Fuck you ! I'm THE Rosier ! [PV Saïd adulte]
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okMJ

Elliot Rosier
Elliot Rosier
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Aaaah Pré-au-Lard !! Le bon endroit pour se détendre après une semaine bien chargée. Ma petite blague n'avait pas plu à tout le monde, Saïd Wilkes le premier. Le pauvre avait terminé à l'hôpital … Je serais tenté de dire bien fait pour lui, mais au fond, j'avais ce petit pincement de culpabilité ….. Mais bien caché au fond de mon coeur ! Faut pas non plus abuser ! Pas visible du tout !! Il en avait pour un bon moment, mais lorsqu'il se réveillerait …. Je crois que je dormirais dans le dortoir des Serdaigles, c'est plus sur ! … Quoi qu'en fait non y'a Zoya ! Gryffondor ? Ah ah la bonne blague ! Les pires ennemis des Serpentards et quand bien même, je n'ai pas envie que Sirius Black me tranche la gorge dans mon sommeil ! Bon bah, par élimination, ses inutiles de Poufsouffles. En revanche, j'ai été très embêté, lorsque j'ai su qu'une des limaces avaient touché le bras d'Evan Rosier …. Mon père adoptif mort que je n'avais jamais connu, mais qui porte tout de même le nom de « Chef de famille ». Même s'il n'est pas mon vrai père et que je n'ai jamais eu l'occasion de le connaître, le fait qu'on porte le même nom suffit pour que je lui voue un total respect. Le seul à qui j'ai accepté de présenter des excuses, la tête basse, bien que honnêtement je pense que mes excuses, il s'en fiche pas mal …. C'est pourquoi j'ai pris la fuite ! Et que j'ai terriblement honte ! Parce que fuir ce n'est absolument pas honorable, et tout ce qui ne l'est pas va à l'encontre de mes principes. Mais bon, entre l'honneur et la vie …. J'ai choisis de ne pas mourir !!!

Mais là, je voyais bien que le problème Evan Rosier serait à régler plus tard. En effet, j'étais encerclé !!! Fronçant les sourcils, je fixais mes quatre assaillants, devinant aisément ce qu'ils pouvaient me vouloir. Plaqué contre le grillage qui menait à la cabane hurlante, passage déconseillé, je restais silencieux. Ce sont des Serdaigles de 7ème année, victimes de ma stupide blague du début de la semaine. Ils étaient certainement venus me faire payer cette idiotie. Stupide, croyez moi, Mc Gonagall c'est déjà chargé de mon cas, si ses yeux pouvaient me foudroyer, je ne serais plus dans ce monde ! C'est Superwoman moi je vous le dis !!! Bref, revenons à nos moutons. Tient une brebis égarée qui prend la parole.

« Le petit Rosier ! Tu t'es cru drôle ? Pfff, t'es bien le fils d'un mangemort toi ! Attention, tu pourrais finir comme ton père ! »

Il retroussa ses manches et s'avança l'air menaçant. Ah ouais ? Depuis quand les serdaigles sont des voyous ? Mais où va le monde ? Mais je n'allais pas me laisser impressionner par ses 4 gaillards, même s'il était clair que le désavantage numérique et la différence d'âge n'allaient pas en ma faveur. J'allais perdre ce combat, mais je me battrais avec honneur jusqu'à la fin ! C'est ça d'être un leader ! Je lui adressais un grand sourire, aussitôt accompagné d'un jolie geste du doigt.

« Je m'en fiche pas mal de ce que tu penses de mon nom, tête de con ! D'ailleurs je ne vois même pas pourquoi je te fais l'honneur de te répondre, face de nem ! »

L'asiatique qui venait de me menacer n'avait pas l'air d'apprécier l'insulte. Leo m'aurait surement frapper pour parler ainsi. Mais bon, tant pis ! Provocation quand tu nous tiens ! Et hop, le premier coup percuta ma joue et ma tête percuta le grillage, le tout avec un jolie son sonore. Ah bah voilà qu'ils me tapent ! Avec ma main, j'essuyais le sang qui coulait le long de ma mâchoire, lèvres fendues. Espèce d'abruti, je vais te faire la tête au carré !!!

« Okey, légitime défense ! »

BANZAIIII !!! A L'ATTAQUE !!!! Je sautais sur le type et lui envoyant mon poing dans la tronche pour lui rendre son coup, tout en le plaquant sur le sol !!! Je vais te le rendre au centième tu vas voir !!! Le combat dura une bonne dizaine de minutes, où les coups fusaient et le sang tachait le sol. Évidemment, j'étais loin de m'en sortir indemne mais au moins, je les avais tout de même bien amoché les zigotto ! Mais voici qu'un grand gaillard me plaqua de nouveau contre le grillage et leva son poing, prêt à porter un énième coup ! Je sortis mon sabre de son fourreau et le leva. Le lame effleura son visage, lui laissant une petite entaille. Sous le stupeur, il recula de quelques pas.

« Voilà ce que ça fait de menacer un Rosier, tête de nœud !!!! Allez venez, je n'ai pas peur de finir à Ste Mangouste !!! »

Ou peut-être que si un peu, mais JAMAIS je ne fuirais ce combat ! Mince, je n'ai pas écris mon testament !

Spoiler:

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Saïd S. Wilkes
Saïd S. Wilkes
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Aaaah Pré-au-Lard !! Quel village miteux ! Saïd n'avait jamais vraiment apprécié ce lieu que beaucoup de jeunes voient comme la cours de récréation de Poudlard. Lui s'amusait bien assez dans l'enceinte du château à terroriser son monde. Habitué aux grands châteaux et manoirs des hautes strates de la société magique, Pré-au-lard était pour lui une simple bourgade de paysans et de marchands. Pas de quoi s'éclater.

