[HOT] Délicieuse rechute - Page 2
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okMJ

AMORTENTIA
Zoya Horlov
Zoya Horlov
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Elle resta interdite, sur le sol, avalant le flot de parole et encaissant les coups sans broncher. Elle s’en était mordu la lèvre et le sang se mélange à sa salive, ainsi qu’à la sienne lorsqu’il l’embrassa avec fougue. C’était donc tout ce qu’il avait compris ? Qu’elle voulait le changer ? S’asseyant légèrement sur le parquet de la pièce, elle essuya sa bouche avec le dos de sa main, imprimant une trainée d’hémoglobine contre sa peau, Saïd avait oublié quelque chose, quelque chose qu’elle lui rappela d’un geste. Son pied se glissa entre les jambes du mangemort, d’un coup sec, elle fit basculer le corps de Saïd en arrière, sans se soucier qu’une telle chute alors qu’il venait de quitter l’hôpital, pourrait très bien le renvoyer illico presto dans le pays "des merveilles" durant lequel il s’était promener pendant 15 ans.
Aussi rapide, elle avait sortie d’une poche un peu masquée de son jeans sa propre baguette, coinçant les bras de Saïd en plaçant ses genoux contres, elle était à nouveau à califourchon sur lui, non loin de son visage, et la pointe de sa baguette sur sa joue creusée.


« C’est comme ça que le grand Saïd voit les choses, tout ne tourne pas autour de toi pauvre con ! Si j’avais voulu te changer je t’aurai mis un petit coup de sortilège d’oubli dans ta petite gueule quand t’étais inconscient ! J’ai sauvé ton petit cul des autres détraqués qui traine à Azkaban parce que tu crois quoi ? Si j’ai fait tout ça Saïd SETH Wilkes ! C’est pour ma gueule et la mienne seulement, je m’en fous de ta frustration, je m’en tape que tu te sentes humilier, tu m’appartiens peut-être pas mais t’était la seule chose dans ma vie que je ne pouvais pas leur laisser… »

Elle s’appuya un peu plus contre ses genoux, venant écraser les articulations des bras de Saïd sans aucun ménagement alors qu’elle ne put s’empêcher de lui cracher sur la joue un filet de sang. En quinze ans, Zoya était devenue Auror et avait consacré toute son existence à ce métier parce qu’en quinze ans, c’était la seule chose qui l’avait occupé et lui donnait un tant soit peu l’impression que le temps ne s’était pas arrêté.

« Il n’y a que Saïd Seth Wilkes qui peut me baiser… »

Relâchant la pression et rangeant sa baguette, elle se releva et comme lui avant elle l’avait fait, elle faisait mine que rien de tout ça n’avait eu lieu, retournant à son armoire, elle enfila un simple t shirt noir, ne prenant pas la peine d’habiller ses seins encore nu d’un soutien-gorge. Et comme lui avant elle, le doute l’accompagnait, si elle l’aimait tel qu’il était, pouvait-elle réellement admettre qu’elle l’aimait mangemort ou non ?

« Ce n’est pas une putain de marque qui fait le connard que tu es mais si ça te fait bander…Y a un sorcier à deux ruelles d’ici qui en fait à la baguette. Mais vu qu’ils ont rebaptisé Voldemort "Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom", je doute en toute franchise qu’il prenne le risque de tatouer la marque à moins d’avoir une bonne raison de lui faire changer d’avis… »

okMJ

Saïd S. Wilkes
Saïd S. Wilkes
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Naturellement surprit de cette riposte, il tomba au sol sans pouvoir se retenir. Sa tête heurta le sol, l’étourdissant assez pour que lui même ne songe pas à se venger et envenimer le combat. Yeux écarquillés et furieux, il observa le visage de Zoya qui avait revêtit le même masque de colère. Elle l'avait sauvé ? Il avait du mal à le voir comme ça, n’imaginant que sa baguette lancé dans un brasier et son bras se faire mutiler. Ça n'était pourtant pas difficile de comprendre que masquer sa marque était essentiel pour lui permettre de se faire soigner à St-Mangouste, mais son orgueil l'empêcha de voir raison.

Il ne remarqua qu'à moitié la baguette qu'elle se faisait un plaisir de lui enfoncer dans la joue, trop fasciné par ce brasier agressive qu'il percevait dans ses yeux. Alors voilà le visage qu'elle avait lorsqu'elle était énervée. Il adorait.
Même quand elle lui cracha au visage, il eu un sourire amusé. Cette fougue, cette vulgarité, cette laideur, elle les avaient gardées et entretenues rien que pour qu'il puisse s'en délecter. Il voulu goûter sa colère et son venin mais elle écrasa avec force ses articulations. Il réprima un cri de douleur en se mordant la lèvre et la fusilla du regard. Quelle délicieuse salope.

Il laissa échapper un grognement de soulagement lorsqu'elle arrêta son supplice et rangea sa baguette. Allongé au sol, il l'observa prendre un T-shirt dans son armoire, un petit sourire provocant étiré sur ses lèvres. Il essuya le crachat et se releva assez agilement malgré son état physique et sa chute pour se glisser silencieusement près de Zoya.
Il l'entoura d'un bras tendre et la rapprocha doucement de lui. A sa proposition, il ria, un peu surprit de se rendre compte qu'il ne songeait pas du tout à Voldemort et la marque des Mangemorts qu'on lui avait pourtant ôté.

- Celui dont on ne doit pas prononcer le nom... C'est complètement bouseux. s'amusa-t-il croyant à une plaisanterie. Je m'en fou, je veux juste un truc moins laid que ce que tu m'as fait. dit-il en haussant les sourcils. Il les fronça ensuite.

S'en foutait-il vraiment de ne pas récupérer la Marque des ténèbres ? Il s'était pourtant battu, avait subit les pires supplices en suivant le mage noir. C'était dans sa guerre qu'il avait perdu quinze ans de sa vie, n'avait-il réellement aucune pensée pour ce connard prétentieux ? Ou avait-il peur de retrouver cette vie ? Il y réfléchit un instant, son regard soucieux se perdant au loin, mais finalement... Il haussa les épaules. Non, vraiment il n'en avait rien à foutre.

- Qu'est-ce que t'aimerais voir toi ? Sur mon corps magnifique ? Et je te préviens, pas de bite, ou tu devra combattre une horde de tafioles courant derrière mon joli cul de papy.



