- Ada Bethney
- Gallions : 124
Mar 21 Jan - 14:16 (Δ)
Ada Bethney
Une douloureuse vérité
Griffin lui avait apprit deux horribles nouvelles. Ada n'arrivait pas à y croire. Comment la situation avait-elle pu dégénérer à ce point là ? Elliot Rosier et Zoya Horlov ont été transporté à Sainte Mangouste. Le premier était accusé de tentative de meurtre et la dernière s'était fait tirer dessus. Merci Griffin, vraiment, merci !! Tu n'aurais pas des nouvelles un peu plus joyeuses ? Ada n'avait pas attendu une seule seconde avant de quitter Poudlard, direction l'hôpital. Grif' avait réussit à avoir une autorisation d'absence et avait transplanté jusqu'à l'hôpital. Elle couru jusqu'à l'accueil et demanda rapidement des nouvelles de deux personnes.
Arrivée à l'étage, elle entra dans un chambre et soupira en regardant le corps du jeune garçon. Elliot était dans le coma. Idiot ! Mais qu'est-ce qui t'a prit de t'en prendre directement à William Bethney. Son oncle était quelqu'un de puissant, et même s'il avait réussit son coup, il aurait été accusé. Peu importe ce qu'Elliot fait, contre Bethney, ça se retournera toujours contre lui. C'est ce que Griffin lui avait apprit quelques mois en arrière. Après tout, il n'avait pas hésité à lancer un sortilège impardonnable à sa nièce. Tuer le petit Rosier n'était pas préoccupant pour un homme comme William. Ce qu'avait fait Elliot n'était que pure folie. Il fallait qu'il s'en sorte, il le fallait ! Parce qu'il était le seul espoir qu'elle pouvait donner à Zoya.
Ada soupira et quitta la chambre pour aller dans celle d'à côté. La chambre de l'ancienne Auror. La brune s'approcha et s'assit sur une chaise. Elle sourit à Zoya et lui tendit un thé.
« Hey, salut. Comment tu te sens ? ….. Ouais c'est une question bête, j'imagine qu'on ne doit pas se sentir bien lorsqu'on s'est fait tiré dessus. »
Ada ignorait dans quelle affaire s'était retrouvé Zoya, mais la police moldu avait fait son rapport. Elle avait apprit de Griffin que Saïd Wilkes était toujours en prison (tient, il n'était pas sensé être mort, lui ?), transféré de chez les moldus à chez les sorciers par le biais de Miranda Stonel. Le rapport disait qu'il y avait des morts, et que ce n'était pas joli joli ! Qu'est-ce qui s'était passé au juste ? Et quel était le rôle de Zoya dans cette histoire ? Et Saïd ? Comment … ? Non franchement, elle ne comprenait pas ….
Le brune la regarda un instant avant de soupirer, ne sachant pas trop comment aborder le sujet.
« …. Zoya. C'est Saïd … Il va recevoir le baiser du détraqueur …. »
Étrangement, elle préférait que Zoya apprenne cela de sa bouche et non de celle d'un Auror, enfin de quelqu'un d'autre. Connaissant bien les adolescents, Ada avait conscience des sentiments qu'éprouvait Zoya envers Saïd. Et ils ne devaient certainement pas avoir changé, sinon elle ne se retrouverait pas là …. Comment l'aider ? Comment lui venir en aide ? Si Saïd mourrait, elle en mourrait aussi, Ada en était persuadé. Puis soudainement une folle idée lui traversa l'esprit. Il fallait lui apporter …. de l'espoir.
« Je …. Je suis désolée, vraiment. Mais tu sais, tu dois te battre ! Je ne sais pas si Saïd s'en sortira, mais toi, tu dois te battre. Tu ne peux pas abandonner, parce qu'il y a quelqu'un qui va avoir besoin de toi. »
Sans lui demander son avis, Ada l'aida à se lever, et en la soutenant elle quitta la chambre pour retourner dans celle d'à côté, où Elliot dormait toujours, entre la vie et la mort. Elle avait conscience de la bombe qu'elle allait lancer mais … Il fallait qu'elle sache. C'est le seul espoir qu'elle peut lui apporter.
