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okMJ

NPC Amy
NPC Amy
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PART 2:



Cela faisait des semaines à présents qu’elle étudiait ces différents livres, cherchant la réponse. Installée dans le canapé elle ne put s'empêcher de jeter un regard a son bras*

ALI: Comment va-t-il ? *ne put-il s'empêcher de demander lorsqu'il la vit regarder sa marque*

ZOYA: Ça a l'air d'aller... * murmura t elle doucement*

ALI: *il pinça les lèvres, frustré par ce peu d'information qui était loin de lui suffire. Pourtant il savait très bien qu'elle ne pouvait pas en tirer bien plus de cette marque. Il se mit a faire les cents pas. Cela ne faisait même pas une semaine mais il n'était pas sur d'être capable de se contenter de ça très longtemps*

ZOYA: * il l énervait a marché ainsi... Elle pouvait sentit sa frustration se mettre au diapason avec la sienne et cela augmentait sa propre frustration* arrête ça *menaçait elle entre ses dents alors qu'elle tentait de se concentrer sur sa lecture*

ALI: Désolé. *soupira-t-il en s'arrêtant. Il fut silencieux quelques instants avant de jeter un coup d'oeil vers elle* Tu ne devrais pas passer trop de temps avec ça. Il suite de mauvais air. Tu vas finir empoisonnée. *remarqua-t-il d'un air sombre*

ALI: suinte*

ZOYA: Sauf que ça renferme des informations dont on a besoin et je suis déjà bien assez pourrit alors... Un peu plus un moins...

ALI: *il fronça les sourcils, partagé entre partager son avis ou couper court a ses fadaises.* Tu portes le sang de mon frère dorénavant. Ne prend pas ça à la légère. *lui rappela-t-il sévèrement, essayant de chasser le sentiment de regret que cette idée instiguait en lui en détournant le regard.*

ZOYA: Tu t'y fera jamais hein... *soupira t elle en refermant le livre*

ALI: Ce n'est pas mon choix. *répondit-il simplement*

ZOYA: En effet... * elle observa le tas de livre* si j'échoue... * elle le fixa* tu finira ce que tu as commencé

ALI: *il eu un rictus de colère et la fusilla du regard* Ce que j'ai commencé, est de trouver mon frère, et de le ramener à la maison. *rappela-t-il avec un certain dédain*

ZOYA: * elle eut le même rictus* sa maison est la mienne et la mienne est avec lui...

ALI: Alors n'échoue pas. *coupa-t-il sèchement*

ZOYA: T'es d'un grand réconfort comme gars * elle observa le livre finissant par se tourner vers les autres. Elle étudia le titre de chacun d'eux *

ALI: *il soupira, finissant par se tourner vers l'extérieur et se recueillir dans une prière silencieuse*

ZOYA: * elle ouvrit un autre livre qui lui semblait pas trop compliquer. Le papier lui entailla la peau* enculerie de bouquin de merde ! * s énerva t elle en pourtant son index à sa bouche*

ALI: *interrompu dans sa prière il se retourna et s'approcha instinctivement d'elle, retirant son doigt de sa bouche pour simplement soigner sa blessure avec sa magie. Il eu un regard a la fois blasé et sévère envers la sorcière maladroite et finit par s'asseoir à côté d'elle. Il n'avait aucunement envie de toucher au livre contenant le morceau d'âme mais les autres étaient moins dérangeant même si leur contenu restait révoltant. Il en prit un au hasard, l'étudiant avec attention sans se concentrer sur le texte en Anglais écrit sur les pages*

ZOYA: * elle faillit ôter sa main par réflexe mais en reconnaissant la sensation elle se ravisa et le laissa faire. Reprenant le livre qui l'avait couper, elle se remit a lire la table des matières*

ALI: *il observa les autres livres et les reposa en soupirant* C'est une magie très simple, presque transparente. La même sur tous les livres. Tout ce qui change c'est le livre en soi. *expliqua-t-il un peu agacé qu'il ne puisse en découvrir bien plus*

ZOYA: C'est censé m'aider? * elle reprit le premier livre relisant le premier sortilège. Elle sortit sa baguette...*

ALI: *il lui aggripa brusquement la main pour l'empĉher de lancer le sort* Ne fais pas ça.

ZOYA: * elle le fusilla du regard* il est passer par la... * certaine que faire la même route l'aiderait a comprendre *

ALI: Non. C'est de la magie Noire, tout ce que tu réussiras a faire c'est blesser quelqu'un. *il lui arracha le livre des mains* J'ai rencontré des artefacts dans ma vie. Certains très dangereux, certains demandant des sacrifices, des litres de sang innocent pour ouvrir seulement un seul loquet d'une porte qui en avait milles. *il pinça les lèvres mais les mots finirent par sortir même difficilement* Mon père... était un Briseur de sorts pour votre pays. *il baissa les yeux* Le père de Saïd... Notre père...

ALI: *il essaya de chasser l'émotion que cette simple phrase déversait en lui en se reconcentrant sur Zoya et ses livres* Ce que j'essaye de dire c'est que ceci n'a rien à voir avec ça. C'est bien plus simple, bien plus... humble. Le travail d'un adolescent, un enfant même... Une simple serrure avec une simple clé. Mais sans la clé...

ZOYA: *elle se calma en l'écoutant. Passant une main sur son visage en soupirant* désolé... J'ai l'impression de me noyer et je veux le sortir de la au plus vite * elle souffla. Se relevant elle se dirigea vers la cuisine sortant de quoi faire du café * ça serait quel genre de clé ?

ALI: *il fut soulagé de la voir se calmer et laisser tomber cette idée* Un objet... Une empreinte... Une incantation... Pas comme un sortilège mais juste un genre de... mot de passe. C'est si simple, ce qui veut aussi dire que ça pourrait être n'importe quoi. *soupira-t-il pas plus avancé*

ZOYA: * elle eut un petit rire devant cette simplicité* ça serait sous notre nez qu'on le verrait pas *se moqua t elle* chazam ouvre toi

ALI: *il haussa un sourcil* Chazam ?

ZOYA: Laisse tomber... Blague de moldus. * dit elle en faisant bouillir l'eau*

ALI: *il détourna le regard, songeur faute de pouvoir comprendre* Moldus... *ce mot lui rappela la conversation à laquelle il avait assisté dans ce manoir sombre et la voix de celui qu'ils essayaient d'anéantir.* La guerre... *il soupira. Il ne pensait pas que cela était possible mais cette guerre pourrait peut-être bien être pire que celle qu'il avait connu. S'étendant à travers le monde comme une épidémie, attaquant même les plus démunis et les innocents, ceux qui ne comprendraient même pas ce qui leur tomberait dessus.* Comment quelqu'un pourrait-il souhaiter une telle chose ?

ZOYA: Tu mets le doigts dessus... Personne ne la souhaite... Lui... Cette chose... Il n'a rien d'un "quelqu'un"

ALI: "Il n'apporte... que le chaos. Le mal et... l'obscurité..." Serait-ce vraiment ? *il était soudain devenu pâle et son regard bleu brillait de panique* Le serpent... tapis à l'horizon. Serait-il vraiment ?! *il se releva, animé d'horreur*

ZOYA: * elle éclata de rire en l'entendant alors qu'elle préparait le café* le serpent ouais... C'est comme ç- * elle serait retournée. Découvrant le visage horrifié d'Ali * qu'est ce qu'il y a ? *demanda-t-elle inquiète à son tour*

ALI: Non... N-nous ne sommes pas prêts... Ca ne peut pas... Que Ra nous vienne en aide. *il tomba a genoux, les mains liés, s'étant mit à prier avec ferveur*

ZOYA: * elle se précipita vers lui lorsqu'il tomba à genoux mais arrêta son geste en remarquant qu'il priait. Une partie d'elle s'en serait moquer mais elle resta silencieuse et patienta. Gardant un oeil sur le frère de Saïd *

ZOYA: * les minutes s'écoulèrent et elle fini par poser ses mains sur les épaules de l'égyptien* va falloir que tu m'explique

ALI: Donnez moi la force... *murmura-t-il en tremblant* Donnez moi la foi.. Protégez la lumière de la peur, car j'ai peur. Je ne perçois plus de lumière à l'horizon, seulement la mort et l'Ombre...

ZAHRA: *Elle apparue dans un flash, accompagnée d'Asim qui disparu tout aussitôt après l'avoir "déposé". Elle se précipita vers son mari et prit son visage pour l'obliger à mettre fin à sa prière* _Mon amour..._ *appela-t-elle avec douceur et tendresse*

ALI: *il écarquilla les yeux en reconnaissant sa voix et son toucher et a l'instant où ses yeux se posèrent sur lui, il fondit dans ses bras, enfouissant son visage contre sa poitrine pour masquer son trouble* _J'aurais dû le savoir... La guerre... Nous avions tord de la faire. Nous avons tout détruit, tout le monde est mort et aujourd'hui... Nous avions tord. Nous avions tellement tord._

ZAHRA: Sshh... *elle caressa doucement sa tête, jetant un petit regard inquiet et désolé à Zoya* _Tu es fort. Ne laisse pas la peur te paralyser. Le Soleil ne s'arrête jamais de parcourir le ciel et de briller. Retrouve la paix, retrouve la lumière mon amour. Je suis là et je t'aime. N'est-ce pas la preuve que tout n'est pas perdu ?_

ALI: *en écoutant ces mots qu'elle avait déjà tenu par le passer pour éloigner ses cauchemars, il sembla se calmer lentement mais ne la lâcha pas pour autant* _Tu ne devrais pas être ici. C'est trop dangereux. Et si je venais a te perdre, alors j'aurais vraiment tout perdu._

ZAHRA: Je suis là et je reste là, tant que tu auras besoin de moi. Et tu n'y peux rien Ali, à part te relever et me prouver que tu vas bien. *annonça-t-elle fermement en retrouvant la langue de Zoya pour l'affirmer à elle aussi. Elle se tourna d'ailleurs vers elle.* Ne t'inquiète pas, Elliot va bien. Tout le Temple veille sur lui et... J'ai l'impression qu'il s'est fait plusieurs bons amis qui tiennent beaucoup à lui.

