- NPC Amy
- Gallions : 1038
Jeu 28 Juil - 19:19 (Δ)
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AKIIKI: Marché ! On est au maaarché ! *s'exclama-t-elle avec enthousiasme, ne pouvant pas remarquer ce changement car elle n'était jamais venue auparavant*
KAFELE: *Il cessa de courir à leur arrivé. La présence d'Akiiki et les derniers évènements lui avait fait oublier les ravages de l'incendie, gardant l'enfant sur ses épaules, certain de ne pas la perdre ainsi, il marcha lentement cette fois, croisant les regards des marchants qu'il connaissait si bien. Il ne savait pas bien où se rendre pour trouver une pelle en réalité, ni même s'il trouverait un mandarinier quelque part mais prit le temps, laissant à Akiiki tout le loisir de pouvoir observer* Je compte sur toi pour me guider *Lui fit-il savoir* Au comble du bonheur, l'enfant regarda a droite à gauche sur les rares étales installées là où il y en avait d'habitude tant qu'il était difficile de se déplacer et de tout discerner. La jeune fille remarqua les marques d'incendie ça et là sur les bâtiments et les débris brûlés éparpillés mais elle ne se posa pas de question, prenant cela comme un nouveau détail passionnant du marché qu'elle n'avait pas imaginé. Derrière, Theoris les avait enfin rattrapé et reprit doucement son souffle. Il ne se fit pas remarquer mais garda un oeil sur Kafele et Akiiki, facilement repérable dans la rue peu peuplée. Akiiki s'agita soudain sur les épaules de sa monture en désignant l'étale d'une vieille dame sur laquelle était disposés quelques colliers de perles colorées.*
AKIIKI: Là là ! Ça ! Regarde Kafeele ! C'est beau ! *s'exclama-t-elle en pointant l'étale*
KAFELE: *La sentir s'agiter sur ses épaules éclipsait l'air sinistre du marché qui, à son habitude, regorgeait de vie. Il s'approcha de l'étale aux perles, esquissant un sourire à la vieille femme, il regarda son ouvrage* Ils sont magnifique *Complimenta-t-il, en ayant envie d'en offrir un à la petite, il se souvint qu'il avait été pour ainsi dire dépouiller avant d'être enfermer. Il fouilla ses poches soudainement et fut rapidement rassuré de sentir le contact familier de sa bourse. Il n'était pas riche mais il redoutait bien trop l'idée de ne pas trouver de pelle pour laissez l'enfant revenir bredouille du marché.* Tu préfère lequel ?
AKIIKI: Ils sont TOUS trop beaux ! *s'écria-t-elle avec bonheur* Regarde toutes les couleurs ! Celui là il est bleu ! Et celui la il est rouge ! Là il y a du vert et du doré ! Oh et lui il est orange ! Orange comme les mandarines ! *s'amusa-t-elle en pointant tour à tour les colliers*
AZIRA: *Elle sourit devant ses deux clients, sentant leur présence lui réchauffer le cœur. Elle se souvenait avoir déjà vu l'homme se balader au marché mais la petit fille si enthousiaste elle semblait venir pour la première fois. Quelle dommage pour elle de voir le marché d'El-Azhar dans cet état mais sa joie innocente semblait aussi avoir le pouvoir de soigner les maux.* Merci d'être venu. *dit-elle avec une grande douceur car même s'ils n'achèteraient peut-être pas de collier, elle était heureuse qu'ils s'étaient attardés devant son étale*
KAFELE: *Il acquiesça à ses paroles, admettant qu'effectivement, ils étaient tous beau. Souriant de plus belle, il glissa ses doigts sur les perles oranges.* C'est peu de chose *Répondit-il à la vieille femme, bien heureux de pouvoir permettre à Akiiki de réchauffer les coeurs de sa bonne humeur.* Je vais vous prendre celui-ci *Finit-il par lui dire, sortant l'argent de ses poches, il fit le compte pour tendre ensuite la monnaie à la marchande*
