Encore à l'infirmerie ? [PV Zoya]
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Ada Bethney
Ada Bethney
Gallions : 124

La vie à Poudlard était plus amusante que je ne l'aurais cru. Pendant deux ans j'avais refusé de mettre les pieds dans cet établissement, et pourtant si j'avais su …. Oh bien sur, je n'aurais pas lâcher Griffin pour courir ici, mais j'avoue que j'aurais réfléchis plus longtemps que 3 secondes à cette requête. Mais bon, ce qui est fait, est fait. Et puis finalement, peut-être que le fait de recevoir trois Endoloris d'affilé m'avait fait comprendre que je ne pouvais pas rester dans une zone sans protection. Et d'après le vieux fou de Directeur, Poudlard était l'endroit le plus sécurisé qui existait.

Mais il a tort ! Il suffit d'observer les élèves de cette école pour le comprendre. Ils étaient tous aussi fous les uns que les autres, et c'est avec joie que j'acceptais de partager et communiquer ma propre folie. Entre un élève qui agressait ses camarades en plein cours avec des bêbêtes visqueuses, et Saïd Wilkes et Zoya Horlov les personnes les plus loufoques qui pouvaient exister …. La tension était à son comble.

Ah Zoya. Un visage qui ne m'est pas inconnu. Avec quelques années de différences. J'ai rencontré l'Auror qu'elle deviendra, lorsque je me rendais au bureau des dits Auror pour voir/harceler Griffin. Et il n'était pas rare qu'au retour, je fasse une petite pause au bureau de la blonde. Si notre relation était « je t'aime bien mais je préfère dire que tu me gonfles », en revanche avec la version plus jeune, c'était réelle et sincère amitié qui s'est développé.

Attachant mes cheveux, j'oubliais volontairement mon uniforme pour porter des affaires plus …. Plus Ada, avant de me rendre dans la grande salle. Mes pas ne me guidèrent non pas à la table des Serpentards mais à celle des Serdaigles. Ah bonjour les petits pigeons, votre pote Ada est là.

Poussant légèrement un petit brun aux grosses lunettes, je pris place sur le banc, face à Zoya. …. Enfin, c'était là qu'elle était sensé être ! C'était limite si elle n'avait pas inscrit son nom à cette place. Mais elle était vide. Fronçant les sourcils, je me retournais vers le marmot qui soupira.

« Infirmerie. »

C'est cool, je n'ai même pas besoin de poser la question pour avoir la réponse. Zoya c'était donc encore battue ? De si bon matin ? Cette fille est cinglée. Après avoir fait quelques tours dans la cuisine, je partis rapidement à l'infirmerie.

Après avoir ouvert la porte, j'aperçus premièrement Saïd Wilkes toujours à l'infirmerie. Le petit Rosier ne l'avait pas loupé. Crétin. Mais c'est au fond de la pièce que je me rendis avant de sauter sur le lit déjà occupée.

« Salut ma poule, Saïd te manquait tellement que tu as décidé de dormir à l'infirmerie ? Tu voulais quoi ? Qu'il te fasse des bisous ? Comme ça ? »

Grimpant sur elle, j'entamais une belle imitation de Saïd lui donnant des baisers sur le corps avant d'embrasser son visage, dans une position assez …. aguichante.

« …. Okey ma poule, je n'ai pas les bons attributs pour jouer Saïd, désolée. Mais pour te réconforter regarde ce que Super Ada t'a apporté !!! »

Je repris une place plus confortable et plus …. normale, pour sortir une petite bouteille.

« TADAAAAM »

La boisson préférée de Zoya, le Jägermeister, et fait maison s'il vous plait.

