- Elliot Rosier
- Gallions : 99
Jeu 11 Avr - 15:55 (Δ)
Elliot n'a jamais été très fort pour l'espionnage. Il faut dire que la discrétion n'est pas son fort. Non, entier et passionné, il aimait faire entendre son humeur et ses opinions. Et lorsqu'il était offensé, on le savait. Or, en ce moment, le jeune Rosier, s'il pouvait encore se considéré comme tel, ressentais la pire des offenses et des insultes. Sa vie n'avait été que mensonges. Lui qui avait toujours pris soin de faire honneur à sa famille, se sentait trahit. Cette famille, il n'en faisait pas parti, il n'était même pas un Rosier. Notre jeune noble ressentait un sentiment de dégout lorsqu'il regardait sa mère. Comment avait-elle osé lui cacher une si horrible vérité ? Et surtout, comment avait-elle pu commettre un tel acte ? Elliot a été volé à sa naissance. Cette famille … n'est seulement que sa famille adoptive. L'adolescent avait du mal à digérer la nouvelle et surtout, du mal à imaginer sa mère entrer à Ste Mangouste pour voler un nouveau né. Où était passé la noblesse, l'honneur, les valeurs ? Elliot avait tellement honte de l'acte qu'elle avait osé commettre. Comment laver les fautes de sa famille ? Comment leur redonner honneur ? Pour l'instant, le jeune homme ne trouvait aucune réponse à ses questions.
En revanche, il se disait que quelque part dans le monde, un couple devait être malheureux, d'avoir perdu leur enfant. Alors bien sur, il avait voulu en savoir plus sur ses origines. Il aurait du porter le nom de Wilkes. Elliot Wilkes. Il avait beau se répéter ce nom, il n'arrivait pas à s'y attacher. Ce nom sonnait d'une manière fausse, impersonnelle et étrangère. Elliot Rosier était beaucoup plus simple, il savait que c'était lui. Elliot c'est son existence, sa vie. Elliot Wilkes n'est qu'un inconnu. Une vie qu'il aurait pu avoir, mais un autre chemin lui a été tracé. Mais ses véritables parents, quels avaient chemins avaient-ils empruntés ? Elliot avait fait ses recherches.
Saïd Wilkes, décédé pendant la guerre. Mangemort et ami d'Evan Rosier, celui qu'Elliot pensait être son défunt père. Saïd ne voyait aucune limite, il a toujours voulu être un leader et se considérait comme tel. Fait qui avait tout de suite séduit notre jeune Elliot qui se voyait comme ça également. Le roi du monde, le maitre absolu. Bien sur, il ignorait alors le comportement grotesque et parfois écoeurant de Saïd le dégoutant. Elliot en aurait été bien choqué, lui qui était très posé et s'occupait toujours de l'allure. Cela dit, pour Elli, son père était mort en héros, il pouvait être fier de lui. Il était allé jusqu'au bout de ses convictions !
Zoya Horlov. Elle n'était pas une mangemort comme elle l'a prétendu être. Elle a trompé les siens. Elle a eu recours à la supercherie. Une espionne, une infiltré, une membre de l'ordre du phénix. Les mangemorts ont été mené en bateau. Une traitresse, s'est dit Elliot, avec un sentiment de dégout. Il ne supportait pas les doubles jeux. Comment est-ce qu'on peut faire semblant d'apprécier des personnes et ensuite leur donner un coup de poignard dans le dos. Elliot était quelqu'un d'entier et vrai, il ne mentait pas sur les relations et sur l'affection. On ne trahit pas, c'est inadmissible. Sa mère adoptive lui avait en plus dis qu'elle avait volontairement ignoré sa grossesse. Ce fut le choc pour Elliot. Il n'était pas désiré. Hmm, elle ne devait donc pas éprouver beaucoup de tristesse concernant sa disparition. Cette pensée lui serra le coeur et attira sa colère.
Mais la curiosité était plus forte que tout. Contrairement à son père, sa mère était en vie. Donc, il voulait savoir à quoi elle ressemblait. Alors, Elliot l'avait tout simplement pisté. Une Auror, elle est devenue Auror !!!!! Bah tient ! Traitresse !!! Et en plus, elle utilisait des méthodes pas très saines pour travailler. Zoya avait sa réputation. Et l'honneur alors ?! Elle en faisait quoi ?! Voilà plusieurs jours qu'Elliot suivait un peu son train de vie. Une longue cape noir sur le dos, son épée rétrécie dans son sac, qui ne le quittait jamais, sa baguette dans sa poche, des lunettes noires, Elliot se cachait dans des sombres ruelles, la suivant de loin, où alors dans des magasins, restaurants et autres. Un moment il avait même réussit à la suivre jusqu'au ministère et dans la banque ! Mais les gobelins ne l'avaient pas laissé passer.
« MAUDITES PETITES CREATURES ENQUIQUINANTES !!! QU'EST-CE QUE VOUS VENEZ NUIRE A MA VIE AVEC VOTRE PRESENCE ???!!!! »
Oui comme il est écrit plus haut, la discrétion n'est pas le fort d'Elliot, qui néanmoins accepta de quitter la banque. Bon, il faut dire qu'il n'avait pas spécialement le choix. Le jeune homme s'arrêta donc dans un café et prit son petit déjeuné en attendant que Zoya sorte. A travers la vitre du magasin, il plissait les yeux, attendant de voir la chevelure blonde.
Zoya fini par effectivement apparaître et Elliot laissa des gaillons sur sa table pour payer son repas avant de courir hors du café pour poursuivre sa mère. Seulement dans sa course folle, il percuta un passant au détour d'une ruelle. Le jeune homme perdit l'équilibre et tomba sur les fesses.
« RAH !!!! MAIS QU'EST-CE QUE VOUS VENEZ NUIR A MA VIE AVEC VO........ »
Oups repéré !!! Il aurait peut-être du garder son calme au lieu d'hurler sur le pauvre passant qui n'avait rien fait. Elliot bondit et fit demi tour, se plaquant contre le mur comme s'il pouvait ainsi disparaître.
…....
…....
…...
Bon arrête Elli, c'est stupide, tu t'es grillé tout seul, assume !!! Le jeune noble sorti de sa « cachette » pour faire face à Zoya. Il se tenait droit et fier comme à son habitude, avant de croiser les bras, foudroyant l'Auror du regard. … Sans dire un mot. De toute façon, qu'est-ce qu'il pouvait dire ? Le mieux était de garder son assurance tendit qu'elle allait certainement l'interroger. Après tout, ça faisait plusieurs jours qu'il la suivait.
En revanche, il se disait que quelque part dans le monde, un couple devait être malheureux, d'avoir perdu leur enfant. Alors bien sur, il avait voulu en savoir plus sur ses origines. Il aurait du porter le nom de Wilkes. Elliot Wilkes. Il avait beau se répéter ce nom, il n'arrivait pas à s'y attacher. Ce nom sonnait d'une manière fausse, impersonnelle et étrangère. Elliot Rosier était beaucoup plus simple, il savait que c'était lui. Elliot c'est son existence, sa vie. Elliot Wilkes n'est qu'un inconnu. Une vie qu'il aurait pu avoir, mais un autre chemin lui a été tracé. Mais ses véritables parents, quels avaient chemins avaient-ils empruntés ? Elliot avait fait ses recherches.
