- NPC Lise
- Gallions : 268
Mar 5 Jan - 1:03 (Δ)
Retourner chez elle ? Non, impossible. Elle a trop honte pour affronter ses parents et son frère qui vont la questionner sur Klaus. Blessée de ne pas avoir obtenu sa tendresse et son attention, elle n'a aucune envie de rentrer chez elle et de continuer de faire la fête. La rousse a besoin de prendre du recule et de passer à autre chose. C'est stupide. Elle sourit faiblement en franchissant l'entrée de Pré-au-Lard. Plusieurs mois que Klaus hante ses pensées et maintenant qu'elle l'accepte enfin, c'est trop tard. Si seulement elle c'était décidée plus tôt à quitter Jason sans avoir honte de ne pas être une fille rangée. Bloquée dans ses principes, elle a fait la sourde oreille, et maintenant, ça se retourne contre elle. Katia se retrouve seule, avec ses yeux pour pleurer.
La rouquine entre aux Trois-Balais, avec l'intention de passer la soirée au bar, non pas pour boire de l'alcool, elle n'a pas envie d'être aussi pathétique au point de noyer sa détresse en se saoulant. La jeune prof commande donc son habituel jus de pamplemousse et trempe ses lèvres sans sa boisson … jusqu'à qu'un soupire attire son attention. Tournant la tête sur sa gauche, elle voit la petite Lucy Gâtes avachit sur le comptoir, glissant quelques goûtes d'une fiole d'alcool dans son jus de fruit. La jeune gryffondor semble particulièrement blasée en cette soirée festive. Elle connaît ce sombre regard. Pour avoir le même. Peine de cœur. Cela peine Katia, elle a l'habitude de voir une jeune fille pétillante, pleine de vie, naïve et drôle … Étrangement, l'imagine qu'elle reflète en ce moment va en accord avec sa version adulte, aigrit. Katia n'aime pas ça.
« Allons Lucy ? Ne devrais-tu pas être avec tes amis ? » doucement, elle lui retirer le verre des mains.
La petite Lucy ne paraît même pas gênée d'être ainsi prise sur le fait. Elle hausse les épaules.
« Quels amis ? James est partit, Lily est aussi perdue que moi. Griffin ne jure que par Ada Bethney et Fabian ….. » Nouveau soupire. « C'est Fabian. »
Fabian est Fabian, de la manière que Klaus est Klaus. Cela en dit long. Ah les hommes. Katia approche sa chaise de celle de la jeune fille, qui se sent délaissée et oubliée. Ne disant bien, l'assistante se contente d'être présente.
« James, Fabian, Griffin. Ils étaient partis tous les trois pour sauver Ada. Ils auraient pu mourir et ils n'ont même pas fait attention à ceux qu'ils allaient laissé derrière eux. J'ai eu la peur de ma vie mais ça, personne ne le remarque. Les garçons sont idiots. »
Comme elle dit oui.
« Tu sais Lucy. Les hommes ne pensent pas de la même manière que nous. Ils sont aveugles et lâches. C'est à nous de nous imposer et leur montrer qu'on est là. Il ne faut pas laisser tomber. »
Le conseil vaut autant pour l'élève que pour elle. Katia se redresse et se saisit des mains de la jeune fille pour qu'elle en fasse de même.
« Alors, tu vas aller voir Fabian, et moi je vais ... »
« Aller voir Klaus ! » termine la lionne en riant.
Lucy rougit et acquiesce.
Les deux filles sortent du bar et marchent dans les rues du village, en direction du château. Katia ne dit rien mais elle est prit d'un mauvais pressentiment. Ce n'est pas explicable et certainement pas rationnel. La peur qui la saisit se justifie par l'apparition de Jason au bout de la ruelle. Katia recule d'un pas et fait en sorte que Lucy en fasse de même. Elle voit le sourire triomphant de son ex mari, ainsi que la colère passer sur son visage. La rousse lève sa baguette mais il est déjà trop tard, le mangemort est vers eux. Il attrape Katia par le bras, et pointe sa baguette sur sa poitrine. Lucy agit à son tour et le désarme d'un coup de baguette. L'homme grogne et pousse violemment la petite rousse sur le trottoir. La baguette de nouveau en main, il s'apprête à retirer la vie de la gamine, mais c'est sans compter l'intervention de l'assistante. Le repoussant comme elle le peut, Jason perd patience et l'endort avec un sortilège. La soulevant dans ses bras, il part sans demander son reste.