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AMORTENTIA
Zoya Horlov
Zoya Horlov
Gallions : 278
Sa tête, c’était comme un putain de marteau piqueur, incapable de vraiment se souvenir ce qui s’était passé la veille au soir, elle s’était juste réveiller dans l’infirmerie. Elle avait reconnu les lieux par cette odeur abjecte de médoc et de potion. Elle s’était pencher sur le bord du lit en ayant terriblement envie de vomir mais au final rien ne quitta son estomac. Elle soupira, s’allongea, replongeant rapidement dans les bras de morphée. Si tout le monde pensait qu’elle s’était battu le matin, les rêves de Zoya lui rappelait que cette bagarre avait plutôt eut lieux entre deux et trois heures du matin. Elle était en colère, peut-être à cause de ce qui était arrivé à Saïd, ou juste parce qu’elle en avait marre d’entendre chialer les groupies de Loreens. Elle avait simplement fini par se mettre la tête à l’envers, simplement parce qu’elle avait le pouvait. Elle était bloquée à Poudlard, dans une époque qui n’était pas la sienne, c’était un grand terrain de jeu où tout lui était permis vu qu’il n’y aurait presque pas de conséquence. En dehors de ce genre de désagrément. Elle avait fini par être réveiller par l’intervention de l’infirmière, qui ne pouvait s’empêcher de rappelé que déjà à l’époque Zoya était intenable tout comme son acolyte de Serpentard.

Elle roula simplement des yeux, ne prenant même pas la peine de relever les remarques ou d’y répondre. Elle se laissait faire cependant, sans trop râler. Sa mâchoire lui faisait mal, comme ses poings d’ailleurs. Lorsqu’elle pensa enfin se retrouver seule pour pouvoir reprendre sa sieste là où elle l’avait arrêté, ce fut l’arrivée d’une tout autre personne qui vint interrompre ce moment ! Si d’ordinaire elle aurait envoyé chier toutes les visites possibles, lorsqu’elle reconnut la voix d’Ada et vit son visage, ce fut une toute autre réaction. Cette meuf, elle ne pouvait que l’adorer ! Peut-être parce que leur histoire avait des similitudes indéniables, qu’elles avaient des points en communs et que quelque part, elle se sentait comprise. Et puis il suffisait de la voir imiter Saïd ainsi au-dessus d’elle pour éclater de rire. Putain, cette fille est complètement barge.

« Il te manque le service trois pièces ma chérie mais si tu continues comme ça, tu pourrais bien m’exciter. »

Repoussant légèrement Ada, elle s’était mise un peu plus assise pour pouvoir pleinement profiter de son amie et parce que pour le coup, la sieste, c’était mort et enterré. C’est à cet instant que la petite peste de Serpentard lui balança sous ses yeux une bouteille d’un breuvage auquel Zoya ne pouvait guère résister ! Et pourtant…

« Merde…J’ai déjà aucun souvenir de ma nuit là…Et j’ai un mal de crâne de folie…C’est gentil mais… »

Observant cependant la bouteille et ensuite les yeux de la demoiselle, elle esquissa un sourire, à qui elle allait faire croire qu’elle pourrait refuser une bouteille si gentiment offert !

« On dit bien qu’il faut combattre le mal par le mal non ! »

Se penchant, elle chopa sur sa table de chevet le verre d’eau laisser par l’infirmière, n’ayant nulle part où le vider, elle renversa le liquide non alcooliser sur le sol pour le remplacer par ce brevage à la couleur rouge, légèrement orangé. Tendant la bouteille à Ada.

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Ada Bethney
Ada Bethney
Gallions : 124
J'ai toujours su que j'avais des idées de génie. Et les rires de Zoya ne firent que confirmer ma conviction. Laissant le jeu de rôle de Saïd de côté, je ricanais lorsqu'elle me dit qu'il me manquait des attributs masculins, mais que si je continuais comme ça, j'allais tout de même lui faire de l'effet. J'éclatais à mon tour de rire avant de m'assoir sur une chaise, allongeant mes jambes sur le lit, prenant tout de même soin à ne pas toucher Zoya, inutile de lui faire mal.

