La famille Black enfin réunie
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Camille Loreens Black
Camille Loreens Black
Gallions : 32
Camille Loreens Black

Petite Princesse des Maraudeurs



Lorsqu'elle passa la porte d'entrée de Square Grimmaud, jamais elle n'aurait cru que cela marcherait. Elle avait sincèrement pensé ne pas arriver à passer la porte, que l'accès lui serait rejeté. Mais il faut croire que la magie l'avait reconnu en tant que George Weasley, ce garçon a qui elle avait piqué l'apparence. Camille savait que la magie ne durait qu'un certain temps et jusqu'au moment final, elle allait devoir jouer le jeu. Ce qui n'était pas la tache la plus aisée. Le stress s'emparait d'elle et il n'allait pas être facile de garder l'humeur enjoué et taquin de George, tout en restant sur la même longueur d'ondes que Fred. Si elle n'aurait aucun mal à berner des inconnus, tout était différent pour la famille Weasley qui se connaissait parfaitement bien.

Elle grimaça en reconnaissant la tête brune d'Harry Potter. Evidemment, ce dernier était déjà auprès de Sirius. L'arnaque ! Luttant pour ne pas le foudroyer du regard, ce qui briserait sa couverture, Camille, ou plutôt George se contenta de saluer joyeusement l'assemblé qui était venue les accueillir. Restant auprès de Fred, elle se retient de lui prendre la main, bien que cela lui aurait donné du courage. Elle lui offrit un sourire, signe que tout allait bien et le suivit dans ce couloir sombre. George était censé connaitre la demeure, les garçons lui avait fait des plans de la maison, mais Camille n'avait pas pu tout retenir. Et puis elle était plutôt intriguée par l'endroit, ne pouvait empêcher ses yeux se jeter des coups d'oeil de partout. Ainsi, c'est donc ici que son père a grandit ? La maison de ses grands parents, la demeure de la famille Black ... Les lieux étaient particulièrement austère et une atmosphère plutôt sévère y régnait. Elle pouvait comprendre que son père n'ait pas aimé cet endroit. Mais pourtant, la curiosité était présente, elle voulait explorer les lieux.

En compagnie de Fred, elle monta dans la chambre accordée aux jumeaux et posa ses affaires sur le lit. Les deux étant seuls, elle lui sourit de nouveau.

"Il ne vaudrait mieux pas que je déballe ma valise tout de suite, je pense que ta mère ferait une drôle de tête si elle découvrait George avec des robes." lança-t-elle avait humour.

Elle essayait ainsi de se détendre, sachant que l'inévitable allait se produire dans quelques minutes. Elle ne pouvait empêcher le corps du rouquin de trembler et passa machinalement sa main dans la chevelure rousse de George. Son coeur battait à la chamade et malgré son air décontracté, il était évident qu'elle ressentait énormément d'appréhension. Mais même devant ses parents, jusqu'à que la magie s'estompe, elle allait devoir utiliser l'identité de son ami jusqu'à trouver le bon moment pour se montrer sous sa véritable apparence et officialiser son identité.

"On ferait mieux d'y aller ..." fit Camille d'une voix un peu pressée.

L'attente était en effet des plus infernal et tortueux, plus vite ce serait fait, mieux elle se sentirait. Sans attendre la réponse de son ami ... petit ami, elle quitta la chambre pour descendre de nouveau les escaliers qui la mena dans le hall. Se prenant au passage les pieds dans le range-parapluies, elle le fit tomber sur le sol. Tous les parapluies se retrouvèrent par terre et alors une voix se mit à hurler, faisant brusquement sursauter George qui se retourna vers le tableau. Une femme à l'intérieur de l'immense cadre le regardait avec fureur, son air noble et hautain, vociférant des insultes tellement immondes et disproportionnés que Camille resta figée sur place, complètement choquée.

Mais cette femme .... Elle avait déjà vu son portrait autre part. Camille/George écarquilla les yeux.

"Es-ce que c'est ... ?"

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NPC Eli
NPC Eli
Gallions : 996
CHARLIE WEASLEY

Dragonologiste Voyageur

- Taisez-vous ou je vous empale avec un des parapluies ! grogna le roux avant de recouvrir le tableau du tissu noir qui le masquait d'ordinaire. Le voile étouffa les jurons de la femme en peinture et le réduisit en sifflement et murmures haineux.
Mais Charlie et tous les membres de l'Ordre qui avaient passé un peu de temps dans cette maison qui avait jadis été celle de l'illustre famille des Black, avait l'habitude de cela et ignora ce bruit de fond injurieux.

Se retournant vers son frère, Charlie esquissa un grand sourire et n'attendit pas pour lui tendre la main pour le relever et lui faire un gros câlin fraternel.
- Geoffrey ! Ca fait tellement plaisir de te voir ! dit-il en lui tapotant le dos. C'était un petit surnom que Charlie avait l'habitude d'employer pour ses frères jumeaux. Un mélange savant et décomplexé de leurs deux prénoms pour lui enlever le casse-tête de tenter de les discerner à chaque fois. Il était pourtant celui de la famille qui savait le mieux les différencier.
- Allons-bon ressaisit toi on dirait que t'as vu un fantôme ! plaisanta-t-il en voyant la mine un peu troublé de George. Une mine qu'il ne lui reconnaissait pas vraiment. De grands yeux, la mâchoire un peu ballante, le rouquin avait plus des airs de Ron que de George. Charlie se demanda même un instant s'il n'avait pas confondu les jumeaux avec son plus jeune frère mais l'idée lui passa rapidement. Il ne les voyait pas souvent, mais tout de même... Où es ton frère ? demanda-t-il alors en jetant un coup d’œil vers l'escalier tortueux d'un air un peu intrigué, mais gardant son sourire.

Mais celui-ci ne resta pas longtemps. La faction de seconde qu'il fallu à Camille pour répondre fut la fraction de seconde qui suffit à faire comprendre à Charlie Weasley que celui qui se trouvait devant lui n'était pas l'un de ses frère. D'un bras, il plaqua l'inconnu contre le mur.

- Qui êtes-vous et qu'avez-vous fait de mon frère ? demanda-t-il alors d'un ton vide de joie qui le rendait étrangement et soudainement sévère et menaçant.
Il n'alla pas jusqu'à mettre sa baguette sous la gorge de l'imposteur qui avait prit l'apparence de son frère mais sa baguette était belle et bien dans sa main, prête à être utilisée.

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Fred Weasley
Fred Weasley
Gallions : 5
CHARLIE WEASLEY

Dragonologiste Voyageur

Ca y est, leur plan était en marche. Au fond, Fred culpabilisait un peu de laisser George au château mais les jumeaux savaient pertinemment que c’était pour une excellente raison et puis surtout, c’était temporaire, à la seconde où l’identité de Camille serait découverte, Maman Weasley ne résisterait pas à l’envie de faire une énorme réunion de famille pour les fêtes et elle se débrouillera pour ramener son frère illico presto au QG. Ils étaient à présent à l’intérieur de la maison de l’illustre famille Black et sans attendre, Fred et Camille allèrent à l’étage. Il s’était souvent senti un peu nerveux avant une farce mais c’était quelque chose d’excessivement agréable, de la "bonne" nervosité, de celle qu’on apparente plutôt à l’excitation mais ce qu’il ressentait aujourd’hui n’avait absolument rien d’excitant. Au-delà du fait que c’était sa petite amie qui se cachait sous les traits de son frère jumeau et que ça rendait ça particulièrement bizarre, il avait cette sensation que même s’il faisait le bien…Cette histoire se finirait sans aucun doute dans les larmes.

Une remarque sur les robes, il laissa échappé un rire en imaginant l’allure que son frère aurait avec une robe…Avant de se rendre compte qu’il aurait exactement la même allure que lui s’il mettait une robe et tout de suite, c’était moins marrant. Il eut à peine le temps de se remettre de cette image que Camille décréta qu’il fallait y aller et disparu de son champs de vision en une seconde. Son regard se posa sur la valise de la Gryffondor. Il fut presque tenter de jeter un coup d’œil pour voir les robes de son amie mais se ravisa en secouant la tête devant cette idée complètement bizarre et saugrenue même si ça aurait pu être vachement drôle. Tournant les talons, il suivit le même chemin que Camille mais découvrit un tout autre spectacle. Déboulant quatre à quatre, il poussa son frère pour libérer celle-ci.