Saïd Wilkes, décédé pendant la guerre. Mangemort et ami d'Evan Rosier, celui qu'Elliot pensait être son défunt père. Saïd ne voyait aucune limite, il a toujours voulu être un leader et se considérait comme tel. Fait qui avait tout de suite séduit notre jeune Elliot qui se voyait comme ça également. Le roi du monde, le maitre absolu. Bien sur, il ignorait alors le comportement grotesque et parfois écoeurant de Saïd le dégoutant. Elliot en aurait été bien choqué, lui qui était très posé et s'occupait toujours de l'allure. Cela dit, pour Elli, son père était mort en héros, il pouvait être fier de lui. Il était allé jusqu'au bout de ses convictions !
Zoya Horlov. Elle n'était pas une mangemort comme elle l'a prétendu être. Elle a trompé les siens. Elle a eu recours à la supercherie. Une espionne, une infiltré, une membre de l'ordre du phénix. Les mangemorts ont été mené en bateau. Une traitresse, s'est dit Elliot, avec un sentiment de dégout. Il ne supportait pas les doubles jeux. Comment est-ce qu'on peut faire semblant d'apprécier des personnes et ensuite leur donner un coup de poignard dans le dos. Elliot était quelqu'un d'entier et vrai, il ne mentait pas sur les relations et sur l'affection. On ne trahit pas, c'est inadmissible. Sa mère adoptive lui avait en plus dis qu'elle avait volontairement ignoré sa grossesse. Ce fut le choc pour Elliot. Il n'était pas désiré. Hmm, elle ne devait donc pas éprouver beaucoup de tristesse concernant sa disparition. Cette pensée lui serra le coeur et attira sa colère.
Mais la curiosité était plus forte que tout. Contrairement à son père, sa mère était en vie. Donc, il voulait savoir à quoi elle ressemblait. Alors, Elliot l'avait tout simplement pisté. Une Auror, elle est devenue Auror !!!!! Bah tient ! Traitresse !!! Et en plus, elle utilisait des méthodes pas très saines pour travailler. Zoya avait sa réputation. Et l'honneur alors ?! Elle en faisait quoi ?! Voilà plusieurs jours qu'Elliot suivait un peu son train de vie. Une longue cape noir sur le dos, son épée rétrécie dans son sac, qui ne le quittait jamais, sa baguette dans sa poche, des lunettes noires, Elliot se cachait dans des sombres ruelles, la suivant de loin, où alors dans des magasins, restaurants et autres. Un moment il avait même réussit à la suivre jusqu'au ministère et dans la banque ! Mais les gobelins ne l'avaient pas laissé passer.
« MAUDITES PETITES CREATURES ENQUIQUINANTES !!! QU'EST-CE QUE VOUS VENEZ NUIRE A MA VIE AVEC VOTRE PRESENCE ???!!!! »
Oui comme il est écrit plus haut, la discrétion n'est pas le fort d'Elliot, qui néanmoins accepta de quitter la banque. Bon, il faut dire qu'il n'avait pas spécialement le choix. Le jeune homme s'arrêta donc dans un café et prit son petit déjeuné en attendant que Zoya sorte. A travers la vitre du magasin, il plissait les yeux, attendant de voir la chevelure blonde.
Zoya fini par effectivement apparaître et Elliot laissa des gaillons sur sa table pour payer son repas avant de courir hors du café pour poursuivre sa mère. Seulement dans sa course folle, il percuta un passant au détour d'une ruelle. Le jeune homme perdit l'équilibre et tomba sur les fesses.
« RAH !!!! MAIS QU'EST-CE QUE VOUS VENEZ NUIR A MA VIE AVEC VO........ »
Oups repéré !!! Il aurait peut-être du garder son calme au lieu d'hurler sur le pauvre passant qui n'avait rien fait. Elliot bondit et fit demi tour, se plaquant contre le mur comme s'il pouvait ainsi disparaître.
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Bon arrête Elli, c'est stupide, tu t'es grillé tout seul, assume !!! Le jeune noble sorti de sa « cachette » pour faire face à Zoya. Il se tenait droit et fier comme à son habitude, avant de croiser les bras, foudroyant l'Auror du regard. … Sans dire un mot. De toute façon, qu'est-ce qu'il pouvait dire ? Le mieux était de garder son assurance tendit qu'elle allait certainement l'interroger. Après tout, ça faisait plusieurs jours qu'il la suivait.
- AMORTENTIAZoya Horlov
- Gallions : 278
Dim 14 Avr - 13:50 (Δ)
Si pendant des années ses journées se ressemblaient toute les unes que les autres, se résumant à hosto, boulot, dodo aujourd’hui les choses étaient bien différente. Elle s’était retrouver écarter par son propre patron qui lui avait coltiné le fils d’un collègue, une supercherie qu’elle avait bien du mal à tenir, mais après tout, n’était-elle pas la spécialiste du mensonge ? Pour couronner le tout, Saïd s’était réveiller après tant d’année dans le coma et aujourd’hui c’était un véritable bordel qu’elle devait gérer. Sans compter ce qui se passait au sein même de Poudlard. Les yeux rivés sur une petite dalle de marbre, elle observait la date de naissance, la date de la mort, toute deux identiques. Cette simple dalle représentait tout ce qu’elle avait absolument perdu. Au nom de quoi ? Un idéal, une utopie que cette société n’était pas prête à atteindre. Déposant une simple fleur, une rose aussi jaune que le soleil de cette journée, symbolisant le pardon. Culpabilisait-elle ? Elle avait la terrible impression de se noyer dans toute cette culpabilité. Fronçant les sourcils, elle tourna les talons pour transplaner à l’abri des regards, retournant à Pré-Au-Lard et retrouvant sa "vie".
Et à peine avait-elle débuté sa journée qu’elle se sentait déjà observer. Cela n’était pas la première fois et si jusqu’à présent elle n’avait rien dit parce qu’elle savait qu’il s’agissait d’un gamin, aujourd’hui elle n’était pas d’humeur et ce petit jeu commençait doucement à la saouler. Essayant dans un premier temps de la semer, celui-ci à défaut d’être discret était plutôt coriace. Finissant sa journée à la banque de la ville, elle avait des affaires à régler. Un compte à surveiller, pour le boulot. Collant alors un papier du ministère de la magie sous le nez du gobelin, celui-ci lui détailla l’activité du compte, venant assouvir la satisfaction de l’Auror qui quitta les lieux avec les preuves qu’elle cherchait et puis…Le chef serait content, elle avait cogner personne pour une fois.
Mais alors qu’elle s’apprêtait une énième fois à essayer de semer ce gamin, celui-ci, plus discret que jamais, hurla à plein poumon sur un passant avant de se cacher. Espérait-il réellement qu’elle ne l’ait pas remarqué ? Elle resta plantée là, attendant qu’il quitte sa cachette et se montre. Lorsqu’elle le vit enfin véritablement, sa première réaction aurait été de rire devant sa tenue digne du pire nanar d’espionnage mais elle garda son sérieux. Ce qu’elle voulait ? Lui foutre une telle chocotte pour qu’il ne s’avise plus jamais à la suivre.
Elle s’avança quand il quitta sa cachette, attrapant son bras avec force elle l’entraina rapidement dans différente ruelle, visiblement, elle connaissait le coin comme sa poche. C’est dans un passage complètement désert qu’elle plaqua le pauvre gamin contre un mur, lui retirant alors toute l’attirail d’espion à deux sous. Lunette noir brisé au sol et capuche retiré, elle fixa le gamin droit dans les yeux.
