By Our Side - Part 2
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okMJ

NPC Amy
NPC Amy
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PART 1: https://forumtestselli.forumactif.com/t776-by-our-side-part-1#4779
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 Il réapparut, à des kilomètres de là, plus abattu que jamais. A genou, ses mains sur le sol, il tenait encore fermement les haches de Tumaini entre ses doigts. Le coeur lourd, les yeux emplit de larmes, il avait du mal à retrouver sa respiration et la douleur était telle qu'il chercha à la faire taire, elle, lui et ses sentiments, à tout enfermé comme il en avait l'habitude. A taire cette part humaine de lui qui avait fini par absolument tout gâcher, cherchant à ramener l'assassin, à tuer ce qui faisait de lui un homme. Au pied de Rê, se dressait un homme qui avait fait le choix le plus douloureux de son existence.  

Rê:   *il fut surprit de le voir apparaitre devant lui et en le   reconnaissant, il le prit instinctivement dans ses bras en le serrant   doucement* Kafele ! J'ai eu si peur !  

ASIM:   *mais le protecteur tira vivement Rê en arrière en s'interposant   entre les deux, poignard à la main, fixant l'assassin d'un air   méfiant* Lâche tes armes. *demanda-t-il fermement*  

KAFELE:   *Il se laissa faire, las et brisé, il ne bougea pas  et fixa les   haches. Tout ce qui lui restait de lui à présent. * Il...M'a   convaincu de revenir... *Sa voix tremblait et les mots peinaient à   sortir à sortir de sa gorge alors qu'il luttait encore avec   lui-même.* Ca fait....Trop mal... *Il laissa la magie enveloppé ses   mains et usa de sa capacités à ôté les maux psychique pour   supprimer la douleur, tentant d'éteindre tout ça*  

Rê:   *il poussa Asim sur le côté avec colère en le fusillant du regard   avant de poser ses mains sur le visage tiré de Kafele, l'aidant a se   soulager de toute la douleur et de la peine* Va trouver Eshe !   *aboya-t-il avant que Asim ne trouve à redire et après une brève   hésitation, le protecteur se dépêcha hors de la chambre* Je suis   désolé. Je suis désolé sen, que tu souffres autant. Kafele   pardon... *il déversa en lui autant de lumiere et de vie qu'il   pouvait le faire sans trop faiblir, tentant à tout prix de le   préserver de l'aider et de l'aimer par sa magie faute de réellement   savoir comment faire autrement*  

KAFELE:   *Il tremblait de tout ses membres alors qu'il sentait la lumière se   déverser, il sembla lutter contre. Tout ce qu'il voulait, c'était   absolument tout éteindre. Il avait la sensation d'être si proche de   la mort sans être libérer de tout ça. * Je dois l'arrêter...  

Rê:   Tu y parviendras Kafele...  S'il te plait... Ne... Ne ferme pas ton   coeur à la Lumière... *souffla-t-il faiblement en tentant   désespérément de le protéger dans ce nuage de lumière et de bien*  

KAFELE:   Pourquoi ? *Il fuyait le regard de Rê, tentant de se détacher de ses   mains* La lumière m'a abandonné...Qu'est-ce que je lui ai fais ?   Qu'est-ce qu'on lui a fait ?  

Rê:   Non... La lumière ne t'abandonnera jamais. Peu importe où tu es. Peu   importe ce que tu fais. Elle sera toujours là pour toi. Pour te   guider. Car tu es le Fils de Ra.  

KAFELE:   Et Lui ? *Supplia-t-il* C'est lui qui en a besoin...C'est lui... *Il   serra plus fortement encore les manches de ses haches* Je dois...Je   l'aime... *Il se laissa glisser, son front touchant le sol* Éteint   tout ça...  

Rê:   *il ne su quoi répondre. Tant il aimait Kafele et voulait l'aider, il   ne pouvait changer le choix des Dieux. Etre un Enfant de Ra n'était   pas un rôle, un rang, un titre, mais bel est bien leur nature et seul   leur Père l'avait décidé ainsi. Cette lumière dont ils avaient   hérité de lui était un don qui leur appartenait.* Kafele... Ce   n'est pas en le rejoignant dans la noirceur que tu parviendra à   l'aider. Tu dois garder la foi. Nous ne pouvons pas faire grand chose   mais les Dieux le pourront peut-être ! Prie avec moi Kafele. Prions   ensemble notre Père pour qu'il te vienne en aide.  

KAFELE:   Je vais devoir le tuer... *Il se recroquevillait doucement, incapable   d'enfermer ses sentiments comme il le faisait autre fois et user de sa   propre magie pour le faire semblait tout aussi inutile tant celle-ci   semblait lutter contre cette aberration.* Je n'apporte que malheur et   mort...Mon amour est un poison  

ESHE:   L'amour est comme la lumière... *murmura-t-elle tendrement en   s'approchant des deux hommes, les enveloppant dans son aura de   sérénité* Il peut faire souffrir et nous brûler la peau. Mais il   nous rends plus fort. Mon enfant... Tu es assez fort.  

KAFELE:   *Il laissa échapper un hoquet de surprise en sentant l'aura d'Eshe,   et il chercha a lutter contre elle* Mère *Supplia-t-il pourtant, ne   sachant s'il lui demandait son aide ou la suppliait de le laisser*  

ESHE:   Mon enfant... *elle lui sourit doucement, adoucissant son influence*   Quel est le problème ?  

KAFELE:   J'en peux plus... *Il resta, la tête contre le sol sa magie   continuant de lutter avec lui même* Je veux plus de sentiment, je   veux plus aimer, ça ne l'aide pas, ni lui, ni personne...Je veux plus   choisir, je veux plus rien ressentir, éteins ça, éteins ça !  

ESHE:   *elle prit son visage dans ses mains, aspirant soudain toutes ses   émotions, son amour et sa peine, le laissant complètement vide   pendant une longue seconde* Et qui es-tu ? Sans amour, sans lumière,   sans force ? Solide et impassible est la statue, légère est la   coquille vide. Un homme sans amour, sans émotions, est plus mort   qu'un homme mort. *elle laissa lentement renaitre en lui ce qui le   faisait tant souffrir et pourtant ce qui faisait de lui ce qu'il   était*  

KAFELE:   *Il cru trouver la paix mais ne trouva rien de plus que le néant, ses   yeux vides, il percevait les mots sans vraiment en comprendre le sens   alors qu'elle lui ramenait ses sentiments et sa souffrance. Ses yeux   s'emplirent à nouveau de larme mais sa main chercha celle d'Eshe.*   Pourquoi vous faites ça ? *Tous semblait tant vouloir le faire   souffrir, Asim pour avoir voulu le faire choisir, Tumaini, pour   l'avoir convaincu de le laisser, Rê pour lutter avec lui, Eshe, pour   lui ôter tout ceci et le remettre lentement en lui ensuite*  

ESHE:   Car nous t'aimons. Tant qu'il y aura de l'amour, il y aura de la vie.   Et tu dois vivre Kafele. Car tant qu'il y a la vie, il y aura de   l'amour. Ne nous abandonnes pas Kafele, n'abandonnes pas l'amour, ne   l'abandonne pas, mon enfant. Ce qui était est et sera, et tu seras,   tu dois l'être. *elle caressa doucement son visage, le plongeant   doucement dans un sommeil sans songe* Repose-toi mon enfant. Demain le   Soleil se lèvera et t'apporteras sa lumière. Repose-toi mon amour   car il te reste tant de belles choses à vivre.  

KAFELE:   *Il serra cette petite main, jusqu'à la dernière seconde alors qu'il   plongeait dans le sommeil. Ni rêve ni cauchemars ne vint troubler son   repos jusqu'à ce que son esprit et son corps retrouve conscience*  

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NPC Amy
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AKIIKI: *elle tapotta son nez avec sa main, agrippant doucement son menton piquant* Tu dors Kafeele ? Tu dors beaucoup. C'est parce que tu voyage tout le temps ? Walid dit que c'est parce que tu vas te transformer en papillon, c'est vrai ? *ils se trouvaient dans la chambre d'Eshe*

KAFELE: *Il émergeait doucement avec cette petite voix lui parvenait le rire qu'il ne cessait t'entendre la-bas. Son coeur se serra douloureusement et il chercha à retrouver le sommeil alors qu'il sentait la petite main de l'enfant se glisser sur son menton* pourquoi en papillon ? *posa-t-il malgré tout la question alors qu'il cacha ses yeux avec son avant bras*

AKIIKI: C'est ce qu'ils font les papillons ! D'abbord c'est des chenilles mais après, elle vont au lit et elle font dodo trèèèèès longtemps ! Et après, ça fait des papillons ! Qui volent comme ça. *elle mima le papillon avec ses petites mains*

KAFELE: *L'entendre et la voir avait toujours eu le don de l'apaiser, de lui faire du bien et aujourd'hui la seule chose qu'il avait en tête c'était l'horreur que cet enfant allait peut-être vivre...Ce monde n'était pas assez bien pour un être comme Akiiki. Il senti le picotement de ses yeux qui annonçaient l'arriver de nouvelle larme alors il se retourna, tournant le dos à la petite* Je ne suis pas un papillon

AKIIKI: Hmmm... *elle tapota son dos avec ses petites mains* Non. Je vois pas d'ailes. C'est Walid il est pas très malin il dit des choses pas vraies comme ça. *elle gloussa doucement avant de retrouver son calme* Tu va dormir encore beaucoup ?

KAFELE: *Il savait que dormir n'arrangerait rien et son corps s'y refusait mais se lever et affronter tout ça. Il en avait plus la force. * Tu devrais jouer dehors Akiiki

AKIIKI: Mais il y a des gens pas contents dehors... Alors je reste avec toi ! T'inquiète pas si t'es fatigué on est pas obligé de jouer on peut dormir aussi. *elle s'allonga sur lui en jouant avec ses vêtements* Si tu n'arrives pas à dormir je peux te chanter une chanson ! J'aime bien les chansons quand j'arrive pas à dormir...

KAFELE: *Il se releva malgré lui en l'écoutant* des gens pas content ? *S'inquiéta-t-il soudainement, la tenant dans ses bras pour éviter qu'elle ne tombe.*

AKIIKI: Oh n'ai pas peur Kafeele. On ne risque rien ici ! Et si ils viennent je peux te protéger regarde ! *elle sauta à bas du lit pour prendre une des haches mais même en utilisant toute sa force, elle ne parvint qu'à la faire trainer sur le sol* Haha ! Moi j'ai pas peur ! *gloussa-t-elle fièrement en trainant la hache en cercle*

KAFELE: Akiiki *Il se leva, le temps de récupérer les haches* C'est dangereux *Lui expliqua-t-il avant d'observer la porte menant à l'extérieur. Il hésita une seconde, fixant les haches à sa ceinture, il quitta la demeure d'Eshe*

AKIIKI: *elle trottina derrière lui d'un air doucement paniqué* Oh non Kafeele ! Eshe a dit que tu devais te reposer !

KAFELE: Je me suis assez reposer *Répondit-il bien trop inquiet à présent pour reculer*

AKIIKI: *elle se mit devant lui en le repoussant de ses petits bras* Non ! Tu n'es pas assez reposé ! S'il te plait Kafeele ! *elle se mit doucement à renifler, les larmes aux yeux* S'il te plait ne part pas !

KAFELE: *Il la regarda, son coeur se brisant en voyant les larmes dans ses si grands yeux. S'agenouillant en face d'elle, il la prit dans ses bras* Pardon *ravalant son inquiétude et ses sentiments, il ne bougea pas, laissant ses doigts filer dans ses cheveux de jais* D'accord, je ne pars pas...

AKIIKI: *elle pleurnicha doucement en le serrant, reniflant pour essayer de ravaler ses larmes*

KAFELE: *Il la berça doucement, supportant pas l'idée de l'avoir fait pleurer.* Tu as parlez d'une chanson...

AKIIKI: *elle acquiesça en frottant ses petits yeux mouillés* ... quand j'arrive pas à dormir...

KAFELE: *Il la souleva, la gardant dans ses bras pour revenir dans le lit* Tu me la chanterais ?

AKIIKI: *elle fit doucement non de la tête avec une petite moue triste*

KAFELE: *Il la serra contre lui. Ravalant sa peine de l'avoir blessée* Tu veux que je chante ?