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Zoya Horlov
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Elle sentait encore la colère cogner son cœur alors qu’il s’était glisser derrière elle, son dos contre son torse, sa respiration s’apaisa pas pour autant, frustrée de se rendre compte à quel point chacun de ses choix, aussi important fut-il pour elle, n’avait hélas pas d’échos auprès des gens qu’elle avait pu côtoyer. Repensant alors à toutes ces choses, elle baissa les yeux sur les bras qui l’entouraient alors qu’elle se perdait dans ses rancœurs, il chassa ses sombres souvenirs en une phrase, ce n’était pas la marque qu’il souhaitait retrouver, juste masqué l’horrible cicatrice qu’elle avait laissé sur le bras. S’il savait avec quoi elle avait dû faire ça. Posant ses bras par-dessus ceux du mangemort, elle esquissa un sourire :

« c’est pas le pire, dans le genre tu pourras entendre aussi les "Tu-sais-qui" ou la version soutenu dans "Vous-savez-qui" »

Elle leva les yeux au ciel, en y repensant, elle-même trouvait ces surnoms parfaitement ridicule. C’était comme donner une autre importance à la guerre. Les moldus appelait Hitler par son nom, le fait d’en changer ne diminuerait pas l’horreur de ces temps passés. L’atmosphère semblait s’alléger alors qu’il lui demandait ce qu’elle verrait tatouer sur son bras, elle avait déjà entrouvert la bouche qu’il l’interrompait pour lui interdire de dire ce qu’elle s’apprêtait déjà à répondre.

A la place, elle ne put s’empêcher de rire comme une ado l’aurait fait au mot « bite ». Se retournant, elle posa ses bras sur ses épaules, la tête légèrement relevé pour pouvoir le regarder.


« un aigle qui bouffe un serpent… »

Elle lui vola un baiser, passant sa main sous son t-shirt, elle finit par le pousser, un sourire espiègle sur les lèvres.

« Tu fais chier... »

A traduire en un « pourquoi t’es aussi sexy putain de merde ? ». Se détournant de lui de cette façon, elle attrapa sa veste et son sac :

« On verra sur place…Tu fais chier avec tes questions à la con… »

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Saïd S. Wilkes
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- Ouuh... Et tout le monde sait-qui ? continua-t-il de plaisanter alors qu'elle l'enlaça.

Il explosa de rire à sa proposition mais il aurait très bien put s'énerver à nouveau. Quelle petite prétentieuse. Elle lui vola un baiser en faisant s'emballer son rythme cardiaque d'une simple caresse sous le T-shirt et se détourna après l'avoir tendrement insulter. La blonde semblait s'énerver de l'effet que l'idiot avait sur elle mais elle ne se rendait pas compte à quel point elle lui rendait la pareille.
Un aigle bouffant un serpent. A cet instant l'image aurait été plutôt approprié tant il était près à faire n'importe quoi pour un peu plus.
Un peu déçu de n'avoir plus que cette simple caresse, il ne perdit pourtant pas le sourire qu'elle avait de nouveau dessiné sur ses lèvres. Il laissa échapper un simple sifflement et fourra les mains dans ses poches comme un gamin boudeur. Il l'observa se préparer à sortir alors que lui n'avait rien du tout. Quelque peu envieux, il jeta un nouveau regard à l'appartement miteux de Zoya en se demandant ce qui pouvait bien lui rester.

Pouvait-il retourner à son manoir familial ? Il lui restait beaucoup d'affaire là-bas, à moins que sa chère et tendre se soit aussi amusée à tout détruire là-bas ? Il se mordit la lèvre. Encore des questions, encore des tracas. Si seulement il s'était réveillé les poches pleines et en possession de sa baguette, il n'aurait plus qu'à crécher ici avec elle.
Il détourna son regard du bordel de Zoya et la suivit dehors, saisissant au passage sa petite main dans la sienne. Il ne l'avait jusqu'alors pas remarqué mais la différence de taille avait grandit et sa main enserrait maintenant facilement la totalité de celle de Zoya. Cela le fit sourire.

Ils remontèrent les étages qu'ils avaient descendus et sortirent bientôt dehors. L'air lui sembla plus chaud que celui de l'appartement et le soleil d'une journée bien entamée finit lui faire plisser les paupières. Était-il réellement resté quinze ans dans une chambre d'hôpital sans manger ou boire, ou parler ou bouger ? Il serra la main de Zoya un peu plus fort. Quel horrible compagnie avait-il du être. L'avait-elle vraiment attendu, endormie bêtement comme il l'avait trouvée à son réveil ?

Il la regarda, une lueur d’inquiétude et de trouble dans le regard, mais s'empressa de regarder ailleurs pour ne pas qu'elle s'en aperçoive. Il ne marchèrent pas dix pas pour que les souvenirs vinrent le frapper. Des souvenirs qui pour lui n'étaient pas aussi lointain que pour Zoya et pourtant il su qu'elle ne l'aurait oublié.
Les bennes à ordures dégueulassaient toujours autant la ruelle, mais c'est avec nostalgie et tendresse que tout deux arrivèrent là où ils échangèrent leur premier baiser, étrange et pourtant libérateur. D'une petite pression de ses doigts, il attira l'attention de Zoya sur son grand sourire suggestif. Elle comprit et comme il y a tant d'année, il s'embrassèrent, elle, adossée à une vulgaire poubelle, lui, lui délivrant le plus sincère des baisers. Dans la répétition de leur premier baiser, il n'y avait aucun regret et de ce simple fait, ils surent que tout ça en valait le coup.

Il l'emprisonna un peu plus longtemps dans leur moment en saisissant se cheveux et en tirant un peu plus sur ses douces lèvres mais finit par se détacher et la contempler, radieux. Il joua un peu avec ses mèches blondes.

- J'aime tes cheveux. dit-il avec tendresse mais avant que le compliment ne puisse faire sourire la blonde, il déposa sur cette belle chevelure, une peau de banane qu'il avait trouvé de son autre main pendant leur baiser.
Explosé de rire, Saïd s'empressa de s'éloigner d'elle pour éviter une éventuelle castration. Mais ne sachant pas vraiment où aller il ne s'éloigna que de quelques mètres et se délecta de la colère de Zoya.


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AMORTENTIA
Zoya Horlov
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S’apprêtant à sortir, sa main se retrouva rapidement enfermant au creux de celle du sorcier. Un sourire discret mais sincère se posant sur ses lèvres, elle jeta un regard vers lui, ses yeux brillants d’une nouvelle vie qu’elle semblait avoir perdue durant ses quinze années. L’emmenant alors pas à pas vers sa nouvelle lubie, ils ne furent pas difficile pour lui et pour elle de reconnaitre cette ruelle où, à quelque mètre de là, se trouvait la porte qui menait à son ancien studio. Le temps semblait s’être arrêter sur ce lieu, toujours aussi crasseux, elle était persuadé que certain habitant ne devait même pas prendre la peine de sortir leur baguette pour nettoyer leur ordure, tout par la fenêtre, ça va plus vite. Ou alors personne ne s’aventurait ici de peur de croiser quelqu’un dangereux. Les quartiers étaient en règle général interdite aux élèves, c’était une autre facette, bien oubliée, de pré-au-lard.
Et devant cette scène inchangé, ses yeux bicolore cherchèrent les iris dorés de celui qui avait bouleversé sa vie, ici-même. Elle avait toujours eu du mal à comprendre ce qui s’était passé, elle ne se souvenait que des mots, que de son visage paniqué.