« Hé tu vois ce corps, Bébé ? » fis-je avec arrogance en me montrant du doigt « Ce n'est pas tout le monde qui peut le toucher. Et puis mon coeur est déjà prit par la plus adooooraaaable de ces fameuses créatures que sont les serpents ! »

Ou plutôt la plus cynique, manipulatrice, sadique et odieuse des créatures. Mais de qui je pouvais bien parler ? Un sourire étira mes lèvres alors que mon esprit partait loin, sur ses cheveux bruns, ses yeux bleus, son sourire si particulier, ses lèvres si …. OOOOOOOH !!! STOP !!! Je secouais la tête pour revenir à la réalité. Ce n'était pas le moment de divaguer !

Je toussotais alors que Zoya disait ne pas se souvenir de la nuit qu'elle avait passé. Ce qui me fit secouer la tête avec dépits avant de me pencher sur le lit, avec un regard navré. Je posais mes mains sur ses épaules.

« Ma pauvre poulette. Ca veut dire que soit tu as passé une nuit torride et que tu fais preuve de sadomasochisme … Ou alors que tu étais tellement défoncé et que tu es allée te battre avec un type musclé … Voir même cinq, vu l'état où tu es ... » Je penchais la tête sur le côté, un peu curieuse. « Tu préfères quelle théorie ? »

Zoya qui ne veut pas boire d'alcool ? Oh ma pauvre loupette, sa tête a du cogner bien fort, la voilà transformée et devenue raisonnable. C'est la fin du monde, la fin du fun et la fin de la joie ! Tous les bars peuvent fermer ! Et le regard horrifié que je pris à cet instant était peut-être un peu trop excessif. Je devrais songer à voir pour une carrière de comédienne.

Mais heureusement notre cher amie reprit vient vite du poil de la bête pour vider le verre d'eau, le remplaçant par ce breuvage si particulier, qu'elle aimait temps. Je posais deux mains sur ma poitrine, dans un geste théâtrale !

« Le ciel soit loué ! Par Merlin, j'ai bien cru que tu avais subi un lavage de cerveau ! »

En me balançant sur ma chaise, pendant qu'elle buvait, mes yeux se posèrent sur une autre couchette, où reposait une tête bouclée, et le corps qui va avec bien entendu. A mon tour, je me servais avant de boire.

« Béni sois l'alcool, ma poule ! Dit donc, Saïd a l'air d'aller mieux … Physiquement parlant je veux dire. Elliot ne l'a pas loupé. Je me demande ce qu'il se passe dans la tête de ce môme. Mais ces derniers temps, il semble s'être calmé. C'est sans doute un signe de schizophrénie avancé ! »

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AMORTENTIA
Zoya Horlov
Zoya Horlov
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Elle arquât un sourcil à l’observant. Bien qu’elle ne doutait absolument pas de son charme naturel, c’était plutôt cette histoire de mignon serpent qui avait relevé l’un de ces sourcils. Plus sérieusement, aux yeux de Zoya, Serpentard ne contenait pas des masses de gravure de mode, le seul qu’elle trouvait franchement sexy était en train de dormir dans le lit d’à côté pour ce qui était du reste, le choix était franchement pas top. Entre le blondinet à la chevelure plaqué contre le crâne, l’air hautain qui lui donnait envie de filer des claques derrières la tête dès qu’elle le voyait. Ses deux gros bras, et l’autre idiote avec son casque de cheveux huileux. Sans compter Severus Rogue, qui en tenait une couche côté mochitude. Sans parler du reste de l’équipe, Evan et les autres, bref ! Tout ça pour dire que du côté des serpents, y avaient pas grand-chose pour se rincer l’œil. Du moins c’était son avis.

