- NPC Eli
- Gallions : 996
Dim 17 Nov - 10:42 (Δ)
Dylan Doe
& Alastor Maugrey
Dylan était bien trop désorienté pour comprendre les subtilités de ce qu'il s'était passé auparavant. Crispé sur son poignet sectionné, il se débattait pour ne pas déchirer ses cordes vocales à force de hurler et pour ne pas s'évanouir. La douleur se répandait en lui et bien qu'il avait déjà subit le sortilège d'Endoloris auparavant, c'était pour lui la pire de toute. Il avait perdu une main. Cette idée torturait son cerveau autant que son corps.
Il comprit que quelque chose se passait seulement lorsque la blonde l'agrippa. Il la supplia du regard de l'aider ou du moins de ne pas le faire souffrir plus. La sensation du transplanage vint comme un soulagement extrême. Malgré la nausée qui n'arrangeait pas la douleur, il savait qu'il était maintenant loin du sadique qui lui avait coupé la main.
- Merci, merci... Merci. souffla-t-il tremblant encore de tout son corps.
Bien que c'était sa main gauche qui lui manquait, être debout lui donna l'impression qu'on lui avait aussi volé ses jambes. Incapable de tenir, il s’agrippa à l'auror qui le mena vers un lieu qu'il n'eut pas vraiment le loisir d'observer. Il était loin de Saïd Wilkes et c'était tout ce qui lui importait pour l'instant.
Ils entrèrent dans un bâtiment dont le vieux parquet crissa sous leurs pieds. Elle l'installa dans un fauteuil. Il ne voulu pas la laisser partir mais lorsqu'elle s'éloigna sa main tremblante ne parvint qu'à caresser faiblement son bras.
Dylan eu alors la terrible idée de jeter coup d’œil à l'origine de sa douleur. La vision du vide là où aurait dû se trouver sa main faillit le faire hurler, vomir et s'évanouir en même temps. Laissant échapper un râle plaintif, il se mordit la lèvre si fort que le goût du sang jaillit dans sa bouche. Le mercenaire détourna le regard, la sueur ruisselant sur son visage.
- Zoya... P-Pourquoi... ?commença-t-il faiblement mais le son d'un nouveau transplaneur non loin écrasa sa trachée et sa question.
- Non... NON ! Je jure ! Je t'ai dit la vérité ! Je t'en supplie ! ZOYA, JE T'EN SUPPLIE ! Ne le laisse pas- Ne le laisse pas me- supplia-t-il de toutes ses forces alors que le son des pas sur le vieux parquet venait les rejoindre.
- Par Merlin qu'est-ce qui se passe ici ?! grogna Alastor qui entra dans la pièce de son élégance habituelle.
Il savait en entendant l'alerte de la vieille cabane que c'était le moyen de Zoya de le recontacter. Il n'avait pas hésité une seconde et s'était évaporé de son bureau au ministère sans même s'excuser auprès de l'homme venu lui parler. Tout ce à quoi l'auror songeait était à Zoya, tendant désespérément le bras pour atteindre Saïd Wilkes et s'échapper. Avait-elle enfin décidé de trahir l'Ordre ? Rien que cette petite alerte soulagea son mentor et chassa cette idée de sa tête. Il pouvait encore compter sur elle.
Trop obnubilé par l'orientation de Zoya, il en avait quelque peu oublié la mission qu'il lui avait confié. En entendant des cris à son arrivée, son nerf reptilien lui hurla que la gamine était peut-être en danger. Mais dès qu'il la vu, son air constipé habituel au visage, il su que ce n'était pas le cas. Restait à savoir qui était le braillard qui hurlait pour sa vie.
En voyant une autre silhouette que celle de Saïd et son couteau, Dylan se calma et expira avec force, plein de soulagement.
- Oh putain... Putain merci putain !
Mais quelques secondes après le soulagement lui suffit à reconnaître l'homme et sa voix bourrue. Ce n'était pas n'importe qui. C'était Alastor Maugrey. Il était auror donc quelque part plus réglo qu'un ex-mangemort en liberté mais il était aussi connu pour être l'un des moins réglo de la profession. Et même s'il l'avait été, Dylan n'était pas le plus inoffensif des citoyens.
- Putain Zoya... gémit-il.
A force de la voir faire du zèle, le mercenaire en avait oublié le rang de la jeune femme.
D'un coup de sa cane sur le sol, Alastor Maugrey fit jaillir des chaines de fer qui vinrent sécuriser l'homme à son fauteuil. Juste pour être sûr, l'auror ajouta des menottes à ses chevilles et un sortilège d'emprisonnement marqué sur le sol autour du fauteuil. L’œil bleu magique ne manqua pas de remarquer le sale état de l'individu et sa plaie toute fraîche, ce qui fit grimacer FolOeil.