« Je te laisse trois secondes pour m’expliquer pourquoi tu me suis, je sais que c’est pas la première fois mais le pauvre Dumbledore lui, l’ignore…Pour l’instant… »
- Elliot Rosier
- Gallions : 99
Lun 15 Avr - 11:39 (Δ)
Bon, il faut croire que même garder son assurance n’était pas une arme qui pouvait servir contre Zoya Horlov. En effet, elle ne se laissa absolument pas impressionnée, bien au contraire, elle me tira dans des ruelles désertes. Heu ? Hé ? Oh !!! Minute ?! On va où là ? Oh tu m’écoutes ??!!! Non pas du tout, elle me snobe !! Elle ose me snober !! Moi le grand Elliot Rosier !! J’avais beau grogner, c’était comme si elle ne m’entendait pas. Enfin, elle se décida à stopper son pas rapide et me plaqua brusquement contre le mur. Aïe ! Un peu de délicatesse était trop demandé ? Faut croire que oui ! Par réfléxe, je protégeais mon visage avec mes mains, ce qui ne lui empêcha pas de me retirer mes lunettes et de me les briser sur le sol. Je grimaçais. Heureusement que ce n’était pas mon sabre, j’aurais fais un arrêt cardiaque. Quoi que, je pourrais surement m’en servir pour me défendre contre cette folle furieuse ! Enfin après réflexion, sortir une épée devant une Auror n’était pas la meilleure idée, je n’avais pas envie de finir à Azkaban. L’honorable Elliot Rosier en prison … La honte ! Je suis un leader mais un bon leader ! Différent de ma famille, bien que je la respecte, moi je montre l’exemple. L’honneur avant tout. Les Rosier avaient simplement des façons différentes de la témoigner, et ça, je le respectais.
Bref, Zoya a ruiné en miette ma tenue d’espion. Un peu perturbé malgré moi, je frottais mes cheveux bruns d’un air un peu agacé, restant tout de même droit et fier pour cacher mon côté déstabilisé. Alors qu’elle menaçait de tout cafter à Dumbledore, j’écarquillais les yeux avant de prendre mon habituel air outré lorsque j’étais choqué. Un air un peu idiot et comique, mais que voulez vous, on n’est pas parfait. La bouche entrouverte, je la regardais avec de grands yeux. J’avais bien entendu ?! Elle allait vraiment cafter ?! Traitre ! Lâche ! Tricheuse ! Paria !!! Bien évidemment, j’étais assez intelligent pour proférer toutes mes insultes dans ma tête et non à haute voix.
Me reprenant, je plissais les yeux avant de déclarer.
« Ce n’est pas honorable de tout rapporter. On règle ses problèmes soient même. Mais la lâcheté à l’air de te connaitre, tout comme la trahison ! N’est-ce pas, Zoya Horlov ? Mangemort ou Auror ? Alors, tu choisis quoi ?! »
Ouais, okey, j’aurais du me taire. Je ne suis pas sensé savoir ce genre de choses. Et je risque de griller ma couverture. Remarque, si elle voulait savoir qui je suis, elle connaitrait simplement Elliot Rosier, et non Elliot Wilkes, son fils. Pour elle, je ne serais que le fils d’un défunt mangemort. Elle n’aurait pas tort, bien qu’il y avait erreur sur la personne. Je la foudroyais du regard, serrant les poings de toutes mes forces, montrant ainsi mon mécontentement.
L’honneur et la valeur familiale passera toujours en priorité pour moi. Alors non, je ne la comprenais pas. Lorsqu’on prend conscience d’un problème, c’est un grand pas en avant, à condition qu’on le règle, qu’on l’affronte. Or mon existence, moi Elliot Wilkes, elle a tout simplement choisi de m’ignorer. Ignorer sa grossesse et mon existence. Et ça, je ne pourrais jamais le tolérer.
Bref, Zoya a ruiné en miette ma tenue d’espion. Un peu perturbé malgré moi, je frottais mes cheveux bruns d’un air un peu agacé, restant tout de même droit et fier pour cacher mon côté déstabilisé. Alors qu’elle menaçait de tout cafter à Dumbledore, j’écarquillais les yeux avant de prendre mon habituel air outré lorsque j’étais choqué. Un air un peu idiot et comique, mais que voulez vous, on n’est pas parfait. La bouche entrouverte, je la regardais avec de grands yeux. J’avais bien entendu ?! Elle allait vraiment cafter ?! Traitre ! Lâche ! Tricheuse ! Paria !!! Bien évidemment, j’étais assez intelligent pour proférer toutes mes insultes dans ma tête et non à haute voix.
Me reprenant, je plissais les yeux avant de déclarer.
« Ce n’est pas honorable de tout rapporter. On règle ses problèmes soient même. Mais la lâcheté à l’air de te connaitre, tout comme la trahison ! N’est-ce pas, Zoya Horlov ? Mangemort ou Auror ? Alors, tu choisis quoi ?! »
Ouais, okey, j’aurais du me taire. Je ne suis pas sensé savoir ce genre de choses. Et je risque de griller ma couverture. Remarque, si elle voulait savoir qui je suis, elle connaitrait simplement Elliot Rosier, et non Elliot Wilkes, son fils. Pour elle, je ne serais que le fils d’un défunt mangemort. Elle n’aurait pas tort, bien qu’il y avait erreur sur la personne. Je la foudroyais du regard, serrant les poings de toutes mes forces, montrant ainsi mon mécontentement.
L’honneur et la valeur familiale passera toujours en priorité pour moi. Alors non, je ne la comprenais pas. Lorsqu’on prend conscience d’un problème, c’est un grand pas en avant, à condition qu’on le règle, qu’on l’affronte. Or mon existence, moi Elliot Wilkes, elle a tout simplement choisi de m’ignorer. Ignorer sa grossesse et mon existence. Et ça, je ne pourrais jamais le tolérer.
- AMORTENTIAZoya Horlov
- Gallions : 278
Lun 15 Avr - 12:31 (Δ)
Elle resta interdite devant les paroles de ce gamin. Elle ne le connaissait ni d’eve, ni d’adam, si elle pouvait aisément deviner qu’il devait être à Poudlard, les seuls fois où elle y mettait les pieds à présent c’était pour voir Bran, ne faisant pas attention au reste. Se retrouver devant un gamin qui, à l’instar des adultes qui la côtoyait, lui crachait au visage ce qu’elle avait fait. Avait-elle réellement été lâche ? Elle s’était souvent poser la question, les soirs les plus sombres elle noyait la réponse à coup de whisky pure feu, et parfois, lorsqu’elle en avait la force, elle chassait d’elle-même ses pensées. Elle n’avait pas honte de ce qu’elle avait dû faire, personne d’autre qu’elle pouvait le faire. Elle n’avait rien à perdre à l’époque. Cependant, se retrouver face à un gamin qui lui rappelait aussi clairement cette partie de sa vie l’interloquait. Finissant par bousculer le môme dans la ruelle, son unique réaction fut un éclat de rire :
« T’espère vraiment que je me justifie devant un gosse de quoi ? 12 ? 13 ans ? »
Elle sorti de sa poche un paquet de cigarette, sa baguette dans l’autre main lui servit à incendier le bout du bâton mortelle. S’empoisonnant l’air et les poumons, elle jugea le gamin de la tête au pied, essayant de retrouver des traits qu’elle pourrait reconnaitre, un réflexe qu’elle n’aurait pas dû avoir. Reconnaissant dans le regard une tout autre personne : Saïd.
