Pour te préserver [PV Lily]

Le grand retour des Maraudeurs a fait trembler les murs du château. La dernière fois que les élèves ont vu James Potter, c'est juste avant son périple chez William Bethney pour sauver Ada. James Potter, sauver une serpentard ? Que se passe-t-il ici ? Puis lorsqu'il est revenu, c'est au milieu de la nuit, directement vers ses amis pour disparaître à l'aube, sans que personne ne puisse le voir. A son retour le matin même, James a apprit que les rumeurs circulaient. Il serait mort chez William Bethney, les profs cacheraient la vérité. Quelle ironie. Au moins, sa présence fait stopper les ragots. Potter est bien en vie. Pour le moment.

Tourmenté par ce qu'il a apprit, ainsi que la mort de ses parents et la destruction de sa maison, il n'a pas encore eu le courage d'aller dire bonjour à Peter. Le jeune Maraudeurs a quitté l'infirmerie où reposent ses amis, un peu après Lise qui c'est éclipsée dès la première occasion. Le jeune homme c'est rendu auprès du lac, malgré le froid du mois de janvier. Au moins, il sait qu'ici, personne ne viendra l'embêter.

Pourtant, son regard noisette fini par se poser sur une silhouette un peu plus loin. Il reconnaît parfaitement cette chevelure de feu, qui a toujours hanté ses pensées. La rouquine ne semble pas le voir, mais James esquisse un léger sourire. Il est persuadé avec croisé son regard en levant la tête. Si en temps normal, il serait devenu tout excité à l'idée que Lily le regarde, tombant dans ses espoirs de gagner enfin son attention et même plus, aujourd'hui, cela lui fait ressentir une douce tendresse. La laissant à ses occupations à son banc, James lève la tête pour regarder dans le vague, profitant simplement de l'air frais. Il est bien vivant.

Depuis l'histoire de la mort d'Amy adulte, James n'a fait qu'éviter Lily comme la peste. Accusé d'avoir mit la blonde enceinte et l'avoir abandonné pour Lily, il a particulièrement mal vécu cette hypothèse. Mais la vérité qu'il a apprit est toute aussi déchirante. Il n'a jamais été avec Amy, mais bien avec Lily, avec qui il a eu un enfant. Mais ils sont morts tous les deux pour protéger Harry. Lily, il ne peut laisser un tel avenir arriver. Alors il avait évité de l'approcher. Il s'en était suivi la rupture entre les maraudeurs, James c'était éloigné de tout le monde, n'allant même plus en cours … jusqu'au bal d'hiver, où il est revenu en force, avec blague stupide pour Sirius.

Mais d'après ce que Lucy lui a dit ce matin -la rouquine particulièrement enthousiasme du retour des Maraudeurs- Lily souffre de solitude. Lucy Gates est particulièrement connue pour ses mélodrames et James n'a aucun moyen de savoir si c'est vraiment le cas. Loin de son époque, loin de sa famille …. Même pour James, il lui tarde de rentrer.

Alors Potter se lève et traverse la pelouse autour du lac pour s'asseoir sur le banc à côté de la rouquine. Passant sa main dans ses cheveux avec désinvolture, James se demande s'il ne va pas tenter l'humour, lui demandant s'il lui a manqué. Mais il n'en fait rien. Aujourd'hui, il n'a pas envie de jouer au macho.

« Quand on sera à notre époque, tu pourras de nouveau me menacer de me jeter au calamar géant. Tout rentrera dans l'ordre. »

Doucement, il agite sa baguette et laisse un courant d'air chaud les réchauffer.