ZOYA: * elle recula a l'arriver de Zahra. Encore une fois sans comprendre comment ils avaient su... En retrait, elle observa le couple... Plus consciente que jamais qu'elle avait de forte probabilité de ne plus revoir Saïd et cette idée l horrifia et la paralys

ZOYA: *elle baissa les yeux et s'éloigna un peu plus encore*

ZAHRA: Tout va bien, Zoya ? *demanda-t-elle un peu inquiète de la voir chamboulée elle aussi*

ZOYA: *elle posa sa main sur sa marque et acquiesça * ce n'est pas moi qui a besoin de toi aujourd'hui *lui dit elle pour la rassurer*

ZAHRA: *elle ne su si elle pouvait se rassurer de ce fait mais emprisonnée par les bras d'Ali elle fut obligée de se concentrer sur lui.* Parle lui. Elle doit savoir. *demanda-t-elle avec douceur*

ALI: _Elle n'est qu'une cause perdue. Isis et manipulatrice. Qu'est-ce qu'elle en a a faire ?_ *souffla-t-il faiblement*

ZAHRA: Elle n'est pas. Et elle se soucie de toi et de nous. Tu es ici pour l'aider et tu ne veux pas lui dire ?

ALI: _Cela ne change rien..._

ZAHRA: Alors parle-moi !

ALI: _C'est trop dur._

ZOYA: * elle posa les yeux sur sa marque en entendant ce nom une nouvelle fois. Un mélange de colère et de culpabilité la gagnant elle s'efforça de ne rien transmettre* arrête ça Ali... Arrête de me faire culpabiliser pour la seule chose de bon dans la vie. Ça nous est tomber dessus sans même qu'on s'en rendent compte... Sans qu'on puisse le contrôler et je veux plus avoir à m'en justifier * elle soupira s'éloigna... Rassemblant les livres, prête a s'en aller*

ZAHRA: Zoya, attends ! Attends. S'il-te-plait. *demanda-t-elle avec douceur* Ce n'est pas toi.

ZAHRA: *elle soupira, restant silencieuse une seconde en carressant les cheveux de son mari, mais elle finit par prendre la parole* Je ne sais pas, ce que tu sais de nous. Ou des Dieux. *débuta-t-elle calmement en s'adressant à Zoya* Nous connaissons tous la guerre, la mort, la colère des hommes... Mais il est... une chose... un dieu... un monstre... un serpent géant. Il est bien plus mauvais que ce qui puisse exister sur Terre. Il est l'Isfet, le chaos, l'obscurité. Apep. *expliqua-t-elle tristement, se doutant a moitié que pour quelqu'un comme Zoya cela ne devait sonner que comme une histoire pour les enfants* Chaque jours les Dieux se battent contre lui pour protéger la barque solaire de Ra, Dieu créateur et chaque matin annonce leur victoire. Il est dit que si Apep venait un jour à vaincre... La lumière disparaitrait de ce monde et avec elle la vie. Il ne resterait alors que la mort, le chaos et l'Ombre.

ZAHRA: Tu n'as pas à y croire. *dit-elle ensuite avec un petit sourire de compassion* Seulement... essayer de comprendre ? Mon mari pense que le jour est arrivé où Apep est enfin descendu sur Terre. Et si c'est le cas... Alors vous ne pouvez pas le vaincre seuls.

ZOYA: * elle l'écouta en fixant les livres...* si c'est le cas...Elliot ne sera jamais en sécurité... Et... Saïd est avec lui... * elle laissa tomber les livres* je suis le retrouver

ZOYA: Dois*

ZAHRA: Tu ne dois pas. *répondit-elle calmement* Elliot est en sécurité et si Saïd est avec lui, alors tu dois rester en sécurité toi aussi. Tu es la chose la plus importante à ses yeux. S'il te plait, ne jette pas cela au feu.

ZOYA: On y arrivera pas seul mais je n'ai rien... Je n'ai que lui... Je n'ai toujours eu que lui

ZOYA: Et si ça c'est vrai... Pourquoi pas le reste... * elle sourit en s'écoutant* Isis... Je veux savoir

ZAHRA: *elle pinça les lèvres, non pas qu'elle ne voulait pas répondre à Zoya mais elle ne voulait pas encourager cette vision qu'Ali avait d'elle. Elle caressa doucement les cheveux d'Ali et le poussa à s'éloigner un peu d'elle.* _Prie si tu dois prier mon amour. Mais ne prie pas par peur. La lumière est toujours là. Tu dois juste te laisser la sentir._ *le rassura-t-elle avec douceur avant de se relever. Elle s'approcha ensuite de Zoya, glissant sa main dans la sienne pour la mener un peu à l'écart*

ZOYA: * elle la suivit non sans jeter un regard a Ali. * t es sur de vouloir le laisser seul ?

ZAHRA: *elle eu un petit sourire rassurant* Il est fort. Et... Je sais qu'il ne me laisserait pas seule moi. *commenta-t-elle d'un petit ton entendu.Elle l'invita à s'asseoir comme elles avaient pu le faire sur son balcon à Héliopolis, avant de commencer son récit* Isis a une signification particulière pour les Enfants de Ra. *expliqua-t-elle alors d'un air doucement navré* Ce n'est pas une bonne chose lorsque l'un d'eux vous appelle ainsi. Ils l'appellent "manipulatrice, "menteuse" "voleuse"... C'est elle qui a empoisonné Ra et manipulé afin qu'il lui révèle son nom et qu'elle puisse profiter de ses pouvoirs. *raconta-t-elle calmement* Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Oui, elle a trompé le Dieu Soleil mais elle l'a soigné et a pu continuer son chemin. Et les pouvoirs dont elle a hérité, elle ne les a utilisé qu'au nom de l'amour. Tu vois, elle était l'épouse du roi Osiris et elle l'aimait profondément avant même d'être venu au monde. Ils s'aimaient tous les deux, tant que même l'adultère n'a su les séparer. Tant que même la mort n'a su les séparer. Lorsque Osiris est mort, tué par son propre frère, elle l'a ramené à la vie pour devenir mère de son enfant, Horus. Et elle aimait son fils et elle veilla sur lui. Elle le sauva du scorpion, elle le sauva du harpon. Mais même après tout ce qu'elle avait vécu, elle ne su haïr même celui qui avait tué son mari, son frère Seth. Elle le sauva lui aussi et son fils fou de jalousie lui coupa la tête. Et même après ça, elle est restée une mère. Isis-Hathor. Déesse de l'amour, de la fertilité et de la maternité. Car cela a toujours été sa force. L'amour pour son mari, l'amour pour son fils, l'amour même pour ses ennemis et de ceux qui lui ont fait du tord. Oui elle a volé, elle a trompé, elle a manipulé, elle a pleuré, mais seulement parce qu'elle aimait plus que tout.

ZOYA: * elle l'écouta presque comme elle le faisait enfant avec sa propre mère ou son père. Dire qu'elle ne se sentait pas proche d'Isis aurait été mentir même si elle voyait des différences notable* Je tuerai Rosier... Pour ce qu'il est... Mais aussi pour ce qu'il m'a fait. Il n'y aura aucun pardon pour lui * lui fit elle savoir très sérieusement* il se considère comme Seth ? * plaisanta t elle doucement en parlant d Ali*

ZAHRA: *elle fit doucement non de la tête* L'histoire n'a pas à être la même. Le Maat, l'équilibre du monde et le cycle de la vie est bien plus fluide et libre, il est vivant. Ce qui était est et sera, tout comme chaque Homme vient d'un autre Homme et peut donner vie à une autre Homme a son tour. Tout comme le Soleil se lève et se couche et brille chaque jour sur un différent jour. Rien est écrit et pourtant, tout est déjà là, établi par le dieu Créateur. *expliqua-t-elle avec patience* Mais ce Rosier... S'il est ce que mon mari pense qu'il est, alors il est l'ennemi de tout ce qui était, est et sera et de l'équilibre de ce monde et de la vie. Il n'a pas a être un Dieu pour cela. Tout comme Ali peut voir Isis en toi.

