Une douloureuse vérité [PV Zoya]
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Ada Bethney
Ada Bethney
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Ada Bethney

Une douloureuse vérité


Griffin lui avait apprit deux horribles nouvelles. Ada n'arrivait pas à y croire. Comment la situation avait-elle pu dégénérer à ce point là ? Elliot Rosier et Zoya Horlov ont été transporté à Sainte Mangouste. Le premier était accusé de tentative de meurtre et la dernière s'était fait tirer dessus. Merci Griffin, vraiment, merci !! Tu n'aurais pas des nouvelles un peu plus joyeuses ? Ada n'avait pas attendu une seule seconde avant de quitter Poudlard, direction l'hôpital. Grif' avait réussit à avoir une autorisation d'absence et avait transplanté jusqu'à l'hôpital. Elle couru jusqu'à l'accueil et demanda rapidement des nouvelles de deux personnes.

Arrivée à l'étage, elle entra dans un chambre et soupira en regardant le corps du jeune garçon. Elliot était dans le coma. Idiot ! Mais qu'est-ce qui t'a prit de t'en prendre directement à William Bethney. Son oncle était quelqu'un de puissant, et même s'il avait réussit son coup, il aurait été accusé. Peu importe ce qu'Elliot fait, contre Bethney, ça se retournera toujours contre lui. C'est ce que Griffin lui avait apprit quelques mois en arrière. Après tout, il n'avait pas hésité à lancer un sortilège impardonnable à sa nièce. Tuer le petit Rosier n'était pas préoccupant pour un homme comme William. Ce qu'avait fait Elliot n'était que pure folie. Il fallait qu'il s'en sorte, il le fallait ! Parce qu'il était le seul espoir qu'elle pouvait donner à Zoya.

Ada soupira et quitta la chambre pour aller dans celle d'à côté. La chambre de l'ancienne Auror. La brune s'approcha et s'assit sur une chaise. Elle sourit à Zoya et lui tendit un thé.

« Hey, salut. Comment tu te sens ? ….. Ouais c'est une question bête, j'imagine qu'on ne doit pas se sentir bien lorsqu'on s'est fait tiré dessus. »

Ada ignorait dans quelle affaire s'était retrouvé Zoya, mais la police moldu avait fait son rapport. Elle avait apprit de Griffin que Saïd Wilkes était toujours en prison (tient, il n'était pas sensé être mort, lui ?), transféré de chez les moldus à chez les sorciers par le biais de Miranda Stonel. Le rapport disait qu'il y avait des morts, et que ce n'était pas joli joli ! Qu'est-ce qui s'était passé au juste ? Et quel était le rôle de Zoya dans cette histoire ? Et Saïd ? Comment … ? Non franchement, elle ne comprenait pas ….

Le brune la regarda un instant avant de soupirer, ne sachant pas trop comment aborder le sujet.

« …. Zoya. C'est Saïd … Il va recevoir le baiser du détraqueur …. »

Étrangement, elle préférait que Zoya apprenne cela de sa bouche et non de celle d'un Auror, enfin de quelqu'un d'autre. Connaissant bien les adolescents, Ada avait conscience des sentiments qu'éprouvait Zoya envers Saïd. Et ils ne devaient certainement pas avoir changé, sinon elle ne se  retrouverait pas là …. Comment l'aider ? Comment lui venir en aide ? Si Saïd mourrait, elle en mourrait aussi, Ada en était persuadé. Puis soudainement une folle idée lui traversa l'esprit. Il fallait lui apporter …. de l'espoir.

« Je …. Je suis désolée, vraiment. Mais tu sais, tu dois te battre ! Je ne sais pas si Saïd s'en sortira, mais toi, tu dois te battre. Tu ne peux pas abandonner, parce qu'il y a quelqu'un qui va avoir besoin de toi. »

Sans lui demander son avis, Ada l'aida à se lever, et en la soutenant elle quitta la chambre pour retourner dans celle d'à côté, où Elliot dormait toujours, entre la vie et la mort. Elle avait conscience de la bombe qu'elle allait lancer mais … Il fallait qu'elle sache. C'est le seul espoir qu'elle peut lui apporter.

« Elliot n'est pas un véritable Rosier. Zoya …. Sharon Rosier l'a enlevé à quelqu'un d'autre à sa naissance … Pour lui faire du mal, parce qu'elle n'aimait pas cette femme. Mais je crois qu'il est temps que la mère biologique d'Elliot sache la vérité …. Zoya, c'est ton fils ... »

La petite brune leva les yeux vers l'adulte.