« Elliot n'est pas un véritable Rosier. Zoya …. Sharon Rosier l'a enlevé à quelqu'un d'autre à sa naissance … Pour lui faire du mal, parce qu'elle n'aimait pas cette femme. Mais je crois qu'il est temps que la mère biologique d'Elliot sache la vérité …. Zoya, c'est ton fils ... »
La petite brune leva les yeux vers l'adulte.
code by biscotte
- AMORTENTIAZoya Horlov
- Gallions : 278
Ven 24 Jan - 21:21 (Δ)
Il est mort...
Sur son lit d’hôpital, elle observait le plafond, complètement anesthésier. Elle tentait de faire le vide en elle, ou de faire le point. Peu importait ce qu’elle tentait de faire, elle sentait bien que sa cervelle ne réagissait pas comme elle l’aurait profondément souhaité. Et pour cause, les médicomages avaient été forcés de bombarder la jeune femme de potion tranquillisante et autre drogue légal dans le monde des sorciers pour la garder sagement allonger dans ce lit. Depuis son arrivée ici, elle avait déjà à plusieurs reprises fait péter les fils que les moldus lui avaient fait des suites de son opération. Ses yeux fixaient le sommet de cette pièce, le regard dans le vide, elle savait qu’elle devait quitter cet endroit, le quitter au plus vite, aller Le chercher, Le retrouver, Le sortir de là ! Elle tourna mollement sa tête vers sa table de chevet, là où attendait encore sagement sa baguette. Et si elle souhaitait récupérer celle-ci, ses membres ne semblaient pas vouloir lui obéir. Le désespoir la gagnait et lorsqu’elle trouvait le sommeil c’était pour revivre encore et encore cette scène. Pourquoi l’avait-il aidé en sachant très bien ce qu’il risquait à faire une chose pareil ? Il aurait dû fuir, sans elle, les flics l’auraient faite soigner malgré tout et il n’en serait pas là aujourd’hui. La culpabilité, la colère, tout un flot continu de sentiment la gagnait sans véritablement l’atteindre, c’était comme une ampoule qui clignote par manque de force, d’énergie. Elle respirait profondément, les yeux se fermant parfois tout seul, alors qu’elle cherchait encore à trouver de la force au fond d’elle pour pouvoir quitter une nouvelle fois cette chambre, Le retrouver à tout prix, c’était tout ce qui comptait, elle ne s’était pas battu pour le perdre. Ils avaient passé une majeure partie de leur vie à se détruire l’un et l’autre mais aucun d’eux n’étaient prêt à laisser tomber l’autre. Mais lorsqu’elle trouva une nouvelle fois la force d’ouvrir les yeux, ce ne fut plus sa baguette qu’elle observait, mais une ombre, une image floue qui petit à petit devenait de plus en plus net.
Ada…Que faisait cette gosse ici ? Si elle était loin de détester cette dernière, il n’empêche qu’elle était excessivement surprise de la voir même si son visage n’exprimait rien d’autre que le désespoir et la fatigue, elle fixait l’image de cette adolescente sans comprendre la raison de sa venue. Jamais son tuteur ne l’aurait laissé la demoiselle venir la voir. Alors pourquoi ? Comment ? Depuis combien de temps elle était là ? Elle semblait lui parler mais les mots ne parvenaient pas directement dans son esprit, tentant de se relever de son lit pour mieux la voir, pour se réveiller aussi, pour tenter de sortir de cet état végétatif qui l’emprisonnait. Elle se massa la tête :
« Qu’est-ce que tu fout la gamine »
Demanda-t-elle, les yeux plissés, ayant la tête d’une personne qui sortait d’une sale gueule de bois. Le visage de Zoya portait encore les marques du combat que Saïd et elle avait eu avant l’arrivée des polices. Ses yeux poser sur la demoiselle, son cerveau lent semblait pourtant comprendre que quelque chose n’allait pas, le regard fuyant et hésitant de la jeune fille en disait long, elle voulait lui dire un truc en sachant pertinemment que Zoya n’aurait pas envie de l’entendre. Et la chance d’Ada se trouvait exactement dans le fait que l’ancienne Auror était bourré de sédatif et donc incapable de lui faire cracher le morceau autrement que par la parole. Pourtant, elle garda le silence, même parler lui semblait être trop fatiguant. Mais les mots qui quittèrent la bouche de l’adolescente suffire à l’assommer. Le baiser des détraqueurs ?