ZOYA: * elle l'écouta... Elle et sa foutu aura apaisante. Esquissant un sourire* tout ce que j'ai pour le combattre c'est une vague piste... Des carnets dissimuler dans des bouquins... Sans la clé pour les ouvrir * elle soupira* et un homme qui ne me fera jamais confiance

ZAHRA: *elle eu une petite moue navrée en l'écoutant parler de leurs difficultés dont elle ne comprenait que la moitié mais elle ne put s'empêcher de l'arrêter en posant sa main sur son bras* Ne dis pas ça. Il te fais assez confiance pour être avec moi, non ? Et de toute manière, il n'a pas le choix. Tu es de la famille.

ZOYA: Je ne suis pas mariée *dit elle sur le ton de la plaisanterie bien que ses yeux se posèrent sur la marque qui encerclait son bras* j'ai besoin d'aide Zahra...

ZAHRA: Vos coeurs sont liés. Vos corps aussi maintenant... *commenta-t-elle en regardant la marque de sang* Votre amour est plus fort que le mariage. *lui assura-t-elle avec un sourire* Tout ce que tu voudras, ma soeur. *répondit-elle ensuite sans ciller*

ZOYA: Comment vous faites ? Pour savoir qu'on a besoin de vous ? Je veux dire... La dernière fois Asim a débarqué pour aider Ali avec le sortilège... Maintenant toi...

ZAHRA: *elle ouvrit la bouche, puis la referma, incertaine de si elle était réellement autorisée à en parler. Mais elle se rendit aussi compte que l'homme blanc n'était probablement pas loin et s'il ne voulait pas qu'elle parle, il pourrait le lui signifier ? Elle n'en était pas sûre, elle ne le connaissait pas si bien.* Notre... chef, Rê. Il a un ami très puissant. Il l'aide a veiller sur les Enfants de Ra. Il a averti Rê à propos d'Ali et... *si la première fois Asim sans se poser de question cette fois le convaincre de se séparer de son protégé même une fraction de seconde avait été difficile.* Et maintenant je suis làa. *conclu-t-elle simplement avec un sourire rassurant*

ZOYA: Je vois... Il sait où est Saïd?

ZAHRA: *elle acquiesça* Il veille sur chacun de nous.

ZOYA: * elle baissa les yeux sur sa marque* j'ai besoin de lui parler... Cette clé dont je t'ai parlé... Je crois que Saïd pourrait peut être nous aider.

ZAHRA: Je... Je sais pas si je peux... *elle rougit doucement sans être sûre de savoir si l'homme blanc les écoutait vraiment* Je ne le connais pas très bien. Je ne lui ai jamais parlé. Ce n'est pas vraiment... ma place.

ZOYA: * elle esquissa un sourire malgré elle* tu l'as dis toi même... On ne peut pas le combattre seul... Et j'ai... * elle détourna les yeux* j'ai entendu Rê le dire a Ali... Que nous n'étions pas seuls

ZAHRA: *elle acquiesça avec un petit sourire et prenant son courage a deux mains, elle prit une grande inspiration et ferma les yeux, priant l'homme blanc pour qu'il leur vienne en aide et lui offrant son corps en hôte pour que celui-ci puisse parler à Zoya*

ZAHRA: *lorsque la jeune femme ouvrit a nouveau les yeux. Il signifia clairement sa présence à travers des yeux complètement noir*

ZOYA: *Zoya recula a le seconde ou Zahra ouvrit les yeux. Baguette en main dans un accès d'adrénaline*

ZAHRA: Tu as demandé a me voir. Tu n'as rien a craindre de moi...

ZOYA: Et je suis censé te croire sur parole ?

ALI: *il réagit en sentant l'agitation et s'empressa de rejoindre les deux femmes. Il reconnu les yeux noirs de l'Ubaid et bien qu'il n'appréciait pas le fait qu'il habite Zahra, il incita Zoya au calme pour lui signifier qu'il n'y avait pas de danger*

ZOYA: Vraiment ? Comment tu peux être sur que c'est bien ton pote qui... * elle savait même pas comment appelée cela... Pour elle cela ressemblait bien trop a un sortilège d imperium ce qui avait tendance a sérieusement la crispée *

ALI: C'est l'Ubaid de notre chef. Crois-moi. Je l'ai déjà vu faire. C'est lui.

ZAHRA: Je ne suis plus Ubaid...*rectifia-t-il un peu sévèrement* on m'appelle Telg à présent

ZOYA: * elle baissa lentement son arme* il est dans vos têtes a tous ? *dit elle a la fois effrayé et dégouttée*

ALI: *il fronça les sourcils, pas sûr de comprendre.* Où est Rê ?

TELG: * un sourire traversa les lèvres de Zahra* tu as manqué beaucoup de chose depuis ton départ * il libera la jeune femme mais uniquement pour rejoindre Ali... Lui montrant les derniers événements du temple*

ALI: Rê... *souffla-t-il avec horreur et tristesse. Il fut soulagé de le voir sortit d'affaire mais le choc de l'avoir su aux portes de la mort était encore trop présent. Puis voir les portes du Temple ouvertes et le peuple d'Egypte affluer dans le Temple était une image merveilleuse mais elle lui rappelait à quel point en effet, cela faisait longtemps qu'il n'était pas rentré chez lui. Ses frères s'étaient battus sans lui contre cette horrible créature de feu... Il sentit son coeur s'alourdir et le désir de rentrer s'intensifier un pêu plus. Il aurait aimé s'accrocher à Telg, se déplacer dans son esprit comme il le faisait à l'instant pour passer ne serait-ce qu'une seconde auprès des siens. Mais il ne pouvait pas.* Montre-moi mon frère. *ordonna-t-il plutôt, le ton ferme mais la voix tremblante*

ZOYA: Non ! C'est a moi de le voir *protesta t elle soudainement sans savoir vraiment de quoi il en retournerait*

TELG: Ta présence serait bien trop forte... *expliqua Telg au travers d'Ali. Dans son esprit il se matérialisa face a Ali* en es tu sur ? Il n'est pas seul...

ALI: *il pinça les lèvres. Il s'inquiétait pour Saïd mais la dernière chose qu'il voulait était de le mettre en danger. Il renonça.*

ZOYA: Je m'en fou ! Je veux le voir ! Je dois le voir ! Je dois lui parler ! *insista t elle en s'approchant d Ali comme s'il s'agissait de ce Telg. Prête à le menacer pour obtenir ce qu'elle souhaitait *

TELG: * libérant Ali il tenta de s'insinuer dans l'esprit de la jeune femme pour la calmer. Se heurtant alors a un mur dans un premier temps. Elle luttait*

ZOYA: Sors de la ! *s enerva t elle en se tenant les tempes mais bien que les sensations étaient similaires a ce qu'elle connaissait de l imperium. Elle pouvait sentir une puissance tout a fait nouvelle et bientôt. Elle retrouva le néant*

TELG: *Telg ignorait mais prendre le contrôle de la jeune femme éteindrait temporairement son lien avec Saïd. Il observa Ali et Zahra a travers le yeux de l'anglaise* lorsqu'il sera seul j irai le voir *assura t il* je lui parlerai de cette clé que vous chercher

ZAHRA: *elle acquiesça* Merci, Telg. Ton aide est précieuse.

ALI: *doucement déçu et frustré, il acquiesça tout de même comme sa femme* Merci d'avoir sauvé notre chef et protégé notre Temple. Je te suis redevable.

TELG: Personne ne m'est redevable... Rê est mon ami. *il posa ses yeux sur Ali* votre combat... Vous pouvez le mener d'ici

ALI: Que veux-tu dire ?

TELG: Loin de chez toi, rien ne nous vous force à rester loin du soleil

ALI: Que devrais-je faire alors ?

TELG: Rentrez, tous les deux...Vous serez entourer des vôtres pour vous aider...

ALI: Mais Saïd... Et... Et ça ! *il montra les livres* Non je dois rester. Cette guerre. Je dois l'empêcher d'atteindre les nôtres.

TELG: *Il sourit doucement au travers des traits de Zoya* Je me devais de te le proposer *Laissa-t-il échapper bien qu'il comprenait très bien la raison de son refus. Il observa ses livres* La clé...Elle est probablement dans la tête du serpent...

ALI: Pourrais-tu... la lui dérober ? *demanda-t-il avec prudence, conscient que c'était probablement une folie*

TELG: Peut-être...Ce ne sera pas sans risque...Sa musique raisonne, comme s'il y avait un échos...

ZAHRA: Si c'est trop dangereux... Peut-être ne faudrait-il pas... Il ne faut pas se précipiter. Il faut en parler à Rê.

TELG: *Il acquiesça doucement aux paroles de Zahra, nulle doute qu'il devrait en parler avec Rê avant toute chose* Le danger est à nos portes...Et nous réfugier à l'abris ne nous en sauvera pas *précisa-t-il néanmoins*

ALI: Nous ne nous cacherons pas. *répondit-il fermement mais sombrement, comme un soldat prêt à partir à la guerre une nouvelle fois* Où sont Seb et Sebak ? Tarik, Asim aussi. Et Kafele... Et les plus jeunes aussi. Ils devront être prêts.

TELG: Seb, Sebak et Kafele se sont rendu à la forteresse blanche...Seul Seb en est revenu et prit aux pièges par les pouvoirs persuasif d'Auset...Sebak n'a pas été découvert et sillonne les rues de Memphis à la recherche de réponse et peut-être même rédemption. Quant à Kafele...Son amour pour l'homme qui sert d'ôte aux Flammes l'a rendu aveugle...Il est resté, attiré par les promesses d'Auset et incapable de se défaire de cet homme. *Il savait qu'il n'offrait pas là un tableau réjouissant mais il s'agissait de la vérité* Asim n'est plus le même depuis l'incident avec Rê. Plus de chanson, plus de rire ou de sourire, malgré les efforts de beaucoup.

