Page 1 sur 2 • 1, 2
Mar 19 Avr - 17:56 (Δ)
Comme elle l’avait espérer, Sirius prit le contrôle de leur fuite, elle le vit compter le nombre de porte, l’entendit murmurer quelque chose sans vraiment comprendre les mots, son cœur trop affolée lui donnait l’impression de cogner dans ses tempes. Il l’attira à l’intérieur de la pièce, refermant derrière eux la porte. Elle ne put s’empêcher de poser sa main contre la bouche de Sirius lorsqu’il éclata de rire. « Sshhhhht » ajoutait-elle à son geste alors qu’elle-même avait bien du mal à garder son sérieux. Il colla alors son oreille contre la porte et elle l’imita, ses yeux dans les siens, elle le questionna du regard. Il voulait qu’elle entende quoi exactement ? Mais avant même qu’elle n’ait le temps de lui répondre quoi que ce soit il l’avait déjà attrapé pour la poser sur son épaule.
« Qu’est-ce que ? » Le son de l’eau ? Elle comprit alors où il l’avait emmené, bien qu’elle n’y ait jamais posé les pieds, elle râlait régulièrement de savoir que les préfets avait le droit à une baignoire alors qu’eux ne possédaient que des douches. Mais là…La perspective d’un bain ne l’enchantait plus autant, elle se débatait, tapant du poing contre le torse de Sirius.
« Nan ! Putain repose moi ! Je te jure que si tu me balance dans l’eau je, je… » C’était peine perdue, Sirius ne la laissa pas terminée sa phrase qu’il la lançait déjà dans l’eau mousseuse du bain. Heureusement, à la vue de l’eau, elle avait eu le réflexe de retenir sa respiration évitant ainsi de boire la tasse. Elle resta quelques secondes sous l’eau agréablement chaude malgré le picotement que cela entraînait sur sa cicatrice. Lorsqu’elle remonta à la surface, elle fusilla Sirius du regard.
La mousse lui avait permettait de cacher sa baguette alors, lorsqu’elle prononça le sort « Aculeus » il fut trop tard pour le Gryffondor qui eut alors la sensation de soudainement et inexplicablement trébucher directement dans le bassin à son tour. Elle profita de la chute de celui-ci pour observer plus amplement les lieux et se conforter dans l’idée que c’était vraiment injuste que cette pièce soit uniquement réservée aux préfets et aux capitaines des équipes de Quidditch.
Elle éclata de rire lorsqu’elle fit l’allure de chien mouillé de Sirius lorsqu’il revint à la surface à son tour, mais elle recula, avec difficulté, sa baguette parfaitement pointée sur le Gryffondor pour le dissuadé de se venger d’une quelconque façon même s’il suffisait de voir les yeux rieurs et le sourire de la blonde pour comprendre qu’elle ne le menaçait pas vraiment.
« Je suis armée et je n’hésiterai pas à m’en servir »
Ajoutait-elle en imitant les élans d’acteur hollywoodien de Sirius. Une idée lumineuse traversa son esprit pour capter l’intention de Sirius sur autre chose qu’une envie quelconque de revange.
« Et tu n’as pas répondu à ma question ! »
- Sirius Black
- Gallions : 221
Mer 20 Avr - 9:47 (Δ)
Il ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase et la jeta joyeusement dans l’eau en rugissant de rire. Il n’en pouvait déjà plus lorsqu’elle remonta à la surface en le fusillant du regard, ses long cheveux blonds plaqués sur son visage. Déjà plié de rire, Sirius n’eut aucune chance face au sortilège de la sorcière qui le fit soudain trébucher et tomber lui aussi dans le bain de mousse. Lui n’avait pas eu le réflexe de retenir sa respiration et ressortit en toussant et en bataillant pour remplacer l’eau dans ses poumons par de l’air.
Le Gryffondor s'apprêta a se venger mais sa camarade l’avait anticipé et le dissuada telle une héroïne de film armée de sa baguette magique. Avec un sourire espiègle il se contenta de lui envoyer une petite projection d’eau.
Elle détourna ensuite le sujet, ou plutôt retourna sur leur ancien sujet : les tatouages. Sirius dû réfléchir une seconde pour se rappeler la question. Ah oui, celle qui était complètement absurde.
- Et bien comment veux-tu qu’on s’y prenne ? S’exclama-t-il en sortant sa propre baguette d’un air doucement agacé. Ce n’était pas la question d’Amy qui l’agaçait mais le fait qu’il n’ai jamais rien d’intéressant à lui apprendre contrairement à elle qui le berçait d’explications sur la technologie moldue et ses innombrables inventions et usages.
- Il y a un sort pour ça. Répondit-il en haussant un sourcil d’un air faussement hautain. C'était une phrase qu’il aimait répéter et rabâcher, juste pour ennuyer Amy lorsqu’elle s’acharnait à lui expliquer l’utilité d’un nouvel objet moldu. Mais cette fois-ci il se rendit compte qu’il ne disait pas ça seulement pour la taquiner car elle semblait réellement curieuse de savoir comment les sorciers s’y prenaient. L’animagus hésita une longue seconde, comme s’il réfléchissait s’il allait étoffer sa réponse d’une démonstration.
Il finit par se décider d’un air soudain déterminé comme s’il prenait son courage à deux mains. Il commença à déboutonner le col de sa chemise puis s'arrêta, se rendant soudain compte que cela pouvait être mal interprété.
- Ahh panique pas ! S’exclama-t-il en sentant ses joues s'empourprer alors qu’il lui servit un petit sourire gêné. Je veux juste te montrer quelque chose. La rassura-t-il d’un ton plein de douceur, presque embarrassé.
Il fini d'ôter sa chemise trempée qu’il laissa flotter plus loin dans le bain et se rapprochant doucement d’Amy. Non sans sentir son cœur s’agiter, il la prit doucement par la taille pour ne pas la laisser dériver. Il mit son index devant sa bouche dans un geste qui incitait le silence avec un petit clin d’oeil complice, car il s'apprêtait à partager un secret que peu de gens connaissaient.
