Parce que tu es ma Zoya
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okMJ

Brandon Anderson
Brandon Anderson
Gallions : 36
« … Zoya …. Zoya …. Zoya …… ZOYA !!!! »

Je me réveillais en sursaut, le visage en sueur. Me frottant les yeux, je soupirais pour me remettre un peu de ce rêve. C’est alors que je remarquais mes petits camarades de chambre qui me regardaient avec un air un peu perplexe. Je restais silencieux, les observant aussi, dans un long silence pesant. Finalement, un des petits prit la parole.

« Tu … Tu rêvais de … de … Zoya Horlov ? »

Inutile de préciser que l’enfant était complètement choqué. La jeune Zoya n’était pas là depuis très longtemps, et elle avait déjà une réputation de sorcière terrifiante vers les premières années. Evidemment, on ne pouvait pas rester sans réaction face à la sulfureuse Zoya. Je laissais échappé un soupire d’agacement avant de répondre d’une voix sèche.

« Non, je rêvais de ta mère. »

Ouais d’accord, je l’avais, vivre régulièrement avec Zoya et Saïd adulte me faisait prendre du répondu. Avec Papa, jamais je n’aurais osé parler de la sorte. Mais les temps changent, et les récents événements apparus dans ma vie me changent aussi. On ne pouvait pas m’en blâmer.

En pyjama et pieds nus, je me levais pour quitter mon dortoir et rejoindre la salle commune. Si je faisais un rêve, j’avais ordre de joindre ma tutrice sur le champ. Je lançais donc de la poudre de cheminette et prononça l’adresse de Zoya adulte et plongea ma tête dans la cheminé. Je pus voir en effet l’appartement de la jeune femme.

« Zoya ? … Zoya ??? »

Pas là ? Il était tard en même temps. A cette heure ci elle devait dormir ou alors faire des choses avec Saïd ! ……. Beuuuurk !!! Dégouté par l’image que je venais de me donner, je reculais brusquement, revenant à la réalité, dans le château qu’est Poudlard. Finalement, je grimpais les escaliers pour me rendre dans le dortoirs des 7ème année. Je pénétrais dans la pièce à pas de loup, cherchant Zoya. La trouvant, je me glissais dans ses couvertures pour me blottir dans ses bras, passant mes propres petits bras autour de sa taille. Je fermais les yeux et me rendormit immédiatement. Jamais je ne laisserais Zoya être blessée, je la protégerais, je le jure.

« Je t’aime Zoya. »


okMJ

AMORTENTIA
Zoya Horlov
Zoya Horlov
Gallions : 278
Parfaitement endormie, la jeune fille trainait déjà derrière elle une lourde réputation. Non pas qu’elle s’en souciait, comme la majorité des élèves de sa promotion, il n’était pas difficile de deviner que lorsqu’ils reviendraient à leur véritable époque on leur effacerait certainement la mémoire pour éviter un paradoxe temporelle ou une catastrophe de ce genre. Ainsi, elle vivait sa vie comme elle l’entendait, profitant de tous les avantages que cette "année bonus" leur offrait : incapacité d’être renvoyer de l’école, cours très facultatif, de nouveaux élèves à faire chier.
Endormie et le cerveau un peu embrumé, elle avait réussi à se procurer quelques herbes cent pour cent naturelle pour sa consommation personnelle. Heureusement que même à cette époque il y avait des élèves qui possédaient les mêmes vices qu’elle. L’unique chose qu’elle regrettait était l’incapacité de quitter Poudlard. Ça c’était dommage et ce n’était pas faute d’avoir essayé à mainte et mainte reprise mais à chaque fois elle se réveillait dans la grande salle avec une étrange sensation s’apparentant à une légère nausée.