« Mais t’es dingue ! »

Commentât-il à voix basse. Se plaçant entre Camille et Charlie, il fixa son frère d’un air colérique avant de se souvenir que ce qu’il protégeait était l’image de George et non pas vraiment Camille. Il soupira.

« C’est Cam’, j’en avais marre de lui mentir parce que je ne sais pas qui dans l’ordre l’a décidé…Alors soit tu le balance à tout le monde, soit tu nous aide »

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Camille Loreens Black
Camille Loreens Black
Gallions : 32
Camille Loreens Black

Petite Princesse des Maraudeurs



Camille était restée tétanisée. Serait-ce à cause de ce tableau hurlant, dont la femme représentait la noblesse des Black ? Ou serait-ce par la présence soudaine de Charlie ? Sans doute le mélange des deux. La jeune Loreens n'avait jamais vraiment eu d'informations sur sa famille du côté de son père, ce dernier n'ayant jamais été très proche d'eux. Mais il faut bien l'avouer, sa curiosité était bien trop forte, elle avait une soudaine envie de tout connaitre sur chaque personne portant le nom de Black ou qui est lié de loin ou de prêt avec ce nom.

Quant à la présence de Charlie ... Le jeune homme venait de la prendre au dépourvu. Elle accepta son aide pour se relever, mais la poigne de la plus jeune était bien moins ferme que celle de George, et c'est sans doute ce qui donna le premier indice à Charlie. Qui lui demanda où est son frère. La seconde d'hésitation qu'elle avait eu, suffit au rouquin pour confirmer ses soupçons. Aussitôt, Camille se retrouva plaquée contre le mur, pratiquement menacé par la baguette d'un des Weasley.

"Je ... Je ..."

Incapable de formuler une phrase correcte, elle fut bien heureusement sauvée par Fred qui était descendu à son tour, s'empressant de prendre sa défense et dévoilant par la même occasion sa véritable identité. Soit il les dénonce, soit il les aide ...

"Si je peux donner mon avis, je préférerais la seconde solution ..." Elle lui sourit gentiment, ce qui devait donner une vision assez bizarre de George qui souriait sans son côté taquin.

Mais comme un problème n'arrivait pas sans un autre, c'est Mme Weasley qui décida de faire son entrée à son tour.

"Qu'est-ce qu'il se passe ici ?"

Camille s'éfforca de prendre un air détaché. Il était temps d'essayer de jouer le rôle de George. Elle rit donc d'une manière décontracté avant de répondre :

"On réfléchit à comment est-ce qu'on va embêter l'Ordre aujourd'hui. On a déjà plusieurs idées, tu veux les connaitre ?"

George plaqua son bras sur l'épaule de Fred pour insister sur le duo qu'ils faisaient, ce qui la gênait un peu, n'ayant pas pour habitude d'être ainsi avec son ami, maintenant petit ami. Mais il fallait sauver les apparences. Camille posa sur regard sur Charlie, lui implorant ainsi de ne pas la dénoncer.

"Plus sérieusement, ils sont où les autres ? Ca fait longtemps qu'on ne les a pas vu !"

Impatiente ? Oui, elle l'était, car il n'y avait rien de plus stressant que l'attente. Depuis le temps qu'elle cherchait Sirius, elle pouvait attendre quelques minutes de plus mais non ... Non, elle n'avait pas envie. C'est bon, stop !!

"HE OH SIRIUS ??? OU EST-CE QUE TU TE CACHES ???!!!"

Aussitôt, le portrait de la mère Black hurla de nouveau.


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NPC Eli
NPC Eli
Gallions : 996
CHARLIE WEASLEY

Dragonologiste Voyageur


Charlie s'assura de bien observer le visage de celui qui ressemblait parfaitement à son frère. Il était sûr devant la mine déconfite et surprise de l'individu que celui-ci n'était pas Fred ou George ou même un Weasley ou encore un membre de l'Ordre. Une infiltration n'était pas quelque chose qu'ils pouvaient se permettre en ces jours sombres et lourd de menace concernant le retour du Seigneur des Ténèbres. L'ordre se remettait à peine sur le pied de guerre et bien que chacun faisait de son mieux pour trouver la force d'avancer, Charlie savait bien que cet élan restait fragile. Néanmoins il hésita un instant à alerter le reste des membres présents dans la maison et à immobiliser l’intrus. Le fait que ce dernier ai choisit la tête d'un de ses petits frères farceurs adorés y était sûrement pour quelque chose.

Cette hésitation fut la bienvenue et permit à Fred de débarquer pour séparer les deux roux. Lui, Charlie le reconnu immédiatement et soupira de soulagement. Il cru même un instant s'être complètement trompé et que Fred lui révèle que George était bien George mais qu'une de leur farce l'avait mit dans un état un peu second. Mais il n'en fit rien.

En entendant le surnom affectueux de Camille Loreens Black, Charlie sentit son cœur rater un battement. Il resta bouche bée.
Sa première réaction fut la peur en sachant que même si Camille n'était pas dangereuse, elle n'était pas la bienvenue ici. Qui l'avait décidé ? Alastor Maugrey et par extension sûrement, Albus Dumbledore. La sécurité et le secret qui entourait les membres de l'ordre du Phoenix ne tenait qu'à un fil et chaque nouvelle personne impliquée représentait un risque de fuite ou alors prenait le risque d'être ciblé.
Mais comme lorsqu'il se trouvait face à une des bêtises des jumeaux ou face à l'opportunité de faire quelque chose d'interdit avec eux, Charlie se sentit rapidement envahi par l'adrénaline et l'euphorie. Il plaqua ses mains sur sa bouche pour empêcher de rire comme une lycéenne mais ne parvint pas à stopper ses jambes de le faire sautiller sur place.

- Oh Merlin !!! Je suis si content de te voir ! couina-t-il d'une voix suraiguë qu'il de força à garder faible. Il sautilla jusqu'à George et lui donna un nouveau câlin plein d'amour et de joie. Oh, vous... Vous !!! souffla-t-il en les regardant, peinant à contenir son bonheur. Tu rigoles ?! Bien sûr que je vais vous aider !

Mais avant qu'il ne puisse faire quoique ce soit, Molly Weasley surprit les trois roux. Par réflexe Charlie se redressa, mettant les mains derrière son dos, prenant la pose parfaite du gentil petit garçon. Mais il savait bien que leur mère les connaissait assez bien pour suspecter que quelque chose se tramait.
Le cerveau de Charlie tournait si vite qu'il n'aurait pas été étonnant d'entendre un sifflement aiguë en sortir. Camille Loreens avait prit l'apparence de George et bien que Molly avait toujours du mal à différencier Fred et Georges, il ne faisait aucun doute qu'elle n'en aurait aucun à reconnaître un de ses propres fils d'une usurpatrice.

Camille, elle, ne sembla pas penser similairement et prenant ses meilleurs airs de Georges, elle joua au jumeau farceur. C'était plutôt convaincant, mais Charlie n'aimait pas la petite ride qui apparu entre les sourcils de sa mère. Était-ce de la colère ou de la méfiance ?

- Ahaha ! Tu sais bien maman ! Noël ne serait pas noël si on ne faisait pas une petite farce, hein ? renchérit-il d'un ton qui manquait un peu d'assurance. Et si j'allais t'aider à la cuisine, hein ? ajouta-t-il en l'éloignant délicatement des jumeaux. Il put bien voir que sa mère n'était pas complètement convaincue mais choisissant de faire confiance à son deuxième fils, elle se laissa entraîner.
- Qu'est-ce que c'est encore que ces histoires, Charlie ? ne put-elle s'empêcher de marmonner d'un ton bougon.
- C'est rien maman, t'inquiète p-

Soudainement rappelé par les cris de Camille, Charlie fit volte-face et se jeta presque sur lui pour lui plaquer une main sur la bouche.  
- Euh maman ! Je... Je te rejoins tout de suite ! appela-t-il avant de prendre les deux jumeaux par les oreilles et de les pousser jusqu'à sa chambre. Il referma la porte derrière eux et les regarda d'un air sévère, les mains sur les hanches. Un reflet parfait de Molly Weasley qui avait finalement décidé d'ignorer les frasques de ses fils pour aller à la cuisine.

