Miles Away
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okMJ

NPC Amy
NPC Amy
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KAFELE: *Il les observa s'éloigner avant de reposer ses yeux sur le tube, il reporta son attention sur Jabari* Tu as faim ?

JABARI: *il haussa les épaules, peu habituer a manger autre chose que ce qu'on lui donnait même si la pensée de son dernier repas le fit déglutir* J'sais pas. *répondit-il simplement*

KAFELE: *Il esquissa un sourire en l'écoutant* On est pas obligé de retourner voir mon amie et à vrai dire *Il désigna le tube* je vais probablement devoir retourner au temple, du moins le temps de discuter tout ça avec un ami...Je sais pas si on nous laissera rentré mais si c'est le cas...Je suis pas aussi bon cuisiner mais j'ai un lit, et un canapé, et le ciel est tout aussi beau vu des toits

JABARI: *il renifla en haussant les sourcils, un peu incrédule* Le Temple de Ra ? Tu veux m'emmener là bas ? *il serra la mâchoire se demandant intérieurement lui même pourquoi cette idee lui paraissait si idiote* T'es sûr ? *ne put-il s'empêcher de demander*

KAFELE: De quoi as-tu peur ? D'eux ? Ou de toi ? *Dit-il en posant ses yeux dans les siens* Je ne veux pas t'emmener là-bas, c'est là où moi je me rends et si tu veux m'accompagner, je n'y vois pas d'objection, si tu ne veux pas, c'est ton choix aussi *Il esquissa un sourire* Et puis j'aimerais autant être présent si quelqu'un décidait de vouloir te remettre en laisse

JABARI: Je... *mais il ne su quoi répondre ou même ce qu'il pensait réellement. Il était difficile de ne pas voir les enfants de Ra comme des ennemis, mais maintenant qu'il n'y avait personne pour le lui affirmer et lui ordonner de leur nuire, que devait-il penser ? Que voulait-il faire ? Était-ce aussi simple que cela ? De suivre Kafele et de pénétrer dans le temple ? Et... Manger ? Rien ne l'en empêchait mais il pouvait entendre les échos de ce que seraient les ordres de ces maîtres.* Désolé... J'suis pas encore habitué au concept de... *balbutia-t-il. C'était une mauvaise idée, trop risqué, mais s'il y avait une chose dont il était sûr c'est qu'il ne voulait pas perdre Kafele de vue et apparemment lui non plus. Il souffla un coup.* J'te suis. *finit-il par dire en haussant les épaules. Il avait survécu à la horde d'enfant, il survivrait bien à l'armée qu'il avait juré d'éliminer*

KAFELE: *Il esquissa un sourire, tapant amicalement l'épaule de Jabari* Je sais *Lui répondit-il, il était probablement aussi inquiet qu'il ne l'était lui-même mais Kafele avait choisi de lui faire confiance et il s'en tiendrait* Et puis...C'est pas dit qu'on nous laisse entrer *Rappela-t-il sur le ton de la plaisanterie, il fit route en direction du temple, lui-même semblait pourtant y aller à reculons*

Ils firent leur chemin jusqu'au Temple de Ra, lui aussi s'élevant au dessus de la ville, imposant et baigné de la lumière de l'après-midi. En approchant, ils purent croiser des enfants enthousiastes courant dans la meme direction qu'eux en pointant la grande bâtisse. Des marchands conversaient joyeusement en tirant leur roulotte et des femmes portaient des grands paniers en marchant calmement vers le Temple. Lorsqu'ils arrivèrent au Temple, il vit que les portes dorées du portail étaient grandes ouvertes et qu'un joyeux monde entrait et sortait du Temple.

KAFELE: *Il s'arrêta devant la scène, son coeur semblait louper un battement alors qu'il regardait les grandes portes dorées ouverte. Il ignorait ce qui s'était passé mais là, en cet instant, il se fichait bien d'en connaître la raison, il profita et observa de longues minutes les allées et venues, ôtant sa capuche. L'émotion le fit sourire, et même rire* Je crois que la question ne se pose plus *laissa-t-il échappé d'une voix plus fébrile qu'il ne l'aurait cru. Il reprit sa marche, pour redécouvrir ce qui était, est et sera toujours son foyer*

JABARI: *il haussa un sourcil en jetant un regard vers Kafele, incertain d'apprécier la petite foule malgré la joie discrète de Kafele. Il serra doucement le manche de son arme d'un signe nerveux, obligé de guetter le moindre mouvement et geste. Il serra plus encore le poing et la mâchoire lorsqu'ils purent voir le premier fils de Ra, un guerrier, en pleine conversation avec une vieille dame. Seb redressa la tête en reconnaissant Kafele, l'air sévère, autoritaire et légèrement agacé comme à son habitude. Son regard se porta alors vers Jabari, légèrement intrigué et méfiant, mais avant que ce dernier puisse se sentir réellement crispé, la vieille dame commença à s'éloigner avec son gros panier et Seb s'empressa de le prendre à sa place, la guidant vers les habitations du Temple*

AMON: Kafele ! *il déboula a toute vitesse, s'arrêtant au dernier moment sans le prendre dans les bras mais l'envie semblait là* Où étais tu ?! C'est un truc de dingue ici ! Tout ces gens et - oh ? Qui est-ce, un autre ami ? Il a à manger pour tout le monde dans la grande salle ! *expliqua-t-il à toute vitesse, surexcité*

KAFELE: *Il déclina gentiment l'invitation en souriant à Amon, un peu surpris par sa jovialité, il ne semblait pas lui en vouloir...Ce n'était probablement pas le cas de sa soeur* C'est gentil mais j'ai besoin d'un peu de calme et de repos...Même si j'aimerais bien comprendre *Dit-il en souriant* Je serai chez moi... *Dit-il en souriant gentiment*

AMON: Oh okay ! C'est cool de te revoir ! *répondit-il avec un grand sourire avant de continuer sa course en slalomant entre les arrivants*

KAFELE: *Il reposa ses yeux sur Jabari, tentant de le rassurer d'un regard alors qu'il lui faisait un signe de tête pour qu'il le suive jusque chez lui*

JABARI: *il serra la mâchoire et le manche de son arme, tentant tant bien que mal de se focaliser sur Kafele et sur la simple tâche de le suivre, espérant retrouver rapidement un peu de calme comme l'avait dit Kafele. Mais ses instincts et ses sens étaient en alerte. Il ne savait pas si la présence d'étrangers au sein du Temple l'aidait à oublié où et chez qui il se trouvait ou le stressait encore plus. Son regard ne manquait pas de remarquer chaque personne portant une arme à sa ceinture ou le moindre objet ou bijou doré, mais les Enfants de Ra semblaient tous occupés à guider les étrangers là où ils souhaitaient, les aider, les inviter dans une direction ou dans une autre, ou conversant simplement joyeusement. Quelques uns seulement remarquèrent le retour de Kafele du coin de l'oeil, certains lui firent signe de loin et parfois leur regard glissait sur celui qui le suivait mais ils retournaient rapidement à leurs occupation sans les interpeler. Ils arrivèrent dans un coin plus reculé du Temple où les couloirs menaient à des portes alignées de différents appartement. Des étrangers s'installaient humblement dans des logements ouverts mais les appartements plus reculés semblaient plutôt héberger les habitués, les Enfants de Ra. Lorsqu'ils furent enfin arrivés devant ce qui semblait être chez Kafele, Jabari cru qu'il allait s'y précipité pour retrouver un peu de calme et de paix mais il se figea devant la porte, soudain hésitant.*

KAFELE: *Il se retourna vers Jabari sentant son trouble.* Reparle moi de la plage...Du bruit de l'océan, de l'ombre d'un arbre...Des bateaux... *Lui dit-il doucement, soucieux de le voir se détendre* Tu voudrais naviguer ? *Lui demanda-t-il alors qu'il ouvrit la porte de chez lui pour l'inviter à y entrer.*

JABARI: Nan je détesterais ça... *répondit-il sans vraiment s'en rendre compte en continuant de fixer la porte. Il fut forcé de revenir un peu à la réalité lorsque Kafele l'ouvrit pour lui. Il cligna des yeux en déglutissant, balbutiant.* La... La mer, ça tangue et... C'est à toi ? *finit-il par demander en pénétrant dans l'appartement d'un pas intimidé, observant les meubles mais surtout cet espace vide et désigné, respecté. Le lieu correspondait bien à quelqu'un comme Kafele et on pouvait voir que personne n'avait touché, bougé ou ajouter quoi que ce soit. Cet appartement était à lui. C'était "chez lui". Jabari avait soudain l'impression de se retrouver devant la preuve physique, visuelle et matérielle que ce que Kafele l'avait initié à comprendre. Il s'était libéré, il était devenu le maitre de lui-même, mais devant cet humble appartement Jabari se rendait compte : il était devenu comme tout le monde. Comme tout ceux qu'il voyait avoir une vie, une famille, une maison, un travail. Ceux qui connaissaient une vie si différente de la sienne qu'il n'arrivait plus à penser qu'ils étaient même de la même espèce. Lui était un soldat, un esclave, depuis toujours et même libre, il savait qu'il le serait toujours. Toutes ces choses qu'il n'avait jamais connu ou possédé, il ne connaitrait ou ne possèderait. Et pourtant. Kafele avait réussi. Il avait dépassé sa nature d'esclave bien plus que Jabari n'avait été capable de le comprendre mais il en avait la preuve irréfutable sous les yeux. Un appartement. Un lieu à lui, avec ses propres affaires, qui n'appartenait à personne d'autre. C'était bien trop difficile à assimiler. Il resta figé, le regard perdu dans cette illustration criante de la vie d'un homme libre*

KAFELE: *Il sourit devant le début de révélation, devinant que Jabari ne supportait pas vraiment les mouvements de l'eau mais avant qu'il n'ait le temps de le taquiner sur la question, il sembla soudain figer devant l'appartement. Et pourtant, il n'y avait rien de vraiment personnelle dans cette pièce...Il ne répondit pas à sa question, observant l'homme et sa réaction. Ce qui le ramena à une autre époque. Une époque où lui-même avait eu bien du mal à comprendre, à assimiler ou même accepter cette endroit comme étant chez lui.* Je n'en voulais pas au début *Avoua-t-il simplement en entrant, invitant Jabari à le faire à son tour* Si tu le souhaite, nous pourrions peut-être en discuter mais si nous expliquons, tu pourrais peut-être avoir un endroit à toi, où te poser...Les choses ont l'air d'avoir tellement changer dernièrement... *Il ferma la porte derrière Jabari*

JABARI: N-non j-je... J-je ne... C'est p-pas... *balbutia-t-il en se retournant par réflexe vers lui en l'entendant refermer la porte* P-pas... J'peux pas j-j-j.... *mais il fut incapable de formuler une phrase cohérente et plus il luttait plus son trouble semblait s'accentuer au point de le faire trembler et haleter doucement. Il recula, retrouvant l'appui d'un mur et fit de son mieux pour ne pas glisser au sol et se recroqueviller. Il serra la mâchoire, conscient que sa petite panique n'avait pas d’explication et il s'excusa d'un geste tremblant à Kafele, lui demandant une seconde*

KAFELE: *Il acquiesça en le voyant, il ne lui en voulait, comprenant la difficulté que cela pouvait être. C'est calmement et doucement qu'il se dirigea vers la table basse du salon, y retrouvant un livre qu'il connaissait par coeur et il ne put s'empêcher de se sentir presque soulager de revoir cette couverture. Il hésita une seconde, se frotta la nuque et fini par le faire glisser jusqu'au pied de Jabari...Il voulait lui changer les idées et si pour ça il devait se ridiculiser, cela lui semblait peu de chose au final*

JABARI: *il fit son possible pour récupérer un souffle régulier. Faire le vide, contrôler son corps, ça c'étaient des choses qu'il connaissait bien et en fermant les yeux il pu oublier quelque peu ce qui avait animé cette confusion en lui. Cet appartement n'était qu'un appartement, cela ne devait pas l'affecter ainsi. Le bruit du livre glissant sur le sol lui fit rouvrir les yeux et il lu malgré lui le titre et vu la couverture.* C'est quoi ça ? *demanda-t-il encore partagé entre l'affolement et un certain amusement. Il ne le récupéra pas pour autant, l'observant simplement de loin*

KAFELE: *Il hésita la première seconde à lui répondre, regretta à la deuxième seconde d'avoir fait glisser le livre jusqu'à lui. Et ce frisson sur sa nuque, il plaça sa main sur celle-ci, tentant de contrôle l'afflux sanguin jusqu'à ses joues* Un livre... *dit-il d'un air évasif*

JABARI: *il releva les yeux, presque insulté par cette réponse* Je sais ce qu'est un livre. *mais il se rendit rapidement compte à l'expression de Kafele que ce n'était là qu'un moyen de ne pas vraiment lui répondre. Curieux, il fini par se pencher pour le récupérer et l'observer d'un peu plus près* Ça a l'air... Salace. *finit-il par commenté en haussant un sourcil, légèrement amusé de découvrir une étrange facette de Kafele. Enfin, étrange...* Alors c'est comme ça que tu te consoles de Tumaini ? Avec des livres ? *se moqua-t-il d'un petit air mutin* C'est carrément triste.

KAFELE: *Il se détourna aussitôt que Jabari compris le contenu éventuel du livre. Manquant de peu d'étouffer dans sa propre honte* C'est pas ce que tu crois ! *Tenta-t-il de se justifier, oubliant la raison première pour laquelle il s'était volontairement humilier* Je... *Il soupira devant sa propre incapacité à trouver comment lui expliquer pourquoi il aimait ce livre sans se ridiculiser un peu plus* Il m'a aidé...Pendant la période de...Transition *Fini-t-il par dire simplement*

JABARI: Ca ? *s'étonna-t-il avec une pointe de méprit pour le bouquin qu'il secoua doucement. Il ne voulait pas tant se moquer des intérêts de Kafele mais il était vraiment difficile de croire qu'un soldat et un assassin puisse trouver du réconfort et de la sagesse dans un tel bouquin. Jabari regarda le bouquin, puis Kafele sans savoir sur lequel des deux il devait revoir son jugement. Finalement, il s'approcha de Kafele pour lui rendre le livre en haussant les épaules.* J'imagine que c'est plutôt logique pour un gros amoureux comme toi.

KAFELE: C'est juste que... *Il reprit le livre* Ca m'évitait de trop cogiter... *Dit-il en soupirant, malgré un petit sourire en coin, une part de lui étant plus fier à l'idée d'avoir pu un minimum changer les idées de Jabari*

JABARI: C'est sûr que ça a pas l'air d'être un ouvrage qui demande beaucoup de réfléchir. *ne put-il s'empêcher de le narguer une dernière fois. Mais Jabari avait comprit que c'était surtout pour le distraire lui aussi de sa panique qu'il avait partagé ce détail très personnel.* Merci. *finit-il par dire plus calmement, sentant que la confusion était passée. Il évita de trop la raviver en observant l'appartement alors il se tourna plutôt vers la fenêtre pour observer l'extérieur. Mais son esprit ne put s'empêcher de retrouver la voie de l'endroit où il était sensé être à cet instant et où s'attendait surement encore à le revoir.* C'est stupide... *murmura-t-il doucement un peu pour lui même* Moi... ici... A parler... manger... Je sais pas... Ça me fait me sentir... si stupide. *tenta-t-il d'exprimer alors que lui-même avait du mal à comprendre pourquoi exactement ce sentiment lui collait à la peau. Etait-ce parce qu'il savait qu'il ne faisait que semblant et que cette vie ne serait jamais pour lui ? Parce que c'est ce que ses maitres penseraient en apprenant ce pour quoi il avait fuit sa vie de servitude ? Parce que tout cela paraissait si anodin, futile, insignifiant comparé à la douleur et la violence ?* P-pardon. Tu voulais... Du repos et manger probablement. *s'excusa-t-il en sentant que sa présence encourageait Kafele a faire attention à lui alors qu'il n'en demandait ni n'en méritait autant* Fait comme chez toi... Vu que c'est chez toi. *l'encouragea-t-il en se calant simplement dans un coin, espérant se faire un peu oublier*

KAFELE: *Il haussa les épaules à ses remerciements, ce n'était pas grand chose au fond, il se remettrait de cette interlude humiliante. Il l'observa, il était vrai que tout ça pouvait paraître si futile au fond. Lui-même avait passer tellement de temps à penser cela, son appartement ne possédait que le stricte minimum, preuve qu'il avait encore très récemment toujours penser que cela n'avait pas d'importance. Il avait fini par trouver sa voie et il ne désespérait à l'idée que Jabari en fasse autant un jour. Sentant qu'il avait peut-être besoin de s'isoler un peu, il n'insista pas plus et se dirigea vers la cuisine...Il ne fut pas étonnant de découvrir qu'il ne possédait pas grand chose pour se nourrir en dehors du riz et des bières qui trainait toujours. Il en sortie deux, les décapsula et en posa une non loin de Jabari avant de se diriger vers son salon, il ouvrit à nouveau le tube, en sortie le parchemin. Il espérait que son retour attirerait quelqu'un, Asim, Rê, Sebak ou encore Eshe, il ne voulait pas laisser Jabari seul et il voulait lui éviter le tumulte de l'extérieur. En attendant, il était parfaitement au calme, assez pour pouvoir se poser, réfléchir à tout ça, tentant de trouver lui-même la voie*

JABARI: *il observa la bouteille du coin de l'oeil. Kafele ne lui avait pas explicitement demandé de la prendre mais elle était clairement pour lui. Hésitant, il savait qu'il devait logiquement la prendre mais il pouvait sentir le malaise renaitre en lui. Il tenta d'oublier les circonstances ou plutôt de se rappeler un temps où boire une bière n'avait pas de signification particulière pour lui. Cela faisait depuis la fin de la guerre qu'il n'y avait plus eu le droit mais avant ça, il se souvenait en avoir partagé avec ses frères. Une bière. Ca n'avait rien de spécial. Il finit par la prendre, prenant encore quelques secondes voire minute avant d'oser la porter à ses lèvres et boire. Il ne fit aucun bruit, n'eut aucune réaction et tenta plutôt d'ignorer ou de taire la moindre émotion que cette stupide bière pouvait faire naitre en lui.*

KAFELE: *Il buvait quelques gorgées par intermittence, les yeux rivés sur ce parchemin, il essayait de voir quelque chose, de remarquer un détail, un peu d'espoir mais n'en trouve pas...Il répéta à plusieurs reprises cette phrase qu'il avait vu le plafond, pour ne pas l'oublier et pour y trouver là aussi quelque chose qu'il n'avait peut-être pas compris. Mais rien y faisait, il avait toujours la sensation de ne pas véritablement avancer et pire encore, de peut-être toucher quelque chose sans vraiment l'atteindre. Il inspira profondément, ravalant les sentiments qui le submergeait petit à petit.*

Les deux hommes resterent silencieux. Buvant lentement leur biere chacun plongés dans leurs pensées. L'un courant après quelque chose qu'il avait du mal à saisir, et l'autre fuyant simplement celles qui venaient toquer à sa porte. Un peu de calme pour se retrouver. En fermant les yeux, Jabari eu presque l'impression de pouvoir se retrouver dans sa cellule et quelque part cela avait quelque chose de rassurant. Il pouvait s'effacer, s'oublier et le silence faisait passer le temps bien plus vite. Le Soleil s'était lentement couché sur l'Egypte sans qu'aucun des deux ne s'en rende vraiment compte. L'ambiance a l'extérieur n'était pas forcément plus calme. Même après l'heure du diner on pouvait entendre des rires d'enfants, des chansons de maman, des rires d'hommes ayant un peu trop bu, des bruits de vie, simplement. Mais quelque chose finit par les sortir de leur long silence. Sentant quelqu'un s'approcher de la porte, pas pour passer mais avec la claire intention d'entrer, Jabari rouvrit les yeux et se crispa, mettant la main sur le manche de son arme par réflèxe. Un flash l'aveugla et le surprit un peu plus mais il sentit sa main se refermer sur le vide. Son coeur rata un battement lorsqu'il se rendit compte qu'il n'avait plus d'arme a son fourreau. Crispé de fureur, il n'eut même pas le réflexe de réagir tout de suite et un toquement timide se fit entendre à la porte.

