout le matériel qui lui était très étranger, il cru comprendre qu'elle parlait de ceux qui n'usaient pas la magie. Il se demanda si ce genre de chose était adapté à un sorcier comme Rê ou même compatible avec sa malédiction dont la source était clairement magique, mais elle avait l'air de bien mieux savoir ce qu'elle faisait que lui alors il acquiesça simplement. Lorsqu'elle approcha l'aiguille et lui jeta un coup d'oeil, il s'assura que l'adolescent ne bougerait pas même s'il se réveillait brusquement, en utilisant la force de ses bras, histoire de correspondre à la méthode choisie. Il n'eut qu'un faible soubresaut mais c'était tout de même une réaction, un signe qu'il n'était pas complètement inconscient ce qui étira malgré tout un petit sourire sur les lèvres de Yassine.* Il a... bougé. Un peu. *fit-il remarquer à la sorcière au cas où elle ne l'aurait pas sentit mais aussi pour Mélody qui les observait de loin, probablement soucieuse.*
KAFELE: *Il ne prit pas vraiment le temps d'observer les lieux, fixant un point de la pièce. Son coeur cognait lourdement dans sa poitrine alors qu'il releva enfin les yeux pour retrouver Lenny du regard qui observait l'extérieur. S'approchant doucement, il posa une main sur son dos* Lenny... LENNY: *Il frissonna en sentant sa main se poser sur son dos alors qu'il l'appelait doucement. Ils savaient tout deux ce qu'ils devaient faire maintenant. Il pouvait sentir sa gorge se serrer et ses yeux piquer mais il enfonça tout ça profondément en lui, loin de vouloir passer ces dernières minutes ensemble à pleurer ou avoir l'air misérable.* Central Park, New York, les Etats-Unis d'Amérique. *présenta-t-il avec enthousiasme en observant encore un peu cette vue pour se donner le courage de sourire avant de se retourner vers Kafele. Il prit immédiatement son visage et déposa un petit baiser sur ses lèvres.* Est-ce qu'ils aiment le chocolat chaud ? Oh et heureusement que je vais avoir de quoi m'occuper l'esprit en t'attendant parce que me connaissant, j'aurais dévalisé les rayons de vêtements d'hiver pour petites filles. Mais juste pour être sûr, elle mesure combien ? *gloussa-t-il avec enthousiasme, comme s'ils ne se disaient aurevoir que pour l'après-midi alors que lui allait faire les courses et Kafele allait chercher les enfants à l'école.*
LIZBETH: Son cerveau réagit *Enonça-t-elle mécaniquement, ne trouvant pas vraiment de quoi s'en réjouir. Ce n'était pas non plus une mauvaise chose. Elle vérifia les autres constantes*
YASSINE: Vous ne pouvez rien faire d'autre ? *demanda-t-il alors, en découvrant peu à peu l'expertise de cette femme en la matière. Jusqu'ici, ils n'avaient fait que se débrouiller comme ils pouvaient et la voir prendre les choses en main faisait renaitre un certain espoir en lui. Ils n'auraient peut-être pas à faire cette transplantation ou du moins, ils pourraient peut-être trouver un moyen de réveiller Rê avant qu'ils ne prennent une décision.*
KAFELE: *La question le prit légèrement au dépourvu, ne sachant pas vraiment...C'est avec un petit sourire honteux qu'il désigna une parte de sa jambe* elle m'arrive là *Remontant un peu sa main* Theoris arrive là *Ajouta-t-il avant de passer sa main sur sa nuque dans ce geste nerveux qu'il retrouvait*
LIZBETH: *Elle arriva au pied de Rê, découvrant l'un d'eux, elle passa le dos bout d'un stylo fermé sur la plante pour vérifier chaque réflexe du corps* La douleur réveille certain patient LENNY: *Il gloussa d'impatience, se voyant déjà les vêtir et les pouponner bien qu'il savait qu'il devrait se contrôler s'il les rencontrait vraiment un jour. Il eu un grand sourire et un regard pétillant en caressant doucement les bras de Kafele.* N'oublie pas le miroir. A la moindre chose ou quand tu voudras nous retrouver, tu peux me contacter. *lui rappela-t-il avec douceur, préférant se persuader qu'ils se retrouveraient pour rendre la séparation moins pénible.*
YASSINE: Oh... *Il eu un petit rictus crispé lorsqu'elle mentionna la douleur. Il aurait préféré une méthode plus douce, quelque chose qui ne risquait pas de lui faire plus de mal encore, mais s'ils voulaient qu'ils se réveillent, il faudrait envisager toute les méthodes possible avant de baisser les bras. Il eu un bref regard pour Mélody, sachant que cela ne lui plairait probablement pas et pourtant, cela semblait nécessaire.* Ne risquerait-on pas de réveiller la malédiction avec ?
KAFELE: Je n'oublie pas *Assura-t-il avant de poser sa tête contre la sienne, partageant avec lui les souvenirs qu'il avait de ces enfants. Revivant avec lui ces instants heureux. Il l'embrassa immédiatement, il ne partirait pas sans avoir dit au revoir à son frère et pour l'heure, il était occupé alors il en profitait.* Ca te donnera une meilleure idée *Justifia-t-il auprès de Lenny*
LIZBETH: Peut-être pas *Laissa-t-elle entendre en voyant Yassine pas complètement rebuter par l'idée* Votre amie...J'ai vu comment elle la contenait...Je peux le refaire *Assura-t-elle* Mais ça ne veut pas dire que cela fonctionnera *parlant à la fois du possible réveil de l'adolescent ou encore de la malédiction qui, elle, ne se manifesterait pas* Avec vous songez qu'il ne souhaitait simplement pas se réveiller ? LENNY: *Il rigola doucement en sentant son front contre le sien, ne s'attendant pas à voir des images fleurir dans son esprit. Celui d'une petite fille rayonnante et d'un jeune homme plus discret mais absolument adorable. Il ne put retenir un petit couinement d'excitation et d'attendrissement en découvrant leur visages.* Ils sont trop mimiiiiiiiiiiii ! *gémit-il en sautillant, relevant ses yeux brillants vers Kafele.* Il faut que tu les retrouve ! Je veux les voir ! *supplia-t-il avec émotion*
KAFELE: J'y compte bien *Assura-t-il en le regardant, appréciant le soutient de Lenny là où Telg lui avait simplement ôter cette idée de l'esprit* J'espère qu'ils accepteront de me suivre...
YASSINE: *Il acquiesça lorsqu'elle mentionna Luna, soulagé qu'elle puisse l'imiter parce que lui ne savait pas du tout de quoi il s'agissait. Bien qu'elle l'avertissait sur l'incertitude de leur réussite, il se sentait simplement rassuré d'avoir quelqu'un en plus voulant bien les aider et apparemment pas n'importe qui.* Non... Je n'y ai pas pensé. *répondit-il en observant l'adolescent. Mais la remarque était très pertinante. Il ne connaissait pas le garçon et dans le contexte, on pourait croire qu'il aurait tout fait pour revenir auprès de Mélody et de son enfant. Mais il ne fallait pas oublié qu'il avait fuit jusqu'au bout du monde et sans Lenny et Lizbeth, il aurait probablement continué. Serait-ce une façon de continuer à fuir bien que son corps était coincé ici ?* Si c'est le cas alors... est-ce qu'une transplantation est vraiment... *demanda-t-il a moitié en sachant que Nils n'était pas d'accord avec lui, mais il était plutôt curieux de l'avis du médecin.* LENNY: Tu rigoles ? Tu l'as vu ? "Kafeele ! Kafeele !" *imita-t-il en gloussant* Elle est folle de toi et bien franchement, qui ne le serait pas ? *lui assura-t-il avec tendresse* Et n'oublie pas ta carte spéciale... *remarqua-t-il ensuite en faisant apparaitre devant lui le dessin du tatouage qu'il avait sur la nuque.* Les mandarines...
LIZBETH: Cette malédiction se matérialise en trois serpents... *Il releva les yeux vers Yassine* Il ne fait aucun doute qu'il peut les sentir...On peut supposé que le jour où il ne les sentira plus *Mais tout ceci n'était que supposition, ce qu'elle admettait volontiers* D'ailleurs si nous en venons à cette option, il est plus que probable qu'ils tentent de nous en empêcher...
YASSINE: *Il n'avait pas pensé jusque là, songeant encore à tout ce qui les séparait encore de la transplantation. Mais en effet, s'ils devaient avoir un plan alors autant y réfléchir jusqu'au bout.* N'y a-t-il pas un moyen... De les combattre ? Et si enlever ce coeur les libérait de Rê ? Pourraient-il attaquer quelqu'un d'autre ?
KAFELE: *Il eut un sourire en le voyant l'imiter avant de se retrouver face au dessin. Il le contempla un moment, y passant ses doigts, cela n'avait probablement rien d'extrêmement virile mais le symbole derrière était bien trop important pour qu'il s'en soucis.* Elle va vite m'oublier quand elle t'aura rencontré LENNY: *Il éclata de rire à q LENNY: *Il éclata de rire à sa remarque et vint l'entourer de ses bras en soupirant avec bonheur. Ce futur qu'ils fantasmaient, il espérait réellement pouvoir y goûter. Mais il ne fallait pas oublier qu'ils en étaient encore loin et plus ils s'attachaient à ce tableau, plus s'en éloigner serait difficile à accepter. Il s'efforça d'assagir un peu son enthousiasme et de retrouver un peu de calme et de sincérité.* Fais attention à toi. *murmura-t-il avec amour avant de le narguer un peu* Les muscles c'est très plaisant esthétiquement et au lit mais j'espère pour toi que ce n'est pas que de la gonflette.
LIZBETH: Vous devriez poser ces questions aux personnes qui sont à l'origine de cette malédiction *conseilla-t-elle à Yassine* En l'état des choses, je pense qu'elle finira par la tuer, ou le rendre fou. Vous enfermez vos organes dans des jarres il est pas impossible d'enfermer son coeur et la malédiction à jamais mais tout ça reste que théorique...