- Quel dragon a-t-il bien pu cramer vos cervelles à tout les deux ?! s'exclama-t-il de son ton le plus sévère.
- Je sais pas quel était votre plan mais tu vas pas pouvoir sortir de la bûche de noël en criant "Surprise !". Si quelqu'un te voit ici, Camille, les membres de l'ordre risquent d'avoir la même réaction que moi tout à l'heure. Et eux ne seront pas aussi clément. Ils ne croiront peut-être même pas que tu es bien Camille Loreens. Ils pourraient te prendre pour un espion ou un piège ! expliqua-t-il à toute vitesse d'une voix paniquée.

Passant une main dans ses cheveux oranges, il reprit sa respiration et soupira longuement. Bien qu'ayant toujours été le complice privilégié des jumeaux farceurs dans la famille, il était aussi celui qui s'en était le plus occupé. Un allié mais aussi un mentor qui s'efforçait de leur éviter les ennuis que leur apportait parfois leur esprit malin.
Il regarda ces frères dont l'un qui ne l'était pas vraiment et ne put rester fâché plus longtemps.

- Je fais partit de ceux qui voulaient que tu sache la vérité. Mais... je ne suis pas celui qui fait les règles. soupira-t-il. Et Fred... Même si je comprends tes motivations ce que tu fais là est une haute trahison envers l'Ordre.
Vous êtes chanceux que Fol'Oeil déteste les festivités de Noël. Il t'aurais sûrement nettoyé le cerveau et renvoyé à Poudlard avant que tu ne puisse dire ouf. Vous devez comprendre, ce qu'on fait ici n'est pas un jeu...

- On m'a appelé ? questionna soudain une petite voix depuis la porte.
Sirius Black avait passé la tête dans l’entrebâillement sans oser pénétrer complètement dans l'antre du dragonologiste, surtout après avoir remarquer que Charlie semblait remonter les bretelles de ses frères. Il fit d'ailleurs un petit coucou compatissant aux farceurs apparemment fraîchement débarqués de Poudlard.



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AMORTENTIA
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Noël, c’était le moment idéal pour se sentir bien, heureux. Mais malgré ses efforts à se montrer optimiste et joyeuse, elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’aujourd’hui, elle aurait dû être avec sa fille. Elles auraient regardé tous les films de noël possible qu’elles connaissent déjà tellement par cœur qu’elles étaient capable d’en sortir toute les répliques à elles deux…Elles auraient probablement passé manger tellement de sucrerie et de chocolat qu’elles auraient frôlé la crise de foi cette année encore. Fort heureusement, Sirius était présent pour lui rappeler que cette situation n’était que temporaire et que si ce noël-ci elle ne pouvait pas le passer avec sa fille, le prochain elle le pourrait. De toute façon, elle avait décidé de faire une liste de toutes les choses qu’elles ne pouvaient pas faire ensemble depuis qu’elle se cachait. Dès que la vérité éclaterait, elle rattraperait cette liste, ce qui permettrait à Sirius de rapidement se mettre dans le bain et d’enfin récupérer la place qui lui a toujours appartenue.

Alors elle souriait, appréciait les parfums sucrés et épicés qui sortait de la cuisine, préparant soigneusement le paquet cadeau qu’elle destinait à Camille. Ne pouvait s’empêcher de sourire en se souvenant de cette soirée, elle en vieillard à la patte folle et lui et sublime créature au teint hâlé. Nul doute que cette histoire ferait pleurer de rire sa fille si elle savait.
Et dans l’histoire de parfaitement noyer toute mélancolie, elle décida de vivre ce moment le plus intensément possible, pour ne gâcher la fête à personne et pour éviter de sombrer une nouvelle fois. Terminant d’emballer les paquets ( oui parce qu’au final, Sirius et elle s’était légèrement lâché ), elle avait besoin d’aide lorsque quelqu’un semblait appeler son époux et que celui-ci passa sa tête. De là où elle était, tout ce qu’elle voyait c’était la position légèrement courbée de Siri, ce qui laissait une vue certes des plus agréables qui la fit sourire bêtement mais c’était surtout le moment le plus adéquat pour lui sauter dessus comme à chaque fois.

Profitant de ce moment d’inattention de la part de son mari, elle prit un peu d’élan, laissant échapper son habituel cri strident de
« Siriiiiii » avant de lui sauter dessus. Faisant de lui son éternel et fidèle canasson d’amour ! Plongeant son nez au creux de son cou en riant lorsqu’ils s’étalèrent tous les deux au sol. Plus de peur que de mal visiblement, Amy rigolait comme une gamine, vérifiant quand même qu’elle n’avait pas blessé l’ancien Gryffondor par inadvertance. C’est à la vue des jumeaux qu’elle tenta de reprendre un peu de sérieux et de se relever. Les pointant du doigt : « vous deux ! »

A nouveau sur ses deux pieds, elle se rapprochait des jumeaux, reprenant en quelques secondes à peine un peu de sérieux. Son visage afficha une soudaine inquiétude, c’était plus fort qu’elle, voir les jumeaux, c’était la meilleure façon d’obtenir la seule chose qui comptait vraiment : des nouvelles de sa fille.

« Comment elle va ? »

Oubliant rapidement ses bonnes résolutions de ne pas se laisser abattre, il était facile de lire à quel point la situation lui était insupportable.

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Camille Loreens Black
Camille Loreens Black
Gallions : 32
Camille Loreens Black

Petite Princesse des Maraudeurs



Camille resta interdite, retenant pratiquement sa respiration. Fort heureusement Charlie Weasley changea complètement d'attitude et la prit dans ses bras, tout excité de la voir ici malgré les risques qu'ils encouraient. Elle soupira, soulagé de voir leur aîné de leur côté. Au moins, ils ne seraient pas tout seul. Elle lui adressa un sourire et lui tira une joue.

Madame Weasley fut en revanche beaucoup plus sceptique que le deuxième fils. La métamorphe avait fait de son mieux mais il était impossible de duper une mère. Elle soupçonnait déjà quelque chose mais son attention fut détournée par l'intervention de Charlie. Qu'il soit bénit.

En revanche lorsqu'elle perdit patience et qu'elle hurla le nom de Sirius, Charlie fut une fois encore le plus prompt à réagir, les tirant par les oreilles jusqu'à sa chambre pour les réprimander. Une leçon de morale, elle s'y attendait, mais Camille estimait que tout le monde avait perdu ce droit depuis qu'elle savait qu'elle n'avait pas assez de doigts pour compter le nombre de personnes qui lui mentait.

« Je n'ai aucun plan ! Je n'aurais pas besoin d'en chercher si l'ordre avait suffisamment confiance en moi pour me dire la vérité au lieu de me priver de l'ensemble de ma famille et de faire de moi une orpheline. Et par l'Ordre, j'entends aussi bien vous que Remus ou même mes propres parents. »

Camille savait bien que son comportement pouvait paraître immature mais elle ne pouvait pas pardonner l'offense et la cruauté qui lui a été faite même si c'était pour la sécurité de tous. Dans ces moments là, il n'y avait pas de mal à vouloir être égoïste. La blonde estimait s'être suffisamment souciée des autres et qu'il était temps de penser à soit même, quitte à être jugée. De toute façon, vu leurs cachotteries, personne n'est en mesure de la juger.