« Voila qui est mieux. » Il laisse le silence s'installer. Mais puisque Lily ne lui dit pas de partir, alors, James s'autorise à continuer. « Pourquoi tu n'est pas avec tes amies pendant la pause déjeuner ? Qu'est-ce que tu fais toute seule, Lily ? »

Pas de Evans. Pas de Lily Jolie. Juste Lily. Pourtant, James ne tourne toujours pas la tête vers elle. Peut-être qu'il commet une erreur. Peut-être qu'il doit partir. Cette idée se renforce en voyant Hermione, Ron et Harry passer non loin, discutant à voix basse. Harry Potter. Un peu mal à l'aise, il se racle la gorge en passant une main dans ses cheveux. On ne peut nier la ressemblance physique entre le père et le fils, aussi même si on avait tenté de le lui cacher, il faudrait être idiot pour ne pas comprendre. James espère juste que Lily ignore qui est la mère. Peut-être qu'en la laissant dans l'ignorance, il pourrait la préserver ? Mais rester silencieux, cacher des vérités, n'ont jamais été les bons choix. Comment pourrait-il mettre un tel fardeau sur ses épaules ? Elle n'a rien à voir avec cette grotesque histoire. Si innocente … Non, elle ne doit pas être mêlée à ça. Le jeune Potter regarde droit devant lui, indécis. Il voudrait juste la serrer dans ses bras et la protéger. Mais James ne fait pas le moindre geste.

Elle n’arrivait pas réellement à l’expliquer mais chaque jour passer ici mettait un peu à l’épreuve son humeur général, elle avait la sensation de devoir être témoin de la destruction de tout ce qu’elle aimait sans rien pouvoir faire pour l’empêcher. Les détails sur leur vie futur, les hypothèses, les conséquences que cela avait sur eux, c’était autant de chose dont elle n’avait aucun contrôle et pour la rouquine, c’était réellement difficile à gérer. Elle ne se rendit pas vraiment compte qu’elle s’isolait d’un peu de tout et de tout le monde, passant une partie de son temps à le dédier à la recherche, elle souhaitait rentrée chez elle, revenir à une vie normal…Elle ne voulait pas que le château de Poudlard lui apparaisse comme un cauchemar, elle voulait retrouver le bonheur qu’elle ressentait à fouler les couloirs de l’école.

Même James et ses stupides blagues lui manquait…

Assise sur le banc, Lily tripotait entre ses doigts un morceau de pain récupéré à la grande salle lors du petit déjeuné. Les yeux rivés sur le lac, il lui arrivait de temps en temps de jeter un morceau à la surface de celui-ci et d’observer simplement la mie disparaitre soudainement. Cela lui rappelait non sans nostalgie, les journées à nourrir les canards dans le parc près de chez elle. Les yeux rivés sur la surface de l’eau, elle ne vit James qu’au moment où il s’installait à ses côtés, son cœur en rata un battement, incapable de savoir comment elle devait réagir à son retour. Dans sa tête, sa première réaction aurait été de lui mettre une gifle monumentale pour le punir de cette inquiétude qu’il avait susciter en elle mais elle ne bougea pas, lançant simplement un autre morceau de pain en direction de lac. Est-ce qu’elle pouvait réellement lui en vouloir d’avoir voulu quitter le château et le cauchemar qu’il représente pour eux actuellement ?

Si elle avait eu plus de courage, elle l’aurait peut-être fait elle aussi.

Elle esquissa un sourire en l’écoutant parler, tout rentrera dans l’ordre, des mots qu’elle aimerait pouvoir croire mais aujourd’hui elle n’était plus certaine de rien. Elle avait vu tellement de chose ici comment pouvait-elle penser que les choses rentrerait réellement dans l’ordre ? Un courant d’air chaud lui tira un frisson alors qu’elle s’emmitoufla un peu plus dans son épaisse écharpe au couleur de leur maison.
Il rompit une nouvelle fois la quiétude de l’endroit, tentant maladroitement de faire la conversation, pourquoi n’était-elle pas à la grande salle ? Parce qu’elle voulait éviter certaine personne, se répondit-elle à elle, et qu’est-ce qu’elle faisait toute seule ? Elle réfléchissait, sur tout, sur rien, sur du vide.