La saleté et la pauvreté l'avait amusé comme un enfant s'amuse de la boue et des insectes mais au bout d'un moment, le jeune Wilkes appréciait toujours retrouver son petit confort est sa bourse ben remplie.
Mais pour le "vieux" Wilkes, retrouver cela n'était pas si simple. Coincé à Pré-au-Lard auprès de Zoya, il commençait sérieusement à en avoir marre des immeubles, de la vermine et des gosses heureux. Rester dans l'appart de l'auror comme une bonne femme au foyer était hors de question, donc lorsqu'il ne tapait pas dans les réserves des bars ou des dealers du coin, Saïd errait sans but dans ce patelin moisi.

Veste en cuir, capuche sur la tête et clope au bec, Saïd ne se rendait pas compte à quel point il faisait un moldu lambda convaincant. L'idée l'aurait sûrement agacé, mais à force de rester avec Zoya et ses habitudes, il avait finit par capter inconsciemment cette culture qu'il méprisait.
Les pas de l'ex-mangemort le menèrent vers un des seuls endroit qu'il appréciait dans le coin : la cabane hurlante. Il se souvenait qu'il adorait attirer des gens à l'intérieur et leur faire faire dans leur froc alors qu'il les laissait attaché à l'intérieur pendant toute une nuit.

Apparemment, la chose n'avait pas perdu l'intérêt des jeunes car en approchant, Saïd capta des voix d'adolescent. S'apprêtant à faire demi-tour, l'Egyptien s'attarda en se rendant compte que le groupe semblait être en pleine bagarre. Un peu plus intéressé, l'adulte s'adossa à un arbre non loin et observa le petit spectacle avec un petit sourire attendrit.
Il comprit rapidement qu'il s'agissait plus d'un bizutage que d'un réel combat. Un groupe de grands entouraient un plus petit. C'était assez pathétique. Comme s'il avaient besoin d'être autant pour malmener un gosse pareil. Mais l'histoire ne s'arrêtait pas là car rapidement, Saïd put voir avec curiosité que le petit n'était pas n'importe quel gamin pleurnichard et sans défense. Celui-ci se défendait avec force, agilité et une agressivité que l'ex-mangemort capta.
Il y avait quelque chose chez le gamin qui lui rappelait beaucoup ses jeunes jours. Lui aussi s'était souvent amusé à aller chercher des ennemis offrant plus de challenge dans les années supérieures.

Saïd laissa échapper un petit rire de surprise en voyant le gamin sortir un sabre. Il hésita entre penser que le petit était un taré ou un génie. D'ordinaire, sortir une arme dans un combat à mains nues était assez pitoyable, mais vu la situation c'était plutôt amusant. Et puis cela avait accroché l'attention de Saïd qui se sentit avide de voir un peu de sang couler.
Mais le sabre n'était pas la dernière surprise que le petit sortit de son fourreau car alors que les adolescents reculaient, effrayés par la lame, celui-ci leur essuya son nom à la figure à la manière d'un héros de série B. C'était assez comique et dramatique, mais encore une fois, cela capta l'attention de Saïd qui s'éloigna de son arbre.

- Rosier, tu dis ? appela-t-il d'un air amusé en s'approchant, se fichant complètement des autres élèves.

- J'ai connu un Rosier et il n'a jamais pointé un cure-dent pareil à ses ennemis. Après, lui était intelligent. J'imagine que t'as dû compenser. dit-il d'un ton moqueur en lui faisant face, main dans les poches et absolument désintéressé du sabre pointé dans sa direction.

Il ne savait pas vraiment s'il voulait provoquer le gamin ou faire sa connaissance. Face à ce nom qui faisait résonner autant de souvenirs, Saïd ne pouvait simplement pas rester sur le côté. Il ne savait pas à quel point ce bambin avait de relation avec Evan mais il ne put s'empêcher d'être un peu déçu en s'approchant du petit et de n'y voir aucune ressemblance avec son ami. Il ne se rendit pas compte qu'il y avait d'autres personnes à qui le petit ressemblait tout particulièrement.

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Elliot Rosier
Elliot Rosier
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A l'annonce de mon nom, un type sorti de nul part ! A moins qu'il soit là depuis le début, mais qu'il n'avait tellement aucun intérêt pour moi que je ne l'ai pas remarqué. Mais je suis forcé d'avouer une chose, il sait reconnaître les noms qui ont de la classe ! Qui ne serait pas impressionné en entendant le nom Rosier ? Bon je ferais mieux de faire attention, sinon je ne pourrais plus entrer dans mes chaussures, pauvres chevilles ! Bref, le drôle d'individu qui frimait avec sa veste en cuir, s'approcha, ignorant royalement le groupe d'abruti. Quelle classe ! Faut le reconnaître !

Mais la vue de l'adulte fit paniquer le dit groupe qui reculèrent d'avantage.

« Hé … Voilà qu'ils reculent ! …. Hé !!! Voilà qu'ils prennent la fuite ! NON MAIS REVENEZ ICI BANDE DE LACHE !!!! »

J'agitais mon épée dans tous les sens, manquant d'ailleurs de trancher le fan de Rosier en deux. Une moue boudeuse se forma sur mon visage alors que les voyous étaient déjà loin. Bande de débiles ! J'en avais pas encore fini avec eux ! Mais bon. Sans crier -parce que c'était déjà fait- je rangeais mon épée dans son fourreau en soupirant. C'est à ce moment là que monsieur décida de reprendre la parole. Un Rosier intelligent ? Non mais là, il le traitait d'abruti ? Et puis CURE-DENT ?! Sérieusement ? Le visage complètement outré et déconcerté, ma tête devait être mythique !

« Non mais ….. Vous parlez de qui là ? Evan Rosier ?! Évidement qu'il était intelligent ! C'était le mec le plus classe du monde !!! »

De qui pourrait-il parler d'autres à part mon père adoptif ? Moi qui ressentait une immense fierté à porter son nom. Je me fichais pas mal qu'il soit un mangemort. Franchement, il pouvait même être auror, ou laveur de vitre, il serait toujours aussi classe !

« Son nom continuera de briller de générations en générations …. Enfin pour ça il faut que j'ai des enfants … Beuuuuurk »

Grimace de dégout ! Avoir un mioche ? Non merci ! Ca signifierait embrasser quelqu'un ! BEURK ! Et faire des choses …. Ah non je vais vomiiiiir !!!! Ce n'était certainement pas pour moi !! Fiouuu ça me donne la chaire de poule !