« Je sais pertinemment que ce que fait l'Ordre est loin d'être un jeu, sinon je n'en porterais pas les conséquences. Mais cela ne change rien pour moi. J'estime avoir tout à fait le droit d'être égo- »

Le faux George se stoppa dans sa phrase en entendant une voix les interrompre. Une fois tombée dans l'oublie, tel un lointain souvenir, qu'elle n'entendait plus que dans ses songes. Un frisson la parcourue alors qu'elle tourna la tête vers la porte pour le voir, lui.

Sirius Black.

Il était loin d'avoir l'allure de folie qu'elle avait pu voir dans la gazette des sorciers lorsqu'il c'était évadé d'Azkaban deux ans plus tôt. Deux ans qu'elle avait passé à le chercher. Et le fait qu'il était ici sous la protection de l'Ordre était bien qu'au final, sa mère avait raison, Sirius Black est innocent. A vrai dire, la petite blonde en a beaucoup douté depuis la « mort » de sa mère, jusqu'à que Daddy lui apprenne la vérité en lui faisant partager ses souvenirs.

Le corps de George qui était figé face à Sirius, se détendit légèrement, son regard s'adoucit et Camille ne bougea pas, continuant de l'observer. Fraîchement rasé, il avait un côté à la fois noble et …. gentil. Loin du côté sombre, presque austère du Sirius adulte qu'elle connaissait.

« C'est …. toi ….. Tu es …. resplendissant ... » Sa voix était plus étranglée qu'elle ne l'aurait voulu.

Camille s'était plutôt attendu à voir un homme marqué par la vie, plus sombre et plus maigre que jamais, se lançant consumé par l'injustice qu'il avait subi, lui qui avait été privé de sa liberté depuis si longtemps. Mais le rayon de soleil, ce fut la personne qui sauta sur le dos de l'ancien Maraudeur, avec un surnom crié d'une voix stridente. Camille regarda l'image que lui offrait sa mère, une image plongé dans le bonheur et la naïveté, une image qu'elle avait vu des centaines de fois avec une version plus jeune d'Amy, jusqu'à que le drame arrive. Ses yeux se remplirent de larmes et Camille du relever les yeux au ciel pour ne pas pleurer et se maîtriser. Elle ne saurait dire si c'est l'émotion de les revoir, ou la voir si malheureuse, ou alors la rancoeur de les voir vivre leur vie de famille à deux, sans elle. Sans doute les trois. Elle baissa les yeux vers eux, sur le sol, sa mère ayant propulsé Sirius par terre. Camille resta silencieuse. Et bientôt elle se rendit compte de leur présence, du moins de la présence des jumeaux puisque Camille représentait George. Amy se releva, l'air grave et douloureux, elle demanda de ses nouvelles.

La jeune fille ressentit comme un pincement au cœur, mais la rancoeur prit le dessus sur la douleur. Blessée au plus profond d'elle même, elle se renferma. George paru à cet instant si froid, si renfermé, sérieux et intransigeant. Une vision bien loin de celle qu'on connaissait à George, ou même à elle, Camille.

« Elle va aussi bien qu'une orpheline peut aller. C'est une chance qu'elle soit entourée par votre version adolescente. D'ailleurs, je vous ferais remarqué que Camille n'est pas la seule à souffrir de ta pseudo mort. La nouvelle est arrivé jusqu'aux Maraudeurs venus du passé. Amy est complètement détruite, quant à James et Sirius, leur amitié a manqué de peu de se briser pour toujours. Remus et Peter se sont retrouvés au milieu de vos querelles. Et Camille …. Et Camille …. Félicitation à vous deux. J'espère que vos retrouvailles valaient le coup. »

Sa voix était sèche et ses mots semblables à des lames de poignards aiguisés, tranchant les cœurs avaient une lenteur calculée. Elle aurait voulu faire autrement. Oh oui, Camille aurait voulu se jeter dans leurs bras et les serrer contre elle, mais assez de faux semblant. Elle ne pouvait pas laisser tout ça dans le passé tant qu'elle n'aurait pas régler la situation ….. Bien que là, l'image qu'elle offrait était grotesque. Comme si George était en mesure de porter un jugement. Cela pouvait paraître irrespectueux. Mais Camille savait au fond d'elle même, que de la même manière où Molly ait soupçonné quelque chose, sa propre mère ne serait pas dupe. Une mère sait reconnaître son enfant.

Par ailleurs, le polynectar commençait déjà à perdre son effet, et Camille utilisa ses propres dons de métamorphe pour reprendre son apparence initiale, ce corps féminin, ses longs cheveux blonds, ses grands yeux gris ayant perdus leurs éclats, et ses larmes coulant sur son visage d'ange. Et bien sûre, sa voix brisée lorsqu'elle s'adressa à sa mère, plongeant son regard dans le sien.

« Tu as …. brisé mon cœur …. Vous m'avez menti et détruit ... »


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Sirius Black
Sirius Black
Gallions : 221

Sirius n'était pas vraiment sûr de se sentir à sa place dans cette situation de famille. Le sentiment ne se fit que plus fort lorsqu'il remarqua la brève panique dans les yeux de Charlie et de Fred alors que George, lui, se mit même à le fixer comme s'il avait été Severus Rogue en petite nuisette. Enfin peut-être pas car les mots qui sortirent de la bouche du rouquin figé étaient tout particulièrement flatteurs.
Sirius fronça les sourcils. Il n'avait peut-être plus l'air d'un prisonnier fou ou d'un vieux chien des rues mais de là à le qualifier de resplendissant… C'était James le mégalo et bien que Sirius n'ai jamais douté de son charme d'antan, il n'était plus vraiment sûr qu'un tel adjectif lui correspondait encore. Mais ce n'était pas bien grave parce qu'à ce stade de la réflexion, l'ex taulard avait déjà commencé à se demander quel genre de farce ou de mésaventure avait bien pu mettre un des jumeaux dans un tel état. Était-ce pour cela que Charlie avait l'air de leur remonter les bretelles ?

"Est-ce que tout va…" voulu-t-il demander mais il entendit un certain surnom qui lui présageait la suite des événements.

Pas aussi réactif qu'avant et plus vraiment habitué à de telles démonstrations d'amour de la part de sa chère fan number one, Sirius fut tout de même déséquilibré par l'assaut joyeux de sa dulcinée et s'étala au sol. Il éclata de rire bien qu'il savait que la situation ne s'y prêtait peut-être pas. Il pinça doucement la cuisse d'Amy pour la ramener discrètement à l'ordre et lui indiquer que ce n'était peut être pas le bon moment pour se faire des mamours.
Mais cela ne fit que lui faire remarquer la présence des jumeaux tout juste revenus de Poudlard et la belle blonde ne perdit pas un instant pour aller leur demander des nouvelles de sa fille adorée.

Sirius sentit sa curiosité être piqué à vif mais autant qu'un sentiment profond de culpabilité. Il n'y pouvait rien. Penser à sa fille faisait naitre en lui autant d'espoir pour l'avenir qu'elle en faisait de regrets par rapport au passé. Ce mélange amer et sucré qui lui tordait discrètement les boyaux à chaque fois qu'il osait songer à sa petite Camille.
Il se releva doucement, tranquillement, laissant la scène à sa femme sans savoir s'il valait mieux pour lui de s'éclipser un instant ou de rester. Bien sûr qu'il voulait savoir lui aussi, tout savoir de cette si jolie fille aux cheveux blonds et au sourire resplendissant. Il voulait tout savoir d'elle. Mais il voulait le découvrir par lui-même. Chaque chose qu'on lui racontait à propos d'elle était comme lui rappeler qu'il n'avait pas été là pour le voir et pour en faire partie.

Mais cette fois il décida de rester. Peut-être était-ce parce qu'il ne se sentait pas de laisser Amy après ce si joli cadeau de leurs jeunes années ? Ou peut-être était-ce simplement parce qu'il se sentait moins seul avec Charlie qui se mettait lui aussi un peu de retrait.

"Est-ce que Georges va bien ?" chuchota-t-il à l'ainé en plaisantant doucement. Mais ce dernier sembla louper la blague et émit un son étrange à mi chemin entre un cri étranglé et un rire nerveux. Sirius s'apprêtait à demander à Charlie si lui aussi allait bien mais le ton froid et dur de Georges l'interpella soudainement.