Blottit dans ses couvertures, elle fronça légèrement les sourcils et grogna un peu en sentant le froid s’introduire dans son cocon. Lorsqu’elle senti une main suivit d’une autre se blottir à sa taille, sa première pensée embrumée fut "Saïd". Elle murmura un bref "Pas ce soir" à peine compréhensible tant elle était plongé dans son sommeil. Ce n’est que lorsqu’elle entendit les paroles que son sommeil commença à doucement s’estomper…Je t’aime Zoya…Elle s’apprêtait à se foutre de la gueule de Saïd lorsqu’elle se rendit compte qu’en réalité, ce n’était pas la voix du serpentard qui venait de la bercer. Flippant sévèrement, elle se releva d’un coup, avec une telle surprise qu’elle glissa hors de son lit, chutant contre le parquet du dortoir.


« Putain mais qu’est-ce que tu fous ! »

Une main contre sa poitrine, elle réveilla dans son hurlement une majeure partie du dortoir qui se plaignait du bruit de la jeune fille mais aussi de la présence d’un garçon. En soutien-gorge et short noir, elle fixa le gamin de première année. Ce n’était pas la première fois qu’elle avait affaire à lui, visiblement très curieux de faire la connaissance d’une septième année. Ignorant les réelles intentions de celui-ci. Soupirant et maintenant parfaitement réveiller, elle attrapa Brandon par le poignet pour l’attirer en dehors du trottoir.

« Déjà pervers à ton âge, c’est grave… »

Ironisa-t-elle en descendant les marches, pas pudique pour un sous, elle eut quand même la chance de voir la salle commune complètement vide à cette heure de la nuit, lâchant enfin Brandon, c’est sur le canapé en face de la cheminée qu’elle s’installa confortablement. Observant alors le premier année.

« Tu m’explique le délire ? »

okMJ

Brandon Anderson
Brandon Anderson
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Alors que je pensais ENFIN pouvoir dormir en paix, un bruit sourd retentit. J’ouvris péniblement les yeux. Zoya venait de se casser la figure par terre en hurlant, choquée de me trouver là. D’ailleurs la tête qu’elle fit me rappela l’espace d’un instant celle que tirait parfois Elliot Rosier. Je baillais en me frottant les yeux alors que des murmures de désapprobation s’entendaient dans le dortoir. Ma futur tutrice ne me permis pas de me réveiller totalement, et encore moins de me rendormir. Elle me tira par le poignet et m’embarqua hors du dortoir, me traitant de pervers au passage. Je fis la moue, contraint à la suivre.

« Je suis pas un pervers, c’est Saïd qui parle toujours de sperme le pervers ! »

Oui, j’ai des oreilles et je m’en sers. Ce n’est pas de ma faute si je n’entends que des trucs louches ! De toute façon qu’est-ce qui n’est pas louche entre ma tutrice et mon croque mitaine ? Evidemment, la jeune Zoya ne pouvait pas savoir que je parlais de Saïd adulte et non de son ami encore adolescent.

Dans la salle commune, Zoya s’installa sur le canapé, près de la cheminée et me demanda des explications. Je m’assis à même le sol et restait silencieux un moment. Qu’est-ce que j’avais le droit de dire à Zoya et sur quels points je devais vraiment me taire ? Ce n’était pas facile pour moi de prendre les bonnes décisions et de ne commettre aucune gaffe. Mais je savais qu’à la moindre erreur, ma tutrice allait me tuer !! Ou envoyer son croque mitaine me tuer !! Quoi que Saïd, je l’attendais de pieds fermes, prêt à la boxer de mes petits poings s’il le fallait !! Bref, je m’égare ! Revenant à la réalité, je cachais mon sourire idiot pour retrouver mon sérieux.

« Hmmm. J’ai fais un mauvais rêve et dedans tu étais blessée. Mais je n’ai pas le droit de te raconter. Ma tutrice m’a dit de ne raconter mes rêves qu’à elle … »

J’étais moi-même un peu perplexe concernant ma dernière phrase. D’un côté si je racontais mon rêve à Zoya, je ne désobéissais pas vraiment, puisque ma tutrice n’est autre que Zoya. Bien sur c’était jouer sur les mots, mais tant pis.