Lucy débarque comme une furie à Poudlard. La jambe cassée, elle prend sur elle et court comme elle le peut dans les escaliers, se cramponnant à la rampe, loupant des marches, tombant, se relevant. La rousse percute la porte avec brusquerie, elle l'ouvre en maquant de s’étaler sur le sol, interrompant la soirée des deux hommes.
« Professeur !!! C'est Miss Katia ! Elle c'est fait enlevé par son mari. Pré-au-Lard. Vers les trois-balais. »
Le gémissement de douleur de Katia retentit dans le petit entrepôt, où elle est par terre à se faire tabasser. Elle se débat, rendant les coups comme elle peut.
« Tu crois quoi ? Que tu peux divorcer aussi facilement ? Et quoi, tu vas te mettre avec ton vampire ? Il se fiche complètement de toi ! Putain, réfléchit Katia ! Tu ne vois pas que tu te fais manipuler ? Il en a rien à foutre de toi ! Tu crois que tu es quoi dans sa longue existence ? Rien !! »
Jason a peut-être raison. N'est-ce pas ce que Klaus lui même essaye de lui faire comprendre ? Peut-être oui .. C'est sans doute vrai. La douleur lui fait perdre ses moyens, Katia n'arrive pas à réfléchir mais elle est pourtant sûre d'une chose : cela ne change rien pour elle.
Il la frappe de nouveau, l'attrapant ensuite par ses mèches rousses.
« Dis le !! Dis moi que tu ne l'aimes pas ! »
« Je … Je ne peux pas !! »
Il lui frappe la tête contre le sol et jette des sortilèges de mutilation.
« DIS MOI QUE TU NE L'AIMES PAS ! »
« Je ne peux pas ! »
« PUTAIN KATIA !! Dis le moi ! Tu ne l'aimes pas !! Je te soignerais si tu es franche. Abandonne la partie, c'est moi que tu aimes ! »
Elle pourrait le dire, ainsi elle restera en vie, elle sera soignée et hors de danger. Mais elle n'y arrive pas. Ayant enfin décidée d'être honnête, elle ne peut affirmer le contraire, même si ce serait plus facile. Katia tente de se redresser et d'ignorer ses plaies à vives.
« Je ne peux pas, je l'aime … Je l'aime ... »
La rouquine entre aux Trois-Balais, avec l'intention de passer la soirée au bar, non pas pour boire de l'alcool, elle n'a pas envie d'être aussi pathétique au point de noyer sa détresse en se saoulant. La jeune prof commande donc son habituel jus de pamplemousse et trempe ses lèvres sans sa boisson … jusqu'à qu'un soupire attire son attention. Tournant la tête sur sa gauche, elle voit la petite Lucy Gâtes avachit sur le comptoir, glissant quelques goûtes d'une fiole d'alcool dans son jus de fruit. La jeune gryffondor semble particulièrement blasée en cette soirée festive. Elle connaît ce sombre regard. Pour avoir le même. Peine de cœur. Cela peine Katia, elle a l'habitude de voir une jeune fille pétillante, pleine de vie, naïve et drôle … Étrangement, l'imagine qu'elle reflète en ce moment va en accord avec sa version adulte, aigrit. Katia n'aime pas ça.
« Allons Lucy ? Ne devrais-tu pas être avec tes amis ? » doucement, elle lui retirer le verre des mains.
La petite Lucy ne paraît même pas gênée d'être ainsi prise sur le fait. Elle hausse les épaules.
« Quels amis ? James est partit, Lily est aussi perdue que moi. Griffin ne jure que par Ada Bethney et Fabian ….. » Nouveau soupire. « C'est Fabian. »
Fabian est Fabian, de la manière que Klaus est Klaus. Cela en dit long. Ah les hommes. Katia approche sa chaise de celle de la jeune fille, qui se sent délaissée et oubliée. Ne disant bien, l'assistante se contente d'être présente.