AKIIKI: *elle acquiesça doucement en reniflant*

KAFELE: *La gardant dans ses bras, il chanta la seule comtine pour enfant qu'il connaissait. Entendu de la bouche de Rê il y a un peu plus d'un mois. Il berça la petite, essayant de taire le tremblement de sa voix et se concentrant uniquement sur elle*

AKIIKI: *elle se laissa bercer, écoutant la petite comptine elle se mit à sucer son pouce en jouant avec ses longs cheveux noirs, finissant doucement par s'endormir dans ses bras.*

KAFELE: *Il garda sa tête contre ses cheveux, la laissant doucement contre lui, patient. Il ferma les yeux, non pour dormir mais pour tenter de contrôler ces vagues successives de sentiments qui se déversait continuellement en lui*

THEORIS: *il rentra dans la chambre, la main sur le manche de sa petite massue à sa ceinture et vit rapidement Kafele et Akiiki, endormie dans ses bras. Avec un petit soupir de soulagement il referma la porte derrière lui* Bonjour Kafele. *le salua de sa voix calme et sage* Tu te sens mieux ?

KAFELE: *Il eut un petit sourire, ne répondant pas vraiment à la question, il observa la massue et observa la porte* Elle m'a dit qu'il y avait des gens pas content... *Cherchant à en savoir plus*

THEORIS: *il acquiesça doucement* Quelqu'un est mort a Nasr City. Ils cherchaient le coupable. Rê leur a demandé de partir et ils sont partis. Mais ils reviendront.

KAFELE: *Son coeur s'emballa et il dut contenir sa surprise et son inquiétude pour ne pas réveiller l'enfant qu'il tenait dans ses bras* Je dois voir Rê...

THEORIS: *il sembla réfléchir à la question une seconde* Il ne se sent pas très bien. Et tu devrais encore te reposer. *conseilla-t-il et pourtant il s'avança pour prendre la petite Akiiki dans ses propres petits bras* Est-ce qu'elle t'as déjà montré son mandarinier ?

KAFELE: *Il fronça les sourcils, légèrement vexé à l'idée que ça soit des enfants qui lui disent quoi faire. Il embrassa malgré tout le haut de la tête d'Akiiki, relevant ses yeux sur Theoris* Le mandarinier ? *les derniers évènements lui en avait fait oublier son existence et il senti l'émotion le troubler un peu plus* Non, elle m'en a pas parler...

THEORIS: *Il eu un petit sourire et se tourna vers le gros pot rempli terre prêt de la fenêtre de la chambre d'Eshe. Il laissa Kafele s'en approcher.* Il n'y a pas grand chose pour l'instant, mais Akiiki en prend grand soin. Elle en parle tout le temps.

KAFELE: *Il se pencha, gardant Akiiki endormie dans ses bras alors qu'il s'approchait du grand pot de terre. Il fixa celui-ci, sans pouvoir contenir plus longtemps ses larmes.*

THEORIS: *il paru très sobrement triste devant les larmes de l'adulte et le laissa pleurer en silence, restant simplement là pour lui.*

KAFELE: *il retourna vers le lit. Y installant la petite avant de s'y installer a son tour. Il tenta de s'endormir a nouveau, juste pour taire sa souffrance. Mais avec le sommeil et sans les capacités d Eshe. Les cauchemars reprirent. Les hurlements, les flammes, le visage de ses frères, ses deux morceau de sa vie et l'amour. Embrouillé. Détruit. Demandant continuellement pardon dans son sommeil comme dans la réalité. Devenant de plus en plus agité*

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NPC Amy
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Rê: Kafele... Kafele réveille-toi. *appela-t-il avec douceur et lorsque celui-ci ouvrit enfin les yeux, il ne pu voir qu'une immensité de lumière et Rê assit devant lui* Tu étais en train de faire un cauchemar.

KAFELE: *Il s'éveilla, en sursaut, et fut surpris par la lumière qui semblait l'entourer. Il observa autour de lui sans comprendre où il se trouvait, son regard trouva Rê.*

Rê: Pardon pour ça. *s'excusa-t-il en le voyant un peu perdu* J'arrivais pas vraiment à me lever.

KAFELE: *Il détourna les yeux, cherchant Telg du regard sans pourtant le trouver.* La fièvre... *et avec ces moments, il devinait sans difficulté ce qui avait pu se passer à la forteresse. Il senti une forte nausée le prendre alors que ses souvenirs l'assaillait. Il avait accepté et même aimé ce qu'il avait vu...*

Rê: Ca ne fait rien, Kafele. J'y suis habitué. *le rassura-t-il calmement* Et si c'est ainsi qu'il survit... J'imagine que c'est un signe qu'il se porte plutôt bien. *plaisanta-t-il faiblement*

KAFELE: Non...Il ne se porte pas bien... *Rectifia-t-il un peu sèchement avant de se détourner, se rendant compte de son énervement* Pardon *Il passa une main sur son visage.* Vous aviez tous raison...Nous aurions du le laisser mourir lorsque nous le pouvions encore...

Rê: *il baissa les yeux* Je suis désolé que tu en arrives à cette même conclusion.

KAFELE: C'est faux...Vous ne l'êtes pas *Dit-il plein d'amertume* J'ai essayé, de toute mes forces...J'y ai cru jusqu'au bout...Je me suis battu, contre chacun d'entre vous...Pour réparer mes erreurs *Sa gorge se serra douloureusement* Au nom de l'amour *Il laissa un rire amer s'échapper* En vain, ça ne le sauvera, ni lui, ni moi, ni personne...

Rê: Que feras-tu alors ? Si ce n'est te battre pour ceux que tu aimes ? *demanda-t-il faiblement, n'ayant qu'à peine la force de vraiment réagir à son amertume*

KAFELE: Me battre pour ceux que j'aime...Comme si c'était censé avoir du sens pour moi. Je l'aime lui et je vous aime vous... Je ne peux pas me battre pour vous sans me battre contre lui et je ne peux pas me battre pour lui sans me battre contre vous... *Il le fixa* Alors je me battrai contre ceux que je hais... *Il enferma sa conscience, laissant cette colère l'animé plus que le reste, son regard froid* Il y en a d'autres, des armes de Seth...

Rê: *il souffla faiblement* Qui hais-tu, Kafele ?

KAFELE: Ceux qui lui ont fait ça...Basket...John Nassar...Ausset...Eli...Letti... *Il marqua une pause* Telg...Moi... *Il s'approcha de Rê* J'ai été créée pour tuer, pour mourir au combat. Les autres armes de Seth, Rê, elles ont été créée pour protéger le Maat ! La Fin de tout approche, à notre tour de nous armé !

Rê: *Il eu un faible rire dépité.* Tu es né un Enfant de Ra. Pour répandre sa lumière, pas semer... La mort. Tu as peur. Tu es en colère. Mais ces armes ne n'apporteront ni courage, ni paix. Regarde ce qu'elle a fait de ton amant. Si tu veux nous tuer, fait le. Tu n'as pas besoin de grand chose pour y parvenir.

KAFELE: Ta lumière est forte, peut-être assez pour apporter paix, courage et tout ce que tu veux d'autres ! Mais la mienne...Je vais le perdre ! Et je peux rien faire d'autres que l'empêcher de bruler le monde, je peux rien d'autre que de le tuer moi-même ! C'est tout ce que j'ai à lui offrir ! LE TUER ! Elle est où la lumière la-dedans ! Je ne la vois plus, ne la ressent plus, il n'y a plus que cet amertume, plus que ce vide, ce faussé, entre vous et lui, ce choix que je suis pas capable de faire, je veux pas le voir mourir et je veux pas le voir devenir leur arme...

Rê: Je n'ai pas de réponse pour toi Kafele. C'est ta lumière. Elle seule peut très guider. Mais si tu y renonces alors tu seras réellement perdu. Pardonne-moi, sen. Je ne sais pas comment t'aider. Je ne sais pas si je dois t'aider. Tout tombe en ruine et je n'ai pas la force de l'empêcher. Alors fait comme tu veux. Car je ne sais pas ce que tu attends de moi.

KAFELE: Je...J'ai... *Lui même l'ignorait au final* Je suis désolé... *Souffla-t-il enfin* J'ai besoin...De me rappeler pourquoi...Pourquoi je me suis toujours battu...

Rê: La lumière... Parfois elle m'échappe aussi. Si lointaine... Impalpable. Si différente des choses des hommes que parfois je me demande... Nous est elle réellement destinée ? Si c'est le cas alors pourquoi est elle si inatteignable ? Si incompréhensible ? Je n'ai pas la réponse. Mais je peux quand même la voir. Brillante, puissante, chaleureuse. Je veux l'atteindre. Peu importe son sens ou si elle n'en a pas dans le monde des hommes. Je la suivrais jusqu'à l'autre monde. Je veux y être. Car même si c'est impossible, je sais que là bas, dans la lumière, tout ira mieux.

KAFELE: *Il laissa échapper un soupire* Je vous ai laissé tomber... Toi...Asim...Akiiki...Elle a pleuré tout à l'heure *et dans sa voix sonnait le remord*

Rê: Personne n'est parfait. *Remarqua-t-il avec un petit rire qui se transforma en toux sèche* C'est une petite fille. Les petites filles ça pleure, surtout a cause des garçons. *Plaisanta-t-il* Moi je suis presque mort et Asim n'est qu'un mauvais perdant. *Il soupira avec un sourire en contemplant l'espace lumineux autour d'eux* Tout ce qu'on peut faire... C'est fait de notre mieux. Même si ça ne suffit pas. C'est toujours mieux que de baisser les bras.

KAFELE: J'ai eu l'impression de le revoir lorsqu'il est venu me chercher...Et m'a demandé de partir loin de l'Egypte...Et je l'ai rejeté

Rê: *il baissa les yeux* Lorsque nous t'avons perdu... J'ai eu peur qu-... *il inspira profondément* Il reste Asim. Il nous aime encore profondément. Mais il ne nous fait plus confiance. Il ne me fait plus confiance. *il alla pour se tortiller les doigts d'un geste nerveux mais il fut trop fatigué pour réellement le faire* Je l'ai trahis cette nuit là. Lui, de toute les personnes. Il a juré de me protégé et j'ai... *il déglutit, la tête lourde* J'ai eu tord. Je le sais. Mais il ne me le pardonnera pas. Je suis désolé... De tous nous privé de sa joie de vivre... et de sa confiance. Je... Je l'ai brisé. *avoua-t-il la gorge serrée de honte et de culpabilité*

KAFELE: *Il s'approcha doucement de lui, lui tendant simplement comme une muette invitation, sachant très bien l'aversion de Rê pour les contact physique bien qu'il ne put s'empêcher de se demander si ici...C'était réellement un contact physique* Personne n'est parfait *répéta-t-il doucement, un mince sourire sur ses lèvres* Tu lui as parlé, de tout ça ?

Rê: *il vit son geste et il aurait voulu la prendre et en sentir le réconfort mais il n'arriva pas à s'y résoudre. La culpabilité n'aidant pas à chercher le contact des autres bien au contraire.* J'ai essayé... Mais c'est comme s'il ne m'écoutait pas. Nous parlions tellement avant ça. Mais c'est comme si ça n'avait plus d'importance. Nos conversations... Notre amitié. J'ai jeté tout cela par la fenêtre quand j'ai décidé de mettre fin à mes jours devant ses yeux.

KAFELE: *Il laissa retomber sa main le long du corps, sans vraiment s'en vexer* On fait des piètres potes toi et moi *tenta-t-il de plaisanter malgré tout* ça fait chier pour notre boys band, c'était lui le sexappeal *Bien qu'il n'avait pas vraiment le coeur à rire, il était bien trop fatigué de souffrir et trop fatigué de toujours tenter de tout enfermé en lui inutilement. Luttant contre lui-même continuellement*

Rê: *il eu un petit rire épuisé* Oh... T'es pas mal non plus.

KAFELE: On sait tous que le vrai leader du groupe c'est toi *Partageant le même rire, il observa la pièce doucement et Rê ensuite* Je devrais me reposer *bien qu'au fond, il souhaitait surtout que Rê se repose, celui-ci semblait en avoir clairement plus besoin que lui*

Rê: Moui... *murmura-t-il faiblement, les paupières déjà lourdes* Repose... repose-toi bien... *dit-il d'une voix faible qui s'effaça en même temps que son image et que la lumière*

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KAFELE:   *Il retrouva sa conscience et son corps, ouvrant les yeux, il observa   le plafond durant le longue seconde avant de se relever doucement*  

AKIIKI:   *elle babilla doucement dans son sommeil en suçant son pouce,   apaisée et profondément endormie. Theoris s'était assoupi lui   aussi, simplement assit sur le sol dans un soin de la pièce à   veiller sur les deux autres dormeurs.*  

KAFELE:   *Il observa les deux enfants, s'extirpant lentement du lit pour ne pas   réveiller la petite, il chercha Eshe du regard sans savoir depuis   combien de temps il s'était assoupi*  Le Soleil ne s'était pas encore couché sur Héliopolis et à l'intérieur du Temple résonnait encore la vie des habitant finissant leur diner et entamant joyeusement la soirée.  