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Zoya Horlov
Zoya Horlov
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Il est mort...
Sur son lit d’hôpital, elle observait le plafond, complètement anesthésier. Elle tentait de faire le vide en elle, ou de faire le point. Peu importait ce qu’elle tentait de faire, elle sentait bien que sa cervelle ne réagissait pas comme elle l’aurait profondément souhaité. Et pour cause, les médicomages avaient été forcés de bombarder la jeune femme de potion tranquillisante et autre drogue légal dans le monde des sorciers pour la garder sagement allonger dans ce lit. Depuis son arrivée ici, elle avait déjà à plusieurs reprises fait péter les fils que les moldus lui avaient fait des suites de son opération. Ses yeux fixaient le sommet de cette pièce, le regard dans le vide, elle savait qu’elle devait quitter cet endroit, le quitter au plus vite, aller Le chercher, Le retrouver, Le sortir de là ! Elle tourna mollement sa tête vers sa table de chevet, là où attendait encore sagement sa baguette. Et si elle souhaitait récupérer celle-ci, ses membres ne semblaient pas vouloir lui obéir. Le désespoir la gagnait et lorsqu’elle trouvait le sommeil c’était pour revivre encore et encore cette scène. Pourquoi l’avait-il aidé en sachant très bien ce qu’il risquait à faire une chose pareil ? Il aurait dû fuir, sans elle, les flics l’auraient faite soigner malgré tout et il n’en serait pas là aujourd’hui. La culpabilité, la colère, tout un flot continu de sentiment la gagnait sans véritablement l’atteindre, c’était comme une ampoule qui clignote par manque de force, d’énergie. Elle respirait profondément, les yeux se fermant parfois tout seul, alors qu’elle cherchait encore à trouver de la force au fond d’elle pour pouvoir quitter une nouvelle fois cette chambre, Le retrouver à tout prix, c’était tout ce qui comptait, elle ne s’était pas battu pour le perdre. Ils avaient passé une majeure partie de leur vie à se détruire l’un et l’autre mais aucun d’eux n’étaient prêt à laisser tomber l’autre. Mais lorsqu’elle trouva une nouvelle fois la force d’ouvrir les yeux, ce ne fut plus sa baguette qu’elle observait, mais une ombre, une image floue qui petit à petit devenait de plus en plus net.

Ada…Que faisait cette gosse ici ? Si elle était loin de détester cette dernière, il n’empêche qu’elle était excessivement surprise de la voir même si son visage n’exprimait rien d’autre que le désespoir et la fatigue, elle fixait l’image de cette adolescente sans comprendre la raison de sa venue. Jamais son tuteur ne l’aurait laissé la demoiselle venir la voir. Alors pourquoi ? Comment ? Depuis combien de temps elle était  là ? Elle semblait lui parler mais les mots ne parvenaient pas directement dans son esprit, tentant de se relever de son lit pour mieux la voir, pour se réveiller aussi, pour tenter de sortir de cet état végétatif qui l’emprisonnait. Elle se massa la tête :


« Qu’est-ce que tu fout la gamine »