Elle avait osé espérer, naïvement, que les sorciers ne se mêleraient pas des histoires de moldus, qu’un meurtrier en série n’attirerait pas l’œil, surtout sans une utilisation de la magie derrière. La nouvelle lui semblait plus douloureuse que l’impact des balles. Elle s’apprêtait à lui demander de partir, elle ne voulait pas en entendre plus, mais la force manquante et la lenteur de ses pensées suffisaient à Ada pour prendre les devants, prétextant qu’elle devait se battre, pour quelqu’un en particulier. Mais si ce n’était pas Saïd, pour qui alors ? Elle l’aida à quitter son lit, et incapable d’aller à l’encontre des désirs de la serpentard, elle suivit simplement, se tenant au mur du couloir pour garder un semblant d’équilibre. Elle l’emmena, dans une autre chambre, là où se trouvait un gamin endormi, elle mit un certain temps à reconnaître le visage de l’enfant, des flash de souvenir, le nom ne lui revenait plus en mémoire mais elle savait parfaitement qui était ce gosse. Du moins, c’est ce qu’elle croyait. A côté d’elle, Ada tentait de lui expliquer une incroyable histoire de vol de bébé, ne faisant que faire ressurgir une douleur qu’elle étouffait depuis des années, son bébé. Elle trouva la force de quitter la chambre, manquant presque de trébucher dans les couloirs, aider de justesse par Ada pour ne pas tomber. Elle profita de cette proximité pour plaqué la jeune fille contre le mur, son avant-bras contre l’épaule de celle-ci.
« J’ai vu mon bébé, mort, dans mes bras, je l’ai vu, je l’ai touché, enterré, il était mort Ada…Mort… Il est…Mort… »
Finissait-elle par répéter, son cerveau drogué se mettant doucement à croire la possibilité que peut-être…La pression contre la gorge d’Ada s’estompa, elle s’éloigna, s’adossa au mur et tituba une nouvelle fois vers sa chambre, fouillant dans ses propres affaires après cette photo d’elle et de son bébé mort-né, elle se souvenait d’un détail, aussi infime qu’il pouvait l’être, comme une lueur d’espoir et à la fois une véritable épée de Damoclès, une tache de naissance. Sortant de sa chambre, la photo entre ses mains, elle marchait comme l’aurait presque fait un zombie, retournant dans la chambre du gamin. Elle s’approcha, observa le visage de celui-ci, était-ce son esprit noyé par les narcotiques ou la vérité éclatante ? Elle eut presque l’impression de voir Saïd dans le coma.
Ses mains tremblantes cherchèrent le coin des draps qui le couvraient, tirant sur ceux-ci pour découvrir le corps endormie du jeune garçon. Relevant les vêtements qui le cachait, c’est au niveau de son nombril qu’elle posa ses yeux, retrouvant cette tâche, rosée, elle partageait la même, de l’autre côté du nombril, mais la même…
Et cette tâche, elle était sur cette photo…Alors comment…Comment ?
Elle recouvra à nouveau le garçon, fixant celui-ci comme si elle voyait simplement un fantôme. Ce garçon, son fils ? Ses yeux se perdaient dans le vide, sa tête se vida complètement, ne retenant qu’une seule chose. On lui avait voler son fils, on lui avait fait croire à sa mort, on lui avait pris ce qui était à elle et on en avait fait ou tenter de faire de lui un futur mangemort, un adorateur de Rosier, la fatigue semblait complètement disparaitre en cet instant, comme une seconde force, dévastatrice. Au-delà du fait qu’elle avait son fils devant elle, c’était autre chose qu’elle avait en tête.
« Comment il est arrivé ici ? »
Sa voix, plus sombre que jamais, laissait largement entendre qu’Ada avait plus tôt intérêt à lui répondre.