« Qui a parlé de cœur ? Se faire du bien ne veut pas dire "Epouse moi" ! Je sais que tu rêves d’avoir mon corps dans ton lit, petite cochonne ! »

Quelques nouveaux éclats de rire, et voilà qu’elles cherchaient à savoir ce qui avait fini par mener Zoya à finir sa nuit dans l’infirmerie. Deux options, sa perversion sexuel ou alors une bagarre. Elle se souvenait effectivement d’un mec, peut être deux, ou alors elle voyait double. Mais au final connaître la raison de son arriver à l’infirmerie ne lui semblait pas des plus importante maintenant. Surtout si ça lui filait la migraine plus qu’elle ne l’avait déjà.
Paniquée devant le refus de s’alcooliser, on voyait bien qu’Ada ne se trouvait actuellement dans ce lit avec une gueule de bois et des hématomes un peu partout sur le corps, parce que si c’était le cas, elle la défiait d’avoir envie de boire un verre malgré tout ! Pourtant, la serdaigle changea rapidement d’avis, et pour cause, ne soignait-on pas le mal par le mal ? Au moins ça aurait la capacité d’assommer son cerveau, assez pour ne plus avoir mal. Tout en réaction excessive, elle remercia le ciel.

Rapidement, la conversation dévia sur le mec endormi dans le lit d’à côté. Posant ses yeux sur la tête bouclé, elle se demandait une seconde si celui-ci dormait réellement. Le connaissant, il pourrait bien faire semblant histoire de se "réveiller" au moment le plus propice. Elliot, ce sale gosse qu’elle avait plus ou moins rencontré à une soirée et qui avait eu l’audace de lui gueuler dessus. Un gamin, rien de plus, pourtant, Saïd était bel et bien dans cette infirmerie, à cause de ce gamin.

« Il ne sait pas encore à qui il s’est frotter ce gosse, c’était que la première manche »

Se resservant un verre après avoir vidé le premier, elle continuait à regarder le serpentard, ne se rendant pas spécialement compte qu’elle avait l’air attendrit en le regardant. Finissant par reposer ses yeux sur Ada, elle fit un coup de tête en direction du lit de Saïd.

« Je suis persuadée qu’il dort pas… »

Peut-être que si en fait mais elle avait un doute, même s’il avait le sommeil lourd par moment, elle se pencha en avant pour palper sans aucune gêne les seins de son amie.

« Mon petit Saïd, je tripote ma copiiine Adaaaaa »

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Ada Bethney
Ada Bethney
Gallions : 124

Se faire du bien ? Ada avait beau être délurée, elle avait tout de même un côté fleur bleue, mais ça elle ne l'avouera jamais. C'est pourquoi, si elle devait prendre du plaisir, autant que ce soit avec une personne qu'elle aime. Évidemment, une visage se dessina dans ses pensées. La brune frissonna et secoua la tête. On se calme ! Oulala, il commence à faire chaud dans cette infirmerie. De nouveau, Ada toussota avant de se reprendre et d'éclater de rire.

« Oh ouais, ma poule, je te veux dans mon lit, à un point dont tu n'imagines même pas ! J'en rêve même la nuit, moi je te dis, tu m'obsèdes ! »

Elle éclata de nouveau de rire et lui fit un clin d'oeil. Évidemment, c'était une plaisanterie, un petit jeu entre eux. Ada était comme ça, une jeune fille passionnée et vivante qui ne se laisse pas abattre par les difficultés de sa vie. Elle a l'air d'avoir toujours le moral et tente de ne pas montrer ses faiblesses. Et croyez le, elle en a beaucoup. Son naturel pouvait tout autant paraître effrayant qu'attirant. Chez Zoya, elle avait pu trouver ce qu'elle cherchait. Une personne avec qui elle pourrait rester elle même, lui laisser entrevoir ses faiblesses, ses sentiments. Parce que Zoya ne la jugera pas, elle est à même de la comprendre. A la fois si semblable et si différente. Un peu comme une âme soeur. Cette personne qu'on ne lâche pas une fois qu'on l'a trouvé. Non maintenant qu'elle la connaissait, Ada ne se voyait pas vivre sans que Zoya fasse partie de son quotidien. D'ailleurs, l'idée qu'elle puisse repartir dans son époque ne l'effleurait même pas. Vie ton instant présent ma petite. Chaque chose en son temps. La serpentard n'était pas du genre à se projeter dans l'avenir, tout simplement parce qu'avec tout ce qui s'était passé dans sa vie, elle ne pouvait savoir ce dont son avenir était fait.