Il glissa ensuite son index sur une discrète marque de brûlure au au dessus de sa clavicule droite qu’il avait gardé comme souvenir d’une des nombreuses punitions corporelles que lui avaient infligé ses parents. Sur la cicatrice apparurent des chiffres, comme griffonnés fébrilement devant les yeux d’Amy. Sur sa peau abîmée, elle put reconnaître l’écriture du porteur du tatouage magique, et la date elle…
- C’est la date de quand je me suis enfuis de chez moi. Lui confia-t-il sans parvenir à complètement masquer la noirceur que ce souvenir faisait naître en lui. Mais dans son regard brillait aussi une certaine fierté. Et la date où Fleamont et Euphemia Potter m’ont accueillis chez eux. Ajouta-t-il avec un sourire tendre. La date s’effaça doucement, ne laissant sur la peau de Sirius Black que sa brûlure. Il lâcha Amy, reprit une distance plus convenable et rattrapa sa chemise trempée.
- Je l’ai fais moi-même ! S’amusa-t-il avec fierté en jouant avec sa baguette. J’suis pas un rebelle pour rien ! Ajouta-t-il en se moquant doucement de lui-même.
Ce petit tatouage ne payait pas de mine, surtout qu’il restaient invisible aux yeux de tous mais ces six petits chiffres sur sa peau abîmée représentait bien la rébellion de Sirius Black. A 16 ans, il avait enfin décidé de fuir sa famille pour rejoindre une qui l’aimerait sans condition et que lui aimerait en retour. Alors qu’il couvrait les Black de honte, lui pouvait dorénavant arborer ses cicatrices et ses mauvais souvenirs comme étant des choses appartenant au passé et vers lesquelles il ne se retournerait seulement pour se rendre compte de tous le chemin qu’il avait fait depuis. Bien sûr savoir que ses parents hurleraient de rage de le savoir tatoué comme un vaurien ou un taulard n’était pas dénué de symbolisme. C’était depuis cette date que Sirius Black s’était sentit enfin libre. Ce n’était que la pudeur et l’envie de garder cette date importante seulement pour lui qui l’avait poussé à ne pas arborer son tatouage à la vue de tous, mais il n’était aucunement honteux de l’avoir fait.
Le Gryffondor se détourna d’Amy un instant pour batailler avec sa chemise complètement trempée.
Mer 20 Avr - 11:23 (Δ)
Elle fit la grimace en laissant échapper des « gnagnagna sort pour ça » en imitant l’air hautain que prenait Sirius. Se moquant gentiment de celui-ci jusqu’à ce qu’elle s’arrête soudainement de rire en le voyant défaire sa chemise. Le silence soudain attira son attention, se sentant obliger de préciser qu’elle ne devait pas paniquer, qu’il souhaitait juste lui montrer quelque chose. Cela ne calma pourtant pas les battements de son cœur et bien qu’elle rougissait à vue d’œil et qu’elle baissa la tête pour lui laisser un peu d’intimité, elle ne pouvait s’empêcher de le regarder du quoi des yeux. Elle releva la tête lorsqu’elle le vit s’approcher de lui. Il s’en rendait peut-être compte ou pas mais son cœur cognait de plus en plus fort dans sa poitrine au fur et à mesure qu’il approchait. Ce serait mentir que de dire qu’il n’était pas beau et encore plus de dire qu’il n’était pas attirant et sentir une partie de ses hormones s’affoler en elle n’arrangeait en rien les choses.
Complètement paralyser, elle le laissa faire, et chacun de ses contact lui donnait la sensation de recevoir de multiple mini décharge électrique à l’endroit exact où il posait ses doigts. Sur sa taille, sur ses lèvres. Il était presque étonnant qu’elle soit encore capable de comprendre qu’il lui demandait de garder ceci secret. Il lui montra dans un premier temps une cicatrice en forme d’étoile, une brûlure pour être exact, qu’elle fixa sans comprendre. Son cœur qui battait toujours la chamade se serra en se rendant surtout compte de la cicatrice sur sa peau avant de voir le tatouage. Elle savait que la vie de son cher Sirius n’avait pas été des plus simples mais elle ignorait jusqu’à quel point et là, elle en avait une vague idée.
Son regard perçu l’encre qui commençait à y apparaitre, observant l’écriture maladroite et les chiffres. Cela avait dut être compliquée d’écrire les chiffres, probablement en faisant face à un miroir. Il alla jusqu’à lui donner l’explication de cette date, elle se sentie étrangement triste pour lui mais aussi particulièrement honorée qu’il partage ce secret avec elle. Esquissant un sourire malgré elle et malgré l’histoire derrière cette date.
S’éloignant finalement d’elle, elle eut la sensation de pouvoir reprendre sa respiration après de longue minute d’apnée involontaire. Il précisa qu’il l’avait fait lui-même et à quel point il était un rebelle.
« Un rebelle hein… » dit-elle sur le même ton un peu moqueur alors qu’il se débattait avec sa chemise. Elle l’observa et ajouta « t’es pas obligé de la remettre ». Les paroles avait dépassé sa pensée et en se rendant compte de ceci, elle se retourna directement pour être dos à lui. L’empêchant de la voir écarquillé les yeux et s’auto insulté muettement. Elle se dirigea vers le bord du bassin, espérant et surtout priant pour que Sirius ne l’ait pas entendu. Arrivé sur le bord, elle plaça ses mains à plat, soulevant son corps en dehors de l’eau. Une tâche beaucoup plus compliqué qu’il n’y parait avec le poids de ses vêtements trempée.
« J’en ai un aussi »
Lui confia-t-elle dans l’espoir d’effacer son petit moment d’égarement un peu lubrique. Elle s’installa sur le bord, assise, ses pieds encore dans l’eau. Elle n’osait toujours pas regarder Sirius tant elle avait l’impression que ses joues étaient en feu. Elle posa ses yeux sur l’endroit où se situait son propre tatouage.
« J’ai dut me servir de la magie pour pouvoir me le faire faire » Esquissant un sourire à ce souvenir vieux d’à peine une année. « Une potion de vieillissement » Elle passa sa main sur sa jupe, relevant un unique côté pour découvrir le côté de sa cuisse gauche où se situait effectivement un tatouage. Celui-ci représentait une note musique entouré par les contours d’un violon, elle passa ses doigts sur les contours du dessin, pouvant sentir le léger relief laisser par cette expérience.