- Tu m'explique ? demanda-t-il simplement en se tournant vers Zoya.
- AMORTENTIAZoya Horlov
- Gallions : 278
Dim 17 Nov - 11:33 (Δ)
Got a secret, Can you keep it?
A l’entendre le remercier ainsi, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir coupable. Elle n’était pas innocente dans le fait qu’il ait perdu sa main, parce qu’elle aimait un homme complètement instable, qu’elle le connaissait et elle aurait dut le savoir, elle aurait pu l’arrêter avant qu’il fasse le con mais une autre voix en elle lui murmurait qu’au final, Saïd avait réussi à lui faire cracher une partie de ce qu’elle voulait entendre. Assez suffisante pour qu’elle recolle un début de puzzle, le reste, c’était Maugrey qui répondrait à ses questions. Mais maintenant qu’elle entendait Dylan le remercier, elle ne put s’empêcher de lui administrer une petite tape amical à l’épaule en lui répondant franchement :
« Me remercie pas encore, je suis pas persuadée que ce qui nous attends sois mieux »
Devant cette bicoque, Zoya se montrait prudente, persuadée de recevoir un piège en pleine gueule si elle marchait au mauvais endroit et avec un blessé qui tenait à peine debout dans les bras, cela devenait directement plus compliqué pour esquiver ce genre de connerie. Mais fort heureusement, il ne vivait plus là, le système de sécurité avait été revu à la baisse, devinant aussi que le ministère ne devait pas y être pour rien, Alastor collectionnait les mauvais rapports pour utilisation abusif de la magie en milieu moldus. Au final, il n’était pas étonnant de savoir que Zoya semblait suivre parfaitement les traces de celui qui s’était arrangé pour faire d’elle une Auror.
Aidant le bougre à s’installer sur le fauteuil, elle jeta brièvement un œil à sa blessure, retenant une envie de gerbé en voyant la gueule que ça avait. Elle se frotta le front comme pour chasser un coup de chaud, sentant alors quelque chose de collant sur son visage, elle regarda ses doigts, les frottant, reconnaissant rapidement le sang qui commençait déjà à sécher. Il lui demandait pourquoi et elle n’avait aucune réponse suffisante à lui fournir. Elle s’apprêtait à fouiller dans les affaires de son mentor à la recherche d’un quelconque miroir pour pouvoir se nettoyer le visage quand le craquement sourd d’un transplanage se fit entendre, accentuant le délire paranoïaque du chasseur qui craignait déjà pour sa vie :
« Ta gueule ! »
Lui balançait-elle, sa baguette entre ses doigts crispée, elle fixait l’entrée rapidement rassurée d’entendre la voix de Maugrey à l’autre bout de la pièce et de le voir enfin apparaitre. Elle ignorait complètement l’attitude qu’elle aurait à prendre avec lui, les derniers évènements n’aidaient en rien, mais elle le savait, il ne l’avait pas dénoncé.
Dad’ semblait soulagé, jusqu’à ce qu’il se souvienne qu’elle était Auror et que Fol’œil l’était tout autant qu’elle. D’ailleurs, le maître des lieux le fit rapidement savoir, enchainant le pauvre chasseur, elle fronça les sourcils en le voyant, jusqu’à preuve du contraire, il était toujours son prisonnier à elle. C’est là qu’il remarqua la blessure, fraiche.
« Tu préfèrera ne rien savoir et ça ne change rien à ce que tu m’as demandé. Tu voulais le proprio de la baguette, je te l’ai ramené. »
Cherchant son paquet de cigarette, elle soupira en remarquant que celui-ci ne se trouvait plus dans ses poches, certainement resté dans ce bar avec Saïd. Elle se mordit la langue, se concentrant alors sur ce qu’elle savait plutôt que sur ce qu’elle ignorait.
« Et c’est plutôt toi qui me doit des explications. », s’installant sur l’accoudoir du fauteuil auquel Dylan était installé, elle reprit : « Notre ami ici présent m’a raconté une histoire très intéressante, d’une rock star et d’un fugitif. Et tu sais ce que je me suis dit en l’écoutant ? Que quelqu’un me prenait franchement pour une conne, n’attendant même pas que j’écarte les cuisses pour me prendre par derrière. Vous vous faites une bouffe en l’honneur du bon vieux temps qui nous rattrape et je ne suis pas invité ? » Elle esquissa un sourire, en colère d’apprendre qu’ils étaient tous en train de protéger un type qu’ils avaient tous abandonné à Azkaban alors qu’elle leur avait dit noir sur blanc qu’il ne faisait pas partie des groupies de voldy.