KAFELE: *Le flash avait attiré son attention, tout comme les bruits de pas avait réveiller ses instincts. Son regard se porta une seconde sur Jabari et son arme manquante mais avant qu'il n'ait pu formuler le moindre mot, les coups timide à sa porte l'interrompit. Il se retourna vers l'entrée, s'y approchant pour l'ouvrir*

Rê: *jouant déjà avec ses doigts d'un air embarrassé il n'osa pas tout de suite relever les yeux vers Kafele* Ehm... Bon retour. *arriva-t-il simplement à dire d'une petite voix*

ASIM: *se tenait derrière lui d'un air particulièrement inexpressif en tenant l'arme de l'inconnu qu'il venait de confisquer*

JABARI: Rends-moi mon arme.*ne put-il s'empêcher de grogner à l'intention du protecteur en serrant le poing et la mâchoire*

KAFELE: *Il resta immobile, les yeux sur Rê, incapable de prononcer le moindre mot ou même incapable de faire quoi que ce soit durant les quelques secondes de silence qui parurent une éternité jusqu'à ce que Jabari brise ce silence. Il posa les yeux sur Asim, et là encore il ne su comment réagir, il l'avait laisser derrière au moment où il avait probablement eut le plus besoin d'un ami...Incapable de dire quoi que ce soit, il se recula, assez pour les inviter à rentrer*

Rê: Oh ehm... *il hésita nerveusement, ne sachant pas plus comment réagir dans cette situation et le fait d'être le seul a parler ne l'aidait pas à savoir. Il jeta un bref coup d'oeil à l'inconnu, clairement mécontent de se retrouver déposséder de son arme. Puis il regarda Asim sans vraiment le regarder en se tordant un peu plus les doigts* Rends lui son arme, Asim. *finit-il par demander d'une petite voix.*

ASIM: Nope. *répondit-il avec une simplicité presque nonchalante, fixant sans gêne celui qui lui réclamait son arme*

Rê: *il soupira en grimaçant, s'étant clairement attendu à cette réaction de la part du protecteur.* S'il te plait Asim... *supplia-t-il doucement mais sans résultat* c'est un ordre. *finit-il par dire, l'air doucement déçu de la situation*

ASIM: *immédiatement, il s'avança pour rendre le sabre à l'inconnu sans montrer plus d'état d'âme lorsque celui-ci le récupéra en le lui arrachant presque des mains*

Rê: Pardon... Pour ça... *s'excusa-t-il d'une petite voix en s'adressant aussi un peu à l'inconnu.* B-beaucoup de choses se sont passées quand tu n'étais pas là... Et quand je n'étais pas là. *expliqua-t-il sans vraiment savoir s'il voulait justifier quelque chose*

KAFELE: *Il cru comprendre ce qui animait Asim et par la même occasion que tout ça était bien réel. L'air profondément désolé, il se détourna le temps de refermer la porte, jetant un coup d'oeil à Asim, un millier de question vint le frapper. Il ne supportait pas l'idée de ne pas reconnaître quelqu'un, d'abord Rê, maintenant lui...Il détourna les yeux, retournant à la table basse* Je devais partir *justifia-t-il de son côté, la voix faible* Et je ne reste pas... *Annonça-t-il avec difficulté*

Rê: *il baissa les yeux mais a vrai dire ils ne semblèrent pas surprit* Je comprends... *repondit-il simplement* Nous... Nous avons ouvert les portes du Temple. A ceux qui en avaient besoin, à cause du feu ou simplement... Nos portes sont ouvertes à tout ceux qui souhaitent venir. Elles le sont aussi pour ceux qui souhaitent partir. *se contenta-t-il de résumer* Mon nom est Rê, fils de Malick, chef de ce Temple. *se présenta-t-il ensuite simplement et humblement à l'inconnu*

JABARI: Jabari. *répondit-il aussi simplement, essayant de diriger son animosité vers l'autre homme et non le petit chef qui semblait plutôt accomodant.*

KAFELE: *Il passa sa main sur son visage et ses cheveux, il était heureux d'entendre les paroles de Rê mais il ne put s'empêcher de regarder le parchemin sur sa table au souvenir du feu. En parler avec Asim aurait été simple, avec Sebak aussi mais avec Rê, il ne pouvait s'empêcher de repenser aux dernières conversations et il n'en voulait pas une autre comme celle-ci. Il lança un autre regard inquiet en direct d'Asim, ce n'était pas ainsi qu'il s'était imaginer ses possibles retrouvailles. Esquissant un sourire sincère, il regarda son chef* Je suis content que tu ais retrouvé la lumière... *Laissa-t-il échappé, sa voix tremblant légèrement* Je suis aller...Au temple de Seth...

Rê: Il était temps. *répondit-il en baissant les yeux mais avec un très faible sourire.* Y as-tu trouvé quelque chose ? *demanda-t-il ensuite mais surtout par curiosité et réagissant à la voix faiblissante de Kafele. Il savait qui cela concernait et il se souvenait de leur différent et pour cela ce n'était pas vraiment à lui d'en parler avec Kafele. Il songea à Sebak mais il ne savait où il était et Asim ne se séparerait pas de lui pour simplement aller le trouver. Il se força à baisser ses mains pour s'empêcher de jouer avec nerveusement et se contenta d'essayer d'apporter un peu de présence et de lumière à Kafele aussi.*

KAFELE: *Il retourna auprès du parchemin, invitant Rê à en faire de même, lui laissant tout le loisir de le lire.* Je suis aller dans les tombeaux, une pièce était encore protégé...J'y suis aller, je crois qu'il s'agissait de la pièce où était entreposer les cendres *expliqua-t-il les yeux posés sur le parchemin* Sur le plafond, il y était écrit: "elui qui priera pour lui-même et les siens trouvera le courage à toute épreuve et la force destructrice. Celui qui priera pour les dieux et ce qui est saint saura la vérité et ce qui se cache derrière le mal." *Il prit quelques secondes pour respirer et ne pas craquer* Si Jabari n'avait pas été là...Je ne serai plus là pour vous en parler.

Rê: *il l*écouta, s'approchant tres legerement en observant le parchemin sans le prendre ou chercher a le lire tout de suite. Il l'écouta plus pour l'écouter que pour vraiment apprendre ce qu'il avait pu dénicher dans le Temple probablement en ruine mais en apprenant qu'il avait risqué sa vie dans cette aventure son coeur se serra. Il se retourna vers Jabari.* Merci. *dit-il simplement mais sincèrement a l'inconnu. Il ne savait pas qui il était et d'où il venait mais savoir qu'il avait sauvé la vie de Kafele lui suffisait pour lui faire confiance et l'aimer. Se rendre compte une nouvelle fois d'a quel point cela était important pour Kafele, Rê déglutit hésitant a réellement s'y intéresser, se remettant a jouer avec ses doigts.* Ton ami... Il... *murmura-t-il pourtant doucement* Il est toujours en vie. *finit-il par confier sans vraiment savoir s'il pouvait passer cela comme une bonne nouvelle* Je peux encore percevoir... Le feu a l'horizon. Il est encore la.

KAFELE: *Il esquissa un sourire en entendant les paroles de Rê, il était toujours en vie, ça il n'en doutait pas une seconde...C'était ce qu'ils s'étaient dit et il connaissait assez bien Tumaini pour savoir qu'il tiendrait parole, tout comme il connaissait très bien le temple de Bastet pour savoir qu'il ne laisserait pas Tumaini mourir. Il posa les yeux sur Asim, cherchant à déceler la moindre petite réaction mais il soupira* Si vous préférez qu'on vous laisse seuls pour vous décharger de toute cette tension... *plaisanta-t-il soudainement, lui-même étant fatigué de ce trop plein de sérieux*

Rê: *il se crispa devant cette plaisanterie maladroite avec un petit rictus nerveux. Il savait que Kafele essayait de detendre l'atmosphere sans doute las de leur morne conversation. Mais il savait que celui qui aurait du sùen amuser le plus n'etait definitivement pas d'humeur.*N-non on va... On va vous laisser vous reposer. *Il jeta un regard furtif a Asim qui ne semblait meme pas vraiment l'avoir entendu, continuant de fixer Jabari d'un air blasé. Avec une petite moue désolée et un signe de tête, il se dirigea vers la porte, poussant naturellement Asim a lui emboiter le pas.* Bienvenu, Jabari. *murmura-t-il doucement avant de quiter l'appartement*

KAFELE: *La non réaction d'Asim le blessa plus qu'il ne l'aurait cru mais il n'en montra rien, rassurant simplement Rê d'un sourire patient. Il le laissa s'en aller, le saluant d'un signe de tête avant de reposer ses yeux sur son parchemin. Son estomac lui rappela que cela faisait presque vingt quatre heures maintenant qu'il n'avait rien avalé et il reposa ses yeux sur Jabari.* Le temple devrait être plus tranquille à présent... *Supposa-t-il bien qu'il pouvait entendre percevoir la vie à l'extérieur de sa chambre* Allons manger, ici je n'ai que des bières à te proposer *Et bien qu'il était certain que Jabari s'en serait contenté, son estomac non et encore moins son esprit qui cherchait encore les réponses*

JABARI: *il haussa les épaules, indifférent ou du moins il savait qu'il valait mieux pour lui de l'être. Le chef du Temple, son protecteur et Kafele, tout ça ne le concernait pas et c'était bien mieux ainsi car s'il devait s'en mêler la pente serait bien trop glissante et il savait vers où elle l'attirerait. Quitter la quiétude de l'appartement de Kafele ne l'attirait pas mais il préférait encore rester avec lui que seul ici alors il s'approcha sans rien dire, prêt à lui emboiter le pas comme toujours.*

KAFELE: *Il observa Jabari, le regardant dans les yeux avant de sortir* Si t'as besoin, hésite pas *Il resta quelques secondes à le regarder, lui faisant comprendre toute la sincérité et le sérieux de sa proposition. Il n'insista pas plus, il ouvrit la porte et prit le chemin vers la salle principale*

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NPC Amy
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AKIIKI:   KA FEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE   LEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE   !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!   *hurla la petite fille déboulant à toute vitesse d'un couloir pour   lui sauter dessus*  

KAFELE:   *Son sourire s'illumina, à la seconde où il reconnu cette petite   voix. Elle lui avait tellement manquer. L'attrapant, il la serra   directement contre elle* Mon petit soleil *dit-il affectueusement, il   l'éloigna, la portant toujours* Tu m'as manqué  

AKIIKI:   Toi aussi tu m'as manqué ! Où étais-tu ?! Je t'ai cherché partout   et je t'ai pas trouvé ! Et Theoris m'a dit que tu étais partit ! Il   savait pas quand tu reviendrais ! Et ohlala je savais pas quoi faire !   Mais j'ai pas pleuré ! J'étais triste mais j'ai pas pleuré. Eshe   m'a dit que tu reviendrais parce que tu nous aimes ! Et j'étais pas   seule j'avais Theoris et le Soleil ! Walid aussi est venu et... Oh !   OH KAFEELE ! Le mandarinier ! Eshe m'a montré ! Avec la pelle et la   terre et on a fait des trous et puis on a mit de l'eau. Mais ça a   rien fait... C'était trop nul ! Eshe a dit il faut du temps mais   combien de temps Kafeele ? A cette vitesse on va jamais pouvoir manger   des mandarines ! On peut en acheter au marché mais moi je veux nos   mandarines ! Je suis sûr qu'elles seront plus grosses et plus   sucrées ! Mais pour ça il leur faut du soleil et de l'eau tout les   jours ! C'est Eshe qui l'a dit ! Tu veux les voir ?? Oh non non tu   peux pas les voir Kafeele elles font dodo shh ! Tu peux les voir   demain matin ! On mettra de l'eau dessus, moi je fais ça très bien   même si c'est lourd un peu l'arrosoir. Oh où vas-tu Kafeele ? Tu va   manger ? Oh il y a des mandarines aussi mais elles sont moins bonnes   que celles qu'on aura. Oh non Kafeele mange pas de mandarines ! Il y a   du poisson, c'est bon le poisson il faut que tu mange le poisson ! Ce   sont les pêcheurs qui sont venus qui les ont apportés, il y en a   trop ohlala ! J'ai trop mangé moi ! *elle parlait à toute vitesse de   sa petite voix aigüe*  

KAFELE:   *Il continuait de sourire, l'écoutant sans pouvoir s'en lasser, il   jeta un coup d'oeil à Jabari d'un air presque désolé en se rendant   compte qu'il était peut-être le seul à supporter sa petite voix et   cette enthousiasme aussi intense que soudain. Il pinça gentiment le   petit ventre d'Akiiki* Mmmh en effet, tu as trop mangé *taquina-t-il   gentiment* Du poisson donc...Et quoi d'autres ?  

AKIIKI:   Oh tellement de chose ! Tu ne me croirais pas Kafeele !  Les adultes   n'arrêtent pas à la cuisine ! Même des gens que je connais pas ! On   a ouvert les portes et maintenant le monde entier est là ! Je me suis   fais des nouveaux amis et j'ai caressé une chèvre ! Elle appartient   à un fermier ! Il dit qu'elle lui donne du lait quand elle est   contente alors on lui a fait pleine de caresses !  

KAFELE:   *Il continuait de marcher avec la petite dans les bras, heureux de   l'entendre raconter ces histoires* Une chèvre ?! Elle n'a pas essayer   de te grignoter tes petits doigts ? *Il approcha lentement mais   surement du centre* Moi aussi je me suis fais un nouvel ami *Dit-il en   la présentant à Jabari* Il s'appelle Jabari  

AKIIKI:   Non elle m'a léché les doigts ! Elle est gentille ! *elle regarda   ensuite l'homme que lui désigna Kafele* Oh bonjour Jabari ! Tu ne vas   pas me lécher les doigts toi hein ?  *demanda-t-elle en gloussant*  

JABARI:   Hey. Hm. Non. *répondit-il simplement en détournant le regard,   gêné.*  

AKIIKI:   C'est lui qui est malade ? Parce qu'il y a de la soupe ! Et il faut   boire de la soupe quand on est malade !  

KAFELE:   *Il fit non de la tête* Ce n'est pas lui *Dit-il en souriant,   regardant du coin de l'oeil l'ancien soldat* Jabari préfère les   lentilles  

AKIIKI:   Il y a des lentilles aussi ! Plein, plein de choses ! *s'écria-t-elle   joyeusement*  

THEORIS:   Bonjour Kafele. *dit-il doucement alors qu'il attendait à l'entrée   de la grande salle*  

AKIIKI:   Oh regarde Theoris, Kafeele est revenu !  

KAFELE:   *Il s'arrêta à hauteur de Theoris, lui souriant* Bonjour Theoris *Il   ne savait pas vraiment comment réagir avec l'enfant, il avait été   surpris de le voir prendre sa défense et au fond, il lui en était   reconnaissant d'une certaine manière. Il reposa Akiiki au sol*   Comment tu vas ?  

THEORIS:   *il haussa les épaules* Ça va. *répondit-il simplement avant de   s'éloigner sans plus vers les appartements*  

JABARI:   *il observa cet enfant là s'éloigner, légèrement amusé par son   attitude moins diamétralement moins enfantine que celle de la petite   fille dans les bras de Kafele. Il se souvint aussi de l'adolescent qui   les avait salué à leur arrivée.* T'en connais combien comme ça ?   *nargua-t-il doucement alors qu'ils entraient dans la grande salle   encore très bondées. Des hommes chantaient, buvaient et riaient à   chaque table et les plats y étaient encore nombreux et appétissants*  

KAFELE:   *Il ne s'était jamais réellement posé la question, sur le nombre de   personne qu'il connaissait. Cela lui semblait tellement naturelle pour   lui à présent. Haussant une épaule en guide de réponse un peu   vague à Jabari, il se retourna pour observer le tumulte de la grande   salle. Il avait espérer y trouver moins de monde mais de toute   évidence, il avait eu tort. Faisant un signe à Jabari pour lui   désigner une route plus ou moins tranquille qui le mènerait   directement vers les tables et les plats, il prit les devant, ouvrant   la marche et prenant garde que son ami le suivit, tenant la main   d'Akiiki qui l'aidait aussi en se faufilant beaucoup plus facilement   que lui-même.*  

AKIIKI:   Ca ! Mangez ça ! C'est trop bon ! *pointa-t-elle avec enthousiasme en   pointant les différentes petites pâtisseries au miel et aux amandes.   Elle en prit un elle-même et le mit directement dans sa petite   bouche. Elle gloussa joyeusement, les joues gonflées.*  

JABARI:   Euh je vais... Je vais... Je vais juste... *balbutia-t-il en regardant   tous les plats d'un air doucement paniqué. Trop de choix et toutes   ces odeurs. Tout avait l'air tellement appétissant que cela lui   nouait les entrailles. Il déglutit, ayant du mal à en décoller le   regard mais il recula d'un pas* J'vais juste... Rester à côté.  

AKIIKI:   Y a des lentilles aussi ! Regarde là ! Tu peux en prendre autant que   tu veux ! Tout le monde peut prendre ce qu'il veut !   *encouragea-t-elle avec entrain* Mais moi j'en prends plus ohlala j'ai   trop mangé !  

KAFELE:   * il ne se lassait pas de l'aura de la petite. Voyageant entre sourire   et rire en la regardant assouvir sa gourmandise. Bien que les   pâtisseries lui faisait envie il se tourna vers les plats de poisson   et se servit une assiette raisonnable avant de se tourner vers Akiiki   et Jabari. Il resta en retrait a la fois animé par la curiosité et   l'amusement en les regardant*  

JABARI:   N-non. M-merci. *balbutia-t-il de sa voix rauque, ne pouvant   s'empêcher de se sentir plus mal à l'aise encore face à l'attention   de la petite fille rayonnante. Il finit par s'asseoir sur la première   chaise qu'il trouva et fixa simplement la table pour se libérer de la   vue du buffet, des joyeux festoyeurs et de la petite fille. Mais   quelques secondes plus tard des petites mains vinrent glisser un bol   de lentille devant ses yeux. Il releva la tête mais la petite fille   s'en était déjà allée faire un autre allé retour pour lui   apporter un bol de soupe. Il ne su quoi dire ou même ressentir à ce   moment, jetant un bref coup d'oeil a Kafele pour lui demander de   l'aide ou simplement voir ce que lui pensait de cette situation*  

AKIIKI:   Il faut manger ! Même si on a pas faim ! Sinon tu grandiras pas !   C'est comme les mandariniers, on a besoin d'eau, de nourriture et de   soleil pour devenir fort et faire des mandarines ! *raconta-t-elle en   déposant son bol de soupe devant Jabari* Et je te donne aussi de la   soupe parce que tu as quand même l'air malade ! Quand on est malade   on a pas faim mais il faut manger quand même alors mange !  

JABARI:   *il déglutit, intimidé par l'insistance innocente de la petite fille   et finit par prendre le bol de soupe et le porter a ses lèvres   tremblantes. Bien évidemment, c'était bien trop bon pour quelqu'un   comme lui. Il grimaça en sentant les délicieux épices se répandre   dans sa bouche et l'excitation faire battre son coeur a la chamade. Il   finit le tout d'une seule traite et reposa le bol un peu violemment   sur la table d'un air sombre mais la petite fille gloussa d'un rire si   amusé et satisfait qu'il ne put s'empêcher de renifler d'un air   embarrassé. Qu'y avait-il entre lui en train de manger qui faisait   rire les enfants ?* J'suis... P'tet bien malade après tout...   *marmonna-t-il en déglutissant, relevant son regard vers Kafele en   face de qui il devait paraitre bien pitoyable*  

JABARI:   M-merci... Cette soupe est délicieuse. *finit-il par dire d'une   petite voix à la petite fille*  

AKIIKI:   Remercie-moi quand tu seras guéris ! *s'exclama-t-elle joyeusement en   s'éloignant en sautillant comme si soudain elle avait quelque chose a   faire ailleurs*  

KAFELE:   * il regardait l'étrange duo, a la fois soucieux et attendrit. Il   tentait de rassurer Jabari d'un regard et lui mima le geste de manger   avec ses propres couvert. Il savait que la petite ne le lâcherai pas   avant*  

JABARI:   *a l'instant ou la petite fille s'éloigna, il poussa le bol de   lentille un peu plus loin en soupirant, se passant une main sur le   visage* Comment tu fais pour t'y habituer... *souffla-t-il doucement*   Tout ça... On dirait une autre vie.  