ALI: *il pâlit d'horreur devant ce que Telg lui racontait et même la douce caresse rassurante de Zahra ne l'aida pas à alléger le poids qu'il pouvait sentir peser dans sa poitrine. Ils étaient déjà si peu à avoir survit à la guerre et aujourd'hui, ils s'étaient égarés chacun de leur côté. Il n'arrivait pas bien à comprendre ce qu'il se passait sur leurs terres mais c'était un signe de plus qu'il était partit depuis trop longtemps. Se fourvoyait-il lui aussi à rester ici, dans l'espoir de pouvoir veiller sur son frère et l'aider ? Pourtant il ne parvenait pas à y renoncer. Il ne pouvait pas l'abandonner seul ici une nouvelle fois. Il se sentait si triste, si tiraillé.* O comme j'aimerais pouvoir leur parler... C'est eux que j'ai abandonné en venant ici. *se rendit-il compte avec honte. Et eux aussi étaient ses frères, pas de sang mais ils l'avaient été depuis plus longtemps que Saïd.* Tu dois les avertir. Ce qui rôde dans l'Ombre viendra pour nous tous. Apep est là. Et si nous venions à échouer, alors tout prendra fin.

TELG: *Dans le corps de l'anglaise, il observa le couple, hésitant une seconde* Je peux t'y emmener, si tu le désire...Quelques minutes...

ALI: *il serra les dents et baissa les yeux, glissant ses doigts entre ceux de sa femme.* Non. *il se força à refuser car il savait que quelques minutes ne lui suffirait pas et que voir ses frères dans un tel état ne ferait que briser le peu de conviction qu'il avait encore. Tout comme Zahra. Il savait pertinemment qu'elle ne devait pas être là mais la seule idée qu'elle repartirait en le laissant seul à nouveau le rendait malade.* Veille sur eux s'il te plait. Préviens les. Et que Ra nous vienne en aide.

TELG: Ce qui était, est et sera *laissa-t-il échapper en libérant enfin l'anglaise de son emprise et en retournant auprès des siens.*

ALI: Ce qui était est et sera... *murmura-t-il faiblement en serrant un peu plus la main de Zahra pour se rassurer qu'elle n'était pas encore partie*

ZOYA: *Elle avait lutté, tout du long, avec ce néant...Ce vide absolu. Et à la seconde où elle retrouva la conscience, elle chuta au sol, inspirant profondément comme si, durant cette absence, elle avait simplement cesser d'exister. Son coeur tambourinait dans sa poitrine, ayant du mal à retrouver son calme et son souffle.*

ZAHRA: *elle se précipita pour prendre Zoya dans ses bras en lui caressant doucement le bras pour la rassurer* Tout va bien Zoya, tout va bien. Notre message a été entendu.

ZOYA: *Malgré l'étreinte, sa respiration était doucement saccadée, entre la peur intense qu'elle avait ressenti, la violence du retour à la réalité et à présent sa rage profonde pour cette sensation de n'avoir été qu'une marionnette durant quelques secondes, elle murmura entre deux souffles rauques* plus jamais...

ZAHRA: *elle baissa les yeux devant sa colère. En voulant l'aider elle n'avait fait que l'agiter un peu plus.* Je suis désolée...

ZOYA: *Son corps entier se crispa de douleur, prenant naissance à la marque, la sensation l'irradia entièrement. La surprise avait été tel qu'elle n'avait pas sur s'empêcher de crier sur le moment mais avec la douleur vint l'instinct de survie et avant même qu'elle s'en rende compte, elle était déjà sur Zahra, les mains autour de sa gorge*

ZAHRA: *figée de surprise et de terreur elle laissa échapper un hoquet étranglé*

ALI: *il se rua sur Zoya, en l'agrippant par les épaules et l'immobilisa par sa magie* La marque ! Saïd ! *grogna-t-il avec force pour la ramener à la réalité*

ZOYA: *Une nouvelle vague de douleur secoua son corps alors qu'Ali l'attrapait, le prénom de Saïd la ramena à la réalité* Saïd... *Supplia-t-elle doucement, alors qu'elle fermait les yeux, les soubresaut de son corps s'estompant elle se concentra sur la sensation de cette marque, sur ce qu'elle pouvait laisser filer, elle contrôla sa respiration...Et comme pour se faire pardonner de son égarement, elle lui envoya des idées plus salaces, une façon de lui dire qu'elle allait bien, une façon de lui rappeler qu'elle l'aimait*

ALI: *il se crispa en la sentant trembler de douleur, sachant que cela ne pouvait provenir que de son frère. Il avait envie de hurler, de le retrouver à l'instant mais Zoya parvint à se calmer et la douleur sembla s'estomper. Une bien maigre consolation mais il fila retrouver Zahra à la seconde où l'Anglaise retrouva le contrôle. Il prit sa femme dans ses bras et baisa doucement son visage pour la calmer et la rassurer, lui susurrant des mots doux en Egyptien à l'oreille.*


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NPC Amy
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ZOYA: *La vague de remord qu'elle senti lui arracha un hoquet de tristesse alors qu'elle gardait ses yeux clos. Elle se laissa doucement glisser contre le mur.* Pardon *Laissa-t-elle échappé, à plusieurs reprises, pour Zahra, pour Saïd. Et bien décidé à ne pas se laisser tomber dans la dépression, elle ne cessa pas de se rappeler le gout de ses lèvres, le contact de sa langue, et à défaut de pouvoir réellement lui parler, l'embrasser ou même encore le toucher, elle se gorgea de ces souvenirs qu'elle lui transmettait, *

ZAHRA: Tout va bien... *murmura-t-elle avec un petit sourire un peu chamboulé pour les rassurer tout les deux.* J'ai juste été un peu surprise. *s'excusa-t-elle en rigolant d'un air embarrassé*

ZOYA: *Elle rouvrit doucement les yeux. Inspirant profondément, elle souffla tout l'air de ses poumons en observant le couple* Il va bien *Finit-elle par dire pour rassurer le frère avant de se relever. Se dirigeant vers le salon, elle préférait laisser le duo en tête à tête*

ALI: *Le couple acquiesça, reconnaissant qu'elle les rassure quant à ce fait. Lorsqu'elle s'éloigna, Ali se retourna vers Zahra en prenant doucement son visage dans ses mains.* _Tu dois rentrer._ *lui dit-il fermement bien qu'il pouvait déjà sentir son coeur s'alourdir à cette idée*

ZAHRA: *Elle prit sa main en fronçant doucement les sourcils* _Elle ne pensait pas à mal, c'est la marque, tu le sais Ali._

ALI: _Ce n'est pas ça. Pas que ça. C'est trop dangereux ici. Même si moi je ne peux pas partir, tu n'as pas à être ici. Veille sur notre neveu et soit en sécurité. Cela nous enlèvera à tous un poids de la poitrine._

ZAHRA: _Mais te savoir seul ici... Moi ça m'alourdit le cœur._

ALI: _Ne les as-tu pas écoutés ? Nous ne sommes pas seuls._ *la rassura-t-il*

ZAHRA: _Et qui viendra apaiser tes cauchemars et éteindre tes peurs ? Et... baiser tes lèvres ?_ *elle l'embrassa tendrement avant de jeter un regard vers Zoya. Elle eu un petit sourire amusé et taquin en se retournant vers Ali.*

ALI: *il eu un rire offusqué* _Te savoir loin de moi ne me donne que la motivation pour finir cela plus vite et revenir vers toi. Si tu es là..._ *il l'embrassa à son tour* _J'ai peur que je ne finisse pas grand chose._

ZAHRA: *elle gloussa doucement avant de lui faire un petit bisou sur le nez, elle se releva. Elle alla voir Zoya pour l'enlacer tendrement.* A très bientôt ma sœur. *lui assura-t-elle avec un sourire rassurant* Toi aussi, si tu as besoin de moi, je ne suis pas loin. Je viendrais. Enfin.. *elle se souvint qu'elle devait définitivement travailler un peu plus sur sa magie en rentrant* On me déposera. *précisa-t-elle en rougissant et en rigolant doucement*

ZOYA: *Elle se laissa enlacer, sans la repousser et sans oser y répondre non plus. Acquiesçant doucement à ses paroles, elle reposa ses yeux sur elle, lui attrapant malgré tout la main avant qu'elle ne parte. La question lui brûlait les lèvres sans les franchir pour autour, Son fils allait-il bien ?*

ZAHRA: *elle releva les yeux en la sentant attraper sa main et la questionner du regard sans oser former une phrase. Elle eu un petit sourire.* Il passe beaucoup de temps à la bibliothèque. Il a lu tous les livres en anglais alors il est passé à ceux en Egyptien mais... C'est encore un peu compliqué. L'autre jour, ils ont fait un petit concert devant la porte de Rê. Je ne sais pas ce qu'ils essayaient de faire mais c'était très amusant. Oh et récemment, il a ramené un poisson et la cuisiné pour l'un de ses amis. Il est... plein de ressources. *raconta-t-elle d'un air amusé*

ZOYA: *Elle aurait aimé lui confirmer que c'était le cas mais à dire vrai, elle ne connaissait presque rien du garçon...Esquissant un simple sourire en serrant doucement sa main pour la remercier, elle fini par la lâcher, *

ZAHRA: Tu le verras par toi-même lorsque tu reviendras. *lui assura-t-elle avec un grand sourire* Il serait peut-être temps d'apprendre l'Egyptien. *la taquina-t-elle avant de revenir vers Ali et lui donner un baiser d'aurevoir*

ALI: *il l'embrassa et lui attrapa le bras avant qu'elle ne le quitte* Une dernière chose. *l'averti-t-il avec douceur* Fait-le venir.

