- Lise Parker
- Gallions : 283
Age : 34
Mar 24 Sep - 16:42 (Δ)
Ok. Ils sont tout simplement dans une époque de fous. Tout ceci, ce n'était tout simplement pas possible. Lise Parker était assise sur le rebord du toit d'une des tours, comme à son habitude. Les sourcils froncés, elle regardait avec perplexité le journal de la Gazette des Sorciers. La mort d'une étoile. Amy Loreens s'était suicidée. Une nouvelle qui lui semblait pour le moins absurde. Comment une personne aussi vivante qu'Amy -sans mauvais jeu de mot- peut-elle arrivé à un tel acte ? Lise laissa le journal s'envoler, bercé par le rythme du vent, puis soupira. Au fond, elle n'était pas sur de vouloir comprendre. La brune descendit lentement les marches des escaliers du château, l'air songeur. Elle avait conscience que maintenant, son amie allait avoir besoin d'elle. Et comment dire … L'affection, la consolation, ce n'était pas vraiment son domaine. Rien que le fait de la prendre dans ses bras était pour elle quelque chose de dérangeant. Alors prononcer des paroles rassurantes …. Lise secoua la tête. Comment allait-elle s'y prendre ? Vu l'urgence de la situation, elle avait intérêt de trouver une solution, et vite. D'accord, la Poufsouffle n'était peut-être pas très câline, mais elle avait d'autre qualités dans sa poche. Comme ses talents de détectives. Elle avait bien l'intention de prouver à Amy que celle-ci était toujours bien vivante. Elle DEVAIT avoir raison.
Pour commencer, la jeune femme se rendit à la bibliothèque. Elle prit plusieurs livres sur l'histoire de la magie, les temps modernes de la magie, et le ministère de la magie. Tout sur les faits récents afin d'en savoir le plus possible sur cette époque qui lui était encore inconnue. Peut-être qu'ainsi, elle arriverait à trouver un indice. Même le détail le plus infime avait son importance. Ne rien négliger. Les livres étalés sur sa table, elle plongea dans sa lecture. Une fille reniflait à côté d'elle, lisant en boucles le journal. La brune releva la tête et lui jeta un regard glacial. Ce fut suffisant pour qu'elle prenne ses jambes à son cou. Bien, viens donc pleurnicher ailleurs ! Non mais c'est vrai quoi ?! Est-ce qu'elle pleurait elle ? Alors qu'elle est tout de même la meilleure amie d'Amy … Sans doute que toi Lise, tu es différente des autres. D'ailleurs un simple regard indéchiffrable suffit à faire partir de son espace vital toute personne qui voulait s'installer à une des tables les plus proches. L'art de fixer, Made in Lise. Toute personne mise à part une. Ses yeux se posèrent sur un des élèves de son époque.
Greyson Anderson. Il venait d'une famille de Sang Pur. Hm, sa famille est même amie avec celle de Potter. Normal, ils ont à peu prêt la même mentalité. Si vous savez, les rares familles de sang purs qui n'ont aucun préjugés envers les Moldus. Quoi que dans le cas de Potter, même s'il n'a rien contre eux, on ne va pas dire qu'il est très à l'aise. Mais là James n'est pas l'objet de la contemplation de Lise … Chose rare puisque sa préoccupation première est de trouver le secret des maraudeurs. Greyson faisait lui aussi des personnes à part, même si c'était d'une manière très différente de ses collègues de maison. La simplicité rend parfois une personne particulièrement attirante … Et attendrissante. Un léger sourire s'esquissa sur les lèvres de Lise, l'espace d'une demi seconde. Ce type dont le rêve est de devenir Auror. Anderson, lui qui a toujours son sourire idiot aux lèvres. Anderson qui attire la sympathie mais pas l'amour. Comme quoi la stupidité humaine était à trop forte dose. Nous ne sommes jamais attiré par les anges. Mais le démon fait souffrir. A croire que la souffrance est vitale pour vivre tellement. Quelle ironie. Mais Lise faisait partie de ces rares personnes attirées par les ailes blanches plutôt que par les ténèbres. Sans doute parce qu'elle avait beaucoup trop de noirceur en elle. Et son ange à elle, c'était Amy. Cette douce personne qu'elle devait sauver. Quand on y repensait, bien que différent de Loreens, Anderson était comme ça lui aussi. Ce genre de personne qui ne juge pas les autres, qui ne voit que le bon dans chaque personne. Quelqu'un qui est toujours plein de vie … Des qualités qui ne fera que le mener à sa propre perte. Et cela, Lise en était persuadée. Greyson était ce genre de personne qui mourra jeune. Triste fatalité du destin. Le monde ne laisse pas place à la douceur.