Elle quitta son siège, s’approcha lentement de Maugrey, fixant ses yeux. Zoya devait être une des rares personnes à ne pas être troubler par l’iris fou et bleu électrique.
«Tu vas leur dire quoi ? Quand ils vont te demander comment tu l’as retrouvé ? »
« Me remercie pas encore, je suis pas persuadée que ce qui nous attends sois mieux »
Devant cette bicoque, Zoya se montrait prudente, persuadée de recevoir un piège en pleine gueule si elle marchait au mauvais endroit et avec un blessé qui tenait à peine debout dans les bras, cela devenait directement plus compliqué pour esquiver ce genre de connerie. Mais fort heureusement, il ne vivait plus là, le système de sécurité avait été revu à la baisse, devinant aussi que le ministère ne devait pas y être pour rien, Alastor collectionnait les mauvais rapports pour utilisation abusif de la magie en milieu moldus. Au final, il n’était pas étonnant de savoir que Zoya semblait suivre parfaitement les traces de celui qui s’était arrangé pour faire d’elle une Auror.
Aidant le bougre à s’installer sur le fauteuil, elle jeta brièvement un œil à sa blessure, retenant une envie de gerbé en voyant la gueule que ça avait. Elle se frotta le front comme pour chasser un coup de chaud, sentant alors quelque chose de collant sur son visage, elle regarda ses doigts, les frottant, reconnaissant rapidement le sang qui commençait déjà à sécher. Il lui demandait pourquoi et elle n’avait aucune réponse suffisante à lui fournir. Elle s’apprêtait à fouiller dans les affaires de son mentor à la recherche d’un quelconque miroir pour pouvoir se nettoyer le visage quand le craquement sourd d’un transplanage se fit entendre, accentuant le délire paranoïaque du chasseur qui craignait déjà pour sa vie :
« Ta gueule ! »
Lui balançait-elle, sa baguette entre ses doigts crispée, elle fixait l’entrée rapidement rassurée d’entendre la voix de Maugrey à l’autre bout de la pièce et de le voir enfin apparaitre. Elle ignorait complètement l’attitude qu’elle aurait à prendre avec lui, les derniers évènements n’aidaient en rien, mais elle le savait, il ne l’avait pas dénoncé.
Dad’ semblait soulagé, jusqu’à ce qu’il se souvienne qu’elle était Auror et que Fol’œil l’était tout autant qu’elle. D’ailleurs, le maître des lieux le fit rapidement savoir, enchainant le pauvre chasseur, elle fronça les sourcils en le voyant, jusqu’à preuve du contraire, il était toujours son prisonnier à elle. C’est là qu’il remarqua la blessure, fraiche.
« Tu préfèrera ne rien savoir et ça ne change rien à ce que tu m’as demandé. Tu voulais le proprio de la baguette, je te l’ai ramené. »
Cherchant son paquet de cigarette, elle soupira en remarquant que celui-ci ne se trouvait plus dans ses poches, certainement resté dans ce bar avec Saïd. Elle se mordit la langue, se concentrant alors sur ce qu’elle savait plutôt que sur ce qu’elle ignorait.
« Et c’est plutôt toi qui me doit des explications. », s’installant sur l’accoudoir du fauteuil auquel Dylan était installé, elle reprit : « Notre ami ici présent m’a raconté une histoire très intéressante, d’une rock star et d’un fugitif. Et tu sais ce que je me suis dit en l’écoutant ? Que quelqu’un me prenait franchement pour une conne, n’attendant même pas que j’écarte les cuisses pour me prendre par derrière. Vous vous faites une bouffe en l’honneur du bon vieux temps qui nous rattrape et je ne suis pas invité ? » Elle esquissa un sourire, en colère d’apprendre qu’ils étaient tous en train de protéger un type qu’ils avaient tous abandonné à Azkaban alors qu’elle leur avait dit noir sur blanc qu’il ne faisait pas partie des groupies de voldy.
Elle quitta son siège, s’approcha lentement de Maugrey, fixant ses yeux. Zoya devait être une des rares personnes à ne pas être troubler par l’iris fou et bleu électrique.
«Tu vas leur dire quoi ? Quand ils vont te demander comment tu l’as retrouvé ? »
©flawless
- NPC Eli
- Gallions : 996
Dim 17 Nov - 13:52 (Δ)
Alastor Maugrey
& Dylan Doe
Préférer ne rien savoir ? Alastor eu une grimace qui découvrit ses dents blanches.