« Pour l'avoir connu, tu dois certainement être une personne importante ! Mon père n'avait pas de larves autour de lui ! Juste des Rois ! Dans le genre de Saïd Wilkes !! »

Bah ouais quoi, si je faisais des éloges sur mon père adoptif, autant en faire sur le biologique. Et malgré notre petit différent à Poudlard, je maintenais que Saïd est un vrai roi ! Un roi particulièrement chiant mais un roi ! C'est une chance que je ne sois pas comme lui, ah ah !

« Et aussi …. Si je te coupe la tête, tu verras bien si mon épée est une cure dent ou non !! Alors, t'es qui toi ? Moi je suis Elliot Rosier ! Ses gars là, ils voulaient me frapper parce que j'ai jeté un bubobulb dans leur classe. Mais bon, faut bien être à la hauteur des Serpentards ! »

Quelque chose me disait d'éviter de préciser que la cible était Saïd et qu'Evan a fait parti des dommages collatéraux.

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Saïd S. Wilkes
Saïd S. Wilkes
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Saïd ne put s'empêcher de regarder le petit s'agiter avec son épée avec un sourire attendrit. Il y avait quelque chose de familier chez lui, d'amusant et même de mignon. L’Égyptien ne put s'empêcher aussi de faire le parallèle avec l'autre petit garçon qu'il avait croisé depuis son réveil. Comparé à Bran le petit geignard et boudeur, ce gamin là avait une énergie et une soif d'action qui le rendait plus intéressant. D'autant plus s'il était un Rosier.

Le sourire de l'ex-mangemort s'étira de plus belle lorsque l'enfant se mit à chanter les louanges d'Evan Rosier. Saïd n'était pas sûr d'être d'accord avec la partie "le mec le plus classe du monde", mais il n'y fit pas attention, trop amusé que le petit n'ai pas relevé la moquerie cachée dans ses mots. Oui c'était sûr, le gamin n'était pas aussi intelligent qu'Evan.

Il l'écouta en faire des tonnes comme certains s'émerveilleraient devant un chiot chassant sa propre queue. Croisant les bras, il le laissa continuer son monologue. Dans un coin de son cerveau, il comprit pourquoi certains avaient peut-être envie de lui arracher la langue. Le petit ne s'arrêtait pas.

Saïd capta quelque part que le garçon n'était peut-être pas simplement un membre de la famille Rosier mais bel et bien le fils du Serpent. Mais ce dernier parla si vite que l’Égyptien n'eut pas vraiment le temps de le relever. Il ne se souvenait pas avoir entendu quelque chose à propos d'un fils quand Evan était encore vivant, mais c'était en temps de guerre et bien franchement ils n'avaient pas vraiment le temps de parler projets de famille. Ça, plus quinze ans dans le coma, Saïd ne se posa pas trop de question sur le sujet. C'était complètement probable.

Il se réveilla de sa courte réflexion lorsque son nom arriva sur les lèvres du petit. Un instant, il cru que le petit l'avait reconnu mais cela semblait être plutôt un nouveau nom qu'il aimait balancer à tout va. Un peu de compliment gratuit ne faisait pas de mal mais Saïd avait toujours eu du mal à entendre son nom dans la bouche des autres. Il ne connaissait pas du tout ce gamin et pourtant il se permettait de sortir son nom comme sa marque préféré de caleçon ? S'il n'avait insinué plus tôt être le fils d'Evan, l'ex-mangemort ne se serait pas retenu de lui flanquer une raclée.

- Tu peux toujours essayer. répondit-il alors qu'Elliot Rosier le menaçait de sa lame. Dans ses yeux brillait une petite lueur d'excitation qui montrait qu'un peu d'action ne le dérangeait pas. Mais face à un gosse pareil, le challenge restait très maigre. Armé ou pas.
- Un bubobulb hein ? Pas mal. ajouta-t-il. Une grimace et un sourire se dessinèrent sur son visage alors qu'il songea à l'effet que pouvait avoir une telle créature sur le visage de quelqu'un. Soudainement vouloir massacrer ce gamin prenait tout son sens.

- Moi j'suis... J'suis juste l'alcoolique du village. Rien d'aussi grandiose que Elliot Rosier, fils du grand Evan Rosier le Magnifique ! Mais tu peux m'appeler Sam. répondit-il sans cacher son ton moqueur.

- Alors t'es à Poudlard. Un Serpentard hein ? continua-t-il songeur. Saïd n'était pas vraiment du genre à songer au bon vieux temps mais face à un tel gamin, il ne pouvait s'empêcher de repenser à ses propres frasques au château. Serpentard avait été sa maison et bien qu'il faisait toujours pour faire de la vie de ses camarades un enfer, ça avait été pour lui un paradis.

- Et qu'est-ce que tu sais à propos de Saïd Wilkes. Vous l'étudier en cours ou comment ça se passe ? demanda-t-il enfin en cédant à la curiosité. En y repensant, il croyait qu'après quinze ans après avoir été annoncé mort, peu de gens parleraient de lui. Il était sûr que beaucoup repensaient à lui dans leurs pires cauchemars et tremblaient et pleuraient. Mais il les imaginait plus taire son nom, l'enfermant au plus profond d'eux-même de peur que son souvenir le fasse revenir d'une certaine façon.  Il était vrai qu'il avait rendu son passage sur Terre inoubliable pour quiconque croisait sa route, mais jamais il n'aurait penser être un jour une des idoles d'un petit garçon.