« Chez les moldus, les tatoueurs n’acceptent pas de tatouer les mineurs alors…J’ai un peu triché » Les yeux rivés sur le dessin, elle gardait ce sourire discret et nostalgique que lui procurait cette image « Il disparait pas, pas comme le tien…Alors on peut pas vraiment le cacher sauf si on le fait à des endroits un peu discret »
Elle continuait ses explications, oubliant peu à peu la gêne qu’elle avait ressenti quelques minutes avant.
« Mon père jouait du violon »
Il n’y avait pas besoin de plus d’explication que cela. L’histoire d’Amy n’était pas forcément connue de tous mais dans le cercle réduit des Maraudeurs, ils étaient tous parfaitement au courant du statut d’orpheline de la jeune fille.
« Mais putain ça m’a fait un mal de chien » Rompant net l’atmosphère un peu mélancolique qui s’était dégagé de l’histoire de ce tatouage, elle releva les yeux vers Sirius « Mais ça valait le coup. »
- Sirius Black
- Gallions : 221
Ven 22 Avr - 10:24 (Δ)
Il eu un petit rire amusé mais presque mal à l’aise en entendant la remarque qui échappa des lèvres de la Gryffondor. Sirius Black n’avait jamais eu de complexe concernant son physique. Il avait même profité de nombreux compliments pour construire une image plutôt flatteuse de lui même dans son propre esprit. Mais c’était se rendre compte que Amy aussi portait ce genre de regard sur lui qui le fit doucement rougir alors qu’il continua de batailler un peu plus fébrilement avec son vêtement trempé. Ce n’était pas une surprise ou une révélation car on en attendrait pas moins de la fan numéro un de Sirius Black. Il s’en était même amusé à plusieurs reprise. Mais découvrir ses sentiments pour Amy avait chamboulé toutes ces petites choses qui jusqu’ici avaient toujours eu leur place particulière dans l’esprit de Sirius Black. Il ne sentait plus simplement flatté de savoir qu’elle le trouvait beau, mais quelque peu intimidé, touché, paniqué et même émoustillé. Mais ça n'avait pas du tout été son intention d’aller dans ce sens.
Bien qu’elle était maintenant complètement transparente, il fit l’effort de revêtir sa chemise et de la reboutonner patiemment. Il ne vit pas que la remarque d’Amy l’avait elle-même prise au dépourvu et poussée à se retourner pour cacher son embarras. Elle se hissa sur le bord du bassin mais avant que Sirius ne se chagrine à l’idée que leur petit moment privilégié prenne fin, elle lui indiqua qu’elle aussi avait un tatouage et le lui dévoila.
Oubliant que la belle blonde soulevait littéralement sa jupe pour découvrir sa cuisse, le Gryffondor observa le dessin élégamment implanté dans la peau pâle et lisse d’Amy. Il s’en approcha, à la fois pour mieux contempler le motif mais aussi étudier la nature du tatouage en lui même. Elle avait usé de la magie pour pouvoir le faire faire mais la méthode employée restait celle des moldus. C’était bien plus ressemblant à ceux des sorciers que Sirius l’aurait imaginé. Il se douta que le tatouage moldu ne bougeait pas ou ne vivait, tout comme les photos moldues différaient de celles des sorciers. Il put discerner un certain relief sur la peau d’Amy qu’il se permit d’explorer du bout du doigt, complètement perdu dans sa contemplation. Il arrêta son geste sans même s’être rendu compte qu’il venait de caresser sa cuisse avec douceur et releva son regard gris vers elle avec un sourire.
- C’est très beau. La complimenta-t-il avec sincérité.
Tout comme le sien, le tatouage d’Amy portait une forte signification. Ce n’était pas une date, mais le souvenir d’un homme et d’un amour qu’elle avait perdu. Mais elle n’avait pas choisit de garder de son père le souvenir d’un fantôme, d’un vide ou d’une cicatrice mais de sa vie, sa passion, celle qu’il lui avait légué. Ce n’était pas seulement l’élégant dessin ou le tatouage que Sirius complimentait mais ce message et ce souvenir qu’Amy gardait pour elle-même. Il ne su comment l’exprimer autrement alors il espéra qu’elle le comprenne dans ses yeux attendris et admiratifs.
Il n’avait montré son tatouage qu’en pensant que cela avait un lien avec leur sujet de conversation et même s’il avait dû s’armer de confiance pour lui révéler sa signification, il l’avait fait pour lui donner un peu de contexte à ces quelques chiffres invisibles sur sa peau. Mais en découvrant celui d’Amy, il était ravis d’en apprendre un peu plus sur elle, de la découvrir sous un nouvel angle, de se rendre compte une nouvelle fois à quelle point elle était merveilleuse et de partager des secrets. Partager.
Sirius posa sa tête contre la cuisse d’Amy dans un geste instinctif, soudain happé par une intense réflexion.
- Si… Si on avait un tatouage commun. Lequel serait-il ? Murmura-t-il, songeur.
Mais il se rendit rapidement compte de la niaiserie mielleuse qu’était sa pensée et à quel point c’était peu digne du noble rebelle Sirius Black. Ils n’étaient ensemble que depuis quelques jours !
Il s’éloigna vivement d’Amy en se rendant compte en même temps qu’il avait prit assez de liberté dans leur proximité. D’un air embarrassé et orgueilleux il détourna le regard en sentant ses joues rougir.
- Enfin… Juste comme ça, hein ! Simple curiosité. C’est pas comme si… Enfin… Au lieu de la cicatrice de la retenue quoi… Enfin, c’est… C’est pas… Je… Je sais pas. Abandonna-t-il en soupirant doucement, partagé entre l’envie d’exploser de rire face à sa propre stupidité ou d’aller s’enterrer vivant quelque part en Alaska.