De son dos contre la benne à ordure, de son visage approchant, de son souffle se mêlant au sien, de son cœur battant et du baiser poser contre ses lèvres. Revenir ici lui rappelait qu’au final, tous ses sacrifices comptait, peut-être pas pour tout le monde mais lui…Il ne l’avait jamais véritablement jugé, il l’avait embrassé malgré tout ce qu’elle pouvait représenter à ses yeux, il l’avait étreint, l’avait aimé, il s’était battu pour elle, il lui avait sauvé la vie tout comme elle avait sauvé la sienne sans se soucier du criminelle qu’il était. Cela n’avait pas de véritable importance, tous deux fonctionnaient ainsi parce qu’ils étaient ainsi, pourquoi vouloir changer quoi que ce soit ?
Ses lèvres emprisonnèrent les siennes, elle frissonna au contact de ses doigts dans ses cheveux décoloré, et alors qu’il commençait doucement à vouloir mettre un terme à leur échange, Zoya s’avança légèrement, prolongeant d’une seconde ou deux leur échange.

Elle le regardait, un léger sourire en coin et une furieuse envie de faire demi-tour et d’envoyer au diable ses envies de tatouage. Jouant avec une mèche de ses cheveux, il lui fit un compliment, surprise, elle n’avait pas senti le mouvement dans son dos, il était déjà trop tard lorsqu’il s’éloignait et qu’elle retirait l’épluchure de sa tête en hurlant :


« PUTAIN T’ES TROP CON ! »

Prenant son élan pour frapper dans ce qui devait être une conserve, elle l’envoya, à sa propre surprise, sur la tête de Saïd alors qu’elle courrait déjà pour le rejoindre, se frottant malgré elle les cheveux dans l’espoir que cela pourrait limiter les dégâts. La moue boudeuse, elle continua d’avancer, proférant de temps à autre un petit nom d’oiseau, jusqu’à ce qu’elle s’arrête…Désignant une boutique à l’allure si glauque que les fenêtres n’était plus vraiment des fenêtres, une épaisse couche de poussière les recouvrait et il était impossible de voir à l’intérieur, tout comme il devait être impossible de voir à l’extérieur.

« C’est là…Je me demande si ça fait aussi mal que… »

Laissant sa phrase en suspens, il était légitime de se poser la question, Zoya avait beau être une original, elle n’avait jamais réellement pensé à se faire tatouer l’unique raison pour laquelle elle connaissait ce gars était dû à une vieille affaire. Attrapant la main de Saïd, elle entra à l’intérieur, sans attendre de réponse.

La clochette au-dessus était visiblement cassée, et c’est au final devant un elfe de maison qu’ils firent face. L’elfe fixa l’inconnu dans un premier temps avant de reconnaitre Zoya et de s’enfuir en courant dans un « Maiiiiiiiiitre » apeuré. Aussitôt le tatoueur fit son apparition, fétiche, maigre, le nez en pointe lui donnait l’air d’un bec et ses yeux écarquillés exprimaient l’incompréhension et la peur :


« J’ai payé ! Vous n’allez pas augmenté ! J’ai déjà payé ce mois-ci ! »
« T’es parano toi ! C’est pas de moi que tu dois t’occuper, je connais le contrat, tu paies et je me débrouille pour qu’aucun de mes collègues ne s’intéressent de trop près à toi, c’est ok…Tu m’insulte en pensant que je ne suis pas quelqu’un de parole. Ce n’est pas pour moi que je suis ici… »

Aussitôt rassuré, il se tourna alors vers Saïd, le regard vif et animé par une étrange lueur qu’on aurait pu lier soit à la folie, soit à la créativité qui s’animait dans sa tête

« Il vous faut un aigle ! »
« Je te l’avais dit »

Rajouta Zoya en souriant en coin…

« DANS TOUT LE DOS »

Continua le tatoueur alors qu’à leur pied, le petit elfe répétait les deux derniers mots de chacune des phrases de son maître.

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Saïd S. Wilkes
Saïd S. Wilkes
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Elle lu cria dessus, ne déclenchant chez lui plus de rire et de moquerie. Depuis quand était-elle si coquette ? Ils s'embrassaient dans une ruelle répugnante, un peu de déchet ne devrait pas lui poser de problème et pourtant elle lui lança une conserve au front. Ou peut-être aimait-elle tout autant s'énerver et faire chier que lui ? Oui c'était plutôt ça.

Pour la narguer, il s'approcha d'elle et huma bruyamment sa chevelure en revêtant une vulgaire et factice expression de délectation intense. Il ne sentit rien de plus que son parfum envoûtant et naturel avec un soupçon de banane. Il continuèrent leur cours chemin et elle s'arrêta en désignant une échoppe sans signe particulier. C'était simplement très poussiéreux.
Intrigué il chercha une explication auprès de Zoya mais celle-ci fixait simplement l'endroit d'un air songeur. Elle murmura, se remémorant lorsqu'elle avait elle même reçu un tatouage de la baguette du Seigneur des Ténèbres. Saïd aussi tenta de s'en souvenir, mais ça n'avait pas été la chose la plus douloureuse qu'il ai connu, donc il ne parvint pas vraiment à prendre cette expérience en référence. Il haussa les sourcils, douloureux ou pas, il allait se faire tatouer.

Se laissant guider, il la suivit à l'intérieur de la boutique. A l'entrée, un elfe le fixa de ses grands yeux puis se tourna vers Zoya avant de courir prévenir son maître. Sans vraiment savoir pourquoi, un certain malaise monta en Saïd qui pressa doucement la main de Zoya pour se rassurer. Comment ce petit serviteur ne pouvait-il pas lui rappeler Selfi, sa propre elfe qu'il avait négligemment battu à mort sous un coup de colère ? Selfi qui ensuite était revenue le tourmenter dans son coma. Il avala sa salive.

Un homme apparu, maigre et tremblant de peur, comme un écho du passé. D'un air suppliant il rappela à Zoya qu'il avait payé.
Ne comprenant pas grand chose, Saïd ne put contrôler un certain sourire sadique alors que son rythme cardiaque s'agitait doucement au son de la peur. La blonde mit cependant rapidement fin aux craintes de l'inconnu et aux attentes de son sorcier. Il ravala ses élans de violences mais observa avec un certain dédain l'homme qui se tourna vers lui pour l'observer. Il sembla remarquer quelque chose de particulièrement incroyable ce qui ennuya Saïd plus encore bien qu'il soit un peu flatté par cette expression illuminée. On aurait dit que le tatoueur avait vu Merlin mais c'est d'un aigle qu'il parla.
Saïd renifla, plus vraiment intéressé par l'idée de Zoya. Il lui lança même un regard noir pour faire taire ses remarques.