KAFELE:   *Il observa les deux enfants, étant dans l'incapacité de les laisser   seul, il s'approcha de Theoris en premier, s'accroupissant en face de   lui et secouant légèrement son épaule pour le ramener à la   réalité*  

THEORIS:   *il émergea doucement, les yeux dans le vague jusqu'à ce qu'ils   retrouvent le visage de Kafele. Il se frotta doucement le visage.* Oh,   bonjour Kafele. Tu as bien dormi ?  

KAFELE:   *Il acquiesça, bien qu'il avait toujours l'air un peu fatigué.* Ca   va *Murmura-t-il avant de se retourner vers Akiiki et de s'en   approcher pour la réveiller à son tour*  

AKIIKI:   *ses yeux eurent du mal à s'ouvrir et pendant plusieurs secondes elle   eu plutôt l'air de vouloir se rendormir mais dès qu'elle vit Kafele   son visage s'illumina doucement* Kafeele, tu es là ! *couina-t-elle   d'une voix encore endormie* Tu ne t'es pas envolé comme le papillon.   *expliqua-t-elle sans doute en rapport avec le rêve qu'elle venait de   quitter*  

KAFELE:   *Il sourit doucement, lui embrassant le front avant de chatouiller le   bout de son nez du sien* J'ai envie de poisson *Laissa-t-il échappé,   sachant que cela pourrait éveiller l'appétit de la petite. De toute   façon, les enfants devaient manger, et lui aussi*  

AKIIKI:   Oh oui du poisson ! *s'exclama-t-elle en s'illuminant soudain et en   lui sautant dans les bras* Tu sais ? Tu sais ? L'autre jour Elli et   Theoris sont allés pêcher du poisson ! Elli en a attrapé un mais   pas Theoris !  

KAFELE:   *Il la serra doucement dans ses bras, la portant à nouveau* C'est   vrai ? *demanda-t-il en regardant Theoris. Il connaissait Elliot de   loin, sachant juste que sa mère l'avait amené ici et qu'elle était   repartie. Qu'il était le neveu d'Ali et le fils de Saïd...* Il est   un peu bizarre ce garçon *laissa-t-il échapper en se dirigeant vers   la sortie*  

THEORIS:   *il eu une petite moue boudeuse en détournant le regard* J'veux pas   en parler.  

KAFELE:   Oh...Il s'est passé quelque chose ?  

AKIIKI:   Elli il est trop fort ! Il peut pêcher... Il peut jouer du piano...   Faire de la musique... Il parle toujours bizarre par contre hihi.  

THEORIS:   *il éluda un peu plus la question en prenant les devant* Allons   manger...  

KAFELE:   J'ai de la concurrence alors *Commenta-t-il en voyant la petite Akiiki   s'extasier au sujet de l'adolescent. remarquant pourtant l'attitude de   Theoris, il préféra le laisser tranquille pour l'heure, le suivant   jusqu'à la grande salle...Non sans craindre la foule. La maison   d'Eshe avait toujours eu cet effet de cocon réconfortant et   rassurant*  

AKIIKI:   *elle gloussa en s'agitant dans ses bras, rapidement distraite par la   rumeur des conversations dans la grande salle*  

KAFELE:   *Il la déposa au sol lorsqu'ils arrivèrent, observant la grande   salle et sa foule, il resta un instant interdit, hésitant un peu*  

THEORIS:   *déjà habitué à la présence des marchands et des gens   d'Héliopolis, il fit son chemin jusqu'au buffet pour y prendre un peu   de poisson, du pain et du raisin avant de simplement s'asseoir et de   commencer silencieusement à manger sans vraiment prêter attention à   son entourage.*  

AKIIKI:   *elle aussi ne se posa pas trop de question, simplement attirée par   la nourriture elle trottina joyeusement jusqu'au buffet où elle fut   immédiatement interpellée par les pâtisseries. Elle en remplie une   petite assiette avant de rejoindre Theoris mais celui-ci lui demanda   rapidement de prendre quelque chose de plus adapté à un repas du   soir. La petite fille trottina a nouveau vers le buffet pour ramener   cette fois du poisson et des lentilles*  

KAFELE:   *Il observa les enfants, jouant plus des coudes qu'eux pour pouvoir   rejoindre le buffet à son tour et lorsqu'il fut devant...Bien que son   estomac criait famine, il fut incapable de faire son choix, rien ne   lui faisait réellement envie et sa gorge se nouait déjà à l'idée   d'ingérer quoi que ce soit*  

ALIKA:   Pas inspiré ? *commenta-t-elle de sa voix lasse en se glissant à ses   côtés*  

KAFELE:   *Il observa la jeune femme, reconnaissant celle-ci, il l'observa   longuement ne sachant toujours pas s'il devait se méfier ou   non...Dans tous les cas, il était toujours reconnaissant pour leur   aide.* Pas vraiment... *Commenta-t-il doucement en observant la   nourriture. Il fini par ne rien mettre dans son assiette, passant du   côté des fruits, son regard se posa sur les mandarines*  

ALIKA:   *elle parue amusée de le voir se diriger à nouveau vers les   mandarines comme au restaurant. Elle eu alors un regard pour les deux   enfants attablés* Je suis heureuse de voir que les enfants vont bien.  

KAFELE:   Ce n'est pas de mon fait *admit-il, sachant très bien qu'il aurait   probablement jamais du quitter le Temple...Qu'il aurait du rester,   pour les protéger...Il fixait toujours les mandarines, prenant l'une   d'entre elle* Tu es seule ?  

ALIKA:   Cela te surprend ? *demanda-t-elle avec un petit sourire mystérieux,   elle finit par jeter un coup d'oeil au reste de la salle mais elle n'y   vit personne qu'elle reconnaissait* Je ne suis pas certaines. Chacun   est libre de faire ce que bon lui semble après tout.  

KAFELE:   Non...*Dit-il s'éloignant légèrement la foule, gardant à l'oeil   les enfants alors qu'il épluchait sa mandarine* Certains n'ont pas le   choix...  

ALIKA:   *elle le suivit, embarquant simplement une grappe de raisin au   passage* Tu parles de ton ami ? Celui que tu essayes si   désespérément de sauver ?  

KAFELE:   Lui et d'autres... *Soupira-t-il, cherchant du regard Jabari bien   qu'il y ait très peu de chance qu'il le retrouve ici-même*  

ALIKA:   Celui qu'ils cherchaient... *remarqua-t-elle d'un ton vaguement   intéressé alors qu'elle croqua dans un grain de raisin*  

KAFELE:   *Il tourna les yeux vers elle* Ce n'est pas lui *Affirma-t-il bien   qu'en réalité il n'avait aucune preuve*  

ALIKA:   C'est aussi ce que le garçon a dit. *rapporta-t-elle avec un sourire   distrait* Mais qu'est-ce que cela change pour des hommes en colère ?   Ils t'ont demandé toi aussi.  

KAFELE:   *Il observa Akiiki, comprenant la possible raison de sa crise de   larme...Si elle avait été témoin de cela...* Ils cherchent un   coupable...  

ALIKA:   Ils cherchent vengeance. *rectifia-t-elle calmement*  

KAFELE:   C'est Ahmed qui est décédé ? *demanda-t-il simplement, bien qu'il   connaissait déjà la réponse*  

ALIKA:   Y en a-t-il d'autres qui doivent s'inquiéter ? *demanda-t-elle avec   un sourire taquin*  

KAFELE:   *Il fronça les sourcils* probablement tout le monde...  

ALIKA:   *elle haussa les sourcils devant son air sombre et dramatique* Même   les enfants alors...  

KAFELE:   *Il se crispa à cette idée, reposant ses yeux sur Akiiki et Theoris,   il pouvait à nouveau sentir le spectre de la panique l'enlacer *  

ALIKA:   *elle posa une main sur son épaule en lui souriant pour le rassurer*   N'ai pas peur. *elle observa les enfants à son tour, ils mangeaient   tranquillement et la petite fille semblait lancée dans une grande   conversation enjouée avec son camarade peu bavard. Ils semblaient   même avoir oublié leur accompagnateur qui n'était toujours pas   revenu les rejoindre* Regarde comme ils sont heureux. Aujourd'hui est   un jour heureux. Mieux vaut les chérir plutôt que de les fuir tu ne   crois pas ?  

KAFELE:   *Il fixait les deux enfants en écoutant les paroles d'Alika. Les   chérir plutôt que de les fuir. Cela semblait si simple* Ils ne   devraient pas avoir à vivre l'horreur d'une nouvelle guerre...   *Souffla-t-il, les doigts légèrement crispé sur son fruit*  

ALIKA:   *elle haussa les épaules* Et qui décide de ce qui devrait ou ne   devrait pas être ? Vos Dieux ?  

KAFELE:   Les dieux n'ont rien à voir là-dedans... *Soupira-t-il*  

ALIKA:   *elle haussa un sourcil, interpellée* Intéressant... Qui alors ?   Selon toi ?  

KAFELE:   les Hommes et leur soif de pouvoir *Il s'éloigna de la foule, trop   oppressante pour lui soudainement alors qu'il pouvait à nouveau   sentir la colère s'insinuer en lui*  

ALIKA:   *elle le laissa s'éloigner en l'observant avec un sourire, se   contentant plutôt d'aller s'asseoir avec les enfants. Elle les salua   avec douceur et ils la reconnurent du restaurant et bien que le   garçon sembla se méfier, ils continuèrent de manger sagement*  

KAFELE:   *Il inspira profondément, tentant de retrouver un peu de paix   intérieur. Se remettant à marcher, il se dirigeant machinalement   jusqu'à son propre appartement*  

JABARI:   Kafele. *l'appela-t-il en le voyant au détour d'un couloir* Tu es   revenu ?  

KAFELE:   *Il s'arrêta en entendant sa voix, se retournant vers celui-ci* Oui   *Souffla-t-il simplement, sachant qu'au fond, si Tumaini ne l'avait   pas raisonné...Il serait encore là-bas.*  

JABARI:   *il savait que cela n'était pas aussi annodin que de transplaner de   lieu en lieu, il était revenu mais il était revenu seul* Comment   va-t-il ?  

KAFELE:   *Il reprit doucement la route vers son appartement* Mal *lacha-t-il   d'un voix légèrement enroué par sa gorge serré*  

JABARI:   *instinctivement il lui emboita le pas* Que vas-tu faire ?  

KAFELE:   Je peux plus rien faire *Dit-il sombrement* Les happy end c'est que   dans les bouquins *il soupira doucement* La guerre revient...Et ce   sera plus moche que ce qu'on a vécu nous  

JABARI:   Et qu'est-ce que tu vas faire ? *répéta-t-il néanmoins sans   vraiment comprendre son amertume*  

KAFELE:   Ce pourquoi on m'a entrainé...Et toi ?  

JABARI:   *il ne s'était pas attendu a voir la question lui être retournée.   Il resta muet, cherchant dans son esprit une réponse qui ne s'y   trouvait simplement pas. Tout ce qu'il savait faire, c'était suivre   les ordres mais un homme libre était son propre maitre et il n'avait   aucune idée de quel ordre se donner. Pour quelles raisons ? On ne lui   avait jamais autorisé à se poser la question et maintenant il s'en   trouvait dénué.* J'en ai aucune idée.  

KAFELE:   *Il traversa la zone résidentielle du temple, jusqu'à se retrouver   devant chez lui* Qu'est-ce qui te semble important ? *Il ouvrit la   porte, entrant à l'intérieur, il laissa ouvert en guise d'invitation   à le rejoindre*  

JABARI:   *il entra a sa suite sans vraiment se poser de question,   réfléchissant plutôt à celle qu'il lui posait mais là encore, le   vide complet.* Rien. *répondit-il simplement et honnêtement*  

KAFELE:   Tu veux y retourner ? *Fini-t-il par lui demander*  

JABARI:   *un rictus crispa son visage* Non.  

KAFELE:   Raccroche toi à ça...Parce qu'ils reviendront...Et quand ils le   feront *Il s'approcha de lui, presque menaçant, animé par la colère   qu'il ressentait pour lui-même et tous les responsables de cette   situation* Ils hésiteront pas une seconde...Ils t'enfermeront,   encore, t'enchaineront, et tu oubliera à nouveau qui tu es, tu   oubliera que tu t'es battu aux côtés de tes frères, tu les   oublieras eux...T'oublieras le gout des lentilles et le ciel étoilé   au-dessus de ta tête  

JABARI:   Et si c'est le cas. Je n'y pourrais rien. *répondit-il d'un ton   impassible devant sa colère* Kafele je... J'ai essayé. Je me suis   battu. Le prêtre a essayé de m'aider mais... *il soupira en haussant   les épaules* Je suis un guerrier. Je me bats avec des armes. Pas mon   esprit.  

KAFELE:   *Il le poussa, presque violemment* Justement ! Un guerrier ! Pas un   chien ! *Il ne contrôla pas vraiment le volume de sa voix* On était   les meilleurs ! Tous ! Et regarde toi ! Regarde nous ! On ne devrait   pas avoir à peur d'eux ! c'est eux qui devrait avoir peur de nous !  