Ada…Que faisait cette gosse ici ? Si elle était loin de détester cette dernière, il n’empêche qu’elle était excessivement surprise de la voir même si son visage n’exprimait rien d’autre que le désespoir et la fatigue, elle fixait l’image de cette adolescente sans comprendre la raison de sa venue. Jamais son tuteur ne l’aurait laissé la demoiselle venir la voir. Alors pourquoi ? Comment ? Depuis combien de temps elle était là ? Elle semblait lui parler mais les mots ne parvenaient pas directement dans son esprit, tentant de se relever de son lit pour mieux la voir, pour se réveiller aussi, pour tenter de sortir de cet état végétatif qui l’emprisonnait. Elle se massa la tête :
« Qu’est-ce que tu fout la gamine »
Demanda-t-elle, les yeux plissés, ayant la tête d’une personne qui sortait d’une sale gueule de bois. Le visage de Zoya portait encore les marques du combat que Saïd et elle avait eu avant l’arrivée des polices. Ses yeux poser sur la demoiselle, son cerveau lent semblait pourtant comprendre que quelque chose n’allait pas, le regard fuyant et hésitant de la jeune fille en disait long, elle voulait lui dire un truc en sachant pertinemment que Zoya n’aurait pas envie de l’entendre. Et la chance d’Ada se trouvait exactement dans le fait que l’ancienne Auror était bourré de sédatif et donc incapable de lui faire cracher le morceau autrement que par la parole. Pourtant, elle garda le silence, même parler lui semblait être trop fatiguant. Mais les mots qui quittèrent la bouche de l’adolescente suffire à l’assommer. Le baiser des détraqueurs ?
Elle avait osé espérer, naïvement, que les sorciers ne se mêleraient pas des histoires de moldus, qu’un meurtrier en série n’attirerait pas l’œil, surtout sans une utilisation de la magie derrière. La nouvelle lui semblait plus douloureuse que l’impact des balles. Elle s’apprêtait à lui demander de partir, elle ne voulait pas en entendre plus, mais la force manquante et la lenteur de ses pensées suffisaient à Ada pour prendre les devants, prétextant qu’elle devait se battre, pour quelqu’un en particulier. Mais si ce n’était pas Saïd, pour qui alors ? Elle l’aida à quitter son lit, et incapable d’aller à l’encontre des désirs de la serpentard, elle suivit simplement, se tenant au mur du couloir pour garder un semblant d’équilibre. Elle l’emmena, dans une autre chambre, là où se trouvait un gamin endormi, elle mit un certain temps à reconnaître le visage de l’enfant, des flash de souvenir, le nom ne lui revenait plus en mémoire mais elle savait parfaitement qui était ce gosse. Du moins, c’est ce qu’elle croyait. A côté d’elle, Ada tentait de lui expliquer une incroyable histoire de vol de bébé, ne faisant que faire ressurgir une douleur qu’elle étouffait depuis des années, son bébé. Elle trouva la force de quitter la chambre, manquant presque de trébucher dans les couloirs, aider de justesse par Ada pour ne pas tomber. Elle profita de cette proximité pour plaqué la jeune fille contre le mur, son avant-bras contre l’épaule de celle-ci.
« J’ai vu mon bébé, mort, dans mes bras, je l’ai vu, je l’ai touché, enterré, il était mort Ada…Mort… Il est…Mort… »
Finissait-elle par répéter, son cerveau drogué se mettant doucement à croire la possibilité que peut-être…La pression contre la gorge d’Ada s’estompa, elle s’éloigna, s’adossa au mur et tituba une nouvelle fois vers sa chambre, fouillant dans ses propres affaires après cette photo d’elle et de son bébé mort-né, elle se souvenait d’un détail, aussi infime qu’il pouvait l’être, comme une lueur d’espoir et à la fois une véritable épée de Damoclès, une tache de naissance. Sortant de sa chambre, la photo entre ses mains, elle marchait comme l’aurait presque fait un zombie, retournant dans la chambre du gamin. Elle s’approcha, observa le visage de celui-ci, était-ce son esprit noyé par les narcotiques ou la vérité éclatante ? Elle eut presque l’impression de voir Saïd dans le coma.
Ses mains tremblantes cherchèrent le coin des draps qui le couvraient, tirant sur ceux-ci pour découvrir le corps endormie du jeune garçon. Relevant les vêtements qui le cachait, c’est au niveau de son nombril qu’elle posa ses yeux, retrouvant cette tâche, rosée, elle partageait la même, de l’autre côté du nombril, mais la même…
Et cette tâche, elle était sur cette photo…Alors comment…Comment ?