- Quoi ?! Je suis venu pour recouvrir cette merde, pas pour me faire repeindre la façade ! s'énerva-t-il en s'approchant de l'homme d'un air menaçant. Celui-ci sembla se réveiller de sa transe et se recroquevilla alors que son elfe se mit à couiner.
- Ta gueule toi ! ordonna-t-il alors à la chose qui ferma immédiatement ses lèvres tremblantes. Il se tourna alors vers Zoya qui semblait s'amuser de sa petite colère, puis se dérida.
- Je suis sensé être un serpent ! se plaignit-il d'une petite voix puérile.

Il n'avait aucune idée du tatouage qu'il pourrait utiliser. Il avait toujours trouvé la Marque des Ténèbres très kitch avec son crâne et ses petits serpents dansants. Mais un aigle dans tout le dos ? Il fallait être américain pour ça et un américain très con. Pourtant l'idée que cet aigle pourrait représenter sa Serdaigle à lui le fit hésiter.
Il l'observa d'un oeil jaune, hésitant.
- Okay ! Tatouez moi donc une bite si c'est la seule idée que t'as. dit-il alors renonçant à se pencher plus longtemps sur la question. Il ôta son sweat, dénudant la partie supérieure de son corps. Il était à sa disposition, tel une toile vierge prête à être peinte. Bizarrement, la sensation de soumission lui plut légèrement bien que ses sourcils froncés assombrissait son visage. Écartant ses bras pour révéler sa sèche anatomie, il défia Zoya du regard.

Après tout, il pouvait toujours se fâcher plus tard.



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AMORTENTIA
Zoya Horlov
Zoya Horlov
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Son corps tremblait légèrement alors que la voix de Saïd s’élevait dans la pièce, s’échouant contre les murs poussiéreux elle n’effaça pas pour autant le sourire amusé sur ses lèvres. Elle le savait, elle le lisait dans ses yeux que l’unique chose à laquelle il pensait en cet instant, c’était de lui faire effacer ce sourire, dans leur étrange démonstration d’amour, Zoya affichait pourtant avec dédain le dessin de ses lèvres aux yeux furieux de Saïd qui se déshabillait à moitié pour offrir son corps comme toile au peintre, laissant sa "bonne humeur" transparaitre dans une réflexion faussement drôle. Quittant la place qu’elle avait prise, elle repoussa l’homme fétiche alors qu’il s’apprêtait déjà à faire maint et maint projet pour le torse mis à nu sous ses yeux. Si on laissait faire l’artiste, celui-ci recouvrait Saïd de la tête au pied, il ne voyait pas un homme, il voyait une toile, rien de plus.

« Calme tes ardeurs…File moi de quoi dessiner… »

Si Zoya n’avait jamais été très bonne à Poudlard parce qu’elle répugnait de rester assise sur une chaise à écouter un prof débiter son programme, elle avait durant ses heures d’ennuie parfait son côté artiste, gribouillant la majorité du temps des cours et même encore après. S’exécutant de peur de s’attirer les foudres de la fausse blonde, il lui fila un morceau de parchemin, et un étrange crayon qui semblait complètement dépourvue de mine. Elle testa le matériel, peu habité à faire mais prenant petit à petit la main, sous ses doigts s’imprimait petit à petit un dessin, laissant sa propre créativité s’exprimer sur le parchemin et un lourd silence pesant prendre la pièce.

Sentant peut-être le souffle d’une personne, elle ignorait si c’était Saïd ou le pauvre homme qui s’apprêtait à parler mais elle l’interrompit directement dans son élan :


« Ferme là ! »

Concentrée, elle dessinait, petit à petit. A l’écart des yeux trop indiscrets, elle esquissa un sourire satisfait en observant son œuvre terminée. Laissant sa place au vrai "professionnel", il observa le dessin, le jugea d’un œil critique, ajouta sa propre touche, corrigea, et sortie enfin sa baguette. Dans un sortilège informulé, la baguette semblait littéralement avaler le dessin en elle, s’approchant alors de Saïd, il semblait être un tout homme maintenant.
Il lui attrapa le bras, ayant parfaitement compris qu’il s’agissait de la brûlure à masqué, posant sa baguette sans ménagement sur la peau, la poigne plus ferme qu’on aurait pu le croire, le flot d’encre semblait se glisser sous la peau de l’ancien serpentard, dessinant dans un premier temps une esquisse informe, prenant de plus en plus de netteté pour enfin laisser découvrir le tatouage qui masqua, non sans imperfection, une majeure partie de la brûlure.

Et alors qu’il s’appliquait à sa tâche, Zoya lâcha l’avant-bras de sorcier pour l’observer lui, une partie d’elle redoutait sa réaction, une autre se fichait complètement de ce qu’il pouvait bien penser, au final, il n’avait qu’à savoir ce qu’il voulait réellement. Et alors qu’elle l’observait, elle ne pouvait s’empêcher de voir en son visage les traits qui s’était dessiner le visage d’un petit bébé qu’elle avait un jour tenu entre ses bras, détournant ses yeux pour réobserver le travail qui s’achevait, elle chassa ses souvenirs.


« Et voilà… »

le tatouage:

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Saïd S. Wilkes
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[HOT] Délicieuse rechute  - Page 2 FyVMtP8A

Il vit l'homme s'approcher de plus en plus de lui avec son air illuminer, ayant apparemment déjà oublier à quel point Saïd pouvait être menaçant. Mais cette fois ce dernier joua le jeu et s'écarta petit pas par petits pas en appelant Zoya au secours du regard. Elle chassa le tatoueur et lui demanda de quoi dessiner.

Surprit, Saïd l'observa saisir le morceau de parchemin et l'étrange crayon qu'il lui tendit et se mettre au travail. Il lui laissait le choix du tatouage mais de là à le dessiner, il ne s'y attendait pas. Il ne su s'il devait s'en sentir flatté ou inquiété car il ne se souvenait pas s'être intéressé à ses compétences de dessins. Il connaissait le genre de chose qui traînait dans l'esprit de sa blonde alors un instant, il cru vraiment qu'il finirait, un phallus tatoué sur l'avant-bras.
Il la regarda dessiner un moment sans vraiment s'approcher, puis s'assit paresseusement sur un des fauteuils poussiéreux de la boutique. Le propriétaire curieux de se voir ainsi désœuvré, s'approcha dans l'espoir de voir par quoi on remplaçait son travail mais il fut violemment rembarré par la blonde. Au moins, elle paressait concentrée.

Ennuyé, Saïd se mit à observer les environs d'un air blasé. Rapidement, son regard croisa celui de l'elfe de maison. Celui-ci s'était remit à le fixer de ses grands yeux, sans expression particulière. Pourtant Saïd s'énerva et comme la créature était à portée, il la chassa d'un violent coup de pied. L'elfe couina et chercha son maître du regard mais celui-ci avait réussi à dire son mot sur la création de Zoya. Saïd ne su toujours pas s'il devait se sentir rassuré ou inquiété qu'un vieil homme s'allie à sa jeune blonde sur ce tatouage.

