Précieuse Mémoire (PV Zoya & Griffin)
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Ada Bethney
Ada Bethney
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Précieuse Mémoire


Griffin & Zoya & Ada


A l'arrivée de Zoya Horlov à Sainte Mangouste, avec le corps lobotomisé d'Ada Bethney, les demoiselles sont rapidement prises en charge. Quelques minutes plus tard, sous la demande de Miranda Stonel, quelques Aurors les ont rejoint pour assurer leur protection mais également faire leur rapport ou donner des nouvelles à la jeune Horlov, sur ce qu'il se passe du côté de la demeure Bethney.

Finalement, la  nouvelle du décès de William Bethney est vite propagée. Le chaos terminé, tout le monde est transporté à Sainte Mangouste sous la surveillance de Miranda en personne. La ministre interrogea les élèves chacun à leurs tours sur les récents événements. Après un remontage de bretelles plutôt serré, les adolescents sont renvoyés à Poudlard avec l'interdiction d'y sortir. Une lettre est écrite au même moment à l'attention de Dumbledore et Mc Gonagall pour que les élèves cités soient surveillés. Oh, Stonel aurait très bien pu s'adresser à sa collègue Ombrage, mais la rivalité entre les deux femmes est bien connue. Si Miranda peut l'écarter, elle ne va pas se gêner. La blonde est néanmoins ravie que l'affaire Bethney soit enfin réglée. Bien qu'il lui reste encore à interroger Elliot Rosier, son acolyte et sa petite fille.

Cependant, une élève a insisté -et encore c'est un jolie verbe- pour rester auprès de son amie brunette. C'est bien parce qu'il s'agit de Zoya Horlov, ou plutôt de sa version adolescente, que Miranda a cédé. Finalement, elle l'aime quand même bien cette petite avec son sale caractère. Elle a raison, il faut s'affirmer pour obtenir ce qu'on veut, inutile donc de l'en empêcher.

Une équipe de médicomage se chargent de réveiller Ada. Au prix de dur labeur, ils finissent par arriver à leurs fins. Cependant, aucun ne se prononçait quant à son état.

Quelques heures plus tard, dans son lit d’hôpital, la brunette remue doucement. Un léger grognement, semblable à un gémissement, s'échappe de ses lèvres. Elle fronce les sourcils et ouvre doucement ses paupières pour dévoiler ses prunelles azurs. L'opération se répète à plusieurs reprises, le temps de s'habituer à la lumière du jour. Ada se sent fatiguée. Elle tourne doucement la tête vers les deux personnes dans la pièce, en entendant son prénom. On l'interpellait.

Deux personnes. Une jeune brune qu'elle trouve particulièrement jolie et un homme qui lui laisse un drôle de sentiment. Elle n'est pas capable de mettre les doigts sur ces dits sentiments. Elle reste quelques instants silencieux, son regard éclatant les dévisage de la tête au pieds, comme si elle essaye de se remémorer un lointain souvenir. Ada n'arrive pas à se souvenir comment elle c'était retrouvé là. De toute évidence c'est un hôpital.

« Qu'est-ce que je fais ici ? »

La brune se redresse, assise dans le lit. Malgré sa fatigue, elle ne voit aucune blessure apparente. Peut-être qu'elle a prit un mauvais coup après une bagarre de rue. Sans doute avec la fille présente à côté d'elle. Ce n'est pas grave si elle ne s'en souvient pas, après tout, ce n'est pas la première fois qu'elle se bat au point de finir à l’hôpital. Elle en est à combien de fugue ? De toute façon, sa dernière famille d'accueil ne l’intéresse pas. Comme toutes les autres d'ailleurs.

Et cet homme ? Sans doute un représentant de l'ordre. Elle glousse subitement en le regardant.

« Hé mec ? On ne t'a jamais dit que tu as une drôle d'allure pour un flic ? Et puis de toute façon, je suis sûre que c'est elle qui a commencé ! …. Ou alors j'étais jalouse de ses seins. C'est une forte probabilité » fait Ada avec bonne humeur, zyeutant la poitrine de la brune.