« …… Mais elle ne se fâchera pas de quelque chose qu’elle ignore. Je te connais tu sais … je veux dire la Zoya de cette époque. Et ne me demande rien, parce que je ne te dirais rien. Mais j’ai peur que tu sois en danger, et je n’arrive pas à te contacter … La Zoya adulte, je veux dire. Tu sais pourquoi ? C’est parce que tu es folle ! Tu te bats tout le temps, un jour il va t’arriver des noises ! Tu seras blessée et moi je vais pleurer. »

Je croisais les bras, lui jetant un petit regard entre hautain et boudeur avant de gonfler mes joues comme un hamster, en plissant les yeux.

okMJ

AMORTENTIA
Zoya Horlov
Zoya Horlov
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« Tu marques un point »

Admit-elle lorsqu’il lui fit remarquer que le véritable pervers de Poudlard c’était Saïd. Il fallait avouer qu’il n’avait aucune limite, du moins, pas à sa connaissance. Il mettait la barre très haute en matière de vulgarité à un tel point qu’il arrivait parfois à choquer Zoya et il lui en fallait beaucoup pour être choquée. Confortablement installé, elle rajouta malgré tout à son commentaire :

« En attendant, c’est toi qui t’es glissé dans mon lit en douce et non Saïd »

Même si elle aurait très certainement préféré voir la tête de mouton de Saïd plutôt que celle de Bran. Pas qu’elle n’aimait pas le gamin mais quand même, c’était un gamin ! Et elle ne faisait pas vraiment les mêmes activités avec Bran qu’avec Saïd. Il commença alors à lui donner les raisons pour lesquelles il avait décidé de venir se blottir contre elle au beau milieu de la nuit : un cauchemar. Elle haussa un sourcil en le mettant au défis de lui raconter, non parce que bon, passé minuit, ce n’est pas que les histoires de cauchemars ne l’intéressait pas mais c’était tout comme. Visiblement, il ne compris pas son haussement de sourcil de cette manière, lui disant dans un premier temps qu’il ne pouvait pas lui en parler et dans un second temps il lui déballait à peu près tout le rêve. Il lui avoua qu’il connaissait la Zoya de cette époque, celle avait quelques années de plus et certainement des débuts de rides. Cette idée lui paraissait à la fois étrange et intéressante.

Qu’était-elle devenue à cette époque ? si jusqu’à présent elle ne s’était pas franchement posé la question, maintenant que le sujet était sur le tapis, il fallait bien admettre que cette question lui paraissait soudainement plus intéressante que l’idée de faire une tonne de connerie sous le prétexte que de toute façon, ils pouvaient pas être viré de Poudlard.
La traitant de folle, et précisant qu’elle se battait tout le temps, elle esquissa un sourire. Au moins, elle n’avait pas fini derrière un bureau, elle faisait quelque chose qu’elle aimait…Qui la faisait vibrer. L’adrénaline était la plus puissante des drogues et il fallait croire que 20 ans après, elle était toujours aussi accro.
Devant la grimace du serdaigle, Zoya ne put s’empêcher d’éclater de rire. La face de hamster était hilarante, à un tel point qui fallut à la demoiselle plusieurs minutes pour reprendre son sérieux. S’essuyant de fausse larme au coin des yeux, elle reposa son regard sur les flammes de la cheminée pour éviter d’éclater une nouvelle fois de rire devant les visages improbable que Bran était capable de prendre.


« Tu crois pas qu’à cet heure ci la Zoya adulte est plutôt en train de roupiller et que c’est pour ça que tu n’arrives pas à la contacter ? »

Après tout, il n’y avait pas mieux que Zoya pour savoir ce que Zoya faisait à une heure aussi tardive. Bon, il y avait d’autre choix que le dodo mais les autres choix n’étaient peut-être pas spécialement bons à dire devant des oreilles aussi jeunes. Malgré tout, elle retenait le fait que si il arrivait quelque chose à sa version adulte, le gamin face à lui en serait très affecté.

« Chiale pas pour moi, j’en vaux pas la peine et en plus ça me fait chier »

Reposant les yeux sur le Serdaigle.

« Bon alors, ce cauchemar ? »

okMJ

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