Lorsque tous deux semblèrent satisfaits, Saïd sauta sur ses pieds pour tenter de savoir ce qu'on allait lui mettre sur la peau, mais alors qu'il s'approcha, le parchemin se vida. Aspiré par la baguette du tatoueur, le dessin était près à être appliqué sans consentement de la part de Saïd. Plutôt angoissé mais coopératif, l'ancien Serpentard soupira et laissa l'homme lui attraper négligemment le bras et pointer sa baguette sur lui.

- PAR LES COUILLES DU VIEUX MERLIN EN RÛTE ! s'exclama-il soudain, les yeux exorbité par la douleur lancinante qui lui parcouru la peau, les nerfs et le muscle de l'avant-bras. Il ne su si c'était la brûlure ou le confortable coma qui lui avait fait perdre l'habitude de la vraie douleur mais il ne s'attendait pas du tout à réagir ainsi. Se mordant la lèvre et soufflant comme un boeuf pour empêcher plus de témoignage de faiblesse lui échapper, il lutta pour ne pas cogner quelqu'un en défouloir. L'elfe qui ricanait dans un coin le méritait bien, tout comme ce vieillard indélicat, mais un regard vers Zoya le convint qu'il ne ferait que prouver sa faiblesse.

Plus le dessin approchait de la fin et moins la douleur se faisait vive. Saïd n'eu cependant pas l'esprit d'observer la beauté du tatouage, songeant déjà à si le retirer serait tout aussi douloureux. Il ne comprit qu'après quelques secondes que le transfert était finit et c'est vers Zoya qu'il lança un regard noir comme si cette mauvaise idée était venue d'elle.
Il regarda enfin la nouvelle marque qu'on lui avait apposé. Au sommet d'un crâne étrange se battaient un aigle et un serpent. La couleur verte du reptile se mariait bien avec la peau un peu gris mat de Saïd et les ailes écartées de l'aigle enlaçaient gracieusement son bras. La brûlure n'était pas complètement recouverte d'encre mais la texture brûlée de la peau donnait l'impression que le dessin se trouvait sur un vieux parchemin plutôt que de l'épiderme. Il ricana à la vue de l'expression choquée du crâne qui observait le combat au dessus de lui d'un oeil exorbité. Bien qu'il était dans leur camp, il ne put s'empêcher de rire en imaginant les Mangemort faire cette expression, gros yeux, langue pendante. Oh il était sûr que plusieurs avaient dû la faire cette expression en apprenant que Zoya était une traîtresse et qu'en plus de ça Saïd se la tapait. Ah, comme ils avaient fait les cons et comme ils les avaient bien bernés les cons.

Seul dans sa contemplation, l'idiot semblait comprendre plus de choses à chaque seconde de plus qu'il fixait ce tatouage. Imaginait-il des choses ? Se moquait-il ? Aimait-il ? Ou était-ce là un rire amer qui prédisait une tempête ? Zoya sembla soucieuse de la réaction du tatoué et lorsqu'il leva enfin les yeux vers elle, elle eu l'air attristé, effrayée. Lui pourtant, ne laissa paraître aucune colère avant de se jeter sur elle tel un prédateur.
Il s'empara de ses lèvres sans ménagement, l'enlaçant avec force. A travers leur baiser, elle pouvait sentir ses lèvres qui s'étirèrent en un sourire heureux. Il adorait. C'était sa façon de lui dire merci. Il s'embrassèrent longuement et fougueusement sans faire attention au fait qu'ils étaient chez quelqu'un d'autre. Lorsqu'il se séparèrent enfin, le sorcier était tellement assailli de bonheur qu'il tomba dans un fou rire inexpliqué.
Il mit quelques minutes de plus, tentant sans succès de calmes son rire en replongeant sur les lèvres de Zoya. Lorsqu'il exhala son dernier hoquet hilare, il essuya une larme au coin de son oeil et regarda à nouveau son tatouage en soupirant.

- Ouai, pas mal. C'est moins moche que la brûlure. dit-il hautainement sans parvenir à cacher son hilarité.



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Zoya Horlov
Zoya Horlov
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L’entendre se plaindre de la douleur avait le même effet qu’une pensine, sombrant dans ses pensées, ses souvenirs, elle revoyait la baguette du seigneur des ténèbres posé sur son avant-bras. Elle avait sentir pire douleur que celle-là mais elle n’en restait pas une des plus intense, elle était comme une signature dans sa vie, quelque chose qui lui rappelait aujourd’hui à quel point elle avait pu être conne d’accepter une telle mission. Tout offrir, sa vie, son âme, l’unique chose qu’elle n’avait pas offert à l’ordre n’était rien d’autre que son cœur…Ca…C’était une tout autre personne qui le possédait.
Fixant Saïd, il n’était très certainement pas le meilleur des propriétaires mais il devait trouver quelque chose de "positif" dans toute cette merde, il était devant ses yeux. Le tatouage avait pris forme et elle attendait fébrilement l’instant où il gueulerait, ce moment où il hurlerait à l’affront, et lorsqu’il s’approcha d’elle d’un pas presque félin, elle ne broncha pas, relevant légèrement la tête alors que leurs lèvres s’unissaient dans un baiser.

Témoin de l’étrange relation qui unissait les deux sorciers, le tatoueur, voyeur ou timide, ne semblait pas savoir quoi choisir entre regarder les deux personnes ou fixer son elfe ou ses chaussures en attendant que sa passe. Pour lui, ce qui semblait interminable, était trop court pour Zoya qui plaça sa main derrière la nuque de l’ancien mangemort, passant ses doigts dans sa chevelure, elle le pressait un peu contre lui, cherchant un peu plus encore dans ce baiser, partageant son sourire à travers leur échange amoureux.
Et quand enfin le baiser se rompit, ce fut le rire de celui-ci qu’elle partageait, sa voix se mélangeant à la sienne, se moquait-il ? Seul le tatoueur se posait la question, ne pouvant réellement comprendre la signification que pouvait avoir le tatouage imprimé sur la peau du sorcier.

Sa nouvelle remarqua suffisait à lui donner l’envie de sortir de cette boutique trop poussiéreuse, attrapant la main de Saïd, elle s’apprêtait à quitter les lieux quand l’elfe de maison se plaça sur leur passage dans le maigre espoir qu’ils puissent réellement les arrêter. Derrière, le pauvre sorcier à la voix fébrile demandait tout simplement ce qui lui était du : le payement.
Se retournant vers lui, Zoya le fixa, l’air hautain, le regard perçant, et les lèvres étiré par un sourire qu’elle ne pouvait effacer pour le moment.