« James, Fabian, Griffin. Ils étaient partis tous les trois pour sauver Ada. Ils auraient pu mourir et ils n'ont même pas fait attention à ceux qu'ils allaient laissé derrière eux. J'ai eu la peur de ma vie mais ça, personne ne le remarque. Les garçons sont idiots. »
Comme elle dit oui.
« Tu sais Lucy. Les hommes ne pensent pas de la même manière que nous. Ils sont aveugles et lâches. C'est à nous de nous imposer et leur montrer qu'on est là. Il ne faut pas laisser tomber. »
Le conseil vaut autant pour l'élève que pour elle. Katia se redresse et se saisit des mains de la jeune fille pour qu'elle en fasse de même.
« Alors, tu vas aller voir Fabian, et moi je vais ... »
« Aller voir Klaus ! » termine la lionne en riant.
Lucy rougit et acquiesce.
Les deux filles sortent du bar et marchent dans les rues du village, en direction du château. Katia ne dit rien mais elle est prit d'un mauvais pressentiment. Ce n'est pas explicable et certainement pas rationnel. La peur qui la saisit se justifie par l'apparition de Jason au bout de la ruelle. Katia recule d'un pas et fait en sorte que Lucy en fasse de même. Elle voit le sourire triomphant de son ex mari, ainsi que la colère passer sur son visage. La rousse lève sa baguette mais il est déjà trop tard, le mangemort est vers eux. Il attrape Katia par le bras, et pointe sa baguette sur sa poitrine. Lucy agit à son tour et le désarme d'un coup de baguette. L'homme grogne et pousse violemment la petite rousse sur le trottoir. La baguette de nouveau en main, il s'apprête à retirer la vie de la gamine, mais c'est sans compter l'intervention de l'assistante. Le repoussant comme elle le peut, Jason perd patience et l'endort avec un sortilège. La soulevant dans ses bras, il part sans demander son reste.
***
Lucy débarque comme une furie à Poudlard. La jambe cassée, elle prend sur elle et court comme elle le peut dans les escaliers, se cramponnant à la rampe, loupant des marches, tombant, se relevant. La rousse percute la porte avec brusquerie, elle l'ouvre en maquant de s’étaler sur le sol, interrompant la soirée des deux hommes.
« Professeur !!! C'est Miss Katia ! Elle c'est fait enlevé par son mari. Pré-au-Lard. Vers les trois-balais. »
***
Le gémissement de douleur de Katia retentit dans le petit entrepôt, où elle est par terre à se faire tabasser. Elle se débat, rendant les coups comme elle peut.
« Tu crois quoi ? Que tu peux divorcer aussi facilement ? Et quoi, tu vas te mettre avec ton vampire ? Il se fiche complètement de toi ! Putain, réfléchit Katia ! Tu ne vois pas que tu te fais manipuler ? Il en a rien à foutre de toi ! Tu crois que tu es quoi dans sa longue existence ? Rien !! »
Jason a peut-être raison. N'est-ce pas ce que Klaus lui même essaye de lui faire comprendre ? Peut-être oui .. C'est sans doute vrai. La douleur lui fait perdre ses moyens, Katia n'arrive pas à réfléchir mais elle est pourtant sûre d'une chose : cela ne change rien pour elle.
Il la frappe de nouveau, l'attrapant ensuite par ses mèches rousses.
« Dis le !! Dis moi que tu ne l'aimes pas ! »
« Je … Je ne peux pas !! »
Il lui frappe la tête contre le sol et jette des sortilèges de mutilation.
« DIS MOI QUE TU NE L'AIMES PAS ! »
« Je ne peux pas ! »
« PUTAIN KATIA !! Dis le moi ! Tu ne l'aimes pas !! Je te soignerais si tu es franche. Abandonne la partie, c'est moi que tu aimes ! »
Elle pourrait le dire, ainsi elle restera en vie, elle sera soignée et hors de danger. Mais elle n'y arrive pas. Ayant enfin décidée d'être honnête, elle ne peut affirmer le contraire, même si ce serait plus facile. Katia tente de se redresser et d'ignorer ses plaies à vives.