Le silence suivit les questions, cherchant la meilleure réponse à fournir à James mais au fond, il n’y en avait pas vraiment.

Je n’avais pas envie de voir du monde aujourd’hui

Fini-t-elle malgré tout par lui dire, ne supportant pas l’idée de l’envoyer paitre alors qu’il ne l’avait pas mérité cette fois.
Jusqu’à présent elle avait réussi à se préserver de son propre futur, et la seule façon pour elle de le faire avait été de simplement éviter un maximum de monde…Même si une part un peu plus puéril ne voulait simplement pas croiser Severus et encore moins Amy, avec qui elle partageait le même dortoir.

Tout part en vrille James...Qu’est-ce qu’il nous restera quand on rentrera chez nous ?

Dit-elle en baissant les yeux sur son petit bout de pain. Comme si ce morceau de mie représentait exactement ce qui leur arrivait, morceau par morceau, leur vie se brisait, et à la fin, il restait quoi ? Un pauvre petit bout de croute trop cuite et une mie trop sèche.

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Si fragile, si triste … Comment ne pas avoir envie de la protéger ? James du prendre sur lui pour ne pas la serrer dans ses bras. Un geste qui ne serait pas bien vu, et sans doute mal interprété. Face à la détresse évidente de sa précieuse rouquine, le maraudeur ne peut rester de marbre. Mais le pire dans tout ça, c'est qu'il ne trouvait aucun argument pour la contredire. Silencieux, il pose les yeux sur sa mie de pain, du moins ce qu'il en reste.

Il pourrait lui dire que Lucy s'inquiète pour elle, mais James est bien placé pour savoir que lorsque la pression est trop imposante, même l'inquiétude des amis ne suffit pas à faire revenir la personne en question. Il l'a vécu pendant des mois avec les Maraudeurs.

Qu'est-ce qu'il leur restera après tout ça ? Rien qu'un petit morceau brisé … Ou alors, rester baigné dans l'illusion. Ce n'est peut-être pas la bonne méthode, peut-être même la pire des erreurs, mais aujourd'hui, c'est tout ce qu'il a à lui offrir. Illusion et mensonge. Préserver les apparences. Ce n'est pas la meilleure manière de protéger, mais quelle autre option ont-ils ?

Il lui sourit et pose sa main sur la sienne, comme s'il pouvait par ce geste, lui témoigner un peu de chaleur.

« Tout n'est pas si noir. » fait-il d'une voix saisissante et encourageante. « C'est vrai. On vit dans une époque qui n'est pas la notre, où les temps sont difficiles. Mais il y a aussi l'espoir. Ce qu'il nous restera à la fin, ce sont ces liens puissant qui nous unissent. Les Maraudeurs, unis, tous liés pour combattre tu-sais-qui. Ce n'est peut-être pas ça qui fera la différence, mais c'est une perspective encourageante, tu ne crois pas ? »

Mais si loin de la vérité. Sirius n'est qu'un homme brisé. James ne compte pas abandonner, il a donné sa parole qu'il le reverrait. Pour l'encourager, pour discuter, pour lui accorder cette petite rédemption. Il y a Remus, si fatigué, qui doit toujours veiller sur tout le monde. Lui-même qui n'est pas là pour voir ce que sont devenus les Maraudeurs. Et enfin Peter …. La paria. Le traître. Qu'est-ce qui a poussé ce garçon si jovial et si innocent à trahir ses amis ? Il sent un goût amer lui monter à la gorge, mais ne perd pas son sourire, même, il éclate de rire.