Ça n'était pas faux qu'avec Zoya, les résultats avaient toujours étés plus important que la façon dont elle s'y prenait pour les avoir. A la guerre, elle était le mal pour un bien et Alastor avait fermé les yeux pour essayer d'oublier qu'il envoyait une bonne gamine en pâture pour des informations.
Mais si l'auror avait été capable de fermer ainsi les yeux, c'était qu'il faisait confiance à Zoya et pour quelqu'un comme lui, c'était quelque chose de très improbable. Et aujourd'hui ? Même malgré le fait qu'elle se soit opposée à lui, qu'elle ait sauvé un mangemort et qui sait quoi d'autre, Alastor trouva la force de ravaler sa colère.
Comprenant que l'homme était celui dont la baguette avait été trouvée dans les ruines de la maison de la famille Black, Fol Œil s’apprêta à congédier la jeune femme afin d'avoir une petit conversation avec lui. Mais Zoya l'avait devancé et s'attaquait maintenant à son mentor pour en savoir plus. Il l'écouta avec une expression fermé, restant concentré sur leur prisonnier, tremblant et haletant.
- Tu parlais pas autant quand y avait ton petit ami dans le coin. grogna-t-il avec amertume. Comme si la gamine n'avait rien à se reprocher.
- Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? dit-il enfin en se retournant vers Zoya. Tu savais que c'était pas terminé. Qu'est-ce que tu voulais, hein ? Que je te remettes là où t'étais ?! Je vois que t'as pas eu besoin de moi pour ça !
S'il y avait bien une chose qu'il avait espéré pour Zoya après tout ce que la guerre avait pu lui prendre était qu'elle puisse enfin mener une vie normale, loin de la perversité qu'il lui avait obligé à côtoyer. En lui trouvant un job au ministère à ses côtés, il pensait vraiment lui permettre de reprendre à zéro. Il l'avait vu lentement décliner, se faire rejeter dans un coin, pourrir dans son vieil appart à Pré-Au-Lard, mais pour lui c'était toujours mieux que ce qu'elle avait pu vivre pendant la guerre.
Alors la voir aux côtés de Saïd était la pire chose. Non seulement il apprenait qu'un démon était de retour sur Terre, que cela signifiait que l'armée du Seigneur des Ténèbres reprenait sa puissance d'antan, mais aussi que les doutes qu'il avait eu concernant sa petite protégée pendant ces années noires étaient vraies. Elle avait côtoyé le diable de trop près et s'en était entichée comme une stupide lycéenne en manque d'action.
Et le pire était que quinze ans plus tard, alors qu'elle avait maintenant un logis, un boulot et des responsabilités, elle n'avait hésité à se jeter à nouveau dans ses bras. Ou était-ce qu'elle ne l'avait jamais quitté, mentant à son mentor tout ce temps ? Peu importe le scénario qu'Alastor s'imaginait, c'était toujours pire.
- J'ai compris. Tu l'as trouvé et maintenant tu veux ta petite friandise ? Et ben devine quoi, y en a pas. J'en ai marre de t'entendre gémir comme une gamine. Tu pleure parce que t'as pas été invité à leur petit barbecue ? Ils veulent pas te voir et tu sais très bien que tu peux pas les blairer non plus ! On est peut-être du même côté qu'eux, mais on est pas comme eux, Zoya ! Nous on agit, on fait ce qui doit être fait pendant qu'eux chantent Kumbaya en attendant les jours meilleurs !
Alastor explosa. Il s'était toujours considérer comme l'un des membres les plus important de l'ordre sans se tromper. Mais il avait aussi toujours ressenti qu'il était décalé par rapport au reste du groupe. Les dîners de famille au Square Grimmault, les gosses au QG pendant les vacances scolaire, la sécurité personnel de Monsieur Potter, Sirius le dépressif, aimant à détraqueurs et aurors et son idote de femme Amy Loreens. L'ordre du Phoenix s'était transformé en un mélange de colonie de vacances et de série B auquel FolOeil avait horreur de participer. Ce n'était pas qu'il n'aimait pas le rire des enfants ou la bonne cuisine de Molly, mais cette ambiance frivole l'horripilait car il leur mentait à tous en leur faisant croire que la Guerre et la Mort ne frappait pas à la porte.
Alastor souffla, surprit de sentir le poids d'une telle colère cachée s'alléger quelque peu. Il eu un regard pour Zoya, presque désolé qu'elle ait eu à entendre ça. Mais il savait que la colère ne le faisait pas mentir lorsqu'il disait "nous" au lieu de "toi". S'il y avait quelqu'un pour partager le sentiment de Maugrey Fol Oeil, c'était bien Zoya.