JABARI:   J'ai pas peur d'eux. Et j'ai pas peur de toi. *répondit-il d'un ton   las, sans répondre à sa violence* J'm'en fiche, c'est tout.  

KAFELE:   *Et l'attitude de Jabari l'énerva de plus belle, par cette façon   qu'il avait de parfois lui rappeler Tumaini.* Comment ! Comment tu   peux juste en avoir rien à faire !  

JABARI:   J'en ai jamais rien eu a foutre. Je suivais les ordres, c'est tout.   Maintenant que tu m'as enlevé ça, qu'est-ce que j'suis sensé suivre   ?  

KAFELE:   Je t'ai rien enlevé du tout ! T'as fait ton choix ! Tout seul !  

JABARI:   *il tenta de s'en souvenir, plus précisément ce qui avait pu le   pousser à faire ce choix, en fait ce qui avait pu le pousser a faire   un choix tout court. Le libre arbitre. Il en avait bien apparemment   mais il avait l'impression de simplement pas savoir s'en servir.* Aye.   T'as raison. *lui accorda-t-il en détournant le regard, il finit par   s'asseoir sur le canapé*  

KAFELE:   *Il se retrouva seul avec sa colère et cette envie d'explosion.   Fermant les yeux alors qu'il prenait conscience de sa perte de   contrôle, il prit quelques minutes pour respirer, finissant par   s'asseoir.* Il s'est passé quelques chose à Nsars city  

JABARI:   *il releva les yeux vers Kafele puis les détourna* Ahmed Gaafar. *en   déduit-il simplement* Ce n'était qu'une question de temps.  

KAFELE:   *Il ne répondit rien, parce qu'au fond, Jabari avait raison* Je   comprends pas pourquoi... *Laissa-t-il échappé* Ce gars était   pacifiste, il ne demandait rien à personne, il voulait   juste...Préserver les siens  

JABARI:   *il haussa les épaules* Me demande pas, je fais que suivre les   ordres.  

KAFELE:   Il faut que j'aille les voir *Bien qu'il savait que l'accueil qu'on   lui accorderait n'aurait rien de bien glorieux*  

JABARI:   Ils vont pas être très contents. *remarqua-t-il d'un ton   indifférent* Et qu'est-ce que tu vas faire ? La seule raison pour   laquelle ils te veulent, c'est pas ce qu'ils me veulent moi.  

KAFELE:   Sauf que toi et moi on sait très bien que tu n'y es pour rien   *répondit-il* et tant qu'ils ne s'en rendront pas compte, ils   perdront du temps et le véritable fautif sera toujours dans la nature  

JABARI:   Ils le savent. Et ils s'en fichent. *lui confia-t-il* Le gentil petit   chef leur a dit que j'étais ici mais ça n'a rien changé. Ils   veulent savoir ce que toi tu veux savoir. Là d'où je viens.  

KAFELE:   Et ça...Par contre, tu n'en a pas rien à faire *commenta-t-il*  

JABARI:   *il détourna le regard* Je peux pas en parler.  

KAFELE:   Je sais *Il soupira* ils se sont protéger... *Il le regarda*   Quelqu'un ici pourrait facilement trouver la réponse pourtant...  

JABARI:   *il sera les dents, se sentant déjà lutter avec cette possibilité*   Tu ne devrais pas...  

KAFELE:   T'y serais pour rien... On peut pas parler de trahison si on te force   la main *objecta-t-il*  

JABARI:   Ca ne change rien... Je ne... peux pas... *grogna-t-il en grimaçant,   crispé*  

KAFELE:   *Il ferma les yeux en sentant la crispation de la frustration lui   tendre ses muscles. Luttant contre l'envie de faire ce qui était   nécessaire à n'importe quel prix et celui de préserver Jabari. Il   se releva* J'en ai marre putain ! *explosa-t-il malgré tout, faisant   voler la table contre un mur d'un coup de pied.*  

JABARI:   *il soupira de soulagement, sentant son esprit comprendre de lui même   que ce n'était pas pour tout de suite. Alors que Kafele explosait il   profita plutôt de ces quelques secondes pour se calmer* Pourquoi tu   te soucies tellement de tout ? *demanda-t-il alors d'une petite voix   troublée. Pour lui qui n'arrivait à se soucier de rien, cela   semblait à la fois terrifiant et fascinant.*  

KAFELE:   J'en sais rien ! *s'énerva-t-il un peu plus* Je veux juste...Avoir   une chose que je ne regretterai pas...  

JABARI:   Regretter... C'est penser que tu avais le choix et que t'as fait le   mauvais. Tu crois vraiment... Que t'as autant eu le choix que ça ?    *remarqua-t-il de sa voix rauque, doucement incrédule*  

KAFELE:   On a toujours le choix *Remarqua-t-il amèrement, certain qu'il aurait   du sentir Telg à l'époque, lutter contre lui, qu'il aurait du   convaincre ses frères, qu'il aurait du leur en parler plus tôt,   certain que la vie aurait pu être entièrement différente s'il   n'avait pas été si faible*  

JABARI:   *il eu un petit rictus amusé* Tu te surestimes... Ou alors... Tu sous   estimes tes ennemis. Dans tout les cas, ça causera ta perte.  

KAFELE:   *Il eut un rire amer en l'écoutant, ne sachant même pas quoi   répondre à cela*  

JABARI:   Cesse de croire que t'as ton mot à dire dedans. Ca sera plus   simple... C'est toi l'homme libre, mais tu es l'esclave de bien plus   de choses que moi. L'esclave de chaque personne que tu t'efforce de   sauver.  

KAFELE:   Et quoi ? Je devrais tous les laisser crever sans lever le petit doigt   parce que ce serait juste...Plus facile ?  

JABARI:   Qu'est-ce que t'en a foutre ? *demanda-t-il a nouveau, vraiment loin   d'arriver à comprendre pourquoi pour lui la réponse à cette   question semblait évidente alors que pour lui, c'était le néant*  

KAFELE:   Je les aimes !  *S'énerva-t-il à nouveau dans cette violente   évidence* Je veux pas d'une guerre éternelle, je veux pas que   d'autres enfants connaissent ce que nous avons connu ! Je veux la paix   ! la vraie !  

JABARI:   *il eu un petit soupir amusé* L'amoureux maladroit... T'as toujours   été super bizarre...  

KAFELE:   *Il se renfrogna à ce surnom, s'adossant contre un mur* peut être   bien  

JABARI:   Qu'est ce qu'un tueur doit faire pour préserver la vie. Qu'est-ce   qu'un soldat doit faire pour obtenir la paix... *Songea-t-il en   lançant ces questions comme des cailloux dans un lac en espérant   voir quelque chose émerger de son esprit, mais rien ne vint.*   Peut-être qu'il n'y a pas de réponse... Peut-être que nous sommes   condamnés à mener la même vie. À semer la mort. À obéir aux   ordres.  

KAFELE:   Ou peut être qu'il ne faut plus de tueur.. Plus de maîtres... Plus   de soldats pour obéir  

JABARI:   Quel genre de monde serait-ce ?  

KAFELE:   *Il sourit* Un monde plein de personne comme Akiiki *suggéra-t-il à   défaut de réellement savoir à quoi cela ressemblerait*  

JABARI:   *il eu un petit rire* Cette gamine... Est... terrifiante. *avoua-t-il   avec un petit sourire pathétique*  

KAFELE:   Terrifiante ? *Il haussa un sourcil incrédule en l'écoutant*  

JABARI:   Le genre de fille qui rendra tout les garçons dingues quand elle sera   grande, tu vois l'genre ? Même maintenant... Un seul sourire et elle   illumine toute la pièce... Et une larme... pourrait anéantir   l'humanité...  

KAFELE:   *Il se rappela de sa propre réaction devant ses larmes...Il se   rappela de chacune de ses réactions avec elle...* C'est vrai   *Admit-il* J'en suis la première victime  

JABARI:   *il reniffla, amusé* Tu vois ? Il y aura toujours des esclaves.   Esclave des plus puissant ou esclave de l'amour. C'est inévitable.  

KAFELE:   *Il ne su quoi répondre sur le moment, finissant par doucement   hausser les épaules* Au moins, je l'ai choisi celui-là...  

JABARI:   *il rigola doucement* Vraiment ? Je ne crois pas non. Les baisers sont   plus doux que les coups de fouet mais c'est la même chose. L'amour   n'est qu'une chaine de plus.  

KAFELE:   Plus doux que les coups de fouet ? *Il ne put s'empêcher de sourire   sans y croire une seule seconde, ces pires souffrances lui avaient   été causer par amour. Et rien, pas même les coups de fouet, n'avait   su égaler cette douleur*  

JABARI:   *il haussa un sourcil* Ah oui bon après vous êtes du genre a baiser   violemment c'est vrai...  

KAFELE:   *Il rougit, instantanément en l'écoutant* Ferme la  

JABARI:   *il rigola avant de se calmer et de rester silencieux un moment. Il   était capable de rester silencieux très longtemps et même rester   là à ne rien faire et pourtant il releva la tête vers Kafele* Vous   avez baisé ?  

KAFELE:   *Il profita du silence, sachant que Jabari pouvait se montrer parfois   taciturne, il n'insistait pas plus que cela. Ses yeux dans le vide   alors qu'il tentait de faire lui-même le vide dans sa tête...Il fut   complètement prit au dépourvu par l'ancien soldat* C'est quoi cette   question ! *Fit-il un peu choqué mais terriblement mal à l'aise, il   venait juste de calmer le feu de ses joues qu'il pouvait à nouveau   les sentir.*  

JABARI:   Une question simple. Alors ?  

KAFELE:   T'as pas besoin de savoir ça ! *Et il le détestait pour cette   question alors qu'il pouvait déjà sentir à nouveau les mains de   Tumaini sur lui. Il tenta de chasser ces souvenirs*  

JABARI:   *il ne s'arrêta pourtant pas, amusé par les réactions de Kafele* Ca   t'as plu ? Ca fait combien de temps que vous l'avez pas fait...? Vous   avez dû faire ça comme des sauvages.  

KAFELE:   * il rougit de plus belles. Oscillant entre gêne et colère.   Incapable d'articuler plus de deux syllabes*  

JABARI:   *il se releva avec un grand sourire en s'approchant de lui* Qui était   derrière ?  
KAFELE:   * il recula en le voyant approché * je * les mots se perdaient dans   sa gorge * arrête  

JABARI:   *il insista en s'approchant toujours plus* Il t'a fait jouir ? T'as   crié ?  

KAFELE:   * et a sa gêne se mêla l'excitation que lui produisait ces souvenirs   ainsi qu'une pointe de tristesse. Il détourna le regard. Reculant   jusqu'à sentir le mur se heurté sur son dos. Ses mains devant lui   pour cacher l'expression de son corps* pourquoi tu fais ça ?  

JABARI:   *il eu un petit rire en le sentant aculé* J'suis juste curieux. *il   s'approcha en le fixant de son regard indifférent et pourtant si   intense* J'ai envie de comprendre ce truc qui à l'air de vous rendre   tous dingues. Pourquoi vous vous y accrochez alors que tout ce que ça   à l'air de faire c'est vous faire souffir. C'est le sexe ? Ou l'amour   ? Qu'est-ce que c'est ? *il détailla son visage rougis et son corps   frissonnant comme s'il espérait y trouver une explication écrite   quelque part*  

KAFELE:   Ça... Ne t'apportera pas de réponse. * tenta t il de le dissuader*  

JABARI:   Pourquoi pas ? Tout le monde a l'air de comprendre. Pourquoi je   pourrais pas ?  

KAFELE:   *même la il lui rappelait Tumaini où était ce lui qui était   décidément incapable de s'en défaire au point de le voir partout.*   je sais pas *admit il pourtant* on a pas été créé pour ça  

JABARI:   Pourquoi t'y aurais droit toi alors ? Toujours aussi spécial... T'as   tout foutu en l'air avec ta fratrie... Peut-être que c'était à   cause de ça finalement...  

KAFELE:   *Il se figea d'horreur en l'écoutant, la colère prenant une nouvelle   fois dessus il l'attrapa à la gorge et se retourna pour le frapper   contre le mur*  

JABARI:   *il éclata de rire lorsqu'il le malmena* Si susceptible, comme un   nerf à vif. J'me demande vraiment comment t'as fait pour survivre   tout ce temps...  