Une coïncidence, ce n’est pas comme si la sale gueule en colère de Saïd était quelque chose qui lui était uniquement réservé.
« Je m’en cogne que tu traine ici, je l’ai fait avant toi, par contre mon "devoir" d’Auror c’est de te ramener par la peau des fesses devant le directeur, appelle ça du caftage si tu veux, je fais que mon job et j’emmerde profondément ton cerveau gentiment lavé par tes parents… »
Pour qu’une telle rage et une telle histoire sorte de la bouche d’un gamin de cet âge, il n’était pas difficile pour Zoya de deviner qu’il s’agissait de la progéniture de mangemort qui avait, gracieusement, réussi à passer entre les mailles du filet pour ne pas finir à Azkaban. En d’autre terme, ses parents avaient certainement dépeint un portrait de Zoya plus qu’inconvenable. Et pour qu’on ait causé d’elle, c’est que les parents en question devaient être de sa génération.
« Amuse toi bien à retrouver ta route… »
Esquissant un sourire, elle inspira à nouveau de sa cigarette, reprenant naturellement sa route. Elle n’avait aucun intérêt à se justifier devant le gamin d’un mangemort, elle ne l’avait pas fait devant ses propres collègues ou ancien camarade d’ordre du phoenix, pourquoi le ferait-elle pour un mioche comme lui ? Soupirant, main dans les poches, elle laissa là le gamin se débrouiller. Soit il la suivait, soit il se démerdait seul pour retrouver sa route.
- Elliot Rosier
- Gallions : 99
Lun 15 Avr - 13:15 (Δ)
Elle rit ! Non mais j’y crois pas, elle rit !! Comment elle ose rire face à une situation aussi sérieuse ? Une situation qui la remet en question et qui la fait plongé dans des lointains souvenirs, un passé qu’elle avait surement voulu oublié. La situation m’échappe un peu là. Comment elle peut rire ? J’écarquillais les yeux alors qu’elle me dit qu’elle n’allait pas se justifier vers un enfant de 12/13 ans.
« Hé ! J’ai 14 ans ! » Fis-je offusqué !
Je ne suis pas un merdeux non ! Par contre, elle marque un point, elle n’a pas à se justifier devant moi. Après tout je ne suis qu’un inconnu à ses yeux. Mais ça je m’en fichais pas mal ! J’ai toujours fais comme bon me semble et ça n’allait certainement pas changer.
Je restais toujours sans réaction alors qu’elle me bouscula une nouvelle fois. Je tombais sur les fesses, mais me relevais immédiatement, luttant contre mon instinct qui me hurlait de lui sauter à la gorge. Ne frappe pas une femme Elliot, ce n’est pas honorable, et encore plus quand c’est ta propre mère. Allez Elli, pour une fois ferme ta bouche et ne réplique rien.
Mon silence semblait d’ailleurs la satisfaire, elle n’attendait pas de réponse de ma part. Zoya fumait tranquillement, en me dévisageant de la tête aux pieds. Je fronçais les sourcils. Et alors ? Tu crois reconnaitre un trait familial ? J’en profitais pour faire de même, maintenant que j’étais face à elle. Je me demandais quel trait de ma personnalité ou de mon physique je tirais d’elle. Je suis un inconnu pour elle, tout comme elle en est une pour moi. C’est vraiment craignos de se dire qu’on ne connait rien d’autre de sa mère que son nom et la réputation qui la précède.
En tout cas ce n’était pas le langage qu’on avait en commun. Alors qu’elle « m’emmerdait profondément » je repris ma tête de choqué, en grimaçant. L’envie de lui hurler dessus me reprit. Oui j’avais une grande gueule, oui j’étais colérique et pénible, mais toujours avec un langage poli, pas d’insulte ! Il n’y a pas d’honneur à insulter.
Elle avait bien compris que je suis le fils d’un mangemort. Mais elle se trompe sur le côté bourrage de crâne. Je ne connaissais l’existence de Zoya que depuis quelques semaines, et si vraiment j’écoutais ma mère adoptive, je ne serais pas là devant l’Auror.
N’ayant certainement pas l’intention de chercher mon chemin pendant des heures, je me contentais de la suivre, de près, mais à distance tout de même raisonnable. Les mains dans les poches, la main sur mon sabre qui avait rétrécie par magie dans ma poche, je regardais le dos de ma mère avant de soupirer.
« Tu te trompes ! Peu importe mes parents ! Je n’ai subi aucun lavage de cerveau ! Je ne suis pas mes parents. Je ne serais pas un mangemort. Mais moi je ne trahis personne ! Je suis mes convictions sans faire de mal aux autres. Je serais un grand leader ! Pour ça, je suis ma propre voie, je me fais mes propres opinions, et j’agis avec honneur ! Pour respecter mes valeurs. Parce qu’un jour, je serais le plus grand héros de tous les temps !! Le Grand Elliot !! »
Soudainement, j’accélérais le pas, la dépassant avant de me retourner vers elle, marchant à reculons pour lui faire face.
« C’est important, réponds moi ! Pourquoi as-tu trahis Saïd Wilkes ? Je sais que se ne sont pas mes affaires, mais c’est important ! Tu l’aimais non ? Alors pourquoi tu l’as trahi ? Il est mort maintenant ! Si tu n’avais pas eu ce double jeu, ça ne serait peut-être pas arrivé ! Ait le courage d’affronter tes problèmes ! Ne fuis pas la réalité. Tu ne t’en rends pas compte, mais c’est important, alors explique moi ! ….. S’il te plait»
« Hé ! J’ai 14 ans ! » Fis-je offusqué !
Je ne suis pas un merdeux non ! Par contre, elle marque un point, elle n’a pas à se justifier devant moi. Après tout je ne suis qu’un inconnu à ses yeux. Mais ça je m’en fichais pas mal ! J’ai toujours fais comme bon me semble et ça n’allait certainement pas changer.
Je restais toujours sans réaction alors qu’elle me bouscula une nouvelle fois. Je tombais sur les fesses, mais me relevais immédiatement, luttant contre mon instinct qui me hurlait de lui sauter à la gorge. Ne frappe pas une femme Elliot, ce n’est pas honorable, et encore plus quand c’est ta propre mère. Allez Elli, pour une fois ferme ta bouche et ne réplique rien.
Mon silence semblait d’ailleurs la satisfaire, elle n’attendait pas de réponse de ma part. Zoya fumait tranquillement, en me dévisageant de la tête aux pieds. Je fronçais les sourcils. Et alors ? Tu crois reconnaitre un trait familial ? J’en profitais pour faire de même, maintenant que j’étais face à elle. Je me demandais quel trait de ma personnalité ou de mon physique je tirais d’elle. Je suis un inconnu pour elle, tout comme elle en est une pour moi. C’est vraiment craignos de se dire qu’on ne connait rien d’autre de sa mère que son nom et la réputation qui la précède.
En tout cas ce n’était pas le langage qu’on avait en commun. Alors qu’elle « m’emmerdait profondément » je repris ma tête de choqué, en grimaçant. L’envie de lui hurler dessus me reprit. Oui j’avais une grande gueule, oui j’étais colérique et pénible, mais toujours avec un langage poli, pas d’insulte ! Il n’y a pas d’honneur à insulter.
Elle avait bien compris que je suis le fils d’un mangemort. Mais elle se trompe sur le côté bourrage de crâne. Je ne connaissais l’existence de Zoya que depuis quelques semaines, et si vraiment j’écoutais ma mère adoptive, je ne serais pas là devant l’Auror.