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Elliot Rosier
Elliot Rosier
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Fuck you ! I'm THE Rosier !
AVEC SAID WILKES

Face à ma menace, l'inconnu me provoqua en me disant que je pouvais bien essayer. Non mais c'est qu'en plus, il me défit !! Pffff ce type n'a pas froid aux yeux ! Une moue boudeuse déforma mon visage dans un aspect un peu comique. Il aurait l'air bien malin si je lui coupais la tête ! … Et moi aussi quand je serais à Azkaban ! Mais qui sait, peut-être que j'aurais rendu service à l'humanité !! Pour une raison qui m'échappais, j'avais soudainement envie de lui arracher les cheveux ! Ouais, de le scalper !! Peut-être parce qu'il était le seul à vouloir tâter ouvertement de mon épée ….. En fait non, en y réfléchissant, il y avait bien une autre personne à avoir été aussi fou. Ma moue boudeuse s'accentua d'avantage alors que mes yeux le foudroyaient du regard. Saïd Wilkes. Cet idiot qui avait attrapé ma lame à mains nues, se fichant complètement de se couper. Cet idiot qui s'était entaillé la paume avec un sadisme évidement. Ce mec est complètement tordu. Renfrogné, je grognais avant de tout simplement ranger la lame dans son fourreau, ne me gênant pourtant pas pour montrer mon irritation.

« Débilos ! » fis-je sans changer d'expression faciale.

Mais ma bouderie se stoppa dès l'instant où l'individus me complimenta pour le coup du bubobulb. Un grand et large sourire étira mon visage, découvrant mes dents blanches, bien alignées, alors que mes yeux brillaient de malices. J'éclatais de rire.

« J'admets que j'y ai pris du plaisir ! »

Oh oui, lorsque la bestiole avait touché le visage de Saïd, aaaaah le moment jouissif, où j'étais tellement heureux de ma vie, heureux d'exister pour avoir vécu ce moment. Avec un sourire nostalgique, je gloussais avant de ricaner avec une joie évidente. Bien fait le mouton !! …. Oui bon moi aussi, j'ai les cheveux bouclés, mais passons !

Lorsque le mec se présenta comme étant l'alcoolique du village, je grimaçais de nouveau de dégout en tirant la langue, avec une mimique peut-être un peu trop poussé à l'extrême. Par curiosité, et non sans appréhension, je reniflais à trois reprises, mais non, aucune odeur l'alcool. Tant mieux sinon je me serais fabriqué un masque à gaz improvisé. Il continua avec moquerie, affirmant qu'il était loin du grand Elliot Rosier, fils d'Evan Rosier le magnifique. Bien que j'avais relevé la moquerie, je croisais les bras avant de tout simplement lui tirer la langue.

« Evan Rosier le Magnifique ? Suprême, vous voulez dire ?! Mais soyez pas jaloux, vous ne vivez pas dans le même monde, voilà tout ! »

Tient prends ça !! T'es comme un microbe que Père écraserait sous sa semelle. Mes épaules gesticulais à cette idée, alors que je pouffais de rire. Quel sale gosse je fais, heureusement que je le vis bien !

Lorsque « Sam » m'interrogea sur Saïd Wilkes, je fronça les sourcils. Pourquoi un soudain intérêt pour ce type ? Personne ne cherchait à connaître Saïd ! Parce qu'il est trop … il est trop …. Bah il est trop Saïd justement. Soudainement, un éclair de compréhension foudroya mon cerveau. J'écarquillais les yeux, la bouche ouverte, le regardant complètement choqué, encore une fois dans une mimique excessive. Désabusé, je le regardais, comme si c'était un fantôme, une farce qui me laissais complètement pantois. Pendant quelques secondes qui paraissaient une éternité, je restais comme ça, sans bouger. Comme si quelqu'un avait appuyé sur un bouton « pause » installé sur mon corps.

Pour sembler connaître aussi bien Evan, il devait forcément être un proche, lorsqu'ils étaient à Poudlard. Et Evan Rosier ne fréquentait pas n'importe qui. J'avais pu observer mon père et la bande avec qui il trainait. Et il n'y en avait qu'un seul qui répondait au surnom de Sam. Ce qui expliquait également cet intérêt soudain sur ce qu'on pouvait dire de Saïd Wilkes. Et avec tout ce qu'il se passait ses derniers temps, j'avais bien compris que rien ne pouvait être impossible, aussi étrange que cela puisse paraitre. Comprenant soudainement l'identité de la personne en face de moi, mon sang ne fit qu'un tour, et revenant à la réalité, le bouton « play » activé, j'explosais, comme à mon habitude.

« COMMENT TU OSES ME PARLER COMME SI ON AVAIT ELEVE LES COCHONS ENSEMBLES ?!!! Tu veux savoir ce que je sais sur Saïd Wilkes ? Parfait !! C'est un imbécile de première, masochiste, odieux, vulgaire, bizarre, bigoudis, con comme un balai, stupide, méprisant, colérique, sournois, violent, dégoutant, extrême, irascible, méchant, vulgaire … non je l'ai déjà dis …. cruel, mouton, arrogant, insouciant, aucun sens moral, peu honorable, fourbe, machiavélique, dangereux, désagréable, agaçant, déplaisant, insupportable et j'en passe !!! …. COMME TOI !!!! TU CROIS QUE JE NE T'AI PAS RECONNU ???!!!! »

Hors de moi, je tapais des pieds sur le sol en gesticulant, les joues rouges de colère, agitant les bras, avant de respirer un bon coup pour me calmer …. en vain.

« Raaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!! ».


© EKKINOX

okMJ

Saïd S. Wilkes
Saïd S. Wilkes
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"Sam" observa l'expression du gamin changer peu à peu. Si Saïd Wilkes était un expert de la violence gratuite et de la cruauté, il ne l'était sûrement pas pour la finesse et la discrétion. Aussi, il ne comprit pas tout de suite que sa vulgaire couverture était tombée et que le Serpentard l'avait reconnu. Fronçant ses épais sourcils il attendit une réponse. 

Lorsque celle-ci explosa, il ne put que l'observer bouche bée comme face à une éruption volcanique. Un énorme sourire de surprise ne tarda pas à s'étirer sur son visage et lui aussi finit par exploser, de rire.
Etre explosif, il connaissait bien, mais a colère qui chez lui se déchaînait par de la haine et de la violence pure prenait apparemment chez le gamin la forme de discours alambiqués et bruyant ainsi que beaucoup de gesticulation ridicule. Tout un bordel qui, sous la forme d'un simple poing dans la figure aurait été bien plus efficace et épuré.