Ven 22 Avr - 21:24 (Δ)
Les yeux sur son tatouage, elle ne l’avait pas vu approché et elle se crispa soudainement lorsqu’elle sentie ses doigts contre sa peau. Jusqu’à présent, sa propre indécence ne l’avait pas marqué en remontant sa jupe pour lui montrer le tatouage mais maintenant qu’elle sentait le contact lui donner la sensation d’une douce décharge électrique à la surface de sa peau, elle ne put s’empêcher de rougir en passant sa main sur ses lèvres pour retenir un hoquet alors qu’elle avait simplement cessé de respirer le temps de ce contact. Elle finit par doucement souffler l’air de ses poumons lorsqu’il met fin au contact, elle n’est pas vraiment soulager, à vrai dire, elle se sent gênée de ressentir le besoin d’en vouloir encore, d’avoir sincèrement aimé cela et d’avoir ressentir quelque chose remonter jusqu’au creux de ses reins. Elle sait que ce n’est pas anormal, qu’elle l’aimait autant qu’elle est attirée par lui mais elle a peur de cette seconde partie de cet amour. Jusqu’à présent, elle n’avait eu qu’à l’aimer, profondément et sincèrement mais platoniquement.
Découvrir cet autre partie de son amour pour lui l’effraie, parce qu’elle ne veut pas être une de plus…Même si elle sait au fond d’elle que ce ne sera jamais le cas, elle a cette sensation que succomber à certaine de ses envies pourrait tout gâcher tout simplement. Alors qu’il était question de partage, de symbolisme, alors qu’il lui dit et montre à quel point il trouve son tatouage beau, ses pensées sont obnubilées par ce contact et les sensations que cela à fait naître en elle. La peur qu’elle ressent, l’angoisse au fond de son estomac. Elle sait qu’elle n’est pas la première et cela n’avait jamais vraiment eu de l’importance mais maintenant, au fond, elle ne peut pas s’empêcher de se rendre compte que cela en a peut-être plus qu’elle ne le croit. Pouvait-elle seulement rivaliser…
La question de Sirius la tire ses pensées, la prenant un peu dépourvue d’ailleurs, elle ne semble pas être la seule à être prise au dépourvue. Il s’éloigne d’elle, subitement gênée, comme elle l’avait été avant lui. Ca l’amuse de voir certaine similitude dans leur crainte, leur réaction et cette façon qu’ils avaient de découvrir en tâtonnant leur histoire. Cela la rassure au fond, la ramène à la réalité alors qu’elle l’écoute se justifier, retournant dans l’eau chaude parfumée, elle se s’approche de l’un des nombreux robinets qui borde l’immense baignoire.
« Un petit canard »
Finit-elle malgré tout par répondre avec un peu d’amusement dans sa voix. L’un de ses meilleurs souvenirs, elle avait tellement rigoler ce jour-là en observant un Sirius qui semblait presque offusqué qu’on puisse torturer son linge avec des pinces et lui qui avait fini par imiter le bruit du canard en jouant avec la pince à linge dont elle se servait pour pouvoir garder ouvert son livre de partition.
Proche de l’un des robinets, elle observe celui-ci en se demandant bien pourquoi il y en a autant…La première réponse qui lui vient à l’esprit c’est qu’il faut remplir rapidement cette piscine qui sert de baignoire mais quand même…Y en a vraiment besoin d’autant ?
Elle se retrouve sous le robinet, qui pourrait presque servir pour se doucher.
« Tu le ferais à ma manière ou à ta manière ? »
Demande-t-elle en parlant toujours de ce tatouage hypothétique. Sa main se posant sur le robinet, elle décide de l’ouvrir juste pour voir si c’est de l’eau qui en sort ou autre chose et qu’elle ne fut pas sa surprise de voir un brouillard rose en sortir, laissant une odeur délicate de cranberry. Le brouillard, épais, reste à la surface de l’eau mais il ne tarde pas à rendre la visibilité presque nulle alors qu’elle referme le robinet et qu’elle se retourne en cherchant des yeux Sirius du regard, elle ne peut s’empêcher de laisser échapper un :
« Oups… »
- Sirius Black
- Gallions : 221
Mer 27 Avr - 22:13 (Δ)
Sirius aurait bien rigolé à la proposition insolite de la blonde s'il n'avait été occupé à jouer les désintéressés. Il se contenta d'un petit "mouai" peu convaincu mais ne put s'empêcher d'imaginer à quoi cela pourrait ressembler. Les souvenirs lui inondèrent le cerveau en faisant naitre un petit sourire sur les lèvres. Personne ne comprendrait, encore moins les non familiers avec le monde moldu. Sirius s'imaginait déja le bec de canard s'ouvrir et se fermer en laissant échapper des petits bruits emmerdant lorsque la blonde lui posa une question sur quelle manière de faire il choisirait.
Les tatouages magiques étaient tout de même plus amusant car ils étaient capable de bouger, de changer de couleur, de vivre et même parfois de briller, de chauffer ou de chanter. Mais il fallait avouer que se faire un tatouage à la moldu avait aussi quelque chose d'excitant et d'original. Dans un monde où tous étaient habitués à voir les tatouages se mouvoir, apparaître et disparaître, se trouver face à un fermement ancré dans la peau, éternel et assumé avait quelque chose fort et d'impressionnant. Sirius hésita, mais au final...
- Comme toi tu choisirais. Répondit-il simplement et sincèrement en oubliant de feindre son désintérêt. Oh non je ferais pas... Commenta-t-il en voyant Amy se mettre a tourner un des robinets qui déversa bientôt un épais brouillard rose.
Le gryffondor poussa un petit soupir et se retint de ricaner en entendant le petit "oups" de sa camarade perdu dans la brume. Il savait que là se cachait une bonne opportunité de faire une farce mais laquelle ? Il ne la trouva pas tout de suite et se décida à simplement approcher furtivement de la blonde en s'immergeant sous l'eau. Il put discerner ses petites jambes non loin des robinets et glissa dans sa direction. Alors ? La tirer sous l'eau ? Lui faire peur en surgissant juste devant elle en hurlant ? La faire rire en se coiffant d'une perruque et d'une moustache de brume rose ?
Finalement Sirius émergea de l'eau aussi doucement qu'il s'était approché. Juste devant elle mais en la rassurant en posant ses mains sur ses hanches avec douceur. Il arriva à sa hauteur et déposa un petit baiser sur ses lèvres avant de simplement sourire. Car plus que les farces c'était bien cela qui le rendait le plus heureux.