KAFELE:   *Lui même se le demandait mais pour l'heure, la seule chose qui   l'intéressait était de le faire taire, alors il serra un peu plus sa   gorge, sentant sous sa paume les pulsations de sa carotides éveiller   ses instincts*  

JABARI:   *il le laissa l'étrangler toujours un peu plus, sentant son propre   corps se remplir d'adrénaline et son coeur battre plus fort. Il   continua de le fixer de ses yeux noirs et instigateurs.* C'est si...   facile... de te contrôler... *se moqua-t-il, les mots sortant   difficilement de sa gorge écrasée* Si facile... D'être un maitre.   *remarqua-t-il avant que son corps ne finisse par mettre lui-même fin   à cette petite expérience en venant déboiter le genoux de Kafele   d'un geste sec, le renversant à terre pour se libérer de son   emprise. Il suffoqua quelque instant en massant sa gorge endolorie*  

KAFELE:   *La douleur le mit immédiatement à terre, les haches s'imbibant de   lumière pour soigner la blessure presque immédiatement. Profitant   des quelques secondes où il se remettait de sa strangulation, il   coinça l'une de ses jambes, l'amenant lui aussi à chuter contre le   sol, il fondait déjà sur lui...L'une des haches sous sa gorge alors   qu'il se penchait* Tu n'es pas un maître, tu n'es qu'une coquille   vide...Tu me suis comme un chien parce que tu es incapable de faire ta   propre route et si ton ancien maître siffle, tu accours, prêt à   nouveau à obéir, parce que c'est trop dur pour toi de prendre des   décisions seuls...C'est plus facile d'en avoir rien à faire, pas de   souffrance, pas de culpabilité, rien...Tout s'excuse par cette simple   phrase "j'obéis aux ordres" *Plantant ses yeux dans les siens, son   corps gardait encore les marques de l'excitation qu'il avait provoquer   en lui quelques minutes plutôt et qu'il pouvait à présent sentir   contre lui* Tu veux savoir ce que ça fait mais tu serais incapable   d'en survivre, incapable de le gérer parce que ça fait mal, ça te   prend au tripe, ça te rend à la fois invincible et vulnérable, et   oui...Ca te rends dingues *La lame de la hache contre sa gorge* et tu   te débats pour remplir ce vide en toi, tu te moque de l'amour à la   moindre occasion mais au fond...C'est tout ce à quoi tu aspire...Te   sentir vivant...C'est beaucoup plus fort et plus intense que   l'adrénaline sur le champs de bataille, le combat ne dure que   quelques minutes, quelques minutes de liberté pure où tu existe   vraiment, où tu te sens respirer, tu te sens inspirer, et parce que   tu sais que tu pourrais mourir, tu te sens vivre...L'amour...C'est la   même chose, tout le temps, sans pause, sans repos, sans paix, c'est   un champs de bataille chaque jours, chaque heure, chaque minute et   chaque seconde *Il glissa sa main libre jusqu'à la ceinture de   Jabari, animé par l'adrénaline, l'image qu'il lui renvoyait de   Tumaini et ces souvenirs qui tournaient dans sa tête* Tu veux   vraiment savoir où tu as la trouille de devenir comme moi ?  

JABARI:   *le guerrier fusilla son adversaire du regard lorsqu'il chuta au sol,   sentant la lame de la hache le rappeler à l'ordre mais il regagna   rapidement son sourire mauvais en l'écoutant. Il pouvait bien avoir   raison mais même de ça il n'en avait aucune idée. Il ne ressentait   pas ce besoin viscéral qu'il décrivait et pourtant il était bien   là à le titiller dans l'espoir de pouvoir y jeter un coup d'oeil.*   J'ai pas peur. *répondit-il la voix plein de défi avec un rictus   insolent*  

KAFELE:   *Il esquissa un sourire à cette phrase lourde de signification pour   lui, sa hache toujours contre sa gorge, sa main chercha sous ses   vêtements sa masculinité, l'entourant de ses doigts, il le fixait,   certain qu'il le chasserait le premier alors qu'il commençait ses   caresses.*  

JABARI:   *il déglutit en sentant la main de Kafele se glisser contre son corps   mais à vrai dire, il était plus concentré sur la hache que sur ses   caresses. Son corps n'eut pas plus de réaction que celle de   l'adrénaline du combat.*  

KAFELE:   *Il se pencha à nouveau vers lui, éloigna la hache de sa gorge pour   finir par la lacher, s'aidant de cette main nouvelle libérée pour   l'obliger à s'asseoir, plaquant ses lèvres contre les siennes. Et   s'il était capable de part son attitude à le ramener à Tumaini, ses   lèvres n'en avaient pas le gout tout comme sa chaire n'en avait pas   même la douceur.*  

JABARI:   *il le laissa faire, l'observant avec attention comme pour l'étudier.   Ces gestes qui semblaient si naturels pour lui n'en avaient aucun pour   Jabari qui fit de son mieux pour comprendre mais sans succès.   Etait-il sensé ressentir quelque chose ? Pourquoi s'embrasser ?   Pourquoi se carresser ? Pourquoi ça et pas autre chose. Pourquoi ces   simples actions devaient générer quelque chose d'assez puissant pour   affecter le monde ? Justifier des combats et des souffrances ? Plus le   temps passait et plus la réponse à ces questions semblaient   s'éloigner.*  

KAFELE:   *Et plus il se rendait compte des différences, plus l'absence de   Tumaini le frappa et le blessa. Sa main tremblait, ses lèvres   suivirent et pour finir...Il abandonna, le lachant, le libérant, il   se releva, Il se désarma complètement simplement pour ne pas tenter   de revenir, de transplaner pour le retrouver et retrouver la chaleur   de ses bras. Se sentait aussi pitoyable que honteux, Se dirigeant vers   la salle de bain, il en alluma le jet, ne prenant pas la peine d'ôter   le moindre vêtement pour s'y glisser en dessous*  

JABARI:   *il le sentit faiblir, trembler et finalement abandonner et fuir sous   la douche. Il se releva en soupirant, réajustant ses vêtements et   vérifiant une dernière fois qu'il n'aurait pas manqué une   quelconque sensation se baladant dans son corps mais il ne sentit   rien.* Une coquille vide hein... *répéta-t-il avec un petit sourire   blasé avant de suivre Kafele jusqu'à la salle de bain où il   semblait prendre une douche froide pour se calmer* Ca t'as excité ?   *demanda-t-il curieusement et d'un air un peu amusé. Il n'arriverait   définitivement pas à le comprendre* Il te manque déjà hein ? T'es   comme un junkie en manque. *remarqua-t-il en s'adossant à un mur,   bras croisés*  

KAFELE:   Va t'en *demanda-t-il calmement alors qu'il laissait l'eau s'écouler   sur lui, fermant les yeux, il se posa sur le sol de la douche, *  

JABARI:   D'accord... *dit-il doucement* Mais avant... *il s'agenouilla à   côté de lui en le regardant* Je ne suis pas comme toi Kafele. Je ne   serais jamais comme toi. Ou comme Tumaini. Moi j'ai été créé pour   me battre et seulement ça. Et j'me foire pas. Homme libre ou esclave,   ça ne change rien. Tout ce que je sais faire, c'est obéir aux   ordres. Peu importe ce que tu dis, c'est toi qui m'a libéré de mes   chaines mais je reste un chien. Et je t'ai suivi.   Utilise-moi Kafele. Utilise-moi, c'est ce pour quoi j'existe. Moi je   m'en fou de tout le reste, j'obéis juste aux ordres.  

KAFELE:   *Il l'écouta, essayant d'effacer les images de sa tête sans pourtant   y parvenir.* Si Tumaini meurt...Tue moi  

JABARI:   *il eu un sourire satisfait en l'entendant enfin faire sens, en tout   cas pour lui.* A vos ordres. *dit-il d'un petit ton amusé avant de le   laisser tranquille et d'attendre devant la salle de bain*  

KAFELE:   *Il resta sous sa douche, se recroquevillant, regrettant de ne pas   avoir simplement demander à ce qu'il l'achève maintenant. En pleure   et incapable de penser à autre chose que l'homme qu'il aimait. Il   voulait le rejoindre, tentant presque de se convaincre qui pourrait   sacrifier tout le reste juste pour être à ses côtés...Mais la   douleur qui ressentait lui rappela de la pire des manières qu'il en   était incapale*  

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NPC Amy
NPC Amy
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KAFELE:   *Rien semblait vouloir calmer le torrent qui s'insinuait en lui,   l'envie de repartir, l'obsession de l'aider, le désir de vengeance,   l'infinie culpabilité, tant de sentiment qu'il tentait d'enfermer   comme il avait pour habitude de faire mais qui aujourd'hui avait prit   tant d'ampleur qu'il en était incapable. Attisant la rage, la   frustration, il se défoula comme il le put. Son poing s'écrasa à   mainte et mainte reprise contre les murs, avec toujours plus de force   que le coup précédent, s'en brisant les os et s'en déchirant la   chair. Le peu de mobilier présent dans la salle de bain vola en tout   sens. *  

ASIM:   *il entra dans la salle de bain, agrippant fermement Kafele en lui   faisant une béquille pour le faire chuter au sol et l'immobiliser.*   Calme-toi. *Ordonna-t-il glacialement*  

Rê:   Doucement... ! *Se plaignit-il faiblement depuis l'extérieur de la   salle de bain*  

KAFELE:   *Il tremblait de rage et de désespoir et l'arrivé d'Asim était un   prétexte de plus pour se défouler, il le repoussa, le plaquant   contre un mur. ses doigts tordus et ensanglanter contre la gorge du   serviteur* Aide moi *sortie de sa bouche comme un sursaut de   conscience au milieu de ce déferlement de haine de soi*  

ASIM:   *il ne s'attendait pas à cette réponse et pourtant il ne se laissa   pas déstabilisé, se protégeant de sa magie* C'est ce que j'essaye   de faire. *Rétorqua-t-il avant de répéter* Calme-toi.  

KAFELE:   *Il serra, malgré la douleur, fixant les yeux d'Asim comme il était   capable de fixer ses victimes pour le plaisir de voir la vie s'effacer   peu à peu et le vide le remplir mais pour la première fois de son   existence, il ne ressenti pas l'habituel plaisir malsain en   lui...Juste...La douleur...Toujours plus forte et la rage toujours   plus intense, alors il frappa, enfonçant une nouvelle fois son poing   contre le mur, non loin du visage d'Asim* J'y arrive pas *Admit-il,   désespéré* Je vois plus la lumière...Asim...  

ASIM:   *il le fixa lui aussi d'un air sombre et ne cilla pas à son coup qui   frôla son visage* Elle est là. *Lui assura-t-il fermement* Même si   parfois on ne peut pas la voir. Comme dans la nuit. Mais Il finit   toujours par revenir. Tu dois avoir foi.  

KAFELE:   Comment ? *Supplia-t-il* Mon coeur se déchire...Sen...Comment ?  

ASIM:   Ouvre les yeux et regarde autour de toi. Si tu ne vois pas la lumière   alors regarde les eux. Tu n'as pas besoin que Dieu te dise de les   protéger pour vouloir le faire. Tu n'as pas besoin de sa lumière   pour savoir ce qui est bien ou mal. Tu n'as pas besoin d'être aimé   pour aimer. Là est notre force. Non pas ce qu'on nous donnes ou ce   qu'on perd mais ce qu'on est et ce qu'on choisit d'être. Arrête   d'essayer de comprendre, arrête d'essayer de voir. Ai le courage de   te relever et de marcher même dans le noir, et alors tu auras la foi.   La foi en toi même, Fils de Ra.  

KAFELE:   Fils de Ra... *répéta-t-il d'une voix tremblante, même de cela il   en doutait, comment pouvait-il être Fils de Ra et aimer l'ennemi   aussi fort qu'il en arrivait à vouloir en mourir plutôt que devoir   choisir entre lui et les siens ? Ses cheveux trempée laissèrent   tomber de l'eau à ses pieds qu'il s'était mis à observer comme s'il   s'agissait de ses propres larmes.*  

ASIM:   *il le saisit par les épaules en le secouant fermement* Ressaisit toi   ! Qu'est-ce que tu accomplis à détruire des meubles et ton corps ici   ?! Qu'est-ce que tu veux ? Qu'est-ce que tu essayes de faire ?! Si tu   veux être avec lui alors va. Au moins tu auras réussi à rendre une   personne heureuse. *Cracha-t-il sévèrement*  

KAFELE:   *Il se laissa secouer sans même résister une seconde, laisse yeux   toujours rivé sur le sol* Je veux juste... *mais au fond, même lui   était incapable de répondre à cette question. Il voulait Tumaini,   pour lui seul, heureux, en bonne santé et surtout libre...Il voulait   protéger le Temple de Ra et tout ceux qui l'avait accueillit et aimer   en ces lieux au-delà de son passé trouble. Mais l'un était utopique   et l'autre suggérait de tuer l'homme qu'il aimait plus que tout*  

ASIM:   C'est dur n'est-ce pas ? De se rendre compte qu'on ne peut pas tout   avoir. *Remarqua-t-il tristement devant le trouble qu'il pouvait lire   dans les yeux de son frère.* Je sais que tu ne veux pas. Je sais que   tu ne penses pas en être capable. Mais il faut que tu fasses un   choix. Si tu veux avancer, s'il y a une seule chose que tu veux être   capable d'accomplir dans ce qu'il reste de ta vie. Tu dois choisir.   Car personne ne peut le faire pour nous. Nous guider... Prendre les   blâmes. Plus maintenant... Si on échoue, si on se trompe, c'est   notre faute et c'est ce qu'on a redouté toute notre vie. Mais si on   ne fait rien et on baisse les bras... Alors autant être déjà mort.  