Malgré le paquet très brouillon, le message parvint tout de même à faire son chemin jusqu'au cerveau de Saïd. On l'avait reconnu. Ce qu'il ne comprenait pas vraiment cependant était pourquoi celui qui était apparemment un de ses fans s'était mit à hurler au lieu de simplement se prosterner à ses pieds. Était-ce comme ça que le jeunes faisaient de nos jours ?
Pas vraiment dérangé, Saïd s'amusait comme un fou en observant simplement le gamin se battre pour ravaler sa colère, en vain. Lorsqu'il se remit à râler, Saïd se trouva près de lui en un instant, une main sur sa petite épaule pour le retenir et l'autre frappant avec force dans son petit estomac, lui coupant net le souffle.

- T'es un petit marrant toi ! s'exclama-t-il en attrapant l'enfant choqué pour le mettre sur son épaule comme un sac de patate. Joyeusement, il prit la direction de la cabane hurlante en enjambant les barbelés, se fichant de ruiner son vieux jeans qui se déchira partiellement.

Saïd avait toujours associé "enfant" à "chieur" dans son esprit. Il n'y avait qu'à voir celui qu'il avait dans les pâtes chez Zoya, pleurnichant la nuit à pas d'heure pour aucune raison. Mais il fallait avouer qu'aussi étrange qu'était le petit Elliot, il était définitivement très marrant aux yeux de Saïd.

Arrivant à la cabane, Saïd se retourna pour être sûr que personne ne l'observait en train de kidnapper un élève de Poudlard et jeta le petit Serpentard dans l'entrée avant de refermer la porte derrière lui avec un sourire sadique.

- Je retire ce que j'ai dit. T'es peut-être un tout petit peu intelligent, gamin. Trop pour ton bien malheureusement. ajouta-t-il d'un ton presque désolé. Il prit la bouteille de Jacks qu'il avait dans sa poche et la finit de trois longues gorgées. Il expira un long soupir alcoolisé avant de continuer.

- Toi qui me connais si bien, ça a pas dû t'échapper que je suis "mort". J'suis pas trop fan de cette idée mais c'est pas trop mal un peu de discrétion. Y a trop de gros thon qui couraient après mon joli petit cul. Tu comprends, les meurtres tout ça...

Jonglant d'une main d'un air distrait avec sa bouteille vide, il finit par la saisir et en briser le socle sur la vieille rambarde d'escalier. Les bouts de verre explosé se répandirent un peu partout mais il resta dans la main de Saïd, le goulot et son verre tranchant.

- Ça y est petit, ton cerveau a fait le travail ? demanda-t-il en se retournant vers Elliot. Un sourire carnassier s'étira sur son visage sombre.

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Elliot Rosier
Elliot Rosier
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Fuck you ! I'm THE Rosier !
AVEC SAID WILKES

Bon au final, c'était un peu logique. Après le flots d'insultes qui avait défilé, Saïd n'allait pas rester sans réaction. Mais vous remarquerez que mes insultes n'étaient pas aussi grossières que ça, il n'y avait pas de « connard » ou « salaud » enfin des trucs dans le genre quoi. Parce que ce n'était pas une façon de parler pour un Rosier. Mais ce n'était pas pour autant que Wilkes allait avoir la gentillesse de me frapper moins fort. Ayant vu la version plus jeune, je m'y attendais. Dès l'instant où il posa sa main sur mon épaule, je fermais les yeux, me préparant à encaisser. Et effectivement, le coup parti. Je sentis mon estomac se contracter, le souffle coupé m'empêcha de pousser un gémissement de douleur. Mais mes jambes perdirent leur équilibre et je tombais à genoux sur le sol, un main sur mon ventre.

Et le pire c'est que cet idiot s'amusait plus qu'autre chose. En revanche, je n'avais pas le temps de réagir. Il m'empêcha de rétorquer que ce soit par les gestes ou la parole. Le temps de me remettre de mes émotions, je sentis mon corps basculer et en moins de temps qu'il fallait pour dire « ouf », me voilà en sac à patate sur ses épaules. …. Ok, alors même si je suis plutôt léger, c'est quand même une scène gênante. Voir même humiliante. Je suis un Rosier merde ! Pas un stupide Potter !

Il n'en fallait pas plus pour entendre mes cris perçant alors que Saïd prit le chemin de la cabane hurlante. Tandis que je me débattais avec furie, je me demandais comment les gens ont fait pour ne pas remarquer ce kidnapping. Aveugle et sourd !! Bande de crétins !!! La porte s'ouvrit et cet idiot de Wilkes me jeta à l'intérieur. Je glissais sur le plancher … ou plutôt les vieilles planches abimés qui m'éraffla la peau. Je retirais un morceau de bois qui s'était coincé dans ma main en grimaçant avant de sursauter lorsque la porte claqua. L'espace d'un instant, j'avais faillit oublier cet enlèvement. Ne prenant pas la peine de me relever, j'explosais aussitôt.

« Mais t'es complètement instable mon pauvre !!! Ca t'arrive souvent de kidnapper des élèves ? »

En plus, la cabane hurlante quoi. Je ne connais rien de plus lugubre. Et si un fantôme à mauvaises intentions débarque hein ? Il y a pensé à ça ?! C'est une maison hantée !!! Qu'est-ce qu'il ne comprend pas la dedans cet idiot ? Je te préviens mec, s'il y a un fantôme, tu vas me servir de bouclier !! …. Non en fait, je te préviens pas, ça t'apprendra !