Demanda-t-elle, les yeux plissés, ayant la tête d’une personne qui sortait d’une sale gueule de bois. Le visage de Zoya portait encore les marques du combat que Saïd et elle avait eu avant l’arrivée des polices. Ses yeux poser sur la demoiselle, son cerveau lent semblait pourtant comprendre que quelque chose n’allait pas, le regard fuyant et hésitant de la jeune fille en disait long, elle voulait lui dire un truc en sachant pertinemment que Zoya n’aurait pas envie de l’entendre. Et la chance d’Ada se trouvait exactement dans le fait que l’ancienne Auror était bourré de sédatif et donc incapable de lui faire cracher le morceau autrement que par la parole. Pourtant, elle garda le silence, même parler lui semblait être trop fatiguant. Mais les mots qui quittèrent la bouche de l’adolescente suffire à l’assommer. Le baiser des détraqueurs ?
Elle avait osé espérer, naïvement, que les sorciers ne se mêleraient pas des histoires de moldus, qu’un meurtrier en série n’attirerait pas l’œil, surtout sans une utilisation de la magie derrière. La nouvelle lui semblait plus douloureuse que l’impact des balles. Elle s’apprêtait à lui demander de partir, elle ne voulait pas en entendre plus, mais la force manquante et la lenteur de ses pensées suffisaient à Ada pour prendre les devants, prétextant qu’elle devait se battre, pour quelqu’un en particulier. Mais si ce n’était pas Saïd, pour qui alors ? Elle l’aida à quitter son lit, et incapable d’aller à l’encontre des désirs de la serpentard, elle suivit simplement, se tenant au mur du couloir pour garder un semblant d’équilibre. Elle l’emmena, dans une autre chambre, là où se trouvait un gamin endormi, elle mit un certain temps à reconnaître le visage de l’enfant, des flash de souvenir, le nom ne lui revenait plus en mémoire mais elle savait parfaitement qui était ce gosse. Du moins, c’est ce qu’elle croyait. A côté d’elle, Ada tentait de lui expliquer une incroyable histoire de vol de bébé, ne faisant que faire ressurgir une douleur qu’elle étouffait depuis des années, son bébé. Elle trouva la force de quitter la chambre, manquant presque de trébucher dans les couloirs, aider de justesse par Ada pour ne pas tomber. Elle profita de cette proximité pour plaqué la jeune fille contre le mur, son avant-bras contre l’épaule de celle-ci.


« J’ai vu mon bébé, mort, dans mes bras, je l’ai vu, je l’ai touché, enterré, il était mort Ada…Mort… Il est…Mort… »

Finissait-elle par répéter, son cerveau drogué se mettant doucement à croire la possibilité que peut-être…La pression contre la gorge d’Ada s’estompa, elle s’éloigna, s’adossa au mur et tituba une nouvelle fois vers sa chambre, fouillant dans ses propres affaires après cette photo d’elle et de son bébé mort-né, elle se souvenait d’un détail, aussi infime qu’il pouvait l’être, comme une lueur d’espoir et à la fois une véritable épée de Damoclès, une tache de naissance. Sortant de sa chambre, la photo entre ses mains, elle marchait comme l’aurait presque fait un zombie, retournant dans la chambre du gamin. Elle s’approcha, observa le visage de celui-ci, était-ce son esprit noyé par les narcotiques ou la vérité éclatante ? Elle eut presque l’impression de voir Saïd dans le coma.
Ses mains tremblantes cherchèrent le coin des draps qui le couvraient, tirant sur ceux-ci pour découvrir le corps endormie du jeune garçon. Relevant les vêtements qui le cachait, c’est au niveau  de son nombril qu’elle posa ses yeux, retrouvant cette tâche, rosée, elle partageait la même, de l’autre côté du nombril, mais la même…

Et cette tâche, elle était sur cette photo…Alors comment…Comment ?
Elle recouvra à nouveau le garçon, fixant celui-ci comme si elle voyait simplement un fantôme. Ce garçon, son fils ? Ses yeux se perdaient dans le vide, sa tête se vida complètement, ne retenant qu’une seule chose. On lui avait voler son fils, on lui avait fait croire à sa mort, on lui avait pris ce qui était à elle et on en avait fait ou tenter de faire de lui un futur mangemort, un adorateur de Rosier, la fatigue semblait complètement disparaitre en cet instant, comme une seconde force, dévastatrice. Au-delà du fait qu’elle avait son fils devant elle, c’était autre chose qu’elle avait en tête.


« Comment il est arrivé ici ? »

Sa voix, plus sombre que jamais, laissait largement entendre qu’Ada avait plus tôt intérêt à lui répondre.
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NPC Lise
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Miranda Stonel

Ministre de la Défense


Miranda s'était attendu à ce genre de comportement. Sa peur, elle savait la maitriser. Aussi lorsque Saïd Wilkes lui attrapa le bras pour la plaquer contre les barreaux, elle savait qu'il ne la tuerait pas. Elle le regarda droit dans les yeux sans broncher. L'un comme l'autre savait que sa mort ne le libérait pas et qu'au contraire, ce serait le baiser du détraqueur assuré. Elle était son seul espoir de sortie et il n'allait pas la gâcher bêtement. Il lui demanda de le faire sortir d'ici puis la lâcha. Miranda remit ses cheveux en place pour garder son assurance et le fixa en s'allumant une cigarette comme à son habitude. Comme si rien ne venait de se passer. On pouvait reconnaître qu'elle n'avait pas froid aux yeux.