N’ayant certainement pas l’intention de chercher mon chemin pendant des heures, je me contentais de la suivre, de près, mais à distance tout de même raisonnable. Les mains dans les poches, la main sur mon sabre qui avait rétrécie par magie dans ma poche, je regardais le dos de ma mère avant de soupirer.
« Tu te trompes ! Peu importe mes parents ! Je n’ai subi aucun lavage de cerveau ! Je ne suis pas mes parents. Je ne serais pas un mangemort. Mais moi je ne trahis personne ! Je suis mes convictions sans faire de mal aux autres. Je serais un grand leader ! Pour ça, je suis ma propre voie, je me fais mes propres opinions, et j’agis avec honneur ! Pour respecter mes valeurs. Parce qu’un jour, je serais le plus grand héros de tous les temps !! Le Grand Elliot !! »
Soudainement, j’accélérais le pas, la dépassant avant de me retourner vers elle, marchant à reculons pour lui faire face.
« C’est important, réponds moi ! Pourquoi as-tu trahis Saïd Wilkes ? Je sais que se ne sont pas mes affaires, mais c’est important ! Tu l’aimais non ? Alors pourquoi tu l’as trahi ? Il est mort maintenant ! Si tu n’avais pas eu ce double jeu, ça ne serait peut-être pas arrivé ! Ait le courage d’affronter tes problèmes ! Ne fuis pas la réalité. Tu ne t’en rends pas compte, mais c’est important, alors explique moi ! ….. S’il te plait»
- AMORTENTIAZoya Horlov
- Gallions : 278
Lun 15 Avr - 18:22 (Δ)
Décidément, ce gamin était vraiment pot de colle. Il avait décidé de la suivre alors qu’elle aurait préféré que sa fierté le fasse rester sur place. Il marchait derrière elle alors qu’elle continuait de fumer, réfléchissant à l’identité de ce gamin. Celui-ci la connaissait, ses parents devaient donc la connaitre et au bout de quelque minute elle se fit une petite liste dans sa tête des parents éventuels de ce garçon. Elle vérifierait peut-être dans la base de données du ministère de la magie, si un jour elle a du temps à perdre ou juste pour faire une petite visite de courtoisie au parent de ce morveux. Celui-ci clamait haut et fort qu’il n’avait rien avoir avec ses parents, qu’il ne souhaitait pas devenir mangemort, et elle ne put s’empêcher de sourire en l’écoutant, la cigarette coincée entre ses lèvres, elle inspira de son poison, l’expirant alors que le gamin se mit à la rattraper et lui faire face.
Continuant à remuer la merde comme un professionnel, il évoqua Saïd, la traitrise de Zoya envers celui qu’elle aimait et elle ne pouvait s’empêcher de rire intérieurement de l’ironie de la situation. Et pour qu’il soit aussi au courant, il devait forcément être le marmot d’un ancien camarade de classe, un serpentard sans hésiter. Il y avait Rogue, mais elle le savait à Poudlard et surtout, le savait sans enfant. Rosier, jusqu’à preuve du contraire il était mort, à moins qu’il ait laissé une trace derrière lui avant de crever. Aubrey l’unique chose qu’elle se souvenait de lui c’était qu’il avait fini avec une tête deux fois plus grosse grâce à James et Sirius, d’ailleurs les deux garçons avaient frôler le renvois pour cette blague ( et surtout l’illégalité du sortilèges qu’ils avaient utilisé ), il avait fini comme le reste dans l’armée de Voldemort et avait prétexter, comme bon nombre avant lui, avoir été sous l’effet du sort imperium, échappant ainsi à Azkaban. Un couard de première, elle ignorait ce qui était le pire, le fait qu’il ait fait ça ou l’indulgence du ministère de la magie. Et de la liste, il ne restait plus que Rabastan Lestrange, il était à Azkaban, et elle avait souvenir qu’il n’avait ni femme, ni enfant.
S’arrêtant alors de marcher, elle laissa tomber sa cigarette avant de l’écraser, observant le gamin qui faisait son grand discourt. Elle avait au moins le prénom : Elliot.
« Pourquoi se serait moi qui l’ait trahit ? »
Après tout, il fut le premier à plonger tête baissé pour rejoindre les mangemorts. L’ordre n’avait pas encore été créée qu’il devait déjà se trimbaler fièrement avec son tatouage sur l’avant-bras. Elle soupira.
« Ecoute, j’ignorais qu’il était mangemort avant d’avoir foutu les pieds dans ce guêpier, et même si je l’avais su, ça n’aurait rien changé, des gens crevaient pour leur opinion. Je n’avais rien à perdre au début, je n’allais pas rester les bras croisé »
- Elliot Rosier
- Gallions : 99
Mar 16 Avr - 10:10 (Δ)
C’est un regard incompréhensif que je lançais à Zoya. Il y avait quelque chose qui m’échappait dans ses explications. Un peu perplexe, je restais silencieux à l’observer, marchant toujours à reculons …. Jusqu’au moment où je finis par me prendre un mur. Aïe ! Bon allez, on va peut-être marcher normalement hein !! Prenant plutôt place à côté d’elle, je ne pris pas la parole tout de suite, le temps de remettre de l’ordre dans mes pensées. Et si ce qu’elle disait était vrai ? Si elle ne l’avait pas trahit ?
« Je ne comprends pas … Je croyais que tu étais devenu mangemort en commun accord avec Wilkes. Que tu avais ensuite trahis pour rejoindre l’ordre. »
Et si la colère et la rancœur que je ressentais à l’égard de Zoya était injustifiée ? Si elle disait vraie, je n’avais plus réellement de raison de lui en vouloir. A part le fait d’avoir ignorer sa grossesse. Mais dans un temps de guerre, peut-on réellement lui reprocher ? Moi j’avais une vie « parfaite », aucun problème, je ne sais donc pas quelles auraient été mes réactions si je devais me battre. Pouvais je vraiment continuer à défendre mon honneur et celui de Saïd si je n’étais plus aussi sur de mes convictions ? Et maintenant que ma colère envers Zoya avait germé dans mon cœur, comment l’atténuer ? On dit que le temps guéri les blessures ? Mais honnêtement, j’ai conscience d’être moi-même trop tête de mule pour vouloir guérir. Hé Elliot, qu’est-ce que tu racontes ? Lorsque tu as conscience d’un problème, tu agis pour l’affronter ! C’est ce que tu as toujours fait !
« Si tu pouvais revenir en arrière, tu referais les mêmes choix ? Tu as bien deviné, je viens d’une famille de sang pur. Donc tu connais les préjugés. J’aime ma famille tu sais. Je les respecte tous, peu importe leur erreurs. Parce que c’est ma famille et je ferais tout pour garder notre honneur, réparer les erreurs des autres. C’est mon devoir. Et toi Zoya. Si tu pouvais réparer les erreurs de Saïd Wilkes, si en les réparant, ça aurait changé votre vie, tu l’aurais fais ? »
Je marquais une petite pause dans mon discours et mes questions comme pour lui laisser le temps de réfléchir. Alors que nous parlions, on avait fini par quitter les ruelles pour rejoindre la route principale. Arrivant devant des marches, je sautais sur la rampe pour marcher dessus, tout en prenant garde de ne pas perdre l’équilibre. Savourant le vent dans mes cheveux, je repris la parole.