En fait, ce n'était pas vraiment le temps de déconner dans ma tête, les choses se corsent là … Trop intelligent pour mon bien ? Ca veut dire quoi ça ? Je reculais de quelques pas, toujours assit sur le sol. Silencieux, je le regardais finir sa bouteille, et un long frisson parcouru mon corps alors qu'il disait qu'il aurait mieux valu qu'il reste mort aux yeux de tous … Puis il parla de meurtre. Okey, là on va se calmer !! … Je ne suis pas non plus totalement stupide. Va y Elly, décale toi légèrement, l'air de rien vers la fenêtre. Si j'étais assez rapide, je pouvais sauter, quitte à me couper un peu avec les morceaux de verres, ce serait pas si grave, c'est toujours mieux que d'être mort. Mais le bruit de la bouteille qu'il brisa me fit sursauter brusquement et me dissuada de tenter quoi que ce soit. Je restais pétrifié sur place alors qu'il me demanda si j'avais compris ce qui allait m'arriver. Dire que je n'avais pas peur, serait mentir. Non mais attendez aussi, un gosse de 14 ans face à un mangemort qui a tué à plusieurs reprises et certainement des enfants aussi …. J''avais beau être un Rosier, je n'ai pas les pouvoir de Superman. C'est stupide, parce que j'ai toujours su le passé de mes deux pères. Que ce soir Saïd ou Evan, j'ai toujours su qu'ils étaient des mangemorts, et je n'y ai jamais vraiment accordé d'importance, parce que la famille c'est plus important. Quel naïf je suis. Maintenant que je me trouvais dans cette situation, je me rendais compte des monstruosités qu'ils ont du faire et de la souffrance des victimes. Le pire était sans doute qu'il n'y avait aucun regret sur son visage, au contraire, pour Saïd, c'était un véritable délice de me terroriser. On était plus aux engueulades de gamin. On ne suspend plus par les pieds, on ne jette plus de limaces … Non là c'était un véritable criminel, un tueur.

Mon coeur battait à toute vitesse. Affolé, j'essayais de réfléchir rapidement. Je savais que ce moment finirait par arriver, surtout après l'assassinat de mon ami Aiden Suède et que M. Bethney veut mettre la main sur la fortune des Rosier. Non seulement je savais des choses que je ne devrais pas, mais en plus de part mon nom, je suis un obstacle pour lui. Entre mangemorts, on se connait, n'est-ce pas ? Jamais je n'aurais cru qu'il allait envoyer mon propre père faire le sale travail. Quelle ironie.

« Je savais qu'un jour ou l'autre, un mangemort allait me tomber dessus. Mais je pensais pas que ce serait toi ! Alors quoi ? Tu vas tuer ton propre fils ? Zoya t'a pas dit qu'elle était enceinte ? Tu devrais vérifier les infos mon gars ! »

Si j'avais jeté cette bombe, ce n'était pas par plaisir, ni pour attirer la pitié. Je sais parfaitement que Saïd Wilkes n'est pas du genre à avoir de la compassion, peu importe mon identité. Mais simplement, j'allais profiter de l'effet de surprise. Ce que je ne tardais pas à faire. Bondissant sur mes pieds, j'attrapais une chaise pour la jeter ni plus ni moins vers Saïd. J'abandonnais l'idée de la fenêtre, parce que là, il faudrait passer devant lui et comment dire … non merci ! A la place, je m'engouffrais dans le couloir, avant de monter avec rapidité à l'étage. Mes pas me menèrent dans ce qui ressemblait à une vieille chambre moisie. Pas le temps d'admirer la déco ! Je me cachais dans un placard, me plaquant tout au fond, avant de sortir ma baguette. Mon coeur battait à toute allure … J'avais l'impression d'être dans un film d'horreur. Je me forçais à respirer plus calmement. Il fallait que je ne me tienne prêt …. Il va arriver …



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Saïd S. Wilkes
Saïd S. Wilkes
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C'est empli de plaisir sadique que Saïd observa le visage du petit garçon se décomposer petit à petit alors que la peur venait l'emprisonner dans ses serres. C'était complètement jouissif pour le prédateur qui pouvait lire sa propre puissance dans les yeux de sa victime. Des proies, il en avait broyé des tas et peu importe leur assurance ou leur intelligence, ils arrivaient toujours à ce moment où, faisant face au démon, ils comprenaient soudainement qu'ils ne pourraient vaincre. Peu importe la ruse, peu importe l'honneur, ils pouvaient tous lire leur condamnation à mort dans ces yeux dorés vide de toute compassion.

Mangemort ? Il ne l'était plus. Fils ? Le terme était tellement hors contexte qu'il vola à des kilomètres au dessus de l'esprit avide de violence de Saïd. C'est le nom de Zoya qui le ramena cependant un peu sur Terre. Alors qu'il ne s'était pas autant étonné qu'un élève de Poudlard parle de lui, il ne parvenait pas à comprendre comment il pouvait aussi parler d'elle. Après tout, ils n'étaient pas vraiment du même calibre. Ou du moins dans l'esprit de Saïd.
Ce court moment d'incertitude permis cependant au gamin de filer. Avec autant de force qu'il pouvait puiser, il jeta une chaise à son agresseur. Celle-ci éclata contre le bras de l'ex-Mangemort qui n'eu qu'une petite grimace amusée. La diversion avait tout de même marché et le petit fila dans les escaliers.

Ce n'était pas le plus intelligent des choix et l'esprit habitué aux conflits de l'homme le comprit tout de suite. Il n'avait pas besoin de se pressé. Le gosse s'était piégé lui-même.
- Et moi qui commençais à croire que t'étais intelligent ! se moqua-t-il à haute voix alors qu'il montait lentement les escaliers, prenant son temps pour faire grincer chacun de ses pas sur les vieilles marches.

- Marco ! s'amusa-t-il à appeler. Le jeu aurait voulu que l'enfant réponde "Polo !" mais évidemment, seul le silence d'un gosse terrifié lui répondit. Le sadique rigola doucement en arrivant à l'étage. Puis le silence retomba.
C'était loin d'être un silence tranquille, non c'était le silence du prédateur guettant sa proie. Saïd ne pouvait pas voir le petit mais le silence lui permit de se concentrer sur ce qu'il pouvait entendre. Il ne fallait pas oublier que Saïd Wilkes avait sauté ces dernières années de paix alors qu'il était dans le coma. La guerre, il ne l'avait pas quittée et tout ses sens la suppliait de revenir. Le chaos et le sang, c'était pour Saïd Wilkes le paradis.