« Je vais vous faire sortir. Et oui, je sais ce dont vous êtes capables. Si ce que vous ferez par la suite n'est pas dans mon intérêt, sachez que je saurais remédier à ce problème. De plus votre identité est maintenant publique. Dans quelques jours personnes n'ignora que Saïd Wilkes est toujours en vie. Soyez heureux du cadeau que je vous offre, aucune charge sera retenue contre vous. Mais n'abusez pas de ce cadeau, car si vous retournez votre veste, je saurais faire de votre vie un vrai cauchemar au point que vous regretterez le baiser du détraqueur ! »

D'un coup de baguette magique, Miranda ouvrit la cellule et attrapa le bras de Wilkes. Malgré son poids plutôt léger, sa poigne était forte, sans aucune hésitation. Il était temps de quitter les lieux. Miranda transplana ni plus ni moins à Sainte Mangouste, dans un couloir. Devant l'étonnement de Wilkes, elle expliqua.

« Votre petite amie est toujours à l'hopital, pas très en point, mais en vie. Elle pourra sortir dans quelques jours », fit-elle en avançant dans le couloir.

Miranda passa devant la chambre d'Elliot Rosier et s'arrêta devant la porte en entendant des voix. Elle l'ouvrit brusquement pour faire face à Zoya et Ada Bethney, ainsi qu'au petit corps endormi sur le lit, dans un état critique. Sans dire un mot, elle poussa simplement Wilkes à l'intérieur et referma la porte. Il se trouvait qu'elle avait encore du travail. La connerie d'Elliot Rosier n'était pas passée inaperçu. William Bethney et Sharon Rosier n'ont pas été retrouvé. Leur disparition confirme ce que pensait déjà Miranda, ils avaient quelque chose à cacher, pour elle, ils étaient tous  les deux coupables, malheureusement, elle n'avait aucune preuve. Elle ne pouvait pas solliciter Zoya pour le moment. En fait, elle pouvait bien la laisser dans sa petite réunion de famille incluant le petit Rosier. Et la pâleur de son visage et l'émotion dans ses yeux lui confirmait qu'elle savait maintenant le lien qui les liais.

Alors qu'elle allait repartir au travail, une petite idée lui vint à l'esprit. Elle lui avait promis le libre arbitre non ? Alors qu'ils étaient tous dans la chambre d'Elliot, Miranda entra dans celle de Zoya et posa la baguette de cette dernière sur la table de chevet. A toi de jouer. Elle quitta les lieux.





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Saïd S. Wilkes
Saïd S. Wilkes
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Les menaces de la vieille dame passèrent bien au dessus de la tête de Saïd qui la fixait encore de son regard sombre. Si elle était assez folle pour le laisser sortir alors oui, elle serait sûrement assez folle pour croire qu'elle pourrait arrêter la bête si elle devenait trop gênante.
De toute manière, les mots n'avaient que très peu d'importance pour les deux interlocuteurs. Ne perdant pas plus de temps à bavasser, la sorcière ouvrit la cage d'un coup de baguette magique. Ne laissant pas à Saïd le temps d'apprécier le moment, elle le saisit et transplana immédiatement.

Saïd arracha sèchement son bras de sa poigne dès qu'il sentit à nouveau un sol solide sous ses pieds. Une partie de lui avait tout de même envie de rouler une pèle à l'antiquité pour être assez bête pour le libérer, mais il opta de continuer à jouer les méchants. Il se renfrogna en voyant la dame s'éloigner en faisant claquer ses talons sans vraiment savoir ce qu'il était sensé faire. Miranda lui éclaircit l'esprit en quelques phrases de son ton monotone et de sa voix rugueuse. Zoya.
L'homme aurait bien hurlé de rire devant les termes "petite amie" mais l'inquiétude le priva de tout humour déplacer. Savoir qu'elle était quelque part dans cet hôpital coinça une boule dans sa gorge. Sans faire plus de comédie, il suivit la femme jusqu'à une porte dont provenait des voix.

La porte s'ouvrit sur une chambre. Cependant la personne dans le lit n'était pas Zoya. Cette dernière était debout prêt du lit et une autre personne se tenait à ses côtés. Cette étrange scène intrigua Saïd mais une fois de plus Miranda ne lui laissa pas le temps de trop réfléchir et le poussa à l'intérieur avant de refermer la porte derrière lui.
Saïd resta immobile et silencieux, incapable de saisir ce qu'il était sensé faire. N'y eut-il seulement Zoya, il aurait hésité entre l'embrasser fougueusement ou l'achever pour ne pas être venu le libérer. Mais la présence d'une autre personne et demi ne l'aida pas à se décider.