AZIRA: *elle acquiesça, prenant l'argent avec délicatesse* Vous aimez les mandarines ? *demanda-t-elle avec douceur, peut-être simplement pour pouvoir profiter de leur présence encore quelques secondes*
AKIIKI: Oui ! Kafeele et moi on va faire pousser un mandarinier dans un trou avec de l'eau ! On va acheter une pelle ! Une pelle dorée ! *s'exclama la jeune fille avec détermination*
KAFELE: *Il laissa échappé un rire en l'écoutant* Je les adore *Ajouta-t-il avec plus de retenue que la petite fille sur ses épaules.*
KAFELE: *Il leva le bras, tendant le collier tout juste acquis*
KAFELE: Et je le lui ai promis
AZIRA: Oh et bien... *elle réfléchit une petite seconde* Karim doit en avoir. *aiguilla-t-elle avec tendresse* C'est le gérant du restaurant un peu plus bas dans la rue. Pour ce qui est du mandarinier, ou de la pelle par contre... Oh vous pourriez peut-être demander aux nomades là-bas. Je ne les connais pas bien mais ils ont l'air plutôt gentils. *ajouta-t-elle avec un sourire*
AKIIKI: *elle inspira avec émerveillement lorsqu'il lui tendit le collier et l'enfila immédiatement* Pour moi ?! Il est trop joli !!! Et orange ! Orange comme les mandarines ! Oh Kafele il faut qu'on trouve des mandariines ! *s'excita-t-elle d'une voix suraigue*
KAFELE: *Il sourit à la femme, prenant note de ses indications. Il connaissait Karim, pour avoir déjeuner parfois en ces lieux ou simplement savourer un thé.* Merci beaucoup *Replaçant correctement Akiiki sur ses épaules avec un petit sursaut, il s'éloigna d'un pas* Au revoir *Il fit route vers le petit restaurant de Karim*
La marchande le salua d'un petit signe de la tête, posant une main sur son cœur réchauffé. Alors qu'elle n'espérait même pas vendre un collier ou esquisser un sourire aujourd'hui, elle sortit de sous son étale des fils et des perles de couleurs, commençant un nouveau collier avec de belles couleurs. Le petit duo, ou plutôt trio, continua de descendre la rue pour rejoindre le petit restaurant de Karim. La petite Akiiki, trop émerveillé par son nouveau collier ne fit plus trop attention quelques autres étales présentes autour. Lorsqu'ils arrivèrent au restaurant, celui-ci semblait plus remplit que d'habitude mais très calme comparé au nombre de personnes assis tranquillement aux tables. La plupart ne mangeaient pas, semblant simplement passer le temps avec calme et sérénité. Quelques personnes jetèrent un regard aux nouveaux venus mais n'y accordèrent pas beaucoup d'attention. Karim lui était en cuisine.
AKIIKI: Où on est ? *demanda la petite fille qui remarquait seulement qu'ils étaient à présent à l'intérieur. Elle perçu les faibles odeurs de nourritures* On va manger ? Tu a faim Kafeele ?
KAFELE: On vient voir mon ami Karim *Lui dit-il simplement mais les odeurs de cuisine et l'humeur retrouvé avec Akiiki semblait réveiller son estomac qui n'avait rien digérer depuis plus de vingt quatre heures maintenant. Il cria famine* Et j'ai très faim *Admit-il* Et si je ne mange pas tout de suite, je risque de te manger toi *Il attrapa sa petite jambe, faisant mine de vouloir en manger un morceau*
La petite fille éclata d'un rire rayonnant lorsqu'il fit mine de manger sa jambe. Un rire qui cette fois-ci attira bien plus d'attention de la part des clients calmes, mais aussi du gérant qui sortit la tête de sa cuisine. Il remarqua Kafele et la petite fille sur ses épaules et paru intrigué une seconde mais finalement heureux.
KARIM: Kafele ! *le salua-t-il avec entrain* Mais qui m'amènes-tu donc là ? Bonjour petite fille !