KAFELE:   *il s'installa a ses côtés en observant la grande salle* on ne s'y   habitue pas vraiment * il reporta son attention sur son assiette* je   regrette souvent mon autre vie... Les choses étaient plus simple...   Mais... Cette vie la c'est vraiment la mienne, celle que j'ai choisi   avec ses bons et ses mauvais côtés. * il sourit doucement* et non   celle qu'on veut que je choisisse et qu'on m'impose  

JABARI:   Plus simple... *répéta-t-il plus calmement, retrouvant ses repère   dans la voix de Kafele* Préférer le bruit du fouet aux rires des   enfants... Le pain sec aux festins... Les ordres à la liberté... Des   frères... d'armes.. à... *il jeta un coup d'oeil aux gens autour   sans vraiment savoir comme les qualifier. Il renifla en reportant son   attention sur le bol de lentille, troublé de se rendre compte que ces   mots qu'il avait toujours eu en lui perdaient peu a peu de leur sens   à côté de leur nouvelle contrepartie.* On est vraiment des malades   au final.  

KAFELE:   Pas de choix pas de véritable conséquence... Pas de vrai sentiment.   On avait rien a gère autre que notre survie aujourd'hui je dois   concilier cette vie a l'ancienne... J'ai tuer des enfants de Ra. De   sang froid et j'ai même aimé ça *soupira-t-il en sentant l'ombre de   la culpabilité pas très loin derrière lui* j'aime un homme qui a   été réduit a l'état d'arme capable de réduire en cendre une ville   entière... Et qui a ce temple et heliopolis pour cible... * il mangea   un morceau de poisson* je veux les protéger eux et le protéger   lui... * il sourit * Oui on est vraiment malade  

JABARI:   Eh ben... Et moi qui trouvais un plat de lentille assez compliqué   comme ça... *soupira-t-il en finissant par reprendre ce bol qu'il   avait poussé plus loin pour en prendre une cuillère. Ca aussi était   bien trop bon mais la réaction de son corps fut plus docile,   peut-être parce qu'il réfléchissait plutot à la situation de   Kafele. Il soupira à nouveau.* Ce qu'ils lui ont fait lui a sauvé la   vie. Mais ça en détruira beaucoup d'autre. Ils l'ont pas fait par   charité mais  pour pouvoir l'utiliser, comme d'hab. Après ce qui   s'est passé il se battait plus, dormait plus, mangeait plus. Quand il   parlait, c'était pour suplier qu'on l'achève. Alors ils avaient rien   a perdre. *se rappela-t-il en haussant les épaules en continuant de   manger ses lentilles* Ils font encore la guerre. On fait encore la   guerre. *rectifia-t-il* C'est tout ce que je connais et tout ce que je   pensais connaitre de toute ma vie mais ici...  *il jeta un nouveau   coup d'eoil autour de lui dans cette grande salle si vivante aux   dernieres heures de ce jour* C'est la première fois que... Que je   vois a quoi peut ressembler la paix. C'est comme un autre monde... Un   mythe. La paix que je connais est une illusion mais ça... ça c'est   réel. Et c'est... C'est... C'est n'importe quoi. *finit-il par   soupirer en se passant une main sur le visage* Pour quoi on a combattu   toutes ces années ? Pour qui on a tué tout ces gens ? Et même   aujourd'hui... Que veulent-ils de plus... que la paix ?  

KAFELE:   * il baissa les yeux devant des questions qu'il s'était lui même   poser tant d'années* nous combattions parce que nous ne voulions pas   que d'autres vivent ce que nous avions endurer. On nous a persuader   que le reste du monde était a l'origine de nous cauchemars... On nous   a appris a ne pas se poser de questions. Ils nous ont manipuler...   Nous et même nous souvenirs... * dit en se souvenant de ses séances   avec Letti...* ce sont eux qui ont massacré mes parents... Qui m'ont   torturé, armé, entraîné et même apprit a aimé tuer. * il releva   les yeux cherchant du regard un visage familier qui lui permettrait de   ne pas s'oublier dans ses sombres souvenirs* ils ne veulent pas la   paix... Ils veulent le pouvoir. Peu importe a quel prix... Peu importe   s'ils doivent kidnapper des enfants comme toi, Tumaini ou moi... Les   détruire pour en faire des armes... On ne construit pas la paix dans   le sang... Ils veulent le pouvoir... Et nous étions leur outils  

JABARI:   *il l'écouta avec attention tout en sentant que son cerveau luttait a   réellement comprendre tout ce qu'il lui disait et tout ce qui se   cachait encore derrière. Se faire manipuler, ses souvenirs, ses   parents, les tortures, kidnappé... Il savait que tout cela devait le   rendre furieux et amer comme l'était Kafele mais tout ça ne lui   parlait absolument pas. Il ne se souvenait pas et c'était bien là le   but. Une plaie qui n'était pas là ne pouvait pas le faire souffir,   et c'était mieux ainsi.* Le pouvoir... *répéta-t-il machinalement   mais ce concept aussi n'avait aucun sens au delà du mot. Du pouvoir   mais pour quoi ? Pour qui ? Pour quoi faire ? Les Enfants de Ra   avaient gagnés, ils étaient détenteurs du pouvoir et voir ce a quoi   cela leur servait semblait tellement absurde. La guerre, pour la   paix.*  Que ferais-tu, toi, si tu avais le pouvoir ? *demanda-t-il   alors sincèrement curieux en espérant qu'il trouverait un peu plus   de sens dans cette idée grace à Kafele*  

KAFELE:   *La question le prit quelque peu au dépourvu, et il reposa ses yeux   sur lui. Ne sachant pas vraiment quoi répondre. Il réfléchissait   sérieusement à cette question pourtant, se demandant ce qu'il aurait   fait lui...Avec le pouvoir...Ses pensées se tournèrent vers Rê, qui   s'était retrouvé avec cette responsabilité qu'il n'avait jamais   convoité, du jour au lendemain.* Je ne le garderai pas pour moi *Se   dit-il à voix haute, cette responsabilité était bien trop dur pour   un seul homme* Je sais pas, dans un monde idéal, j'aurai tenté de   créée un conseil, unissant chaque temple, chaque faction... *Il   soupira* C'est idiot *reposant ses yeux sur son assiette* c'est à   peine si je suis capable de gérer ma propre vie alors celle d'un   peuple entier...  

JABARI:   *il eu un petit rire sans savoir s'il devait s'inquiété ou être   soulagé de voir Kafele démuni lui aussi devant cette idée* Un   conseil ? *répéta-t-il en sachant que c'était quelque chose auquel   il n'aurait jamais pensé tout seul. Il tenta de se l'imaginer et eu   un rictus amusé.* Donc... basiquement... Tu mettrais tout les gros   joueurs dans la même pièce et tu les laisserais se battre entre eux   ? *résuma-t-il en s'amusant a s'imaginer le résultat mais aussi le   reste du peuple d'Egypte continuer de vivre leur vie tranquillement   loin de tout ces conflits insensés.* C'est plutôt une bonne idée   même si cette fois-ci, les Enfants de Ra risquent pas de gagner vu   leur chef... *se moqua-t-il doucement en se souvenant de l'adolescent   maigrichon et palot*  

KAFELE:   Dis comme ça... *répondit-il un peu bougon mais malgré lui, amusé   par l'image que cela entraînait dans sa tête.* Méfie toi des   apparences *Lui conseilla-t-il en souriant légèrement* Regarde   moi... *Après tout, ses frères ne cessaient jamais de l'embêter, il   était presque certain que ce stupide surnom d'amoureux maladroit   devait être une invention de Seth ou Nail, voir des deux, cela ne   l'avait pourtant jamais empêcher d'être quelqu'un de sensiblement   différent lorsque la situation l'exigeait*  

JABARI:   *il haussa un sourcil incrédule mais Kafele n'avait pas vraiment   l'air de plaisanter et son exemple était plutôt convaincant* Eh   ben... Tu vas pas me dire que la gamine aurait pu mettre du poison   dans les lentilles aussi hein ? *plaisanta-t-il doucement en reprenant   pourtant une cuillère. Ca ne serait pas si surprenant, ils étaient   tous des enfants de la guerre.* L'autre avait pas l'air commode par   contre. *se rappela-t-il ensuite et encore, "pas commode" était très   poli de la part de Jabari  après la façon dont il s'était comporté   plus tôt*  

KAFELE:   *Il laissa échappé un rire* Akiiki ? Elle serait capable de soigner   un scarabée blessé tant elle déborde d'amour *lui confia-t-il en   souriant tendrement, sourire qu'il perdu presque aussitôt en   l'entendant lui parler d'Asim*Asim... *Il reporta à nouveau son   attention sur son assiette, presque terminée. Lui même ne savait pas   quoi y penser en réalité* Il s'est fait la promesse de protéger   Rê, une façon pour lui de se repentir pour un crime qu'il croit   avoir commit et les derniers évènements au temple l'ont rendu...*Il   regarda les musiciens* Et mon départ n'a pas du aidé...  

JABARI:   *il renifla d'un air légèrement moqueur* Un grand gaillard comme   lui, j'suis sûr qu'il survivra. A moins que les apparences soient   trompeuses là aussi. *nargua-t-il doucement en finissant son bol. Il   soupira d'un air satisfait et s'adossa un peu plus sur sa chaise.   Finalement parler avec Kafele l'avait distrait de tout le reste et   maintenant qu'il s'en rendait compte, cela ne le dérangeait plus   vraiment. Les voix des hommes joyeux et enivrés derrière lui, le   bruit des pas précipités des enfants qui se courraient après...* Je   pourrais m'y habituer. *confia-t-il finalement avec un petit sourire*  

KAFELE:   *Il aurait aimé pouvoir en être sur et il s'accrochait à cette   idée qu'on ne pouvait pas chasser qui on était réellement...Il en   était le parfait exemple. Les yeux sur les musiciens, il en écoutait   leur musique et leur chant, souriant aux dernières paroles de Jabari.   C'était tout ce qui lui souhaitait. Il resta quelques minutes   silencieux, à réfléchir, avant de se retourner vers Jabari* Tu   pourrais rester...Si tu le souhaite  

JABARI:   *il haussa un sourcil, voyant bien la logique mais se demandant tout   de même si c'est ce qu'il souhaitait. Prendre des décisions dans le   présent était déjà un nouveau concept mais en prendre pour le   futur était encore un autre niveau de complexité pour son tout   nouveau libre arbitre. Il chassa le mal de crane en haussant les   épaules* Toi tu reste pas. *se rappela-t-il comme si cela décidait   aussi ce que lui ferait*  

KAFELE:   *Il esquissa un sourire en l'entendant* Moi c'est moi *lui   rappela-t-il doucement en reposant son assiette vide sur la table non   loin* Pour l'heure il faut que je retrouve Sebak, j'ai besoin de son   avis, *Il soupira* A vrai dire, je me sens complètement paumé  

JABARI:   *il eu un petit rire avant de se relever avec un sourire encourageant*   Eh ben au moins, on est deux.  

KAFELE:   *Il partagea son rire, avant de le regarder se lever, un peu surpris*   Tu veux sortir ?  

JABARI:   Ben sauf si tu vois ton Sebak dans le coin. *répondit-il en haussant   les épaules*  

KAFELE:   *Il se releva à son tour, observant le monde à la recherche de   celui-ci* avec tout ce monde, j'ai l'impression que la tâche risque   d'être difficile... *Se rapprochant à nouveau de la table où se   trouvait les pâtisseries, il en prit une, presque certain qu'Akiiki   serait capable de le savoir s'il n'en avait pas manger. Il regarda   Jabari en souriant* Akiiki a dit que c'était bon... *Dit-il comme   pour justifier son élan de gourmandise avant de mordre dans la   pâtisserie pleine de miel*  

JABARI:   *il le regarda s'accorder une patisserie avec un sourire amusé.*   Akiiki, hein ? *retint-il en se rendant compte qu'il n'avait pas   demandé le prénom de la petite fille. Le savoir et le retenir lui   fit un effet bizarre, comme s'il se rendait compte que peu importe ce   qui adviendrait plus tard, il garderait un souvenir de son passage   ici. Tout ces gens qu'il avait cotoyé dans le Temple de ceux qui   devraient être ses ennemis, s'il devait les tuer un jour... Il chassa   cette idée de son esprit, se reconcentrant sur Kafele et sa quête.*   A quoi ressemble ton homme ?  

KAFELE:   Cheveux mi long, bouclé, noir, les yeux sombres, barbe de trois   jours, nez camus...A peu près cette taille *il lui montra la taille   de la main avant de rire, en réalité...Cette description englobait   une partie des hommes présents*  

JABARI:   *il haussa un sourcil dubutatif alors que Kafele se rendit compte de   son erreur.* Ouaip. Ca devrait faciliter la tâche. *nargua-t-il   doucement avant de soupirer en regardant autour mais en effet beaucoup   de gens correspondaient a cette description* Si tu devais le tuer...   Comment le trouverais-tu ? *finit-il par demander avec un petit   sourire espiègle car il savait que pour lui, penser ainsi l'aidait   plus que de simplement chercher un homme parmis tant d'autre. Une   cible par contre était plus difficile à rater pour eux.*  

KAFELE:   *Il avalait les derniers morceaux de patisseries lorsque cette   question le troubla légèrement. S'il devait le prendre pour   cible...Les choses seraient effectivement plus simple. Il observa la   foule une nouvelle fois avant de reposer son regard sur Jabari,   reprenant en silence la route vers l'extérieur. Il prit route vers   les hauteurs, se dirigeant vers les toits, la hauteur lui permettrait   de voir plus clair, il connaissait la cible, sa démarche et même où   il allait habituellement et ce fut dans ses habitudes qu'il calqua son   itinéraire pour le retrouver*

okMJ

NPC Amy
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Il y avait peu d'endroit où on pouvait généralement trouver Sebak. Au terrain d'entrainement, dans le jardin et quelques fois dans le petit appartement que les Enfants de Ra lui avait prêté. Mais depuis que je chef du Temple avait ouvert les portes de celui-ci aux plus démunis d'Héliopolis et tout ceux souhaitant y passer un bon moment, parler, échanger, commercer, les habitudes de chacun furent toutes un peu chamboulées. Ce soir là, il avait festoyé avec les marchands, buvant peut-être un peu trop pour quelqu'un qui pensait ses années de beuveries derrière lui. Il s'était ensuite baladé avec un camarade de boisson, errant dans des couloirs qu'il ne connaissait pas malgré le temps passé ici et finit par retrouver l'extérieur dans un petit patio discret où ils s'affalèrent dans l'herbe. Yvan, le camarade sortit un bâton de sa propre herbe qu'ils se passèrent chacun son tour jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien. Ils ne savaient pas de quoi ils parlaient mais ils ne semblaient pas s'arrêter. Fixant les étoiles, ils ne remarquèrement pas l'arrivée des traqueurs.

SEBAK: ... Et je me suis dit. C'est quand même vachement impressionnant. Je veux dire... Elle faisait 8 mètres !

KAFELE: *Il retrouva la terre ferme, une main sur le manche de son sabre, c'est la voix embrumer de Sebak qui le ramena à la réalité et le détendit doucement. Esquissant un sourire, il ne put s'empêcher de repenser à une conversation au sujet des parties de Tumaini, il retint un rire à ce sourire, passant sa main sur sa nuque* J'espère que tu parle pas de ta queue *laissa-t-il pourtant échapper dans l'élan fraternelle qu'avait entraîner ce souvenir* parce que personne te croit là

YVAN: *il explosa de rire en se retournant lentement pour regarder les deux nouveaux arrivants* Woaaaaahh ce mec il rigole pas !

SEBAK: Je parle pas de ma queue ! Je parle de cet énoooorme... Eh mais t'étais pas sensé... Pas être là toi ? *sembla-t-il se rappeler en se redressant à son tour*

KAFELE: *Il tendit les bras* Surprise *Dit-il en faisant référence au surnom que certains envoyé de Seth avait donné à son ancienne unité.*

SEBAK: *il fronça les sourcils, ne semblant pas comprendre d'abbord, puis il explosa de rire en se tordant sur le sol, hilare, suivi rapidement par Yvan qui eu du mal a reprendre son souffle*

JABARI: C'est... C'est lui que tu cherchais ? *demanda-t-il sans savoir si cette hilarité devant l'amuser ou l'agacer*

KAFELE: C'est lui...Mais je pense que quelques litres de bière ou de vin, sont arrivé avant nous *dit-il en les observant se tordre de rire à terre* Akiiki n'a pas du montrer toute les parties du buffet *dit-il un peu amusé de voir les effets de l'ivresse sur son ami*

SEBAK: Oh Akiikiii ! Tu l'as vu ? Cette gamine est folle de toi ! Vous devriez la voir courir à gauche à droite, un vrai rayon de Soleil et quand on a apprit que tu étais partis c'était "Kafeeeleee ! Kafeeeleee !" Trop mignon... Triste aussi un peu mais... J'suis content que tu sois revenu.

KAFELE: *Il n'eut pas vraiment le coeur de lui annoncer qu'il ne resterait probablement pas, observant Jabari une seconde...Il n'avait nullement envie de gâcher la soirée de Sebak et de son ami du soir* Si j'avais pu, je l'aurai emmené avec moi *Avoua-t-il malgré tout avant de s'installer à terre* Vu l'odeur, je devine qu'il n'y a pas eu que de l'alcool...

YVAN: Oh naann... Pas que de l'alcool? *confirma-t-il avant de ricaner* Pardon les gars mais il fallait venir plus tôt.

SEBAK: Oooh aller tu dois bien en avoir encore ! Fais moi confiance, ce gars en a besoin... *chuchota-t-il très audiblement à l'oreille de son nouvel ami*

KAFELE: *Il observa Jabari, l'invitant à s'asseoir. Sebak n'avait pas tort, les dernières semaines avait été difficile et cette journée aussi. Même retrouver le temple dans cette atmosphère lui donnait un sentiment étrange.* Ca ou une cigarette...Je tuerai pour une cigarette *Soupira-t-il. Il enviait l'état d'ivresse et de légèreté dans lequel se trouvait Sebak et son ami, et pourtant, il ne put s'empêcher de culpabiliser...Avait-il le droit à un peu de légèreté, le temps d'une nuit, alors que l'homme qui l'aimait devait probablement subir les pires horreurs*

YVAN: Nah nah naah... Ce soir pas de cigarette... *marmonna-t-il avec un sourire en piochant dans sa poche pour en sortir un joint qui s'alluma instantanément. Il souffla dessus et tendit la fumante à Kafele* Ce soir on se déteeend... Et on profite...

KAFELE: *Il prit quelques secondes d'hésitation avant de prendre le join entre ses doigts.* on profite... *répéta-t-il pour se convaincre. Il porta le bâton jusqu'à ses lèvres et en tira une longue bouffée qu'il garda dans ses poumons aussi longtemps que cela lui était possible avant de souffler la fumée. Il eût une petite toux mais il put déjà sentir les effets sur lui. Il tendit ensuite le join a Jabari*

JABARI: *il observa les trois hommes sans vraiment savoir ce qu'il était sensé faire. S'asseoir et fumer avec eux ? Quelque chose en lui lui disait que c'était clairement une mauvaise idée et en même temps, qu'avait-il de mieux à faire ce soir ? Hésitant, il resta muet et figé, jusqu'à ce que les autres remarquent son attitude.*

YVAN: Roooh aller fais pas ton relou comme ça. Prends le ! *encouragea-t-il*

JABARI: *Il se figea plus encore, tournant ça tête vers Yvan comme s'il avait cru voir un fantôme. Cette phrase... Son regard se porta ensuite sur le joint que lui tendait encore Kafele et il le prit soudain, le portant à ses lèvres pour inspirer une profonde bouffée sous le regard satisfait des autres*

SEBAK: Et... T'es qui toi sinon ? *se rendit-il enfin compte en se retournant vers celui qu'il ne connaissait pas encore*

KAFELE: Un ami, Jabari *répondit-il le premier en observant celui-ci, esquissant un sourire qui exprimait déjà les effets de l'herbe sur son corps et son amusement* Et ton généreux ami c'est... ? *Il reporta son attention sur l'homme à la peau sombre*

YVAN: Yvan yoo enchanté ! *se présenta-t-il avec entrain* Et pas de souci. Tout ceux qui sont dans ce temple, sont mes amis.

SEBAK: Il a perdu sa famille dans l'incendie. Sa maison a brûlé alors il avait nullepart où aller. Il aurait probablement crevé de faim si le temple n'avait pas ouvert ses portes. *expliqua-t-il calmement*

YVAN: Yooo ! Leur raconte pas ma vie Sebby ! On est pas là pour déprimer la populace ! *s'exclama-t-il en lui tapant sur l'épaule*

KAFELE: *Il se crispa en entendant l'histoire d'Yvan, détournant légèrement les yeux* Je suis désolé *Ne put-il s'empêcher de dire malgré les paroles d'Yvan, les pensées de Kafele retrouvèrent leur chemin vers cette journée, ce qui en avait suivit et les nombreuses conséquences*

SEBAK: Tu sais que sans Kafele... Tu serais peut-être mort toi aussi ? C'est lui qui a éloigné le gars de El-Azhar. *raconta-t-il*

YVAN: Quel gars ?