« Bon, je n'ai pas vraiment de tuteur légal, vous ferez mieux d'appeler Théon.  Mon nain préféré viendra me chercher. Mon identité ? Tu veux laquelle, j'en ai plusieurs ! »



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Zoya Horlov
Zoya Horlov
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Il était hors de question qu’elle laisse Ada seule à présent, bien qu’elle avait une terrible envie de l’étrangler pour avoir pris pareil risque ou tout simplement pour pouvoir se défouler de l’inquiétude qui la rongeait encore en cet instant. Elle était assise sur une chaise, la tête poser contre une partie du lit d’hôpital. Les yeux ouvert, la serdaigle n’arrivait guère à trouver le repos d’autant plus qu’elle n’était pas seule avec Ada, non loin d’elle se trouvait un homme, certes particulièrement à son gout mais en toute franchise, Zoya n’avait pas vraiment le cœur à draguer en cet instant. Elle fixait simplement le visage endormie de la jolie brune et attendait patiemment que son amie se réveille. Mais c’était long, terriblement long, tant et si bien qu’elle finit par quitter sa position, marcher dans la chambre encore et pour finir, elle se tourna vers l’Auror qui les avait accompagnés.

« Vous auriez pu tous nous tuer »

Balança-t-elle sans égard pour celui qui les avait probablement sauvés aussi. Zoya avait beau avoir des notes déplorables en cours, sa perspicacité laissait clairement comprendre qu’elle était loin d’être une idiote. Tant et si bien qu’elle avait clairement comprit que l’Auror était aussi un lycan. Bien qu’elle n’ait pas de véritable apriori contre ceux portant ce fardeaux, il n’en restait pas moins que pour l’heure, elle avait simplement besoin de se défouler tant elle était énervée.
elle pouvait encore ressentir la douleur électrique du Doloris qu’elle avait subi et son bras, bien qu’en écharpe, gardait encore la souffrance de son épaule démise. Douleur, inquiétude et nervosité ne faisait guère un bon mélange chez l’adolescente qui avait simplement besoin qu’on la rassure.

« T’aurais pas un clope ? »

Mais à peine cette question fut-elle posée que le début de mouvement dans le lit d’Ada attira immédiatement l’attention de la jeune fille qui en oublia sa douleur, et balaya ses envies de nicotines. Retournant auprès de son amie, elle patienta une seconde, lui laissant le temps de se réveiller. Quand elle serait bien réveiller elle lui mettrait la plus grosse gifle de sa vie pour lui avoir fait aussi peur se disait-elle mais là aussi…Le sort semblait littéralement s’acharner.
Elle comprit, dès sa première réaction, elle comprit…Laissant passer un « pas ça putain » de sa bouche, elle observa la porte de la chambre, elle observa Griffin ensuite. Elle se dirigea vers la porte qu’elle ferma et bloqua en coinçant la poignée. Nulle doute que les médicomage aurait plutôt tendance à croire qu’elle serait fermé à l’aide d’un sort et il le faudrait un petit temps avant de comprendre qu’à moins d’exploser l’entrée de la chambre, ce serait compliqué d’entrer.

« Ok Ada…Toi et moi on est meilleure amie, t’as fait une putain de connerie ce soir et j’ai sacrément envie de te casser la gueule pour ça mais là…Je veux juste te retrouver alors ouais, tu vas flipper, mais là tu vas devoir me faire confiance. »

Elle observa Griffin, espérant qu’il la maintiendrait un peu le temps de l’opération. A vrai dire, elle n’avait absolument jamais jouer avec sa propre mémoire et elle n’était pas franchement certaine d’y arriver mais là, Zoya se disait qu’elle n’avait pas grand-chose à perdre, de toute façon on lui effacerait probablement la caboche avant qu’elle ne reparte, c’était pour ça qu’Ada avait fait l’album photo.
Sa baguette contre sa tempe, elle se concentra alors sur les souvenirs les plus récents qu’elle avait avec Ada. Un mince filet argenté se glissa alors autour du bout de baguette qui s’étira lorsque Zoya éloigna la baguette. Maintenant, le reste de l’opération était simple, offrir le souvenir à Ada. Oui, c’était ainsi qu’elle comptait retrouver sa meilleure amie, en lui donnant tout leur souvenir commun à l’exception peut-être du premier jour de leur rencontre, de cette manière, Zoya était certaine de pouvoir préserver cette amitié qui lui tenait beaucoup trop à cœur.