YASSINE: Vous avez raison. *acquiesça-t-il bien qu'il aurait aimé avoir plus de réponses.* Je ne sais pas qui a pu faire ça. Même en ayant grandit là bas je n'ai jamais entendu parlé d'une telle chose... Et il y avait tant d'ennemis... *se remémora-t-il sombrement. Cela faisait longtemps mais même à l'époque, pour lui les menaces se mélangeaient en une présence oppressante et constante, la certitude qu'ils étaient constamment en danger et qu'ils devaient toujours être prêt à se battre contre tout ceux qui ne seraient pas de leur Temple. Il posa ses yeux sur Rê en se rendant compte que c'était ce qu'il avait dû vivre lui aussi. Si jeune et déjà affligé d'un tel poids. Les choses se seraient-elles passées différemment s'il était resté ? Probablement pas mais il ne pouvait s'empêcher de se poser la question à chaque fois qu'il apprenait une part de l'histoire de laquelle il n'avait pas fait partit. Tué, ou fou... C'était peut-être ce qu'il lui serait arrivé à lui aussi si on ne lui avait pas caché la vérité. Il releva les yeux vers le salon où Kafele riait avec Lenny. Le mensonge lui avait volé tant d'années, mais savoir la vérité lui aurait probablement volé sa vie entière et il ne se serait pas retrouvé là, aujourd'hui, auprès de son petit frère.* Essayons de le réveiller et... si ce n'est pas probant... *il soupira doucement* Les jumeaux et moi iront trouver un nouveau coeur.
KAFELE: *Il haussa les sourcils en le regardant remettre en cause sa force* il est tout a fait possible que je n'en ai pas à m'en servir *rassura-t-il malgré tout et quelque part, il espérait que cela se passe ainsi* LENNY: Dommage... *remarqua-t-il d'un air doucement coquin en laissant son bras caresser son bras.* J'aime bien te voir en sueur... Tout essouflé...
LIZBETH: *Elle observa le garçon, retournant alors vers sa sacoche pour en sortir une capsule de verre* On va essayer ça avant d'utiliser la douleur *Suggéra-t-elle simplement en s'approchant du jeune homme. Cassant le bout de sa capsule sous le nez de celui-ci, l'odeur était assez forte pour généralement ramener à eux les patients qui faisait un malaise*
YASSINE: *Il l'observa faire, guettant la moindre réaction mais celle-ci ne vint pas.* Aller Rê... *marmonna-t-il, espérant quelque part qu'il ait entendu leur conversation et qu'il décide de se réveiller avant qu'ils ne doivent lui faire du mal. Mais cela semblait être la prochaine étape alors il se releva, rejoignant brièvement Nils et Mélody.* Je pense qu'il vaut mieux lui laisser un peu d'intimité et de calme. *remarqua-t-il en souhaitant surtout éviter à la jeune fille de voir Rê souffrir.*
KAFELE: *Il rougit devant son insinuation* tu m'as déjà vu en sueur et essoufflé... LENNY: Justement... *gloussa-t-il doucement en rougissant lui aussi.* Je ne m'en lasse pas. NILS: *Comprenant que c'était pour tout autre chose qu'il fermait la porte, il pressa doucement l'épaule de Melody* On va visiter *Se retournant, vers le salon, il remarqua le regard énamouré de son frère, levant les yeux au ciel avant d'emmener Melody visiter les lieux*
YASSINE: *Il acquiesça avec reconnaissance lorsque Nils emporta la jeune femme plus loin, refermant doucement la porte, il se permit même de mettre un sort pour étouffer le bruit afin de préserver les autres de ce qu'il pourrait se produire ici. Il se retourna vers Lizbeth, l'air crispé.* Et maintenant ?
KAFELE: *Il repassa sa main sur sa nuque sans savoir quoi lui répondre, le regardant avec envie*
LIZBETH: *Elle recula, observant Yassine* Il est préférable que ça soit vous qui lui fassiez mal...Je vais...M'assurez de garder cette malédiction enfermée
YASSINE: *Il ne s'attendait pas à ça, espérant qu'elle lui demanderait de le tenir en prévention d'une réaction mais clairement, si la malédiction s'exprimait, elle était plus à même de la contrôler que lui. Il soupira, loin d'être enchanté par cette idée. Mais il était celui qui avait le plus insisté pour attendre le réveil de Rê pour lui demander son avis et il n'en démordait pas. Si ce dernier était en mesure de s'exprimer et lui donnait son refus, alors il annulerait tout. Il s'approcha doucement de l'adolescent si frêle et pâle qu'il semblait déjà souffrir, jetant un coup d'oeil à Lizbeth pour s'assurer qu'elle était bien avec lui sur ce coup là. Serrant la machoire, il donna une grosse baffe au jeune homme. Sans résultat.* LENNY: *Il se mordit la lèvre en lui lançant ce même regard plein de désir. Pourtant il ravala son ardeur, sachant que cela ne les aiderait pas à se séparer.* La prochaine fois... sera encore plus magique que dans les nuages. *lui promit-il le regard brillant d'indécence avant de venir l'embrasser tendrement.*
LIZBETH: *Elle s'était déjà concentré sur l'aura, jouant de ses doigts pour s'assurer de tenir en "cage" les serpents alors que Yassine tenta de le réveiller d'une baffe. Sans résultat. Elle soupira, gardant pourtant un regard sur l'aura en tentant de comprendre ou de voir quelque chose au travers*
KAFELE: *Il posa dans les dos de Lenny pour attirer son corps contre le sien, l'embrassant passionnément, s'accrochant à ce qu'il ressentait de bon. Il aurait aimé que les choses soient toujours aussi simple.*
LIZBETH: *Elle fronça légèrement les sourcils en remarquant un détail dans l'aura, comprenant un peu plus ce qui se déroulait et pourquoi le jeune homme restait inconscient* Il ne se réveillera pas... *annonça-t-elle simplement, clignant des yeux pour retrouver la réalité et une vision normal*
YASSINE: Quoi ? Pourquoi ? *demanda-t-il soucieux, comprenant qu'elle avait vu quelque chose.*
LIZBETH: Parce que sa malédiction y veille... *Expliqua-t-elle* s'il se réveille, ce sera dans le même état qu'on l'a vu, du moins, si on attend qu'il se réveille de lui-même
YASSINE: Alors il faut le réveiller avant ça. *pressa-t-il, comprenant autre chose de tout ça. Ils ne savaient pas quand il pourrait se réveiller et s'il le faisait alors qu'ils étaient tout les trois en Egypte, Mélody ne serait pas en sécurité toute seule ici avec Lizbeth. Il chercha un outil tranchant du regard.*
LIZBETH: C'est pas de ça qu'il a besoin... Ces choses le manipule pour le ramener à eux... Il faudrait lui rappelé pourquoi il est mieux pour lui de ne pas les écouter
YASSINE: *Il releva les yeux en écoutant le médecin, comprenant que quelque chose de plus positif que la douleur l'aiderait peut-être plus.* Peut-il nous entendre ? Peut-on lui parler ? *demanda-t-il alors, se souvenant que Mélody lui avait pourtant supplier de se réveiller plusieurs fois.*
LIZBETH: *Elle fit non de la tête* va falloir trouver une autre voie...
YASSINE: Rê... *appela-t-il pourtant, ne sachant pas comment s'y prendre autrement. Peut-être valait-il mieux qu'ils se dépêchent pour récupérer ce coeur et le transplanter avant qu'il ne se réveille. Il se retourna vers Lizbeth.* Mélody sera-t-elle en sécurité ici ? *demanda-t-il loin de vouloir remettre en question son hospitalité mais il voulait s'en assurer avant de songer à partir en la laissant seule.* Elle va probablement chercher à rester auprès de lui mais si ce que vous dites est vrai alors il est définitivement trop dangereux de la laisser l'approcher. *rappela-t-il car bien que Lizbeth semblait particulièrement talentueuse, elle ne pourait pas se dédoubler pour à la fois surveiller Rê et veiller sur Mélody.* LENNY: Je t'aime. Ne l'oublie pas non plus. *Lui rappela-t-il dans un murmure doux en inspirant doucement son parfum et en s'imprégnant de la chaleur et de la douceur de son corps contre le sien.*
LIZBETH: *Elle observa l'homme avant de se lever, sortant de ses cheveux relevés sa baguette* Elle le sera *affirma-t-elle en usant de son savoir pour rendre la pièce complètement hermétique au transplanage, elle fit disparaitre les fenêtres et la porte en regardant Yassine avec un petit air supérieur qu'elle ne contrôla pas*
KAFELE: *Il le serra contre lui, son coeur s'accélérant doucement dans sa poitrine.* Je peux plus rien oublier grâce à toi *rappela-t-il tendrement avant de reculer, passant sa main dans sa barbe* Je l'aurai peut-être plus quand je reviendrai
YASSINE: Elle est enceinte. Prenez soin d'elle s'il vous plaît. *Rappela-t-il encore une fois, insistant pour lui faire comprendre que ce n'était pas un défi de talent. Avec un dernier soupir, il se retourna une dernière fois vers Rê.* Nous allons te trouver un nouveau cœur, sain et libre de toute malédiction. Nous reviendrons le plus vite possible. Tiens bon, s'il te plait. *Encouragea-t-il fermement même s'il avait bien comprit qu'il ne l'entendait pas. Il se releva et sortit de la chambre pour trouver les deux frères.* Nous allons devoir partir aussi. *Annonça-t-il sombrement en retrouvant Lenny profitant de Kafele jusqu'au bout.* LENNY: *Ses yeux s'agrandirent de curiosité lorsqu'il glissa ses doigts dans sa barbe, se demandant quelle tête cela pourrait lui faire. Mais il n'eut pas le temps de s'en amuser que Yassine les avait rejoins, annonçant leur propre départ.* Déjà ? *Défendit-il puérilement en se raccrochant un peu plus à Kafele mais la petite mine de Yassine l'interpella.* Tu ne veux pas attendre un peu ? Voir si il se réveillera ? *Demanda-t-il en notant que l'Égyptien semblait avoir changé d'avis.*
YASSINE: On a déjà assez attendu. *Répondit-il simplement.* Va chercher ton frère. *Demanda-t-il ensuite, lui faisant bien comprendre qu'ils étaient sur le départ.*
KAFELE: *Il déduisit rapidement pourquoi Yassine avait changer d'avis, observant non loin derrière la jeune femme et son air sérieuse. Fixant son frère sans cacher une certaine inquiétude à l'idée de les voir partir pour le temple*
YASSINE: *Il pu lire l'inquiétude renaitre dans les yeux de son frère alors qu'ils s'apprêtaient tout deux à repartir en Egypte.* Tu les trouveras. *lui assura-t-il avec un sourire confiant.* Et moi, je suis en très bonne compagnie. *plaisanta-t-il en voyant Lenny revenir avec Nils, surtout pour rappeler à Kafele que comparé à trois adultes et sorciers plutôt expérimentés, lui serait seul et devrait veiller sur des enfants sans défense. Même si retourner au Temple le terrifiait intérieurement, il craignait bien plus que quelque chose n'arrive à son frère.*
KAFELE: *Il acquiesça aux paroles de son frère mais il savait très bien quel genre de soldat se trouvait au temple. Observant Nils, Lenny et Yassine* Ce n'est pas dans ces tenues qu'on passera inaperçu *Remarqua-t-il quelque part assez impatient de retrouver ses propres vêtements* LENNY: Crois-moi, avec un visage et un corps comme le tien tu ne passe pas inaperçu de toute manière. *le taquina-t-il bien qu'il comprenait le besoin de se changer, d'autant plus que le climat allait être bien différent de celui du pôle nord. Rien qu'ici, il commençait à faire un peu chaud.* Euh Lizbeth ? Je me permets ! *appela-t-il depuis le salon en sortant une pierre sombre d'une de ses poches. Se dirigeant vers un des murs du loft, il traça le contour d'une grande porte, puis il sortit une poignée de terre qu'il déposa en ligne au pied du mur. Reculant de quelques pas, il leva sa main et ses bagues s'allumèrent soudain d'une lumière éblouissante. Lorsqu'elle s’éteignit, une porte était apparue là où il l'avait tracé, la porte de sa penderie personnelle. Il eu une petite moue fière et quelque peu embarrassé en sachant qu'ils comprendraient qu'il ne se baladait donc jamais sans sa penderie à portée de main.* Comme ça je suis prêt dans toutes les circonstances ! *se justifia-t-il en ouvrant la porte, révélant la même pièce dans laquelle ils s'étaient changés pour le Pi-Day. Il tendit la main à Mélody avec enthousiasme, pressé de pouvoir lui proposer une nouvelle tenue.* Cette fois c'est toi qui choisit. Quelque chose de confortable ou comme tu veux !