SEBAK: Le gars qui... Ah ça va encore être compliqué, laisse tomber...

YVAN: Eh ben... Eh ben dans tout les cas merci de m'avoir sauvé la vie euh... Kafele c'est ça ? Merci Kafele, si jamais t'as besoin de quoi que ce soit, je suis ton homme.

JABARI: *il renifla, semblant soudain se retenir de rire*

KAFELE: *Il se senti de moins en moins à l'aise, là où il aurait du ressentir de la gratitude, il fut juste incapable de dire quoi que ça. Acquiesçant brièvement alors qu'il n'estimait pas vraiment avoir sauver qui que ce soit en réalité...Le danger était toujours présent...Son regard croisa celui de Jabari, fronçant légèrement les sourcils* Qu'est-ce qui te fait rire ? *Dit-il un peu durement à cause du mélange contradictoire de ses sentiments*

JABARI: J'allais dire... M-mais nan rien... *dit-il bataillant clairement encore avec son envie de rire alors qu'il regarda Kafele* J'voulais te demander à propos de... à propos d"homme"... Y a l'air d'en avoir pour tout les goûts ici. Est-ce que... Est-ce que... Quand ton livre était plus suffisant... Est-ce que t'as pu te détendre un peu ton muscle d'amour ? *demanda-t-il enfin avant de pouffer de rire*

SEBAK: *il gloussa sans vraiment comprendre* _Muscle d'amour ??_

KAFELE: *En une seconde, il devint aussi rouge qu'une gamine alors qu'il eut une terrible envie de balancer le premier truc qui lui tombait sous la main sur le visage de Jabari mais à part une touffe d'herbe...* Je... *Il manqua de s'étouffer alors qu'il ne savait pas vraiment quoi répondre.* Nan ! *Finit-il par balancer un peu plus outré qu'il ne l'aurait cru* A part Tumaini... *Sa voix était légèrement chevrotante à cause de la gêne occasionné, il tenta de filer un coup sur l'épaule de Sebak* Arrête de rire toi !

JABARI: *il éclata de rire de plus belle devant l'air outré de Kafele* Eh ben... T'es vraiment amoureux... Ou alors... Il doit vraiment baiser comme un dieu.

YVAN: Wow wow wow quoi ?! Est-ce que je vous comprends bien là ? Est-ce qu'on parle de... de...

SEBAK: De... ?

YVAN: De deux mecs en train de s'enculer dans une douche ou quelque chose dans le genre ?!

SEBAK: Mais non !

JABARI: Oooh si.

KAFELE: *Il tenta de cacher son visage, alors qu'il pouvait entendre Yvan en rajouté une couche sans le savoir et Jabari prendre un malin plaisir à l'y encourager* On pourrait pas changer de sujet ?

YVAN: Oh meeeccc... *souffla-t-il en se rendant compte que tout ça était très "sérieux" *

SEBAK: De quoi tu veux qu'on parle Kafele ? *tenta-t-il tout de même en se forçant à retrouver son calme*

KAFELE: Oh mec quoi ? *Ne put-il s'empêche de répondre à Yvan, relançant sans vraiment s'en rendre compte la discussion sur le sujet alors que Sebak tentait de l'aider*

YVAN: C'est... C'est super hardcore ! J'veux dire... M-moi j'suis pas dans ce genre de truc mais... Mais rassure-moi c'est pas toi qui... Enfin je sais même pas pourquoi je demande je sais même pas c'est quoi le pire...

JABARI: Est-ce qu'elle te manque ? La grosse bite de Tumaini ? *demanda-t-il en échouant complètement de garder son sérieux*

KAFELE: Oui *Fut la réponse presque immédiate aux questions de Jabari, il manqua de s'étouffer* Nan ! Enfin je veux dire ! Ca dépend ! enfin, je euh *Il agrippa sa nuque entre ses doigts, toujours plus rougissant* j'ai pas assez fumer pour être certain d'oublier cette conversation demain

JABARI: *loin de s'attendre à une autre réponse qu'on nouveau "non !" indigné, il explosa de rire en se pliant en deux, ayant du mal à tendre le joint pour que Kafele fume un peu plus*

YVAN: Oh naaaannn... ! Je suis pas venu ici pour parler de grosse bite ! *s'indigna-t-il faussement, amusé au fond par cette conversation si loufoque*

KAFELE: *Il reprit le join sans se faire prier, inspirant une nouvelle longue bouffé qu'il garda quelques secondes dans ses poumons avant de le souffler* Donc ça parlait pas de bite quand on est arrivé...

SEBAK: Mais non ! On parlait d'un putain d'énorme arbre avec des fruits chelou dessus ! Jamais vu de ma vie et même à ce jour, je sais pas ce que c'est !

YVAN: Ca le hante... *gloussa-t-il*

SEBAK: Oui ça me hante ! Je pourrais mourir sans jamais savoir d'où sortait cet arbre et quel genre d'arbre c'était ! Je saurais jamais !

YVAN: Une tragédie...

SEBAK: Non parce qu'il était vraiment énorme !

JABARI: *il ricanna dans son coin*

KAFELE: *Il ne put s'empêcher de rejoindre Jabari dans son rire. Il tenta malgré tout de garder le sujet sur cet arbre* Les fruits ressemblaient à quoi ?

SEBAK: Jaunes ! Gros comme des... comme des melons ! Ou des pastèques !

YVAN: On saura peut-être jamais...

KAFELE: Y en avait pas au buffet ? *demanda-t-il bêtement, soudain curieux de savoir de quel fruit il s'agissait*

YVAN: Oh y avait tout dans ce buffet.

SEBAK: Noooooonnn ! J'ai jamais rien vu de tel depuis et ça me rend fou !!!

KAFELE: *Il eut presque de la peine pour Sebak mais au final, il ne put s'empêcher d'éclater de rire* Un fruit jaune aussi gros qu'un melon ou une pastèque...

YVAN: *il hocha la tête d'un air faussement compatissant* Un vrai casse-tête, une malédiction pour l'Homme...

SEBAK: Raah ! *il se laissa retomber, fixant les étoiles l'esprit encore perdu dans le souvenir de cet arbre impressionnant*

JABARI: Vous... Vous me faites penser à mes frères. *confia-t-il alors. Il savait que ce souvenir devait le rendre triste ou nostalgique mais il avait déjà du mal à savoir quoi ressentir face à un bol de lentille et la fumette ne semblait pas l'aider à vraiment savoir ce qui sortait de sa bouche. C'était pourtant vrai. Une soirée entre homme à rire et fumer, parlant de tout et de rien mais surtout de rien avec seulement les étoiles au dessus de leur tête pour les écouter* C'est cool, ça m'a manqué.

KAFELE: *Il tira une nouvelle sur le join avant de le tendre à qui le voulait. Acquiesçant aux paroles de Jabari* C'est vrai *laissa-t-il échappé avec un peu de fumée.* J'attends de voir Tumaini débarqué en se tenant son paquet trop fier de savoir qu'on ait parlé de sa gueule *dit-il en riant*

YVAN: Il a l'air sympa ce type. Et t'as l'air de vraiment l'aimer son paquet.

SEBAK: Il a un humour assez sombre, mais il est marrant. Et dire que j'ai failli le noyer.

JABARI: *il ricanna doucement* Putain cette soirée est trop bizarre...

YVAN: C'est vous là ! A parler de bite comme ça...

JABARI: Ah parce que c'est plus bizarre que de parler d'un arbre avec des fruits jaunes ?

YVAN: Oh non le relancez pas là dessus.

SEBAK: Condamné toute ma vie à l'appeler le putain d'arbre avec des fruits jaunes... parce que je sais pas ce que c'est....

KAFELE: *Il se laissa doucement retomber sur le dos pour observer les étoiles en laissant échapper un rire* Le putain d'arbre à fruit jaune *répéta-t-il en rigolant* rebaptise le, c'est un peu long

SEBAK: Comment t'es sensé nommer un foutu arbre ?

YVAN: L'arbre de Sebak... Le grand majestueux de huit mètres avec des gros fruits jaunes...

KAFELE: *Il éclata de rire à nouveau* Merde, je vais jamais pouvoir m'enlever cette image de la tête

SEBAK: Quelle image ?

JABARI: *il renifla* Je vous ai dit... Il est en manque.

SEBAK: Est-ce qu'on reparle de bite ? J'ai pas suivi !

KAFELE: Si Rê nous avait pas interrompu aussi... *Soupira-t-il*

SEBAK: Rê ? Quoi ??

JABARI: Qu'a-tu fais à ce pauvre enfant...

YVAN: Attendez... C'est qui Rê ?

KAFELE: Mais rien ! *S'insurgea-t-il* C'est lui qui nous a enfermé dans une chambre Tumaini et moi !

JABARI: Ooh je sais comment ce fini cette histoire là...

SEBAK: Je crois pas que Rê savait *commenta-t-il en gloussant en s'imaginant la scène*

JABARI: C'est pour ça qu'il a l'air tout traumatisé le pauvre...

KAFELE: *Il soupira en fermant les yeux, laissant juste son imagination se balader un instant sur ce qui lui manquait* C'était peut-être la dernière fois qu'on aurait pu...

JABARI: C'est pour ça que tu veux le sauver à tout prix en fait.

SEBAK: C'est ce que j'allais dire !

YVAN: Le pouvoir de l' abite...

KAFELE: Disons que plutôt que ce serait le bonus... *Dit-il en souriant bêtement*

JABARI: Regardez le ! L'amoureux maladroit ! Oui c'est bien lui ! *s'exclama-t-il joyeusement*

YVAN: Haannn... Moi aussi j'veux être amoureux...

KAFELE: L'amoureux maladroit...Sérieusement...Je me ferai jamais à ce surnom

SEBAK: Amoureux pourquoi pas mais maladroit...

JABARI: C'est que vous le connaissez pas alors. Ce surnom lui va comme un gant !

SEBAK: Mais comment vous vous connaissez en fait ?

KAFELE: Même armée, pas la même unité *Répondit-il simplement*

SEBAK: Oh alors toi aussi tu fais partie de la surprise !

JABARI: La surprise ?

KAFELE: C'est comme ça que les autres surnommaient nos unités... *Dit-il en s'amusant*

JABARI: Oh... Une mauvaise surprise alors. *ajouta-t-il avec un petit sourire*

SEBAK: Eh ben pour nous... Pas tant que ça. On aimait bien croiser le fer avec vous. Mais on était jamais vraiment sûr de quand on y aurait droit. Les autre de Ptah ils... Vous étiez clairement d'un autre niveau.

JABARI: Ça c'est parce que c'était une bande d'intello prétentieux.

SEBAK: C'est marrant c'est... C'est aussi ce qu'on se disait... Mais... Vous... Attendez vous étiez pas des gars de Ptah ?

KAFELE: *Il ne put s'empêcher de rire doucement* C'était plus vicieux que ça...

KAFELE: *Il parti doucement dans un rire en se rendant compte à quel point le monde semblait ignorer la vérité*

SEBAK: Quoi ! *s'indigna-t-il doucement alors que Jabari ricanna avec Kafele. Faute de pouvoir trouver des réponses et du soutien il se tourna vers Yvan mais celui-ci haussa les épaules*

YVAN: Me demande pas mec, moi j'y connais rien Ptah et tralala...

KAFELE: *Il riait, complice avec Jabari, se tenant le ventre tant cela l'amusait alors que cela ne devrait peut-être pas l'amuser autant* merde je pensais que vous aviez fini par comprendre

SEBAK: Je savais que vous étiez différent mais... *il fronça les sourcils en tentant tant bien que mal de tout comprendre et relier* Vous étiez... Vous... *il finit par soupirer et se rallonger* Ah qu'est-ce que ça change maintenant...

JABARI: *il haussa un sourcil vers Kafele* Tu leur a jamais dit ? *il ne su si c'était ça qui l'étonnait le plus ou si c'était le fait que Sebak laisse tomber l'affaire aussi facilement. En cet instant il pouvait sentir cet étrange sentiment que la guerre était réellement derrière eux. Il baissa les yeux en sachant que ce n'était pas le cas, que la guerre ne s'était jamais arrêté et qu'elle avait seulement changé de visage comme la déesse chatte. Ici les soldats se croyaient peut-être enfin sortit d'affaire, prêt à oublier tout ça et laisser ça derrière eux mais ailleurs les armées étaient encore là sous le sable, dormantes... Les armes n'avaient fait que changer de main. Et elles continueront de frapper jusqu'à ce qu'elles se brisent... Ou soient libérées...* Un homme libre, mais pas un traitre... *se rappela-t-il de lorsqu'il avait accepté de se libérer de ses chaines* Et dire que c'est ainsi que tout le monde t'appelle là bas. Le traitre... *se remémora-t-il avec une pointe d'agacement. Même s'il avait tué ses frères, même s'il avait fuit jusqu'au temple de Ra, même s'il avait tourné le dos à tout ça, il n'avait pas parlé. Ptah avait était défait mais le culte de bastet sekhmet... Jabari se rendait seulement compte que c'était peut-être bien seulement grâce à son silence qu'ils était encore en vie, lui et les autres survivants de la guerre.*

SEBAK: Certains l'appellent Traitre ici aussi. *rappela-t-il calmement*

YVAN: Ta vie a l'air bien merdique mec...

KAFELE: *Il cessa de rire à la question de Jabari, ne sachant s'il devait culpabiliser ou au contraire avoir une certaine fierté, le mélange était étrange et la fumette n'arrangeait pas cette impression. Entre rire et larmes, son coeur n'arrivait pas à choisir...Le traitre...Ici ou ailleurs, c'était ainsi qu'on le voyait. Il observa les étoiles au dessus de sa tête, devenant soudainement silencieux, que pouvait-il répondre au fond ?* Je ne les ai pas tué... *Se rappela-t-il, bien que c'était lui, ses mains et ses armes, ce n'était pas et cela n'avait jamais été sa volonté...*

YVAN: Tué qui ?

JABARI: *il fronça les sourcil* Qui les a tué alors ? Il y avait que vous.

KAFELE: *Une partie de lui savait très bien qu'il ne devait pas mais une autre, égoïste, en avait assez d'être appeler le traître. Il soupira, la drogue lui embrouillant l'esprit* Quelqu'un, dans ma tête...On s'est servit de moi

JABARI: Les Enfants de Ra... *se rappela-t-il avec un frisson. Ce n'était pas la première fois que cela était arrivé a Kafele et on les avait averti de ce fait après le premier incident et pourtant il n'avait pas fait le lien.* Mais... Ils auraient du le voir... Ils ont étudier au peigne fin ce qu'il s'est passé, ses souvenirs ils... Ils l'ont vu c'est sur ! Et pourtant... Et pourtant ils nous ont menti... *se rendit-il compte avec amertume. Ce n'était pas une surprise et Jabari n'aurait jamais cru être capable de ressentir de la frustration ou de la colère envers ses maitres et pourtant il pouvait la sentir lui crisper la machoire. Depuis qu'il était devenu un esclave, traité comme un moins que rien, les souvenirs de la guerre lorsqu'il s'était consdéré comme un soldat et un atout précieux lui avaient paru réconfortant mais il se rendait compte encore aujourd'hui qu'il n'y avait jamais eu de différence. On s'y prenaient mieux pour leur mentir et leur faire oublier qu'ils n'étaient que des esclaves, des outils... Les mots même de Kafele, et ceuxc-ci prenaient douloureusement leur sens à chaque seconde passé a ses côtés.* Alors pourquoi t'es tu enfuis ? Pourquoi es-tu resté ici ?

SEBAK: Attendez, quoi ?

YVAN: Waahh moi j'ai décroché mec.

KAFELE: Il m'a ramené ici *Se rappelait-il* Je préférais mourir *Il fixait les étoiles au dessus de lui, se souvenant douloureusement ces jours où il se refusait d'user de magie pour survivre, alors que sa vie en dépendait mais Telg l'avait ramener ici...* J'ai cru que c'était moi, toutes ces années...Moi...Un autre...Ca n'a plus d'importance de toute façon *Soupira-t-il en sentant une profonde tristesse s'insinuer en lui*

JABARI: *il observa Kafele en sentant sa tristesse s'insinuer en lui. Le plus triste dans tout ça était qu'il avait raison. Leurs frères étaient morts et la vengeance n'y changeait rien.* Tumaini est encore vivant. *laissa-t-il échapper comme s'il se rappelait que tout n'était pas perdu, et soudain il comprit. Il comprit pourquoi Kafele s'y accrochait tant et cela le rendit un peu plus triste lorsqu'il se souvint de la dernière fois qu'il avait vu Tumaini. Le soldat déchu à qui il ne restait plus rien que la haine et le désir de vengeance. Et même ça, on l'avait forcé en lui. Il déglutit en détournant le regard. Le sort des deux amants ne l'avait jamais intéressé ou même ému mais à cet instant il fut incapable de s'en distancer. Ca avait toujours été plus simple de se dire qu'ils vivaient tous la même galère et en taisant ses propres sentiments il taisait aussi sa compassion pour les autres. Mais là... * Pourquoi le laisser vivre ? *se demanda-t-il alors en sentant un frisson froid lui parcourir le corps. Pour lui survivre avait toujours été le plus important, le seul objectif, survivre et servir, servir pour survivre... Mais c'était comme s'il precevait à nouveau les supplications du soldat et qu'il se rendaient compte avec horreur qu'il commençait à comprendre*

KAFELE: * avec la tristesse vint doucement la rage et cette envie de détruire ceux qui leur avait infliger cela. Il explosa soudain de colère et gueula* parce qu'il n'a plus rien a perdre ! Il leur fallait quelqu'un avec assez de colère en lui pour nourrir les flammes sans que cela se retourne contre eux... Il avait plus rien a perdre et ils avaient plus rien a perdre tu l'as dit toi même...

YVAN: Wow du calme mon gars on se déteennd !

SEBAK: On... trouvera une solution Kafele... *balbutia-t-il encore un peu surprit*

JABARI: Il n'y a rien que vous puissiez faire. Il est irrécupérable.

KAFELE: Ferme la *laissa-t-il échapper. Fatigué d'entendre cela, fatigué qu'on lui dise de se préparer au pire*

JABARI: Toi aussi t'es irrécupérable *soupira-t-il*

KAFELE: *Il laissa échapper un rire plein d'amertume en tentant de se relever, pas très au fait de son équilibre* Je le suis *Plaida-t-il avant de se tourner vers Yvan* désolé...Mais merci *Il se tourna ensuite vers Sebak* On se voit demain *Lança-t-il avant de s'éloigner du groupe, prenant le chemin des jardins dans un équilibre précaire*

SEBAK: O-ouai... Je vais me coucher t'façon... *marmonna-t-il en se relevant a son tour*

JABARI: Kafele attends. *appela-t-il en lui emboitant le pas*

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NPC Amy
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KAFELE: *Il ne marchait de toute façon pas bien vite mais il ralenti encore en entendant Jabari. Losqu'il fut non loin, il reprit la route vers les jardins*

JABARI: J'suis désolé j'voulais pas... J'sais pas pourquoi j'ai dis ça.

KAFELE: Laisse tomber, t'es pas le premier à le dire et tu seras certainement pas le dernier *soupira-t-il en passant sa main sur son visage pour essayer de se remettre les idées en place*

JABARI: Tu... Tu voulais pas demander un truc a Sebak ? A propos du parchemin ? *tenta-t-il de se rattraper en déglutissant*

KAFELE: Tu crois vraiment qu'il est en état de quoi que ce soit...Même moi je suis pas en état de l'écouter...Il a le droit à cette soirée à penser à son arbre à Sebak *il avançait lentement, hésitant une seconde sur la route à prendre avant de reprendre pour retrouver les jardins*

JABARI: O-ouai... T'as raison. *finit-il par dire en baissant les yeux, continuant simplement de le suivre*

KAFELE: *Arrivé dans les jardins, Kafele chercha du regard un coin de terre retourner, il savait qu'il n'y trouverait pas le mandarinier mais juste voir où il se trouverait un jour...* Jab'...Tes frères...Que sont-ils devenu ?