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NPC Eli
NPC Eli
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Silencieux, adosse dans un coin de la chambre, Griffin observait les mouvements réguliers de la poitrines d’Ada se soulevant et s’affaissant au rythme de sa respiration. Elle n'était pas morte, néanmoins l’auror ne tira pas autant de réconfort de ce fait qu’il ne l’aurait cru. Comme s’il sentait que cette histoire n'était pas fini, il se disait qu’il ne pourrait souffler que lorsqu’il verrait Ada éclater de rire en se moquant de sa tête de déterré. Et il n'était pas seul a afficher une tête d’enterrement.
Ce ne fut qu’au bout de 10 bonnes minutes que Griffin se rendit compte qu’il se tenait en présence de Zoya Horlov. Celle-ci n’avait pas le même âge que lui mais celui d’Ada. Il l’avait vue et connue a cet âge la mais c'était il y a bien longtemps.  La situation était pire que loufoque mais le lycanthrope n’avait pas assez d'énergie pour se concentrer sur autre chose que Ada.
Il hésita un moment a la renvoyer se reposer mais se rappela que Stonel l’avait fait avec les autres adolescents du groupe. Connaissant Zoya, il ne fut finalement pas étonné qu’elle se soit acharnée pour rester au chevet de son amie.
C'était logique que les deux jeunes filles soient amies. Ada avait toujours apprécie Zoya et elle n’aurait jamais laisse tranquille cette une version de son âge de cette même personne. Griffin aurait préféré que sa protège fréquenter des gens un peu plus recommandable que l’ex auror mais il n’avait jamais vraiment eu le pouvoir d’influer sur les choix d’Ada. Bien qu’il ne la détestait pas, Griffin n’avait jamais été vraiment proche de sa camarade de maison et, il fallait l’avouer, monsieur droit-dans-ses-bottes avait toujours regardé le comportement rebelle de Zoya de travers.
Mais aujourd’hui il ne pouvait lui en vouloir. A la voir faire les cents pas, il se sentit seulement rassuré et reconnaissant de ne pas être seul. Même lorsqu’elle se retourna vers lui en faisant une remarque cinglante, il ne put lui en vouloir.
Après tout elle avait raison. Maintenant encore, Griffin n’avait aucune idée de ce qu’il s’était vraiment passé. Il se souvenait des yeux de Fenrir encore clairs dans son esprit comme marqué au fer rouge. Puis plus rien si ce n’était un étrange arrière goût de rage et de sang. La dernière fois qu’il s’était trouvé dans cette situation, il avait prit la potion de Lune de son propre chef et n’avait que lui même à blâmer pour ses erreurs. Il avait ressentit de la honte et de la culpabilité, mais aujourd’hui ? Aujourd’hui Griffin pouvait seulement sentir la peur lui ronger les entrailles.

Une peur qui ne disparu pas malgré les premiers signe du réveil d’Ada. Il n’osa même pas se précipiter à ses côtés et se contenta de l’observer de son coin de la pièce en retenant son souffle. La jeune femme ouvrit les yeux et observa autour d’elle, un peu perdu. Griffin ne le comprit pas tout de suite mais quelque chose en lui su déjà que quelque chose n’allait pas quand ses iris bleus ne s’attardèrent pas plus sur le visage de ses deux amis que sur le reste de la pièce qu’elle ne connaissait pas.

- Tu t’es lancé dans une mission très périlleuse et tu t’es blessé. répondit-il sans parvenir à cacher son mécontentement.

Ada se relève doucement et alors qu’il devrait être à son chevet à s’assurer qu’elle prenne son temps, Griffin croisa les bras, sentant ses tripes se contracter un peu plus chaque secondes. Puis soudain, la brunette glousse et déballe son discours incohérent. Mais ni Griffin, ni Zoya n’a vraiment besoin de comprendre de quoi Ada leur parle car son ton, son attitude, son regard, son sourire différents de ce qu’ils devraient être leur suffit à comprendre.

Une pierre tombe dans la poitrine de l’auror qui sens tous les muscles de son corps s’éteindre doucement. Ses bras retombent le long de son corps et ses poumons se vident lentement. Alors que Zoya semble animée d’une soudaine énergie, Griffin se sent glisser dans une étrange apathie. Était-ce la fatigue du combat qui se faisait enfin ressentir ? Était-ce le soulagement malgré l’état d’Ada de savoir qu’elle était au moins vivante et apparemment en forme ? Était-ce la tristesse de voir le dernier lien profond et sincère et bon qu’il avait avec quelqu’un s'évaporer ? Ou était-ce la réalisation que finalement, c’était peut-être mieux ainsi ?