« Mon père est mort pendant la guerre, c’était un mangemort. Evan Rosier. Tu l’as peut-être connu. Je m’appelle Elliot Rosier. J’ignore quel genre d’homme était mon père, mais je m’en fiche pas mal d’être le fils d’un mangemort. On ne me regarde pas dans la rue en me pointant du doigt parce que je suis son fils. Non je trace mon propre chemin, je suis ma propre voie et je rends l’honneur à ma famille. Parce que je serais un grand leader. Alors je prends mes responsabilités. Bref, tout ça pour te dire, que chaque erreur peut être réparée, à condition d’être déterminé à tout faire pour. Tu es maitresse de ton destin Zoya. Regarde le passé pour construire ton futur. »
Je sautais de nouveau sur la terre ferme. Ouais je me doutais qu’elle devait être complètement perdue. Pourquoi un gosse lui disait tout ça ? Puis de quoi je me mêle quoi ? Mais je suis comme ça, lorsque j’ai quelque chose à dire, je le dis, peu importe que ça fasse étrange. Qu’est-ce que j’essayais au juste de lui faire comprendre ? Peut-être qu’au final je voulais simplement imposer mon existence, faire partie de son futur, puisque je suis également son passé. J’ai ma place dans sa vie et dans son cœur, parce qu’en plus d’être Elliot Rosier, je suis Elliot Horlov Wilkes, la chair de sa chair, le fruit de son amour pour Saïd, la preuve de leur existence. Mais je n’avais pas encore décidé si j’allais m’imposer en ami ou en ennemi. Même si je reconnaissais qu’elle n’était peut-être pas une tricheuse/traitresse, je ne pouvais pas me débarrasser de ma colère et ma rancœur en un claquement de doigt. Et pour le moment, j’étais le dernier de ses soucis, ne sachant pas qui je suis pour elle, elle n’allait certainement pas apaiser ma colère.
« Je ne comprends pas … Je croyais que tu étais devenu mangemort en commun accord avec Wilkes. Que tu avais ensuite trahis pour rejoindre l’ordre. »
Et si la colère et la rancœur que je ressentais à l’égard de Zoya était injustifiée ? Si elle disait vraie, je n’avais plus réellement de raison de lui en vouloir. A part le fait d’avoir ignorer sa grossesse. Mais dans un temps de guerre, peut-on réellement lui reprocher ? Moi j’avais une vie « parfaite », aucun problème, je ne sais donc pas quelles auraient été mes réactions si je devais me battre. Pouvais je vraiment continuer à défendre mon honneur et celui de Saïd si je n’étais plus aussi sur de mes convictions ? Et maintenant que ma colère envers Zoya avait germé dans mon cœur, comment l’atténuer ? On dit que le temps guéri les blessures ? Mais honnêtement, j’ai conscience d’être moi-même trop tête de mule pour vouloir guérir. Hé Elliot, qu’est-ce que tu racontes ? Lorsque tu as conscience d’un problème, tu agis pour l’affronter ! C’est ce que tu as toujours fait !
« Si tu pouvais revenir en arrière, tu referais les mêmes choix ? Tu as bien deviné, je viens d’une famille de sang pur. Donc tu connais les préjugés. J’aime ma famille tu sais. Je les respecte tous, peu importe leur erreurs. Parce que c’est ma famille et je ferais tout pour garder notre honneur, réparer les erreurs des autres. C’est mon devoir. Et toi Zoya. Si tu pouvais réparer les erreurs de Saïd Wilkes, si en les réparant, ça aurait changé votre vie, tu l’aurais fais ? »
Je marquais une petite pause dans mon discours et mes questions comme pour lui laisser le temps de réfléchir. Alors que nous parlions, on avait fini par quitter les ruelles pour rejoindre la route principale. Arrivant devant des marches, je sautais sur la rampe pour marcher dessus, tout en prenant garde de ne pas perdre l’équilibre. Savourant le vent dans mes cheveux, je repris la parole.
« Mon père est mort pendant la guerre, c’était un mangemort. Evan Rosier. Tu l’as peut-être connu. Je m’appelle Elliot Rosier. J’ignore quel genre d’homme était mon père, mais je m’en fiche pas mal d’être le fils d’un mangemort. On ne me regarde pas dans la rue en me pointant du doigt parce que je suis son fils. Non je trace mon propre chemin, je suis ma propre voie et je rends l’honneur à ma famille. Parce que je serais un grand leader. Alors je prends mes responsabilités. Bref, tout ça pour te dire, que chaque erreur peut être réparée, à condition d’être déterminé à tout faire pour. Tu es maitresse de ton destin Zoya. Regarde le passé pour construire ton futur. »
Je sautais de nouveau sur la terre ferme. Ouais je me doutais qu’elle devait être complètement perdue. Pourquoi un gosse lui disait tout ça ? Puis de quoi je me mêle quoi ? Mais je suis comme ça, lorsque j’ai quelque chose à dire, je le dis, peu importe que ça fasse étrange. Qu’est-ce que j’essayais au juste de lui faire comprendre ? Peut-être qu’au final je voulais simplement imposer mon existence, faire partie de son futur, puisque je suis également son passé. J’ai ma place dans sa vie et dans son cœur, parce qu’en plus d’être Elliot Rosier, je suis Elliot Horlov Wilkes, la chair de sa chair, le fruit de son amour pour Saïd, la preuve de leur existence. Mais je n’avais pas encore décidé si j’allais m’imposer en ami ou en ennemi. Même si je reconnaissais qu’elle n’était peut-être pas une tricheuse/traitresse, je ne pouvais pas me débarrasser de ma colère et ma rancœur en un claquement de doigt. Et pour le moment, j’étais le dernier de ses soucis, ne sachant pas qui je suis pour elle, elle n’allait certainement pas apaiser ma colère.
- AMORTENTIAZoya Horlov
- Gallions : 278
Ven 17 Mai - 9:37 (Δ)
Un sourire mauvais se dessina sur ses lèvres alors qu’il tentait de comprendre la véritable histoire de Zoya Horlov. Il croyait sérieusement que si elle avait rejoint les mangemorts c’était pour les beaux yeux de Saïd ? Putain, mais quelle niaiserie ! C’était à peine si elle était au courant qu’il en faisait partie à l’époque où elle est passée par la case Mangemort. Bon, ce n’était pas non plus la grande surprise de le voir parmi ses adorateurs débiles mais quand même, elle ne supportait pas l’idée qu’on la classe au rang de simple suiveuse ou groupie de Wilkes, certes, elle l’aimait mais y avait des limites à ne pas franchir !
« Renseigne-toi mieux gamins, c’est bien pire que ça »
Elle lui fit un clin d’œil malicieux. Visiblement, il était très choqué par l’histoire de sa soi-disant trahison mais quelle tête ferait-il s’il venait à apprendre qu’elle faisait déjà partie de l’ordre lorsqu’elle a rejoint les mangemorts et qu’elle informait celle-ci des actions futures des mangemorts ? Note, ça retirait le côté trahison, car elle ne faisait que ce pourquoi elle avait été "engagé" pour cette mission. Mais malgré tout cela supposait que cette foutu secte n’avait même pas été capable de voir directement dans le jeu de Zoya et l’unique chose qui avait fini par la trahir, c’était les Londubat qui avait craché le morceau au cours d’une séance de torture qui leur a valu un allée simple pour Sainte-Mangouste.