JABARI: *il frissona a cette idée et à ce surnom qui avait justement appartenu dans la bouche de ses frères* Ils sont morts pendant la guerre.*répondit-il simplement sans vraiment savoir si cela devait le laisser indifférent ou triste. C'était la vérité et le passé, qu'est-ce que les sentiments allaient changer ?* Ils sont tombés, un à un. Faut croire qu'on était pas aussi bon que vous. *plaisanta-t-il doucement* On avait ce défi... Ce pari, de savoir qui serait le dernier à survivre. *se rappela-t-il avec un sourire amusé. Toutes les soirées qu'ils avaient pu passer à tergiverser mais aussi s'imaginer ce que pourrait être la récompense d'un tel accomplissement. Bien sûr, ils savaient qu'ils ne gagneraient rien que vivre un jour de plus que les autres mais s'imaginer la gloire et le bonheur les divertissait bien trop pour se soucier de la réalité.* Au final j'ai gagné. Mais... J'suis sûr qu'ils sont quelque part... en train de se foutre de ma gueule quand ils voient a quel point ça craint. *avoua-t-il en rigolant doucement*

KAFELE: *Il se crispa légèrement en se souvenant d'une visite* Un homme est un jour venu nous féliciter...Nous étions la dernière unité à être encore complète... *Il avait pourtant espérer que Jabari lui annonce que l'un ou plusieurs de ses frères étaient quelque part en Egypte...Il continuait d'inspecter le jardin à la lumière des braseros* Uga était le plus malin d'entre nous, il savait tout, voyait tout, s'en était tellement énervant...Et malgré ça, Kames s'est acharné à continuer de parier des trucs avec lui...A la fin, il lui devait tellement de caisse de mandarine que je me suis demandé pour quel foutu raison Uga ne pariait que ça... *Il soupira* Je les ai revu... *Avoua-t-il, sentant son coeur battre un peu plus vite*

JABARI: Aah les fameuses mandarines... *soupira-t-il soulagé d'enfin comprendre pourquoi il avait l'impression d'entendre ce mot partout depuis qu'il avait suivi Kafele* Tu les as revu ? *questionna-t-il ensuite sans comprendre*

KAFELE: Je l'explique pas... *Admit-il* Ils étaient là quand j'ai combattu le Djinn...On a peut-être halluciné...Mais je sais que c'était eux...

JABARI: Et ils t'ont demandé de planter des mandariniers ? *s'amusa-t-il avant de soupirer en souriant. Il ne savait pas trop quoi penser de ça ni même si l'idée de revoir les morts l'attirait ou pas. ils appartenaient au passé.* Quand... Tu as combattu le Djinn ? *comprit-il soudain, intrigué* Tumaini ? Mais-

LUKMAN: Ama. *appela calmement une voix dans la nuit. Jabari se figea sur place lorsque l'homme à la peau noire et aux yeux bleus s'avança calmement vers eux*

KAFELE: Mais ? *Lui dit-il en se retournant pour lui faire face*

KAFELE: *Il se referma à la seconde où il entendit ce mot, se retournant vers l'homme qui les avait prononcé*

LUKMAN: Reviens. *dit-il avec tant de douceur qu'il était facile d'oublier que c'était un ordre*

JABARI: A-Ama... *murmura-t-il dans un souffle d'horreur en sentant ce nom raisonner dans tout son être*

KAFELE: *Il fronça les sourcils et se plaça immédiatement entre les deux hommes* Laissez le

LUKMAN: *il eu un petit sourire amusé* Et qui êtes-vous ?

KAFELE: Un frère

JABARI: K-Kafele non... *souffla-t-il affolé mais baissant tout de même la tête devant cet homme*

LUKMAN: Vraiment ?

KAFELE: Vraiment

LUKMAN: *il cligna des yeux en souriant, réfléchissant une seconde avant de déclarer* Impossible. Je ne vous connais pas. Vous ne me connaissez pas. Et si vous connaissez l'Ama, c'est d'une autre vie. Une vie qui n'est plus la sienne dorénavant. *il se retourna ensuite vers l'esclave* Ama, allons-y.

KAFELE: *Il barra la route de Jabari d'un bras tendu* Et en quoi est-ce à vous de choisir ce que devrait être sa vie ?

LUKMAN: Je n'ai rien choisis du tout. Ses maitres l'ont fait.

KAFELE: Il est son propre maître à présent

LUKMAN: Ca ce sont a ses maitres de le décider aussi.

KAFELE: C'est sa vie, il en dispose comme il l'entend, que cela en déplaise à certain n'y changera rien.

LUKMAN: C'est très noble. Et un peu innocent. Mais je comprends. *il acquiesca doucement avant de s'adresser à nouveau à l'esclave.* Alors Ama, comment disposerais-tu de ta vie ? Si personne ne te disait quoi faire ? *ajouta-t-il en tournant son regard vers Kafele*

JABARI: J-Je... J- *mais il ne parvint pas a aligner un mot et encore moins relever les yeux vers l'un ou l'autre* J-Je... *mais il semblait physiquement incapable de continuer, sa tête se baissant toujours plus a tel point qu'il pouvait sentir en lui la pulsion douloureuse de s'agenouiller*

LUKMAN: Pourquoi es-tu là, Ama ? *demanda-t-il avec une petite grimace de compassion*

JABARI: *il jeta un bref regard paniqué à Kafele*

LUKMAN: T'a-t-il demandé de le suivre ?

JABARI: N-N... N...

KAFELE: *Il tourna le dos à l'inconnu, faisant face à Jabari et l'obligeant à le regarder dans les yeux* Jab' regarde moi *il fixa celui-ci, l'obligeant à oublier la présence de l'homme non loin d'eux* Tu te souviens...La plage... *Lui rappela-t-il doucement* le vent, le bruit de la mer

JABARI: L-la plage... le vent... l-le.... *répéta-t-il mais sa gorge se serra alors qu'il se rendait compte a quel point tout cela sonnait si stupide à ses oreilles.* L-les mandariniers... *mais il grimaça, sentant son coeur se serrer devant la déception et la désillusion. A quoi pensait-il en venant ici ? Qu'était-il en train de faire ? Les larmes s'échappèrent de ses yeux sans qu'il s'en rende compte et il resta incrédule en les sentant couler sur son visage. Que se passait-il ? Qu'était-il en train de faire ? Pourquoi était-il ici ? Pourquoi l'avait-il suivi ?*

LUKMAN: Agenouilles-toi, Ama. Ce sera plus facile pour toi. *suggéra-t-il avec une grande douceur*

JABARI: *instantanément il tomba à genoux en laissant échapper un sanglot de frustration, mais retrouver le sol lui apporta un semblant de stabilité, un repère qui le calma un peu*

LUKMAN: Vous voyez... La liberté n'est pas faites pour tout le monde. *commenta-t-il d'un air désolé avec un regard compatissant pour Kafele*

KAFELE: *Il resta complètement démuni devant l'attitude de Jabari, il ne pouvait rien y faire, il n'en avait pas le pouvoir, il s'agenouilla face à lui et posa une main contre les siennes* Ca aurait été plus facile de me laisser mourir mais tu ne l'as pas fait *Lui rappela-t-il doucement* On ne peut pas construire la paix sur du sang...

JABARI: *il parvint a relever ses yeux vers Kafele mais il n'y avait dans son regard que de la panique et de la confusion* Et toi... Tu aurais pu me laisser dans ce café. Pourquoi... Pourquoi m'as-tu aidé ?

KAFELE: Un homme libre...Pas un traitre... *Lui répondit-il doucement* J'ai vu assez de mes frères mourir pour cette vie et pour la suivante.

JABARI: Je n'allais pas mourir... J'allais le tuer. Et tu m'en a empêché. Je ne suis pas un traitre... J'aurais du le tuer. Pourquoi je l'ai pas tué ? Pourquoi je t'ai écouté ? *questionna-t-il sans comprendre, perdu, sans parvenir à retrouver ce qui lui avait paru si clair quelques secondes plus tôt.* Pourquoi j'suis là ?

KAFELE: T'es du genre optimiste *plaisanta-t-il malgré lui en se souvenant l'état dans lequel il avait retrouvé Jabari, enchainé* Je ne t'ai pas empêché *murmura-t-il, lui rappelant que c'était un choix qu'il avait fait seul en réalité* Lève la tête...Regarde le ciel...Les étoiles *Parce qu'il s'agissait peut-être de la dernière fois qu'il les verrait. *

JABARI: *il releva les yeux mais la vue des astres scintillants lui crispa le coeur un peu plus* La Lune... *gémit-il doucement car il sentait que c'était probablement la dernière fois qu'il la voyait. Il ne voulait pas y retourner, dans cette cellule sombre a manger du pain rassis. Il ne voulait pas y retourner et pourtant il sentait dans ton son être que là était sa place.* Je ne veux pas y retourner... *souffla-t-il faiblement avec horreur devant sa propre détresse* Ne m'oblige pas à y retourner...

KAFELE: *Il serra doucement sa main, le soulageant de sa détresse en lui disant* Regarde le ciel *Il se leva ensuite, et ses pensées appelèrent Telg...Il ne voulait pas souiller le temple et encore moins le jardin...Mais il n'était pas complètement en état de se battre* Sortez d'ici, il est sous la protection des enfants de Ra à présent...

LUKMAN: Ce n'est pas à vous de le décider. *rappela-t-il calmement, n'ayant pas bougé d'un poil depuis le début de la conversation*

KAFELE: C'est à lui et il vient de le faire *Il espérait que Telg entendrait son appel au renfort. Il fixait l'homme en silence et réitéra son invitation à s'en aller* Quittez les lieux...

LUKMAN: Et si je refuse ? Ce Temple a ouvert ses portes au peuple d'Egypte. Allez-vous m'en chasser ? *s'amusa-t-il doucement, peu intimidé. Il soupira.* Vous libérez des esclaves mais vous rêvez de mettre en cage les maitres n'est-ce pas ? Je peux comprendre. Mais peu importe la noblesse et la sincérité de vos motivations, ce que vous commettez est tout simplement un vol.

KAFELE: Il n'est la propriété de personne et en conséquence ceci n'est pas un vol...C'est un homme qui me demande mon aide, pas une arme que l'ont peut manier à sa guise pour tuer *Son collier s'illumina doucement, prêt à protéger Jabari au péril de sa propre vie*

Rê: Kafele ? *appela-t-il d'un ton soucieux en avançant a son tour dans le jardin suivit de prêt par Asim. Il observa la scène sans vraiment savoir à quoi s'attendre* Jabari... Est-ce que tout va bien ? *ajouta-t-il en remarquant l'homme à genoux, des larmes brillants encore sur son visage*

LUKMAN: *il s'inclina respectueusement devant le chef du Temple* Je me nomme Lukman. C'est un honneur de faire votre connaissance.

Rê: E-et je me nomme Rê... *répondit-il hésitant, sentant très bien que quelque chose n'allait pas* Que ce passe-t-il ?

LUKMAN: Un simple conflit d'intérêt qui n'a pas lieu de vous déranger ou de faire une scène vraiment... Je m'excuse d'ailleurs pour ça. *répondit-il avec une courtoisie et une déférence parfaite*

KAFELE: *Il resta en alerte et la présence de Rê ne le détendit pas* Jabari ne veut pas repartir avec cet homme... *Il se crispait un peu plus en entendant ce Lukman parler*

Rê: Je ne... Je ne comprends pas. *avoua-t-il timidement en regardant tour à tour Kafele, Jabari et l'étranger*

LUKMAN: C'est bien plus simple que cela malheureusement, voyez-vous cet homme est l'un de nos esclaves. Il s'est échappé pas plus tard qu'hier et je suis là pour le récupérer. *expliqua-t-il avec une grande simplicité*

Rê: U-un esclave ? *s'étonna doucement Rê en observant Jabari a nouveau comme s'il s'était attendu à le voir différemment. Il regarda ensuite Kafele comme si cela aurait pu l'aider à comprendre plus, comprendre le litige et comprendre son point de vue mais il n'en fut pas si sûr.*

KAFELE: Je connais Jabari depuis très longtemps *Expliqua-t-il à Rê* Avant mon retour *Ajouta-t-il en fixant Lukman* Ils ont vendu leurs soldats maintenant qu'ils ont les flammes...Je me suis retrouvé sur sa route, il allait tué quelqu'un parce qu'un homme lui a ordonné de le faire, on lui a retiré son nom, son identité pour l'appeler Ama...Ce n'est pas un esclave, personne n'est n esclave, personne n'a le droit de prendre ce pouvoir, personne sauf les dieux...

Rê: Kafele... *murmura-t-il en baissant les yeux, comprenant un peu mieux ce qu'il se passait devant ses yeux.* Ce n'est pas à toi de décider qui est esclave ou pas. *annonça-t-il doucement mais avec une certaine fermeté. Il se retourna ensuite vers Lukman, le visage fermé.* Mais moi je peux. Cet homme est entré au Temple de Ra en tant qu'homme libre et il ne le quittera que de son propre gré. *annonça-t-il avec fermeté*

LUKMAN: *il eu un petit sourire amusé, légèrement surprit mais pas si dérangé que ça* Intriguant. Je pensais que vous seriez plus enclin à comprendre. *commenta-t-il avec respect* Vous avez bien des esclaves vous aussi. *remarqua-t-il en portant son regard vers le protecteur, resté muet aux côtés de Rê*

Rê: Je... Je n'en ai pas. Plus maintenant. *répondit-il avec un tremblement très discret dans sa voix* Ceux qui m'épaulent sont mes alliés et mes amis.

KAFELE: Il m'a demandé de ne pas l'obliger à y retourner Rê...

LUKMAN: *il eu un petit rire amusé à nouveau* C'est mignon. Ca a l'air très plaisant. L'amour... La confiance... La paix... *énuméra-t-il d'un ton attendrit* Je comprends qu'on puisse être attiré par cela. *il soupira en jetant un coup d'oeil à l'esclave, admettant sa défaite* Très bien. Votre Temple, vos règles. Je ne suis pas là pour faire une scène. *annonça-t-il calmement*

Rê: Mon pays, mon peuple, mes règles. *rectifia-t-il en appuyant ses mots*

LUKMAN: *il rigola à nouveau, commençant doucement à s'éloigner* Oui et bien... Nous verrons bien.

Rê: *il le regarda s'éloigner en se tordant discrètement les doigts mais il n'eut pas envie de le suivre pour continuer cette discussion, il se retourna plutôt vers Kafele et Jabari* Il est partit maintenant, vous pouvez vous relever... *encouragea-t-il d'un air désolé*

JABARI: *il put sentir la pression de devoir obéir et servir s'éloigner avec Lukman mais la confusion était encore présente dans son esprit et le soulagement n'était que minime, il resta au sol, prenant sa tête dans ses mains en tentant de faire taire toutes les questions et les incompréhensions qui résonnaient dans sa tête*

KAFELE: *Il reporta son attention sur Jabari, s'agenouillant à nouveau face à lui, il posa à nouveau sa main sur la mienne, il le déchargea de sa panique et de sa crainte comme l'avait fait Eshe avec lui. Pour lui offrir un peu de paix et de calme dans son esprit tourmenter. Il se tourna vers Rê, reconnaissant* Merci

Rê: Est-ce que ça va aller ? *demanda-t-il timidement*

KAFELE: Ca va aller... *Répondit-il simplement, bien qu'il n'en avait aucune certitude, il ne voulait pas cesser d'y croire.* On va rester...Et regarder la lune...

Rê: Est-ce que... Est-ce que je peux rester avec vous ? *demanda-t-il timidement* Je... J'arrive pas à dormir. *se justifia-t-il d'une petite vois en se tordant les doigts*

KAFELE: *Il esquissa un sourire, tapotant doucement le sol de la main, non loin de lui* Reste

Rê: *il eu un petit sourire soulagé et s'assit à côté de Kafele, entourant ses jambes de ses mains. Son regard brillant sembla s'affaiblir très discrètementl lorsqu'ils entendirent le bruit du briquet d'Asim qui s'alluma une cigarette non loin sans rien dire ou avoir l'air de vouloir les rejoindre. Rê se remit à jouer avec ses doigts, observant simplement d'un air distrait la magie de Kafele qui aidait Jabari a retrouver peu a peu son calme*

KAFELE: *Il garda le silence quelques secondes, surveillant Jabari avant de porter son attention sur Rê* Sebak s'est trouvé un ami avec une herbe... *Dit-il en tentant de détendre un peu l'atmosphère* J'aurai pas probablement pas du en fumer...Mais...

Rê: Oh... Ca fait rien. J'veux dire... C'est pas comme si je pouvais dire quoi que ce soit à ce propos. *remarqua-t-il avec un petit sourire en se souvenant de la dernière fois qu'il avait justement partagé un joint avec Asim et Kafele. Il ne laissa pourtant pas se souvenir l'amuser trop longtemps, s'empêchant de jeter un regard à Asim il sourit au soigneur.* Tu es de plus en plus doué à ça. Un jour tu remplacera peut-être Eshe qui sait. *commenta-t-il avec douceur*

KAFELE: Je ne l'espère pas *Admit-il parce que la remplacer signifiait qu'elle ne soit plus là et c'était quelque chose qu'il avait du mal à imaginer. Il sourit, l'air un peu idiot* Elle me donne l'impression d'être éternelle *Il jeta un coup d'oeil à Jabari* Rê...Je suis désolé d'être parti...

Rê: *il acquiesça avec un sourire en partageant son impression. Ils avaient perdus tant de gens dans la guerre mais elle avait toujours été là, depuis leur naissance. Et maintenant qu'il y avait enfin la paix il était difficile de se dire que la mort restait tout de même inévitable.* Elle l'est, dans notre coeur. *le rassura-t-il avec douceur. Il baissa les yeux en l'entendant s'excuser perdant son sourire mais ne s'autorisant pas à être triste* Je suis désolé aussi. *avoua-t-il car il était partit le premier en les abandonnant, pensant trouver la paix dans la mort* Qui suis-je pour te juger... *se reprocha-t-il faiblement* Je suis juste heureux que tu sois revenu. Même si tu ne reste pas. *confia-t-il sincèrement*

KAFELE: *Il acquiescait, oui, elle le serait, elle l'était déjà...Elle l'imprégnait, de son enseignement, jusqu'à sa magie. Il sourit doucement, observant Rê, il ne lui en voulait pas et ne lui en avait jamais voulu...Il baissa les yeux* Je ne sais pas comment je vais réussir à quitter ce temple...Je n'ai pas passer un jour sans le regarder, le matin en me levant, le soir en me couchant... *Avoua-t-il faiblement, un peu gêné par ses propres indécision*

Rê: *il eu un petit sourire en apprenant cela.* Ça ne fait rien. Nous serons là. Et tu peux revenir quand tu le souhaites, ou ne pas revenir. Nos portes resteront ouverte et... Quitter ce Temple, ne veut pas dire que tu doives dire au revoir. *le rassura-t-il avec douceur*

KAFELE: Ou rester *Laissa-t-il échapper* Je ne sais pas où aller, où chercher... *Il soupira et regarda Jabari* Je ne pouvais pas lui tourner le dos...

Rê: Tu as eu raison. *le rassura-t-il avec sincérité* Il n'y a pas de force, pas de pouvoir à traiter les Hommes comme des esclaves. Cela ne témoigne que de la faiblesse du cœur de leurs maitres. Ce n'est pas faible d'aimer et de faire confiance. C'est la chose la plus courageuse qu'on puisse faire. *avoua-t-il en souriant doucement* Il n'y a pas de courage sans peur et... Je n'ai pas fini d'avoir peur mais j'ai fini de fuir et de me cacher. Si tu as besoin de moi Kafele, je ne te tournerais pas le dos. Si tu as besoin de mon aide, je te la donnerais. Ra m'en soit témoin. *promit-il finalement*

KAFELE: *Il senti un poids se glisser hors de ses épaules alors qu'il écoutait les paroles de Rê. Bien qu'il n'en avait pas jamais directement demandé, avoir du soutiens lui faisait du bien et il ne put s'empêcher de sourire sincèrement et franchement au chef du temple de Ra. Son regard se porta malgré tout sur Asim, resté à l'écart.* Je crois que notre projet de boy's band devra attendre...