Mélody: *Elle n'arrivait pas vraiment à quitter son était d'inquiétude constante, encore plus lorsque Lenny vint les retrouver pour annoncer leur futur départ mais elle ne posa aucune question, quelque part soulagée de ne pas avoir à prendre de décision pour Rê. Elle fut malgré tout particulièrement surprise par l'intervention de l'Islandait qui matérialisait une porte pour se rendre à sa penderie...Observant la main qui lui était tendue, elle la prit, esquissant l'ombre d'un sourire pour lui* je sais pas ce qui me surprend le plus entre le fait que tu ais ta penderie tout le temps avec toi ou que tu sois vraiment prêt pour toutes les circonstances *dit-elle en se rappelant qu'il lui avait parler de vêtement pour bébé. Elle observant la penderie, s'y plongeant pour le simple plaisir de se changer les idées* c'est comme être dans une friperie *ce qui, de la bouche de Mélody, n'avait rien d'insultant. Au bout de quelques minutes elle sortie avec un choix simple, un perfecto noir dont des motifs de rose rouge s'y trouvait, une haut rouge en dentelle, un t shirt noir et un jeans.*
Mélody: ( https://s-media-cache- ak0.pinimg.com/564x/c2/d3/3c/c2d33cc8f021d8672a1c353eca2e2d1a.jpg ) NILS: *Lui ne fut pas surpris, c'était son frère et c'était d'ailleurs lui qui lui avait offert cette fameuse craie, entrant dans la penderie à son tour, il fut bien plus rapide que quiconque, sachant toujours ce qu'il voulait mettre. un t-shirt cache coeur dont le col v était plongeant, une pantalon bleu et sa veste assortie.* NILS: ( https://s-media-cache- ak0.pinimg.com/564x/71/1f/b3/711fb36f6832bfda68ba69a4a24525cf.jpg ) LENNY: Les garçons ? *Invita-t-il en les voyant hésiter. Lui-même entra dans sa propre penderie et bien qu'il pouvait passer des heures ici à choisir la tenue parfaite, il fut plus sobre et raisonnable. Après tout, ils n'allaient là bas ni pour charmer, ni pour faire la fête. Optant rapidement pour un simple pantalon bleu noir, une chemise légère en imitation jean cendré, un veston marron et une élégante cravate blanche avec quelques motifs fleuris, il songeait déjà à ce que les deux séduisants frères pourraient mettre.* LENNY: https://s-media-cache- ak0.pinimg.com/564x/4c/7d/7e/4c7d7e1d38deb45ab1cd7cc8011e345d.jpg
YASSINE: *Il hésita, ayant toujours un peu de mal à croire que Lenny pouvait avoir des vêtements à leur taille et qui leur conviendrait en plus de ça. Il tenta tout de même le coup, visant au plus simple et dans le noir. Il agrippa un haut et un pantalon et ce ne fut que lorsqu'il fut habillé et qu'il se voit dans le miroir qu'il s'arrêta une seconde pour s'observer. Ce n'était pas encore comme un écho du passé mais cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas habillé de la sorte. Il pouvait presque déjà sentir la douce chaleur d'Égypte l'envelopper et avec elle, toute l'angoisse et le sentiment de danger. Il joua nerveusement avec sa chevalière, dernier outils de magie qu'il s'était autorisé après la guerre, ayant abandonné son arme derrière lui avec Temple de Ra.*
YASSINE: https://s-media-cache- ak0.pinimg.com/564x/09/15/29/091529ec9d2b5abaf0de3e2abc64871f.jpg
KAFELE: *Il était beaucoup plus hésitant que les autres en voyant la penderie, ce qu'il voulait c'était surtout retrouver ses propres vêtements mais il savait que cela ne l'aiderait pas en réalité...Il ne devait pas être reconnu, ne devait pas avoir de signe distinctifs avec le temple. C'est avec ce désir d'être le moins reconnu qu'il choisi à son tour des vêtements. Il s'habilla à son tour, sortant de la cabine en tenant les haches de Tumaini qu'il accrocha à sa ceinture. *
KAFELE: (https://s-media-cache- ak0.pinimg.com/originals/a0/18/a3/a018a32924d30ae577699b92f1fd9656.jpg) LENNY: *Il eu un sourire énamouré et attendrit en découvrant les deux frères dans leur nouveau look. Sans s'être concertés, il arborait une apparence similaire, écho flagrant de leur histoire commune. Pour Lenny et Nils, aller en Egypte était comme aller dans n'importe quel autre pays qu'ils avaient visité au court de leurs voyages, mais pour eux, c'était clairement un retour à la source. Yassine semblait clairement anxieux à cette idée, mais avant de s'inquiéter pour lui et pour leur petite mission, Lenny ne put s'empêcher de venir chercher un doux baiser sur les lèvres de son tout nouveau Kafele, comme s'il aurait changé de goût. Il glissa ses mains sur sa nuque, jouant un peu avec ses cheveux et sa capuche, déçu de ne pouvoir l'admirer en action dans cette tenue. Enfin, il se contenterait des pectoraux découverts et musclés de Yassine.* On se revoit très bientôt. *lui assura-t-il sans l'ombre d'un doute en se détachant de lui. Après tout ils allaient dans le même pays. Il se retourna ensuite vers Melody qui elle aussi allait rester plus ou moins seule ici.* Soyez sage, hein ? Et au cas où... Met un foulard autour de la poignée ! *dit-il comme s'il s'imaginait que Rê se réveillerait et que Mélody lui sauterait dessus pour fêter leur réunion de joyeux ébats.* Et il me semblait que le dresscode était "passer inaperçu". *remarqua-t-il en se retournant ensuite vers Nils, ajustant maladivement le col de sa veste, même si au final lui non plus n'était pas si camouflé. Et avec leur tête de toute manière... Comme toute le monde semblait prêt, il poussa tout le monde dehors pour faire disparaitre sa penderie et retrouver le mur imaculé du loft de Lizbeth.* Bon ! Et bien... *marmonna-t-il nerveusement, ne se sentant pas de sonner le départ, les yeux encore plantés dans ceux de Kafele.*
YASSINE: A tout à l'heure. *choisit-il simplement en guise d'aurevoir, ne laissant pas le temps insinuer hésitation ou angoisse en eux. Il posa ses mains sur les épaules des deux jumeaux et avec un dernier regard pour son frère. Il disparu, réapparaissant pour la première fois depuis tant d'année, à Héliopolis.* Le dernier Egyptien disparu à son tour quelque secondes après les trois autres, laissant les deux femmes. La médicomage s'approcha de l'adolescente enceinte, levant la main devant son visage celle-ci s'endormi instantanément, elle la déposa sur le canapé de son salon avant de retourner vérifier que tout allait bien pour Rê. S'assurant qu'il ne pourrait quitter cette pièce et qu'il était stable, elle quitta la pièce à son tour pour retrouver une autre pièce secrète du loft. Le carrelage anthracite recouvrait la pièce avec en son centre une grande baignoire circulaire dont le liquide qui se trouvait à l'intérieur n'avait rien de semblable à de l'eau ordinaire alors qu'elle parcourait un mur de ses doigts, les carreaux touchés disparaissaient pour laisser voir en leur coeur des fioles contenant un liquide argenté. Elle passa un certain d'eau, au milieu de cette pensine géante avant qu'un petit être ne vienne interrompre son bain. "Maitresse, le petit homme est réveillé" C'était assez intéressant pour qu'elle ne s'énerve pas contre l'elfe de maison, quittant le bain et la pièce, elle se dirigea vers la chambre. Observant Mélody dont elle s'assura qu'elle resterait endormie.
LIZBETH: Bon retour parmi nous *Laissa-t-elle entendre en vérifiant que tout allait bien* Je m'appelle Lizbeth, je suis médicomage... *Expliqua-t-elle* une proche amie de Nils et Lenny.
Rê: _Nous savons qui tu es..._ *soupira-t-il faiblement, les yeux dans le vide.* _Nous t'avons gouté..._
Rê: _Tant de frustration... Palpable... Tout comme le temps qui passe... Tic tac... Tic tac..._ *murmura-t-il encore, un rictus semblable à un sourire filant une fraction de seconde sur son visage éteint.*
LIZBETH: * elle eut un sourire crispé en l'écoutant. Sachant très bien a quoi il faisait référence mais il y avait quelque chose de beaucoup trop intéressant a discuter avec la personnification d'une malédiction* en effet... Mais ce ne sera plus un problème pour bien longtemps
Rê: _Il savait... Toutes ces années il savait parfaitement... Et il s'est caché. Il te l'a caché. Tant d'années gâchées... Quinze ans. Quinze précieuses années... Quel égoïste._
LIZBETH: * elle restait calme malgré la mots qui firent frémir son coeur et sa mémoire* qu'est ce que tu cherche à faire exactement ?