« Je ne peux pas, je l'aime … Je l'aime ... »
- NPC Amy
- Gallions : 1038
Mar 12 Jan - 19:38 (Δ)
Elijah - Katia - Klaus.
From the dawn of time to the end of days
I will have to run, away
I want to feel the pain and the bitter taste
Of the blood on my lips, again
Les deux frères se retrouvaient enfin en tête à tête alors que Klaus évitait soigneusement de parler de son assistante, il sortait deux verres, un pour lui, un pour son frère, entreprenant d’ouvrir la bouteille que son aîné avait apporté avec lui. Remplissant les verres, il se dirigea vers sa toile, l’observa en buvant une gorgée du liquide épais et rouge. Il passa sa langue sur ses lèvres, laissant échapper une petite onomatopée pour exprimer sa satisfaction quant aux gouts. La croyance populaire voulait que du sang soit du sang, qu’il n’ait jamais de saveur différente et pourtant, le gout pouvait être entièrement influencé par le train de vie de sa source. Un fumeur ne produisait pas le même sang qu’un non-fumeur, même le régime alimentaire importait, il y avait énormément de facteur qui pouvait influencer le gout. Il partagea un regard complice et teinté de malice envers son frère, s’apprêtant à lui proposer de lui faire visiter le château maintenant qu’il était là mais il n’eut guère le temps de répondre que la porte de son bureau s’ouvrit une nouvelle fois, laissant apparaitre une adolescente au bout de sa vie. Il observa l’élève une seconde et bien qu’intérieurement la nouvelle l’inquiétait plus qu’il ne l’aurait voulu, extérieurement il parut presque blasé. Posant son verre, il jeta un regard à son frère.
« Tu m’excuse ? J’ai un travail à finir »
Usant de sa célérité pour disparaitre en un instant de Poudlard. Les sorciers avaient le transplanage, les vampires possédaient la célérité. Se retrouvant dans la rue du Trois Balais, il usa de ses capacités d’hybride pour percevoir le parfum de la jeune femme, la première erreur de cet imbécile…Il n’avait pas transplané, laissant derrière lui une piste olfactive des plus simples à suivre. Il esquissa un sourire malsain alors que ses iris jaunissaient, il suivait les traces. Ses canines devinrent plus importantes au fur et à mesure qu’il approchait. Il perçu bientôt les voix, et en une seconde se retrouvait derrière Jason qui ne l’avait pas encore remarqué. Il s’approchait du corps endoloris de Katia, le professeur n’y fit pas attention, ses yeux rivés sur le mangemort.
« C’est si facile de s’en prendre à un adversaire autrement plus faibles que soi. »
L’homme se tourna vers l’hybride qui d’un geste arracha la baguette qu’il tenait entre les mains avant de briser entre les siennes. Son regard semblait trahit la surprise. S’approchant d’un pas, il pouvait entendre les battements affolés de l’homme.
« Te suivre était un jeu d’enfant, tu pue la couardise à des kilomètres… » Il se pencha « Cours… »
Mais à peine eut-il tenté de fuir que Klaus se retrouvait à nouveau sur sa route, il le frappa au visage, le mettant au sol. L’attrapant par le col, il souleva le sorcier.
« Et cette fois-ci, elle ne m’arrêtera pas »
Plantant ses bras à la base de la nuque de celui-ci, il but le sang, son gout était plus amer, plus fade mais il ne s’arrêta pas pour autant. Gorgée après gorgée, il laissa même échappé quelques grognements avant de complètement lâcher le corps qui s’effondra au pied du professeur. Son regard se posa sur le cadavre avant de se poser sur Katia, un sourire malsain se dessinant sur ses lèvres. Les vêtements du professeur étaient encore maculer de sang, tout comme une partie de son visage. S’approchant de la jeune femme, sa démarche était celle d’un prédateur devant une autre proie. L’idée lui traversait l’esprit, il serait simple de supprimer une bonne fois pour toute sa faiblesse. Elle ne pourrait plus la distraire si…Elle n’était simplement plus là. Déjà bien affaiblie, les coups qu’elle avait dû prendre allait probablement la tué.
Il s’approchait encore, s’agenouillant à ses côtés, il attira le corps de Katia près de lui.