Rê: *il se recroquevilla un peu plus, ne pouvant s'empêcher d'avoir l'air triste et un peu vexé en sachant très bien de quoi parlait Kafele* Il... Il se comporte bizarrement depuis... *murmura-t-il faiblement pour ne pas qu'Asim l'entende même s'il se demandait de plus en plus s'il l'écoutait vraiment* C'est ma faute. *avoua-t-il ensuite une peu honteusement en baissant les yeux, se remettant a jouer avec ses doigts*

KAFELE: *Il se retint de ne pas poser sa main sur ses doigts, se penchant simplement pour capter son regard, il lui sourit simplement* Ce n'est pas un vase qu'on casse par accident Rê...Il a cru te perdre et...Au moment où il en avait le plus besoin, j'ai pris la décision de partir... *Il reporta son attention sur Asim* Ce n'est la faute de personne, on peut pas pas toujours tout encaisser sans broncher, il te fallait du temps, il m'en a fallu, il lui en faut aussi... *Il posa les yeux sur le bras de Rê* N'oublie pas qu'il ressent ce que tu ressens...En plus de ses émotions, il doit gérer les tiennes, je crois...Je crois qu'aujourd'hui c'est toi le protecteur...

Rê: Il a juré de me protéger et moi j'ai... *il sentit la tristesse lui serrer le coeur mais il se força a prendre une profonde respiration pour la chasser et se forcer à rester calme* Tu as raison... *souffla-t-il en triturant un peu plus ses doigts* C'est juste... Que je l'ai jamais vu comme ça.

KAFELE: Tu as essayer de lui parler ? *Demanda-t-il bêtement*

Rê: Oui... *bouda-t-il sombrement* Il fait comme si de rien était mais il est clairement pas... *il soupira, se rendant compte qu'il n'avait pas vraiment le droit de le juger après ce qu'il lui avait infligé* J'sais pas, il est bizarre.

KAFELE: *Il fronça légèrement les sourcils* Et qu'en pense Eshe ? Telg ?

Rê: Je ne sais pas... Il ne me laisse plus jamais seul. Il fait que... me suivre sans rien dire.

KAFELE: Tu veux que... *A vrai dire, il savait pas trop lui-même ce qu'il pouvait faire, il n'avait pas vraiment le talent d'Eshe mais Asim n'en restait pas moins son frère et son ami, tout comme l'était Rê. Et se concentrer sur les problèmes des autres lui évitait de trop se concentrer sur les siens*

Rê: *il pinça les lèvres, ne sachant pas lui-même ce qu'il aurait voulu* J'pense pas que ça changera quoi que ce soit... Il est pas malade il est juste... *il soupira a nouveau* T'sais quoi fais comme tu veux. Je... Je sais même pas quoi dire.

KAFELE: Pardon je voulais pas... *Il soupira à son tour, tout aussi démuni que Rê devant le comportement de leur ami* Sa voix me manque... *Dit-il timidement*

Rê: Oui ben quand il parle il sonne faux alors... *laissa-t-il échapper avec une pointe de colère avant de se mordre la lèvre et de se rappeler que le concerné était juste à côté et qu'en plus de ça il pouvait ressentir sa frustration. L'avoir à ses côtés et le savoir toujours proche l'avait toujours rassuré mais aujourd'hui il se sentait seulement oppressé et surveillé.* Pardon je voulais pas t'embêter avec ça...

KAFELE: Tu ne m'embête pas *Le rassura-t-il* Il n'a pas arrêter de chanter la même chanson quand nous avons été enfermé dans les tombeaux *raconta-t-il assez naturellement*

Rê: Oh. *il baissa les yeux, attristé de s'imaginer cette scène* Il... Je l'ai pas entendu chanter, depuis mon réveil. *avoua-t-il d'un air défait en sachant que pour Asim, ce détail était loin d'être anodin. Il sentit son coeur se serrer douloureusement à nouveau mais il se força à respirer profondément pour tenter de maitriser ses sentiments.* Qu'est-ce qu'il chantait ?

KAFELE: mmh *Il prit une minute pour se rappeler de la chanson, de son rythme et des paroles.* -Blackbird singing in the dead of night Take these broken wings and learn to fly All your life You were only waiting for this moment to arise.- *Il n'avait probablement pas le même talent qu'Asim et il était par moment incertain sur les paroles, tout comme son accent n'était pas des plus mélodieux mais il y mettait une certaine sincérité*

Rê: *il eu un petit sourire en reconnaissant la chanson* Il la chantait quand... Quand j'avais du mal à m'endormir. *ce n'était pas la voix d'Asim mais ce fut suffisant pour lui rappeler ce souvenir. Il eu une pointe d'espoir, se retournant discrètement vers le protecteur, s'attendant presque à l'entendre se joindre à la mélodie ou juste sourire lui aussi. Mais ce dernier continuait de fumer distraitement sa cigarette, fixant le feuillage d'un arbre du jardin bercé par la brise nocturne. Il ne sembla même pas entendre la chanson.* Et bien... Je crois que je vais pas compter là dessus ce soir... *tenta-t-il de relativiser avec un petit sourire pincé*

JABARI: Laisse Kafele te la chanter. Il chante bien. *commenta-t-il doucement, complètement apaisé et calmé par sa magie et la petite conversation des deux Enfants de Ra. Il pouvait même sentir ses paupières aussi alourdies que son cerveau l'inciter à se laisser glisser dans le sommeil pour la première fois depuis longtemps*

KAFELE: *Lui même avait espérer une quelconque réaction du véritable chanteur du trio mais rien et il n'eut pas vraiment le temps de s'en mettre en colère que la voix de Jabari vint commenter la situation, il se senti rougir et détourna le regard immédiatement mais malgré tout, il se mit à réfléchir sur la suite des paroles et leur rythme. Asim l'avait tant chanté ce jour-là qu'il ne fut pas si difficile pour lui de retrouver les mots...Alors il la chanta, à son tour, entièrement, posant ses yeux sur un coin précis du jardin.*

JABARI: *il laissa ses paupières se fermer et étonnamment, la fatigue le frappa de façon si fulgurante qu'il s'endormit lourdement sur le sol avant même la fin de la chanson*

Rê: *il écouta la chanson avec un sourire, essayant d'en tirer plus de réconfort que de nostalgie et de remplir son cœur de chaleur et de douceur, espérant peut-être pouvoir en procurer un peu à Asim par leur lien. Lorsque la chanson prit fin, il prit soudainement Kafele dans ses bras et le serra doucement en souriant.* Merci.

KAFELE: *Il fut agréablement surpris mais il entoura malgré tout l'adolescent de ses bras et le serra doucement dans ses bras* Non...Pas de merci...C'est normal *Murmura-t-il doucement*

Rê: Merci quand même. *insista-t-il avant de reculer* J'arriverais peut-être a dormir quand même après ça. *plaisanta-t-il doucement avec un grand sourire*

KAFELE: *Son sourire l'illumina à son tour et il observa Jabari dormir à côté de lui* Un sur quatre c'est déjà pas mal comme score

Rê: Il a l'air d'être celui qui en a le plus besoin. *commenta-t-il d'un air amusé en sachant qu'à côté d'eux trois, ce n'était pas peu dire*

KAFELE: *Il eut un rire amusé* Je suppose que je suis bon pour une nouvelle nuit à la belle étoile

Rê: Oh... Et bien la nuit est plutôt douce. *confirma-t-il en relevant les yeux vers les étoiles et la Lune. Il eu un petit sourire en la regardant briller haut dans le ciel, veillant sur eux, leur rappelant que le Soleil n'était pas loin. Il finit tout de même par se relever lentement.* Je vais essayer de dormir. Bonne nuit Kafele. *salua-t-il avec douceur avant de se retourner vers Asim. Il espéra croiser son regard et capter la moindre réaction à ce qu'il avait pu entendre de leur conversation, de la chanson, ou même capter une émotion quelconque mais sans croiser son regard, le protecteur sentit le départ de Rê et écrasa machinalement sa cigarette au sol, mettant ses mains dans ses poches et se redressant, prêt à le suivre sans plus. Rê baissa la tête et continua sa route silencieusement jusqu'à sa chambre.*

KAFELE: * il acquiesça doucement en observant Rê et Asim s'en aller. Il resta assis au côté de Jabari veillant sur son sommeil jusqu'à ce que lui-même n'en puisse plus*

okMJ

NPC Amy
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Les deux hommes passèrent le reste de la nuit sous la protection de la lune. Le soleil commençait doucement à se lever. Porter par ses rêves et ses cauchemars, Kafele s'était approcher sans le savoir du corps de Jabari, son subconscient lui rappelant ses nuits où il était blotti contre Tumaini et dans son sommeil, il ne se rendit pas compte qu'il l'appelait doucement.  

JABARI:   *Il dormait tellement profondément que quelque part, son esprit cru   qu'il était mort. Cela ne le dérangeait pas, en fait, il s'en   fichait complètement. Le noir et l'absence de tout, de souvenir, de   pensée, d'émotion était finalement plus reposant et lui allait   mieux que ce qu'il aurait pu imaginer de la mort. Mais son heure   n'était pas encore venue et le premier indice qui le sortit doucement   de sa profonde torpeur fut la chaleur inconfortable. Il pouvais sentit   un poids contre son corps mais ce n'était pas celui de la fatigue.   C'est le rythme de la respiration d'un autre qui finalement le sortit   du noir et le fit ouvrir les yeux et remarquer Kafele, confortablement   blotti contre lui.* Sérieusement ? *grogna-t-il la voix encore   enrouée de sommeil en haussant un sourcil. Il le poussa d'un geste   las en s'éloignant un peu. Le sol du jardin lui paraissait   horriblement confortable mais il se força à se relever et bouger ses   muscles comme pour s'assurer que son corps était encore en état de   fonctionner. Il regarda autour de lui, ayant encore du mal à saisir   pourquoi il ne se trouvait pas dans sa cellule. Il se trouvait au   Temple de Ra, parce qu'il avait choisit de suivre Kafele. Il était un   homme libre. Les faits étaient bien là mais les pourquoi étaient   encore fragile et il savait que c'était bien là son problème et   celui qui l'avait fragilisé la veille. Il évita de trop y songer, se   concentrant plutôt sur la douce lueur du soleil levant et la beauté   du jardin du Temple. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas dormit   mais cela faisait encore plus longtemps qu'il n'avait pas eu un   réveil aussi doux. Il se retourna vers Kafele.* Toi t'es vraiment en   manque. *remarqua-t-il en reniflant d'un air doucement moqueur*  

KAFELE:   *Le contact de quelqu'un contre lui et les souvenirs que cela   engendrait dans son esprit l'empêchait de vouloir retrouver la   réalité en se réveillant. Là, il était bien, à rêver de l'homme   qu'il aimait, à avoir la sensation de pouvoir le sentir respirer sous   lui...Il grogna de mécontentement en sentant une main le repousser,   le forçant à revenir dans le monde réel. Il roula sur le côté   pour se retrouver sur le dos, se passant une main sur le visage  et   les cheveux...Ce fut les dernières paroles de Jabari qui eurent   l'effet de pleinement le réveiller. Se rendant compte de ce qu'il   avait probablement dit ou fait* Merde...Pardon... *Il se releva,   doucement, évitant soigneusement de croiser le regard de l'ancien   soldat* je me suis endormi *tenta-t-il de se justifier*  

JABARI:   Je vois ça. Tu t'es mis à l'aise. *commenta-t-il en ajustant ses   vêtements, vérifiant au cas où si Kafele n'y aurait pas laissé une   marre de bave*  

KAFELE:   J'ai pas fait exprès ! *protesta-t-il comme un gamin en fronçant les   sourcils vérifiant plutôt que personne ne les avait remarqué   d'aussi bon matin*  

JABARI:   Hm hm. *répondit-il d'un air très dubitatif pour narguer Kafele un   peu plus* Tu sais quoi, ça me motive à t'aider pour ton histoire de   Tumaini, parce que je vais pas jouer les remplaçants moi.   *ajouta-t-il en reniflant, parfaitement amusé*  

KAFELE:   *Il se sentait rougir de plus belle et eut du mal à déglutir mais il   sentait aussi que la situation semblait plutôt amusé Jabari alors il   préféra ravaler sa timidité et changer de tactique pour le faire   taire* Surtout qu'il adorait que ça soit moi qui le prenne... *et   bien que le dire à haute lui donnait envie de se terrer quelque part,   il tenta de garder le contrôle sur lui-même et ses propres   émotions*  

JABARI:   Quoi ?! *s'écria-t-il, complètement surprit* Nan tu déconnes...   N-Nan... J'te crois pas. C'est... Il... Nan...  

KAFELE:   *Il éclata de rire devant la réaction de Jabari* Je te l'ai déjà   dis, les apparences sont trompeuse  

JABARI:   Espèce d'enfoiré... *souffla-t-il mais il n'y avait sur son visage   que de la surprise et même un peu d'admiration. Il réfléchit deux   secondes en avalant la nouvelle avant de frissonner de dégoût* Okay,   cette fois c'est sûr, il va falloir qu'on sauve Tumaini parce que...   Non non non. Jamais de la vie je fais ça moi.  

KAFELE:   *Il souriait de plus belle* Tu préférais échanger les rôles   peut-être ? *Trop amusé par le frisson de dégout qui l'avait   traversé et qui n'était pas sans lui rappeler les réactions   disproportionner de Seth*  

JABARI:   Non j'suis sérieux. Je veux pas être mêlé à vos... Trucs. Je   ferais rien !  

KAFELE:   *Il laissa échapper un autre rire alors qu'il s'étirait doucement*   T'avoir aider ça doit bien valoir une petite gâterie non ?   *Continua-t-il juste pour le plaisir de l'enquiquiner avant de   reprendre la route vers la grande salle*  

JABARI:   Attention Kafele. J'suis un homme libre maintenant et je suis   parfaitement libre de couper ta petite queue. *rétorqua-t-il en lui   emboitant tout de même le pas*  

KAFELE:   *Il éclata à nouveau de rire devant la menace* Ce serait Tumaini que   tu devrais réconforter après ça...Tu veux que je t'explique ce   qu'il préfère ?  

JABARI:   Je veux rieennnn savoir ! *chanta-t-il en s'efforçnt de chasser les   hypothétiques images qui se faufileraient dans son esprit*  

KAFELE:   *Il riait de bon coeur, fier d'avoir pu reprendre l'avantage sur la   situation. Kafele entamait la même route que la veille, espérant y   trouver sur son chemin Sebak,*

 Le Soleil n'était pas complètement levé et le Temple semblait encore très calme et endormi. Quelques matinaux se baladaient ça et là et dans la Grande Salle, de grands paniers de fruits et quelques patisseries étaient déjà installées. Un groupe de marchandes papotaient joyeusement à une table mais en dehors d'elle, la salle était était encore vide.  

KAFELE:   *Il observa malgré lui les différents panier de fruit et eut un   sourire en repensant à cette histoire d'arbre de Sebak. Il profita du   calme ambiant pour manger un petit quelque chose, saluant certain   marchand qu'il connaissait. Il se posa à une table, observant   l'entrée *  

JABARI:   *il s'assit à côté sans prendre de nourriture, profitant du calme   étrange de ce dbut de nouvelle journée et le sentiment d'être   parfaitement reposé. Il se sentait si bien qu'il avait l'impression   de rêver, ce qui ne l'aidait pas à se sentir lucide. Mais évitant   de trop se poser de question il observa simplement Kafele manger et   profita d'un nouveau jour de liberté*  

SEB:   *il entra dans la grande salle et son regard trouva tout de suite   Kafele et Jabari. Pinçant discrètement les lèvres il sembla   réfléchir à comment se comporter. Il s'avança vers le buffet sans   rien dire, récupérant une pêche et sembla songer à s'en aller   aussi simplement sans engager la conversation mais il finit par   soupirer en sachant qu'il était ridicule de bouder ou de snober*   Bon... Retour. *finit-il par dire d'un ton incertain sans vraiment   regarder Kafele dans les yeux. Il observa plutot l'homme qui   l'accompagnait et qu'il ne connaissait pas. Il observa son armure, son   arme, son air de soldat mais aussi les marques sur sa peau trahissant   qu'il avait été enchainé assez régulièrement* Seb. *se   présenta-til de façon très épurée et réservée*  

JABARI:   Jabari. *répondit aussi simplement, comprenant très bien la   méfiance que sucitait cette situation*  

KAFELE:   *Il posa les yeux sur Seb lorsqu'il s'approcha d'eux, depuis le jour   où il l'avait délibérément écarté d'un combat, celui-ci avait   décidé de simplement l'éviter. Jusqu'à aujourd'hui mais malgré   ça, il ne pouvait s'empêcher de se sentir quelque peu mal à l'aise.   S'il pouvait comprendre qu'il était difficile pour un soldat d'être   écarté de la sorte, il avait le sentiment d'avoir fait le bon choix   au fond de lui. Laissant les deux hommes se présenter, il ne sut quoi   ajouter de plus et se passa une main sur sa nuque* Vous vous entrainez   ce matin ? *Finit-il par demandé, sachant que s'il ne trouverait pas   Sebak ici, il le trouverait probablement sur le terrain   d'entraînement*  

SEB:   Non pas aujourd'hui. Tout le monde est assez occupé. Ca fait   longtemps que le Temple n'a pas accueuilli autant de personnes.   *expliqua-t-il de son ton très sobre en émotion*  

KAFELE:   *Il opina en l'écoutant* Je vois... *Laissant quelques secondes de   silence un peu lourd, il fini par reprendre* Je suis allez au temple   de Seth...  

SEB:   *il fronça les sourcils, une lueur soucieuse passant derrière ses   yeux sombres* C'est dangereux.  

KAFELE:   Je sais *Dit-il en esquissant un sourire désolé* On a été attaqué   à la sortie...  

SEB:   *son regard sévère passa de Kafele a Jabari, comprenant que les deux   hommes avaient été ensemble pendant cette excusion. Il ne su s'il   devait en être rassuré ou se méfier un peu plus. De toute évidence   ils étaient tous les deux vivants et en bon état mais il ne   s'accorda pas ce soulagement* Pourquoi y aller ?  

KAFELE:   J'espérais trouver quelque chose pour aider Tumaini *Dit-il sans   détour, en détournant les yeux du regard sévère de Seb qui lui   rappelait la façon dont Thi pouvait parfois se comporter avec eux*  

SEB:   *ses sourcils se froncèrent un peu plus et sa machoire se crispa. Il   se souvenait très bien de la dernière fois qu'il s'était trouvé   face au Djinn et c'était bien là le problème. Mais Kafele n'eut pas   peur d'adresser le sujet qui fache et quelque part Seb se sentit   forcé de ne pas s'en détourner.* Espérais ? Tu as trouvé quelque   chose ?  

KAFELE:   *Il acquiesça* Oui... *Sa main abandonna sa nuque alors que son   visage se fermait doucement* J'aurais aimer au Sebak y jète un   oeil... *Il reposa ses yeux sur Seb avant de se lever, son attitude   laissait entendre qu'il ne souhaitait pas en parler plus en détails   dans une salle où tout le monde aurait pu les entendre et son regard   appuyer vers le soldat de Ra exprimait son désir de continuer cette   conversation avec lui, mais ailleurs*  

JABARI:   *méchaniquement il se leva a son tour*  

SEB:   *il se crispa par réflèxe, les observant tout les deux sans être   vraiment sur de vouloir continuer cette conversation. Mais il finit   par acquiescer et sortir de la Grande Salle. Bien qu'ils auraient pu   continuer un peu plus loin dans un endroit plus isolé, il prit   naturellement le chemin de l'appartement de Sebak*  

KAFELE:   *Sur le chemin, une partie de lui se demandait dans quel état il   retrouverait l'Envoyé. Reposant ses yeux sur Seb, il préféra crevé   l'abcès maintenant* Je ne voulais pas que tu sois tué *Il observa la   route devant eux* et je ne voulais pas qu'il soit tué... *Avoua-t-il*  

SEB:   Peu importe ce que tu voulais. *rétorqua-t-il un peu plus sèchement   qu'il ne l'aurait voulu* Tu m'as mentit. *rappela-t-il avec une pointe   de colère et de peine résonnant encore dans sa voix. Ils s'arrêta   devant la porte de l'appartement de Seb et se retourna pour fusiller   Kafele d'un regard sévère* Ne me ment plus jamais. *ordonna-t-il   avant de toquer sèchement à la porte* Sebak ! Ouvre.  

SEBAK:   *il y eu du bruit derrière la porte puis elle s'ouvrit quelques   secondes plus tard, révélant un Sebak torse nu, les cheveux en   bataille l'air encore un peu endormi et alcoolisé.* J'ai oublié un   truc ? J'croyais qu'on s'entrainait pas aujourd'hui... Oh, salut   Kafele. Et... Pardon j'me souviens plus... ?  