Sam 18 Juin - 19:00 (Δ)
Elle se sentit légèrement idiote en faisant face à cette brume rose aussi épaisse que de la purée de pois et pourtant très légère. Elle semblait rester au niveau de la piscine qui faisait office de baignoire, car oui, aux yeux de la blonde c’était impossible d’appeler ça une baignoire…
« Siri ? »
Appela-t-elle timidement en entendant le mouvement de l’eau mais le silence qu’elle perçu lui fit rapidement comprendre qu’il s’apprêtait probablement à l’effrayer ou tout autre chose. Alors elle tenta de garder son calme et d’user de son ouïe pour pouvoir capter le moindre mouvement, pourtant, ce ne fut que lorsqu’il ressorti lentement de l’eau, posant ses mains sur elle, qu’elle l’entendit à nouveau, ce qui, il fallait bien le dire, était trop tard. Elle souriait sans le contrôler sous le baiser qu’il déposa à ses lèvres.
« J’ai cru que t’allais me refaire les Dents de la Mer » Et devant l’air interloquer du garçon, elle ne put s’empêcher de rire, attendrie. « C’est un film moldu, avec un requin » A leur époque le film avait presque deux ans et était devenu cultissime mais les deux mondes semblaient vouloir absolument tout diviser, jusqu’à la culture du cinéma. Elle avait toujours trouver cela dommage, mais en même temps, elle aimait tant faire découvrir son propre monde à Sirius ( et mêmes aux autres ) que cela n’était pas si dommageable que ça.
« C’est l’histoire d’un requin qui sème la terreuuuuuur » dit-elle en mettant plus ou moins les formes, soudainement excitée à l’idée de plus ou moins raconter le film. « Ca fait comme ça ! » Usant de sa main pour mimer l’aileron d’un requin à la surface de l’eau, elle se mit à marmonner la musique de fond du film et thème principale de celui-ci…Elle se retint de rire en continuant de mimer la scène tout en faisant la musique et à l’instant où le requin aurait du attaquer, elle se jeta simplement et tout bonnement dans les bras du Gryffondor en faisant un grognement plus ou moins bestial qui aurait du appartenir à un requin bien que…Techniquement…Ca ne faisait pas vraiment de bruit mais elle s’était laisser emporter par l’instant.
- NPC Eli
- Gallions : 996
Dim 26 Juin - 10:51 (Δ)
Il l'observa faire la pitre en lui décrivant une scène probablement culte de son film moldu. "Les Dents de la Mer", un requin. Assez d'information pour s'imaginer le sujet du film finalement mais il apprécia tout de même l'interprétation d'Amy.
- Je sais ce qu'est un requin quand même. ne put-il s'empêcher de commenter en la voyant mimer l'animal de mer avec sa main sur sa petite tête blonde. Oui... Je crois qu'on doit en avoir un ou deux dans la mer magique du monde magique. nargua-t-il d'un air un peu condescendant.
C'était toujours amusant de voir que pour lui, le monde magique était simplement le monde dans lequel il vivait et celui des moldus était comme une contrée voisine aux coutumes et inventions un peu étrange alors que pour elle, c'était un peu l'inverse finalement. Les choses étaient si différentes entre les deux sociétés que parfois on oubliait qu'ils vivaient tous dans le même monde, sur la même planète et qu'ils n'avaient de différent qu'un peu de magie.
Sirius savait que c'était principalement grâce à Amy qu'il avait sortit la tête de l'eau et finit par comprendre cela si bien que maintenant il avait plus de mal à voir ce qui séparait sorciers de moldus que ce qui les rapprochaient. Les tatouages, les films, la mer, les requins...
Lui n'avait toujours été qu'un enfant du monde sorcier à observer l'autre côté avec une certaine curiosité. Au début simplement parce que cela avait eu un goût d'interdit pour lui. Mais elle était l'illustration même des deux mondes mélangés, enrichis, créatifs et merveilleux ensemble.
Perdu dans sa contemplation avec un sourire attendrit, il se laissa surprendre par l'attaque du "requin" et rattrapa Amy un peu maladroitement en éclatant de rire.
- On devrait aller le voir ensemble ! remarqua-t-il spontanément d'un air joyeux. Ou aller voir le vrai truc en allant à la mer ! Nager avec les requins ! s'amusa-t-il en la faisant tournoyer.
Il s'imaginait déjà, la mer, le soleil, la plage, le sable, les vagues, les rires, Amy. Ce tableau l'emplissait tellement de bonheur qu'il ne put s'empêcher de l'embrasser encore, les lèvres étirées d'un grand sourire.
- Ooh je t'aime. Comme je t'aime Amy Loreens.
Dim 26 Juin - 12:31 (Δ)
Elle lui tira la langue alors qu’il le narguait, rajoutant des « gnagnagnagna » dans une caricature fort réussie du Sirius condescendant. Cela ne l’empêchait pourtant pas de continuer son remake d’une scène mythique du film, ni de lui sauter dessus au moment précis de l’attaque. Les éclats de rire raisonna dans la pièce alors qu’ils étaient toujours entouré de l’épais brouillard couleur barbapapa.
Son premier contact avec l’univers magique n’avait pas été l’un de ses meilleurs souvenirs, il coïncidait avec le décès violent et brutal de son père mais ces moments lui rappelait que dans son malheur, elle avait malgré tout réussi à se construire et que quelque part…Ses parents étaient probablement heureux de la voir s’épanouir au-delà du malheur. Son père avait toujours été un éternelle optimiste et elle avait préféré garder cela de lui en mémoire.
Au fil du temps, découvrir cet autre monde avait toujours été amusant, comme la première fois où elle s’était mise à courir après une chocogrenouille qui avait profiter de l’émerveillement de la petite fille pour s’enfuir avant d’être croquer. Ou alors de cette tentative d’explication de James pour lui apprendre pourquoi les gens ne restaient pas éternellement sur une photo comme chez eux. Et c’était sans compter les innombrables conversations entre Sirius et elle. C’était comme ça qu’ils s’étaient parlé la première fois, à cause de cette chocogrenouille qu’elle avait courser…Elle sourit à ce souvenir alors qu’il lui déclarait une nouvelle fois son amour et l’embrassait. Elle tentait de le suivre, manifestement peu habitué à cette nouvelle facette de Sirius mais toujours autant charmée, parce que ce visage-là, il n’y avait qu’elle pour le voir.