- Pardon d'interrompre votre petite pyjama party mais... T'es qui toi putain ? dit-il enfin en s'adressant à la jeune fille aux yeux badigeonnés de maquillage noir.
- Et pourquoi t'es debout toi ? Je croyais que t'étais sensée être à moitié morte ! dit-il ensuite pour Zoya, la colère naissant dans sa voix.
- Et pourquoi il est là lui ? demanda-t-il ensuite en pointant celui qu'il avait  reconnu comme le petit Rosier qu'il s'était amusé à traumatiser un certain jour lointain.

Le petite groupe n'avait aucun sens et ne pas comprendre l'agaça grandement.

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Ada Bethney
Ada Bethney
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Ada Bethney

Une douloureuse vérité


Évidemment, face à de telles explications, Ada s'était attendu à une réaction violente de sa meilleure amie version adulte. Si elle avait changé en grandissant, elle savait tout de même que rester calme et posée ne faisaient pas partie de ses qualités. Entrainée dans les couloirs, elle se laissa plaquer contre le mur, suffoquant à l'empoigne contre sa gorge. Pourtant, elle ne montrait aucune résistance, espérant tout de même qu'elle se calmerait avant de lui briser la nuque.

Une fois que Zoya la lâcha, Ada se pencha et toussa, essayant de reprendre sa respiration. Elle massa sa gorge endolori, sans perdre une miette du discours déchirant de son « amie ». La petite brune se redressa et toussota avant d'arriver à prendre la parole.

« Je sais que ça fait mal Zoya. Non je n'ai jamais serré un nouveau né mort dans mes bras, mais je sais ce que c'est de ne pas avoir de famille ! Mais là, la chance d'en avoir une, t'es offerte, alors saisie la, ta chance ! Surtout que c'est vraiment ton fils biologique ! Je ne peux pas t'apporter de preuves, mais tu pourras avec un test parental pour voir si c'est bien ton fils ! Mais je sais qu'Elliot aussi souffre de l'absence de ses parents … Ce n'est qu'un orphelin ! Et tu es très bien placé pour savoir ce qu'on ressent lorsqu'on est orphelin ! »

Ada ne savait pas si son dialogue avait touché Zoya, ni même si elle l'avait écouté, mais les voilà de nouveau dans la chambre d'Elliot. Grâce à une tache de naissance, elle reconnu en effet son bébé qui avait bien grandit. Elle semblait tellement mal, dans tous ses états. Ada avait l'impression que la souffrance de Zoyait sortait de son corps, qu'elle était là, palpable. Des larmes brillaient dans ses propres yeux, émue par la détresse de son amie.

Alors qu'elle lui demanda les raisons de la présence d'Elliot dans ce lit d'hôpital, Ada s'approcha d'elle, posant un main sur son bras comme pour la consoler. Elle n'était pas seule. Mais alors qu'elle allait lui répondre, la porte s'ouvrit brusquement, laissant entrer … Miranda Stonel en personne. Qu'est-ce que cette vieille chouette faisait ici ? Elle fronça les sourcils et écarquilla les yeux en voyant l'homme qui la suivait. Bien sur, elle comprit rapidement son identité, bien que cette scène lui semblait surréaliste. Miranda partie aussi vite qu'elle était venue, laissant place à l'homme qui posait trop de questions.

« Nom d'un dragon qui s'est enflammé en pétant ! Ne me dites pas que c'est Saïd Wilkes ! T'as changé mec !! …. Oui évidemment tu ne peux pas me connaître. Je suis Ada Bethney, je connais le mini toi ! …............ …..................... Euh. Par mini toi, je veux dire le Saïd Wilkes du passé qui est venu dans le futur, bien entendu, je ne parlais pas de ta … Ouais bref ! Pour Elliot euh …. Le petit Elliot. Je disais à Zoya que c'est votre fils ! Et je te le dis aussi, comme ça, elle ne pourra pas se défiler. Ouais je sais, c'est vraiment une bombe que je lance, mais au moins, la vérité n'aura pas à être caché éternellement »

Elle laissa le temps de digérer l'information et se pencha vers le corps endormit d'Elliot Rosier. Elliot Wilkes. Elle savait en partie ce qui l'avait rendu là, dans ce lit, dans l'inconscience. Elle releva la tête vers les deux autres et reprit.