Ses yeux se posèrent de nouveau sur Saïd Wilkes. Il était la preuve qu'un avenir était incertain. Lui qui dans cette époque n'existait plus. Lui qui avait connu un triste destin suite à des mauvais choix. Les mangemorts décédés pendant la guerre éprouvent-ils des regrets ? C'est drôle mais elle ne voit pas Saïd avoir des regrets. Quant au petit Elliot … Elle ne pouvait pas leur dire, qu'en plus d'être le fils d'Evan, il était surtout leur rejeton. Non, c'était une information qu'elle devait garder pour elle, peu importe son affection pour Zoya. Les enjeux étaient trop grands.

« Moi je l'aime bien le petit Elliot. Il est chelou ouais, mais c'est sa personnalité qui le rend attachant. »

Et elle ne disait pas seulement ça parce qu'il est le fils d'Evan. Non, Elliot … C'est si facile de le mettre en colère ou de le voir bouder. Très expressif, c'est un vrai plaisir de le faire tourner en bourrique, et en plus avec facilité. Il est amusant.

Zoya était persuadée que Saïd était réveillé. Monsieur ferait semblant de dormir pour ensuite pouvoir les surprendre ? Hmm c'était bien possible. Zoya s'empressa de vérifier cela avec une provocation, criant à son amant qu'elle était entrain de tripoter Ada, joignant d'ailleurs la parole aux gestes. Chatouilleuse, lorsque les mains de Zoya touchèrent sa poitrine, la plus jeune éclata de rire en se tortillant, tombant allongée sur le lit, hilare. Au bout d'un moment, elle reprit son souffle, avant de lancer comme ça :

« Je suis amoureuse d'Evan »

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Saïd S. Wilkes
Saïd S. Wilkes
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S'évanouir et chouiner c'est pour les filles. Un homme se doit de souffrir en silence et la tête haute. C'était là une des belles idées que Saïd Wilkes se faisait du Monde et des Hommes. Cependant il fallait dire qu'il avait eu de la chance de s'évanouir si vite après s'être reçu le Bublobulb en pleine tronche. Le pus l'avait tellement défiguré que lorsqu'on l'amena à l'infirmerie, Mme Pomfresh cru qu'on lui faisait une mauvaise farce. Ça un élève ? On aurait dit une grosse mandragore visqueuse avec une touffe noir sur le crâne.
C'est d'ailleurs seulement grâce à cette touffe de boucles ébènes que la vieille femme reconnu Saïd Wilkes. Oh oui elle le connaissait, mais d'ordinaire c'était de ses innombrables victimes qu'elle devait s'occuper. Elle ne put empêcher un pincement de lèvres ressemblant étrangement à un sourire de s'étirer sur son visage ridé alors qu'elle l'installait sur un des lits. Son sourire disparu vite lorsque rapidement beaucoup d'élèves ayant subit le même sort entrèrent à leur tour dans l'infirmerie en gémissant.