ZOYA: Je viens d'avoir un cours théologique accéléré, on verra pour l'egyptien plus tard *plaisanta-t-elle* Et son ami ? Leo ?

ZAHRA: *elle paru interloquée mais acquiesça, demandant à rentrer en sachant que l'homme blanc passerait le message au protecteur*

Un flash de lumière blanc annonça l'arrivée d'Asim mais avant que celui-ci ne puisse prendre Zahra et disparaitre aussitôt, Ali l'agrippa en inhibant sa magie une fraction de seconde pour l'empêcher de filer et le plaqua contre le mur, l'air sévère. Asim se débattu par réflèxe mais Ali le rappela à l'ordre.

ALI: Assez ! *gronda-t-il en lui serrant le bras*

ASIM: Que fais-tu ? Nous rentrons. *rétorqua-t-il avec une discrète colère et de l'incompréhension*

ZOYA: *Elle fut surprise, s'approchant de Zahra par réflexe pour la protéger. Elle fixa à nouveau celle-ci, lui répétant muettement sa question concernant Leo*

ALI: Toi que fais-tu ?

ASIM: *il se dégagea de la prise d'Ali, blessé d'entendre cette question comme un reproche.* Je dois protéger Rê, c'est mon rôle.

ALI: Rê peut prendre soin de lui-même. Et d'autres que toi peuvent le protéger. Mais nos frères ?

ZOYA: *Elle éloigna Zahra des deux hommes, réitérant sa question* Leo ?

ASIM: *il resta interdit, ne semblant pas vouloir comprendre.*

ALI: Seb, Kafele, que leur est-il arrivé ? T'en soucies-tu seulement ?! *s'énerva-t-il* Où étais-tu ? *mais il connaissait la réponse* Tu te complais dans la servitude, tu crois que ta mission, cette marque, justifie tout ? Pourquoi es-tu revenu en Egypte Asim ! Pour servir le fils de celui qui t'as bannis ? Pour rentrer chez toi ? Ou pour corriger tes tords !

ZAHRA: *elle ne comprit pas la question et fronça les sourcils, inquiète de comprendre* Zoya, Leo est... Asim l'a ramené chez vous peu après ton départ ! Il ne pouvait rester au Temple mais... je pensait qu'il était avec toi ! *s'affola-t-elle avec horreur*

ZOYA: *Elle se figea à sa réponse* Quoi ? *Se retournant vers les deux hommes, son regard se posa sur Asim.* Vous avez mit un orphelin dehors ?

ASIM: *il repoussa violemment Ali, blessé par ses paroles, la colère le rendant imperméable à la voix des deux femmes* _Ne me parle pas de loyauté ou de mes tords ! Ou étais-je ?! Et toi ! Tu crois que parce que j'ai eu tords une fois dans ma vie et toi non, que cela te donne le droit de me juger ? Nos frères ?! Rê est notre frère et j'ai choisi de donner ma vie pour lui. Toi tu es là et tu joues à la chasse au Serpent en pensant que tu vas sauver le monde ou au moins ton frère. Mais regarde-toi. C'est toi qui est perdu ! C'est toi qui a tord d'être partit !_

ALI: *Ali lui capta la question de Zoya mais sans vraiment la comprendre. Il pouvait cependant sentir que cela était important mais aussi que cela l'affectait émotionnellement et il n'oubliait pas son frère à l'autre bout de la marque* Asim de quoi parle-t-elle ? *questionna-t-il avec inquiétude mais il se rendait compte qu'il ne l'écoutait pas alors il chercha à le violenter pour le ramener à la raison mais Asim l'esquiva et retourna son geste contre lui, le faisant tomber au sol et dégainant son poignard pour le mettre sous sa gorge*

ZAHRA: *elle poussa un gémissement d'horreur et se précipita sur le protecteur pour essayer de le tirer en arrière* _Asim, arrêtes ! Tu deviens fou !_

ZOYA: *Baguette à la main, elle profita du fait qu'Asim semblait complètement ignorer sa présence pour le désarmé et l'envoyer contre l'un des murs de l'appartement. Elle s'approcha, menaçante.* Où...Est...Leo ? *Répéta-t-elle doucement*

ASIM: *il fut surprit par l'intervention de Zoya car en effet il l'avait complètement oublié. Il mit un certain temps à revenir à la réalité et à comprendre sa question. Il fronça les sourcils.* Avec toi... *affirma-t-il d'un air troublé* Il m'a demandé de le ramener ici, je pensais que... Qu'il était retourné chez vous... *avoua-t-il en sentant doucement le doute, l'horreur et la culpabilité s'insinuer en lui en se rendant compte que ce n'était pas le cas. Si Zoya ne savait pas où il se trouvait, alors personne ne le savait.*

ZOYA: *Elle s'approcha un peu plus de lui, toujours plus menaçante, oubliant la marque, aveuglé par l'inquiétude et surtout la colère* J'ai du faire une absence le jour où tu me l'as ramener alors... *Dit-elle cynique*

ASIM: Il était juste devant la porte. *affirma-t-il faiblement, angoissé*

ZAHRA: *elle retint un sanglot d'horreur en se rendant compte que personne n'avait vu l'enfant depuis tout ce temps*

ALI: *ne comprenant pas bien la situation il prit sa femme dans ses bras pour la rassurer mais ne su quoi faire de plus.*

ZOYA: Pourquoi ? *La pointe de sa baguette sous son menton, elle cherchait à comprendre ce qui s'était passé après qu'elle soit partie*

ASIM: Il ne pouvait pas rester. Il n'était pas... l'un des notre. *expliqua-t-il honteux en sachant qu'aujourd'hui cela n'aurait pas été un problème*

ZOYA: *Sa réaction fut immédiate, elle écrasa son poing sur le visage d'Asim avant de s'éloigner le plus possible de l'egyptien, sa main se portant sur sa marque, elle inspira, profondément. Tentant de dissiper ce sentiment. Se contrôler soi-même, c'était un exercice compliqué pour quelqu'un qui avait toujours agit à chaud, directement, Un second coup de poing fut donner, contre un mur cette fois* Ali... *Appela-t-elle, suppliante, espérant qu'il pourrait l'aider, *

ALI: *il s'approcha d'elle et l'aida à se calmer et endormir ses sentiments, affaiblissant aussi temporairement le lien qui les unissait* Je suis désolé. *dit-il en ayant comprit que vaguement la raison de sa colère mais en sachant que c'était grave*

ASIM: *il essuya le sang qui coula de son nez, se sentant plus abattu et honteux que jamais mais malgré cela, il ne se détournait pas de sa mission, sa propre marque à son avant bras.* Je dois rentrer. *insista-t-il mais jetant un regard à Ali pour voir si ce dernière n'allait pas essayer de l'en empêcher à nouveau*

ZOYA: *Elle se sentit mieux, une seconde, avant de reposer son regard sur lui* Termine ce que tu as commencé *Comprenant bien qu'elle avait interrompu leur conversation avec ses propres questionnements* Ca va aller... *Tenta-t-elle de rassurer, se laissant retomber sur la chaise la plus proche*

TELG: *Toujours présent chez chacun d'eux, Telg s'était glissé dans l'esprit d'Asim, pas assez pour être remarqué, assez pour l'empêcher de fuir au besoin...Il murmura, dans la tête d'Ali, qu'ils avaient besoin d'Asim, le véritable*

ALI: *il fronça les sourcils, désolé et agacé que tant de choses s'empilent les unes sur les autres. A contre cœur il laissa Zoya pour se retourner vers Asim, entendant le murmure de Telg, il s'efforça de se calmer* Tant de nos frères sont morts. A cause de cette maudite guerre. *précisa-t-il pour éloigner la faute d'Asim* Nous sommes si peu à être encore en vie. *il s'agenouilla prêt d'Asim en posant une main sur son épaule, le suppliant de son regard bleu* Je t'en supplie mon frère, ne laisse pas la peur et la culpabilité t'aveugler. Nous avons besoin de toi. Tes frères ont besoin de toi. Sauver Rê ne suffira pas, tu dois l'aider, l'aider à veiller sur nos frères et sœurs, l'aider à se préparer à ce qui va venir. Apep arrive et cela ne sert à rien de se cacher.