« Moi aussi je t’aime…Siriiiiiius Black »
Taquina-t-elle en entourant son cou de ses bras, elle embrassa le bout de son nez et répéta ses trois petits mots, elle embrassa sa joue et en fit de même, elle lui répéta ses mots après chaque baiser, sentant son cœur battre à la chamade alors que dans son ventre des milliers de papillons dansaient joyeusement. Sentir son corps contre le sien la ramena dans différents souvenirs, les plus récents, ceux de cette année. Tentant de se rassurer, que tout ceci était bien réel et n’était pas le fruit de son imagination.
Mais dans ces souvenirs raisonnaient alors une phrase qu’elle avait elle-même dit à Sirius…Son corps se crispa légèrement, effrayée par cette idée qui, au début de l’année, lui semblait si séduisante.
« C’est que du bonus… » répéta-t-elle avant de s’écarter, de croiser les yeux de Sirius et d’avouer : « je veux pas que ça soit que du bonus… » et elle se laissa doucement glisser dans la panique soudaine « Qu’est-ce qui se passera quand Dumbledore trouvera un moyen de nous ramener, on nous effacera forcément la mémoire, on nous laissera pas repartir comme ça, et je vais oublier, et tu vas oublier et nous…Et…Je » elle parlait tellement vite qu’à la fin ses mots ne ressemblaient à plus grand-chose qu’à un flot d’onomatopée incompréhensible.
- NPC Eli
- Gallions : 996
Dim 26 Juin - 13:03 (Δ)
Il rigola de plus belle lorsqu'elle lui répondit d'une voix énamourée en l'enlaçant un peu plus et en venant couvrir son visage de petits baisers d'amour. Il pouvait sentir ses joues rougir mais il était bien trop heureux pour se sentir gêné ou laisser quoi que ce soit venir entraver son bonheur. Pourtant il pu la sentir se crisper doucement alors que dans ses grands yeux séduisants passèrent l'ombre de souvenirs. Elle répéta cette phrase qu'elle avait su trouvé pour lui donner du courage et les dédouaner de tout complexe mais aujourd'hui cela sonnait différemment dans sa bouche. Comme si elle avait peur que tout cela ne soit qu'un rêve. L'angoisse et la panique s'empara de plus en plus d'elle en lui extirpant des mots affolés qu'il écouta avec un petit sourire amusé et dépité avant de venir y mettre fin d'un nouveau baiser.
Ce n'était que pour la faire taire et l'empêcher de psychoter mais à l'instant où il sentit le contact de ses lèvres tremblantes il ne voulu plus les quitter et vint emprisonner son beau visage dans ses mains pour l'empêcher de s'éloigner. Il l'embrassa passionnément et avec tendresse en laissant exprimer son amour à chacun de ses gestes, laissant les sentiments remplacer les mots et la chaleur chasser les inquiétudes. Il ne s'éloigna que lorsque le souffle leur manqua et qu'il était sûr qu'elle ne se relancerait pas tout de suite dans une tirade affolée, et lui sourit tendrement.
- Je t'aime. Je t'ai toujours aimé. J'étais juste trop stupide et perdu pour le voir et le comprendre. la rassura-t-il avec douceur.
- J'ai... toujours eu un peu de mal à comprendre... à quoi rimait l'amour, tu sais ? L'amour... de la famille, l'amour entre amis, entre frères... Je croyais que j'avais saisis le truc mais clairement... Je me doutais pas qu'il pouvait y avoir plus encore. Qu'il pouvait y avoir toi. Ça. Nous. confia-t-il un peu timidement et honteusement. Il se sentait si bête en repensant à toutes ses années où il avait cherché un peu de bonheur dans le bras des demoiselles de Poudlard en pensant qu'il pourrait en trouver assez pour se satisfaire. Il s'en était contenté alors que depuis toujours, Amy avait été là à le suivre et le narguer sans se cacher une seconde.
- Mais toi tu le savais... Le savais-tu ? Que ce n'était qu'une des nombreuses choses que Sirius Black ne connaissait pas encore et que tu finirais bien par faire rentrer dans sa petite tête ? demanda-t-il en se sentant réellement soulagé de savoir qu'il y en avait au moins une qui n'était pas aussi idiot et lâche. Il l'embrassa a nouveau avec gratitude.
- Peu importe ce qui se passera, Amy. Regarde-nous. J'ai l'impression que les choses n'auraient pas pu se passer plus mal que comment elle se sont passées ces derniers mois et pourtant... Et regarde qui nous sommes dans ce monde ci ! Vieux, mariés et on a une petite fille adorable. rappela-t-il en se sentant doucement amusé en repensant à cette situation si loufoque. Allaient-ils eux aussi avoir une fille et se sentiraient-ils obligés de la nommer Camille ou leur destin serait-il différent cette fois, bien à eux et prêt à être découvert ?
- Dans tous les cas j'en suis persuadé, non, je le sais. Il n'existe aucun monde ou Sirius Black ne finit pas avec Amy Loreens.
Dim 26 Juin - 13:33 (Δ)
Sa panique fut étouffée par les lèvres de Sirius et durant une seconde, elle tenta malgré tout de continuer à parler, comme si laisser échapper les mots allaient pouvait calmer l’angoisse mais au final,le geste fut bien plus efficace que sa technique. Elle s’abandonna doucement à ce contact, oubliant ce qui l’avait tant effrayée dans la seconde, profitant simplement de sa présence, de son amour, de ses mains sur son visage. Et lorsqu’il voulut reprendre un peu d’air, Amy quant à elle préférait encore s’asphyxier, cherchant à retrouver le contact de ses lèvres. Ses mots la ramenaient doucement à la réalité et à ses craintes mais il les apaisait à sa manière. Oui, cette année n’aurait pas pu être pire et la façon dont les choses avaient tourné, n’aurait pas pu être pire. Elle rougit à l’évocation de leur version adulte dans ce monde, parent et marié…
Le visage de Camille lui venait en mémoire et avec elle, cette façon un peu idiote de repérer de qui elle tenait le plus. Si elle avec son sourire, elle avait le nez de son père, si elle avait son énergie, elle avait l’allure princière de son père…Et au fur et à mesure qu’elle y pensait, elle rougissait. Elle se pinça les lèvres pour ne pas rire mais ce fut impossible pour elle de retenir le petit gloussement. Se frottant le bout du nez pour chasser sa gêne soudaine, elle ricana un peu plus en observant Sirius.