Il ne comprenait pas tout de ce que le rouquin disait mais il n'en avait pas besoin pour capter toute la rancœur et l'amertume qui se dégageait de ses paroles. Pourtant il aurait souhaité comprendre pourquoi ce dernier se mettait à parler des Maraudeurs, de James et de Peter mais ce n'était pas le plus important. Quelque chose n'allait clairement pas avec Georges et Amy n'était pas à l'abri. Instinctivement Sirius s'approcha d'eux et sans vouloir empoigner Georges qu'il n'était plus si sûr d'être Georges, il glissa une main sur le dos d'Amy pour lui rappeler sa présence. "Tout va bien" lui disait-il d'un simple geste muet. De l'autre main, Sirius chercha le contact ferme de sa baguette magique. Car les mots que cette personne importaient peu s'il ne s'agissait pas de Georges Weasley. Sirius n'avait pas encore comprit s'agissait d'une personne bien plus importante encore.

Lorsque l'effet du polynectar commença à effacer l'image du rouquin si familier et que l'étrangère s'adressa directement à Amy, Sirius s'interposa, se plaçant cette fois entre l'inconnue et sa femme. Baguette discrètement brandie, elle rappelait à l'ordre sans pourtant être menaçante.

"Ca suffit. Qui es-tu ?" questionna-t-il clairement alors que de toute manière la fin des effets de la potion allait finir par le montrer clairement.

De longs cheveux blonds, un teint pâle et une peau de bébé. Un corps élancé et fin, un visage élégant. De petites lèvres roses, un nez très légèrement retroussé et des yeux d'une clarté et brillant de malice et d'intelligence. Sirius n'osa y croire mais son corps tout entier l'avait bien reconnue. La main qui tenait sa baguette trembla si fort que le bout de bois s'échoua sur le sol. Il pensa sentir ses jambes le défaillir mais au lieu de cela il se sentit irrésistiblement attirée par cette jeune fille, bientôt jeune femme. Ses deux mains vinrent entourer ses épaules comme si elles y avaient toujours eu leur place et il ne put s'arrêter de la dévisager sans s'arrêter. Était-ce vraiment possible ? Pouvait-il vraiment y croire ?
Une partie de lui lui hurlait de se méfier. Que ce pouvait être un nouveau piège, que ce n'était pas possible. Mais il n'en avait que faire. Imposteur, agent du ministère ou mangemort déguisé, peu importe, il avait devant lui sa petite fille. Sa petite…

"Camille." échappa-t-il sans être sûr d'avoir assez de souffle pour vraiment parler.

Il la tira contre lui et l'enlaça aussi fermement et doucement que son corps tremblant le lui permettait. Elle pouvait crier, pleurer, se débattre, il ne la laisserait pas partir. Il voulait simplement la sentir contre lui, enfin être sûr que tout cela n'avait pas été un rêve. Le cauchemar, c'était Azkaban, et le cauchemar était enfin terminé. Elle était là, avec lui, la chair de sa chair. C'était comme s'il sentait qu'on lui rendait ses entrailles, sa vie.
Longtemps il l'avait imaginée sans vraiment l'oser. Longtemps il avait ressassé le souvenir de cette brève rencontre à Pré Au Lard. Longtemps il avait fixé ces photos que lui avaient montré Amy. Longtemps il avait rêvé de ce moment. Mais rien qu'il ai pu rêver ou imaginer ne ressemblait à ce qu'il ressentait réellement. Il sentait son parfum sucré et doux, les tremblements de son petit corps, la chaleur de son souffle contre son torse.

"Tu m'as trouvé." murmura-t-il, la voix brisée par l'émotion. Il déposa un baiser sur sa tête en sentant les larmes couler sur son visage vieilli. "Tu m'as trouvé." répéta-t-il, encore incrédule.

Elle était si grande, si forte, si impressionnante. Il ne put s'empêcher de se souvenir de la dernière fois qu'il l'ai tenu ainsi dans ses bras. Un petit bout d'enfant, son rayon de soleil. De grands yeux ouverts sur le monde, une grande bouche pour rire fort et un petit corps agiter pour l'amener jusqu'au bout du monde. Ils allaient faire tant de choses ensemble, apprendre et faire tant de choses…

"Je suis tellement désolé." souffla-t-il en sentant les mots peiner à sortir de sa gorge étranglée. "Je suis désolé, Camille."

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Son regard, avant même qu’il ne lui adresse la parole, quelque chose dans les yeux de ce qui devait être George, perturba la jeune femme. Et puis il y eut les mots. Elle sentie sa gorge se nouée douloureusement et ses membres se figer un à un. Incapable de bouger, incapable de dire quoi que ce soit. Elle savait, elle en était certaine et pourtant n’arrivait pas à y croire. C’était-elle endormie ? Faisait-elle un cauchemar et se réveillerait-elle dans le creux des bras de Sirius ? Non, rien de tout cela, ce qui se passait sous ses yeux était aussi réel que la douleur qui la transperçait à chaque mot. C’est à peine si elle perçu la main de Sirius se poser sur son dos, ses yeux fixaient le visage d’un George furieux en sachant très bien qui parlait derrière les traits du rouquin. Elle aurait voulu le dire mais elle n’y arrivait pas. Les mots se coinçaient dans sa gorge, donnant l’impression de l’étouffer littéralement. Son corps tremblait sans qu’elle ne puisse le contrôler. Elle savait que la décision de faire croire à son propre décès ferait probablement des ravages mais elle n’avait pas vraiment eu le choix...

Mais était-ce vrai ? N’avait-elle pas simplement laissé d’autres gérer cette situation à sa place ? La culpabilité la rongeait en même temps que les doutes alors qu’elle restait impassible et inerte. Sirius se plaça devant elle, elle ne bougea pas d’un poil.

Au côté du faux George, Fred ne put s’empêcher pourtant de jeter un regard désapprobateur à Camille. S’il pouvait comprendre sa colère, il savait pourquoi ses parents en étaient arrivés à cet extrême, si Camille avait été dévastée, elle ignorait encore à quel point cette décision fut tout aussi difficile pour les adultes qui lui faisaient face. Pourtant, il le savait au moment où il lui avait dit toute la vérité, il savait que cette histoire n’allait probablement pas se finir de la meilleure des façons en l’emmenant ici pour les fêtes. Allez savoir pourquoi, il avait peut-être espérer que les odeurs de cannelle suffirait à adoucir l’humeur de la jolie blonde.
Il la regarda, silencieux, ayant le réflexe stupide de sortir lui-même sa baguette lorsque Sirius la menaça…Avant de se rendre compte de l’identité derrière le faux George.

Un peu déconcerté, le rouquin observa son autre frère, il s’éloigna, discrètement, sentant qu’il était peut-être temps pour lui de quitter la pièce et de laisser la famille Black à leurs explications et leur retrouvaille. Emmenant Charlie avec lui, il referma la porte derrière lui. C’est pris d’une soudaine idée "stupide" qu’il lança un sortilège à la serrure de la dites porte. S’assurant que personne ne fuirait cette conversation. Il s’apprêtait à s’asseoir à terre quand la vue de sa mère au bout du couloir et de son regard accusateur l’interrompit. Il sourit, légèrement désolé et là où il s’attendait à recevoir la pire des remontrances, elle ne fit que lui tendre les bras. Il la regarda, étonné dans un premier temps, presque tenté d’aller la rejoindre pour un câlin familial avant de se rappeler qu’il avait passer l’âge et qu’il trouvait un peu gênant. Il s’approcha quand même, lui embrassant la joue à la place et précisant
« Feorge arrive ce soir… » assurait-il.