Perdu dans le néant, le lycan ne se rendit pas tout de suite compte de ce que Zoya comptait faire. Ce n’est que lorsqu’il vit le filet argenté de ses souvenirs pendre au bout de sa baguette qu’il quitta enfin son coin de mur. Il arriva trop tard pour l’arrêter et dû se contenter de s’assurer qu’Ada ne panique pas trop dans cette soudaine vision. Ne pouvant s’empêcher de l’apaiser en lui caressant doucement le visage, il attendit que cela se finisse pour se retourner vers Zoya, lui arrachant sa baguette des mains.
- Ça suffit. ordonna-t-il d’un ton sévère. Je comprends ce que tu essayes de faire mais il va falloir y aller mollo. On ne sait pas encore qu’est-ce qu’il a fait a son esprit, il ne faudrait pas aggraver les choses.
Captant le regard d’Ada, Griffin ôta rapidement sa main de son visage et se releva en s’éloignant de quelques pas.
- Je vais appeler les médicomages. se justifia-t-il d’un ton maladroit avant de se diriger vers la porte. Après un dernier regard de mise en garde vers Zoya et un bref coup d’oeil a Ada, il sortit en refermant la porte derrière lui.



Le silence et l’apathie se rempara de lui a l’instant où la porte se referma. Laissant échapper tout l’air qu’il avait dans les poumons, ses yeux vinrent se poser sur la baguette de Zoya qu’il venait de confisquer. Un pincement au coeur lui fit monter les larmes aux yeux sans qu’il ne sache réellement pourquoi.

- Griffin ? Tous va bien ? demanda un collègue placé là par Miranda Stonel.

Ravalant ses émotions Griffin se redressa et se racla la gorge. Il tendit la baguette à l’auror.
- C’est à Zoya Horlov. Enfin… A la jeune fille là dedans. Tu peux lui rendre quand elle partira pour Poudlard. Prévient les médicomages que Ada Bethney s’est réveillée mais elle semble souffrir d’amnésie partielle.
- Entendu. Euh… Et ça ? demanda-t-il alors en remarquant le badge d’auror donné avec la baguette.
- Donne le a Maugrey. Je m’arrête là. Oh, et il va falloir lui trouver un nouveau tuteur légal. annonça Griffin le visage figé. Je suis désolé.
Laissant son collègue surprit et intrigué, Griffin tourna les talons et sortit sa baguette. Envoyant un patronus aller chercher Théon, il le prévint de la situation avec un message bref.
Ada est a Sainte Mangouste. Elle a demandé a te voir. Fait de ton mieux. Pas besoin de lui parler de moi.
A quoi pensait-il ? Allait-il réellement jeter l’éponge comme ça ? Tourner le dos à tout ça et ne jamais se retourner ? Laisser Ada dans les bras de Théon et fuir comme un lâche ? Profiter de son amnésie comme porte de sortie ? Bien que son esprit cherchait encore la réponse a ses propres questions, ses pas le menaient d’un pas ferme hors de Sainte Mangouste. Alors qu’il s’approcha de la grande porte de sortie, une sombre silhouette attira son attention.
- C’est un bon loupiot ça. nargua Fenrir Greyback en découvrant ses canines dans un sourire narquois.

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Ada Bethney
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Griffin & Zoya & Ada


Toi et moi, on est meilleures amies. What ? Euh minute, ma belle. On ne se connaît même pas. Ada a un mouvement de recule qui s'accentue lorsque la brune lui confia son envie de lui casser la figure. La patiente est sur la défensive, prête à se défendre et se battre avec acharnement. Quelle connerie ? De quoi est-ce qu'elle parle ? Flipper ? Pourquoi ? Ada n'a pas le temps de réagir, sa soit disant meilleure amie dont elle ignore le prénom s'approche. Elle sort un drôle de bâton. Okey, si elle le lance sur le sol en lui disant va chercher, là ça va gueuler. Ada n'est pas un toutou. Mais la brune n'en fait rien, à la place, elle vise sa propre tête avec son bout de bois. Mesdames et messieurs, vous vous êtes trompés de patients, c'est à elle d'être internée. Alors que la fille des rues s'apprête à faire une remarque qu'elle juge comme drôle, ce que fait la jeune femme la coupe dans son élan. Un fil argenté sort de sa tête. Si sérieux, oh bordel, bordel de chiotte !!