Elle recouvra à nouveau le garçon, fixant celui-ci comme si elle voyait simplement un fantôme. Ce garçon, son fils ? Ses yeux se perdaient dans le vide, sa tête se vida complètement, ne retenant qu’une seule chose. On lui avait voler son fils, on lui avait fait croire à sa mort, on lui avait pris ce qui était à elle et on en avait fait ou tenter de faire de lui un futur mangemort, un adorateur de Rosier, la fatigue semblait complètement disparaitre en cet instant, comme une seconde force, dévastatrice. Au-delà du fait qu’elle avait son fils devant elle, c’était autre chose qu’elle avait en tête.
« Comment il est arrivé ici ? »
Sa voix, plus sombre que jamais, laissait largement entendre qu’Ada avait plus tôt intérêt à lui répondre.
©flawless
- NPC Lise
- Gallions : 268
Dim 26 Jan - 14:12 (Δ)
Miranda Stonel
Ministre de la Défense
Miranda s'était attendu à ce genre de comportement. Sa peur, elle savait la maitriser. Aussi lorsque Saïd Wilkes lui attrapa le bras pour la plaquer contre les barreaux, elle savait qu'il ne la tuerait pas. Elle le regarda droit dans les yeux sans broncher. L'un comme l'autre savait que sa mort ne le libérait pas et qu'au contraire, ce serait le baiser du détraqueur assuré. Elle était son seul espoir de sortie et il n'allait pas la gâcher bêtement. Il lui demanda de le faire sortir d'ici puis la lâcha. Miranda remit ses cheveux en place pour garder son assurance et le fixa en s'allumant une cigarette comme à son habitude. Comme si rien ne venait de se passer. On pouvait reconnaître qu'elle n'avait pas froid aux yeux.
« Je vais vous faire sortir. Et oui, je sais ce dont vous êtes capables. Si ce que vous ferez par la suite n'est pas dans mon intérêt, sachez que je saurais remédier à ce problème. De plus votre identité est maintenant publique. Dans quelques jours personnes n'ignora que Saïd Wilkes est toujours en vie. Soyez heureux du cadeau que je vous offre, aucune charge sera retenue contre vous. Mais n'abusez pas de ce cadeau, car si vous retournez votre veste, je saurais faire de votre vie un vrai cauchemar au point que vous regretterez le baiser du détraqueur ! »
D'un coup de baguette magique, Miranda ouvrit la cellule et attrapa le bras de Wilkes. Malgré son poids plutôt léger, sa poigne était forte, sans aucune hésitation. Il était temps de quitter les lieux. Miranda transplana ni plus ni moins à Sainte Mangouste, dans un couloir. Devant l'étonnement de Wilkes, elle expliqua.
« Votre petite amie est toujours à l'hopital, pas très en point, mais en vie. Elle pourra sortir dans quelques jours », fit-elle en avançant dans le couloir.
Miranda passa devant la chambre d'Elliot Rosier et s'arrêta devant la porte en entendant des voix. Elle l'ouvrit brusquement pour faire face à Zoya et Ada Bethney, ainsi qu'au petit corps endormi sur le lit, dans un état critique. Sans dire un mot, elle poussa simplement Wilkes à l'intérieur et referma la porte. Il se trouvait qu'elle avait encore du travail. La connerie d'Elliot Rosier n'était pas passée inaperçu. William Bethney et Sharon Rosier n'ont pas été retrouvé. Leur disparition confirme ce que pensait déjà Miranda, ils avaient quelque chose à cacher, pour elle, ils étaient tous les deux coupables, malheureusement, elle n'avait aucune preuve. Elle ne pouvait pas solliciter Zoya pour le moment. En fait, elle pouvait bien la laisser dans sa petite réunion de famille incluant le petit Rosier. Et la pâleur de son visage et l'émotion dans ses yeux lui confirmait qu'elle savait maintenant le lien qui les liais.
Alors qu'elle allait repartir au travail, une petite idée lui vint à l'esprit. Elle lui avait promis le libre arbitre non ? Alors qu'ils étaient tous dans la chambre d'Elliot, Miranda entra dans celle de Zoya et posa la baguette de cette dernière sur la table de chevet. A toi de jouer. Elle quitta les lieux.
code by biscotte