ASIM: *il grimaça de tristesse devant ses mots, refusant toujours à moitié d'y croire malgré les avertissements de Telg et de Rê et maintenant Ali, de vive voix* Nous ne sommes pas assez fort. La fin est proche... Que faire si ce n'est... s'accrocher à la Lumière ? *souffla-t-il d'une voix tremblante*

ZOYA: *Elle se laissa doucement retomber sur la chaise et la table face à elle, cherchant d'une main son paquet de cigarette, elle en coinça une entre ses lèvres. L'allumant, la tête toujours poser contre son autre bras, elle écoutait d'une oreille distraite* Tu pourrais crever demain Asim, de tout, de n'importe quoi...La fin est proche, c'est sur. Reste à savoir quel genre d'Homme tu veux être quand elle sera là *Soupira-t-elle, tentant de concentrer ses pensées sur cette conversation plutôt que son inquiétude*

ASIM: Si je meures, je mourrais pour lui. *affirma-t-il en serrant le poing car cela et cette marque était la seule chose certaine dans son esprit. La seule chose qu'il ne s'autoriserait jamais a vivre, était de voir cette seconde marque devenir noire à son tour.*

ZOYA: *Elle observa cette marque* Et tu lui laissera quoi ? *Demanda-t-elle, presque moqueuse*

ASIM: La vie. *rétorqua-t-il faiblement*

ALI: Tu mourras pour lui, Asim. Pas à sa place. *insista-t-il en lui serrant doucement l'épaule* Tu n'es pas qu'un garde du corps. Tu es un guerrier, tu es un homme qui a été banni de chez lui et qui a choisi de parcourir le monde et se s'enrichir de cela plutôt que de se noyer dans tout ce qu'il avait perdu. Et tu es revenu, malgré que nous t'avions rejeté et accusé, tu es revenu et tu as fait le serment de protéger et servir. S'il te plait Asim. Ta force et ta mission ne se résume pas à cette marque sur ton bras. Tu n'es pas qu'une vie à échanger. Rê n'est pas seulement cette marque sur ton bras. Et tu n'es pas que ce bras, avec cette marque. Ouvre les yeux, ouvre ton coeur comme tu sais si bien le faire, sen. Ce n'est pas la fin. Nous avons encore beaucoup à écrire sur les piliers du Temple. Et si cela devait s'arrêter là, alors ne voudrais-tu pas que cela soit digne d'être lu par les Dieux ?

ZOYA: La vie... *Répéta-t-elle en tirant sur sa cigarette* Et que laisseras-tu aux autres ?

ASIM: Je... *il baissa les yeux. Il savait bien ce qu'ils insinuaient, ce que tout le monde attendait de lui depuis ce jour mais c'était trop dur. S'il n'était même pas capable de protéger cet enfant comme il avait juré de le faire, que pouvait-il faire d'autre ? Faire de la musique et chanter ? Sourire en paraissant aimable ? Tout cela était si futile et insignifiant. Il n'était qu'un clown, qu'un imposteur et un bon à rien.*

ZOYA: *Elle se crispa, soudainement, sa cigarette tombant au sol, les dents serrer. Cachant son visage sur son bras, elle connaissait que trop bien cette sensation pour savoir ce que subissait Saïd en cet instant. La colère se déversa en elle comme de la lave en fusion dans ses veines. Ses ongles s'enfonçant dans sa chair, elle se mordit l'avant bras pour ne pas crier. S'efforçant d'ignorer la vague de douleur et de rage qui tentait de la noyer, elle lui envoya la seule chose qu'elle avait à offrir: son soutien. Lui répétant inlassablement de tenir le coup, lui rappelant qu'ils étaient deux et qu'à deux...Même la mort n'avait su les séparer. Elle ignorait combien de temps elle pourrait tenir ainsi, mais le défi suffisait à la motiver de manière malsaine*

ZAHRA: Zoya ? *s'inquieta-t-elle en la voyant se crisper, elle alla pour la prendre dans ses bras mais Ali l'en empêcha*

ALI: Rentre. *lui demanda-t-il fermement en autorisant ainsi Asim a partir lui aussi. Il embrassa sa femme furtivement une dernière fois avant de s'approcher de Zoya, préférant se concentrer sur elle et son frère plutôt que de voir Zahra et Asim partir. Un flash blanc annonça tout de même leur départ* Tenez bon... *souffla-t-il aux deux amants en essayant d'adoucir la douleur du côté de Zoya*

ZOYA: *Elle ne répondit rien, ses dents enfoncés dans sa chair. Lorsqu'enfin la torture prit fin, elle souffla l'air retenu dans ses poumons depuis longtemps mais pourtant pas complètement soulager. Se concentrant juste sur eux, elle allait bien, et ce n'était pas ça qui allait la faire flancher, ni elle...Ni lui...*

ALI: *il se releva, tentant tant bien que mal de chasser l'inquiétude et récupéra les livres pour les ramener prêt d'eux.* Il faut que nous trouvions la clé. Et il faut que nous trouvions les autres, s'il y en a d'autres.

ZOYA: *Elle acquiesça, se relevant doucement. Son bras portant l'emprunte de ses dents...Observant la pile de livre* On a une pile de livre qui enferme une montagne de possible information...Un truc simple parce que c'est probablement un gosse de onze ans qui est derrière tout ça... *Elle soupira doucement* Simple et pas crade, c'est un maniaque de la propreté *se souvint-elle comme si ça pouvait avoir une quelconque importance*

ALI: *il observa à nouveau un des livres* Protéger un morceau de soi-même de la même manière que le ferait un enfant... Je ne sais pas si c'est de l'humilité, ou de l'arrogance... *murmura-t-il songeur* Je ne perçois presque rien... Pas même une réelle serrure. Seulement le papier des pages... Les mots... *il soupira* C'est si simple... Si épuré que ça en devient... transparent. Impressionnant...

ZOYA: *Elle avait la sensation d'avoir la solution devant elle sans pouvoir la percevoir ou la comprendre, ce qui la frustra encore plus et pourtant, elle s'efforça de ne rien ressentir, de ne pas rien laisser paraître et surtout, transparaître* Ca pourrait être quoi ? Des mots ? Ou quelque chose de physique ? Un sort ? *Il avait déjà répondu à cette question mais là, elle avait juste besoin de remettre les faits, de tout se rappeler, de se reconcentrer*

ALI: Pas de magie non, ça se sentirait. *il passa sa main au dessus des pages pour vérifier une énième fois avec sa propre magie* Des mots... Plus probable qu'autre chose. Les mots sont impalpables et ne laissent pas de marques.

ZOYA: *Elle soupira doucement en réfléchissant...* Il provient d'une famille de sang pur...Du genre...Bien coincé. Ils auraient pas un genre de...Phrase ? Tu sais...Du genre "Force et Honneur" ! Ce serait possible ça ?

ALI: *il soupira, c'était bien possible mais...* Je ne sais pas ça. Je ne... Je ne connais pas vos traditions.

ZOYA: *Elle soupira doucement*

ZOYA: Je vais presque regretter d'avoir été abandonné à la naissance *plaisanta-t-elle en se relevant*

ALI: Comment ça ? *demanda-t-il en la suivant du regard*

ZOYA: *Elle rit doucement* Techniquement, je suis ce qu'ils appellent "une sang pur" *Et le fait de l'être ne semblait pas du tout l'enchanter* Mais être mère en dehors du mariage et adolescente...Y a des limites de la bienséance à ne pas dépasser et ma génitrice a préféré se débarrasser du poids que je représentais. *Cela ne la touchait pas plus que cela, à vrai dire, elle ne regrettait pas son enfance, aussi misérable fut elle...Ses parents adoptifs avaient été tant adorable avec elle qu'elle n'aurait échanger cette vie pour rien au monde*

ALI: *il eu du mal à comprendre avec tout ces nouveaux termes qu'elle employait* Tu as été abandonnée par tes parents. *résuma-t-il pas plus avancé*

ZOYA: Exact, tous deux provenant de haute lignée de sang pur, de la "noblesse" chez les sorciers anglais *résuma-t-elle* j'aurai pu prendre le thé avec Rosier si les choix de mes parents avaient été différent *elle eut un frisson* mais cela ne règle pas notre problème.



ALI: Prendre le thé... Peut-être en saurais-tu plus sur lui si ça avait été le cas. *soupira-t-il* Tout ce que je sais moi c'est qu'il aime la magie noir, les livres... Qu'il est très doué... Manipulateur... *il souffla, ce n'était pas grand chose et en même temps, il sentait qu'il n'en fallait pas beaucoup pour réussir à briser ce sort* Qu'est-ce qu'un enfant ferait... Avec un tel livre ? *se demanda-t-il à haute voix en essayant de se l'imaginer mais c'était difficile car lui n'avait pas connu la même enfance. Il n'avait d'ailleurs pas eu beaucoup de temps de lire à l'époque*

ZOYA: Un enfant comme lui ? *Elle s'alluma une cigarette* Il l'étudierait, encore et encore...Il apprendrait, testerait...Le maitriserait

ALI: Il l'étudierait... encore et encore... L'apprendrais par coeur... *il releva les yeux vers Zoya* Pourrais-tu l'apprendre par coeur ?

ZOYA: Par coeur ? *Elle observa le livre en question* Celui-ci, oui, il va me falloir du parchemin, de l'encre et m'écouter le lire... *Cela lui rappela ces toutes premières années à Poudlard où, elle s'était enfermé dans les études...* Stimuler la mémoire visuelle et auditive...