- Tu sais ce que je vais leur dire. Je vais dire que c'est réglé et ils s'en contenteront. répondit-il plein d'amertume. Peut-être était-ce le fait d'être face à Zoya qui faisait cela, mais une sensation le frappa plus fort que jamais. Il nettoyait la merde des autres.
Il se força à chasser cette idée de sa tête et se détourna de Zoya pour s'approcher de l'individu. Il savait qui il était même s'il n'avait jamais eu affaire avec lui directement. Ce "Daddy" s'était fait un sacré nom dans les recoins sombres du monde de la magie. Un homme qui n'a pas peur de se salir les mains s'il les voit ensuite remplies d'or. Il put voir dans les yeux bleus du mercenaire que ce dernier le connaissait aussi de réputation.
- Que sais-tu ? demanda-t-il d'une voix douce mais menaçante. Son oeil magique ne put s'empêcher de faire un aller-retour entre le visage de Daddy et son poignet sectionné. Le pauvre bougre avait assez souffert pour que l'auror ne se sente pas obligé de le mal mener pour qu'il parle.
- Je... Je lui ai déjà tout dit. Je surveillais Amy Loreens. M-Mais c'est elle qui a foutu le feu à sa maison. Je jure que j'ai rien fais. répondit-il d'une voix faible mais le temps lui avait permit de retrouver un peu de hargne et de courage. De ses yeux bleus, il défia l'auror qui eu un rictus avant de sourire.
- Je sais comment tu marche Daddy, mais j'suis à la dèche et j'ai pas le temps de graisser ta pâte de chien galeux. Que sais-tu à propos de Sirius Black ? demanda-t-il, ses deux yeux fixés sur lui.
Dylan fit tout pour paraître neutre mais c'était déjà trop tard. Le visage mutilé de Fol Oeil changea. Tout deux savaient que l'autre savait.
Pour Dylan, cela impliquait soudainement beaucoup de choses. Pouvait-il encore vendre l'info au ministère ? Si le ministère le savait, pourquoi n'était-ce pas encore publique ? Non, Alastor savait, mais pourquoi ne pas informer ses collègues ?
Pour Alastor cela venait confirmer ses craintes. C'était une des choses qu'il ne fallait pas que les gens sachent et si ce mercenaire avide d'or le savait, il était possible que l'info soit déjà partout. Mais il était aussi possible qu'aussi malin qu'il était, Daddy ait préférer faire monter les prix avant de vendre la mèche.
- Qui d'autre sait ? demanda-t-il alors. Dylan serra les dents dans un sourire indescriptible. Fol Oeil prit alors le moignon du prisonnier, ne se souciant pas du pus et du sang qui gicla alors qu'il serra avec force. QUI D'AUTRE SAIT ! hurla-t-il pour couvrir ses cris de douleur.
- ZOYA, ZOYA AIDE-MOI ! JE T'EN SUPPLIE AAAH ! hurla Daddy mais aucun nom que celui de Zoya ne vint à ses lèvres.
- Je sais même pas pourquoi je me donne tout ce mal. dit alors en se relevant. Il essuya sa main souillée et agrippa sa cane pour la pointer vers Dylan qui gigota dans ses chaines sans pouvoir s'en défaire. En voyant Fol Oeil le mettre en joug, il se figea.
- Non ! Non tout mais pas ça ! Pas ça ! hurla-t-il.
- Legilimens ! rugit Alastor.
L'auror se sentit plonger dans les souvenirs du mercenaire. Son expression terrifiée se changea en assurance et en dédain alors qu'il remontait dans sa mémoire. Mais quelque chose clochait. Alors que les images qu'il voyait devaient être des fragments des souvenirs du mercenaire, tout ce qu'il vit fut son expression victorieuse. Son rire résonna aux oreilles de l'auror qui tenta de mettre fin à son sort mais quelque chose le retenait. Le rire se fit de plus en plus fort jusqu'à ce que soudainement, le noir complet.
La masse de l'auror s'écrasa au sol brutalement, inerte. Dans son fauteuil, celui qui s'était recroquevillé de peur trembla. Mais ses soubresauts se révélèrent rapidement être des hoquets de rire au lieu de pleurs. Dylan explosa enfin de rire, plein de soulagement.
- Haha prend-ça ! Personne ne vole Daddy ! Zoya, aide-moi. Il faut se barrer avant qu'il se réveille.[Cliquez ici pour voir la fiche de Dylan Doe]
[Cliquez ici pour voir la fiche d'Alastor Maugrey]
code by biscotte