« Oh putain. »

Ada recule dans son lit et se casse la figure par terre. C'est quoi ce cirque ? Piégée, elle ne peut cependant pas échapper à la brune et son pouvoir étrange. Une magicienne, c'est ça !

« Ne t'approche pas Gandalf ! Non non non ! »

Mais le fil la touche et Ada cesse de bouger au moment où des scènes lui vient à l'esprit. Des rires, des larmes, de l'alcool, des bêtises, des petites tenues, des baisers. La brune a l'impression de suivre une bande annonce d'un film où elle est la vedette. Pourtant, de nombreux sentiments se mélangent et c'est un regard hagard mais rempli de lucidité qu'elle lui lance.

« Zoya …. Je sais qui tu es. »

La mémoire lui manque, elle en a subitement conscience. Beaucoup de choses lui ont été enlevé. Elle n'est plus la fillette de 14 ans mais une jeune femme qui devient une adulte. La panique se lit sur son visage. Ada a la sensation d'oublier d'oublier de nombreux éléments beaucoup trop important. Toute une période lui est cachée et sans doute la plus importante.

« Qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi je ne me souviens de rien ? »

Son regard passe de Zoya au policier, à la recherche de réponses, et là, elle se fige. Ses mains sont sur son visage, le geste se fait apaisant, et étrangement la peur se calme un peu. Le geste n'est pas désagréable et surtout naturel. Qui est cet homme ? Calmée, elle écarquille tout de même les yeux en voyant l'expression du flic. Il est … fissuré. L'homme la lâche pour récupérer la baguette de Zoya et lui fait la morale. Alors qu'il se lève pour prendre congé, Ada lève légèrement son bras, entamant un mouvement pour le stopper, mais il est trop tard. L'adulte est parti. Le silence est pesant et malgré la présence de son amie, elle sent le gouffre s'installer. La solitude est si forte que des larmes coulent sur son visage. Quelque chose se brise en elle, quelque chose d'important vient de disparaître. Ada se mord les lèvres, essayant de faire taire ses sanglots involontaires.

« C'est stupide … Qu'est-ce que j'ai … ? »

Elle éclate d'un rire absolument pas naturel.



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Zoya Horlov
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C’était beaucoup trop pour elle, l’idée de perdre Ada lui était insoutenable alors elle tenta l’unique chose qui lui permettrait de retrouver un semblant de son amie. Elle venait à peine de terminé que Griffin lui arracha la baguette des mains, lui balançant une morale à deux balles qu’elle ne voulait pas entendre mais avant même qu’elle n’ait pu réagir, l’homme quittait déjà la pièce et bien qu’elle avait besoin de sa baguette, elle était incapable de quitter la pièce et de laisser Ada toute seule. Encore moins capable de le faire lorsqu’elle posa les yeux sur son amie qui semblait perdre pied. Elle s’approcha soudainement d’elle, entourant son corps de ses bras et la serrant contre elle.

« Shhhhht »

Elle la berça légèrement, caressa ses cheveux et tenta de ravaler ses propres larmes devant la détresse de la serpentarde.

« Tu as voulu mettre un terme à cette histoire avec ta famille… »

C’est la seule explication qu’elle pouvait donner. Même elle avait du mal à comprendre ce qui s’était réellement passé, elle savait qu’il y avait une histoire d’héritage, d’un oncle qui aurait été bien heureux de voir la jeune fille mourir pour pouvoir légalement obtenir tout ce qui revenait, de droit, à son amie. Le dos contre le mur, Ada dans ses bras, elle fixait un point au hasard dans l’horizon.

« Je sais pas ce que ton oncle t’a fait…Tout ce que je sais, c’est que lorsque j’ai compris que tu n’étais plus au château, j’ai tout fait pour te retrouver. On…On a tout fait pour te retrouver »

Rajouta-t-elle, n’oubliant pas qu’elle n’était pas venue seule pour retrouver la jeune fille, même si elle aurait préféré que ça soit le cas. Elle inspira, soufflant ensuite l’air lentement, elle avait du mal à raconter une histoire qu’elle-même ne comprenait pas. Elle ignorait ce qui avait pousser Ada à vouloir régler ses comptes aussi rapidement, sans aide, sans elle.

« Tu nous a fait une belle frayeur »

Dit-elle sur un ton faussement amusé, laissant même échappé un petit rire.

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