Toute la cabane avait tendance à grincer étrangement mais il eu un infime son qui attira l'attention du prédateur. Une petite respiration saccadée. Ses yeux mordorés fusèrent vers une vieille armoire.
- La prochaine fois que t'ouvre ta grande bouche gamin, essaye avec quelqu'un qu'en a quelque chose à foutre. dit-il d'un ton doucereux proche d'un ronronnement alors qu'il s'approcha doucement de l'armoire.
- Oh, c'est vrai. Y aura pas de prochaine fois. ajouta-t-il avec ironie.

L'homme s'arrêta devant l'armoire puis ouvrit brusquement la porte, révélant Elliot Rosier recroquevillé dans un coin. L'oeil vif de Saïd repéra sa baguette assez rapidement pour qu'il referme immédiatement la porte du placard pour bloquer une quelconque attaque.
S'appuyant contre la porte, son intention d'attraper le gosse se transforma soudainement en envie de l'enfermer dans la cage qu'il s'était lui même trouvé. Saïd le savait, l'enfant pouvait tenter d'exploser l'armoire pour se libérer, mais ça serait aussi risquer de s'exploser soi-même.
Saisissant l'énorme armoire, Saïd la tira de toutes ses forces en poussant un rugissement bestial. Le meuble de bois bascula alors pour tomber, les portes contre le sol.

Contemplant son oeuvre, Saïd s'éloigna de quelques pas, puis éclata de rire tout seul. Il imagina le pauvre petit Elliot à l'intérieur être tout retourné et surtout complètement piégé. Se cacher dans une armoire n'allait plus lui paraître une si bonne idée dorénavant.

- Tu sais quoi ? T'es marrant comme gamin. Peut-être que je vais te laisser vivre. J'te laisserais pourrir là et je viendrais peut-être te rendre visite. Ou peut-être pas !
Joyeusement, Saïd s'approcha à nouveau de l'armoire renversée et s'allongea sur la surface boisée au dos. Avec un sourire espiègle il toqua.
- Un toc pour "Oh oui Sam adoré.", deux toc pour... "Franchement Sam, t'es sexy dans ton genre !" dit-il de son humour malsain alors qu'il pouvait très bien entendre la respiration affolée de son captif.

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Elliot Rosier
Elliot Rosier
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Fuck you ! I'm THE Rosier !
AVEC SAID WILKES

Le coeur du petit Elliot battait beaucoup trop vite, sa respiration était saccadée, complétement crispé, il tenait fermement sa baguette avec ses mains. A cet instant précis, sa baguette magique était l'objet le plus précieux au monde. Il réfléchissait à toute vitesse. Quel sort devait-il lancer à Saïd Wilkes lorsqu'il ouvrirait la porte ? Pour se défendre efficacement et avoir une chance de survivre, il devait sortir le grand jeu. Mais serait-il capable de lancer un sortilège impardonnable ? Il va bien falloir cher Elly, sinon tu vas faire parti du mythe des fantômes de la cabane hurlante !! Le petit frissonna à l'idée de devenir un esprit vengeur ! …. Quoi qu'en fait, ça avait un petit côté cool et … Oh non ce n'est pas le moment de délirer !!! En effet des pas se rapprochèrent dans la pièce. A chaque « clap clap clap », le coeur d'Elliot faisait un bon dans sa poitrine. Le jeune serpentard était persuadé qu'il faisait exprès d'avoir une marche lourde avant d'accentuer la situation sinistre et d'achever d'éveiller la peur chez le petit garçon. Un méthode parfaitement réussie, au point où le môme se demandait comment ça se faisait qu'il n'avait pas encore fait d'arrêt cardiaque.

La voix de Saïd retentit, lui faisant comprendre qu'il aurait du y réfléchir à deux fois avant d'ouvrir sa bouche. Sauf qu'il n'y aurait pas de prochaine fois. Donc, il avait bien l'intention de le tuer, même après l'aveu qu'il lui avait fait en faisant diversion. Quel bâta..... Non Elliot n'était pas grossier. S'il ne disait rien, en revanche, il n'en pensait pas moins. Saïd était loin du dieu qu'il idéalisait. Il ne pouvait s'empêcher d'être déçu. D'ailleurs, il ne comprenait pas pourquoi il était là. Ne devait-il pas être mort ? Cette scène lui paraissait surréaliste. Mais ce n'était pas un rêve, entre ses mains, il allait mourir. Et aussi pourri que soit sa vie, il tenait à rester dans ce monde. La porte du placard s'ouvrit rapidement, faisant sursauter l'enfant. Mais afin d'éviter de se prendre un sort, Saïd referma aussi vite la dite porte. Tant mieux, parce qu'Elliot ignorait encore s'il aurait jeter ce sortilège ou non.

Mais le calme ne fut que de courte durée. Son père poussa un rugissement digne d'un film d'horreur et l'armoire bascula. Elliot poussa un crie alors qu'il bascula avec. Dans la panique, il lâcha la baguette et percuta la porte du placard qui se trouvaient maintenant contre le sol. Il était piégé. Elliot donna de grands coups dans l'armoire mais ça ne changeait pas grand chose, elle ne voulait pas bouger. Pas question de l'implorer pour qu'il le libère. Déjà il ne ferait pas et ce serait entrer dans son jeu, pour qu'il se laisse noyer dans sa peur. Garde le contrôle Elly, ne l'écoute pas.

Saïd éclatait de rire, en le menaçant de le laisser pourrir ici. Elliot sentit encore une fois les pulsations de son coeur s'accélérer alors qu'il se recroquevilla sur lui même, la respiration saccadée. Serait-ce la panique qui le faisait ressentir un manque d'oxygène ? Certainement. Alors que son père délirait en mettant en avant sa splendide personne, Elliot était prit d'une crise d'angoisse. Son coeur tremblait comme une feuille, il respirait avec difficultés, alors que des larmes coulait sur ses joues. Ce n'est que quelques minutes plus tard que les spasmes cessèrent et sa respiration devient plus calme. On ne sait pas comment le garçon avait fait pour se calmer, mais c'était fait. Il sécha ses larmes avant de respirer profondément. Tout ira bien, il va s'en sortir. Il donna un coup de pied dans l'armoire même si ça ne servait pas à grand chose.