Étrangement Saïd passa un assez bon moment dans les bras de Morphée. Lui le savait déà de ses expériences passées avec son oncle mais la douleur physique avait quelque part le don d'apaiser celles de l'âme. Dormant profondément comme un bébé grâce aux soin de l'infirmière il se sentait soigné à la fois de corps et d'esprit. Cette paix, on pouvait la lire sur son visage étalé sur le gros oreiller blanc et l'épais ruisseau de bave qui s'y était dessiné.
Son visage à nouveau reconnaissable était paisible et ne réagit même pas lorsque la vieille Pomona passa une main fripée sous ses bouclettes sur son front pour vérifier qu'il n'y aurait pas de fièvre. Le bruit des autres patients et des visiteurs ne troubla aucunement son sommeil d'ange.
Ce n'est que lorsqu'une petite voix aiguë et nasillarde prononça son nom que l'écho fit son chemin dans son esprit endormi. Son sourcil gauche tressailli.

Une autre voix vint se mêler à la première et celle-ci trouva son chemin plus profondément encore dans le bordel qu'était le cerveau de Saïd. Comme si ses nerfs faciaux se reconnectaient un a un, ce qui - après l'épisode du Bulobulb - était très possible, le visage du Serpent se crispa doucement.
"Petite Cochonne" fut le "Sésame ouvre-toi" pour les paupières de Saïd qui s'ouvrirent subitement. Tout comme le contexte le suggérait, il trouva deux demoiselles sur le lit juste à côté du sien. Quelque chose en lui voulait danser la lambada en jetant des confettis dans toute la pièce mais préférant laisser le spectacle simplement se dérouler devant ses yeux, il se fit discret. Il fit vite mine de dormir lorsque son nom revint dans la conversation.
Il n'écoutait qu'à moitié l'histoire d'Elliot, attendant impatiemment un peu d'action entre les deux nanas mais il ne put retenir un petit sourire de s'étendre sur ses lèvres en entendant Zoya. En effet, le gamin n'avait pas choisit la bête la plus docile à provoquer.

Il chassa vite son sourire en entendant Zoya remarquer que ce cher Serpentard jouait la comédie. Ce n'était qu'une supposition mais elle trouva le moyen efficace de le prouver. Les yeux dorés de Saïd s'ouvrirent en grand pour ne pas perdre une seconde du spectacle. Il se fichait bien de savoir si c'était pour le tester ou pour s'amuser, tout ce qui comptait était de voir Zoya tripoter les petits seins d'Ada. Cette dernière n'eu pas vraiment la réaction escomptée car explosée de rire et chatouilleuse, elle se tortilla rapidement hors de la caresse de la Serdaigle. Elle lança ensuite une phrase qui ne manqua pas de faire exploser Saïd de rire. Tant pis pour la discrétion.

- C'est un porno ou un bêtisier que vous faites là ? demanda-t-il plié de rire en se redressant dans son propre lit. Il sentit ses membres encore engourdis par le sommeil l'alourdir malgré le vent frais de la pièce qui le réveilla un peu plus.

- Avez-vous besoin que je vous guide mesdemoiselles ? ajouta-t-il en levant un sourcil et en se léchant les lèvres tel un vrai policier de film porno à bas budget.



okMJ

AMORTENTIA
Zoya Horlov
Zoya Horlov
Gallions : 278
Comme toujours, cette Serpentard avait l’art et la manière de lui faire oublier les mauvais coups et de l’amuser. Elle était naturelle, véritable et c’était bien ce qui lui plaisait chez elle. Ada n’avait absolument pas peur de ce qu’elle était et elle n’avait jamais jugé Zoya. Loin de se douter que cette petite peste connaissait une version avec 15 ans de plus d’elle-même. Anesthésiant ses blessures avec l’aide du cocktail maison de son amie, elles rigolaient de bon cœur, sans se soucier de réveiller un autre malade de l’infirmerie. C’est qu’il y en avait eu un paquet avec la dernière attaque de bulbobul. Heureusement pour ce con de Saïd, son visage avait fini par retrouver forme humaine. Parce qu’avec tous les efforts du monde, Zoya n’aurait pu que lui vomir dessus s’il avait gardé cette tête. Enfin là, elle appréciait surtout le fait qu’il soit endormit et par conséquent totalement innactif, permettant à la demoiselle ne pas avoir à supporter ses remarques. Profitant surtout de la présence de son amie sur son lit. Si elle, elle aimait bien Elliot, pour Zoya c’était une tout autre affaire :