« Tu es vraiment la pire assistante »
Après tout, était-ce donc si difficile de mentir pour survivre ? En aucun cas il pouvait le comprendre, c’était idiot, être aussi têtu dans une situation pareille. Elle semblait presque mériter son sort. Ses iris jaunirent une nouvelle fois...
© 2981 12289 0« Tu m’excuse ? J’ai un travail à finir »
Usant de sa célérité pour disparaitre en un instant de Poudlard. Les sorciers avaient le transplanage, les vampires possédaient la célérité. Se retrouvant dans la rue du Trois Balais, il usa de ses capacités d’hybride pour percevoir le parfum de la jeune femme, la première erreur de cet imbécile…Il n’avait pas transplané, laissant derrière lui une piste olfactive des plus simples à suivre. Il esquissa un sourire malsain alors que ses iris jaunissaient, il suivait les traces. Ses canines devinrent plus importantes au fur et à mesure qu’il approchait. Il perçu bientôt les voix, et en une seconde se retrouvait derrière Jason qui ne l’avait pas encore remarqué. Il s’approchait du corps endoloris de Katia, le professeur n’y fit pas attention, ses yeux rivés sur le mangemort.
« C’est si facile de s’en prendre à un adversaire autrement plus faibles que soi. »
L’homme se tourna vers l’hybride qui d’un geste arracha la baguette qu’il tenait entre les mains avant de briser entre les siennes. Son regard semblait trahit la surprise. S’approchant d’un pas, il pouvait entendre les battements affolés de l’homme.
« Te suivre était un jeu d’enfant, tu pue la couardise à des kilomètres… » Il se pencha « Cours… »
Mais à peine eut-il tenté de fuir que Klaus se retrouvait à nouveau sur sa route, il le frappa au visage, le mettant au sol. L’attrapant par le col, il souleva le sorcier.
« Et cette fois-ci, elle ne m’arrêtera pas »
Plantant ses bras à la base de la nuque de celui-ci, il but le sang, son gout était plus amer, plus fade mais il ne s’arrêta pas pour autant. Gorgée après gorgée, il laissa même échappé quelques grognements avant de complètement lâcher le corps qui s’effondra au pied du professeur. Son regard se posa sur le cadavre avant de se poser sur Katia, un sourire malsain se dessinant sur ses lèvres. Les vêtements du professeur étaient encore maculer de sang, tout comme une partie de son visage. S’approchant de la jeune femme, sa démarche était celle d’un prédateur devant une autre proie. L’idée lui traversait l’esprit, il serait simple de supprimer une bonne fois pour toute sa faiblesse. Elle ne pourrait plus la distraire si…Elle n’était simplement plus là. Déjà bien affaiblie, les coups qu’elle avait dû prendre allait probablement la tué.
Il s’approchait encore, s’agenouillant à ses côtés, il attira le corps de Katia près de lui.
« Tu es vraiment la pire assistante »
Après tout, était-ce donc si difficile de mentir pour survivre ? En aucun cas il pouvait le comprendre, c’était idiot, être aussi têtu dans une situation pareille. Elle semblait presque mériter son sort. Ses iris jaunirent une nouvelle fois...
- NPC Lise
- Gallions : 268
Mar 12 Jan - 21:17 (Δ)
Je ne peux pas ... Je l'aime
Klaus & Katia
Tout se passe trop vite pour la jeune mourante. Klaus. C'est lui. Depuis quand est-il là ? Si Jason ne l'a pas vu arriver, Katia non plus. De toute façon, elle ne voit plus grand chose. Les voix lui semblent lointaines alors qu'elles sont si proches. La rouquine comprend plus qu'elle ne voit son ex-mari perdre la vie. L'assistante ferme les yeux, amer et tremblante. Jason a toujours fait parti de sa vie, depuis son adolescence. Ils ont vécu tellement de choses, de bonnes comme des mauvaises. C'est finalement la mort qui les sépare. Et quand elle voit Klaus l'approcher elle, menaçant, la rousse se demande si elle ne veut pas le retrouver dans le monde des morts.