ALI: C'est peut-être une fausse piste mais... *l'espoir que cela puisse être la solution chassait le doute en lui. Cela devait marcher.*

ZOYA: Prépare le café... *Dit-elle non sans un certain enthousiasme, une piste, peut-être fausse, n'était pas à négliger et s'il fallait pour ça qu'elle se remplisse la tête d'un bouquin jusqu'à le connaître par coeur, elle le ferait*

ALI: *il acquiesça en se relevant. Il aurait aimé lui prêter main forte mais la barrière de la langue allait trop ralentir les choses. Il la laissa se concentrer, bataillant un peu avec le processus de préparation du café mais il finit par y arriver seul et lui apporter une tasse bien corsée.*

ZOYA: *Elle ouvrit le bouquin, hésita une seconde avant de relever la tête auprès d'Ali* Je vais le lire à voix haute... *Prévint-elle en sachant très bien que le contenu du livre lui ferait plus que probablement grincer des dents*

ALI: Fait ce que tu as a faire. *soupira-t-il simplement*

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Et elle le fit, avec un certain sérieux, étudiant le livre, encore et encore. Dormant ce qu'il fallait pour ne pas perdre complètement la tête et reprenant l'étude par la suite durant une semaine.

ZOYA: *Etudier un livre en ressentant la morsure de la rage s'avérait plus compliqué qu'elle ne l'aurait cru. La colère s'empara d'elle mais elle tenta de bloquer ce cheminement jusqu'à elle.* Casse toi *Ordonna-t-elle malgré tout à Ali, inquiète de ce qu'elle pourrait faire*

ALI: *il ne s'approcha pas mais ne s'éloigna pas, l'observant d'un air soucieux, frustré comme toujours de ne pas pouvoir faire quoi que ce soit*

ZOYA: *Elle encaissa, le plus silencieusement possible, s'obligeant à respirer.* Putain qu'on est con toi et moi *Commenta-t-elle, comme si s'en amuser l'aiderait à passer ce mauvais moment et lorsqu'elle senti la vague passé, elle reprit là où elle en était*

TELG: *Il ne pensait pas revenir aussi vite, s'insinuant dans l'esprit d'Ali, il lui fit sentir leur présence doucement, l'invitant à peut-être s'isoler au besoin*

ALI: *il laissa Zoya à son livre et ses tourments, s'éloignant discrètement pour pouvoir converser plus librement avec Telg. Il fut surprit de sentir Rê à ses côtés, sans savoir s'il devait être rassuré ou inquiété par sa présence*

TELG: *Il capta la concentration de l'anglaise et eut un sourire, pour plus de facilité, il amena Ali à rejoindre leur petite pièce baignée de lumière* Vous êtes sur la bonne voie *commenta-t-il*

ALI: Vraiment ? *il fut soulagé de l'apprendre et ce précieux rayon d'espoir le remplit d'adrénaline* Qu'avez-vous vu ? Que doit-on faire ?

TELG: Elle va devoir le réciter...Sans l'ouvrir...Entièrement *Expliqua-t-il lentement* Pour le second, elle devra récité le premier et le second, pour le troisième, elle devra récité le premier, le second et le troisième *Il arrêta là l'explication sachant qu'Ali comprendrait de lui-même la suite.* Je peux vous donnez l'ordre des livres...

ALI: *il sentit l'espoir s'étouffer lentement* Mais c'est... Cela va lui prendre des mois, des années mêmes...

TELG: Sept ans *conclua-t-il, c'était le temps que cela avait prit à l'adolescent*Il y a peut-être une solution...

ALI: Laquelle ?

TELG: Je pourrais lui transférer les souvenirs...Les lui...Implanté...

ALI: Tu pourrais ?!

Rê: Ne serais-ce pas... un peu dangereux ? Ces souvenirs ne lui appartiennent pas, ils pourraient déranger son esprit.

TELG: Je pourrais *Confirma-t-il* Et oui, c'est dangereux, j'ignore jusqu'à quel point cependant...

ALI: Il faudrait que je lui en parle. *remarqua-t-il mais il savait déjà que la jeune femme ne reculerait devant rien pour obtenir ce qu'elle voulait, encore moins se faire un peu plus de mal. S'il voulait éviter cela, il devrait lui cacher cette possibilité mais lui aussi était prêt à prendre ce risque.* Zoya. *appela-t-il fermement pour la sortir de sa lecture* Pour pouvoir accéder aux carnets tu devras apprendre tout les livres par cœur et d'être capable de les réciter de mémoire sans regarder le texte. Les uns à la suite des autres. *expliqua-t-il avec assurance pour qu'elle comprenne que ce qu'il avançait n'était pas une hypothèse cette fois*

ZOYA: Quoi ? *Dit-elle en émergeant du premier livre, à la fois surprise par son affirmation aussi soudaine et par l'information en elle-même. Elle observa les livres* Ca va me prendre des années ! On a pas des années devant nous Ali ! *S'énerva-t-elle doucement*

ALI: Il y a un moyen. *il hésita une dernière seconde sans vraiment savoir pourquoi* Transférer les souvenirs de celui qui les a mis là. Dans ton esprit.

ZOYA: Transf- *Elle comprit, et ne put s'empêcher d'éclater de rire sur le moment* merde...C'est toi qui me propose ça ? *L'ironie de la situation avait de quoi être amusante au fond. Elle se calma pourtant, posant ses yeux sur le livre encore ouvert* Manipuler mon cerveau...*Elle sembla pourtant sérieusement mesurer les conséquences d'une telle décision* C'est quoi les risques ?

ALI: Tu le connais mieux que moi. Que penses-tu qu'insinuer des souvenirs lui appartenant dans ta tête pourrait faire ?

ZOYA: *Elle fronça les sourcils, observant les livres, observant sa marque par la suite* Ca pourrait me rendre proche de...Lui...Je pourrais le comprendre *Elle releva les yeux vers Ali*

ALI: Et renoncer à le tuer ? *se méfia-t-il. La voir rejoindre Evan Rosier était la dernière chose dont ils avaient besoin*

ZOYA: Ou pire encore *Admit-elle simplement*

ALI: Mais nous aurions... un morceau de son âme... *il détourna le regard, ne s'étant pas attendu à tergiverser et hésiter autant. C'était la seule solution possible après tout.*

ZOYA: Il va falloir que tu me rappelle qui je suis et pourquoi je me bas Ali...

ALI: *il eu un rictus incrédule* Moi ? Je suis la dernière personne capable de faire ça.

ZOYA: Peut-être bien mais les deux seules personnes capables de le faire ne sont pas ici. *Dit-elle en détournant les yeux* Y a pas d'autres solutions...Vendre mon âme au diable,..Je pensais pas que cette expression prendrait tout son sens *Elle se passa la main sur le visage* putain j'ai la trouille...

ALI: *il l'écouta se résoudre à vendre son âme au diable, il put sentir sa peur et soudain il prit sa main, le visage de marbre.* Non. Je vais le faire. *annonça-t-il fermement avant de s'éloigner* Telg fait le.

ZOYA: Quoi ? Nan ! *Répondit-elle catégorique* T'as déjà bien assez envie de me tuer pour en rajouter une couche derrière !

TELG: *Telg préféré les laisser s'expliquer, restant en retrait avant de faire quoi que ce soit *

ALI: Et toi tu en a déjà assez fait ! Tu portes la marque de mon frère sur ton bras et mon neveu attend ton retour à Héliopolis. Moi je suis là pour vous aider et c'est ce que je vais faire. Il faut que tu reste concentrée. Si on peut se permettre que quelqu'un perde un peu le nord, ça ne sera surement pas toi. Je peux le faire. Je suis un Fils de Ra et la lumière de Dieu saura me guider à travers la noirceur. Tout comme Zahra.

ZOYA: Justement mon gars, je suis pourri jusqu'à l'os, t'as pas seulement ta femme qui t'attend, t'as tout un comité de mec comme toi, une vrai famille. Même si ça me crève de le dire, Elliot sera beaucoup sans moi...J'ai presque rien à perdre alors que toi...

ALI: Moi je ne suis pas seul. Et je ne me perdrais pas. Ça ne sert à rien de te sacrifier si c'est en vain.

ZOYA: Mais *Elle soupira* Merde Ali...C'est pas ton combat...

ALI: Pas mon combat ? *il la fusilla du regard* Je suis jusqu'ici pour aider mon frère. Je suis resté ici pour t'aider toi. Lorsque tout cela sera fini, j'ai la ferme intention de tous vous ramener à Héliopolis. Alors ne me diminue pas et ne te diminue pas toi non plus. Nous allons gagner ce combat et nous allons rentrer chez nous. Et personne ne sera laissé pour compte.

ZOYA: *Elle resta sans voix devant ses paroles, finissant par détourner les yeux. Elle resta un moment silencieuse, pesant le pour et le contre, finissant par acquiescer* ok...

TELG: *Telg ramena Ali jusqu'à lui et à Rê, jusqu'à cette pièce, lumineuse* T'en es vraiment sur ?