Toujours est-il que Greyson commençait à l'agacer. Voilà une demi-heure qu'il était plongé dans son bouquin, agitant sa baguette avec un mélange de détermination et de maladresse. Ou alors à s'arracher les cheveux parce que son sort ne fonctionnait pas. Lise était mitigée. Les sourcils fronçais, elle continuait de le dévisager. Le seul qui osait entrer dans son espace vital sans avoir peur des conséquences. Ce mec est immunisé contre les regards made in Lise. Et ça c'est irritant. Elle hésitait entre l'ignorer, lui jeter un livre sur la tête ou tout simplement éclater de rire en le voyant faire. Mais Lise ne riait pas, ça c'était bien connu. A la place, elle soupira pour se lever et s'assoir subitement en face de Greyson, arrêtant sa baguette en l'agrippant du bout des doigts pour l'empêcher de continuer le carnage. Son regard chocolat inexpressif se posa sur le gryffondor.
« Tu es trop bourrin avec ta baguette. Laisse moi faire. »
Elle sortit sa propre baguette magique pour faire le même mouvement que faisait Greyson depuis une demi heure, mais avec plus de délicatesse et de grâce. Et en même temps, elle ferma les yeux pour visualiser une plume, avant de finalement prononcer le sortilège.
« Apparentia. »
Une plume blanche immaculée apparu soudainement derrière l'oreille de Grayson. Et voilà. C'était pourtant simple …. Bon d'accord pas aussi simple que ça, mais Lise faisait partie de ces personnes surdouées qui savait tout faire …. mais qui ne le montrait pas. Même pendant les contrôles, elle faisait exprès de commettre des erreurs pour avoir une note dans la moyenne. En se faisant passer pour quelqu'un de banale, c'était plus simple pour que personne ne la connaisse. Tout ceci était stratégique.
Mais maintenant que Greyson venait de voir qu'elle pouvait effectuer ce sortilège sans la moindre difficulté … Elle se pencha vers lui et murmura d'une voix calme et basse.
« Si tu parles, je ferais en sorte de trouver une information horrible sur ton futur et je te la donnerais sans aucun tact. »
Lise était bien entendu très sérieuse !
- Greyson Anderson
- Gallions : 8
Mar 24 Sep - 18:56 (Δ)
Greyson était sorti de métamorphose, dépité, les doigts douloureux d'avoir trop serré sa baguette. Le professeur McGonagall était égale à elle même, intransigeante mais juste... mais intransigeante quand même.
Pourtant ça ne semblait pas dur, il suffisait de réciter une formure et de faire un petit mouvement de poignet en ayant bien l'objet en tête. Et là il l'avait bien en visuel cette objet, un stupide crayon, il avait imaginé pendant ces deux heures chaque rainure, chaque petite marque de dents d'un élève distrait... Il était même sur que si un médicomage le soumettait à une incantation fracturo révélatrice on pourrait voir le crayon nicher dans son crâne.
Ce n'est pas dur Anderson, tu es juste un gros bêta ! Triste vérité que voilà.
Mais la métamorphose était une matière cruciale pour l'obtention d'une place dans la formation d'auror et c'est bien dans l'optique de se sortir ce crayon de la tête pour le faire venir entre ses mains que le gryffondor se rendit à la bibliothèque.
L'ignare qu'il était ne partirait pas tant qu'il n'aurait pas maîtriser le sort d'apparition qui l'intéressait.
Le brun trouva une place à l'écart, sur une table quasi inoccupée. Il en avait de la chance. Il y avait juste une de ses camarades Poufsouffle de son époque... Oh ces histoires d'époques, ça le mettait vraiment mal à l'aise. Il essayait d'ignorer que le monde autour d'eux n'était pas le leur et qu'il pourrait peut être apprendre des choses qu'il ne devrait pas, il faisait comme si tout ça n'existait pas, c'était le meilleur moyen de ne pas faire de bêtise. Sa mère disait laisse la pièce dans l'état où tu l'as trouvé, et bien ici ça pouvait bien être la guerre, la crise, la révolution il suivrait ce conseil, un point c'est tout.
Revenons à nos hyppogriffes. Il attrapa sa baguette entre ses doigts bourrus , 38,5 cm, rigide et leste, en bois de Aulne et qui brillait par sa simplicité - très efficace pour les sorts de défenses et de forte offensive. Mais pas pour la métamorphose ou les sortilèges.