Elle croise son regard et lutte pour garder connaissance. Un gémissement de douleur s'échappe de sa gorge quand l'hybride la tire vers lui. Elle voit bien que le vampire hésite à en finir avec elle. La peur devrait la saisir mais un doux sourire étire ses lèvres. Elle n'a jamais prétendu être une bonne assistante, mais Katia aime son travail. Son existence à Poudlard sera vite oubliée, mais elle ose espérer que ses conseils resteront gravés dans la mémoire des élèves. Au moins, elle est restée elle même jusqu'au bout.
Car elle ne se leurre pas, même si par miracle, Klaus ne la tue pas, elle n'en a plus pour longtemps. Elle le sent. Sa respiration est de plus en plus difficile, Katia a du mal à rester éveillé. Mais elle sait que si elle ferme les yeux, ce n'est pour ne plus jamais les rouvrir. A-t-elle pu vivre pleinement, comme elle le souhaitait ? Ayant toujours suivi cette ligne droite, la jeune femme éprouve quelques regrets. On ne peut pas dire qu'elle n'a rien réussit dans la vie, au contraire, la rousse a réussi tout ce qu'elle a entreprit. Mais cette vie bien rangée lui a interdit de vivre pleinement ou même d'assumer la totalité de ses sentiments.
Les regrets, elle les a devant elle. Ne pas avoir rencontré Klaus plus tôt. Peut-être qu'elle aurait été une personne différente. Pourtant, malgré tout, Katia ne considère pas avoir mal fait les choses. Elle continue de soutenir le regard ambré du vampire. Forçant son corps à répondre à ses attentes, malgré le danger, sa main se lève pour se poser avec douceur sur la joue de Klaus.
« Ce n'est pas … mourir … Qui est triste. … C'est … d'avoir des regrets. Avoir le sentiment …. » Elle respire difficillement, sa voix à du mal à suivre. Un vertige la prend, une pause s'impose pendant quelques instant, avant qu'elle ne reprenne. « De ne pas avoir fait … Ce qu'il fallait … Ce que je voulais ….. Je suis pathétique. »
Un petit rire la secoue et lui fait cracher du sang. Katia ne va pas tarder à succomber avec ses blessures.
« Je t'ai dis … Vouloir passer le reste de ma vie à tes côtés … C'est chose faite. » Sa main bouge, son pouce caresse doucement les lèvres du vampire, nettoyant la sang par la même occasion. Un geste doux mais fébrile et tremblant, montrant qu'il s'agit là de ses dernières forces. « Mais je ne pensais pas … que ce serait si rapide …. Quelle ironie, je suis … tellement … déçue …. »
Une larme s'échappe de ses yeux brillants pour couler sur sa joue. Sa main retombe sur le sol. Une nouvelle fois, elle ferme les yeux, ses paupières trop lourdes pour rester ouvertes. Sa tête se penche légèrement sur le côté. Elle a l'air paisible là, presque comme si elle dormait, si on oublie les blessures physiques. Mais son pouds diminue de plus en plus, un rythme plus lent et irrégulier. Katia a déjà sombré dans l'inconscience, emportant avec elle la dernière vision qu'elle a de Klaus. Ses derniers soufflent de vie s'expriment, presque implorant.
Codage (c) AuRel
- NPC Eli
- Gallions : 996
Mar 12 Jan - 23:09 (Δ)
Elijah Verney
Sous-directeur du Département des Mystères - Vampire
Klaus entra dans le jeu d'Elijah et dans sa conversation. Bien que celui-ci eu un petit sourire il se sentait tout de même un peu gêné. Il s'était quelque peu imposé mais il ne pensait pas que son frère finirait par congédier son amante si passionnée aussi froidement. Elijah fit néanmoins abstraction de sa propre passion pour la politesse, des remarques de son frère et de la mine déconfite de la petite assistante lorsqu'elle décida enfin de partir. Elijah salua la politesse de la rousse lorsqu'elle lui souhaita une bonne soirée avant de s'éclipser. Lorsque la porte se ferma, le vampire ne pu retenir un regard discrètement réprobateur mais Klaus ne le regarda pas. Il n'avait de toute manière pas besoin de le voir pour le connaitre et le sentir mais il était d'être du genre a se laisser influencer.