ALI: Oui. *répondit-il fermement. Mieux valait lui que elle et pas par sacrifice mais parce qu'il sentait qu'il le gèrerait mieux, il n'avait pas peur et ces souvenirs risqueraient probablement moins de se mêler aux siens. Il était un Fils de Ra, un Fils d'Egypte et un homme de lumière. Il ne s'égarerait pas dans la noirceur et même s'il perdait son chemin, il savait que nombreux étaient ceux qui pourraient le guider à nouveau vers la lumière. Il eu un petit regard pour Rê, lui demandant son soutien à la fois que sa permission de se lancer dans cette aventure. Le jeune homme acquiesça, pensant lui aussi qu'il valait mieux que cela soit fait par l'un des leurs. Il ne connaissait pas bien Zoya et il ne pouvait lui faire confiance autant qu'il ne faisait confiance à son frère.* Allons-y.

TELG: *Il disparut de la pièce lumineuse, s'encrant plus profondément dans l'esprit d'Ali. Lui laissant Rê et sa lumière comme compagnie, comme un phare au milieu des ombres qu'il s'apprêtait à implanter dans son âme. Il commença là où lui même avait commencer, sur cette première année, sur l'enfant, le livre, le carnet...Et remonta, petit à petit, implantant les souvenirs d'une seconde vie*

ZOYA: *Elle fixait l'homme, remarquant les même détail qu'elle avait vu chez Zahra lorsqu'elle avait été contrôler par celui qu'ils nommaient Telg. L'inquiétude se lisait dans ses yeux bien qu'elle savait que c'était probablement leur seul chance d'y arriver. *

Rê: *il vit Telg disparaitre et vint s'approcher d'Ali pour prendre ses mains dans les siennes en les pressant doucement* N'oublie pas Ali. Nous sommes les Enfants de Ra. En nous brille la lumière de notre Père et Dieu. Peu importe où nous nous trouvons. Peu importe ce qui arrive. Cette lumière brille en nous. Elle brillait, brille et brillera. Si tu te sens perdu, ouvre les yeux, ouvre ton cœur et tu trouveras la Lumière. Suis la Lumière et tu te trouveras toi même. Nous sommes là. Nous t'attendrons.

ALI: *il frissonna en sentant les souvenirs se déverser dans son cerveau. Il pouvait entendre la voix de Rê et sentir sa lumière mais il devenait de plus en plus difficile de se concentrer dessus. Les images se succédaient, les sensations, les années.*

TELG: *Il continua pourtant, les années, les amitiés, les manipulations, sept années d'existence qu'il greffait à la mémoire de l'Egyptien et lorsque ce fut terminé, il le ramena, dans cette pièce, bien qu'il resta profondément ancré en lui...Prêt à agir au besoin.*

ALI: *il revint à lui mais il pouvait sentir que quelque chose clochait, que quelque chose était différent sans vraiment parvenir à mettre le doigt dessus. C'était tellement partout et en lui. La douce pression des mains de Rê le poussa a le regarder à nouveau mais là aussi c'était comme s'il le voyait différemment, sa lumière était plus diffuse, plus... curieuse.* Je... Je me sens... *mais c'était indescriptible*

Rê: Tu souviens-tu des livres ? *demanda-t-il doucement*

ALI: Oui. *affirma-t-il sans avoir besoin de les chercher dans sa mémoire. Ils étaient juste là, coulant dans son esprit comme le sang dans ses veines.*

Rê: Te souviens-tu de ton nom ? *demanda-t-il ensuite, une discrète lueur soucieuse filant dans son regard*

ZOYA: *Le temps semblait bien long de l'autre côté, observant toujours Ali dans une espèce de transe* Ali ? *Tenta-t-elle d'appeler malgré tout sans trop savoir s'il pouvait ou non l'entendre*

ALI: Je... *il hésita. Quelque chose lui était venu à l'esprit mais c'était incompréhensible et imprononçable, comme flouté, superposé, trouble. Il mit un certain temps à le clarifier et les discerner* Evan Rosier... n'est pas mon nom. Je m'appelle Ali. Fils de Ra. Ali Wilkes. Ma mère était Laïla, Fille de Ra. Mon père, Edward Wilkes. Ma femme s'appelle Zahra et elle m'attend à Héliopolis. Je dois rentrer mais avant je dois aider mon frère, et sa bien-aimée. Et c'est ce que je vais faire.

Rê: *il eu un petit sourire soulagé* N'oublie pas, Fils de Ra. Tu n'es pas seul. Appelle nous, et nous viendrons. *lui assura-t-il une dernière fois avant de le lâcher et de s'éloigner doucement*

TELG: *Il réapparut au côté de Rê, fixant une dernière fois Ali, il imprégna la pièce de lumière, emmenant à nouveau Rê loin de ce pays gris, retournant chez eux*

ZOYA: *En voyant le regard d'Ali reprendre vie, elle recula légèrement* Hey...Ca va ?

ALI: *il la regarda d'un air troublé, encore un peu perdu et chamboulé* Je... *il se renfrogna doucement* Peu importe. *il s'approcha des livres et les pris comme s'ils avaient été les siens, les classant par ordre de lecture. Sept livres pour sept années. Il se souvenaient bien d'eux. Pourtant il regarda le premier, celui qui contenait le morceau d'âme.* Ça ne serait pas aussi facile... *remarqua-t-il d'un air sombre. Il le prit tout de même, sans hésiter ou grimacer et commença à déverser le premier contenu du livre dans une diction parfaite et maitrisée, même son accent s'était effacé. Celui-ci était court et doucement, le petit carnet noir réapparu au dessus de la couverture du livre. Il ne s'arrêta pas là, continuant de réciter à la suite, ajoutant le contenu du second livre pour faire apparaitre le second carnet et ainsi de suite sans s'arrêter jusqu'au septième mais soudain il se tut. Il prit le septième livre et l'observa, l'ouvrant finalement pour plonger son regard bleu sur les pages.* Celui là. Je n'ai pas eu le temps de le terminer. A cause d... *il chassa ces souvenirs pour se concentrer sur l'essentiel* Je ne le connais pas encore par coeur. *expliqua-t-il seulement* Et le morceau d'âme est encore à l'intérieur de celui-ci. Il a dû mettre un deuxième carnet dedans. Sans doute qu'il faudra réciter les sept livres en entiers pour y accéder, s'il n'en a pas rajouté un huitième juste histoire de.

ZOYA: * elle observa faire non sans un certain respect mais lorsque le permet carnet apparut... Elle ne pour s'empêcher de ressentir un certain contentement qu'elle partagea allègrement avec Saïd... Six carnet étaient sous ses yeux* On passe de sept livre a un seul a devoir étudier... C'est un bon score * se réjouit elle malgré tout*

ALI: *il soupira, peu satisfait et l'air même un peu blasé par sa jovialité face à une si petite victoire. Il récupéra le premier et le septième livre en laissant les autres et les carnets à Zoya. Ce n'était pas ça qui l'intéressait. Il s'assit à une table et ouvrit le septième livre là où il se souvenait l'avoir laissé, mais en tournant les pages pour retrouver le passage il se rendit compte qu'il ne connaissait pas si bien le début. Le souvenir de cette jeune femme agaçante et des autres interruptions qui avaient pu le distraire dans sa lecture le fit soupirer et il se décida à relire le livre depuis le début. C'était le plus complexe et le plus long des sept livres bien évidemment.*

ZOYA: *Les petites victoires étaient toujours bonne à prendre selon elle. Et la mauvaise humeur d'Ali ne changea pas son regain d'intérêt et de motivation. Saisissant le premier des carnets, elle l'ouvrit, une part d'elle quelque peu curieuse de découvrir ce que pouvait bien écrire un type comme Evan Rosier*

L'écriture dans le carnet était maitrisée, à la fois dansante et régulière sur toutes les pages du carnet. Il n'y avait pas particulièrement de titres ou de segmentation, seulement une succession d'informations diverses et variées. Parfois des passages de grimoires sur une potion, ou alors un sort, un maléfice, mais aussi des analyses et des résultats troublants comme l'espérance de vie d'une sirène hors de l'eau, le comportement d'un patronus destiné à quelqu'un décédé, combien d'os pouvaient être retiré d'un corps humain avant que la vie de l'individu soit menacée, divers façon de rendre muet, magique, physique ou psychologique et des commentaire sur la réaction de certains élèves du château face à certaines expériences traumatisantes. Les informations semblaient très variés et l'enchainement erratique mais on pouvait parfois en déduire la logique étrange en s'imaginant ce qui pouvait passer par la tête d'Evan Rosier au moment où il écrivait sur ces pages. Parfois une simple question le lançait sur plusieurs page de recherches et aboutissait à un projet étrange qu'il testait et en fonction du résultat en tirait certaines conclusions qui le lançait sur plus de projets encore. Une ambition débordante qui appelait toujours à plus de curiosité, plus de recherche, plus d'informations, plus d'expériences, plus de résultat et plus projets.

ZOYA: T'es vraiment un grand malade *commenta-t-elle en lisant les lignes et pourtant, elle devait bien admettre que certaine des informations qu'elle découvrait, aussi répugnante pouvait-elle être, éveillait chez elle un certain intérêt. Continuant sa lecture, elle sortie à son tour de quoi écrire, des notes, de choses et d'autres qui semblait avoir eu beaucoup plus d'intérêt pour Evan que le reste. *

ALI: Quelqu'un avec de l'ambition. *ne put-il s'empêcher de rectifier en continuant néanmoins de lire*

okMJ

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