AKIIKI: C'est toi l'ami de Kafeele ? Je suis l'amie de Kafeele aussi ! Ça veut dire que t'es aussi mon ami. *conclua-t-elle avec grand sérieux* Je m'appelle Akiiki et tu es mon nouvel ami Karim !
KARIM: Oh mais j'en suis ravis ! *s'amusa-t-il, surprit de ressentir tant de joie* Que puis-je faire pour vous mes amis ? *demanda-t-il ensuite en se retournant vers Kafele*
KAFELE: *Il laissa la petite se présenter, profitant simplement du moment présent. Attrapant celle-ci, il la déposa au sol* On m'a dit que pourrait peut-être me vendre quelques mandarines *Fit-il savoir* et nous avons une faim de loup !
KARIM: Et on ne s'est pas trompé. Une chance que j'ai fais le plein avant l'incendie. Normalement je te les vendrais dans une assiette mais tu peux en prendre autant que tu veux pour les ramener chez toi. Nous irons dans la remise quand vous vous serez nourris. *répondit-il avec gentillesse* Par contre, où est-ce que je vais pouvoir vous mettre... *se demanda-t-il en regardant dans son restaurant plein* Comme vous pouvez le voir c'est assez remplis ces derniers temps...
KELLAN: Tu peux les asseoir avec nous. *répondit-il calmement sans hausser la voix depuis sa table bien qu'il ne faisait pas partie de la conversation. La femme à côté de lui lui jeta un regard perplexe mais ne dit rien*
KARIM: Oh... Vraiment ? *répondit le gérant, lui aussi un peu intrigué mais ne voyant pas trop où mettre Kafele et Akiiki si ce n'était à une table déjà occupée, il finit par faire signe à ses amis de s'y installer en haussant les épaules*
KAFELE: *Il se retourna dès que l'invitation fut lancé. Observant la petite table, il fut surpris. Il n'était guerre armé. Ses instinct protecteur mêlé à ses vieilles habitudes de soldat le rendait parfois méfiant mais il ne se voyait pas refuser. Tenant la main d'Akiiki, il se dirigea vers la dites table* Merci beaucoup...Moi c'est Kafele et voici Akiiki *Se présenta-t-il simplement, passant sa main libre sur sa nuque*
KELLAN: Kellan.
AKIIKI: Es-tu un ami de Kafeele aussi ? Parce que si c'est le cas, tu es aussi mon ami ! Oh Kafeele tu a trop d'amis ! *couina la demoiselle avec joie*
ALIKA: Aussi rayonnant que celui qu'ils appellent père... *soupira-t-elle lascivement* Alika. *finit-elle par se présenter de la même voix soyeuse et lente*
KAFELE: *Il les étudia du regard sans se rendre compte, prenant place auprès d'eux après les présentations. Leur visage ne lui était pas familier et il en déduisit qu'ils n'étaient probablement pas du coin.* Vous êtes arrivé récemment ?
KELLAN: Non.
ALIKA: Ou oui. Ça dépend comment vous qualifiez "récemment". *ajouta-t-elle de sa voix semblant à un soupir blasé*
KAFELE: *Il se passa une main sur sa nuque* Je ne vous ai jamais vu dans le coin *il semblait presque s'en excuser*
KARIM: *approchant d'un air un peu prudent, incertain de comment cette cohabitation allait fonctionner* Du coup... Qu'est-ce que je vous sers ?
AKIIKI: Des mandarines ! *s'exclama-t-elle joyeusement*
ALIKA: Nous bougeons beaucoup.
KAFELE: *Il laissa échappé un rire devant la réponse d'Akiiki* Du Koshary s'il te plait *Répondit-il à Karim, reportant son attention sur la jeune femme, il se souvint de la marchande* Des nomades donc *Conclut-il en souriant, il ne savait que peu de chose d'eux mais il n'avait jamais eu pour habitude de juger qui que ce soit, il savait à quel point les apparences pouvaient être trompeuse* Dommage que vous soyez arriver après l'incendie
KARIM: *il acquiesça, faisant un petit clin d'oeil à la petite fille avant de s'en aller préparer tout ça*
ALIKA: Oh non nous ne sommes pas arrivés _si_ "récemment". *répondit-elle* Nous avons vu le feu. Et nous avons vu El-Azhar avant le feu.