« Ca veut dire que toi et moi on a… »
Et bien que cette idée ne lui était pas déplaisante, cela avait toujours relevé de l’ordre du fantasme, comme un interdit pour eux. C’était quelque chose que Sirius avait offert aux autres filles sans jamais penser une seconde à la regarder sous cet angle et pour Amy, elle considérait cette façon de l’ignorée comme quelque chose qui ne faisait que confirmer la différence qu’il y avait dans leur relation à eux. Elle tripota un morceau de la chemise de Sirius, plus rouge que jamais.
« Je…n’ai…Jamais… »
Beaucoup aurait pu croire le contraire avec son allure un peu rock et l’histoire qu’elle avait eut avec James mais ils étaient encore jeune et elle n’avait jamais été prête pour ça. L’était-elle aujourd’hui ? A dire vrai, non, elle ne l’était pas, même si c’était Sirius Black en face d’elle, même si c’était sa chemise à lui qu’elle tenait entre ses petits doigts, cela l’effrayait, la gênait et surtout elle ne voulait pas être une parmi d’autre. Elle savait qu’elle ne l’était pas mais c’était comme si s’offrir à lui pourrait absolument tout changer et cette inconnue l’effrayait.
- NPC Eli
- Gallions : 996
Dim 26 Juin - 14:10 (Δ)
Lui n'avait pas l'impression de se sentir angoissé à propos du futur qui les attendait. Depuis qu'il était arrivé ici dans cette étrange époque, il avait eu l'impression qu'on lui avait volé cette liberté en lui servant un futur déjà découpé pour lui. Des parties sombres, très sombres et d'autres lumineuses mais que des choses qu'il n'avait pas choisit ou décidé mais que le destin ou un autre Sirius Black avait choisit pour lui. Mais aujourd'hui et ce qu'il avait avec Amy, il savait que c'était un moment rien qu'à eux que personne d'autre ne leur avait servit sur un plateau d'argent. Ces envies et ces rêves qu'elle arrivait à faire naitre en lui effaçait tout ce que le reste du monde pouvait dire ou prédire de ce qu'ils deviendraient. Avec elle il avait l'impression d'être quelqu'un d'autre, quelqu'un de neuf, vivant et libre. Il avait l'impression d'être celui qu'elle pouvait voir en lui, quelqu'un de bien, quelqu'un qui méritait d'être aimé.
Il ricana avec elle en haussant les sourcils devant son étrange remarque.
- Oui Amy... Il me semble que c'est comme ça qu'on fait les bébés. confirma-t-il avec un écho de condescendance qui lui vaudrait surement un nouveau "gnagnagna".
Mais la vraie pensée qui se cachait derrière son insinuation le frappa enfin et un peu trop tard. Lui et Amy... L'idée se répandit dans son corps comme une vague de chaleur et de désir mais il se crispa soudain de gêne en enflammant son visage. Il s'éloigna d'un micro millimètre pour ne pas qu'elle le remarque et pria le ciel que son corps ne trahisse pas le désir qui l'avait traversé. Il s'éclaircit la gorge en la voyant tripoter sa chemise en rougissant elle aussi et dû se faire violence pour ne pas s'éloigner encore un peu.
L'entendre effleurer le sujet du bout des lèvres l'envahit un peu plus de gêne mais aussi d'angoisse et de panique alors qu'il put sentir tout son corps devenir plus chaud que l'eau du bain. Il finit par prendre la demoiselle par les épaules pour l'encourager à croiser son regard quelque peut embarrassé et discrètement paniqué mais aussi pour garder une petite distance entre eux.
- M-moi non plus... avoua-t-il mais il dû s'empresser de s'expliquer avant qu'elle ne le prennent pour un gros menteur. J-Je veux dire... Ce que... Ce que j'ai fais... avec elles... Je ne le ferais jamais avec toi. Mais encore une fois il se rendit compte que ses mots pouvaient être mal interprétés. J-Je veux dire... Ce que je veux dire c'est... Ce n'est pas... Je ne veux pas que... C'est différent, avec toi. Ce n'est pas... Je ne... Tu... balbutia-t-il mais chaque mot qui sortait de sa bouche le perdait un peu plus dans ce qu'il essayait d'exprimer. Il se sentit si bête et frustré qu'un juron échappa sa bouche et il se mordit la lèvre en rougissant comme une collégienne en détournant le regard. Il poussa un long soupir pour se forcer à se calmer un peu.
- Ce que je veux dire c'est... Est-ce que je vais avoir l'air bête si... Si je te disais que... Que je suis pas prêt... ? avoua-t-il finalement en grimaçant lui-même devant cette absurdité et pourtant.
Il s'était toujours refusé de considérer Amy comme les autres filles et c'était bien pour ça qu'il avait eu du mal à faire le rapprochement avec ses propres sentiments pour elle. Il se sentait stupide et couard et il eu peur qu'elle prenne ça pour un non pour toujours mais il s'en sentait simplement incapable. Il avait trop peur de retomber dans ses travers, de tout gâcher. Amy lui avait montré qu'il était capable d'aimer et qu'il l'aimait mais ça, il n'était pas sûr de savoir comment s'y prendre cette fois-ci. Il l'avait fait tellement de fois et avec tellement de gens... Finalement il se demandait s'il n'aurait pas préféré ne pas s'y connaitre du tout et découvrir cela avec elle, mais c'était trop tard pour refaire tout ça. Il baissa les yeux, un peu honteux et désolé. Et le pire dans tout ça était de sentir que son corps en mourrait pourtant d'envie.