Si elle leur en voulait ? Non, ce n’était pas la peine, leur situation actuelle était loin d’être enviable et n’importe qui aurait fini par balancer sa propre mère devant ce qu’ils ont vécu. L’unique chose qui venait faire vibrer la corde des sentiments en repensant à cette histoire, c’était la culpabilité. Elle les avait laissé là derrière, pour protéger sa couverture, pour gagner du temps, pour disparaitre parce qu’elle savait qu’ils cracheraient le morceau. Elle aurait pu les sauver…Effaçant ses relans d’héroïsme de son esprit en se rappelant que si elle l’avait fait, elle serait simplement morte ou voisine de chambre avec les Londubat..
Elle le laissa déblatérer, réfléchissant aux différentes questions qu’il lui posait et essayant de comprendre pourquoi ce gamin semblait tellement obsédé par Saïd et elle. Il se présenta, l’image d’Evan Rosier lui revenant en mémoire, elle ne put s’empêcher de se dire « mon pauvre Rosier, ta femme est allé voir ailleurs » en observant le gamin et ne reconnaissant pas les traits du Rosier qu’elle avait connu et même combattu. Une enflure de première, Saïd était amusant malgré sa grande capacité à faire chier son monde mais Evan c’était une tout autre histoire, il n’était pas drôle, il était juste complètement malade et avait de sérieux problème psychologique. Gardant ses réflexions pour elle, elle attendit quelque seconde de plus après son monologue…S’assurant ainsi qu’elle pouvait bel et bien répondre…Parce que ce gamin avait un sacré débit de mot à la seconde.
« Ecoute petit…Si c’était à refaire, je ne changerai rien. Quant à réparer les erreurs de Saïd, je vais t’apprendre une chose, Saïd n’est pas un chien qu’on dresse à sa guise, il suit sa propre voix, comme toi…Et je suis loin d’être du genre à vouloir réparer les erreurs des autres, c’est ses choix, à lui et à lui seul. On n’avait pas pour habitude de se mêler des décisions de l’autre. »
Ce qui était vrai, Saïd savait depuis un long moment à l’époque qu’elle n’était pas dans le même camp que lui et pourtant, ni lui, ni elle n’avait mis le sujet sur le tapis. C’était une forme de respect, ou peut-être de lâcheté. L’un ou l’autre, tous deux tenaient surtout à leur liberté et par conséquent, aucun des deux n’essayaient d’entraver la liberté de l’autre.
« Ma seule erreur c’est d’avoir cru que je n’avais rien à perdre dans cette guerre… »
- Elliot Rosier
- Gallions : 99
Mer 22 Mai - 10:54 (Δ)
Elliot regardait la jeune femme sans dire un mot, l’écoutant simplement parler. Alors qu’il l’observait, il se demandait ce qui le retenait de lui dire toute la vérité. « Je suis ton fils. » Bah tient, comme s’il était réellement en mesure d’avouer une information aussi importante, qui changerait certainement la vie de l’Auror, à tout jamais. Et la sienne par la même occasion. Lui, il était conscient de ça, sa famille n’était pas vraiment la sienne, du moins pas celle qui l’a mit au monde. Est-ce qu’il en voulait aux Rosier ? Un peu certes, mais il avait été éduqué dans cette famille. Elle l’avait élevé …. Même si c’était après l’avoir enlevé. Maintenant qu’il avait quelques explications, est-ce que son sentiment de colère et haine envers Zoya avait changé ? Il avait peut-être diminué oui, mais pas complètement disparu. On ne change pas ses sentiments envers une personne du jour au lendemain.
Et au fond, qu’est-ce que ça pouvait faire ? Zoya se fichait royalement du fait qu’il soit en colère ou non contre elle. Elle ne savait pas, elle ne pouvait pas savoir. Cependant, l’adolescent esquissa un sourire, voir qu’elle tête elle ferait en apprenant la nouvelle était assez tentant. Est-ce qu’il tenait d’elle la tête qu’il faisait lorsqu’il était choqué ? Peut-être bien ! (ou pas !). Mais il ne pouvait se le permettre. Peut-être qu’au fond, Elliot avait peur d’être déçu. Qu’est-ce qu’il voulait ? Lui-même l’ignorait.
Puis Zoya parla un peu plus de Saïd. Elle dit qu’il n’était pas homme à dresser. Saïd faisait ses propres choix, il suivait sa propre voie … Comme Elliot. A cette comparaison, le jeune Rosier/Wilkes ne pu s’empêcher d’avoir un véritable sourire idiot au visage. Il est comme moi Je suis comme lui !! En revanche, Zoya n’avait jamais eu l’intention de réparer les erreurs de Saïd, même si c’était à refaire. Elli ne comprenait pas. Pourtant, ça pourrait sauver la vie de l’homme qu’elle a aimé. Mais il n’insista pas sur le sujet, c’était déjà assez suspect qu’il insiste comme ça pour savoir autant de choses sur eux. D’ailleurs, Elliot se demandait pourquoi elle lui répondait, au lieu de l’envoyer balader. Peut-être qu’au final, elle n’avait jamais eu personne à qui parler de tout ça. Et la solitude, il n’y a rien de pire. Il la connu lui-même étant enfant, jusqu’à sa rencontre avec son serviteur, Leo. Qui était maintenant son meilleur ami et faisait partie intégrante de sa vie. Elliot n’était plus seul, alors que Zoya, elle, d’après ces missions d’espionnage, elle l’était.
« Pourquoi n’as-tu jamais songé à refaire ta vie ? Ouais t’es Auror, mais pas besoin de s’appeler Merlin pour savoir que tu n’es pas passé à autre chose. Ca se voit dans ton regard quand tu parles, on dirait que ton passé te rattrape. »
Et Zoya ignorait encore à quel point. Son passé l’avait rattrapé, Elliot, son fils, l’avait rattrapé. Qui aurait pensé qu’un jour, il se tiendrait là devant elle, lui qui est censé être décédé.
Et soudainement, un grondement retentit. Grondement qui venait du ventre d’Elliot, qui commençait à avoir vraiment fin. Mais pas question qu’il parte, il avait encore tellement de chose à dire. Avec sa main, il appuya sur son ventre, pour empêcher son estomac de crier famine.
« Tu sais. J’ai mené mon enquête à Poudlard, sur les « proches » de mon père. C’est là que j’ai entendu parler de Saïd et toi. Tu avais une sale réputation à Poudlard ! Mais je ne comprends pas comment une femme peut terrifier des élèves, à moins de s’appeler McGonagall. Cette vieille chouette !!! »
McGonagall, la plus grande peur d’Elliot. Il était bien capable de sécher son cours lorsqu’il n’avait pas la conscience tranquille et qu’il savait que la prof allait soit le coller, lui enlever des points, ou même lui jeter son regard sévère. Une fois, il s’était même caché sous une table, en implorant pardon, provoquant l’hilarité de certaines personnes. Il n’y avait pas à dire, Elliot était un drôle de serpentard. Très différent d’Evan Rosier, très différent de Saïd et Zoya. Grande gueule mais pas méchant, Elliot pouvait être aussi agaçant que drôle, et social.
Toujours est-il qu’une personne avec la trempe et l’audace de Zoya et Saïd l’aurait certainement beaucoup choqué.
« Je suis à Serpentard ouais. Tout à l’heure, tu pensais que j’avais certainement les mêmes préjugés que mes parents. Je vais te dire un secret … Mon serviteur, c’est un né moldu. »
Elliot se rendit compte qu’employer le terme « serviteur » n’était pas vraiment correcte, surtout si c’était pour affirmer l’absence de préjugé.