AKIIKI: Nous aussi on a vu le feu ! Un homme en feu ! Il faisait super peuuur ! Mais moi j'ai pas eu peur ! *rapporta Akiiki avec son enthousiasme naturel*
ALIKA: Un homme en feu, dis-tu... ? *répéta-t-elle d'un air songeur avant d'échanger un regard avec Kellan, puis imperceptiblement avec un autre homme assis non loin* Nos enfants aussi nous ont parlé d'un homme en feu.
AKIIKI: C'est l'ami de Kafeele ! *ajouta-t-elle joyeusement* Oh mais il est malade. *ajouta-t-elle ensuite plus tristement* Oh ! Kafeele ! La soupe ! On peut demander à Karim de lui donner de la soupe ! *s'exclama-t-elle ensuite*
ALIKA: *elle se dérida doucement en laissant échapper un petit rire aussi léger et las que le ton de sa voix*
KAFELE: *Il se crispa légèrement devant les paroles d'Akiiki, il ne pouvait pas en vouloir à l'enfant mais là, en cet instant, il fut incapable de prononcer le moindre mot, ni d'arrêter le flot de parole d'Akiiki. Son coeur s'était mit à battre très fortement dans sa poitrine, il posa ses yeux sur l'enfant, cherchant à retrouver un peu de calme en lui.* On lui demandera *finit-il par dire, posant ses yeux sur les adultes présents...Essayant d'évaluer la situation*
ALIKA: *elle capta l'angoisse de l'adulte accompagnant l'enfant avec un petit rictus amusé, mais reporta son regard sur la petite Akiiki* Et bien s'il est en feu, son ami doit être vraiment très malade. J'ai bien peur qu'un bol de soupe ne lui suffise pas, petite fille. *commenta-t-elle avec une grande douceur*
AKIIKI: Oh... Comment faire alors ? Comment faire Kafeele ? *demanda-t-elle d'un air inquiet*
KAFELE: *Il aurait préféré en rester à cette histoire de soupe. Posant les yeux sur Akiiki, il lui sourit, pour la rassurée* Tu sais qu'Eshe m'enseigne son savoir... *Il passa une main dans ses long cheveux* Je trouverai comment le soigner *Même si au fond, il n'avait encore aucune piste, a part retarder l'inévitable et accepter que jamais Tumaini ne lui pardonne*
AKIIKI: *elle l'écouta, acceptant simplement son assurance comme preuve de vérité et acquiesça* D'accord...
ALIKA: Ce n'est pas très bien de mentir aux enfants. *remarqua-t-elle avec un doux sourire*
KAFELE: *Il releva les yeux sur la jeune femme, fronçant les sourcils par réflexe* Je ne lui ment pas *Et il disait vrai, il comptait effectivement trouver un moyen de le soigner, il cherchait et espérait bien y arriver*
ALIKA: Alors vous vous mentez a vous même. *répondit-elle avec douceur*
AKIIKI: Non ! Kafeele ne mentirait pas. Il n'est pas un menteur ! *défendit-elle avec ferveur*
KAFELE: *Il prit la main d'Akiiki, la serrant doucement pour l'inviter à se calmer, lui souriant, il releva les yeux vers Alika* Seul l'avenir nous le dira
ALIKA: N'est-ce pas ce à quoi votre Dieu est sensé servir ? Prédire le futur ou... vous apporter la vérité ? Ou est-ce simplement que vous appréciez le Soleil ? *questionna-t-elle avec un écho de moquerie*
KAFELE: *Il n'avait jamais ce qu'on pouvait qualifier de bon croyant, sa vie et ses expériences l'ayant amené à ne pas trop se poser de questions sur le sujet* Je n'ai pas la prétention de croire que les dieux me servent d'une manière ou d'une autre *Il avait été comme elle après tout...A se moquer des croyances...*
ALIKA: Pourquoi perdre son temps a prier alors ? *nargua-t-elle doucement en le fixant de ses yeux noirs d'un regard presque langoureux*
KAFELE: Et pourquoi pas ? Ce choix appartient à tout un chacun *répondit-il toujours simplement*
ALIKA: Bien sûr. Mais ça a l'air tellement ennuyeux. *commenta-t-elle avec une petite moue déçue, comme si elle eu l'impression de perdre ce petit échange. Elle prit son petit verre de thé et s'adossa contre le corps massif de Kellan qui écoutait depuis le début sans rien dire. Il eu un sourire en croisant le regard de Kafele.*
KELLAN: J'espère que les mandarines seront bonnes.