La soirée prit rapidement une tournure plus ordinaire et habituelle lorsque Klaus se saisit de la bouteille que son frère avait apporté pour servir deux verres. Elijah prit le sien et alors que Klaus revint à sa peinture, lui observa un peu plus le lieu où celui-ci vivait. Il porta son propre verre à ses lèvres et délecta en silence ce délicieux et pur breuvage. Il fut ravi d'entendre que Klaus partageait son goût pour les bonnes choses et capta son regard avec un sourire. Il était près à lui conter la provenance de ce nectar délicat lorsque des bruits de pas et de souffles affolés s'approchèrent pour finir dans un fracas. Une demoiselle paniquée sonna l'alarme.
Katia. L'assistante. Même partie elle ne quittait apparemment pas Klaus. La situation bien que tragique était légèrement cocasse. Elijah pensa partager une seconde d'étonnement et même d'amusement avec le concerné mais celui-ci se semblait pas d'humeur de rire. Elijah s'apprêta à rappeler Klaus à l'ordre, lui dire de se calmer, de réfléchir et de ne pas s'affoler comme son élève faisait mais celui-ci avait déjà filé dans un coup de vent. Il avait eu le réflexe de s'excuser avant, mais ça n'empêchait pas le vampire de se sentir légèrement abandonné mais aussi légèrement frustré. Poussant un soupir, il posa son verre encore bien rempli.
Il s'apprêta à suivre Klaus mais son regard fut accroché par la jeune fille encore présente. Elle était presque aussi rousse que l'assistante. Soudain, il se plaça devant elle et agrippa son visage pour la forcer à se regarder. Ses pupilles se dilatèrent.
- J'ai bien peur que vous ne souveniez pas très bien de cette soirée. C'est le nouvel an, vous avez fait la fête, vous avez probablement bu même. Continuez de profiter de ce réveillon et lorsque vous vous réveillerez, vous ne garderez de cette soirée que le sentiment de vous être bien amusée. Vous ne vous souviendrez pas de cette soirée. Ni de moi, ni de votre professeur, ni de son assistante. déclara-t-il avec insistance sans lui laisser la possibilité de détourner le regard. Il laissa le message faire son chemin, puis la lâcha et s'éloigna, comme si rien ne s'était passé.
- Et si un jour cela vous reviens sachez que je suis navré. Un peu de précaution est toujours la bienvenue lorsqu'il s'agit de la famille. Vous le comprendrez j'en suis sûr. s'excusa-t-il d'un ton léger. Saluant l'hypnotisée d'un bref coup de tête, il disparu lui aussi dans la nuit.
Pré-au-Lard, vers les Trois Balais. L'endroit était très proche à pas de vampire et de ce repère il ne vut pas difficile de suivre le parfum de Klaus mais aussi du sang. Elijah se hâta mais il savait qu'il arrivait sûrement déjà trop tard. Klaus n'était pas aussi patient ou généreux en parole que lui. En effet, lorsque le vampire arriva sur les lieux un homme gisait déjà au sol, vidé de son sang dont les reste coulaient encore sur les lèvres du professeur. Celui-ci tenait dans ses bras son assistante, mais il n'était pas très explicite dans son attitude si celui-ci comptait la sauver ou lui faire subir le même sort. Elijah connaissait bien Klaus et ne pas voir clair dans les intentions de son frère signifiait simplement que les intentions de Klaus n'étaient pas claires même pour lui.
La jeune femme mal en point puisait dans ses dernières ressources pour laisser un trace dans l'esprit de l'hybride indécis. Le rythme de son souffle et de son cœur trahissait une espérance de vie très courte. Elijah ne se sentait pas triste devant se fait ou du moins pas plus triste que ce que la bienséance lui imposait dans une telle situation, mais il n'était pas impassible devant la scène. C'était la proximité que son frère avait avec cette femme, que malgré ses yeux et le sang qui coulait sur sa mâchoire il parvenait encore a faire preuve d'une certaine tendresse dans son étreinte. Doucement, il s'approcha de son frère pour lui signifier sa présence et son soutien.
- Ne laisse pas le temps décider pour toi, mon frère. conseilla-t-il d'une voix calme lorsque la belle rousse ferma les yeux.