Rê: _Et toi que fais-tu ? Tu sais bien ce que tu cherches... Toutes ces années à aider untel ou un autre... À perdre ton temps... Toutes ces années... Quel gâchis. Si seulement tu avais été un peu plus égoïste... Un peu plus... Comme Clarisse... Mais non, te voilà. Quel gâchis..._
LIZBETH: * elle tira une chaise pour s'assoir et l'observer* un peu plus comme Clarisse ? * elle eut un petit sourire narquois* voit où ça l'a mené
Rê: _Delicccieux..._ *siffla-t-il douceureusement à ce souvenir.*
LIZBETH: Clarisse ? Ça doit représenté un buffet à volontés pour vous
Rê: _Le monde est un buffet... Tant de rancoeur, de haine, de désespoir. Chacune à ses saveurs ... Tu verras... Si tu réusssis..._
LIZBETH: Si ? * elle eut un petit sourire en le regardant*
Rê: _A oui l'assurance... Jusqu'à quand ? Depuis quand ? Toutes ces années... Combien encore ?_
LIZBETH: Plus beaucoup... * assura t elle* et je ne ferai pas les mêmes erreurs que Clarisse
Rê: _Tu veras bien... Si tu veras... En attendant le temps court toujours... Tic tac, tic tac... Et tu n'y peux rien..._
LIZBETH: Et toi tu fuis mes questions. N'en as tu pas marre d'avoir un hôte aussi faible ?
Rê: _Il n'est faible que parce qu'il s'acharne à lutter. Comme tout ceux qui l'entourent... Et comme toi... Ce qui est bien... N'est pas toujours ce que l'on veut... Et être bon, est bien différent d'être fort._
LIZBETH: Vous pourriez trouver meilleur hôte * suggéra t elle simplement en croisant les jambes *
Rê: *Il eu un petit rire sec* _Tu n'as pas idée... Toutes ces années... Ce n'est pas un hôte... Il est notre... Il est l'un des notres. Peu importe ce que vous faites... C'est ce qu'il est._
LIZBETH: Vous pourriez avoir mieux... Quelqu'un comme Clarisse ça donnerait quoi ?
Rê: *Un sourire s'anima plus largement sur le visage de Rê qui semblait émerger de plus en plus de sa torpeur morte.* _Il n'y a pas de "quelqu'un" comme Clarisse. Nous sommes des serpents. Il n'est que... chimère..._
LIZBETH: *Elle se leva simplement* Techniquement, vous êtes des parasites *corrigea-t-elle* Et ironiquement beaucoup trop attaché à votre hôte pour vouloir meilleur enveloppe.
Rê: _Tu ne sais rien de nous... Et tu ne sais rien de Clarisse... Pourtant tu crois tout savoir... Avec tes souvenirs... Mais tu n'as qu'une vie... Précieuse vie... Contrairement à nous._
LIZBETH: *Elle tilta, elle qui s'apprêtait à partir se retrouvait piquer dans son intérêt et cette obsession* Si vous n'avez rien à m'offrir *Ce qu'elle voulait, c'était des réponses, ni plus ni moins, cette quête l'obsédait et si les serpents n'avaient pas ce qu'elle souhaitait, elle le trouverait dans ses souvenirs*
Rê: *Souriant doucement, il ne la rattrapa, s'amusant au contraire de la voir partir poursuivre une autre quête, au moins pour l'instant.*
LIZBETH: *Elle s'assura une nouvelle fois que cette prison le garderait enfermé, jetant un oeil à Zoé* Surveille le *Laissa-t-elle entendre avant de retourner dans cette étrange salle de bain pour observer encore et encore les souvenirs qu'elle avait de Clarisse et de leur échange mutuel* Répétant les scènes, elle revivait cette histoire, les bons comme le pire moment, détaillant chaque geste, chaque sensation, chaque souvenir comme on étudie un plan, une équation. Elle décortiquait absolument tout, jusqu'à comprendre...Enfin...Ouvrant les yeux, elle eut une sensation étrange. Etait-ce le fait d'avoir revécu ces souvenirs qu'il l'amena à envoyer son patronus retrouver Clarisse pour elle, elle quitta cette pièce qui était la sienne après y avoir ranger méticuleusement chaque souvenir avant de revenir dans la pièce à vivre.
CLARISSE: *Chez lui, il avait espéré pouvoir retrouver le calme et la stabilité. Se servant un tasse de son thé préféré ou du moins, celui que bon nombre de gens se souvenait l'avoir vu boire avec entrain avant l'incident, il se posa dans son salon, entouré de miroirs qui l'aidaient à lui rappeler qui il était, qui il aurait dû être s'il n'y avait pas eu... tout le reste. Dans l'environnement sûr et apaisant de sa maison, il se laissa resonger à ce Pi-day, le premier après quinze ans. Les choses ne s'étaient pas passées exactement comme il l'aurait voulu. Il y avait eu les mauvais retours auxquels il s'étaient attendus, Lizbeth, Kalev... Il avait su résister à l'appétit face à ses anciens amis ainsi qu'aux nouvelles têtes. Il avait même participé à une démonstration magique. Et bien sûr, il y avait la plaisante surprise d'avoir pu profiter de la compagnie de Nils. Il n'avait pourtant pas pensé que cela puisse être un problème pour sa stabilité mentale, plus que de se retrouvé entouré de puissants sorciers à nouveau. Mais il avait perdu le contrôle et se laisser aller, même dans un seul aspect de sa vie mettait en péril tout l'équilibre qu'il s'efforçait de maintenir. Bien qu'il était partit plus tôt, l'expérience restait concluante et il pensa à marquer la prochaine date dans son agenda. Il avait à peine fini sa tasse lorsqu'un patronus fit irruption dans sa demeure. Il ne fut pas difficile pour lui de le reconnaitre et de savoir où il voulait qu'il se rende. Pourtant il ne su s'il pouvait s'en réjouir. Il lui avait bien dit qu'il espérait la revoir, mais quelle raison avait-elle pour en vouloir de même ? Il se releva tout de même, ajustant ses habits et serrant doucement sa pathétique baguette magique entre ses doigts pour transplaner dans son séjour.* Dans quel pétrin vous êtes vous laissé embarqué Lizbeth ? *demanda-t-il en aparaissant, se doutant que cela devait à voir avec la petite bande qu'elle avait accepté d'aider.*
LIZBETH: *Le revoir la fit sourire et crisper* Je ne suis pas douée pour le babysitting...C'est pour ça que je fais dela chirurgie *Admit-elle en s'approchant de lui* Les serpents ont reprit le contrôle, nous avons discuté.
CLARISSE: *Il jeta un coup d'oeil autour de lui, reconnaissant la jeune fille endormie sur le canapé mais le reste du groupe semblait être partit, laissant Lizbeth seulle avec elle et le maudit. Il fronça doucement les sourcils en apprenant que la malédiction était réapparue. Ce n'était pourtant pas le chaos.* M'avez-vous appelé pour que je vous aide ? *demanda-t-il d'un air quelque peu dubitatif. Le babysitting n'était pas son genre non plus et ce n'était pas celui de Lizbeth de venir demander de l'aide, encore moins à quelqu'un qui avait osé un jour lui faire du tord.*
LIZBETH: *Elle s'approchait jusqu'à arriver à sa hauteur ne sachant pas très bien ce qui l'animait. L'envie, le désir de savoir si elle avait réussi, ses souvenirs et ses sentiments* Je t'ai appelé pour te pardonner... *Posant une mains sur sa joue*
CLARISSE: *Il était dubitatif, bien qu'il aurait aimé y croire. Mais il la connaissait assez bien pour savoir que quelque chose se cachait derrière ça. Il attrapa son poignet pour éloigner sa main de son visage.* Nous savons tout les deux que c'est faux. Vous ne pardonnez pas. *fit-il remarquer d'un ton un peu grondeur, froissé qu'elle songe à lui mentir et utiliser sa quête de pardon pour l'amadouer.*
LIZBETH: *Elle le fixa alors qu'il tenait son poignet* Ca ne veut pas dire que je ne veux pas essayer *répondit-elle un peu vexée car s'il avait raison, il y avait sincèrement une part d'elle qui aimerait en être capable.* Je n'oublie pas, ni la rancoeur, ni les sentiments Clarisse *Tenta-t-elle de lui expliquer, comprenant elle-même ce qu'elle s'apprêtait à faire* Il faut que tu parte *un brin d'angoisse dans sa voix*
CLARISSE: *Il recula d'un pas, libérant son poignet mais ne partit pas pour autant.* Vous m'avez appelé. Je suis venu. Parlez-moi. *conseilla-t-il simplement et calmement.*
LIZBETH: Pourquoi t'es venu ? *demanda-t-elle alors avec un peu de reproche* et pourquoi tu m'as jamais rien dit ?
CLARISSE: Je suis venu parce que je voulais vous revoir. *rappela-t-il simplement.* Bien que je n'avais pas pensé que ce soit si vite. *avoua-t-il en laissant son regard parcourir son loft.* Vous vous souvenez parfaitement de ce que je vous ai dit et je suis sûr que j'ai dît bien des choses. Tout comme pas dit. A quoi faites vous référence ?
LIZBETH: Tu sais très bien ce que je cherchais et tu avais la réponse tout ce temps...J'ai perdu quinze années de ma vie...
CLARISSE: *Il eu un rictus troublé devant ses mots.* Vous avez discuté avec une malédiction. *constata-t-il.* Je me demande bien ce qu'un mauvais sort a pu vous dire.
LIZBETH: *Elle revint près de lui* Le temps qui passe...Et tu savais...
CLARISSE: *Il se crispa en la voyant insister, devinant bien à quoi elle faisait référence. Il la toisa sévèrement mais ne recula pas.* Quand je m'en suis rendu compte, je m'étais déjà rendu compte de beaucoup d'autres choses. *confia-t-il fermement* Ce n'est pas la réponse que vous cherchez. Tout comme ce n'était pas celle que je cherchais. *affirma-t-il sans détour.* Ca vous change, Lizbeth. Je ne mentais pas quand je disais que j'avais changé. Et il en sera de même pour vous, si vous choisissez de suivre cette voie. *expliqua-t-il sincèrement, sachant quelque part que même s'il partait pour l'éloigner de cette tentation là, cela n'oterait pas cette idée de l'esprit de Lizbeth et elle finirait par céder, tout comme lui.*
LIZBETH: En quoi cela t'inquiète ? Tu es partie, sans un regard derrière toi... *Elle glissa sa main contre sa chemise* J'ai compris comment ça fonctionne...