KAFELE: *Il esquissa un sourire au couple, du moins, supposait-il que s'en était un* Je fais entièrement confiance à Karim pour ça. *Il posa une main sur la tête d'Akiiki* Il nous restera plus que ta jolie pelle à trouver...
AKIIKI: Oh oui une pelle... Pour le mandarinier. *Se rappela-t-elle doucement. Cela faisait un moment qu'elle avait décroché de la conversation et elle joua distraitement avec son collier de perles oranges.*
ALIKA: Le mandarinier ? *répéta-t-elle en haussant un sourcil, doucement amusée*
KELLAN: Vous devez vraiment aimer les mandarines. *commenta-t-il a son tour avec un sourire*
KAFELE: *Il esquissa un sourire, Akiiki ignorait la signification profonde de ce projet mais cela lui faisait réellement plaisir de partager cela avec elle.* On les adore *Commenta-t-il un peu amusé par ses propres souvenirs de Kames croulant sous les dettes de panier de mandarine*
AKIIKI: Mais j'ai perdu ma pelle. Alors on est venu en trouver une autre ! Une dorée. Et après on a acheté ce collier. Il est orange, orange comme les mandarines ! Mais... Mais on a toujours pas trouvé de pelle, hein Kafeele ? *expliqua-t-elle*
ALIKA: Quelle triste histoire. *commenta-t-elle néanmoins très amusée*
KAFELE: *Il sourit* On pourra toujours piquer les cuillères de la cuisine *Lui rappela-t-il pour la taquiner*
AKIIKI: *elle gloussa en portant ses mains à sa bouche* Chuut il faut pas le dire ! *rappela-t-elle en ricanant*
TAU: *Assis non loin du petit groupe, il s'était relevé pour sortir un instant et revint. Depuis l'entrée, il signa quelque chose à Kellan qui capta son message et acquiesça avant de répondre de deux signes de la main et de porter son regard vers Kafele et la petite fille*
KELLAN: Il semble que quelqu'un d'autre veut des mandarines.
THEORIS: *il entra timidement, suivit de près par Tau, s'étant visiblement fait pincé en train d'espionner*
ALIKA: Il est avec vous ? *questionna-t-elle en haussant à nouveau un sourcil, très discrètement méfiante*
KAFELE: *Il tourna la tête, remarquant Theoris* Ce n'était pas prévu mais oui... *Il se leva, rejoignant l'enfant. Il avait plutôt cru que celui-ci préviendrait un adulte plutôt que de le suivre* Tu vas bien ? *S'inquiétait-il dans un premier temps, il esquissa un sourire, pas fâché de le voir* Tu cours beaucoup plus vite que je ne l'aurai cru *S'amusa-t-il pourtant*
THEORIS: *il eu une petite moue boudeuse et détourna le regard un peu agacé* Je dois... veiller sur Akiiki. *se justifia-t-il simplement*
AKIIKI: Theoris ! *appela-t-elle avec entrain en se précipitant vers lui pour le prendre dans ses bras* Regarde le collier que m'a acheté Kafeele ! *montra-t-elle ensuite, toute fière*
THEORIS: C'est un joli collier oui Akiiki. *commenta-t-il doucement, encore intimidé par tout les gens autour d'eux*
KARIM: Oh ? On a un nouveau client ? *commenta-t-il alors qu'il sortait de la cuisine avec la commande* Koshary, et mandarine pour ma toute nouvelle ami Akiiki ! Et qu'est-ce que ce sera pour le jeune homme ?