« J'expliquais à Zoya que Sharon Rosier a enlevé Elliot à sa naissance pour faire du mal à Zoya. …. Si Elliot est l'hôpital c'est à cause de ….. enfin …. Il est accusé d'avoir fait exploser la maison de William Bethney. Mais d'après le dossier médicale, il a également reçu un coup de poignard près du coeur. Le plus étonnant est que William est porté disparu mais aussi Sharon Bethney. Je sais qu'elle a une relation avec lui … S'ils ont disparu tous les deux, ça ne peut que dire que Sharon était présente lors de l'attentat d'Elliot … Et que plutôt que défendre son fils, elle a défendu son mec …. Je … Je crois que je vais vous laisser en intimité … On se voit plus tard Zoya …. Et Saïd, bienvenue officiellement parmi le monde des vivants. »

Sur ces paroles, Ada lança un rapide coup d'oeil vers Elliot, soupira et quitta la chambre. Ils devaient certainement vouloir rester seule. Beaucoup d'informations douloureuses et il leur faudrait du temps pour digérer et aussi s'expliquer.



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Zoya Horlov
Zoya Horlov
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Un truie à faire saigner...
Elle attendait la réponse et le fait que cette réponse mette un certain temps à lui être donner ne faisait qu’augmenter sa rage en fond de son cœur. Alors qu’elle s’apprêtait à simplement faire cracher le morceau à Ada, elle se retourner, prête à la cogner mais son geste fut littéralement interrompu par ses paroles et la vue de quelqu’un qu’elle ne pensait pas pouvoir voir avant un moment. Il semblait lui en vouloir, comme toujours, les retrouvailles heureuses ce n’étaient pas leur truc, ils étaient toujours du genre à se cogner parce qu’au fond, ils avaient justement été trop longtemps l’un sans l’autre. Pourtant, les blessures de Zoya étaient sérieuses et il suffisait de voir la petite tache de sang sur la blouse d’hôpital pour comprendre qu’à nouveau, un fil avait certainement lâché mais c’était le cadet de ces soucis. Ada balança sa bombe, comme elle savait si bien le faire et alors que Zoya fixait Saïd, la seule chose qu’on pouvait lire dans ses yeux c’était cette infime lueur qui apparaissait lorsqu’elle s’apprêtait à faire couler le sang. Cette rage, cette folie qu’elle cachait si bien au fond d’elle. Finissant par se retrouver en tête à tête, elle n’avait pas quitté Saïd des yeux. La drogue qui coulait dans ses veines lui permettait au moins de ne pas avoir mal mais cela ne faisait qu’accroître son désir de vengeance.

« T’auras tout le loisir de me faire ce que tu veux…Mais ça devra attendre »

Fini-t-elle par lâcher, quittant la chambre sans demander son reste, Zoya n’était pas prête à lui raconter ce qui s’était passé durant son comas, elle n’était pas prête à revivre ça, pas maintenant. Saïd pourrait bien lui trancher la gorge s’il le souhaitait mais elle était sérieuse, il devra attendre pour s’en prendre à elle, elle avait autre chose à faire pour le moment. Elle retrouvait cette salope, elle la retrouverait parce qu’elle savait pertinemment à quel point ce genre de spécimen était d’une idiotie sans nom. Elle la retrouverait, et la ferait hurler, regretter de s’en être pris à la mauvaise personne. Retournant dans sa propre chambre, elle retrouva sa baguette, esquissant un bref sourire, elle l’aurait pu s’en réjouir presque autant mais elle savait simplement ce que voulait dire ce geste, lui rappelant à quel point elle était libre et puis surtout, c’était un feu vert qu’une certaine Miranda lui offrait. Retirant la blouse d’hôpital qu’on lui avait mise, elle espérait simplement qu’une visite de routine d’une infirmière ne viendrait pas interrompre son énième tentative à s’enfuir des lieux. A présent presque nue, elle se plaça devant le miroir de la chambre, retirant délicatement les bandages qui cachait les nombreuses blessures qu’elle avait reçu pour lui. Laissant ceci, tacher encore de sang, joncher le sol à ses pieds. Elle chercha dans sa chambre quelque chose d’autre pour les faires tenir, elle aurait pu soigner ça par la magie mais honnêtement, elle n’était pas médicomage justement.