Elijah connaissait son frère et bien qu'il était indécis en cet instant, il n'était pas du genre à tolérer qu'on l'abandonne ou qu'on lui impose quoi que ce soit. Bien qu'invisible la mort planait sur sa petite assistante et ne tarderait pas à réclamer son dû. S'il devait agir, il devrait le faire vite.
- Sauve-la ou tue-la. Fait ton choix tant que tu le peux encore. ajouta-t-il avant de reculer pour laisser de l'espace et de l'air à son frère alors qu'il prendrait sa décision.
Une pensée l'arrêta à mi-chemin pour tant. Il hésita une fraction de seconde mais encore une fois la mort ne lui en accordait pas beaucoup plus.
- Il existe un autre choix, cependant... Si tu le désires, si tu la désires. Cela pourrait faciliter les choses. proposa-t-il implicitement.
- Le choix est tien. dit-il en posant une main sur l'épaule de Klaus.
- NPC Amy
- Gallions : 1038
Dim 24 Jan - 0:02 (Δ)
Elijah - Katia - Klaus.
From the dawn of time to the end of days
I will have to run, away
I want to feel the pain and the bitter taste
Of the blood on my lips, again
La voix de son frère lui parvint, ne faisant qu’ajouter plus d’hésitation à son choix. Le temps, c’était bel et bien ce qui lui manquait, lui laissant une étrange sensation. Le temps était un facteur auquel les vampires ne faisaient guère vraiment attention tant il n’avait plus d’importance dans leur vie ou du moins, il n’avait pas la même définition. Bien qu’il était hybride, il n’en restait pas moins immortel et peu enclin à être pressé par le temps. Il lui intima de choisir, encore, et Klaus lui répondit d’un geste de la main qui faisait clairement comprendre qu’il préférait ne plus avoir à l’entendre pour le moment. Mais son frère suggéra une autre solution, une solution qui rappela à quel point lui n’avait aucun de ces droits…S’il voulait la rendre immortel, ce serait à Elijah de s’en occuper. Il en était hors de question ! Fusillant son aîné du regard, il planta ses crocs dans sa propre chair avant de presser son poignet contre la bouche de son assistante.
« Si un jour je dois faire ce choix, c’est que j’aurai atteint mon but Elijah, en attendant garde ta pitié et ta générosité factice pour toi mon frère »
Susceptible, il lui en voulait d’avoir seulement suggérer cette option comme quelque chose d’envisageable. Lui qui n’avait pas la possibilité de procréer que ça soit par le sang ou naturellement. Reposant ses yeux sur l’assistante, il vit les blessures se rétablir petit à petit alors qu’il se remémorait ce qu’elle pensait être ses dernières paroles. Même en ces instants elle semblait prête à vendre sa dignité pour un accès de romantisme. Il se demanda une seconde s’il ne l’a préférait pas à l’époque où elle était une petite chose presque inaccessible. Il remit une mèche de cheveux agloméré par du sang sur le côté, dégageant le visage de la jeune femme d’où un mince filet du sang de Klaus avait contourné sa bouche pour finir au creux de sa nuque.
« Tu as encore quelques années devant toi petite chose… »
© 2981 12289 0« Si un jour je dois faire ce choix, c’est que j’aurai atteint mon but Elijah, en attendant garde ta pitié et ta générosité factice pour toi mon frère »
Susceptible, il lui en voulait d’avoir seulement suggérer cette option comme quelque chose d’envisageable. Lui qui n’avait pas la possibilité de procréer que ça soit par le sang ou naturellement. Reposant ses yeux sur l’assistante, il vit les blessures se rétablir petit à petit alors qu’il se remémorait ce qu’elle pensait être ses dernières paroles. Même en ces instants elle semblait prête à vendre sa dignité pour un accès de romantisme. Il se demanda une seconde s’il ne l’a préférait pas à l’époque où elle était une petite chose presque inaccessible. Il remit une mèche de cheveux agloméré par du sang sur le côté, dégageant le visage de la jeune femme d’où un mince filet du sang de Klaus avait contourné sa bouche pour finir au creux de sa nuque.
« Tu as encore quelques années devant toi petite chose… »