« J’apprécie moyennement de me faire gueuler dessus soudainement par un gamin donc tu m’excusera pour Elliot mais je passe. C’est un petit con prétentieux qui tombera de très haut un jour »

En réalité, elle n’avait rien de très personnel contre lui, c’était juste qu’il s’en était pris à elle presque gratuitement, devant tout le monde. Bon ok, elle avait ouvertement critique Loreens mais quand même. Elle n’aimait pas spécialement qu’on lui hurle dessus. Surtout que la remarque ne le concernait pas et qu’elle était surtout là pour faire chier Sirius, ce qui avait au final bien réussi. Enfin là, Elliot était le cadet de ses soucis, elle savait qu’il finirait certainement la gueule dans des toilettes usager avec Saïd aux trousses. D’ailleurs…En parlant du loup, elle le regarda, ayant pour idée de le réveiller, tentant le tout pour le tout avec un tripotage de nichon dans les règles de l’art. Oubliant la sensibilité légendaire de son amie, qui s’esclaffa bruyamment, détournant l’attention de Zoya sur elle. Et lorsqu’elle retrouva son calme, elle lui balança une bombe. N’ayant guère le temps de pouvoir se remettre de l’explosion que la voix de Saïd venait s’ajouter à la détonation. Rieur et provocateur. Il arriva pourtant à arracher un sourire sur le visage de Zoya, son regard se muant dans une lueur qu’il connaissait beaucoup trop.

« C’est plutôt toi qui a besoin de leçon chéri…Regarde bien… »

Elle posa une main sur le visage, les yeux dans les yeux, elle repoussa légèrement le visage de son amie sur le côté, assez pour qu’elle dégage une oreille. Venant poser ses lèvres sur sa nuque. Au jeu de la provocation, Zoya était une joueuse de choix. Pourtant, intelligente, elle gardait en tête l’aveux de son amie. Mordillant le lobe de son oreille, elle murmura un "Laisse toi faire". Pour Saïd, il apparaitrait comme le besoin habituel de contrôle que Zoya pouvait avoir lorsque son appétit sexuel s’éveillait. Pour Ada, cela sonnerait comme une demande de confiance. La serdaigle avait toujours quelque chose tête.
La main de la brune se posa sur la nuque de la serpentarde, change de côté, laissant à Saïd tout le loisir d’observer les réactions d’Ada plutôt que celle de Zoya, profitant d’être ainsi caché pour murmurer dans l’autre oreille de son amie : « On en reparlera, promis… » avec une douceur qui signifiait, qu’à l’inverse de Saïd, elle l’avait prise au sérieux et ne semblait pas spécialement en colère. Refaisant face à Ada, elle quitta ses draps, pour se mettre à quatre patte sur le lit. Une main sous le menton de son amie, elle posa ses lèvres sur celle de la demoiselle, échangeant un long baisé où sa langue venait chercher celle de la demoiselle, le tout devant le regard certainement satisfait de Saïd. Mais avant d’aller plus loin, elle tourna son visage vers son amant, sourire au lèvre.


« La suite est crypté pour toi chéri, t’as pas encore l’âge requis pour regarder ce genre de chose »

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Ada Bethney
Ada Bethney
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Ses sentiments avoués, Ada guettait la réaction de Zoya. Elle ne voulait pas la choquer, mais elle avait besoin d'en parler. Parce qu'elle même ne comprenait pas ce sentiment. Si au départ elle voulait approcher Evan, c'était par stratégie, concernant l'affaire Bethney. Jamais elle n'aurait pensé qu'elle tomberait amoureuse de cet homme charismatique et hautain. Ada se figea brusquement lorsque des éclats de rire retentirent. Mais il ne s'agissait en aucun cas de Zoya qui se moquait d'elle, mais de Saïd -qui comme l'avait prédit son amie, était réveillé- qui se prenait un fou rire. Les joues de la plus jeune prirent une teinte rouge tomate. Cet idiot avait tout entendu !!! Et en plus, il pensait à un blague. Monsieur ne se contrôlait plus.