Au final, c’est avec du pansement adhésif qu’elle enroulant une partie de son ventre, cela ne ressemblait pas à un bandage orthodoxe mais pour le moment, c’était tout ce dont elle avait besoin pour pouvoir sortir d’ici, avec sa baguette, il ne serait pas difficile de quitter les lieux maintenant. Peu importait les risques qu’elle prendrait, au final, c’était peut-être ça qui l’animait plus qu’autre chose. Lorsque chacune de ses blessures furent cachés par sa méthode, elle chercha ses affaires. Retrouvant son pantalon, son t-shirt, si l’hôpital avait pris soin de nettoyer ceux-ci, ils restaient toujours les trous dans les tissus formés par la traverser des balles. Elle attrapa sa baguette, se retrouvant à nouveau en face à face avec Saïd, elle l’observait, un sourire.


« J’ai une truie à faire saigner, tu viens ? »

Un sourire illumina son visage, étrange, exprimant une certaine excitation, mais ce moment exact où Zoya s'abandonnait entièrement à cette soif de sang.
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Saïd S. Wilkes
Saïd S. Wilkes
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Saïd était parvenu à comprendre que globalement, la petite inconnue était heureuse de le voir. Lui s'en fichait partiellement mais il réussi tout de même un sortit un petit sourire troublé. Futur ? Passé ? Elliot Rosier son fils ? Cette fille était complètement barge.
Il ne lui aurait rien fallu, qu'un simple regard de Zoya pour exploser de rire et se rouler sur le sol devant cette farce ridicule. Mais pas CE regard là.

Dès qu'il capta les yeux de la belle et sombre brune qui se trouvait à quelques mètres de lui, le temps sembla soudainement se figer. Il n'en avait rien à faire de ses problèmes, de si elle avait mal à cause des balles qu'elle avait prit pour lui, de si elle lui crierait dessus pour avoir été assez stupide pour revenir d'entre les morts en laissant sa Magie sur le palier. Enfin, relativement. Car lorsqu'elle lui lança ce regard là, il ne pouvait plus l'ignorer.
Un mélange de désir incontrôlable, d'incompréhension, d'excitation, de peur même, bref un mélange bordélique se déversa en lui comme une brûlante coulée de lave. Mais au lieu de le faire bondir sur la plus belle chose du monde, l'ouragan d'émotions le cloua sur place. Hébété, il la fixa a son tour alors que l'autre continuait de parler.
Saïd se sentait à la fois comme un de ces stupides maris pétrifiés, découvrant pour une nouvelle fois la beauté de la femme qu'ils allaient emprisonner à tout jamais, simplement parce qu'elle apparaissait dans un paquet blanc sur un couloir d'Eglise. Chose qu'il détestait au plus haut point. Mais il se sentait aussi comme s'il faisait face au plus gros dragon depuis la création du temps, un qui avait le regard d'une bête de sang. Et ce regard était pointé sur lui. Le rêve.

Et malgré le bug mental généralisé que causait ce regard posé sur lui, quelque chose dans l'esprit de Saïd parvint à comprendre que la blague qu'il avait entendue plus tôt, n'était pas drôle du tout. Il était temps.
Mais avant qu'il songe à demander des explications, la pipelette s'en était allée, laissant la place à un silence des plus pesant. Tout les muscles de son corps se crispèrent lorsque Zoya prit la parole. Elle se moquait peut-être de lui en disant cela car il était légèrement visible que Saïd était bien incapable de quoi que ce soit face à ça. Elle quitta la chambre et malgré le fait qu'elle était bien amochée et surement boiteuse, Saïd eu l'impression qu'elle glissa hors de la salle telle la putain de Reine des Serpents. Il se surprit à soupirer longuement une fois seul, reprenant son souffle et son fonctionnement normal.