KAFELE:   *Il releva les yeux sur Asim, il s'y accrocha comme on s'accroche à   la vie ou encore...A la lumière.* Je cesserai jamais de l'aimer *et   c'était cette vérité qui était plus douloureuse que jamais* Je   l'empêcherai de brûler le monde... *Sa gorge se noua   douloureusement* Je suis désolé...  

ASIM:   Désolé pour quoi ? *Répondit-il d'une voix dénuée de douceur* Si   c'est ce que tu dois faire alors fait le et cesse de chercher la   réponse ailleurs.  

KAFELE:   De pas avoir su t'écouter...  

ASIM:   Peu importe. *Répondit-il simplement profitant du calme pour se   dégager de son emprise. Il gronda Rê du regard une fraction de   seconde.* Bon si tout est plus clair je suggère que chacun aille se   reposer. *Annonça-t-il mais ses mots étaient clairement plus pour   Rê que pour les autres.*  

KAFELE:   Peu importe... *Il se laissa retomber contre le sol, le dos contre un   mur, ses yeux se posa sur ses mains meurtrie et ensanglanter* Pourquoi   tu es venu Asim ?  

Rê:   *il fronca les sourcils, grondeur à son tour en anticipant la   réponse de son protecteur* Asim. *Le rappela-t-il à l'ordre aussi   fermement que sa voix faiblarde le lui permettait*  

ASIM:   Une seule chose... *Murmura-t-il pour lui-même mais malgré la   réprimande de Rê il ne se garda pas de répondre sincèrement.* Il y   a une seule chose que je me suis juré d'accomplir dans ce qu'il me   reste de cette vie et c'est de protéger Rê. Cesse de le tourmenter   et tu cesseras de me trouver sur ta route.  

KAFELE:   *Il ne sut exactement pourquoi cela le blessa, il jeta un regard à   Rê, se sentant coupable malgré tout* C'est tout ce que nous sommes   devenu à tes yeux... Un tourment pour Rê... *Il laissa échappé un   rire amer en voyant à quel point tout semblait simplement se   détruire comme un château de sable au gré d'une tempête* Regarde   toi dans un miroir Asim, et demande toi lequel de nous le tourmente le   plus...  

ASIM:   Stop. N'essaye pas de me raisonner. *Coupa-t-il sèchement* Il n'y a   pas de raison à ce que je fais. Je le veux, je le dois et c'est tout.   Je mourrais avant d'échouer à nouveau et rien ni personne ne   m'empêchera d'accomplir cette seule et unique chose.  

KAFELE:   Tu échouera *constata-t-il simplement en regardant Rê* Tu es déjà   en train d'échouer...  

ASIM:   Non. *Répondit-il avec une conviction froide.* Je n'échouerait pas.   Pas cette fois.  

KAFELE:   Regarde le ! *Insista-t-il pourtant*  

ASIM:   *Il regarda Rê qui rougissait faiblement de honte mais il pouvait   très bien sentir ses émotions vibrer dans son bras. De la tristesse,   de la honte, de la culpabilité, de la peur mais il s'en fichait. Il   guettait surtout la fatigue qui se faisait doucement plus lourde et la   pression douloureuse sur ses membres frêles. Il guettait la douleur   et la mort et à côté de cela tout le reste avait perdu son   importance. Il n'eut pas de réponse ou de commentaires, reposant   simplement son regard sur Kafele, inchangé.*  

KAFELE:   Tu t'en fou de la façon dont il vivra...Tant qu'il vit...Sauf qu'il   ne s'agit pas uniquement de toi Asim, ça ne ramènera pas tout ceux   qui sont mort à cause de nos choix ! Ca n'effacera pas le fait qu'il   ait voulu se tuer plutôt que de se battre avec nous ! *Il se releva,   avec une certaine difficulté* La seule chose que t'arrive à faire,   c'est lui rappelé à quel point tu lui en veux et lui donner l'envie   de se jeter à nouveau dans le vide *A défaut de pouvoir calmer sa   rage, il se défoulait autrement, s'il ne pouvait s'aider lui-même,   il espérait pouvoir y arriver avec ceux qui comptaient toujours pour   lui*  

ASIM:   *il resta de marbre devant ses accusations. Mais l'entendre mentionner   le saut de Rê le crispa de colère et le frisson fulgurant   d'émotions qui traversa son bras le fit sortir de ses gonds. Il   attrapa Kafele par la mâchoire avec colère pour le faire taire.*  

Rê:   ASSEZ ! *Cria-t-il soudain, la voix tremblante* Je... J'ai eu tord de   venir... Allons-nous en, Asim. *Supplia-t-il d'une petite voix en   baissant les yeux*  

ASIM:   *ravalant un rictus de rage, il s'efforça de retrouver son calme et   relâcha Kafele*  

KAFELE:   *Il fixait Asim et sa réaction, Rê en avait peut-être assez mais   Kafele ne semblait pas l'entendre de cette oreille* Le protéger ne   servira à rien Rê...Ni te protéger toi, parlons en une bonne fois   pour toute ! Au lieu de se mettre en colère contre toi il préfère   juste...Devenir un esclave...  

Rê:   Je... je ne sauterais plus... *Promit-il honteusement et fébrilement*   Je suis désolé, j'ai été faible ! M-mais arrêtez, arrêtez de   vous battre s'il vous plaît...  

ASIM:   *il serra la mâchoire de colère* Tu es tellement perdu. Tu crois   qu'égarer les autres t'apportera du soutien? Tu te trompes. J'en ai   fini d'aider les gens, de jouer les gentils, ça ne nous mène   nulle-part. Tu veux parler? Alors parlons. Je me fiche de ce que vous   pensez. J'ai fini de vous faire confiance. À toi. À vous.  Aux   dieux, au reste. Il n'y a qu'une seule chose sur laquelle je mise et   c'est ma volonté de garder ce garçon en vie. Et si même cela ne   suffit pas, si j'echoues alors il n'y aura plus de raison que je   continue de fouler cette terre.  

KAFELE:   T'es vraiment qu'un ingrat ! *Balança-t-il sous le coup de la   colère* J'essais pas de t'égarer au contraire ! J'essais de te   retrouver ! Tu lui en veux de t'avoir demander de l'aider à se tuer ?   Alors dis lui ! Tu m'en veux d'être parti ? De pas t'avoir écouter ?   D'avoir préféré Tumaini à chacun d'entre vous ? Dis le ! Gueule,   frappe, pleure, mais bon sang ! Vis ! Le temple à besoin de toi ! Rê   a besoin de toi, son ami, son frère et non ce truc que t'es devenu !  

ASIM:   Je me fiche de ce que tu penses ! Tu crois qu'on va gagner cette   guerre avec des bon sentiments et des chansons ?! J'en ai rien à   foutre de ce que vous faites... *il se retourna pour parler a Rê en   même temps*... de ce que vous avez fait. Mais ça m'a ouvert les   yeux. J'ai fini d'être stupide, de faire confiance, de marcher sur   des ponts pour les voir s'écrouler sous mes pieds. Maintenant je   construit moi-même le chemin sur lequel je marche et le monde peut   bien s'écrouler autour celui là ne faillira pas ! Non ce n'est pas   un ami que vous avez devant vous, j'ai fini de jouer les amis. Je suis   ton protecteur et je te protégerais que tu le veuilles ou non.  

KAFELE:   Je crois que ça vaut pas la peine qu'on gagne quoi que ce soit si on   devient aussi froid que nos ennemis *laissa-t-il doucement échappé*   A quoi ça sert que tu le laisse en vie si c'est pour qu'il voit tout   ceux qu'il aime être détruit ? Combien temps Rê le supportera-t-il   encore ? *Il posa ses yeux sur Rê* Capitule Rê, donne leur le   pouvoir, c'est ce qu'ils veulent et c'est qui nous détruit tous   aujourd'hui...De toute façon, l'avenir du temple n'a plus   d'importance, tout ce qui compte, c'est que tu reste en vie *dit-il   amèrement*  

ASIM:   *il le giffla violemment* Arrêtes de parler ! *Hurla-t-il avec rage   mais un frisson glacial lui parcouru le corps entier, le figeant   d'horreur* A-arrete de parler... *Répéta-t-il dans un murmure   angoissé mais cette fois c'était une mise en garde sincère. Il se   retourna vers Rê qui n'avait pas bougé mais il pouvait voir le vide   derrière ses yeux et sentir le poison se répandre dans son bras.*   Rê ? *Appela-t-il craintivement*  

Rê:   *il fixait les deux hommes d'un air vide, arrêtant son regard sur   Kafele en sachant très bien que lui était capable de voir les trois   épais serpents de la malédiction glisser lentement hors de son corps   pour l'entourer en fixant leurs proies d'un regard menaçant* Est-ce   là ce que tu cherches Kafele ? Le chaos ? La douleur ? La mort ?   Penses-tu que nous y trouveront de la force ? Que nous pouvons les   dompter en prenant le taureau par les cornes ? *demanda-t-il d'une   voix froide et sifflante avant de tourner son regard vers Asim* Et   toi ? Sais-tu seulement ce que tu essayes de sauver ? Que ce soit de   l'amour, du devoir ou de la folie... Tu es aveugle. *son regard joua   ensuite entre les deux hommes et il eu un rictus vicieux* Vous êtes   les même au final. À vouloir préserver ce qui causera notre perte   à tous. Comme c'est pathétique. Peut-être que la solution est   simplement de vous tuer tous les deux. J'en ai assez de vous voir vous   débattre. *soupira-t-il en laissant les serpents quitter doucement   son corps pour ramper vers eux*  

KAFELE:   *Son regard s'était posé sur Rê, reconnaissant immédiatement les   signes mais il était désarmé de tout ce qui pouvait lui permettre   de réellement user de magie. Les paroles des serpents le crispèrent   sur place et il fixait ceux-ci s'approcher. Il attrapa Asim avant   qu'il ne se fasse mordre et à défaut de pouvoir le protéger de sa   magie, il le fit de son propre corps* Va chercher Eshe ! *Et dans sa   voix il laissa aucune place à la discussion, sachant pertinemment   qu'il lutterait contre l'idée de laisser Rê seul en pareil moment*  

Rê:   *Mais il avait anticipé cette réaction et les serpents lents et   oppressants se jettèrent sur les deux hommes, s'enroulant autour   d'eux pour les compresser lentement et siffler la voix de Rê à leurs   oreilles* Personne ne va nullepart. Tu as dis que tu voulais parler   et pourtant tu cherches à me réduire au silence... Ingrat...   Idiot... J'aurais dû vous laisser pourrir dehors et mourir. Je   n'aurais jamais dû vous laisser rentrer dans mon temple. Vous... Et   vos chansons... Ces vous que je vais réduire au silence une bonne   fois pour toute.

KAFELE:   *Il pouvait sentir la force des serpents l'entourer, et la voix de Rê   sifflante dans ses oreilles, tordant ses entrailles et son coeur.   Pourtant, il ne pouvait se résoudre à regretter ses mots.* Ce n'est   pas toi qui parle, c'est ta malédiction *Répondit-il malgré tout,   tentant de poser ses yeux sur le jeune homme plutôt que les reptiles*   Rê, cette fois, on se bat ensemble *bien qu'il n'était pas vraiment   en mesure de battre* laisse les se nourrir, s'apaiser, ils font partie   de toi à présent...Ce n'est pas eux qui te contrôle...C'est toi le   maître...  