CLARISSE: *Il se cripsa plus encore, refusant pourtant de reculer pour s'éloigner d'elle.* Vous vous perdres. Vous oublierez pourquoi vous faites tout ça. Vous oublierez d'où vous venez, qui vous êtes, ce que vous aimez... *lui confia-t-il, l'amertume brillant dans son regard froid.* Ou alors vous vous souviendrez de tous, et vous perdrez la raison. Lizbeth, nous savons ce qu'une vie peut vous faire, tout les souvenirs... Que croyez-vous qu'ajouter d'autres vies à ça vous fera ?
LIZBETH: *Ses doigts se jouaient de sa chemise, defaisant les boutons un à un* Ou je pourrai avoir accès a n'importe quel savoir, facilement, m'en servir pour aider...Aider ce garçon...Tout ce que tu dis n'est qu'hypothèse et toi et moi savons qu'il n'y a que les faits qui compte
CLARISSE: *Il la regarda nerveusement défaire les boutons de sa chemise, finissant par craquer et saisir ses poignets à nouveau pour s'éloigner d'elle.* S'il-vous-plait. Ne faite pas ça. *supplia-t-il alors doucement mais sincèrement.*
LIZBETH: Tu as sincèrement peur pour moi ? Ou seulement pour toi ?
CLARISSE: J'ai peur pour quiconque suivra cette voie là. Je tiens à toi, mais si tu veux ramener cela à moi alors oui, je ne vivrais pas avec ça sur la conscience. Une fois mais pas deux. Je ne te laisserais pas faire ça.
LIZBETH: *Elle le regarda dans les yeux, se souvenant de pourquoi elle faisait ça, du pourquoi ça l'obsédait* je ne veux pas mourir Clarisse
- NPC Amy
- Gallions : 1038
Sam 14 Jan - 10:35 (Δ)
CLARISSE: Je sais. *lui rappela-t-il car il était une période où il avait connu absolument tout d'elle et elle n'était pas du genre à beaucoup changer, même en quinze ans.* Mais si vous faites ça, ce ne sont pas des années de vie que vous vous offrez, mais un calvaire et un désordre sans nom qui dénaturera les années qu'il vous reste. Faites-le lorsque vous n'aurez plus rien à perdre et que vous aurez échoué en tout point mais Lizbeth, vous finirez par trouver et je vous assure que ça... Cette... pollution. Ce n'est pas la solution que vous avez cherché toute votre vie, faites moi confiance.
LIZBETH: *Elle l'écoutait sans parvenir à comprendre et pourtant elle avait vu ce que ça avait fait à Clarisse mais elle sentait quelque chose en elle voulait savoir* Je me suis fais avoir comme une débutante... *se moquait elle d'elle-même*
CLARISSE: Vous ne l'êtes pas. *rappela-t-il* Vous en avez vu d'autre, Lizbeth. Ne vous contentez pas de moins que ce que vous cherchez. Vous trouverez l'immortalité.
LIZBETH: Bien sur que si, cinq minutes en présence de ces serpents et je me retrouve à croire ce qu'ils me disent... *Elle soupira, posant sa tête contre lui* Ils compte sur moi Clarisse
CLARISSE: Et vous êtes bien trop bonne d'avoir accepté de les aider. *remarqua-t-il en haussant un sourcil.* Il serait judicieux de rester aussi loin de ces serpents que possible. C'est une malédiction après tout. Rien de bon ne peut en sortir.
LIZBETH: J'ai fais un serment en devenant chirurgien *Expliqua-t-elle* et je ne résiste pas au défis...
CLARISSE: Car trouver le secret de l'immortalité n'est pas suffisant... *soupira-t-il* Vous avez raison, je suis un égocentrique et je ne vous comprends pas. *remarqua-t-il en s'éloignant doucement d'elle. Il hésita à partir, sachant qu'en dehors de ce qu'ils venaient de discuter, elle n'avait pas d'autre raison de le vouloir ici. Mais à quoi bon rentrer et en plus, elle semblait un peu débordée ici.* Auriez-vous du thé ? *demanda-t-il alors, montrant ainsi qu'il ne prévoyait pas de partir tout de suite si elle voulait bien de lui ici.*
LIZBETH: J'ai toujours raison *Remarqua-t-elle en se détendant légèrement tout en se dirigeant vers la cuisine* Thé noir ça te va ?
CLARISSE: Je suppose...
LIZBETH: *Elle prépara le thé, d'abord en silence, sortant deux tasses de porcelaine blanche immaculée* Je sais pas pourquoi je t'ai appelé toi directement après...Te revoir...Nous revoir...
CLARISSE: *Lui aussi resta silencieux alors qu'elle leur préparait du thé, s’imprégnant simplement de ce lieu.* Je sais que c'est inutile de vous le dire mais vous ne devriez pas ressasser le passé.
LIZBETH: Je ne fais que ça, l'étudier... *Rappela-t-elle simplement alors qu'elle préparait faisait chauffer l'eau* Si on trouvait un moyen d'effacer tout ce qui n'est pas toi, tu le ferais ?
CLARISSE: *Il eu un petit rictus à sa question, il aurait préféré qu'ils ne parlent pas de ça ou de lui.* C'est trop tard pour cela. *avoua-t-il avec une certaine tristesse mais une qu'il avait accepté.* Effacer tout ça ne changerait pas ce que j'ai fais. Si je pouvais... Changer le passé, oui peut-être. Mais je ne le ferais pas et je ne commettrais pas l'erreur de chercher. J'en ai fini, je suis fini et maintenant... Je ne souhaite que finir mes jours tranquillement. *lui avoua-t-il, un peu difficilement mais en sachant que cela illustrerait ses propos de tout à l'heure.*
LIZBETH: Je sais pas ce qui m'ennuie le plus...Le fait que tu veuille pas t'en décharger ou le fait que tu n'utilise même pas ton savoir *admit-elle calmement alors qu'elle commençait à faire infusé un thé noir aux légères notes de vanilles*
CLARISSE: *Il eu un petit rire amusé.* Ce n'est pas seulement du savoir. *lui rappela-t-il* Je pense simplement qu'il est mieux pour moi de ne pas trop... remuer tout ça. *avoua-t-il simplement, le regard fuyant*
LIZBETH: Tu préfère qu'on parle de chose futile ? *Dit-elle en versant le breuvage ambré dans les tasses* Tu as couché avec Nils n'est-ce pas ?
CLARISSE: *Il rigola à nouveau, amusé par ses efforts de le conforter et de faire la conversation.* Une des conséquences de ne plus savoir qui on est. *justifia-t-il en prenant une tasse, sachant qu'elle ne lui connaissait pas ce genre de penchant.*
LIZBETH: Tu dis ça comme si c'était une anomalie *Elle ne le jugeait même si effectivement, elle ne lui avait jamais connu ce type d'attirance*
CLARISSE: *Il baissa les yeux sur sa tasse dont il prit une gorgée. Il ne s'en cachait pas ni n'en avait honte et il ne considérait pas cela comme quelque chose de mal, mais c'était bel et bien une anomalie dans son caractère, ses goûts et ses envies qui n'étaient plus qu'un mélange chaotique de trop de choses. Lui avait adoré coucher avec Nils, mais Clarisse lui n'aurait jamais penché de ce côté. Cette pensée anima un certain malaise chez lui et son regard vint instinctivement scanner les murs à la recherche d'un miroir. Il vint ensuite chercher celui qu'il avait dans la poche de son veston, y jetant un coup d'oeil simplement pour se rassurer. Son regard resta quelques secondes sur ce reflet qu'il avait l'impression de se reconnaitre que dans une infime partie.* Et vous ? Vous n'avez pas trouvé l'immortalité mais auriez-vous trouver l'amour ? *plaisanta-t-il en se doutant de ce loft que ce n'était pas le cas, mais simplement pour détourner la conversation vers elle.*
LIZBETH: Il y a une quinzaine d'année *C'était peut-être l'ennuie quand on ne pouvait pas oublier, les sentiments en faisais partie* Je ne suis pas douée pour ce genre de chose
CLARISSE: *Il cligna doucement des yeux, ne s'étant pas rendu compte qu'elle aurait pu se raccroché à cela aussi, autant qu'à sa rancœur. Détournant le regard, il ne savait pas quoi penser ou ressentir en cet instant, a part que pour lui tout ça était si loin. Et celui qui l'avait aimé et qu'elle avait aimé n'était plus.* Désolé. *trouva-t-il seulement a dire en baissant les yeux, reprenant une gorgée de thé.*
LIZBETH: Ne le soit pas, tu n'y es pour rien si je ne peux pas oublier *Dit-elle en buvant quelques gorgées de son thé*
CLARISSE: J'y suis pour quelque chose si l'homme qui vous a aimé n'est maintenant... et bien... Moi. *répondit-il avec un petit rictus navré et amer.*
LIZBETH: J'ai autant accepté ces échanges *rappela-t-elle, estimant qu'elle était autant fautive au final* Et puis il y a toujours le Clarisse que j'ai connu, sous cet amas d'aura différente.
CLARISSE: *Il eu un sourire reconnaissant devant ses paroles.* Il doit bien en rester un peu oui. J'en garde au moins le visage. *remarqua-t-il en jetant un nouveau coup d'oeil à son miroir.* Je vous aimais tendrement. *se rappela-t-il en observant le reflet de l'homme qu'il était à l'époque.* Et vous avoir quitté ainsi est l'un de mes plus grands regrets. Notre histoire s'ajoute à la longue liste des choses que j'ai gâché en me comportant de la sorte, mais je regrette surtout vous avoir offert ces terribles souvenirs, à vous plus que quiconque.