Le silence qui l'accompagna à ce moment avait quelque chose de soudainement rassurant. Le dragon était parti et petit Saïd tremblait comme une feuille intérieurement. De peur ou d'excitation ? Les deux d'une intensité qu'il n'avait eu le loisir de ressentir depuis longtemps.
- Cette femme... soupira-t-il pour lui-même, un sourire crispé aux lèvres.
Mais Saïd n'était pas tout seul et en pensant à haute voix, il se rendit compte que quelqu'un pouvait peut-être l'entendre et voir sa tête abrutie d'amoureux. Son attention se retourna vers le gosse et il s'en approcha, lui reprochant même silencieusement d'être là. Quelque part il ne comprenait toujours pas en quoi ce gamin appartenait à cet épisode.
Se retenant de lui mettre une pichenette pour le simple plaisir de faire chier un handicapé, Saïd s'approcha du lit et du petit garçon. On pouvait presque entendre les rouages de son cerveau se peindre.

Alors... Ce petit. Était son fils ? Peu importe le nombre de fois qu'on lui avait tendu la perche, Saïd n'avait rien saisit et maintenant qu'on avait finit par la mettre dans ses mains, il ne savait toujours pas quoi en faire. C'était tout simplement impossible. Est-ce que les gens avaient oublié qu'il avait passé les quinze dernières années dans le noir, incapable de faire quoi que ce soit en dehors d'appeler Zoya dans l'espoir qu'elle le sauve ou au moins qu'elle le rejoigne pour qu'il puisse lui mettre une bonne raclée ? Et ce gamin avait, quoi, quatre ans ? A moins que Zoya se soit amusée avec son corps inanimé, Saïd avait du mal à trouver toute crédibilité à cette histoire. Et n'était-il pas sensé être un Rosier ? Un mauvais Rosier bien fané, certes, mais le fils d'Elliot, non ?
Le cerveau de Saïd ne sembla pas voir que s'il avait trouvée la possibilité que l'enfant soir d'un homme qui était mort le jour même où lui était tombé dans le coma plausible, la chose l'était tout autant pour lui.
Son regard s'attarda sur le visage fatigué et abîmé du petit garçon allongé là. Pff il me ressemble même pas, quelle blague, pensa-t-il comme s'il ne voyait pas cette petite moumoute, ce petit nez chaque matin dans la glace.
L'enfant était presque méconnaissable pour Saïd qui tentait d'associer ce corps endormi à la petite teigne qu'il avait terrorisé dans la Cabane Hurlante. Elliot n'avait pas l'air de vouloir faire exploser des armoires aujourd'hui. Le souvenir de ce jour s'accompagna d'images et au lieu de cette loque pathétique, Saïd  revit le petit garçon couvert de sang, plein de haine et de fierté. Il revit cette petite lueur dans ses yeux qui lui donnait l'air d'être près à aller massacrer toute une portée de chiots. Ce petit garçon là, aurait très bien put être son fils.
L'idée commença lentement à faire son chemin dans son cerveau, mais Saïd la chasse vite fait d'un frisson. Sale histoire.

Sans plus tarder, l'homme quitta la chambre sans un regard en arrière. Il n'était pas venu pour voir un gamin, ni pour avoir une adolescente lui conter des histoires. Il était venu pour voir Zoya. Il la trouva dans sa chambre en suivant les petites gouttes de sang qui avaient perlées de sa blessure ré-ouverte. Saïd n'y fit pas vraiment attention et lorsqu'il fit à nouveau face à Zoya, il n'avait plus du tout peur pour sa santé, il n'avait plus peur du dragon, ni envie de la femme au bout de l'allée. Il se trouvait face à la femme qui lui avait mentit et qui lui avait pondu le plan le plus tordu du monde. Il l'observa, encore incertain de ce qu'il pensait de tout ça, d'elle.
Il pouvait voir sa soif de vengeance, sa soif de sang, l’adrénaline tirer ses trais dans un sourire sadique, mais ce la lui semblait soudainement si lointain. Lui, le roi de la rage, le seigneur des bains de sangs et de la violence gratuite, ne prit rien de ce que Zoya lui offrait. Car il ne comprenait pas. Qui ? Pourquoi ?

Ce sentiment était si étrange, si incompréhensible que même Saïd comprit qu'il ne pourrait y trouver du sens pour l'instant. Il se força à bouger et lentement, il vint entourer Zoya de ses bras. Elle était brûlante. En l'enlaçant, peut-être pourrait-il récupérer un peu de sa rage ? Il inspira son parfum et sa fièvre en fermant les yeux, et déposa un petit baiser sur sa tête. Lorsqu'il rouvrit les yeux, ses pupilles jaunes avaient récupérée un peu de leur lueur de folie.

- C'est parti. dit-il avec un petit sourire sombre.

okMJ

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