« Hilarant », fit Ada, vexée.

Lorsque Saïd demanda si elles avaient besoin d'être guidées, Ada haussa un sourcil. Pardon ? Avec lui, impossible de savoir s'il était sérieux ou s'il s'agissait là d'une simple plaisanterie. Elle ne le connaissait pas assez pour savoir la réponse, mais quelque chose lui disait de se méfier, il était certainement capable de tout. Mais n'était-ce pas cette folie qui l'avait attirée ? Oui, c'est pourquoi elle avait tout de suite appréciée Saïd et Zoya. Ada avait toujours été quelqu'un d'un peu décallée, mais franchement impossible de battre ces deux là.

« Tu es tellement ramolli à cause de ta sieste à rallonge, que je doute que tu saches encore te servir de ce truc qui te sert de virilité, mon petit pote ! »

Loin d'être agressive dans ses paroles, Ada avait plutôt dit ça en riant, d'ailleurs, elle ne manquait pas de lui tirer la langue avec provocation. Oui, la provocation, ça c'était son truc. Le propre d'Ada, tout dans la provoc' mais lorsqu'il faut agir, étrangement parfois, elle n'est plus là. Tout dépend de ce qu'elle doit faire. Fidèle à elle même, elle s'apprêtait d'ailleurs à quitter les lieux, mais ce fut Zoya qui la retient. Ada la regarda un peu surprise, alors que son amie la dévisageait avec sérieux. Pour une raison qui lui échappait, la petite brune n'osait plus bouger. Aussi, elle se laissa faire lorsque son visage tourna légèrement sur le côté. Alors que les lèvres de Zoya se posèrent sur sa nuque, la serpentard trembla légèrement mais Zoya lui demanda de la laisser faire. Elle hésitait … A vrai dire,elle avait beau faire sa maline mais Ada n'avait eu jusqu'au présent, une seule relation physique, et c'était avec Griffin …. mais nous dirons que ça ne compte pas ! Donc quoi qu'il en soit, elle n'avait jamais fait ce genre de choses avec une fille. Gênée ? Oui, elle l'était un peu … Mais c'était Zoya … Et elle lui demandait de lui faire confiance … C'est pourquoi, elle se laissa faire. Finalement, la serdaigle lui tourna la tête de l'autre côté pour qu'elle puisse lui mordre doucement le lobe de l'oreille, à la vue de Saïd. Un long frisson parcouru son corps puis tous ses membres se crispèrent. Mais alors qu'elle crue que Zoya allait s'arrêter là, suite au murmure de celle-ci qui lui dit qu'elles reparleront de l'affaire Evan, elle se mit à quatre pattes pour venir l'embrasser. Ada rougit de nouveau. A cause du baiser ou de la présence de Saïd ? Sans doute un mixte des deux. La sensation de leur langue qui se mêlaient lui paraissait assez bizarre mais pas désagréable pour autant. Frissonnant de nouveau, elle se laissa tomber sur le dos, bien installée sur le matelas, mais à la déception de tous, Zoya se redressa, mettant fin à cette mise en scène. Le flot d'émotions qui se dégageait toujours d'elle fit que son coeur battait à trop grandes vitesses. Ada ferma les yeux et reprit doucement sa respiration, avant de retrouver son sourire habituel.

« Alors là ma poule !!! Je comprends pourquoi tu as le dessus sur Saïd ! C'était waaaaah ! »

Ada se redressa un peu sur les coudes.

« Je crois sincèrement que tu dois être la plus douée du monde ! »

okMJ

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