THEORIS: Rien. J'ai pas faim. *répondit-il d'une petite voix, sur la défensive*
KAFELE: *Il observa Theoris, ne pouvant s'empêcher de s'excuser d'un sourire pour cet escapade. Il se tourna vers Karim, un petit sourire désolé mais lui demandant malgré tout de quoi boire. Si Theoris. Il se tourna ensuite vers Kellan et Alika* Je vais devoir vous quémander une petite place en plus...
ALIKA: *elle soupira* Plus on est de fou plus on rit après tout...
THEORIS: *jaugeant les adultes d'un regard méfiant, il prit la main d'Akiiki et vint tout de même s'asseoir à la table, réajustant sa petite arme à sa ceinture alors qu'il prenait place*
KELLAN: Combien en as-tu des comme ça ? *questionna-t-il d'un air particulièrement amusé*
KAFELE: *Il passa une main sur sa nuque et se réinstallant à la table* J'ai beaucoup d'ami *Se justifia-t-il en répétant la petite phrase d'Akiiki*
ALIKA: Il semblerait en effet...
KELLAN: Ça veut dire que tu es un homme gentil.
AKIIKI: Le plus gentil !
KELLAN: *il rigola doucement*
THEORIS: Akiiki, mange tes mandarines. *rappela-t-il d'une voix douce*
KAFELE: Il faut garder les pépins *Rappela-t-il à l'enfant, sa main toujours sur sa nuque avant que son estomac ne lui rappelle sa famine bruyamment.*
AKIIKI: Mmles pépins ? *demanda-t-elle sans comprendre en marchant ses quartiers de mandarines*
ALIKA: Pour le mandarinier. *expliqua-t-elle doucement*
KAFELE: *Il entama son propre plat, remerciant d'un regard Alika pour la petite explication*
KARIM: Et de quoi boire pour le jeune homme. *annonça-t-il en déposant un verre et une carafe devant Theoris avant de s'éloigner pour les laisser profiter du repas*
THEORIS: Mon nom est Theoris... *marmonna-t-il dans sa barbe, un peu grognon*
AKIIKI: *continua de manger en faisant attention de recracher les pépins et les disposa en petit tas sur le bord de la table*
KAFELE: *Il gardait un oeil sur les enfants, continuant de manger son propre repas* On aura bien besoin d'une paire d'yeux supplémentaire pour nous trouver cette pelle *Essayant de détendre un peu l'enfant*
THEORIS: J'ai entendu la marchande dire que les nomades en auraient peut-être. *rappela-t-il d'un ton plat peu entrainé dans le jeu de Kafele*
ALIKA: Ah oui ?
KAFELE: *Il acquiesça malgré tout* Mais on a déjà bien assez profitez de votre gentillesse
ALIKA: Gentillesse ? *elle rigola doucement en échangeant un regard avec Kellan*
KELLAN: C'est toi l'homme gentil. "Le plus gentil". *rappela-t-il amusé*
KAFELE: *Il se gratta la nuque, un peu mal à l'aise. Il se concentra alors sur son plat, l'engloutissant sans vraiment s'en rendre compte tant il avait eu faim*
KELLAN: *il fit signe à Tau, toujours posté prêt de l'entrée et tous deux semblèrent avoir une conversation amusante mais silencieusement par des signes de la main. Alika aussi glissa un ou deux signes dans leur échange avec un sourire amusé. Kellan finit leur échange par deux derniers signe et Tau s'éloigna, allant dans une autre pièce du restaurant.*
KAFELE: *Il les observa bien malgré lui, devinant aisément qu'il s'agissait du langage des signes sans pourtant comprendre le moindre mot mais il y avait quelque chose de fascinant à découvrir ce langage*
KELLAN: Un homme seul, affamé, avec deux enfants. *déclara-t-il alors en se retournant vers Kafele une fois que Tau s'était éloigné* Et gentil, en plus.