« Considère que le mois prochains je ne viendrai pas te rendre visite »

Il avait esquissé le début d’un « mais » qu’il ravala presque aussitôt, laissant les deux personnes quitter sa boutique, à l’extérieur, l’ancienne serdaigle reposa ses yeux sur l’homme à ses côtés :

« et maintenant ? Quelle sera ta nouvelle lubie ? »

okMJ

Saïd S. Wilkes
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Alors qu'ils s'apprêtaient à quitter les lieux et que l'elfe s'interposa dans l'espoir que son maître reçoive un payement, Saïd faillit l'enfoncer dans le plancher poussiéreux d'un simple pas sur son visage apeuré. Mais tenant la mains de Zoya, il réfléchit un instant et se ravisa. Elle semblait avoir un business avec le tatoueur. A la place, il servit au serviteur son plus beau sourire menaçant à vous faire glacer le sang alors que la blonde s'arrangea avec le marchand.

Ils sortirent et sentant l'air frais courir sur son tout nouveau tatouage Saïd y jeta un nouveau coup d'oeil. Un sourire amusé se dessina de lui même sur ses lèvres. Se posant devant lui, l'ancienne Serdaigle le questionna avec un sourire similaire. Il leva un sourcil plein de sous-entendu alors qu'il remarquait qu'elle se mettait à son service.

Il l'embrassa à nouveau, n'arrivant pas vraiment à songer une façon de profiter d'elle.
- C'est toi ma lubie. souffla-t-il au milieu de leur long baiser.

Que voulait-il ?
Après tant de temps à ne rien faire, il semblait avoir quelque peu perdu sa créativité pour faire chier son monde. Il s'en rendit compte et une certaine déprime le frappa alors qu'il quitta les lèvres de Zoya. Il baissa le regard vers son tatouage, puis sa main d'apparence faiblarde. Il eu une petite moue. Que voulait-il ?
Avant de sombrer il était overbooké, mais seulement parce qu'il suivait les ordre de Voldemort et jonglait avec le secret de Zoya. Y avait-il eu réellement un moment où il su quoi faire de sa vie ? La frustration et la colère monta lentement en lui alors qu'il réfléchissait. Son poing se serra doucement, tirant sur ses nerfs rouillés.

Lentement, il sortit de ses pensée et sourit à Zoya. Il était parvenu à effleurer un désir dans son esprit bien qu'il reste très vague.
- J'ai envie de buter quelqu'un. lui dit-il joyeusement.


okMJ

AMORTENTIA
Zoya Horlov
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« Rien que ça ? »

C’était ce qu’elle lui avait balancé comme si ce qu’il venait de lui demander n’était pas quelque chose d’inhabituel, ce qui dans le fond n’était pas faux. Cette phrase était sortie de sa bouche pour cacher sa surprise ou plutôt pour cacher son incapacité à pouvoir permettre à Saïd de faire ce qu’il lui plaisait. L’aimait-elle assez pour le laisser tuer des gens sans broncher ? Les souvenirs des sorties nocturnes aux côtés de Voldemort venait répondre d’eux même à cette question. Déposant ses yeux dans les siens, elle pouvait y voir cette lueur qui l’effrayait autant qu’elle la faisait vibrer, frôlant ses lèvres des siennes, elle ne l’embrassa pas directement, passant sa langue et frôlant sa bouche dans un tic qui ne signifiait qu’une chose : elle redécouvrait le plaisir d’une adrénaline dont elle avait été, trop longtemps, sevrée.

Si les baiser que lui offrait Saïd était parfois brutaux et bestial, Zoya avait l’art de la sensualité, coinçant sa lèvre inférieur entre les siennes, elle y glissa sa langue, l’embrassant plusieurs minute dans ce genre de petit baiser qui, accumulé, offrait surtout une scène à la limite de l’érotisme. S’écartant au bout de longues minutes, elle regarda Saïd, était-elle aussi irrécupérable qu’il le pensait ?


« Avant de vouloir aller buter quelqu’un, tu devrais déjà réussir à me faire voir la petite mort »

Esquissant un sourire équivoque, elle se recula entièrement, s’éloignant de lui. Elle reprenait sa route vers son appartement, comme si de rien était. L’invitation était là, si elle l’imaginait aisément en train de reluquer son derrière, elle ne pouvait cependant pas être assuré qu’il la suive pour autant. Mais c’était ainsi qu’ils fonctionnaient tous les deux, aucune laisse, aucune cage, juste la liberté de se voir, ou non.

okMJ

Saïd S. Wilkes
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Il lui sourit sachant à moitié que dans l'esprit de la blonde cette demande n'avait pas la signification ludique qu'il lui trouvait. Tuer ou au moins amocher les gens, c'est ce qu'il avait toujours fait et toujours aimé et elle le savait bien. Amusé, il l'observa hésiter un instant.

Elle s'approcha alors de lui, prédatrice et séductrice. Il alla pour l'embrasser à nouveau mais Zoya sembla gourmande d'une autre sorte de sensation. Par ses lèvres et sa langue elle l’envoûta si efficacement qu'il hésita même à continuer de respirer. Il n'avait qu'une idée, dévorer les lèvres qui le titillait et danser avec sa langue, mais il apprécia tant le supplice du désir qu'il resta victime de son numéro de séduction. Clairement, la subtilité n'était pas une chose dont Saïd pouvait faire preuve, mais il adora.

Au bout d'un long moment de délice, elle s'écarta le laissant surprit et un peu déçu. Il rouvrit les yeux comme se réveillant d'un rêve o d'un affreux cauchemar, le souffle irrégulier et le coeur bondissant dans sa poitrine. Un frisson lui parcouru l'échine et lui fit se rendre compte qu'une partie de son corps bien loin des lèvres avait aussi énormément apprécier ce moment. Il se mordit la lèvre de frustration. Était-ce là sa vengeance ?

Mais ce fut agréablement surprit qu'il l'entendit répondre à son désir. Il en avait presque oublié sa précédente demande.
- C'est non donc ? demanda-t-il bêtement, se fichant finalement de ne pouvoir se défouler sur quelqu'un. Elle, réclamait sa puissance et sa fureur.

Il l'observa se dandiner devant lui comme une catin et il se mordit à nouveau la lèvre, se forçant cette fois-ci à se contrôler avant d'atteindre l'appartement de Zoya. Il marcha quelques pas derrière elle, comme un prédateur suivant sa bondissante proie.
Ils atteignirent la porte de l'appartement bien plus vite qu'ils l'avaient quitté et avant que Zoya n'ouvre la porte de leur septième ciel, il l'enferma dans ses bras et la ramena contre-elle. Elle pouvait sentir à quel point il la voulait et pourtant il prolongea le supplice quelques secondes de plus pour la narguer.

- Avoue, t'as attendu quinze ans juste pour ça. Cochonne. souffla-t-il contre son oreille, l'esprit déjà assailli de fantasmes pervers. La délivrant d'un bras, il ouvrit la porte et poussa Zoya à l'intérieur. Il eu un regard pour l'appartement mais n'eu la patience de choisir un lieu particulier et balança Zoya sur le lit.