Dans la pièce, Amy n’était pas sortie de sa torpeur, alors qu’elle fixait Sirius tenir dans ses bras Camille et qu’elle revoyait à nouveau le visage de sa fille. C’est au travers de ses yeux emplit de colère qu’elle revivait les circonstances qui avait amené à cette situation. La maison, l’arrivé de ces gens, les sortilèges. Sa gorge lui faisait tellement mal que les mots s’étranglaient à chaque prononciation :

« Je…Ils…Ils allaient nous l’enlever… »

Elle se souvint de la peur, de la panique qui l’avait accablé à cet instant précis. De l’espoir que cette journée lui avait offerte pour être ensuite entièrement anéanti par ces personnes.

« Je…J’ai… »

L’évidence était là, sous ses yeux.
Elle baissa la tête, honteuse.

« J’ai tout détruit oui… »

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La baguette de Sirius s'éleva en direction de celui qui parlait si affreusement à sa femme ... Avant qu'il ne se rende compte de la véritable identité de cette personne. Alors qu'elle sentit son corps basculé contre le sien, la gamine se laissa faire comme une poupée de chiffon. Le corps tremblant, elle ne répondit pas à l'étreinte mais ne se dégagea pas non plus. Fermant ses paupières baignées de larmes, Camille posa simplement la tête contre lui. Elle émit un petit rire forcé et faible en l'entendant répéter plaintivement qu'elle l'avait trouvé.

"Bien évidemment que je t'ai retrouvé .... Qui aurait pu en douter alors que ça fait si longtemps que je te cherche ....." Sa voix était basse, douce et mélancolique. "Je pourrais dire au Sinistros que c'est moi qui ait gagné la partie finalement ..."

Fit-elle avant de se souvenir que ce fameux gros chien noir n'était autre que Sirius Black en personne. Sirius Black l'animagus comme lui avait montré Daddy à travers ses souvenirs de cette nuit là. Elle secoua la tête et lentement ses longues mains fines virent se poser délicatement sur le dos de son père. Un sanglot mourut dans sa gorge sous l'émotion. Oui, ça faisait bien trop longtemps qu'elle le cherchait. Deux longues années à prendre les choses en mains, seules, sans demander l'aide de personnes. Et pourtant, elle l'avait déjà retrouvé sans le savoir. Par pur hasard lorsque l'animus était retourné à Poudlard pour s'occuper d'un certain rat, d'après les dire de Fred.

Camille se dégagea un peu et releva les yeux vers lui.
"Mais je t'avais déjà trouvé ... On s'est déjà vu deux fois ... A Poudlard, et à la gare Kingcross ...." Elle inspira un bon coup. Deux passages éclairs qui n'avaient pas laissé au chien le loisir de réagir. Camille avait disparu de son champ de vision aussi vite qu'elle était apparu. "Le Sinistros, c'était toi ... Je le sais maintenant ...."

Sans doute qu'à ce moment là, il n'avait pas état physique et d'esprit de se montrer. Camille avait été la première à être mal à l'aise devant la photo de la gazette des sorciers qui le représentait d'une manière fou à lier. Elle aurait surement été effrayée s'il avait prit forme humaine. Mais en le voyant ici devant elle, Camille ne pouvait que constater que Sirius Black n'avait rien d'un fou.

Alors qu'elle l'observait, ce fut la voix étranglée de sa mère qui la ramena à la réalité. Ils avaient voulu l'enlever Camille recula encore, restant un moment silencieuse, avant de soupirer et enfin poser son regard sur sa mère qu'elle avait délibérément laisser de côté jusqu'à là. Non pas pour la faire souffrir, mais parce que pour le moment, elle ne savait pas encore comment se comporter face à elle. C'était comme être trahis par la personne en qui on a le plus confiance.

"Je sais, Dylan Doe me l'a montré à travers ses souvenirs, pour que je puisse voir la vérité. J'ai vu toute la scène. C'est comme ça que j'ai su que tu avais survécu. Mais ce n'est pas ça que je reproche, ce n'est pas votre fuite. Vous n'aviez pas le choix, je le sais. Mais vous m'avez laisser à l'écart, vous ne m'avez pas fait confiance."

La blondinette tentait de rester calme et parler d'une voix posée. Plus que des reproches, elle voulait surtout des explications, ainsi d'avoir la possibilité de s'exprimer sur ce qu'elle avait pu ressentir. Les choses auraient pu être autrement. Mais la colère était retombée. Camille s'assit sur le lit de Charlie puis releva la tête vers sa mère.

"Je sais ce que tu vas me dire. Que tu n'avais pas le choix, que tu aurais voulu venir me chercher mais que c'était trop dangereux. Que tu as assez attirer d'ennuis alors tu n'avais pas d'autres choix que d'écouter Maugrey. Je le comprends, c'est vrai, c'est la décision la plus sage et la plus raisonnable. Mais ce n'est pas toi, ça, ce n'est pas toi Maman ! Ce n'est pas la mère que je connais. Toi, peu importe les règles, peu importe le danger ou ce qu'on peut penser de toi, tu suis ta propre justice. Tu suis ton coeur ! N'est-ce pas ainsi que tu as clamé haut et fort l'innocence de Papa depuis son arrestation à maintenant ? La Amy rebelle qui a écrit une chanson pour lui, s'attirant les foudres du ministères .... Alors pourquoi là tu es restée sans bouger ?"

Camille se leva avec vivacité, ses prunelles déterminées et farouches.

"Ce n'est pas ce modèle que tu dois me montrer. C'est nous contre le monde, l'as tu oublié ? Alors lève toi et bas toi !" Son sourire s'adoucit et elle lui tendit les bras. "Nous contre le monde ..."


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Sirius Black
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- Bien évidemment… fit-il écho en serrant un peu plus sa fille contre lui.

Il n'en avait jamais douté. Sa si grande et si courageuse fille. Même dans ses rêves les plus fou, il n'avait espéré qu'elle soit à sa recherche ou même qu'elle veuille encore le voir. Il avait ruiné leur vie à elle et sa mère.
Longtemps il avait rêvé de ce moment où il la tiendrait à nouveau dans ses bras. Mais à chaque fois ce rêve tournait au cauchemar tant il avait peur de voir la haine ou le dédain s'afficher dans les yeux de Camille.

Aujourd'hui elle se tenait devant lui. Sa parfaite petite fille. Si forte, si maline. Et rien ne pouvait venir entacher le bonheur de Sirius. Il ne se lassait pas de sentir son petit corps contre lui, d'écouter sa voix et de sentir ses mots faire vibrer son cœur.

- Je suis tellement désolé… souffla-t-il alors qu'elle lui expliqua qu'elle savait pour le Sinistros. Je ne pouvais pas… Je ne pouvais pas les attirer jusqu'à toi. Avoua-t-il simplement. Il y avait bien plus qui se cachait derrière ces sombres années mais ça n'avait pas d'importance. Plus rien n'avait d'importance maintenant qu'ils étaient réunis.

Il voulu la garder dans ses bras pour toujours et ne jamais la laisser partir. Il voulait la chérir, la protéger et la cacher de ce monde sombre et cruel. Mais Camille Loreens Black n'était plus l'enfant qu'il avait été forcé d'abandonner. Elle était grande et peut-être bien plus forte que lui. Il lui fallait juste un peu de temps pour l'assimiler.

Il voulu lui répondre que ce n'était pas une question de confiance. Qu'il n'y avait personne d'autre au monde à qui ils faisaient plus confiance que leur propre fille. Il voulu expliquer que tout ce qu'ils avaient toujours voulu c'est de la protéger du danger et du mal qui le poursuivait depuis la mort de James. Mais il n'eut pas les mots.
C'était si difficile de se confier. Bien que Sirius n'avait pas de doute qu'elle était bien sa petite Camille, sa fille, elle restait si différente de ce qu'il avait gardé dans ses souvenirs. Hier, tous ses choix lui semblaient clairs et évident mais maintenant qu'il faisait face à cette jeune femme forte, mature et resplendissante, il se rendait compte que la garder à l'écart n'était peut-être pas une si bonne idée. Ce n'était déjà plus une enfant et lui, il n'était peut-être déjà plus son père.