ALIKA: Le plus gentil. *ajouta-t-elle en se moquant très légèrement*
KAFELE: *Il leur jeta un regard, sentant un frisson se glisser le long de son échine, il avait rapidement terminé son plat et observa la petite Akiiki et Theoris. Rassemblant les pépins, il les glissa dans sa poche en souriant aux enfants* Et qui aime les mandarines *Ajouta-t-il en se relevant. Il jeta un regard à Theoris* Rentrez, je vais payer l'addition, je vous rattrape tous les deux *Le garçon acquiesça, ne se sentant pas du tout en confiance. Il prit la main de Akiiki et la tira presque en fuyant pour sortir du restaurant le plus rapidement possible. Akiiki elle ne comprit pas mais ne protesta pas non plus, courant simplement avec Theoris hors du restaurant. Juste derrière eux, Tau réapparu et se plaça devant la sortie, une arme à la main. Kellan se leva doucement*
KAFELE: *Il observa la scène, frottant une nouvelle fois sa nuque* Je n'ai absolument rien à offrir *il n'était pas armé, n'avait absolument rien pour véritablement et correctement usé de sa magie...Et il était seul*
KELLAN: Exactement. *répondit-il simplement en s'avançant, contournant Kafele pour rejoindre Tau et récupérer le sabre qu'il avait dans la main. Il observa la lame aiguisée un instant, la fit luire de magie puis la laissa s'éteindre naturellement* Tu es très courageux. Ou très stupide. *commenta-t-il calmement* Dans tout les cas... *il fit tourner l'arme une fois dans sa main pour entendre l'air se faire fendre, puis la tendit à Kafele* Tu auras besoin de ça.
ALIKA: ... si tu veux garder tes nombreux et précieux amis. Même si un beau sourire fait aussi plaisir parfois. *nargua-t-elle doucement de sa place*
KAFELE: *Il avait bien du mal à comprendre ce que le groupe cherchait de lui. L'arme lui fut tendu et il la regarda, observant Kellan ensuite* Qu'est ce que vous voulez ? *Il chercha du regard Karim, inquiet pour son ami*
KELLAN: Qu'est-ce que toi tu veux ? *répondit-il en lui tendant toujours l'arme*
KAFELE: *Il reporta son attention sur Kellan, hésitant à appeler Karim pour s'assurer qu'il allait bien* Une pelle *Répondit-il sans cacher une pointe de sarcasme*
KELLAN: *il rigola, doucement amusé* Pour le mandarinier.
KARIM: *sortant a nouveau de la cuisine, il fut surprit par la nouvelle situation dans son restaurant. Cherchant les enfants du regards, il ne les trouva pas.* Déjà partis ? *demanda-t-il intrigué*
KAFELE: *Il acquiesça simplement, reportant son attention sur Kellan* Et Maintenant ?