Cette fois-ci, en quelques secondes il se dénuda, arrachant presque ses seuls habits par des gestes pressés et furieux. Se précipitant sur Zoya il s'empara enfin de ses lèvres, tirant ses cheveux pour mieux la prendre en main et la garder contre lui. De son autre main qu'il cala sans son dos au niveau des hanches délicates de Zoya, il la guida vers lui.
La surplombant complètement, il la perça avec force et bestialité. Immédiatement, il ferma yeux pour ne profiter de rien d'autre que leur contact charnel. Fasciné, il découvrait à chaque accoup un nouveau niveau de plaisir qu'il pensait pourtant déjà au maximum. Il dû s'appuyer sur le mur en tête de lit pour pouvoir posséder la délicieuse poitrine de Zoya.

- Je suis fou de ton corps. souffla-t-il et, en effet fou, il ne su pas sur quelle partie d'elle s'attarder. Elle était tellement parfaite dans ses bras.


okMJ

AMORTENTIA
Zoya Horlov
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Un sourire satisfait avait gagné ses lèvres lorsqu’elle senti les bras de l’ancien serpentard entouré son corps. Frissonnant intérieurement lorsqu’il murmura quelque mot au creux de son oreille, ne faisant qu’intensifier le petit sourire dessiner sur ses fines lèvres. Il ne la délivra que d’un bras pour ouvrir la porte, la poussant à l’intérieur de l’appartement, Zoya eut à peine le temps de se retourner qu’il la poussait déjà violemment contre le lit. Le petit appartement de la jeune femme permettait au moins de ne pas perdre trop de temps, en quelque geste rapide les vêtements échouaient sur le sol ou sous leur corps alors qu’elle reculait sur le lit au fur et à mesure que lui s’avançait. Il lui faisait face, féroce et séduisant, emprisonnant ses lèvres avant qu’elle ne s’échappe un peu plus de son emprise.

Les mains de la jeune femme glissèrent du haut de son dos, descendant alors qu’elle sentait ses hanches se relever sous la pression du sorcier, ses mains contre son fessier, elle se cambra soudainement alors qu’il s’enlisait en elle sans aucune forme de délicatesse. Rompant leur baiser pour laisser échapper autant de plaisir que d’espièglerie. Relevant légèrement l’une de ses cuisses, son pied semblait lui-même se crisper sur les draps souillé. Son souffle se coupait, sa respiration se saccadait, cherchant parfois son regard, elle refermait bien vite les yeux, ses reins s’enflammant, son corps ondulant, elle qui s’était promise de se venger, elle ne s’imaginait que ce serait plus difficile qu’elle ne l’aurait cru. Entièrement possédée, son souffle se mêlait au sien alors qu’il trouvait la force de lui parler.

Doucement, elle posa la paume de ses mains contre son torse, d’un geste forcé, elle dut s’y reprendre à plusieurs pour qu’il se retourne, son dos à lui contre les draps, elle se retrouvait face à lui, relevant légèrement ses hanches, elle réunissait à nouveau leur corps. Son corps ondulant contre lui, elle posa lentement ses lèvres contre sa nuque, l’embrassant parfois, le mordant sans douleur à d’autre instant. Contrôlant à présent le rythme de leur danse charnelle, elle laissa ses reins bouger de plus en plus lentement, se torturant elle aussi mais elle n’était pas sans savoir que celui que cela gênera le plus, ce ne serait pas elle. Le vice se lisait dans ses yeux, ses gestes et s’entendait dans le son souffle chaud, le petit jeu semblait se retourner doucement contre elle, le rythme qu’elle s’efforçait de garder sensuel, elle laissa doucement le feu de ses reins s’exprimer.


« Vous ne l’avez pas perdu… »

Souffla-t-elle à son oreille, ses yeux s’humidifiant alors que ses hanches accentuait un peu plus chacun de ses mouvements, ondulant, encore et encore…Et encore…

« Votre... guerre… »

Depuis le jour où elle avait vu la marque se réimprimer sur sa peau, elle avait su, tous avaient beau jouer l’autruche, elle le savait…Et qu’allait-elle devenir maintenant, qu’allaient-ils devenir ? Son cœur s’emballaient, sa voix tremblait, gémissante et suppliante, chacun de ses muscles se contractait au fur et à mesure de leur danse sulfureuse.

« Elle recommence… »

Et je vais mourir…
C’était ce qu’elle aurait voulu lui dire, c’était ce à quoi elle croyait, elle savait que son temps étaient compter, bon nombre de mangemort avait été enfermée en partie à cause d’elle, traitresse aux yeux de son ennemi(e)s, traitresse aux yeux de ses ami(e)s, l’était-elle à ses yeux à lui ?
Se reculant pour lui faire face, elle cherchait dans son iris jaune ce qu’elle pouvait représenter pour lui, il serait en colère, ou heureux d’apprendre qu’il s’était réveiller à temps…

okMJ

Saïd S. Wilkes
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Il mit un certain temps à comprendre que la paume qui se posa sur son torse lui demandait qu'il s'allonge. Avec un sourire, il obéi et la laissa prendre contrôle sur leur plaisir. Ainsi allongé, il put admirer son corps mieux encore et en profita au maximum. Il grogna de plaisir lorsqu'elle vint le rejoindre à nouveau.
Une fois de plus, alors que Saïd était plus un être violent et direct, Zoya l’entraîna dans une danse plus souple et vibrante. Envahit par des vagues de plaisir à chacun de ses mouvements hanche, il tenta de contrôler un peu le rythme en posant ses mains autour d'elle.
Mais Zoya était bien décidée à mener cette danse et elle laissa doucement le rythme tomber. Le narguant de son regard coloré, elle ignora son ordre silencieux de ne pas le faire languir et le tortura lentement et avec expertise. Frustré mais plus loin du septième ciel il leva les yeux vers le plafond pour tenter de regagner un souffle régulier.
Mais bien décidée à mener sa douce vengeance au bout, elle se pencha vers lui accentuant de plus en plus les quelques lents coup de reins qu'elle lui administrait. Il suffoquait de plaisir et voulu s'emparer de ses lèvres pour y enfouir ses grognements de jouissance mais elle se pencha vers son oreille pour lui susurrer des mots qu'il ne comprit pas tout de suite.
Il l'écouta néanmoins, intrigué. La blonde avait tout fait pour le garder concentrer sur ses actions et pourtant elle s'amusa à le déconcentrer de ses ondulations délicieuse. Il remonta ses mains jusqu'à son dos pour la pousser vers lui et ainsi l'inciter à finir sa phrase avant qu'ils puissent continuer les choses sérieuse. Malgré cela, elle semblait décidée à jouer de lui sur les deux tableaux et il dût se faire violence pour rester attentif alors qu'on torturait son corps.