JABARI:   Jabari. *répéta-t-il simplement pour que la conversation se   détourne de lui*  

SEB:   On peut rentrer ? On doit parler.  

SEBAK:   Euh... Oui oui bien sûr. *il leur laissa le passage*  

Il ouvrit les rideaux même si cela le fit grimacer et il ouvrit la fenêtre pour laisser rentrer un agréable courant d'air. L'appartement était plutôt sombre en terme d'ameublement et de décoration. La principale différence avec celle de Kafele était que Sebak semblait plus bordélique, laissant trainer des habits, des bijoux, des parchemins, son cendrier et ses bouteilles un peu au gré de ses déplacements. Il enleva quelques habits de son canapé et les invita a prendre place alors qu'il enfilait un T-shirt.  

KAFELE:   Je *Il s'apprêtait à se défendre des accusations de Seb mais la   vérité le frappa violemment. non seulement il lui avait menti mais   pire encore...Il ne s'en était même pas rendu compte jusqu'à   présent, mettant cela sur le compte de l'égo blessé. Il baissa les   yeux et la tête, plus honteux que jamais et garda le silence. entrant   dans l'appartement, il ne fit pas attention à la pièce, ni au   désordre, ni même à l'invitation à s'asseoir. La culpabilité le   rongeait, s'ajoutant à la très longues listes de ses remords, il lui   fallut une minute avant de rendre compte que tout le monde attendait   qu'il parle. Les yeux fixés sur le cadavre d'une bouteille, il entama   son récit* Je me suis rendu hier dans la journée au temple de Seth   avec l'aide des nomades...*Sa magie imprégna doucement la pièce pour   s'assurer qu'il n'y aurait qu'eux pour entendre cette conversation*   C'était la seule piste que j'avais, les tombeaux. Une petite pièce   était encore gardé, par un animal, à la seconde où on l'a abattu,   les lieux ont commencé à se remplir de sable mais je suis resté, je   ne pouvais pas partir sans rien. *Il soupira* Il n'y avait que des   alcoves, vides pour la plus part *ses yeux restèrent posés sur la   bouteille vide* Et une phrase, inscrite sur le plafond...-Celui qui   priera pour lui-même et les siens trouvera le courage à toute   épreuve et la force destructrice. Celui qui priera pour les dieux et   ce qui est saint saura la vérité et ce qui se cache derrière le   mal.- *Cette phrase lui donna assez de courage pour quitter la   bouteille des yeux et observer les deux hommes à qui il racontait   l'histoire* Jabari m'a sauvé la sauvé mais un comité d'accueil nous   attendait à la sortie...Trois hommes...Bien décidé à ne pas nous   laisser sortir vivant du temple. *Il sorti de ses vêtements, le tube   contenant le parchemin* Les nomades qui nous accompagnait nous ont   laisser ce qu'ils avaient trouvé de leur côté...  

SEBAK:   *il l'écouta avec attention mais rapidement il se mit a faire les   cents pas dans son appartement et se passa une main sur le visage* Tu   aurais dû m'en parler... Tu aurais du me demander... *marmonna-t-il   mais c'était plus pour lui même car il savait que c'était de toute   manière trop tard* Même après ce qui s'est passé, ce Temple reste   truffé de piège et de magie. Plus encore pour les intrus... Vous   auriez pu vous faire tuer... *souffla-t-il d'un air presque déçu en   se retournant vers Kafele et Jabari. Il était content de savoir que   ce dernier avait sauvé la vie à leur ami mais il savait que tout   cela aurait pu être évité s'il avait été là. Ils avaient eu   beaucoup de chance de ne pas tomber sur pire ou de ramener plus qu'une   citation lue sur un mur et un parchemin. Il prit le tube d'un air   presque agacé en soupirant.* Et vous avez mêlés d'autres gens à   tout ça... *souffla-t-il sans savoir s'il voulait savoir qui était   ces nomades. Il lu rapidement le contenu du parchemin et grimaça   légèrement en reconnaissant bien là les paroles de son Temple mais   aussi ce que cela signifait.* Vous êtes allés dans les tombeaux.   *constata-t-il en laissant le parchemin retomber sur la table basse et   ses mots avaient un clair écho de reproche. Il se passa a nouveau la   main sur le visage et s'éloigna pour faire face a une fenêtre comme   s'il cherchait a se calmer et trouver quoi dire.*  

KAFELE:   Arrêtez...Tous...Cessez de me reprocher de faire les choses sans   votre aide ! *Finit-il par dire, profondément blessé* Tous ici vous   me répétez de laisser tomber, qu'il n'y a rien à faire, que je peux   rien, que je dois juste me préparer au pire, voir même le tuer   moi-même. On m'a menacé, on l'a menacé, on allait même l'accuser   de ce qui s'est passé avec Rê ! *Il senti les larmes le submerger*   J'étais perdu, je suis perdu, je sais pas quoi faire alors oui Sebak,   j'y suis aller, je savais plus quoi faire...Je sais plus quoi faire...   *Il eut la sensation que l'air lui manquait, son coeur s'emballant   plus que de raison.* Je suis désolé... *Il répéta ses mots, comme   s'ils avaient été capable de l'alléger de quoi que ce soit mais   cela ne changeait rien, absolument rien, il était un traitre, ni plus   ni moins, c'était tout ce qu'il était*  

SEB:   Si tout le monde te demande de laisser tomber, c'est pas pour que tu   fonce tout seul tête baissé vers le danger. *ne put-il s'empêcher   de grommeler même s'il savait que Kafele était déjà à bout*  

SEBAK:   *il fit un geste de la main pour inciter Seb au silence. Profitant   aussi de cet instant pour remettre de l'ordre dans ses idées. Il prit   une profonde respiration.* Nous essayions de t'aider. Clairement on   s'y est mal prit. *soupira-t-il avant de retourner s'asseoir sur le   canapé*  

SEBAK:   Ce que je vais vous dire ne doit pas sortir de cette pièce. En   fait... Ce savoir aurait dû mourir avec le temple. Avec moi...   *murmura-t-il sombrement en regardant les hommes dans la pièce. Il   s'arrêta un instant sur Jabari qu'il ne connaissait pas, mais s'il   avait sauvé la vie de Kafele...*  

KAFELE:   *Il se passait la main sur le visage, cherchant à calmer les   battements de son coeur et à retrouver une respiration plus calme.*  

JABARI:   *il capta le regard de Sebak, se posant lui aussi la même question.   Avait-il raison de lui faire confiance ? Il n'en était pas sûr, mais   il savait qu'il n'avait pas non plus l'intention de se lever pour les   laisser seul. Il déglutit.* Avant que tu parles... *l'interrompit-il   de sa voix rauque. Il se tourna vers Kafele, car c'était bien plus   simple de lui parler à lui.* Les hommes qui nous ont attaqués au   Temple... C'étaient des esclaves. *"comme moi" s'empêcha-t-il de   dire mais c'était assez clair dans son regard* J'ai... J'ai cette   chose en moi qui leur permet de savoir où je suis. Mais ça ne marche   que quand j'utilise ma magie. *précisa-t-il avant que la panique ne   prennent les deux autres* C'est pour ça qu'ils nous ont retrouvé.   M-mais je ne sais pas comment Lukman a su que je me trouvais ici. Je   n'ai jamais utilisé ma magie ici, je le jure.  

SEB:   A qui appartiennent ces esclaves ? Qui sont tes maitres ? *réagit-il   d'un ton sévère*  

KAFELE:   Personne *Réagit-il directement*  

JABARI:   *il baissa les yeux, sa machoire se crispant immédiatement* J-Je...   mh... *mais il ne parvint pas a continuer de parler*  

KAFELE:   *Il se plaça non loin de Jabari* C'est un homme libre...Pas un   traitre et savoir à qui appartienne les esclaves n'a probablement   aucun lien avec les raisons qui m'ont poussé à aller au temple de   Seth.  

SEBAK:   *il soupira* Moi je n'ai personne à trahir. Tout ceux que je connais   sont morts, ou presque. *expliqua-t-il avec un petit sourire dépité*   C'est pour ça que je sais que ce ne pouvaient pas être des gens du   Temple de Seth. Ils ne sont pas du Temple de Ra non plus. Peu importe   qui ils sont ou qui les commande... J'espère pour eux qu'ils ne   vennaient que pour toi Jabari. *commenta-t-il avec douceur* Il y a des   choses dans ce Temple... Qui sont mieux a rester ensevellie sous le   sable, à tout jamais. *confia-t-il ensuite d'un air sombre et amer*   Des armes. *expliqua-t-il en désignant le parchemin qui les   mentionnait brièvement* Les armes de Seth, renfermant toute la fureur   et la puissance des Dieux, confiés aux guerriers de Seth, aux   protecteurs du Maat et destinés à être utilisés seulement lorsque   le Maat et l'équilibre du monde est en danger. Aphophis... Serpent du   mal... C'est ce qu'on nous a expliqué.   Mais pendant la guerre... Parfois il était difficile que quelque   chose de pire puisse habiter la Terre. On a commencer à se demander :   "Pourquoi garder ces armes pour des jours plus sombre alors que nos   frères tombent un a un. Pourquoi ne pas les utiliser, au lieu de   mourir ?". Alors nous avons commencé à les chercher, dans nos   propres tombeaux. Nous savions qu'ils étaient enfermés et cachés   quelque part. Mais nous n'étions pas préparé à la vérité... *il   déglutit, un frisson d'horreur le crispant encore même aujourd'hui*   Ils y en avaient des milliers, plus encore... Innombrables. Toutes ces   colonnes et dessus tout ces noms... Les noms de tous ceux qui étaient   morts à travers les sciècles pour les protéger et garder le secret.   Nous avons bafoué le nom de nos ancêtres, remplaçant chaque nom par   le nom d'un sacrifice offer à Seth pour qu'il nous permette de nous   saisir d'au moins une seule de ses armes pour nous aider à vaincre   cette guerre. Mais nous n'aurions jamais dû. *il déglutit, sentant   encore la honte alourdir ses épaules* Vous avez vu ce que peut faire   une seule de ces Armes. Et il y en avait pour toute une armée...  

KAFELE:   *Il resta silencieux, ne sachant pas vraiment quoi répondre. Il avait   peur, c'était un fait, il n'avait jamais cessé d'avoir peur depuis   le début de cette histoire à vrai dire. Il fixait à nouveau un   point au hasard dans l'appartement, oscillant entre détresse, colère   et dépression. * On ne les a pas tué *Admit-il* Les esclaves qui   sont venu...  

SEBAK:   *il eu un petit sourire attendrit. Malgré tout cela, c'était comme   si Kafele savait toujours se raccrocher au bien, à la lumière.* Ce   que je veux dire c'est... Ces Armes ont été façonnées par les   Dieux, pas par les Hommes. *avoua-t-il finalement en baissant les   yeux, sachant bien que cela ne devait pas être plus encourageant pour   Kafele* J'ai perdu un de mes meilleurs amis dans les flammes. Si je   savais comment le sauver. Je te l'aurais dit. Mais je ne sais pas   et... ces choses... me terrifient. *avoua-t-il tristement* Nous   étions supposer être les guardiens de ce pouvoir. Les préserver   pour lorsque nous devrions combattre le Mal. Au lieu de ça nous   l'avons utilisé pour tuer les notres. Libérant la puissance de Seth   pour cette guerre si insignifiante. Et maintenant le Djinn... N'a   personne contre qui se battre. Pour réchauffé le sable sous nos   pieds, nous avons mit le feu au monde... Nous sommes vraiment des   Porteurs d'Isfet, au final.  

SEB:   Mais il y a des gens qui brandissent cette arme. Il y a des gens qui   ont infligé ça à cet homme. Des gens qui le manipulent pour   l'utiliser à leur fin. *rappela-t-il d'un ton dur, ayant peu de   patience pour l'auto flagellation*  

SEBAK:   ils ont trouvé un moyen de le contrôler, de le canaliser, alors que   c'est impossible... Ce que j'essaye de dire, c'est que ça pourrait   être pire.  

JABARI:   Moi je vais vous dire ce qui pourrait être pire pour Kafele. Tumaini   mort. *interrompit-il fermement* On s'en fout des autres armes. On   s'en fou que vous ayez foiré, protecteur du maat ou porteur d'isfet.   On veut juste aider un frère. Le reste importe peu.  

KAFELE:   *Il esquissa un sourire aux paroles de Sebak* Pourrait être pire   *bien qu'il avait entendu l'histoire de celui-ci, Kafele avait du mal   a imaginer ce qui pourrait être pire que la situation actuelle. Il   leva les yeux sur Jabari qui avait reprit la parole et resta   complètement interdit devant ses mots. Il le remercia pourtant avec   l'ombre d'un sourire alors qu'il portait à nouveau son attention sur   Sebak et Seb* Ils ont réussi l'impossible en le contrôlant...Je   refuse de croire qu'il n'y a aucun moyen de le libérer...  

SEBAK:   *il soupira, ravalant douloureusement sa culpabilité* Tu as raison...   Je... Je ne sais pas ce qu'on va pouvoir faire mais... Si tu vas   essayer, je t'y aiderais. Je suis le dernier qui puisse après tout.   C'est un tord que je dois rattraper. *avoua-t-il finalement*  

SEB:   Et moi j'ai aucune idée de comment tu comptes t'y prendre et ne   compte pas sur moi pour t'apporter des réponses, mais tu es mon   frère, que tu te considère comme tel ou non. Et je te laisserais pas   me foutre à la porte. Encore. *insista-t-il en pinçant doucement les   lèvres*  

KAFELE:   *Il baissa les yeux à la dernière allusion de Seb mais ne put   malgré tout s'empêcher de sourire. Reportant son attention sur   l'envoyé de Seth* Je vais avoir besoin de mes armes... *Bien qu'il ne   comptait pas se séparer du sabre que les nomades lui avait laisser,   il se savait beaucoup plus à l'aise avec ses soeurs* et ma   chevalière *ajouta-t-il, en d'autre terme, tout ce qui lui avait   été enlevé avant qu'il soit enfermé et qu'il n'avait pas   récupérer depuis*  

SEB:   Lateef les a gardés. Je vais les chercher. *annonça-t-il avant de   quitter simplement l'appartement*  

KAFELE:   *Il observa Seb quitter les lieux sans un mot avant de reporter son   attention sur Sebak, il ne sut pas vraiment quoi dire alors il sorti   la première chose qu'il lui vint en tête* je n'ai pas vu d'énorme   fruit jaune ce matin...  

SEBAK:   *il eu un petit rire embarrassé, se souvenant vaguement de la soirée   d'hier mais assez pour savoir qu'il avait de quoi rougir* Si un jour   je découvre ce que c'est... *il soupira*  

KAFELE:   *Il esquissa un sourire en s'adossant non loin de la fenêtre* Tu veux   y retourner ?  

SEBAK:   C'est ça le truc. L'arbre a disparu... *souffla-t-il en rigolant   doucement s'efforçant de ne pas paraitre trop dépité* P'tet que je   l'ai imaginé. Ca serait vraiment l'arbre de Sebak alors.  

KAFELE:   *Il ne put s'empêcher de rire* Il faudra que tu me raconte l'histoire   entière un jour *Il reporta son attention sur l'extérieur* Il va   falloir qu'on en parle à Rê...  

SEBAK:   *il soupira en s'adossant un peu plus au canapé* Ca risque d'être   compliqué. Avec autant de monde dans le Temple il a pas mal de choses   sur les bras et on dirait qu'Asim n'est pas d'humeur très serviable   ces derniers temps.  

KAFELE:   J'ai vu... *Dit-il l'air soucieux*  

SEBAK:   *il eu un petit sourire rassurant* Je pense que tout le monde est un   peu a cran en ce moment. Il s'est passé beaucoup de chose. Mais...   Les choses vont en s'arrangeant !  

KAFELE:   Je sais... *N'était-ce pas ce qu'il avait tenter d'expliquer à Rê ?   Pourtant il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter malgré tout. Il se   retourna pour les regarder* Par quoi on va commencer ?  

SEBAK:   *il réfléchit, se rendant tristement compte qu'il n'en avait aucune   idée* Et bien... Nous ne trouverions rien de plus sur cette arme là   au Temple de Seth, ou nous aurions nous-même trouvé la solution.   Ceux qui ont l'air d'avoir une meilleur idée de comment s'y   prendre... Enfin... Tu les connais mieux que moi.  

JABARI:   Bastet Sehkmet. *laissa-t-il échapper sombrement*  

SEBAK:   Hein ? Attends... Quoi ? *souffla-t-il sans savoir si c'était une   plaisanterie et s'il devait rire*  

KAFELE:   *Il observa Jabari, reposant ses yeux sur Sebak par la suite avant de   baisser le regard* Ce sont eux...Qui...  

KAFELE:   *Il soupira, posant les yeux sur Jabari, ne sachant pas lui-même s'il   était prêt à vraiment parler de tout ça dans les détails*  

SEBAK:   Le... petit groupe progressiste ? *questionna-t-il complètement   perdu*  

KAFELE:   Petit groupe ?  

SEBAK:   Oui enfin c'est vrai que maintenant ça a un peu grandit mais j'veux   dire... Ce ne sont que des politiciens.  

KAFELE:   *Il secoua la tête* Non...Justement...Ce ne sont pas que des   politiciens... *Il reporta son attention sur Jabari avant de reporter   son attention sur Sebak* J'étais un soldat pour eux...Les   bâtisseurs, c'était une couverture...Personne devait savoir d'où   nous venions réellement  

JABARI:   Déesse au double visage. *confirma-t-il sombrement*  

SEBAK:   *son visage se crispa d'incompréhension.* J-je me trompe   peut-être... Ceux dont je parle n'ont pas prit part dans la guerre et   même s'ils l'avaient fait... Je veux dire... Il prône le fait que   cette guerre n'ai été que dévastatrice pour le pays. Des pacifistes   en somme.  

JABARI:   *il renifla* Pacifistes. . .  

KAFELE:   Je ne crois pas que tous sache... *Dit-il en se souvenant des deux   femmes qui étaient venu réclamer Tumaini* Mais il y en a un qui sait   très bien ce qui se passe... *Dit-il la mâchoire crispé*  

SEBAK:   *il était obligé de les croire mais il avait vraiment du mal à   avaler tout ça. Il ne connaissait pas bien ce Culte mais leur petit   discours arrogant sur l'insignifiance et le gâchis qu'avait été la   guerre lui avait suffit pour ne pas vraiment les porter dans son   coeur. Mais pour lui ils n'étaient qu'une bande d'intellos avec de   grands discours et des idées venues d'ailleurs implantées dans leur   petit cerveau.* Vous êtes en train de me dire que l'un des acteur de   cette guerre est encore là et prospère sous notre nez en osant même   contester la légimité de la revendication du Trône d'Egyte des   Enfants de Ra ?  

KAFELE:   Asim le connait... *Lui dit-il*  

SEBAK:   Asim ?! Rê aussi ?  

KAFELE:   John Nassar...  

LATEEF:   John Nassar n'est notre seul soucis maheureusement. *dit-il doucement   et tristement en pénétrant dans l'appartement, suivi de Seb. Il   tendit la petite chevalière de Kafele a son propriétaire alors que   le guerre déposait ses deux soeur un peu plus loin sur la table*  

SEBAK:   Lateef, tu étais au courant ?!  

KAFELE:   *Il posa ses yeux sur le jeune homme, récupérant sa chevalière, son   regard se posa malgré tout sur ses soeurs, il voulu s'approcha de la   table pour les récupérer*  

LATEEF:   Je ne suis au courant de rien. Mais c'est mon rôle d'observer   attentivement ce qu'il se passe dans ce monde. Et ce monde... est   vaste.  

KAFELE:   *Il posa les mains sur l'un des manches de ses kepeshs* Tu disais   qu'il n'était pas notre seul soucis...  

LATEEF:   John Nassar n'est qu'un homme main du Culte de Bastet Sekhmet. Je...   Je ne sais pas si vous étiiez en position de la connaitre mais depuis   que le Culte s'est déclaré allié de la paix publiquement, ils   devaient montrer qu'ils n'avaient rien à cacher. La prêtresse à sa   tête se nomme Auset Imam. *expliqua-t-il calmement* C'est elle qui a   refusé de livrer John Nassar à notre armée. Et... C'est avec elle   que j'ai du m'entretenir à propos de ton ami, Tumaini.  