Il resta là, à relire son petit bout de paragraphe, encore et encore, chaque essaie se révélant infructueux et c'était tellement frustrant ! Et Potter qui le faisait du premier coup ! Quel... Quel... Quel gredin !
Sa main était crispé autour du bout de bois et ses mouvements étaient de moins en moins fluide au fur et à mesure que les minutes passaient. Il était le pire étudiant du monde, même un lama à qui on aurait collé un chapeau pointu ferait mieux de la magie que lui.
Alors qu'il réessayait pour le énième fois, on l'arrêta dans son geste en stoppant le mouvement de sa baguette. Il releva ses grands yeux vers l'individu qui était sa camarade de table et attendit la sentence, la petite remarque qui résumait son incapacité chronique à faire de la magie.
« Tu es trop bourrin avec ta baguette. Laisse moi faire. »
Il la regarda, intrigué et agréablement surpris. Il ne s'attendait pas à avoir de l'aide d'une élève d'une autre maison. Elle prenait un air concentré et exécutait d'un geste aérien le mouvement, alors que sa voix mystérieuse récitait la formule, qui passait la barrière de ses lèvres comme un appel.
Et le jeune Anderson la sentit, tout doucement, brin par brin, filament pas filament, la genèse de la plume qui se passa entre la peau sensible de son oreille et celle de sa tempe.
Il l'attrapa entre ses doigts, la trouvant trop fragile entre les paluches qui lui servaient de mains. Il la posa sur la table, l'objet effleura sa feuille et oscilla face aux courants d'airs fréquents de la bibliothèque.
Il reconcentra ses yeux brillant vers la blonde, impressionnée. Elle était très habile, c'était stupéfiant, elle devait vraiment avoir beaucoup travaillée.
Il la connaissait de vu, un peu à l'écart, toujours à regarder les autres sans oser les approcher. Elle était un peu timide mais vraiment très serviable et sympathique au final. Il était toujours émerveillé par la générosité dont les gens pouvait faire preuve et leur genti-
« Si tu parles, je ferais en sorte de trouver une information horrible sur ton futur et je te la donnerais sans aucun tact. »
Euh...q-quoi ? Quoi ? Hein ? Il avait clairement raté un épisode, elle venait de l'aider gentiment et de le menacer sans aucune once d'humour. Il sentit son souffle maîtrisé dans son oreille et ses mots fondre dans ses tympans.
C'était la première fois qu'on le menaçait vraiment. Et vraiment il ne savait pas si il devait avoir peur ou pas. En tout cas il nageait dans l'incompréhension et ne savais pas quoi répondre.
"Je.... " Il referma la bouche, très intrigué.
Il attrapa la plume et changea sa couleur blanche en un chatoyant motif bariolé, un peu décontenancé. Il tendit sa plume à Lise en signe de paix et se dit que ça devait être un moyen de garder le contrôle et de combattre sa timidité maladive.
"Je n'ai rien à dire, je ne vois pas vraiment ce que tu veux que je raconte... On devrait peut être se demander nos prénoms avant de se menacer, non ? C'est très gentil de m'avoir montré en tout cas. Je ne pense pas que j'y arriverai de si tôt. "
Il reprit sa baguette entre ses doigts et répéta le mouvement dans le vent.
"Est-ce que tu peux me remontrer ? Je ne pense pas avoir retenu... Tu es à Poufsouffle non ? Vous n'avez pas encore perdu de point vous, vous êtes bien partie pour gagner la coupe. On part avec un léger désavantage."
Il rit et recommença sa formule avant de rouvrir la bouche pour papoter.
"Tu en penses quoi de cette situation ?"
On ne l'arrêtait plus.
Pourtant ça ne semblait pas dur, il suffisait de réciter une formure et de faire un petit mouvement de poignet en ayant bien l'objet en tête. Et là il l'avait bien en visuel cette objet, un stupide crayon, il avait imaginé pendant ces deux heures chaque rainure, chaque petite marque de dents d'un élève distrait... Il était même sur que si un médicomage le soumettait à une incantation fracturo révélatrice on pourrait voir le crayon nicher dans son crâne.
Ce n'est pas dur Anderson, tu es juste un gros bêta ! Triste vérité que voilà.
Mais la métamorphose était une matière cruciale pour l'obtention d'une place dans la formation d'auror et c'est bien dans l'optique de se sortir ce crayon de la tête pour le faire venir entre ses mains que le gryffondor se rendit à la bibliothèque.
L'ignare qu'il était ne partirait pas tant qu'il n'aurait pas maîtriser le sort d'apparition qui l'intéressait.