La guerre. Le mot vint faire jaillir tout ses derniers souvenirs depuis le brouillard noir, mais il ne comprit pas vraiment où Zoya voulait en venir. Ta gueule, on baise là, ça peut pas attendre ? aurait-il voulu dire pour la couper, mais déjà bien embêter de devoir subir Zoya tout en l'écoutant, il n'eu pas assez d'esprit pour lui répondre ou l'interrompre. La guerre recommençait.
Elle l'annonça d'une voix tremblante, suppliante et alors que Saïd tentait encore de voir l'intérêt premier de cette phrase tombant dans leur danse comme un sale croche pied, elle se redressa sur lui, l'observant avec une certaine inquiétude. Il lui rendit son regard, voulant la rassurer bien qu'il ne comprenne pas pourquoi il devait le faire.

N'en pouvant plus, il se redressa en faisant brûler ses abdos et son bas ventre. Enserrant le corps de Zoya pour qu'elle ne s'éloigne pas une fois de plus de lui. La poussant contre lui, il l'incita à continuer leur folle partie de sexe. Il savait cependant qu'elle n'aurait pas la tête à ça jusqu'à ce qu'il lui donne une réponse satisfaisante alors, il leva vers elle ses yeux jaunes.

- Ce n'est pas ma guerre. ronronna-t-il avant de la faire à nouveau basculer pour reprendre sa domination. Reprenant un rythme plus soutenu, il vint embrasser sa clavicule puis son coup avant de la fixer de son regard brûlant de désir. Il n'était pas vraiment du genre à parler et l'allonger dans un lit était d'ailleurs l'une des rares façon de le faire taire, pourtant, n'aimant pas la lueur qu'il voyait dans les yeux humides de Zoya, les mots sortirent le lui même.

- Zoya, je n'ai jamais quitté la guerre. souffla-t-il, se surprenant lui-même en sentant un frisson fragiliser sa voix. Il n'avait aucune idée de pourquoi ou comment la guerre dans laquelle ils s'étaient battus s'était terminée et à son réveil, il n'avait pas eu le sentiment d'être soudainement atterrit dans un monde sans conflit. Comment une guerre opposant deux idéaux, deux visions du monde sorcier pouvait-elle se terminer ? Lui s'était réveillé quinze ans plus tard et guerre ou pas il exécrait toujours les moldus et tout ce qui touchait de près ou de loin au mélange de leur monde au sien.

- Zoya... soupira-t-il en enfouissant son souffle dans sa chevelure soyeuse. Il se réfugia en elle comme lorsqu'ils étaient menacés par tous les participants de la guerre, Mangemort comme Ordre du Phoenix. Mais ils s'en étaient toujours foutus. Au diable la guerre, les idéaux et la logique, lorsqu'ils étaient ensemble plus rien n'importe.
Il la sera plus fort et toujours plus fort, l'emportant loin se ses peurs et ses tracas. Il l'embrassa sur le front comme il le faisait lorsqu'il sentait que la crainte s'insinuait en Zoya et la fixant de son regard doré, il la rassura de ces simples mots.

- Ta place est à mes côtés. Et mon côté a toujours été le tien.

okMJ

AMORTENTIA
Zoya Horlov
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Et dans le brouillard de ses larmes naissantes au fond de ses yeux, elle cherchait ses yeux à lui, le cercle d’or, se redressant vers elle, son corps continuait de lentement gesticuler sous ses mains alors que son nez contre le sien, elle pouvait fixer ses yeux. Leurs souffles se mélangeaient, sa main gauche s’agrippait légèrement à sa nuque alors que sa droite serrait entre ses doigts un morceau du drap défait sous eux. Et dans ses bras son corps ne cesse de trembler, est-ce la chaleur de leur étreinte ou toute cette peur qu’elle essais de contenir en elle.
Les premiers mots quittèrent sa bouche, et elle se laissa basculer en arrière, ses longs cheveux blonds s’étalant autour d’elle, elle ne quittait plus des yeux le visage du Mangemort alors que sa bouche entrouverte laissait échapper l’expression d’allégresse qu’il infligeait à ses reins, ses yeux laissèrent échapper les larmes sa vue redevenant net, elle passa ses mains sur le visage de celui qu’elle avait très certainement toujours aimé.

Ses doigts glissant dans ses cheveux alors que ses lèvres se posaient sur son épaule, sa nuque, ses plaintes amoureuses s’étranglaient dans sa gorge alors qu’elle continuait à s’agiter sous lui. Cela n’avait jamais été leur guerre, l’unique chose qui les avait poussés à rejoindre cette bataille était leur amour du risque, leur désintérêt pour ce que la vie avait à leur offrir, la guerre n’était qu’un prétexte de plus pour se foutre en l’air. Un prétexte pour pouvoir laisser exprimer une sombre partie d’eux, le plus ironique de l’histoire c’est qu’ils n’aient jamais choisi le même camp.
Son dos se cambra une nouvelle fois, soulevé légèrement le corps de Saïd avant de se reposer sur les draps humides de leur sueur.

Prononçant une terrible vérité, il était vrai qu’il s’était endormie sans voir la guerre se stopper et s’était réveiller quinze année plus tard au moment où elle s’apprêtait à se réveiller. Comme une maitresse qui essayait de faire comprendre à Zoya que Saïd ne lui appartiendrait certainement jamais complètement, ou alors…Etait-ce Zoya la maitresse ?
Et elle ? Avait-elle seulement quitté la guerre une seule fois ? Sa vie s’était résumé à résoudre des enquête, à raquetter les petites frappes juste pour le plaisir d’une petite poussée d’adrénaline, mais cela n’avait jamais été plus grisant que cela. Elle avait passé quinze ans de sa vie à retrouver cette sensation indescriptible ressenti durant la bataille.
Et elle semblait se réveiller qu’aujourd’hui.

Un gémissement, plus long et significatif que les autres s’échapper de ses lèvres quelque seconde après avoir entendu son prénom. Ses bras entouraient le dos de cet homme, l’enserrant entre ceux-ci, et leur étreinte semblait presque les étouffé l’un et l’autre. Ses paroles venant chassé ses paroles plus que le baisé posé sur son front. Elle le regardait, peu importait tout ce qu’elle avait donné au nom de cette guerre, aux yeux de tous elle n’était qu’un rat, mais à ses yeux à lui…Tout était différent.
Elle caressa la joue de l’ancien serpentard, peu importait la façon dont ils allaient à nouveau combattre au milieu de cette guerre…


« Mourir à la guerre…C'est tout ce qui nous reste »

Ses yeux prennent soudains l’expression d’une catin, l’embrassant, les deux amants reprenaient leur petit jeu là où ils l’avaient laissé. S’offrant outrageusement, elle accompagnait chacun de ses pas, chacun de ses mouvements, venant planter ses dents dans ses épaules dans l’espoir futile de ne pas chanter plus fort qu’elle ne le faisait déjà…
Son corps tout entier semblait se raidir, comme si il se brisait sous les assauts obscènes, elle eut l’impression, le temps d’une brève seconde, de se déconnecter complètement du monde qui l’entourait.

Et puis…Le calme…

Seuls leurs souffles saccadés essayant de retrouver leur rythme semblait interrompait le silence des lieux.

okMJ

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