Dim 26 Juin - 14:38 (Δ)
Tous deux se perdirent dans la gêne de découvrir leur propre désir se mêler à la crainte de passer une étape qui aurait irrémédiablement des conséquences sur leur histoire. Ils avaient s’être chercher l’un et l’autre pendant tant de temps qu’il était peut-être étrange de vouloir prendre son temps. On aurait pu croire qu’au contraire elle aurait voulu rattraper le temps perdu ou profiter du temps qu’ils leur restaient avant d’être renvoyer à leur époque avec une mémoire fraichement nettoyer des souvenirs de cette folle année. Elle fronça légèrement les sourcils lorsqu’il lui répondit, se moquait-il encore d’elle ? Il tenta rapidement de se faire comprendre et elle et bien du mal à comprendre ce qu’il tentait de lui expliquer. Elle ne savait plus trop où il venait en venir et elle-même en oubliait où elle voulait en venir avec son propre aveux.
Jusqu’à ce qu’il lui dise qu’il n’était pas prêt, elle senti un poids se retirer de ses épaules malgré les mains qu’il avait posé sur elle. Et même si elle avait terriblement envie de découvrir cette partie-là de la vie avec lui, elle ne voulait pas ça maintenant, elle ne savait pas quand exactement elle s’en sentirait prête mais là elle savait que ce n’était pas maintenant, pas ce soir, pas de suite. Elle lui sourit, posant une main sur une des siennes, elle l’obligea à quitter son épaule pour qu’elle puisse entremêler ses doigts.
« Moi non plus » lui avoua-t-elle beaucoup plus facilement maintenant qu’il avait été le premier à l’admettre.
« Des bisous, des calins… » Elle joignit le geste à la parole, se glissant sur la pointe de ses pieds pour pouvoir joindre ses lèvres aux siennes. « De l’amour, de l’eau…chaude… De la mousse » Elle parlait doucement, parce qu’à Poudlard tous les murs avaient probablement des oreilles et qu’elle souhaitait que cet instant ne soit qu’à eux. Son autre main vint se joindre à celle, encore libre, de Sirius.
« Des petits canards, des tatouages…Tout ça me va…Si ça te va » Elle l’embrassa à nouveau, toujours sur la pointe des pieds dans un équilibre un peu précaire à cause de l’eau. « Et une moto… » Ajouta-t-elle soudainement en riant « Il te faut une moto… » soudainement très enthousiaste à cette idée un peu idiote qu’il lui avait traverser l’esprit.
- NPC Eli
- Gallions : 996
Dim 26 Juin - 15:02 (Δ)
Il ne put s'empêcher de pousser un soupir de soulagement lorsqu'elle lui répondit sans lui demander de s'expliquer plus clairement. C'était stupide car sentir qu'elle le comprenait et qu'elle le tolérait lui donnait l'impression qu'il aurait presque pu s'essayer à l'exercice plutôt que de lui servir une douce froide. Mais elle su venir le rassurer un peu plus en lui rappelant que ce n'était pas comme s'ils n'avaient rien. Chaque chose en son temps et ils avaient tout le temps du monde pour profiter de ce qu'ils avaient déjà. Des bisous, des câlins... Il la laissa illustrer ses propos et la rejoignit même si se sentait encore hésitant à lui laisser deviner les envies indépendantes de son corps. Mais il pu voir dans les yeux et le sourire si bienveillant de petite blondinette qu'il n'avait pas à s'inquiéter. Elle le comprenait, mieux que lui-même ne se comprenait parfois et maintenant qu'il avait fait le pas de lui avouer son amour et d'accepter le sien, il n'y avait plus grand chose qu'il pouvait redouter.
Toutes ces choses qu'elle énonçait le fit sourire. Tant de chose qu'ils découvraient ensemble et qu'ils découvriraient un peu plus ensemble dans le futur. Le sexe n'était qu'une chose parmi tant d'autre et pas la plus importante en tout cas pas aujourd'hui. Sirius fronça les sourcils devant la dernière nouveauté mais chassa rapidement le trouble de son visage dont il savait que la demoiselle était très friande.
- Ah oui euh... Le... Le machin qui euh... Qui fait tourner... Les... Les machines... Mot... Moto... Oui c'est ça une moto non ? Le truc qui fais brr brrrmmmmmm... ! tenta-t-il d'illustrer en faisant des bruits de moteur avec sa bouche d'un air à moitié convaincu.
- P-Pourquoi il me faut une moto en fait ? finit-il par demander en rigolant doucement, clairement perdu dans cette nouvelle histoire.
Dim 26 Juin - 15:32 (Δ)
A nouveau, elle se pinça les lèvres pour éviter de rire devant l’imitation désastreuse et peu convaincante de Sirius faisant la moto. Elle sut se retenir de rire quelques secondes à peine avant que sa voix ne raisonne doucement la salle de bain géante. Croisant son regard alors qu’il lui demandait pourquoi une moto, elle se mordit la lèvre cette fois pour se retenir de rire et contenir celui-ci au fond de sa gorge. Elle inspira, haussant les épaules avant de répondre.
« Parce que tu adorerais ça… »
Elle en était certaine, persuadée, c’était une évidence même pour Amy.
« Ou alors c’est moi qui aime beaucoup trop ça »
Précisa-t-elle malgré tout parce que cette possibilité était tout aussi vrai. Il fallait bien admettre que les deux roues de ce genre l’avait toujours attiré, amour que ses souvenirs d’enfance lui avait léguer.
« C’est tellement plus cool que le balais… » Osa-t-elle-même ajouter et pourtant, Amy était probablement aussi fan de Quidditch que ne l’était James, d’ailleurs ce n’était pas pour rien que la jeune fille faisait partie de l’équipe à leur époque au poste de poursuiveuse. Elle s’approcha malgré tout et murmura « le dit pas à James ».
Une idée lui traversa l’esprit mais elle fut soudainement plus hésitante à l’admettre.
« Et si on s’en allait ? » Elle posa ses yeux sur Sirius « Je veux dire pas tout de suite…Mais pendant les vacances...Un jour ou deux...Je te montrerais » Elle posa son index à l’endroit où se trouvait le tatouage magique de Sirius « on irait en faire un vrai ! Enfin…Un comme le mien… »
Elle savait que l’idée était un peu dingue et elle n’était pas certaine d’être vraiment sérieuse à vrai dire mais malgré tout, ça n’en restait pas moins séduisant.
« ou alors on irait nager avec les requins… »
Page 1 sur 2 • 1, 2