LIZBETH: *En observant le petit miroir, elle comprit ce dont il avait besoin, sortant sa baguette, elle changeant ses nombreuses fenêtres en miroir, la lumière artificiel de l'appartement s'ajustant pour offrir la même luminosité* C'est la première fois que tu le formule ainsi... *La première fois qu'il semblait réellement mais surtout sincèrement regretter ce qui s'était passé*
CLARISSE: *Il l'observa changer ses fenêtres en miroir, oubliant de la remercier lorsque son regard se posa sur son reflet mais aussi celui de Lizbeth. Cette image ranimait autre chose encore que la vue de son propre visage.* C'est facile de regretter et de s'excuser maintenant qu'il est trop tard et que tout ça est derrière moi. *remarqua-t-il, ne la laissant pas voir en cela quelque chose de noble cachant quelque chose de plus que de simples constatations.* Je me bats bien trop dans le présent pour continuer à batailler le passé. *avoua-t-il ensuite en quittant leur reflet du regard pour se tourner vers elle.* Mais j'en suis réellement désolé.
LIZBETH: Tu peux pas demander à ceux qui t'ont connu de te pardonner sans même simplement leur demander pardon...C'est comme commencé un labyrinthe par la fin *Du moins, c'était ainsi qu'elle concevait les choses même si cela ne changeait pas le fait qu'elle n'oubliait* Pour comprendre, j'ai du revivre chaque moment... *Insistant bien sur le mot "chaque"* en me concentrant sur toi, ton point de vue, ton ressenti, tes gestes... *Ce qui avait au moins eu comme effet bénéfique de nuancer son propre ressenti par rapport à tout cela*
CLARISSE: Ne me cherchez pas d'excuses. *répondit-il tout de même avec un petit sourire reconnaissant.* Que je sois désolé ne change rien à ce que j'ai fais. Et que les gens me pardonne ou non est leur propre choix.
LIZBETH: Je crois que je me cherche surtout une raison de le faire malgré les souvenirs... *Dit-elle en continuant de boire son thé* Qu'est-ce qui se passe entre Ingrid et toi ?
CLARISSE: *Il inspira en prenant une nouvelle gorgée de thé lui aussi.* Quand... J'ai finis par réaliser ce qui était en train de m'arriver, j'ai tenté de retrouver ce que je pouvais retrouver de moi-même. Naturellement la plupart de mes souvenirs convergeaient vers ce jour là, au Pi-Day. J'ai essayé d'y retourner mais j'étais loin d'être prêt ou de savoir ce que je faisais. Elle m'a retrouvé et m'a aidé à recoller les morceaux. Enfin... Ceux qu'elle connaissait. *lui avoua-t-il* Elle m'a beaucoup aidé. Rien que pouvoir discerner tout ceux que j'avais pu approcher ce jour là et les fois précédentes a été d'un grand soulagement.
LIZBETH: *Elle esquissa un sourire* Tu ne trouve pas ça ironique ? *La question était purement rhétorique, y ajoutant sa précision* Toi qui est si prompt à critiquer mon altruisme...S'il n'y avait pas de personne comme elle...
CLARISSE: S'il n'y avait pas de personne comme elle alors j'aurais eu ce que je mérite. *répondit-il simplement en portant sa tasse à ses lèvres avec un petit sourire dépité* Mais ça a l'air d'être ma spécialité de profiter des gens généreux...
LIZBETH: C'est la spécialité du genre humain et les gens généreux sont...Par définition, content de cet état de fait
CLARISSE: *Il eu un petit rire en continuant de boire son thé.* Vous continuez de me chercher des excuses.
LIZBETH: Ais-je tort ?
CLARISSE: Je ne saurais le dire. Mais il paraitrait, que vous ayez toujours raison. *plaisanta-t-il doucement*
LIZBETH: Toi et tous les autres vous apprenez vite *s'amusa-t-elle à son tour*
CLARISSE: Ça a toujours été mon fort. *remarqua-t-il en rigolant discrètement*
LIZBETH: Tu pourrais avoir deux ou trois ignorant dans le tas *ajouta-t-elle toujours sur le ton de la plaisanterie*
CLARISSE: Hm. Je ne mange pas de ce pain là.
LIZBETH: Et tu fais ton difficile en plus...
CLARISSE: *il eut un petit rire, se rendant compte alors que cela faisait bien longtemps qu'il avait ainsi plaisanté si librement. C'était aussi plaisant que effrayant et il ne chercha pas à insister. Son regard se porta à nouveau vers les reflets, se demandant si cela avait toujours été ainsi entre eux, il n'en gardait qu'un souvenir trouble auquel il ne pouvait se fier.* Alors, vous êtes coincée ici jusqu'à ce qui daigne se réveiller et se comporter correctement ? *Demanda-t-il alors pour alimenter le conversation mais aussi en apprendre plus sur sa situation*
LIZBETH: J'ai émit une hypothèse qui pourrait le soigner...Ou le tuer *expliqua-t-elle en observant l'adolescente enceinte et endormie* Mais on a besoin d'un coeur compatible, en attendant...Je suis coincé ici à veiller sur elle et lui *confirma-t-elle*
CLARISSE: Oh donc vous allez simplement lui charcuter le coeur. *En déduit-il plus simplement.* Je vois... Et bien c'est une façon de se débarrasser d'une malédiction.
LIZBETH: Je ne charcute pas Clarisse *Dit-elle faussement vexée* je ne suis pas un bouché
CLARISSE: Non, vous êtes chirurgienne. *Agréa-t-il* Et une transplantation est clairement une solution de chirurgienne. *Il soupira en jetant un coup d'œil à la demoiselle endormie faute de voir le maudit.* Coincée donc, et pour combien de temps ?
LIZBETH: Quelques heures, peut-être plus, peut-être éternellement s'ils meurent tous dans leur quête *dit-elle en restant pragmatique* Ensuite...Il est possible que cette transplantation ressemble à une boucherie...Je doute que ces serpents se laissent docilement faire
CLARISSE: *Il pinça doucement les lèvres en constatant une fois de plus qu'elle se trouvait dans un genre de situation dans laquelle il ne se serait jamais fourré.* Et bien j'aurais bien offert de vous aider mais je ne vous serais pas très utile. *remarqua-t-il en reposant sa tasse de thé, prenant sa baguette pour l'observer et la tripotter distraitement.* Si l'envie vous prends de... redécorer votre loft je pourrais peut-être me rendre utile. *plaisanta-t-il doucement*
LIZBETH: *Elle haussa un sourcils en le regardant* Je suis curieuse de voir tes gouts en la matière tiens... *dit-elle avec un petit sourire taquin*
CLARISSE: Mes goûts... *releva-t-il avec un petit rictus tendu.* Je me suis trompé, même pour ça je ne saurais vous aider. *soupira-t-il*
LIZBETH: *Elle esquissa un sourire en le regardant* Tu nous as aidé au Pi Day *lui rappela-t-elle même s'il avait fini par s'en aller avec Ingrid*
CLARISSE: *Il haussa les sourcils en se souvenant que c'était en effet le cas. Bien qu'elle devait s'en douter il se garda de lui rappeler que c'était bien pour sa propre expérience du Pi-day qu'il avait participé à leur petite invocation.* Et maintenant vous voilà coincée avec ce jeune homme maudit et tourmentée par ses serpents. *fit-il remarqué, un peu navré au final d'avoir participé à cela*
LIZBETH: Nous voilà en train de prendre le thé, ça m'a pas l'air si désagréable au final
CLARISSE: Vous devriez me remercier ! *plaisanta-t-il doucement, lui qui n'était tellement pas du genre à rendre service.* Y a-t-il autre chose que je puisse faire pour vous mettre à vos aises ?
LIZBETH: *Elle eut un rire discret, reprenant les tasses pour les ramener à l'évier* Je suis chez moi, c'est plutôt à moi de poser cette question
CLARISSE: C'est plutôt calme, j'ai des miroirs partout... *constata-t-il* Je crois que je survivrais.
LIZBETH: Tu repartiras à leur retour ?
CLARISSE: Probablement. *répondit-il calmement* Je ne suis là que pour vous tenir compagnie après tout.
LIZBETH: Tu joue encore aux échecs ? *proposa-t-elle avec un petit sourire*
CLARISSE: *Il cligna doucement des yeux en entendant sa question, tentant de trouver la réponse dans ses souvenirs et pourtant tout restait si flou.* Je... suppose. *répondit-il simplement*
LIZBETH: *Sortant sa baguette, elle la passa au-dessus du bar sur lequel ils étaient installa, un plateau apparaissant avec les pièces ordinaire* tu m'excusera, je préfère la version nonmaj...
CLARISSE: *Il observa le jeu apparaitre se demandant si celui-ci devait lui être familier où non.* Honneur aux dames. *dit-il en lui offrant le loisir de commencer.*
LIZBETH: *Elle esquissa un sourire en prenant son pion en F2 pour le déplacé en F4*
CLARISSE: *Il la suivit dans cette partie, ne sachant pas tant s'il pouvait faire confiance en ses capacités à ce jeu. Il avait l'impression de n'y avoir joué depuis des années. Quinze ans au moins. Et avant cela, avait-il été du genre à apprécier ce genre jeu ? Il s'y prêta pourtant avec concentration, partagé entre l'envie de gagner mais aussi de ne pas trop se fatiguer au cas où il perdrait. Il déplaça ses pièces une à une, ne sachant jamais s'il le faisait après réfléxion, au hasard ou par insinct. Ce ne fut que dans les derniers coups, lorsqu'il vit l'ouverture qu'il se rendit compte qu'il savait parfaitement ce qu'il faisait.* Echec et mat. *déclara-t-il calmement avec un petit sourire alors qu'il avançait sa dame pour prendre son fou et sceller la partie.*
LIZBETH: *Si lui n'en avait plus vraiment de souvenir, elle oui, elle se souvenait de chaque partie qu'elle avait perdue contre lui et de celle qu'elle avait pu gagner. Elle se crispa pourtant en le voyant avancer sa dame, prenant son fou, elle resta pourtant de longue seconde à observer l'échiquier en espérant y trouver une ouverture tout en sachant très bien qu'elle avait effectivement perdu. Elle soupira, posant élégamment son doigt sur son roi, le faisant basculer, acceptant sa défaite* J'avais oublié à quel point je déteste perdre *souffla-t-elle bien qu'il s'agissait d'un mensonge, elle savait parfaitement à quel point elle ne supportait pas de perdre*
CLARISSE: *Il eu un petit rire, plus amusé de voir son air contrit que de sa propre victoire.* "Oublié" ? *ne manqua-t-il pas de relever car ils savaient tout les deux que c'était impossible pour elle. Il soupira doucement en baissant les yeux sur ce jeu auquel il était clairement familier et pourtant il ne pourrait dire combien de fois il avait joué, gagné, perdu et contre qui.* C'est un peu injuste. Vous vous souvenez de tout et moi pratiquement de rien. Mais au moins nous nous complètons maintenant.