« Pour tout te dire, quand je suis revenu de chez Bethney, je suis allé à Godric's Hollow, chez mes parents. Ils n'ont pas changés. Toujours aussi gentil. Ah Lily, tu aurais du voir la tête de mon vieux père quand il m'a vu. Il n'arrêtait pas de répéter que c'était un miracle. Cela dit, il disait déjà ça à ma naissance. Ils m'ont eu très tard tu sais. Et ma mère, elle m'a tellement choyé que j'ai cru étouffer. Et le repas qu'ils m'ont fait, digne d'un réveillon de noël. Crois moi, j'ai assez bouffé pour le mois à venir. »

James pourrait presque croire à son histoire, oubliant que la veille, son petit confort a été remplacé par une maison complètement détruite, dépourvu de vie. Mais en y repensant, ses parents n'étaient plus tout jeune. Ce n'est pas la guerre qui les a fait disparaître de ce monde, mais sans doute la maladie. James espère juste qu'ils sont partis avant lui, qu'ils n'ont pas eu le temps de subir la perte de leur enfant. Mais pourtant, à cet instant, son foyer lui manque.

« C'est ça qu'il nous restera Lily. Quand on reviendra, on retrouvera nos proches. Pour moi, c'est ma famille, pour toi …. Peut-être que tu trouveras des liens auxquels tu n'aurais pas pensé avant de mettre les pieds ici. »

Sa main se referme entre les doigts de la rousse, sans pour autant être oppressant. Il l'observe, dans les yeux, le regard grave à travers ses lunettes.

« Quoi qu'il arrive …. Je ne te laisserais jamais seule. »

Le jeune homme la lâche subitement, pour reprendre d'un ton plus léger, passant une main dans ses cheveux pour les ébouriffer, provocateur.

« Te coller pour le restant de tes jours, et comme ça, tu tomberas amoureuse de moi !!! Ca me plait bien comme programme ! »

Les yeux rivés sur ce petit morceau de pain qui lui restait, elle se retenait de pleurer à chaude larme alors qu’à côté d’elle, James s’efforçait à garder le sourire. Il posa sa main contre la sienne et là où elle aurait d’ordinaire immédiatement mit fin à ce contact, elle le laissa faire…Sa présence lui faisait du bien, laissant leur quotidien redevenir un fantôme de ce que ça aurait dû être s’ils n’avaient pas atterri ici. Malgré le sombre tableau qui se dessinait pour leur avenir, il tentait tant bien que mal de tirer quelque chose de bon dans tout cela, elle esquissa un triste sourire en l’écoutant, il avait toujours eu cette manie de voir le bon chez tout le monde, il suffisait de voir l’amitié qui le liait avec Sirius Black là où beaucoup le considérait comme un garçon arrogant ou un coureur, James avait toujours vu autre chose chez son ami.
Elle écouta ce qu’il avait à dire et en l’écoutant, elle perçu cette légère différence…Elle n’aurait su véritablement l’expliquer mais elle le savait, il était en train de lui mentir. Elle aurait pu se mettre en colère, lui en vouloir, se vexer, le gifler et partir mais elle le laissa simplement lui raconter cette histoire chaleureuse. Ses parents lui manquaient terriblement, même sa si pénible sœur lui manquait terriblement.

Reposant son regard sur la main de James qui était posée contre la sienne, elle laissa échapper un soupir, elle avait beau savoir qu’il lui mentait, elle savait pertinemment pourquoi il le faisait. Il tenait réellement et sincèrement à lui rendre le sourire et ce, à n’importe quel prix…Et qui était-elle pour briser ça ? Elle n’avait nullement envie de l’engueuler parce qu’il voulait être gentil, même si c’était terriblement maladroit. L’histoire était belle et donnait envie.
Il lui promettait de ne jamais la laisser la seule et elle ne put s’empêcher de sourire devant cette promesse, quel ironie, elle qui passait le plus clair de son temps à le repousser, elle se retrouvait soudainement soulager de l’entendre dire qu’il serait toujours là.

Un rire s’échappa de ses lèvres sans qu’elle ne puisse le contrôler lorsqu’il redevint le James Potter qu’elle avait l’habitude de côtoyer et d’envoyer sur les roses. Elle se leva, en se frottant légèrement les yeux à cause de cette franche rigolade, s’approchant du lac, elle lança le dernier morceau de pain qui lui restait aussi loin qu’elle le pouvait.