Rê:   *il eu un petit rire acide* Regarde-toi à essayer de donner des   leçons alors que ta vie est en ruine. Asim a raison tu sais... Tu ne   peux pas tout avoir. Tu ne peux pas sauver ton amant, tu ne peux pas   me sauver, tu ne peux pas sauver Asim, tu ne peux même pas te sauver   toi même. Tu n'es rien. Tu es tout petit. Tout. Petit. *siffla-t-il   en les écrasant un peu plus*  

ASIM:   *Il se sentait complètement étouffé et paralysé par cette aura   invisible et empoisonnée qu'il pouvait sentir le serrer de plus en   plus. Les serpents de la malédiction qu'il ne pouvait pas voir   semblaient particulièrement attentif au bras avec lequel il tenait   son arme, l'écrasant si fort qu'il n'arrivait plus à le sentir. Il   serra les dents, grimaça, s'efforçant de garder le mal et la   noirceur loin de son coeur mais il eu du mal à la distinguer de celle   qui était déjà là.* Rê... S'il-te-plait... Arrêtes...   *grogna-t-il douloureusement*  

KAFELE:   *Ses mots se déversaient en lui comme un poison, lui arrachant un   battement de coeur à chaque fois qu'il énonçait cette simple   vérité. Il n'avait pas pu sauver ses frères hier et n'en était pas   plus capable aujourd'hui, il ne sauverait pas Tumaini, ni même Asim   ou encore Rê...Alors lui-même...Il s'était condamné à mort il y a   moins d'une heure...Il grimaça, sous la douleur de l'étreinte et des   paroles* C'est vrai *Avoua-t-il* Je peux sauver personne *il ferma les   yeux, tentant de garder l'esprit clair malgré tout* Mais je peux   essayer *Parce qu'au fond, c'était tout ce qui lui restait, essayer,   la lutte incessante contre lui-même et le monde. Luttant contre le   poison, il se mit à marmonner les paroles d'Eshe, son amour, sa   prière, tentant de trouver la lumière dans ce qu'il connaissait, de   chasser le poison...*  

Rê:   Essayer... Et échouer. Partir, revenir, repartir... J'en ai assez de   te voir essayer encore et encore et échouer à nouveau puis revenir   ici pour pleurer. Tu me fatigues... Et toi aussi. J'en ai assez de   voir vos gueules de grands blessés. A jouer les héros et a geindre.   Vous n'êtes que des hommes, vous êtes insignifiants, tout comme vos   rêves et vos efforts. Mais j'comprends... Il faut bien que vous vous   raccrochiez à quelque chose même si vous n'avez rien. Un rêve, un   amant, une quête... Des choses des Hommes. *ses yeux se mirent à   briller d'une étrange lueur froide, blanche, contrairement à la   dorée qui avait l'habitude de prendre place dans ses yeux. Les   serpents relâchèrent doucement leur étreinte pour revenir vers Rê,   s'enroulant autour de lui avec tendresse.* Je suis las. Lassé de   vous, lassé des Hommes. Et fatigué. Fatigué de dormir et de ramper.   Assez. J'en ai assez. *déclara-t-il froidement en les fixant tout   les deux.* Adieu. *annonça-t-il avant de disparaitre,   réapparaissant dans une petite pièce sombre, devant le corps blanc   de Telg.*  


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NPC Amy
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SHANI:   Telg !! *s'écria-t-elle avec horreur en le voyant revenir blessé.   Elle se précipita vers lui pour le soigner*  

TELG:   *Le corps du paralyser chuta sur le sol, il ne pouvait sentir la   douleur physique alors, lorsque Shani se précipita vers lui, il la   laissa faire, tentant malgré lui de rejoindre son esprit pour la   libérer de ses craintes*  

SHANI:   *elle put sentir la crainte la quitter mais la tristesse prit le   relais, faisant couler des larmes sur son visage alors qu'elle posait   ses mains tremblantes sur son corps fendu pour le soigner*  

TELG:   *Et à défaut de vraiment pouvoir la prendre dans ses bras, il lui   fit ressentir son contact autour de ses épaules* Où est Rê ?  

SHANI:   La malédiction... Il est devenu fou... Asim... *pleura-t-elle   fébrilement en se concentrant néanmoins sur ses soins* Que t'ont-ils   fait ? Mon amour, ma beauté, mon homme blanc... Le monde est en train   de devenir fou !  

TELG:   *Il l'écouta, ses mots le gorgeant d'une force chaleureuse, il   couvrit ses épaules de ses faux baisers qu'il pouvait lui offrir* Les   Flammes arrivent *Prévint-il doucement* Il faut que tout le monde   s'en aille...  

SHANI:   *elle fronça les sourcils, horrifiée.* Non ! Nous les combattrons !   Nous les éteindrons ! Rien ni personne n'a le pouvoir de nous chasser   de nos Terres !  

TELG:   *Il laissa glisser ses mains le long de ses bras, observant sa   blessure sous les doigts de Shani* Nous le combattrons mais il y a des   innocents ici... *Ses yeux s'assombrirent une nouvelle fois, se   glissant dans le corps de chaque personne présente, les contrôlant,   un à un. Il avait contrôler des armées mais le temple entier...Il   étendit pourtant son contrôle au-delà du mur du temple, intimant   chaque personne, chaque hommes, chaque femmes, chaque enfant, de   quitter la ville le plus rapidement possible*  

TELG:   *Etendre ses capacités sur autant de monde n'était pas sans   conséquence, sa présence auprès de Shani s'évanouissait pour ne   lui laissait que son corps meurtri et inanimé. De ses yeux   s'échappait un liquide aussi sombre que les ténèbres alors qu'il   tentait de contrôler le plus de monde possible pour endiguer la   panique et les faire simplement déserter la ville. Et dans cette   cacophonie, il commençait à se perdre lui-même*  

SHANI:   *elle l'observa partir de plus en plus avec horreur* Telg ? Que   fais-tu ? Telg ! TELG !!! *elle le secoua doucement mais prise par son   sort de soin elle ne su quoi faire de plus* Stop ! S'il-te-plait Telg   ! Ne me laisse pas ! TELG !  

TELG:   *Il pouvait l'entendre, cette mélodie qui l'appelait, dans tout ce   chaos, il arrivait toujours à la percevoir elle. déchiré entre le   désir d'être utile et l'envie égoïste d'être avec elle. Il ferma   les yeux...Et à défaut de pouvoir tous les contrôler, il fit passer   cette certitude de devoir quitter les lieux  aux travers de tous. Se   détachant d'un pour passer à un autre, voyageant rapidement, pour   mieux lui revenir. Ses yeux redevinrent clair, fixant le vide devant   lui, il réapparut devant elle...S'offrant une image dur et fière   bien qu'il se savait dans un mauvais état, incapable de se soigner   lui-même. Il la regardait, avec un rictus, ne pouvant s'empêcher de   la provoquer comme pour se faire pardonner* Tu m'aimes ?  

SHANI:   Idiot ! *pleura-t-elle en tremblant et en le soignant. Elle se ficha   bien de la panique autour et se concentra sur la plaie qui se   refermait lentement.*  

TELG:   *Il disparut, réapparaissant à ses côtés, ses mains se glissant   sur son ventre, il glissa quelques mots que seule elle pouvait   entendre malgré la foule autour d'eux* moi oui  

SHANI:   *Elle pleurnicha de tristesse et de joie, incapable de répondre ou de   penser à autre chose que le corps blessé de son amant.*  

TELG:   *Il ne fit que la serrer tendrement contre lui, se contentant de son   parfum qu'il pouvait sentir, profitant de l'étrange calme qui   n'entourait qu'eux alors que tout autour c'était le chaos*  

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Lancé à la recherche des soldats, Kafele en croisa plusieurs qui aidaient les plus démunis à rassembler leurs affaires, troublé et perdu eux aussi mais assez forts pour ne pas céder à la panique. Chacun obéir à l'ordre simple de Kafele de rejoindre le Grand Hall. A l'intérieur du Temple, les appartements se vidaient petit à petit et à travers la foule, l'assassin pu voir Issa tituber vers lui, les yeux rougies de larmes et le visage pâle.  

ISSA:   A... A l'aide... *pleura-t-elle faiblement avant qu'un Serpent ne   jaillisse de derrière la porte de la chambre de Rê pour refermer ses   crocs sur elle. Elle s'écroula sur le sol, à bout de force alors que   le Serpent tourna ses yeux vers Kafele en sifflant.*  

KAFELE:   * la réaction de Kafele ne se fit pas attendre... Fonçant sur la   mère en brandissant l'une des haches de Tumaini. Il entoura Issa d'un   sort de protection*

Le Serpent se jeta sur eux, s'écrasant contre le sort de protection en sifflant de colère et de frustration, rampant furieusement dans une autre direction.  

KAFELE:   * il observa le serpent s'en aller... Ne rompant pas le sort il posa   ses yeux sur Issa* où est Eshe ?  

ISSA:   A l'intérieur... *sanglota-t-elle faiblement, recroquevillée au sol*   Qu'avons-nous fait ? Qu'avons-nous fait...  

KAFELE:   * il posa ses mains sur son épaule la libérant du poids de ses   sentiments négatifs et de ses inquiétudes pour son fils* rassemblez   les hommes... On laissera pas la ville brûler * il se leva observant   l'entrée de la chambre. S'y dirigeant , déterminé*

A l'intérieur résonnaient les hurlements stridents de Rê, complètement enragé et fou. Il se tortillait avec fureur sur son autel où Asim tentait désespérément de l'immobiliser. Alors que leur frère semblait attiré par la panique ambiante, les deux autres serpents s'acharnaient avec hargne sur le Protecteur et la prêtresse. Eshe, agenouillée prêt de l'autel faisait de son mieux pour tenter de contrôler la malediction mais ses mains tremblaient et son visage palit trahissait sa fatigue et sa faiblesse. Les deux soigneurs portaient des traces de coupures et Kafele put rapidement comprendre pourquoi, frappé par de petites vagues tranchantes qui filaient dans l'espace, comme matérialisé par les cris de Rê et sa folie furieuse.  

KAFELE:   *la vue affaibli d'Eshe lui retourna le Coeur. Il se dirigea   immédiatement vers elle, la protégeant elle... Et malgré sa colère   il ne put s'empêcher d'en faire de même avec Asim.* mère * ne put   il s'empêcher de glisser... Inquiet pour celle qu'il n'avait jamais   cesser d'aimer*  

ASIM:   Sors la de là ! *aboya-t-il au dessus des cris de Rê en grimaçant   d'effort et de douleur*  

ESHE:   Je suis désolée mon enfant... *murmura-t-elle faiblement*  

KAFELE:   *il l'entoura doucement de ses bras.* tu t'es assez battu c'est a mon   tour maintenant * posant ses lèvres sur le haut de sa tête il   l'enveloppa de sa magie pour la soigné comme elle l'avait tant fait   avec lui. Disparaissant avec elle pour l'emmener chez elle*  

ESHE:   *Elle faiblit doucement dans les bras de Kafele, à bout de force mais   toujours aussi douce, elle eu un petit sourire triste en soupirant   sous ses soins.*  

KAFELE:   *Il la garda dans ses bras, incapable de la laisser, trop effrayé à   l'idée de la perdre elle après avoir définitivement perdu Tumaini.   L'enveloppant de ses soins et de son amour, il imprima son sourire au   fond de sa mémoire* Je suis désolé *S'excusa-t-il pourtant, sachant   qu'il s'était perdu et n'était d'ailleurs pas certains de pouvoir   retrouver un route la lumière*  

ESHE:   *elle posa une main sur sa joue en répandant une douce chaleur dans   son coeur* Je t'aime. *répondit-elle simplement avant de fermer les   yeux et de se lover contre lui*  

KAFELE:   Je t'aime aussi *Il la garda contre lui, la soignant autant qu'il le   pouvait* Eshe...Le Djinn, il arrive, il faut que je te mette en   sécurité *dit-il en la voyant fermer les yeux contre lui*  

ESHE:   Tumaini... *elle acquiesça doucement*  

KAFELE:   *Il se pinça les lèvres en l'entendant prononcer son prénom.   Acquiesçant doucement, il la ramena contre elle, il ne savait pas   vraiment où l'emmener en réalité, jetant un regard au grand pot qui   contenait le mandarinier en devenir, il disparut...Réapparaissant   dans un vieux village en ruine, un point précis, là où tout avait   commencer.* Je reviens, dès que je le peux...*Mais au fond il   n'était pas sur d'avoir le courage de la laisser ici, certes en   sécurité, mais sans lui*  

ESHE:   *Elle acquiesça a nouveau avec un sourire rassurant.* Va mon enfant.  

KAFELE:   *Il lui baisa le front une dernière fois, son coeur se serra dans sa   poitrine mais il disparut à nouveau, réapparaissant dans la chambre   de Rê*

 Rê était debout cette fois. Plus calme. Trop calme. Derrière l'autel, le corps inerte et pâle de Asim était étendu.  

Rê:   *Ses serpents étaient plus calmes eux aussi, rampant lentement dans   la pièce sans sembler s'intéresser à quelque chose en particulier.   Les yeux pâles de Rê se posèrent sur Kafele.* Va-t-en.  