LIZBETH: *Elle esquissa un sourire en l'écoutant, haussant doucement les épaules en se pinçant les lèvres l'air un peu boudeur. Resortant sa baguette magique pour faire disparaitre le jeu et sa défaite de ses yeux* Je peux te montrez certains souvenirs... *Proposa-t-elle simplement*
CLARISSE: *Il se crispa très clairement à sa proposition, reculant imperceptiblement malgré lui avant de rapidement se calmer.* Je ne préfère pas. *avoua-t-il, gêné de sa réaction instinctive. Ses yeux se posèrent rapidement sur l'un des miroirs et sur son reflet.* Mais vous pourriez peut-être... Me raconter ? Simplement ? *proposa-t-il avec un petit sourire reconnaissant* Je vous croirais sur parole. *ajouta-t-il ensuite, d'un air plaisantin.*
LIZBETH: *Elle l'observa* Je parlais de la pensine *Suggéra-t-elle malgré tout, ayant eu l'impression qu'il craignait de la toucher. Elle esquissa un sourire malgré tout* Lors de notre première rencontre, je t'ai insulté de sombre idiot, c'était la première fois que je venais au Pi-Day, j'avais 18 ans, tu portais une chemise bleu ciel avec des rayures verticales blanches. Le col de la chemise était complètement blanc et tu avais un gilet gris chiné. *Expliqua-t-elle en plongeant dans ses propres souvenirs* Je discutais avec Kalev d'une théorie quantique en Arithmencie et tu as remis en doute ma théorie, ouvertement... Je t'ai dis que je n'aimais pas perdre ?
CLARISSE: *Il eu un sourire en l'écoutant lui raconter cela avec tant de détails que lui même n'aurait retenu même s'il s'en était souvenu.* Je suis sûr que vous me l'avez répété à mainte reprises. *remarqua-t-il pour la taquiner*
LIZBETH: On s'est violemment et verbalement battu pour savoir qui de nous deux avait raison. *Elle déglutissait légèrement* Tu avais raison *Soupira-t-elle* Et je n'ai vraiment pas aimé ça *Elle humecta ses lèvres avant de sourire* j'ai passé les jours qui ont suivit à travailler sur la question pour prouver que tu avais tort et j'ai débarqué sur ton lieu de travail deux mois plus tard pour te le prouver...
CLARISSE: *Il éclata de rire en apprenant a quel point elle était bornée et à quel point il l'avait rendu folle avec cette simple histoire de théorie quantique.* Mon lieu de travail ? *ne put-il s'empêcher de demander en se demandant ce qu'il avait pu faire de ces jours lorsqu'il ne tourmentait pas les jeunes femmes.*
LIZBETH: Tu travaillais dans la recherche...Tranquant, cherchant à comprendre la magie, à créer...Transformer...Deux mois après, j'ai reçu un courrier où tu remettais en question en doute ma nouvelle théorie. Je t'ai envoyé une beuglante. *Dit-elle en retroussant légèrement son nez d'un air taquin* Désolé
CLARISSE: *Il haussa les sourcils, surprit de redécouvrir cette grande partie de sa vie. Et pourtant chercheur... Ca avait plus de sens qu'autre chose considérant ses penchants. Tout son travail... Qu'était-il devenu à présent ? Il eu un petit rictus amusé à l'histoire de la beuglante, n'imaginant pas qu'lle irait jusque là.* J'aurais peut-être pu faire preuve d'un peu plus de sensibilité. *s'excusa-t-il à son tour, devinant bien que contredire les gens et leur prouver qu'ils avaient tords devait être un de ses passes temps favoris.*
LIZBETH: Non...Ca m'a élevé, forcé à être meilleure *Estima-t-elle* Avec le temps, je me suis calmée, je n'envoie plus de beuglante...
CLARISSE: *Il pouffa doucement.* Je suis sûr que vous vous débrouilliez déjà pas mal. *remarqua-t-il en se doutant qu'il n'aurait pas prit la peine de la contredire si ça n'avait été le cas.* Et avec le temps... J'ai dû rapidement cesser de vous importuner.
LIZBETH: Avec le temps nous échangions notre savoir autrement qu'en s'insultant...
CLARISSE: *Il eu du mal à le croire, déjà parce qu'il détestait être familier avec quelqu'un, même pour être discourtoit mais encore plus envers une jolie femme comme elle.* J'étais déjà fou de vous. *remarqua-t-il avec tendresse, s'amusant de sa propre idiotie de l'époque.*
LIZBETH: *Elle esquissa l'ombre d'un sourire en baissant légèrement les yeux en l'écoutant* On a connu plus sympathique comme début d'histoire
CLARISSE: Je trouve qu'elle nous va bien. *répondit-il, seulement heureux de retrouver cette partie de son histoire, de leur histoire.*
LIZBETH: C'est vrai...Elle nous va bien... *Elle lui sourit en le regardant* C'est toi qui m'a invité à diner, après cette beuglante...Ca m'a prise un peu de court
CLARISSE: Je préfèrerais vous voir beugler en personne. *avoua-t-il en soutenant son regard. Même si les souvenirs peinaient à se redessiner, les sentiments qui avaient pu l'animer à l'époque semblaient plus facile à raviver et comprendre.*
LIZBETH: Ce que j'ai fais *Admit-elle* Après une partie d'échec où je t'ai accusé d'avoir triché *Elle se pinça les lèvres* J'avais réellement envie de gagner sur un terrain.
CLARISSE: *Il eu une petite moue pincée.* Là je ne vous crois plus. Il y a forcément un terrain sur lequel vous avez dû gagner. *dit-il, son arrogance et sa confiance en soi n'atteignant pas ce stade là.*
LIZBETH: Il y en avait un mais ça relevait plus complètement de l'intellectuel
CLARISSE: *Il fronça les sourcils cherchant dans son esprit ce qu'elle aurait pu maitriser que mieux que lui sans vraiment trouver.* En tout cas il y a au moin la mémoire.
LIZBETH: Sur ce point je suis imbattable *Dit-elle en quittant sa place pour revenir près de lui* Je t'ai toujours battu aux cartes aussi *expliqua-t-elle* Tu as rapidement compris pourquoi
CLARISSE: Et aux puzzles et à retenir les décimales de Pi. *en déduit-il, peu impressionné.*
LIZBETH: Et en anatomie *Laissa-t-elle échappé alors qu'elle approcha posa sa main contre sa joue, glissant ses doigts jusqu'à son oreille qu'elle vint masser, elle connaissait les zones les plus sensibles du corps et surtout, se rappelait parfaitement qu'elles étaient celle que Clarisse préférait*
CLARISSE: *Il ne la prit pas tant au sérieux, se disant qu'elle devait faire allusion à son métier de chirurgien. Il la laissa venir poser sa main contre sa joue et glisser jusqu'à son oreille par esprit de jeu. Il fut tout de même surprit de la douceur de son geste et de rapidement ressentir le bien être se répandre en lui.* Je vois... *soupira-t-il confortablement en se laissant faire*
LIZBETH: *Elle s'approcha un peu plus remplaçant sa main par ses lèvres et sa langue alors qu'elle venait caresser l'intérieur de son poignet avant de s'arrêter, pour le regarder*
CLARISSE: *Il soupira doucement en sentant la douceur de ses lèvres venir remplacer celle de ses doigts, frissonnant à ses caresses qui l'électrisaient complètement. Il rouvrit les yeux lorsqu'elle s'arrêta, une lueur vivace s'étant allumée dans son regard.* Alors quoi ? T'arrêtes pas en si bon chemin beauté... *ronronna-t-il avec un sourire en coin*
LIZBETH: *Elle remonta sa main le long de son bras, atteignant le creux du coude sur lequel elle s'attarda alors que de l'autre main, elle fit apparaître un mur qui séparait à présent la cuisine et le living. Même en sachant qu'il ne s'agissait pas de Clarisse ou du moins, pas complètement, il était difficile de résister aux souvenirs et aux désirs...Elle recula pourtant, se hissant sur le bar, installée, elle déboutonnait son chemisier sous ses yeux sans le quitter du regard*
CLARISSE: *Il la dévora des yeux se laissant glisser lentement hors de cette coquille dans laquelle il se devait pourtant de chausser. Il se lécha les lèvres de gourmandises.* Je vous l'accorde... Tu sais très bien ce que tu fais. *ronronna-t-il en la regardant faire*
LIZBETH: *Elle laissa le vêtement tomber sur le sol en le regardant, loin de reconnaître celui qu'il était mais elle connaissait déjà cette facette de lui, ravivant des souvenirs peu de temps avant le drame. Elle déboutonna le pantalon de son tailleurs, laissant le tissus glisser sur sa peau, ne la laissant qu'en sous vêtement et talon aiguille* Tu as faim ?
CLARISSE: Tu rigoles j'espère. *Grogna-t-il doucement en s'approchant d'elle venant chercher sa main pour la faire glisser sur ses hanches jusqu'à la boucle de sa ceinture.* C'est toi l'experte... Vous... Je... *Il paru troublé un instant serrant doucement son poignet comme s'il se demandait soudain pourquoi il était là.* On ne devrait peut-être pas... *Souffla-t-il alors le regard fuyant.*
LIZBETH: *Elle se vexa légèrement en le voyant se soustraire à elle alors qu'elle n'était pas dupe, elle l'avait vu partir à deux reprises avec Nils...Remettre les pièces du puzzle était facile* Si *Murmura-t-elle en laissant ses mains habile défaire la boucle de sa ceinture, et de sa main encore libre, elle la libéra* Tu as eu ta chance, tu aurais pu ne pas venir, partir mais tu es là...Je t'aime et une part, peut-être plus, de toi m'aime aussi et j'ai envie de toi...Je pourrais mourir ce soir et je ne veux pas avoir pour dernier souvenir de toi cette froideur. *Défaisant le pantalon de Clarisse, elle s'aida du frottement de ses jambes contre ses hanches pour le baisser, elle captura ses lèvres pour un baiser torride*
CLARISSE: *Il se crispa devant son insistance sans pourtant arrêter ses gestes. Son regard brilla devant sa déclaration et il dégluti, sachant qu'il ne pourrait pas le lui refuser.* Lizbeth... *Souffla-t-il en sortant de ce baiser torride* Je vous aime. Mais c'est n'est pas moi. Ce n'est plus moi... Pardonnez-moi...