A moi aussi ça me plait bien

Admit-elle sans vraiment se rendre compte de la portée de ces paroles. Se retournant vers James, elle semblait avoir retrouver un semblant de courage et d’énergie en la présence de ce Gryffondor. Revenant vers le banc, elle s’y réinstalla au côté de James.
Le silence reprenait ses droits, observant les reflets de l’eau, elle ne put s’empêcher de repenser à tout ce qui s’était passé au château durant l’absence de son camarade de maison, cherchant quelque chose à dire d’amusant mais au final, il n’y avait rien de vraiment notable. Si…Il y avait bien une chose mais objectivement, elle ne savait pas si en parler à James était une bonne idée même s’il l’apprendrait tôt ou tard, elle avait la sensation de faire un truc digne des filles qu’elle avait tendance à juger et détester par avance.

T’as manqué pas mal de chose ici tu sais…

Elle se mordit la lèvre, hésitant encore à en dire plus. Finissant par prendre une grande inspiration, elle se retourna vers James.

Il faut que je te parle de quelque chose…Mais avant, j’aimerais que tu me promette que tu ne feras rien d’idiot.

DEV NERD GIRL

Si le rire de la rouquine fait chavirer son cœur, James Potter est loin de s'attendre à la suite. La jeune femme c'est rendue près du lac, et pour réponse à son idiote provocation, elle lui affirme que cet optique lui plaît bien. Sans pouvoir le contrôler, le brun rougit jusqu'aux oreilles. Bien entendu, sa belle ne c'est pas rendu compte du sous entendu de ses propos. L'ambiance légère, elle ne mesure pas ce que cela applique. Mais tout prend un sens pour James, qui aujourd'hui sait que cette merveilleuse jeune fille deviendra un jour, sa femme.

« Je ne pourrais rêver d'un meilleur bonheur sur Terre » lui répond James. Le côté plaisantin a disparu, pour une voix plus calme, posée et pleine d'une tendresse évidente.

Les joues toujours en feux lorsqu'elle se retourne vers lui, James se frotte les cheveux, gêné, essayant de reprendre un peu le contrôle de ses émotions. Son teint fini par redevenir normal, la conversation reprend avec plus de sérieux. Lily est tracassée, James le voit bien. Si d'un côté il est honoré qu'elle se confit à lui, un autre côté lui fait appréhender la chose. Puisqu'elle lui demande de ne pas réagir promptement, c'est qu'il est quelque part concerné. Un peu abattu, le brun n'est pas persuadé de vouloir en savoir d'avantage. Beaucoup trop d'informations sont à encaisser ces derniers temps. Peut-être qu'il n'a pas la force pour une de plus. Pourtant, l'idée de ne pas soutenir Lily le chagrine, surtout après la promesse qu'il vient de lui faire. Peut-être qu'il peut trouver un compromis.

Devant son air grave et anxieux, James secoue la tête. Doucement, il pose un doigt sur les lèvres de la rouquine.

« Non. On va faire un deal. Oublie les cours aujourd'hui, de toute façon, on est plus à ça près. J'en prendrais la responsabilité vers Mc Gonagall. Accorde moi ta journée. Et si en fin de soirée, tu en ressens toujours le besoin, on parlera. » Toujours avec délicatesse, il place un mèche rousse derrière l'oreille de la propriétaire. « Mais pour l'heure, laisse moi simplement te distraire de tes sombres pensées. Je te promet que tu ne le regretteras pas. »

Alors James se relève.
« Allez, viens ! »

Sans lui laisser le temps d'accepter ou de protester, le jeune homme lui prend la main, pour courir hors du château. Une fois dehors, il la fait basculer dans ses bras, le tenant fermement, avec de transplaner.

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