Il ne put s'empêcher de réagir en écoutant ses mots. Doucement, il s'assit à côté d'elle sur le lit de Charlie et l'entoura de son bras.
- Hey… appela-t-il avec douceur en caressant lentement son dos comme une très vieille habitude. Ta mère et moi avons tout fait pour garantir ton bien et ta sécurité. Mais… ces derniers temps ont été assez difficile et… confus c'est le moins qu'on puisse dire.
Sirius leva rapidement les yeux vers Amy mais ne pouvant masquer la culpabilité qui montait en lui, il baissa rapidement les yeux. Mais l'heure n'était pas aux regrets et aux excuses. Sirius s'agenouilla alors devant Camille et prit ses petites mains blanches dans les siennes, l'incitant à le regarder.
- Mais tu es là maintenant. Nous sommes tous là. La famille Black enfin réunie. Ça fait si longtemps. Ne pourrais-tu pas… Attendre un peu avant de déclarer la guerre au reste du monde ? Ajouta-t-il avec un petit rire. Ne soit pas si pressée. Laisse-moi faire connaissance avec ma super fille badass. Laisse-nous repartir sur une bonne base. Demanda-t-il en venant doucement caresser sa joue rose.

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Elle s’attendait à une vague de colère, de reproche, de haine, de rage, tout un tas de chose peu agréable. Après tout, elle aurait probablement réagit de la sorte si elle avait été à la place de sa propre fille. Mais il n’y eut pas véritable de colère, ni de reproche, ni de rage ou de haine, juste une petite fille déçue et blessée mais malgré tout bien heureuse de retrouver ses parents. Mais de toutes ces paroles, la seule chose qu’Amy retint fut ce nom : Dylan Doe.
Durant les premières secondes, ce nom ne lui disait rien de précis mais elle parlait de souvenir, il fut facile de rapidement mettre les pièces du puzzle en place. Pour qu’il y ait des souvenirs, il fallait être sur place et elle était très bien placée pour savoir qui était présent ce jour-là. Alors que Sirius profitais de sa fille et tentait de calmer le jeu, le teint de la chanteuse blêmissait en se rendant compte que la personne qui avait montré ses souvenirs à sa fille ne pouvait être que la même personne qui avait tenté de lui arracher son père.

« Camille…Ce Dylan… »

Elle jeta un regard vers Sirius, durant les premières secondes, elle fut paniquée mais rapidement, la colère traversa le regard de la blonde qui se souvenait surtout que Fol’œil lui avait juré que sa fille ne risquait rien. Se détournant de Camille et Sirius, elle quitta la chambre en trombe, descendant d’un étage rapidement, en un rien de temps, elle se retrouvait dans la cuisine et se dirigeait vers Charlie qu’elle poussa aussi violemment qu’elle le put.

« Appelle-le ! »

Gueula-t-elle dans la cuisine alors que les autres membres de la famille Weasley présent dans la cuisine en cet instant restèrent une seconde interdite devant la surprise, elle poussa à nouveau Charlie et répéta :

« Appelle-le ! »

C’est Arthur qui attrapa la chanteuse en tentant de calmer la jeune femme visiblement en colère. Elle se débattait violemment.

« IL AVAIT PROMIS ! APPELLE FOL’ŒIL ! IL AVAIT PROMIS QU’ELLE NE RISQUAIT RIEN ! C’EST POUR CA QUE JE L’AI ECOUTE AU RISQUE QUE MA FILLE NE ME LE PARDONNE JAMAIS ! »

Continuant de se débattre, elle cogna la table de ses pieds, renversant une tasse à thé qui se brisa au sol. Arthur la fit sortir de la cuisine, tentant de calmer la jeune femme comme il le pouvait. Répétant sans cesse qu’elle devait se calmer, qu’il ne comprenait pas.

« Amy ? »

C’est la voix de Remus qui calma soudainement l’ancienne Gryffondor, la colère disparut de son regard, la peur retrouvant une place dans ses yeux.

« Ce chasseur, il…Il a trouvé Camille » expliquait-elle alors qu’elle regardait Remus « Vous aviez promis… »

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Un rire hautain s'échappa des lèvres de la jeune fille. Camille n'avait pas pour habitude d'être sarcastique, trop douce pour cela, mais il faut avouer que le coup de la sécurité, c'est un peu loupé. Même si cela n'avait rien à voir avec l'histoire de ses parents, la petite blondinette a tout de même été torturée, manquant de se faire tuer. Sans parler du cadavre sur lequel ils sont tombés le soir du bal, avec ses précieux amis Maraudeurs.

"Et bien vous devriez revoir vos plans" fit-elle, dissimulant son amertume à travers sa voix douce et son léger sourire aux lèvres.

La blonde n'en ajouta pas d'avantage, estimant que personne n'avait besoin de connaître cette histoire qu'elle voulait laisser derrière elle. D'ailleurs, elle n'avait pas trouvé le courage d'aller parler à Monsieur Wilde, chargé de l'enquête. C'était sans doute égoiste de sa part puisqu'elle pourrait ainsi participer à son arrestation, mais elle ne voulait pas attirer son attention sur elle, ne pas prendre le risque qu'il la retrouve pour terminer le travail. De plus, on lui demanderait comment elle c'est échappée et hors de question de mentionner Daddy.

Son père s'accroupit devant elle, amusé de sa réaction suite à son long discours, lui proposant de d'abord attendre de voir comment les choses se passent avant de déclarer la guerre au Monde entier. Elle fronça les sourcils faussement sévère mais prit la parole d'une voix amusée.

"Je n'y peux rien, c'est l'influence des Maraudeurs. Jamesie et ta version ado ont bien l'air de déclarer la guerre à tout Poudlard avec leurs farces. Il n'y a plus de tranquillité au château." Elle ne pouvait s'empêcher de penser aux peluches mutantes et grimaça avant de rire discrètement. "Je te raconterais ça à l'occasion."

A travers cette dernière phrase, elle acceptait de passer du temps avec lui, apprendre à le connaitre, et lui raconter tout ce qu'il avait manqué. Alors que les choses commençaient à s'apaiser, Amy leur tourna le dos pour quitter la pièce. Camille jeta un regard incompréhensif à son père. Avait-elle dit quelque chose de mal ? Mais alors que les cries retentirent dans la cuisine et qu'elle en saisit le sens, la jeune fille se leva vivement pour rattraper sa mère au plus vite.

En arrivant dans la cuisine, elle vit les Weasley hagard devant cette étrange situation, et Remus qui tentait de calmer Amy. Elle lui jeta un regard navré, soudain un peu gêné d'être prit sur le fait dans la maison des Black par celui qui représentait la conscience des Marauders. Elle appréciait particulièrement Remus qui avait toujours été présent pour elle et avoir agit dans son dos lui donnait un sentiment de culpabilité. Et James qui veut qu'elle l'attire à Poudlard pour qu'il puisse le questionner .... Comment allait-elle pouvoir faire ça ?

Mais chaque chose en son temps. Voyant que la situation pouvait dégénérée à tout moment, elle se devait d'intervenir, pour que Daddy reste en sécurité et que personne n'aille lui chercher des noises et encore moins les Aurors.

"STOP" hurla-t-elle si fort que les regards se tournèrent vers elle, surprit. "Personne ne touche à Dylan Doe, vous m'entendez ? PERSONNE !!! Peut importe à quel point vous le détestez, peut importe à quel point il est dangereux pour vous. Non seulement il est le seul à m'avoir dit la vérité mais surtout, il m'a sauvé la vie ! Sans lui, vous aurez apprit mon assassinat dans un article de la gazette des sorciers ! Où était donc votre sécurité quand je me suis fait torturée par ce psychopathe ? Il m'a mutilé et dépecé ! Vous avez une idée de la douleur ?"

Le t-shirt soulevé pour montrer ses blessures, preuves de son récit, Camille inspira un bon coup, tripotant machinalement, de sa main libre, le pendentif à la pierre rouge que lui avait donné Daddy avant de disparaître. L'adolescente soupira et lâcha son haut pour qu'il reprenne sa position normale. Elle reprit plus calmement.