KELLAN: Prend la. *dit-il en lui tendant toujours cette arme.*
KAFELE: Et si je refuse ? *Dit il en le sondant*
KELLAN: Alors quelqu'un d'autre la prendra, et en fera ce qu'il lui plait. *répondit-il avec un petit sourire en coin*
ALIKA: La planter dans l'un de tes adorables petits bout de chou par exemple. *ajouta-t-elle d'un ton blasé*
KAFELE: *Il n'en fallait pas plus pour qu'il prenne cet arme, fixant Kellan*
KELLAN: *il eu un sourire en le laissant la prendre et laissa son bras retomber* Une bonne arme. *commenta-t-il simplement* Oh et... *Tau lui tendit une petite pelle en cuivre gravé qu'il lança a Kafele* Elle n'est pas dorée mais... J'espère que vos mandarines seront bonnes. *ajouta-t-il en lui donnant une tape amicale sur l'épaule avant d'aller se rassoir, signant deux mots à Tau et celui-ci alla aussi se rasseoir avec un petit sourire*
KAFELE: *Il resta pantois devant la situation, il s'était attendu à bien des choses sauf à cela. Il tenait l'arme d'une main, la pelle dans l'autre* Je ne comprend pas... *Il se retourna vers Kellan, cherchant des réponses*
ALIKA: Parfois il n'y a rien a comprendre Kafele. Parfois il n'y a pas de réponse, pas de solution. *répondit-elle de sa douce voix alors qu'elle retrouvait sa place contre Kellan* Mais s'il te faut une raison... Vous croyez en les Dieux. Certains croient en les lois. Nous croyons en les Hommes. Les gens bien. Et nous croyons que c'est vraiment eux qui décident de ce que sera le futur. *expliqua-t-elle avec un sourire langoureux*
KAFELE: *Il était loin de comprendre, l'avait-il armé uniquement parce qu'une petite fille l'avait décrit comme "le plus gentil"* Vous ne savez absolument rien de moi *Mais malgré tout, il ne pouvait s'empêcher d'être séduit par cette idée derrière ses paroles, Il se retourna pourtant vers Karim, sortant de sa poche le reste de sa bourse qu'il lui lança* Ton Korachy était divin, comme toujours
KARIM: Oui ben repasse quand tu veux ! *répondit-il en souriant, bien qu'intrigué par cette conversation. Il récupéra l'argent.* Avec Akiiki et l'autre garçon, quand tu veux !
ALIKA: Nous savons que cette arme est entre de bonnes mains. *répondit-elle simplement*
KAFELE: *Il ne sut quoi répondre, se dirigeant vers la sortie...Il s'arrêta avant d'en franchir le seuil* Merci pour le pelle *Il retrouva les rues du marché, remontant celle-ci, il hésita à plusieurs reprise à se débarrasser du sabre, Tentant de comprendre. Il savait qu'on ne le laisserait pas revenir au temple armé, il ignorait d'ailleurs ce qu'il était advenu de ses soeurs...Il laissa sa magie apprivoisée cette nouvelle arme, lui donnant une taille de moins en moins importante, assez pour être cacher sous ses vêtements*
THEORIS: Pss ! Kafele ! *appela-t-il caché derrière l'étale de la marchande aux perles, Akiiki derrière lui*
AZIRA: *un peu inquiète* Tout va bien ? Les enfants semblaient un peu inquiet.
KAFELE: *Il se retourna vivement, rassuré de voir les enfants bien qu'il aurait probablement préféré les retrouver en sécurité dans le temple. Son regard se porta sur la marchande, les yeux plein de gratitude* Tout va bien... *Rassura-t-il en souriant, il montra à Akiiki la pelle* Elle n'est pas en or mais...
AKIIKI: UNE PELLE ! *s'écria-t-elle avec excitation en sautant hors de leur cachette pour la prendre dans les mains en sautillant*
THEORIS: *ayant du mal à comprendre, il sortit à son tour de leur cachette, hésitant à ranger son arme à sa ceinture* Que s'est-il passé ?
KAFELE: Je sais pas très bien *Répondit-il à Theoris en jetant un regard en direction de la rue* Nous devrions rentrer maintenant *Dit-il en reportant son attention sur les enfants. Il posa son regard sur la Azira* Merci de vous en êtes occupé...Si vous avez besoin de quoi que ce soit...N'hésitez jamais à venir me voir *Lui fit-il savoir sincèrement*
AZIRA: C'est bien normal. *répondit-elle avec douceur* Allez, rentrez les enfants.
THEORIS: *il acquiesça, saisissant la petite main d'Akiiki pour reprendre la route du Temple de Ra*
Partie 3: Blackbird part 3
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