KAFELE:   *En position de le connaître, ses mots avait une étrange ironie dans   son esprit alors que ses propres souvenirs se mêlaient à ceux qu'il   avait vu de Tumaini* Ils n'ont rien a caché ? Alors ils ont   ouvertement admit qu'ils ont massacré des familles, pousser des   enfants à s'entretuer, violer, torturer et briser les survivants pour   en faire leur soldat ? *Le sujet était assez sensible et il était   difficile pour Kafele de garder son calme, ses doigts serrant ses   kepeshs...* Que s'est-il dit durant cet entretien ?  

LATEEF:   *il eu une petite moue désolée face à l'amertume de Kafele* Que   nous étions tous des victimes de cette terrible guerre. Certains,   plus que d'autres. Que le sang avait trop coulé et qu'il était   cruel, tout particulièrement de la part des vainqueurs de cette   guerre de venir chercher des comptes. Que si chacun doit être puni   pour ce qu'il a fait pendant la guerre, alors les Dieux devraient   encore accueuillir beaucoup de monde. *raporta-t-il calmement* Cela   concerrnait principalement notre différent concernant John Nassar.   Pour Tumaini, c'est encore une toute autre histoire. *soupira-t-il,   sachant déjà qu'elle ne plairait pas à Kafele.* Une légende,   même.    Ils l'appellent Le Soldat. Il est le protecteur du Culte et de ses   fidèles. Nombreux sont ceux qui connaissent son histoire... et la   tienne Kafele. Enfin... Seulement la partie où tu l'as trahis et tué   tout ses frères je suppose. Comment il a survécu et le fait que   malgré sa peine et sa colère, il veille encore sur le Culte. C'est   un héro de guerre pour eux.  

JABARI:   *il se releva brusquement, allant jusqu'à la fenêtre en sentant le   besoin physique de s'éloigner de ce discours nauséabond*  

SEBAK:   Ils arrivent... à le contrôler... à ce point ? *souffla-t-il confus   mais presque admiratif* Ils savent vraiment ce qu'ils font.  

KAFELE:   *Il fixa ses armes et ce qu'elle représentait, cette autre vie. Son   coeur se serra douloureusement, retenant son souffle et sa rage au   fond de lui* Je dois y retourner...Y mettre un terme...  

LATEEF:   Et ils savent ce qu'ils disent. *il se retourna vers Kafele,   l'appelant au calme d'un geste* Ils manient la vérité assez bien   pour ne pas avoir à mentir. Beaucoup de leurs fidèles sont des   innocents et il est difficile de croire qu'ils souhaitent autre chose   que la paix. Et... J'ai bien peur que cette histoire soit plus   compliquée que de croiser le fer cette fois-ci. *confia-t-il en   baissant les yeux, finissant par avouer* J'ai vu ton ami. Il va bien.   Et il n'a pas exprimé la volonté de revenir ici, ou de te voir.  

KAFELE:   *Sa gorge se noua à ses paroles alors qu'il continuait de fixer ses   armes, son regard se brouilla, était-il si idiot d'y croire encore   aujourd'hui ? Renoncer aurait été...Plus simple.* D'accord *fut la   seule chose qu'il réussit à articuler, laissant ses kepesh, il avait   la sensation de faire un pas pour ensuite reculer de trois, incapable   de voir la lumière dans ce torrent d'ombre*  

LATEEF:   *il soupira et s'approcha de Kafele pour poser une main sur son bras   en geste de réconfort* Je ne te demande pas d'abandonner ton ami.   Mais il faut que tu fasses attention à la manière dont tu t'y prends   pour l'aider, et les conséquences de tes actes. La guerre est finie,   ou du moins, c'est ce que chacun préfère se dire. Mais cela ne veux   pas dire que nous n'avons plus d'ennemis. Qu'il n'y a pas de dangers   qui nous guettent. *il se détourna pour réfléchir* Gagner cette   guerre ne nous a pas mis dans le coeur de tout le monde et si nous   nous obstinons à agir sans réfléchir, avec cruauté ou violence...   Je crains qu'un jour ce soit le peuple d'Egypte qui se tiendra a nos   portes, armes à la main. Et ce jour là que ferons nous ? Les   combattre ? Nos ennemis le savent et c'est cela qu'ils utiliseront   contre nous.  

SEB:   Tout ça est bien trop vicieux... Comment sortir un homme d'un puit de   vipère sans se faire mordre ? *grogna-t-il d'un air agacé*  

LATEEF:   Identifier les vipères probablement. *répondit-il simplement*   Certaines personnes tirent les ficelles et si les secrets et les   non-dit sont leurs armes, nous les battront comme nous l'avons   toujours fait. Par la lumière et la sincérité. Il y a parmis eux de   bonnes personnes qui ne veulent que la paix et qui méritent la   vérité. Une vérité non corrompue. En illuminant ce puit de   lumière, nous nous rendront peut-être compte qu'il n'y a au final   pas de quoi avoir peur.  

KAFELE:   *Il ne détachait pas les yeux de ses armes, les écoutant parler   alors que la seule chose qu'il arrivait à retenir en cet instant,   c'est qu'il perdait ce pourquoi il se battait tant...Il ferma les   yeux, murmurant pour lui-même les paroles d'Eshe. Inspirant   profondément au bout de cette prière, il se retourna enfin* Combien   de nos frères ont été vendu ? *Demanda-t-il en se tournant   directement vers Jabari*  

JABARI:   *il se retourna, fusillant Kafele du regard sans vraiment le vouloir*   Tous sauf lui. Tout ceux encore en vie. Dix-huit. *répondit-il   sèchement*  

KAFELE:   *Il le regardait dans les yeux* Il est temps que nos frères gouttent   aussi à la liberté...  

JABARI:   *un voile d'horreur se posa sur son visage blêmissant* Tu veux aller   là bas ? N-non... *il recula d'un pas* N-ne m'oblige pas à aller là   bas.  

SEB:   Où ça ? Quels frères ?  

SEBAK:   Donc... le culte de Bastet Sekhmet a vendu tout ses soldats a...   quelqu'un d'autre ? Pourquoi ? Et a qui ?  

LATEEF:   Probablement pour pouvoir dire qu'ils n'avaient rien à voir avec   cette guerre. *murmura-t-il d'un air doucement horrifié* Pour faire   disparaitre les preuves... Oh Kafele... *soupira-t-il avec tristesse   en se rendant compte que le malheur de son frère ne semblait que   s'étendre un peu plus*  

KAFELE:   *Il fixait Jabari* Je ne t'oblige pas à y aller Jabari... Je peux pas   aider Tumaini aujourd'hui, je pourrais peut-être jamais mais laissez   dix huit d'entre nous enchainé après ce qu'ils ont   fait...Vécu...C'est mon choix, le seul combat que je peux mener   aujourd'hui.  

JABARI:   Tu ne peux pas y aller... Tu ne peux pas y aller ! *se mit-il à   rugir, figé d'horreur*  

KAFELE:   Pourquoi ? *Dit-il en s'approchant* Parce que je suis un traitre ?   Regarde la situation et demande toi lequel de nous deux tourne le dos   à ses frères ! *Lui-même rugissait de colère*  

JABARI:   *grimaçant de douleur il prit sa tête dans ses mains* Pas un   traitre... Pas un traitre... Je  ne suis pas un traitre !  Tu ne peux   pas y aller... Je ne te laisserai pas y aller !  *hurla-t-il en   degainant son sabre courbe*  

SEB:   *il fit apparaître sa lance aussi, se rapprochant de Kafele,  prêt   à l'épauler*  

KAFELE:   *Il ne dégaina aucune arme pourtant* Si tu l'es...Tu l'es à la   seconde où tu as décidé qu'être esclave était une bien meilleure   vie pour toi, et tu l'es encore à la seconde où tu te dis qu'il vaut   mieux pour le reste d'entre nous de rester enchainée dans une cave.   Que penserais le reste de ton unité à te voir ainsi ? Bravo Jabari,   tu es le dernier à avoir survécu et voilà ce que tu fais de ta vie   ! Tu te condamne et tu condamne le reste d'entre nous, tu les laisse   gagné, et tout ça pourquoi ? Pourquoi Jabari ? Pourquoi ? !  

JABARI:   TAIS-TOI ! TAIS-TOI ! *hurla-t-il à plein poumon en pointant son arme   vers eux son visage crispé par une incompréhension douloureuse* TU   N'AS AUCUN DROIT DE ME PARLER DE FRÈRES ! TU NE SAIS RIEN DE NOUS !   C'EST TOI QUI EST PARTI ! TU AS TUÉ TES FRÈRES ET TU NOUS A LAISSÉ.   TU ME JUGE, TU CROIS QUE TU ES MEILLEUR QUE MOI ?! TOI ET TES GRANDS   DISCOURS ! TOUT CE TEMPS TU ÉTAIS LÀ, TU ÉTAIS LIBRE ET QU'EST-CE   QUE TU FAISAIS HM ?! JOUER AVEC DES ENFANTS ET FUMER DES JOINTS ? Ahh   oui tu avais la belle vie, tu étais libre. Et tu es tombé sur moi et   il a fallu que tu me recueuille comme un pitoyable chien errant ! Toi   et ton petit air de curé... PERSONNE N'A BESOIN DE TON AIDE KAFELE !   PERSONNE NE VEUT DE TON AIDE !  

KAFELE:   *Il resta face à lui* Je ne crois pas être meilleur que qui que ce   soit...Tout ce temps je l'ai consacré à devenir quelqu'un bon, à   essayer de trouver qui j'étais après tout ça, à être autre chose   qu'un assassin et oui...J'ai profité de la vie...Libre à toi d'en   faire autant, Je ne t'ai pas recueillit, je t'ai laissez le choix, à   chaque fois, et encore aujourd'hui tu as le choix. *Il avança,   jusqu'à sentir la pointe de la lame contre sa peau* Personne n'a   besoin de mon aide...Mais moi j'ai besoin de ton aide...  

JABARI:   *il pointait toujours son arme vers Kafele mais à l'instant ou il put   sentir sa beau au bout de sa lame il tressaillit, se crispant toujours   plus d'un mélange d'émotion douloureuse qu'il ne parvenait plus à   comprendre. Il serra la mâchoire, retenant un sanglot d'amertume et   de frustration mais finalement, il laissa échapper son arme qui tomba   sur le sol en même temps que lui. Il se recroquevilla en prenant sa   main dans sa tête, complètement perdu.* Je peux pas faire ça... Je   peux pas faire ça... Je peux pas te laisser... Je peux pas... Je ne   peux pas... Je ne peux pas te laisser faire... Je ne peux pas faire   ça... J'peux pas faire ça... *marmonna-t-il comme si ces ordres et   ce devoir de servitude étaient ancrés dans son cerveau. Désobéir   à un ordre avait été facile comparé à ce à quoi il devait faire   face à cet instant. Il pouvait sentir la peur et l'horreur crisper   tout ses muscles et giffler chacune de ses pensées.*  

LATEEF:   Quel terrible sort... Que d'avoir son esprit enchainé ainsi...   *souffla-t-il tristement*  

KAFELE:   J'ai été comme lui *Rappela-t-il en s'approchant, il ne supportait   pas de voir cette souffrance et s'apprêtait à en décharger Jabari   mais il hésita...*  

LATEEF:   Oui je me souviens. *répondit-il avec un petit sourire compatissant*   Et il t'as fallu du temps et beaucoup de patience. *il s'agenouilla   près de Jabari et leva sa main avec une grande douceur pour la poser   sur sa tête, s'aidant de sa magie pour y voir un peu plus clair.* Son   corps est libre mais son esprit est en cage. Il veut te suivre mais   j'ai bien peur que tu t'aventures au delà de ses barreaux. Il a été   façonné, déformé tant de fois... Il lui faudra du temps à lui   aussi pour retrouver son état naturel. En attendant... *la couleur de   sa magie se teinta doucement d'émeraude et le guerrier se détendit   instantanément, apaisé* Mieux vaut ne pas trop l'affoler. Ces   barreaux sont solides. Il ne fera que se blesser à force de cogner   dedans. *expliqua-t-il en se relevant*  

KAFELE:   *Il observa l'homme et se sentit coupable de ne pas l'avoir soulager   avant lui. Détournant les yeux, il se souvenait ces mois entiers à   souffrir, à supplier qu'on le laisse se tuer, ses tentatives   avortés, et ces journées entières qu'Eshe lui avait accordés.* Il   ne reste plus que nous pour rétablir la vérité...  

SEB:   En espérant que ça soit suffisant. *souffla-t-il avec un petit   sourire vexé*  

KAFELE:   Tu as d'autres pistes ?  

LATEEF:   En tant que prêtre du Temple de Ra, je ne peux faire beaucoup plus   que vous guider. *rappela-t-il avec un petit sourire* Je ne sais pas   qui a hérité des esclaves et je ne pense pas que Jabari nous donnera   cette information de si tôt. Ce que je sais en revanche, c'est qui   est impliqué dans cette histoire. Le Culte de Bastet Sekhmet. Mais tu   dois comprendre que la violence ne leur fera rien. Au contraire, elle   se retournerait contre vous. Clairement, ils ont choisit de jouer sur   un autre tableau que les combats. Ils utilisent la politique. Les   discours, les idées, les négociations, les histoires... Et ils sont   très doués pour les manier. Si tu veux rétablir la vérité il   faudrait te montrer aussi doué si ce n'est plus. Ils disent n'avoir   rien à cacher, alors pourquoi t'empêcheraient-ils de parler ? Ils   disent dire la vérité, alors qu'est-ce qui t'empêche de la   révéler en entier ? Ils disent ne jamais mentir à leur partisan,   mais toi tu n'as besoin que de la vérité pour leur montrer que c'est   faux. *expliqua-t-il calmement* Il est temps de laisser les armes de   côtés et d'aiguiser ton esprit. Frappe avec autant de précision que   tu ne sais le faire avec ces khépeshs et je te l'assure, tu trouveras   des alliés, et tu trouveras des réponses.  

KAFELE:   *Il observa ses kepeshs, laisser sur la table, et observa Lateef   ensuite* Mais je ne suis pas un politicien...Ils diront que j'ai tué   mes frères et je perdrai toute crédibilité, je suis un traitre aux   yeux de tous Lateef.  

LATEEF:   *il eu un petit sourire attendrit qui fit briller ses yeux* Tu n'as   pas à l'être, Kafele. Ce n'est pas de grands discours dont les gens   ont besoin. Seulement de la lumière et de la vérité. Tu n'es pas un   politicien mais tu es un Enfant de Ra et un homme sincère et aimant.   Es-tu réellement un traitre Kafele ? Moi j'ai plutôt l'impression   que tu as ouvert ton coeur à trop de gens et tu as refuser de ne pas   les aimer. Peu importe à quel point certains souhaitent que tu les   haïssent, tu n'y parviens pas. *il détourna le regard une seconde,   amusé* Je connais quelqu'un d'autre comme ça... Et cet amour, cette   lumière... Elle lui a sauvé la vie et elle a sauvé son ami.  

KAFELE:   Ca ne change pas les faits Lateef...J'ai tué mes frères, et si je   devais dire la vérité, il me faudra incriminer Telg pour ça. Je   peux pas faire ça...  

LATEEF:   *il lui sourit à nouveau* Tu vois... Tu ne saurais même pas haïr   celui qui t'as poussé à commettre l'impardonnable. *soupira-t-il à   la fois amusé, attendrit et dépité* Tu n'as pas à pointer du   doigts qui que ce soit ou dire à qui la faute. Les gens sauront le   voir par eux même. Certains t'appelleront toujours Traitre mais   d'autres... Ils ne peuvent que t'appeler ainsi en ayant seulement une   partie de la vérité. Ils ne te connaissent pas. Pour eux tu n'es   qu'une ombre dans le noir. Tu dois les laisser te voir si tu espères   que certains puissent te comprendre et t'aider. Et même sans ça...   Les adeptes du Culte de Bastet ne portent peut-être pas de chaines et   ne sont pas torturés, mais si les gens au dessus d'eux, en qui ils   croient, façonnent leur réalité... Ne méritent-ils pas aussi qu'on   les libère ? Qu'on leur apporte la vérité, et la lumière ?  

KAFELE:   *Il soupira, posant ses yeux sur Jabari, les paroles de Lateef faisait   son chemin bien qu'il avait peur d'échouer et les conséquences de   son échec mais rester les bras croiser, il ne pouvait non plus.*   Comment ? *Il ne pouvait pas simplement se pointer et raconter à qui   voulait entendre la vérité, ou non.*  

LATEEF:   Je ne te donne pas une mission Kafele. Simplement... Une arme   différente a mettre à ta ceinture. *rappela-t-il avec douceur. Il   réfléchit une seconde avec un petit sourire amusé. C'est vrai, il   ne pouvait pas simplement aller à la forteresse blanche en clamant   haut et fort son histoire.* Si tu savais que tu pouvais vaincre   n'importe quel ennemi avec cette arme comme tu pouvais le faire avec   tes khépeshs, et qu'aucun obstacle ne saurait t'arrêter. Que   ferais-tu en ce moment ?  

KAFELE:   J'irai le chercher... *Répondit-il en sachant que c'était peut-être   pas vraiment la réponse que Lateef attendait. Il poussa un long   soupire, se sentant en réalité plus perdu que jamais. Il observa Seb   et Sebak s'attendant peut-être à ce qu'il le soutienne d'une   manière ou d'une autre*  

LATEEF:   Alors va. *répondit-il simplement avec ce même sourire* Et n'oublie   pas ton arme.  

SEBAK:   *il fixait Lateef, les sourcils froncés avec autant de concentration   que s'il essayait encore de trouver ce qu'était réellement l'arbre   qu'il avait il avait plusieurs années*  

SEB:   *en croisant le regard de Kafele, il haussa très lentement un de ses   sourcils. Loin d'avoir vraiment assimiler tout ce qui venait de se   dire*  

KAFELE:   *Il observa Lateef avait probablement le même air que Sebak, à ceci   près qu'il semblait surtout le prendre pour un fou en cet instant. Il   ne pouvait pas simplement se pointer devant la forteresse pour aller   retrouver Tumaini...Pourtant...Qu'avait-il à perdre à le faire ?*  

LATEEF:   *il sembla seulement amusé par la confusion et l'air dubitatif de ses   confrères. Il hésita à les laisser là pour aller rire dans le   couloir mais il se souvint de l'homme encore recroquevillé au sol et   alla plutôt vers lui* Sauf si autre chose que le trac te retient...   Je veillerais sur lui et je l'amènerais à Eshe. *assura-t-il en   désignant Jabari.* Si vous rentrez à temps, je crois que Femi veut   préparer du Kochari à diner.  

KAFELE:   Notre Femi ? *Fut au final la seule réaction qu'il eut sur le moment.   Parce qu'il était simple de détourner la conversation sur une   incompréhension moins difficile et une nouvelle au finale, plus   réjouissante*  

LATEEF:   Oui. Il serait dommage de le manquer. *répondit-il en rigolant   doucement*  

SEBAK:   *il se releva soudain* Okay les gars je sais pas du tout où on est   sensé aller mais moi je serais de retour pour goûter ce Kochari   alors... *il enfila sa veste et prit une pomme de son panier de fruit*  

KAFELE:   *Il jeta un autre regard à Jabari, il serait entre de bonne main,   c'était certain mais malgré tout...Reposant ses yeux sur Sebak qui   se préparait déjà pour le départ, il porta son attention sur Seb*  

SEB:   *il haussa son autre sourcil, pas plus avancé et peu habitué à se   lancer dans une aventure qui n'avait aucun sens. Mais suivre Kafele   lui permettrait peut-être d'y voir un peu plus clair, plus en tout   cas que de rester ici avec Lateef. Pinçant les lèvres, il sortir de   l'appartement en rangeant sa lance.* Je... veux rien savoir.   *avoua-t-il finalement lorsqu'ils furent loin de Lateef* Je te viens   avec toi, c'est tout. *conclu-t-il ensuite avec fermeté car c'était   là seule chose que lui avait l'intention de faire*  

KAFELE:   *Emboitant le pas, il prit le chemin vers l'extérieur* On va à la   forteresse blanche *Annonça-t-il simplement bien que lui-même   n'était pas vraiment certain de ce qu'il s'apprêtait à faire.*  

SEBAK:   *il haussa les sourcils en croquant sa pomme avant de disparaitre dans   un flash blanc.*  

SEB:   *il posa une main sur l'épaule de Kafele, le fusillant d'un regard   sévère comme à son habitude* Si tu me fais faux bond... Je te   frapperais. *promit-il avec grand sérieux avant de les emmener aux   portes de la grande forteresse blanche de Memphis*  

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