« Hors de question que je te flatte comme ça !!!! Et puis les trucs sexuel c'est dégoutant !!!! BEURK ! »

S'énerver comme il le faisait d'habitude lui permet de reprendre un peu le contrôle de lui même. Pas vraiment à l'aise dans le placard, il ne pouvait pas vraiment bouger. Peu importe les risques, il fallait qu'il sorte d'ici. Dans le noir total, c'est à tâtons qu'il chercha sa baguette. Finissant par mettre la main dessus, il leva sa baguette. Ce qu'on pouvait reconnaitre d'Elliot Rosier, c'est qu'il ne manquait pas de courage. Après tout, il avait du sang Wilkes qui coulait dans ses veines. Alors des risques, forcément, il sait en prendre. Un sourire étira ses lèvres, alors que dans sa bonté, il préféra le prévenir de ce qu'il allait faire.

« Tu devrais t'écarter, ça va faire boum ! »

Et soudainement, un éclair rouge jaillit dans l'armoire et BOUM celle ci explosa brusquement. Des morceaux de bois tranchants volèrent dans toute la pièce, dont la plupart retombèrent sur Elliot, en mutilant sa peau, que ce soit au visage, ou au corps. C'est couvert de sang et les vêtements déchirés qu'il sortit des décombres. Il s'éloigna du danger (donc des planches et de Saïd) pour tomber à quatre pattes, en toussant et crachant du sang du sol. Elliot ignorait pourtant à quel point il tira de ses parents quand il fallait se mettre en danger pour réussir.

Il s'assit, reprenant son souffle et essuya le sang sur sa bouche avec un revers de la main. Essayant d'ignorer la douleur de son corps mutilé, c'est dans un piteux état qu'il sourit à Saïd.

« Alors, qu'est-ce que t'en dis ? »

Oui vraiment, pas mal pour un gosse de 14 ans, allez Papa, reconnaît que tu ne t'y attendais pas !

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Saïd S. Wilkes
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Saïd hurla de rire de plus belle lorsque l'enfant lui hurla sa virginité à travers les planches de l'armoire. Pauvre enfant, il ne savait pas ce qu'il manquait. Dommage pour lui, il ne le découvrirait jamais. Ne sachant pas vraiment s'il devait se sentir mal pour le petit ou en rire, l'homme opta pour la solution la plus simple qui était de se foutre royalement de sa gueule. Il aurait bien ponctué sa moqueries de quelques mots mais son fou rire lui en empêchait.
Ce fut presque trop tard qu'il comprit ce que le petit lui disait et même ayant bondit pour s'éloigner de l'armoire, se retrouva propulsé en arrière contre un mur. Des éclats de bois fusèrent dans toute la pièce et égratignèrent sa peau. Le sang coula doucement sur sa joue mais son grand sourire ne l'avait pas quitté. Il était plus large encore.
Fixant le bordel qu'avait causé l'explosion, il vit s'élevé des décombres une petite silhouette qui lui parut étrangement grandie par les circonstances. Bien qu'il ne s'en servait pas, il fallait avouer que le gamin avait des couilles. Alors qu'il avait dans l'intention de se débarrasser de lui, Saïd fut même heureux et soulagé que sa proie tienne encore debout. Ses blessures et son sang ne le rendait que plus alléchant. Plus attrayante encore était l'étincelle de folie et de défi qui brilla dans ses yeux alors qu'il fixait Saïd à son tour au lieu de prendre ses jambes à son cou.

- Qu'est-ce que j'en dis ? J'en dis que c'est dommage que j'aime pas les petits garçons parce que mon gars, je t'aurais montré à quel point c'est dégueulasse les trucs sexuels. répondit-il dans un ronronnement prédateur qui laissait trop peu de place à l'humour.

Son sourire carnassier s'agrandit lentement alors qu'une lueur plus inquiétante encore s'alluma dans ses yeux. Jusqu'ici il ne pensait que se débarrasser du petit comme d'un ennuyeux insecte, mais Elliot se révélait être un assez bon partenaire de jeux. Saïd n'avait plus envie de le tuer, non. Il voulait le battre et le déchiqueter. Mais il savait que pour l'instant, la tâche resterait trop facile.
Du gâchis. Alors que cette pensée lui vint en tête, Saïd sentit son esprit s'éclaircir lentement. Son sourire sadique perdit de sa folie jusqu'à ne devenir qu'un petit sourire en coin et son regard fut simplement inquisiteur. Non, il n'allait pas le tuer. Pas tout de suite du moins.

- Je t'aime bien gamin. Ce qui est assez embêtant parce que je déteste les gamins. dit-il alors avec un petit haussement d'épaule. Il épousseta ses vieux vêtements et ébouriffa ses boucles dans lesquelles s'étaient logées des morceaux d'armoire.

- Tu sais quoi ? Revient me voir quand tu seras un homme et là on pourra s'amuser. Plus de sexe, plus de sang et je suis sûr que tu feras un bon petit Saïd. dit-il avec un sourire amusé. Il s'approcha du petit et ébouriffa ses petites boucles poussiéreuses. Il fallait avouer que le gamin avait un petit air de Saïd, mais l'idiot d’Égyptien ne vit pas plus loin que la simple anecdote amusante.

- Sauf si tu veux mourir aujourd'hui bien sûr. ajouta-t-il au creux de son œil d'une voix emplie d'une noirceur à glacer le sang.
Saïd s'éloigna et ôta sa main de la tête de l'enfant et sans autre forme de salutation, il sortit de la chambre et descendit les escaliers.
- Je t'attendrais à la sortie de l'école mon chou ! cria-t-il de l'entrée avant d'exploser de rire à nouveau et de claquer la porte.

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