LIZBETH: *Elle posa ses doigts sur ses lèvres* Tais toi, je t'en prie... *Demanda-t-elle simplement, le regard brillant de désir et d'émotion* Je veux plus avoir ce jour comme dernier souvenir important de toi, s'il te plait...Je sais que ça ne le remplacera pas, que ça ne m'aidera pas, mais je le veux *Posant ses lèvres sur ses doigts, qu'elle vint faire glisser jusqu'à son cou pour pouvoir véritablement l'embrasser, elle l'entoura de ses hanches, faisant taire sa raison*
CLARISSE: *Plus elle le suppliait, plus il goutait à ses lèvres, moins il arrivait à lui résister. Il pouvait sentir son corps céder au désir mais il ne pouvait céder le contrôle de la situation ou de lui-même. L'allongeant doucement sur la surface fraîche du bar, il accepta pourtant de lui offrir ce qu'elle demandait, finissant de la dénuder. Il déposa un baiser sur sa cuisse avant de relever son regard vers elle, se concentrant sur elle pour se rappeler qui elle voulait vraiment, qui il était.*
LIZBETH: *Elle inspira en sentant ses lèvres à nouveau sur elle, se sentant fébrile sous son regard qu'elle croisa* La première fois que nous l'avons fait, j'étais triste... *Se rappela-t-elle* J'avais perdu mon premier patient, j'étais venu te voir, je me suis juste déshabillée et jetée dans tes bras, ça sentait bon le matcha chez toi...
CLARISSE: Le matcha... *Répéta-t-il en se raccrochant à cette information mais cela ne fit que lui rappeler qu'il ne se souvenait pas. Tout se mélangeait dans son esprit, tout se brouillait dans un chaos indiscernable. Même ce corps, il n'était pas certain de le connaître ou de le reconnaître.*
LIZBETH: *Elle se releva malgré tout en le sentant ailleurs, posant une main sur son visage* Clarisse *Appela-t-elle doucement mais en le voyant se perdre, le remord s'insinuait doucement en elle, détournant son visage pour qu'il croise son reflet dans l'un des miroirs qu'elle avait fait apparaitre, elle posa simplement son front contre son torse, l'entourant de ses bras* Je suis désolé
CLARISSE: *Il cligna des yeux lorsqu'elle l'appela, répondant mécaniquement à ce prénom mais son esprit cherchait encore dans le brouillard une trace d'un tel souvenir. Le matcha, le corps de Lizbeth, son parfum, ses vêtements abandonnés sur le sol. Mais le peu qu'il pouvait distinguer, il n'était pas certain qu'il s'agisse de ce soir là, qu'il s'agisse de Lizbeth, ou qu'il s'agisse même de lui-même. Elle tourna sa tête vers un miroir mais il n'y fit pas tout de suite attention, perdu dans sa contemplation d'un mélange de sensations et d'expériences brouillonnes et chaotique, comme un tableau qui aurait bavé. Il savait qu'il y avait eu des ébats, beaucoup d'ébats dans toutes ces vies et la sensation universelle de plaisir était facilement repérable, mais ce n'était qu'une impression vague, un regroupement générique de vécus. L'entendre s'excuser le fit revenir à la réalité, retrouvant son reflet et la vue de celui de Lizbeth qui l'entourait de ses bras.* Pardon, de quoi donc ? *demanda-t-il ayant un peu perdu le fil de leur conversation.*
LIZBETH: *Elle embrassa sa peau, au creux de son cou* j'ai envie d'être égoïste *avoua-t-elle entre deux baisers alors que ses mains se baladaient à nouveau contre lui, ôtant la chemise de celui-ci*
CLARISSE: Pour une fois... *plaisanta-t-il en prenant une de ses mains mais pour pouvoir déposer un baiser au creux de sa paume.* Autorisez-moi à être un peu altruiste alors. *murmura-t-il en venant capturer ses lèvres et entourer sa taille de ses mains pour presser doucement sa chair.*
LIZBETH: *Elle frissonna sous son baiser, fut surprise par le second, poser sur ses lèvres. Passant ses doigts le long de son dos, elle redessina la courbure de ses fesses en se pressant contre lui, se souvenant avec nostalgie et amour de ce qui était capable de l'animer avant. Elle caressa sa cuisse, l'intérieur de celle-ci et remonta chercher sa chair tendue entre ses doigts.*
CLARISSE: *Il soupira lourdement en la sentant jouer et parcourir son corps avec adresse, le connaissant bien mieux que lui même et comment le faire réagir. Il y avait quelque chose d'envoutant de se redécouvrir à travers ses récits, ses souvenirs, ses caresses. Lui n'avait pas besoin de se souvenir ou de réfléchir pour qu'ils aient l'impression de se retrouver, comme s'ils s'étaient quittés hier. Les automatismes, les instincts n'étaient pas tous morts et elle su bien les raviver en même temps que son désir et son amour pour elle.* Lizbeth...*soupira-t-il langoureusement en la sentant l'empoigner alors que lui se saisissait de sa poitrine ferme*
LIZBETH: *Retrouver son prénom dans sa bouche, son souffle contre sa peau, c'était autant de sensation qu'elle connaissait par coeur et qui pourtant arrivait encore aujourd'hui à la faire frémir. Relevant une jambe, la pointe de son sein réagissait déjà au contact de ses doigts alors qu'elle le caressait, elle glissa sa langue le long d'une épaule, descendant sous son menton pour remonter le long de sa gorge et rejoindre ses lèvres dans un nouveau baiser.*
CLARISSE: *Il inspira profondément, gardant bien à l'esprit qu'il devait garder le contrôle malgré le plaisir. Il l'embrassa passionnément, laissant ses mains redescendre le long de son corps pour empoigner ses cuisses avec douceur et fermeté. Il releva les yeux vers elle, le regard presque sérieux et grave et le souffle légèrement anxieux mais il ne se défila pas, laissant leurs corps se rejoindre avec lenteur et tendresse.*
LIZBETH: *Elle se lova un peu plus contre lui en le sentant s'unir à elle, soufflant de plaisir, elle releva les yeux vers lui alors que dans son esprit le mélange de sentiments contradictoire jouait un concerto assourdissant. Déposant ses lèvres sur les siennes, elle l'embrassa passionnément, jouant de ses doigts dans ses cheveux. La vérité sur ce qui allait se passer plus tard dans cet appartement l'effrayait un peu plus, elle pourrait véritablement mourir et cette angoisse l'étranglait doucement, s'accrochant à cette sensation de vie et de plaisir. Ses mains se firent plus baladeuse et demandeuse.*
CLARISSE: *Chaque caresse chaque baiser le faisait pencher un peu plus au dessus du gouffre mais il se raccrocha fermement à la réalité et à lui même. Il entama la danse charnelle en faisant bien attention à Lizbeth, ses souffles, ses mains, son corps se crispant ou se cambrant pour reapprivoiser son plaisir, la menant à la baguette pour lui offrir ce qu'elle voulait.*
LIZBETH: * bien qu'elle pouvait sentir a peau contre ses mains et son corps, les paroles de Clarisse avaient eu raison de son désir a vouloir user de cette nouvelle capacités. Son nom filait entre ses lèvres comme une mélodie alors qu'elle accompagnait ses gestes de sa voix et de son corps... Elle ne menait pas la danse mais n'était pas pour autant simple spectateur, restant avec lui, comme si ce jour n'avait jamais eut lieux*
CLARISSE: *Ils s'appelaient mutuellement, se retrouvant à travers leurs ébats pour oublier tout le reste et se remémorer "eux". L'entendre prononcer son prénom ne faisait que le pousser à vouloir la faire chanter plus fort encore, comme si sa voix pouvait aller chercher profondément en lui pour raviver celui qu'il avait été avec elle. Il se berça de son plaisir, de son amour jusqu'à lui offrir la plus belle des conclusions à ce nouveau souvenir qu'ils s'offraient, partant avec elle pour de délicieuses secondes avant de redescendre un peu violemment. Il s'emprêssa de retrouver son reflet et celui de Lizbeth pour ancrer leur deux visages et leurs corps dans son esprit.* Je vous aimes... *soupira-t-il en reposant sa tête contre sa poitrine pour écouter son coeur comme il l'avait toujours fait, retrouvant inconsciemment quelques réflexes.*
LIZBETH: * elle se laissa partir avec lui dans une envolée vocale alors qu'il retombait sur elle. Elle le serra dans ses bras, caressant sa nuque et ses cheveux...* merci * murmura t elle en sentant ses yeux s'embrumer*
CLARISSE: *Il soupira de soulagement en s'autorisant à se décrisper et simplement profiter de ce contact sans craindre autre chose.* Voudriez-vous encore de moi ? Même si ne je suis... qu'un souvenir ? *demanda-t-il faiblement en observant le tableau attendrissant qu'ils offraient tout les deux dans le miroir.*
LIZBETH: * elle le gardait contre lui... Caressant sa nuque sans pouvoir cesser. Elle posa ses lèvres sur le haut de sa tête* ce n'est pas que des souvenirs pour moi... Reste avec moi...
CLARISSE: Je suis si fatigué. *soupira-t-il désolé.* Il me faut du calme... Je viendrais vous voir, j'en fais la promesse. Appelez-moi et je viendrais. Mais il vaut mieux que je reste seul. *lui expliqua-t-il tristement.* Enfin... Aussi seul que je puisse être... Dans ces circonstances. *souffla-t-il avec un petit rire amer.*
LIZBETH: * elle prit son visage entre ses mains pour l'embrasser avec douceur. Elle savait qu'elle ne pourrait jamais lui pardonner comme elle savait qu'elle ne pouvait oublier ses sentiments. Le repoussant doucement* va t'en * dit elle en détournant les yeux sachant qu'il devait partir et qu'elle le reverrait. * je t'aime *laissa t elle sans savoir s'il était encore la pour l'entendre*
CLARISSE: *Il sentit son coeur le pincer lorsqu'elle le laissa partir mais ne se laissa pas regretter. Ce moment n'avait été bon que parce qu'il avait garder le contôle et il ne pouvait se permettre de se laisser embarquer dans quelque chose de plus prenant. Reculant doucement en récupérant ses habits pour se vêtir grossièrement avant de partir, il se retrourna une dernier fois vers elle pour l'entendre confesser son amour.* Et moi donc. *répondit-il tendrement avant de disparaitre.*