Le brun trouva une place à l'écart, sur une table quasi inoccupée. Il en avait de la chance. Il y avait juste une de ses camarades Poufsouffle de son époque... Oh ces histoires d'époques, ça le mettait vraiment mal à l'aise. Il essayait d'ignorer que le monde autour d'eux n'était pas le leur et qu'il pourrait peut être apprendre des choses qu'il ne devrait pas, il faisait comme si tout ça n'existait pas, c'était le meilleur moyen de ne pas faire de bêtise. Sa mère disait laisse la pièce dans l'état où tu l'as trouvé, et bien ici ça pouvait bien être la guerre, la crise, la révolution il suivrait ce conseil, un point c'est tout.
Revenons à nos hyppogriffes. Il attrapa sa baguette entre ses doigts bourrus , 38,5 cm, rigide et leste, en bois de Aulne et qui brillait par sa simplicité - très efficace pour les sorts de défenses et de forte offensive. Mais pas pour la métamorphose ou les sortilèges.
Il resta là, à relire son petit bout de paragraphe, encore et encore, chaque essaie se révélant infructueux et c'était tellement frustrant ! Et Potter qui le faisait du premier coup ! Quel... Quel... Quel gredin !
Sa main était crispé autour du bout de bois et ses mouvements étaient de moins en moins fluide au fur et à mesure que les minutes passaient. Il était le pire étudiant du monde, même un lama à qui on aurait collé un chapeau pointu ferait mieux de la magie que lui.
Alors qu'il réessayait pour le énième fois, on l'arrêta dans son geste en stoppant le mouvement de sa baguette. Il releva ses grands yeux vers l'individu qui était sa camarade de table et attendit la sentence, la petite remarque qui résumait son incapacité chronique à faire de la magie.
« Tu es trop bourrin avec ta baguette. Laisse moi faire. »
Il la regarda, intrigué et agréablement surpris. Il ne s'attendait pas à avoir de l'aide d'une élève d'une autre maison. Elle prenait un air concentré et exécutait d'un geste aérien le mouvement, alors que sa voix mystérieuse récitait la formule, qui passait la barrière de ses lèvres comme un appel.
Et le jeune Anderson la sentit, tout doucement, brin par brin, filament pas filament, la genèse de la plume qui se passa entre la peau sensible de son oreille et celle de sa tempe.
Il l'attrapa entre ses doigts, la trouvant trop fragile entre les paluches qui lui servaient de mains. Il la posa sur la table, l'objet effleura sa feuille et oscilla face aux courants d'airs fréquents de la bibliothèque.
Il reconcentra ses yeux brillant vers la blonde, impressionnée. Elle était très habile, c'était stupéfiant, elle devait vraiment avoir beaucoup travaillée.
Il la connaissait de vu, un peu à l'écart, toujours à regarder les autres sans oser les approcher. Elle était un peu timide mais vraiment très serviable et sympathique au final. Il était toujours émerveillé par la générosité dont les gens pouvait faire preuve et leur genti-
« Si tu parles, je ferais en sorte de trouver une information horrible sur ton futur et je te la donnerais sans aucun tact. »
Euh...q-quoi ? Quoi ? Hein ? Il avait clairement raté un épisode, elle venait de l'aider gentiment et de le menacer sans aucune once d'humour. Il sentit son souffle maîtrisé dans son oreille et ses mots fondre dans ses tympans.
C'était la première fois qu'on le menaçait vraiment. Et vraiment il ne savait pas si il devait avoir peur ou pas. En tout cas il nageait dans l'incompréhension et ne savais pas quoi répondre.
"Je.... " Il referma la bouche, très intrigué.
Il attrapa la plume et changea sa couleur blanche en un chatoyant motif bariolé, un peu décontenancé. Il tendit sa plume à Lise en signe de paix et se dit que ça devait être un moyen de garder le contrôle et de combattre sa timidité maladive.
"Je n'ai rien à dire, je ne vois pas vraiment ce que tu veux que je raconte... On devrait peut être se demander nos prénoms avant de se menacer, non ? C'est très gentil de m'avoir montré en tout cas. Je ne pense pas que j'y arriverai de si tôt. "
Il reprit sa baguette entre ses doigts et répéta le mouvement dans le vent.
"Est-ce que tu peux me remontrer ? Je ne pense pas avoir retenu... Tu es à Poufsouffle non ? Vous n'avez pas encore perdu de point vous, vous êtes bien partie pour gagner la coupe. On part avec un léger désavantage."
Il rit et recommença sa formule avant de rouvrir la bouche pour papoter.
"Tu en penses quoi de cette situation ?"
On ne l'arrêtait plus.