KAFELE:   Qu'as-tu fait... *Demanda-t-il en posant les yeux sur Asim, se   retenant de rejoindre celui-ci, s'attendant à ce que Rê ne le laisse   pas approché*  

Rê:   Va-t-en. *répéta-t-il la voix tremblante*  

KAFELE:   Rê...Laisse moi l'aider... *Mais il ne put s'empêcher d'entendre   encore cette vérité cruelle qu'il ne pouvait pas sauver tout le   monde. Il savait que Sebak aurait besoin de lui. Il fixa le corps*   Asim ! *Tenta-t-il par désespoir*  

Rê:   Non ! Va-t-en ! *cria-t-il le visage crispé de désespoir. Les   serpents distraits tournèrent doucement leur tête vers les sorciers   en se remettant à siffler d'un air menaçant*  

TELG:   *Remit de sa blessure grâce à Shani, il réapparut au côté de Rê,   flottant toujours à quelque centimètre du sol, sa voix, plus sur et   menaçante raisonna dans l'esprit de l'assassin* Va-t'en

KAFELE:   *Il dut se faire violence pour quitter les lieux, prenant la lourde   décision de retourner rassembler les soldats et aider Sebak contre   une tout autre menace*  

Rê:   *Les larmes lui montèrent aux yeux et les serpents rampèrent   lentement vers lui, s'enroulant autour de lui et glissant sur son   corps sans pourtant l'écraser.*  

TELG:   *Il ne jugea pas et ne chercha pas à comprendre ce qui s'était   passé, essayant de capter la mélodie atypique d'Asim *  

Sa mélodie était faible presque inaudible mais pas absente. Evanoui sur le sol il n'y avait plus de force en lui pour se battre et les serpents de la malédiction avaient alourdit son coeur et son corps de tristesse et de désespoir. La fatigue de la lutte avait fini par en venir à bout du protecteur et peu après le départ de la prêtresse, il s'était écroulé.  

TELG:   *Ses pupilles se dilatèrent, cherchant à pénétrer l'esprit d'Asim   sans encore le contrôler. Pour retrouver le protecteur. Restant en   même temps au côté de son ami* les flammes arrivent Rê...   *rappela-t-il lentement* J'ai tenter de faire évacuer une partie du   temple et de la ville.  

Rê:   *les larmes ne s'arrêtaient pas de couler sur son visage pâle,   l'horreur et la culpabilité de ce qu'il avait fait lui écrasait la   poitrine bien plus que les serpents qui continuaient de glisser   lascivement autour de lui* C'est ma faute...  

TELG:   Non *Dit-il, incisif, ne percevant pas ce qui s'était passé comme   étant sa faute. Il flotta jusqu'à lui, pour lui faire face,   observant ses larmes sans pouvoir les effacer de ses mains* Tu n'as   jamais demandé cette malédiction et ils font à présent partie de   toi, accepte le et fais en une force. *lui-même n'avait jamais   demander son don, ou d'être albinos, ni même d'être prisonnier de   son propre corps. Si les mots pouvaient être dur, le ton laissait   toujours transparaître toute la confiance et la bienveillance qu'il   éprouvait pour son unique ami* Ce jour allait arrivé et il est   arrivé...Lorsque nous panserons nos blessures, tu auras le droit de   pleurer et je serai là...Mais là, nous devons nous battre...Et je   suis là...  

Rê:   *il hoqueta, incapable de contrôler sa tristesse* Je ne suis pas une   force, je suis un fléau. Ils savaient que le jour viendraient ou   cette malédiction tuerait bien plus qu'un petit garçon de quatorze   ans... Je ne suis pas maudit Telg, regarde... Je suis la malédiction   et je maudis mon Temple, mes frères et ceux que j'aime chaque seconde   que je passe ici. Ce jour devait arriver et je l'ai laissé s'abattre   sur nous. Oh Sen... J'ai été aveuglé par la lumière de Dieu,   pensant que j'étais comme Lui mais regarde moi... Je suis le plus vil   de tous.  

TELG:   *Il l'écouta comme il l'avait tant fait avant et comme il le ferait   toujours* Je te regarde depuis qu'on est enfant et il n'y a pas une   seule fois où je t'ai perçu vil *Il s'approcha, par réflexe, bien   qu'il ne pouvait pas le prendre dans ses bras ici* Ils ont tous   décidé d'être à tes côtés, Il t'a montré le danger qui   s'abattrait sur nous, ils sont ton fardeaux et le nôtre. Nous sommes   tous libre de rester ou de partir, *Il regrettait de ne pas pouvoir se   mouvoir réellement en cet instant et se refusait à offrir une image   factice de lui-même* Soigne le *Dit-il en parlant d'Asim* Toi plus   que quiconque connait le poison et toi plus que quiconque en connait   l'antidote  

Rê:   *Il baissa les yeux, laissant échapper de nouvelles larmes. Honteux,   coupable, souillé, il ne parvenait pas à trouver le réconfort dans   les paroles de son ami, le dernier, le seul.* Je vous ai empoisonné   d'amour, aveuglé plus que de raison. Asim, toi, Eshe, ma mère, mon   peuple... Mon père le savait lui... Il y aurait mit fin. Tout serait   tellement plus simple. Je le sais et pourtant, pourquoi ? Pourquoi   est-ce si dur de vous quitter ? Je ne suis pas comme toi Telg. Je veux   t'écouter, te serrer dans mes bras et je le peux... Mais si je le   fais, je ne suis pas mieux que ces serpents perfides. Et pourtant je   l'ai fais ! Toutes ces années... A croire que l'amour et la lumière   me sauverait du mal comme tu m'as sauvé de la nuit. Mais je n'ai fais   que me cacher fuir et fermer les yeux en me réfugiant dans des   songes. Le monde réel est bien différent. Il est de feu, de sang et   d'ombre. Cette lumière qui la projette n'est qu'un leurre, une   diversion. Je suis désolé... Je suis si désolé mon frère, je ne   sais plus quoi faire. *avoua-t-il la voix tremblante de peur et de   désespoir*  

TELG:   Il ne l'aurait pas fait *Lui répondit-il simplement* Il a voulu et   n'a pas su... *Rappela-t-il, sa voix, bien que le fruit de son   intrusions mental, tremblait d'émotion à ce souvenir. Il se   revoyait, l'arme à la main...* Le monde réel est fait d'eau et de   feu, de mort et de vie, de haine et d'amour...D'ombre...Et de   lumière...Cette lumière n'est pas plus un leurre que le reste *Il   marqua une pause, usant de sa magie pour tendre le bras vers lui même   s'il ne pouvait réellement bouger ses doigts* Soigne le...   *répéta-t-il doucement*  

Rê:   Mais toi tu aurais pu. *lui rappela-t-il à son tour. Il eu une   grimace de tristesse en le voyant lui tendre la main, sachant très   bien l'effort que cela représentait pour lui et pourtant il recula en   serrant la machoire, étouffant le désir de s'abandonner dans ses   bras.* Si je le soigne, il mourra... Il mourra en essayant de me   sauver.  

TELG:   Je n'étais pas un homme libre... *Ce qu'il était aujourd'hui.   Laissant retomber son bras le long de son corps, il reposa ses yeux   sur Asim* Il mourra si tu ne le soigne pas *Constata-t-il simplement*  

Rê:   *Il ne su pas quoi répondre, le visage crispé de culpabilité. Il   finit par se précipiter derrière l'autel pour s'agenouiller auprès   de son protecteur, posant ses mains tremblantes sur son corps faible   et pâle pour lui prodiguer des soins. Les Serpents ne tardèrent pas   à siffler de réprobation, quittant le corps de Rê pour entourer   celui d'Asim en fusiant le soigneur d'un regard menaçant.* Laissez-le   tranquille ! N'en avez vous pas assez fait ?! *cria-t-il avec colère   et désespoir en en tentant de les chasser en leur donnant des coups   mais sans succès.* Pitié... pitié ! Laissez-moi être bon,   laissez-moi faire le bien et aider ne serait-ce qu'une personne... Une   seule ! *supplia-t-il en pleurant, se raccrochant au corps inerte   d'Asim. Les Serpents sifflèrent de colère et se mirent à mordre   Rê, l'attaquant de petits coups de croc pour tenter de l'éloigner   mais Rê resta là, se concentrant pour soigner Asim. Le sentant   doucement revenir à lui, il tourna son regard vers Telg* Juste une   seule... *le supplia-t-il de l'aider avant qu'il ne se retourne vers   Asim, envahissant soudain son esprit d'une lumière dorée   aveuglante.* Oublie-moi. Oublie-moi Asim. Oublie l'Egypte et son   sable brûlant. Retourne au dernier endroit où tu as été heureux,   là bas, ailleurs. Vis de musique, vis de passion et oublie-moi, mais   vis. Que Ra ait pitié et me pardonne. Vis Asim.  

TELG:   *Porter par sa loyauté et sa sincère amitié qu'il éprouvait pour   Rê...Il fit ce qu'il avait déjà tenter un autre soir...Usant de ses   dons pour partager la musique et ses vibrations aux serpents de Rê.   Il pourrait supporter les morsures, son esprit, ses sentiments, tout   ça était des choses presque impalpable pour lui, se nourrissant de   ce que les autres ressentaient. Ses yeux noircissaient à nouveau   alors qu'il usait d'une symphonie de son et de sensation pour les   attirer et aider Rê comme il le pouvait*  

ASIM:   *Il ouvrit lentement les yeux, sentant la voix de Rê résonner dans   sa tête.* N-non... *marmonna-t-il faiblement en fixant les larmes du   jeune homme.*  

Rê:   Va-t-en ! VA-T-EN ! *hurla-t-il de toute ses forces et de toute sa   magie en inondant l'esprit d'Asim, fermant les yeux pour ne pas voir   son regard horrifié et accusateur avant qu'il ne disparaisse,   laissant le vide derrière lui. Rê sanglota mais il se força à se   relever pour s'approcher de Telg et prendre son corps dans ses bras.   Pour un peu de réconfort mais aussi pour le protéger des Serpents   qui s'étaient dirigés vers lui, attiré par sa symphonie   assourdissante. Il pleura contre son torse, encaissant la fureur des   serpents sans vraiment la sentir tant son coeur et son corps étaient   déjà meurtris.*  

TELG:   *Il se laissa serrer dans ses bras, l'entourant de sa magie et   éteignant peu à peu sa symphonie. A défaut de pouvoir   véritablement le serrer dans ses bras, il usa de sa magie pour tendre   légèrement les bras, s'infiltrant légèrement dans son esprit pour   lui donner la sensation de sentir son étreinte* Tu es fort Sen...   *lui dit-il avec sincérité*  

Rê:   *Grognon et ignorés, les Serpents se lassèrent lentement d'attaquer   les deux hommes, finissant par se remettre à ramper sans but dans la   pièce en poussant parfois des sifflements frustrés.* Je suis   fatigué, Telg. Je rêve du jour où tout cela prendra fin. Je voulais   simplement... éviter d'emporter tout le monde avec moi. *souffla-t-il   faiblement en le serrant un peu plus comme il l'aurait fait dans leur   petite pièce blanche, mais cette fois ils se trouvaient dans la   cruelle réalité. La pièce était leur Temple et celui-ci se vidait   dans la panique, les flammes n'étaient plus des visions et il n'y   avait nulle-part où fuir et pas moyen de se réveiller de ce   cauchemar.* Promet moi Telg... que si ma lumière venait à   s'éteindre... tu seras toujours là. S'il-te-plait... J'ai besoin de   savoir... que ce n'est pas la fin.  

TELG:   Rê... *Il ne savait pas vraiment quoi lui répondre, ne sachant pas   s'il supporterait réellement sa perte* la dernière fois...J'ai   faillit...Me perdre *avoua-t-il*  

Rê:   *Il le serra doucement avec un petit rire incrédule* Te perdre ? Toi   ? Tu te nommes toi-même l'Ombre mais tu es celui qui a toujours su me   montrer la lumière. Telg... Tu as toujours été plus fort que moi,   plus sage. Même lorsque tu n'etais qu'un esclave tu n'as jamais eu   besoin de moi. Tu n'as pas besoin de moi aujourd'hui et demain non   plus. Soit comme la Lune, qui brille quand le Soleil n'est pas là.   Mon ami, mon frère, ma moitié... Promets-moi.  

TELG:   *Il senti son coeur se figer doucement à ces mots, un mélange   étrange de tristesse et de fierté s'insinua doucement en lui.*   Je...Je te le promets Sen...  

Rê:   *Il poussa un petit soupir de soulagement, reculant doucement pour lui   sourir, plein de gratitude et de tristesse, les larmes brillant encore    au coin de ses yeux clairs.* Merci. *Il le contempla une longue   seconde, profitant de ce rare moment de soulagement en se rendant   compte que pour une fois, il n'avait pas peur. Ni peur de la mort, ni   peur de ce qui viendrait après. C'etait toujours de la vie qu'il   avait eu peur, mais celle-ci ne durerait pas très longtemps   maintenant.* Allons-y, nous avons un feu à éteindre.  

TELG:   *A ses dernières paroles, il disparut, réapparaissait auprès des   autres soldats présent dans la salle, par réflexe, il en chercha une   plus que les autres...*  


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