"C'est Dylan Doe qui m'a protégé et sauvé. Laissez le tranquille, parce que même s'il vous a causé du tort, vous lui devez la vie de votre fille .... Sans lui, on m'aurait retrouvé dans le même état que le cadavre trouvé à Poudlard .... Puisqu'il s'agit du même meurtrier ..."


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Sirius Black
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Sirius n'avait pas comprit que l'homme dont Camille parlait était le même homme qui avait surprit le couple dans leur maison familiale. Celui là même qui connaissait son secret et qui avait forcé Amy a mettre feu à sa maison et sa vie. S'il l'avait su, il aurait sûrement réagit comme Amy avec frustration et colère. Envers Dylan Doe bien sûr, mais aussi envers ses amis. Bien qu'il détestait cela, Sirius avait comprit qu'il était parfois nécessaire de garder des secrets. Mais la seule raison pour laquelle il en avait eu pour sa famille était pour s'assurer de leur sécurité. L'incident avec Amy était entièrement de sa faute et c'est ce qui l'avait finalement convaincu de ne pas faire la même erreur avec sa fille. Bien que c'était tout ce qu'il désirait, il n'avait pas pu être auprès d'elles, mais il estimait que quelqu'un serait donc là à sa place pour veiller sur ses deux anges.

Amy le comprit mais Sirius observa la panique monter en elle sans comprendre. Qu'y avait-il qui n'allait pas, alors qu'ils étaient enfin tout les trois ? Il entendit à moitié Camille mentionner les Maraudeurs et James une nouvelle fois et observa Amy se ruer hors de la chambre. Père et fille échangèrent un regard soucieux mais Sirius tenta de la rassurer avec un petit sourire heureux. Car il n'y avait pas de doute, rien ne pouvait entacher le bonheur puissant et sincère que lui procurait le fait d'être enfin réuni avec sa fille.

Mais les cris d'Amy et l'agitation des membres de l'Ordre força le reste de la famille Black de quitter la chambre à leur tour et de rejoindre la cuisine. Instinctivement, Sirius avait prit la main de sa fille et il la serra un peu plus en entendant une tasse se briser au sol. Il avait entendu Amy crier mais sans saisir le sens de ses paroles. Enfin, ce fut l'arrivée de Remus qui calma la chanteuse et le reste de l'assemblée.
Ce fut alors au tour de Camille de hausser la voix. Sirius en fut légèrement surprit et la laissa libre pour finir son discours.
Amy parlait s'un chasseur que sa fille se mit a défendre avec ferveur. Il lui avait sauvé la vie. Encore euphorique d'avoir enfin retrouvé sa fille, Sirius n'y prêta pas vraiment attention jusqu'à ce que les mots "torturée", "mutilé", "dépecé" et "douleur" firent leur chemin jusqu'à son cerveau. Il comprit que tout n'allait pas si bien juste à temps pour voir les blessures sur le corps pâle de son enfant.

Il ne put supporter cette vue bien longtemps et alors qu'elle terminait son récit il la prit à nouveau dans ses bras avec douceur mais aussi fermeté. Il sentait la colère et la tristesse déferler dans ses veines alors qu'il comprenait enfin. Il comprenait que tout ce qu'il avait fait n'avait pas suffit à la garder en sécurité. Que pendant tout ce temps où il déprimait dans une pièce de Square Grimmaud, sa petite fille avait servit de jouet à un sadique fou. Tout ce temps passé loin d'elle, pour moins que rien.
Pourtant il se força à ne pas laisser la rage l'emporter. Comment le pouvait-il ? Camille était là contre lui, saine et sauve. Ce n'était surement pas grâce à lui mais il savait que maintenant qu'elle était avec lui, il ne laisserait plus rien lui arriver. Profitant de ce court moment pour se forcer au calme, Sirius souffla.

- Tout va bien. Cet homme t'a protégé lorsque nous n'avons pas pu le faire. Nous ne lui ferons rien. Promit-il à Camille d'une voix assez forte pour que tous les membres de l'Ordre présent puisse l'entendre.
- Mais nous sommes là maintenant et je ne laisserais rien de mal t'arriver. Je ne referais pas cette erreur. Tu as ma promesse.  Dit-il d'un ton plus doux en éloignant la petite blonde pour croiser son regard et lui sourire une fois de plus.

- Maintenant… je suis sûr que certains sont un peu surprit alors voilà. C'est notre fille !  Annonça alors Sirius au reste des membres de l'Ordre qui n'avaient pas vraiment tout suivit dans l'agitation ambiante. Elle est arrivée ici par ses propres moyens mais il est hors de question qu'elle reparte. Préparez-vous a vous prendre des coups de cannes au cul. Plaisanta-t-il mais d'un ton qui ne laissait aucune place à discussion.
- Amy ? Appela-t-il ensuite doucement, un peu inquiet de son soudain état de panique. Il l'invita à les rejoindre et l'accueilli avec une caresse apaisante dans le dos.
- Camille, il va falloir que tu nous dises qui t'as fait ça. En fait, il y a beaucoup de chose qu'on va devoir se dire. Allons dans le deuxième salon, ce sera plus tranquille. Indiqua-t-il d'une voix calme et ferme.

- Préviens-nous lorsque Fol'Œil est là. Demanda-t-il ensuite à Remus. Il entraîna ensuite les deux demoiselles vers le deuxième salon, non sans un grand sourire et un clin d'œil à son meilleur ami l'air de dire "Regarde ! C'est ma femme et ma fille !". Sirius Black n'était pas sous forme de chien mais même mentalement, sa queue fouettait joyeusement l'air.

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En une seconde, la vérité la poignarda de plein fouet, devant l’histoire de sa fille et l’image de sa blessure, elle crut qu’elle allait tout simplement s’effondrer pour ne jamais se relever. Ce qui la maintenait encore sur ses deux jambes n’étaient rien d’autre que la colère. Contre elle-même et le fait qu’elle ait simplement écouté l’ordre en pensant bien faire, en pensant la protéger. Elle leur en voulait de lui avoir tout simplement mentit en disant qu’ils se chargeaient de sa sécurité. Là où elle aurait d’ordinaire pleuré avec sa sensibilité, elle restait étrangement calme, encaissant la nouvelle avec une certaine froideur. Le contact de Sirius fut la seule chose qui lui rappela l’instant présent, sa fille était à nouveau à ses côtés et il n’était plus question d’écouter une nouvelle l’ordre, il n’était plus question de se cacher pour attendre le bon moment. Sa fille avait plus que raison, c’était eux contre le reste du monde. Alors que Sirius les invitaient à rejoindre le second salon de la maison, elle jeta un bref regard aux restes de l’ordre, dans ses yeux se lisaient clairement "c’est votre faute". Si elle avait été reconnaissante jusque-là de tous les efforts qu’ils avaient fournis pour protéger son époux et elle-même, aujourd’hui elle ne se sentait aucunement redevable.

Suivant Sirius et Camille dans le second salon, son premier réflexe fut de serrer délicatement sa petite fille contre elle. Plus calme et plus posée qu’elle, regardant Sirius, elle esquissa un sourire en se disant que leur enfant savait de qui tenir. Amy avait toujours été impétueuse, et lorsqu’elle était calme, c’est qu’elle atteignait un point de non-retour. Camille se montrait beaucoup plus réfléchie qu’elle et ses années à ne vivre qu’a deux le lui avait souvent démontré.
Elle embrassa les cheveux de celle qui avait toujours su illuminer sa vie malgré.


« Plus jamais je ne ferai cette erreur…Plus rien…Ni personne ne nous séparera ma chérie, je t’en fais la promesse. » Fermant les yeux en sentant le parfum sucrée de sa fille, elle eut la sensation de retrouver une part d’elle-même en la serrant à nouveau dans ses bras. « Ce Dylan…Comment il va ? »

La question semblait étrange mais sur l’instant, elle se sentait beaucoup plus redevable envers celui qui avait protégé sa fille plutôt qu’envers ceux qui lui avait promis de le faire mais qui avait échoué. Elle se doutait que face à l’individu qui avait torturé son enfant, Dylan avait probablement dut se battre.

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