« Enfin, serviteur c’est un grand mot, il me tient surtout compagnie. C’est mon meilleur ami quoi. Je suis un Rosier, alors des amis, je n’ai pas vraiment eu l’occasion d’en avoir. Je parle de vrais amis, pas les « potes » de maison comme Malefoy. »
L’estomac d’Elliot faisait de nouveau des siennes, épargnant à Zoya, l’histoire de sa vie.
Et au fond, qu’est-ce que ça pouvait faire ? Zoya se fichait royalement du fait qu’il soit en colère ou non contre elle. Elle ne savait pas, elle ne pouvait pas savoir. Cependant, l’adolescent esquissa un sourire, voir qu’elle tête elle ferait en apprenant la nouvelle était assez tentant. Est-ce qu’il tenait d’elle la tête qu’il faisait lorsqu’il était choqué ? Peut-être bien ! (ou pas !). Mais il ne pouvait se le permettre. Peut-être qu’au fond, Elliot avait peur d’être déçu. Qu’est-ce qu’il voulait ? Lui-même l’ignorait.
Puis Zoya parla un peu plus de Saïd. Elle dit qu’il n’était pas homme à dresser. Saïd faisait ses propres choix, il suivait sa propre voie … Comme Elliot. A cette comparaison, le jeune Rosier/Wilkes ne pu s’empêcher d’avoir un véritable sourire idiot au visage. Il est comme moi Je suis comme lui !! En revanche, Zoya n’avait jamais eu l’intention de réparer les erreurs de Saïd, même si c’était à refaire. Elli ne comprenait pas. Pourtant, ça pourrait sauver la vie de l’homme qu’elle a aimé. Mais il n’insista pas sur le sujet, c’était déjà assez suspect qu’il insiste comme ça pour savoir autant de choses sur eux. D’ailleurs, Elliot se demandait pourquoi elle lui répondait, au lieu de l’envoyer balader. Peut-être qu’au final, elle n’avait jamais eu personne à qui parler de tout ça. Et la solitude, il n’y a rien de pire. Il la connu lui-même étant enfant, jusqu’à sa rencontre avec son serviteur, Leo. Qui était maintenant son meilleur ami et faisait partie intégrante de sa vie. Elliot n’était plus seul, alors que Zoya, elle, d’après ces missions d’espionnage, elle l’était.
« Pourquoi n’as-tu jamais songé à refaire ta vie ? Ouais t’es Auror, mais pas besoin de s’appeler Merlin pour savoir que tu n’es pas passé à autre chose. Ca se voit dans ton regard quand tu parles, on dirait que ton passé te rattrape. »
Et Zoya ignorait encore à quel point. Son passé l’avait rattrapé, Elliot, son fils, l’avait rattrapé. Qui aurait pensé qu’un jour, il se tiendrait là devant elle, lui qui est censé être décédé.
Et soudainement, un grondement retentit. Grondement qui venait du ventre d’Elliot, qui commençait à avoir vraiment fin. Mais pas question qu’il parte, il avait encore tellement de chose à dire. Avec sa main, il appuya sur son ventre, pour empêcher son estomac de crier famine.
« Tu sais. J’ai mené mon enquête à Poudlard, sur les « proches » de mon père. C’est là que j’ai entendu parler de Saïd et toi. Tu avais une sale réputation à Poudlard ! Mais je ne comprends pas comment une femme peut terrifier des élèves, à moins de s’appeler McGonagall. Cette vieille chouette !!! »
McGonagall, la plus grande peur d’Elliot. Il était bien capable de sécher son cours lorsqu’il n’avait pas la conscience tranquille et qu’il savait que la prof allait soit le coller, lui enlever des points, ou même lui jeter son regard sévère. Une fois, il s’était même caché sous une table, en implorant pardon, provoquant l’hilarité de certaines personnes. Il n’y avait pas à dire, Elliot était un drôle de serpentard. Très différent d’Evan Rosier, très différent de Saïd et Zoya. Grande gueule mais pas méchant, Elliot pouvait être aussi agaçant que drôle, et social.
Toujours est-il qu’une personne avec la trempe et l’audace de Zoya et Saïd l’aurait certainement beaucoup choqué.
« Je suis à Serpentard ouais. Tout à l’heure, tu pensais que j’avais certainement les mêmes préjugés que mes parents. Je vais te dire un secret … Mon serviteur, c’est un né moldu. »
Elliot se rendit compte qu’employer le terme « serviteur » n’était pas vraiment correcte, surtout si c’était pour affirmer l’absence de préjugé.
« Enfin, serviteur c’est un grand mot, il me tient surtout compagnie. C’est mon meilleur ami quoi. Je suis un Rosier, alors des amis, je n’ai pas vraiment eu l’occasion d’en avoir. Je parle de vrais amis, pas les « potes » de maison comme Malefoy. »
L’estomac d’Elliot faisait de nouveau des siennes, épargnant à Zoya, l’histoire de sa vie.
- AMORTENTIAZoya Horlov
- Gallions : 278
Lun 11 Nov - 15:51 (Δ)
Ce gamin…Il avait l’art de poser les questions qui ne fallait pas poser. Plus collant qu’un chewing-gum au soleil, il n’était pas décidé à la laisser tranquille et aller savoir pourquoi, elle ne pouvait s’empêcher de lui répondre. Peut-être parce qu’au fond, c’était le premier à vraiment lui poser des questions, voulait-il connaître la vérité ? Elle en doutait très sérieusement mais elle avait cette possibilité de simplement la dire. Son passé la rattraper ? Elle esquissa un sourire à cette phrase, en réalité, son passé ne l’avait simplement pas quitté. La guerre était toujours présente en elle, les cicatrices sur son corps n’avait de cesse de le lui rappelé, le regard des autres aussi, les mauvais rêves qui la tire violemment de son sommeil, il y avait un tas de chose qui faisait qu’au final, rien de tout ça ne l’avait quitté. Et aujourd’hui, elle commençait à comprendre pourquoi. Ce qu’elle croyait être la guerre à une époque n’était rien d’autre qu’une foutu bataille, parce là, le tsunami de merde qui s’approchait de leur monde était carrément plus flippant.
Elle perçu les gargouillis d’un estomac vide, faisant mine de l’ignorer, elle continuait simplement sa route, toujours suivit par l’avorton aux questions. Il comprenait pas pourquoi elle avait tant fait peur aux élèves à une époque, se souvenant alors d’elle et surtout n’étant pas sans savoir ce qui se passait à Poudlard, elle le défiait du regard :
« Va vérifier par toi-même, tu trouveras peut-être ta réponse.
Ou demande à Mcgo, elle se fera un plaisir à te dresser un portrait de moi »
La vioque n’avait jamais su supporter Zoya, parce qu’elle gâchait son potentiel selon elle et que ça la révulsait de voir une bonne élève tomber aussi bas sous aucun prétexte. A ce souvenir, elle ne pouvait s’empêcher de sourire une nouvelle fois, Macgo avait l’œil pour voir les capacités de chacun de ses élèves, elle avait maintes fois tenté d’intéresser la serdaigle qu’elle était à l’époque mais c’était peine perdu. Pourtant, au final, elle n’avait pas si mal tourné, elle avait fini par se battre dans l’ordre, à ses côtés, c’est juste qu’elle n’avait jamais aimé qu’on lui dise quand et comment elle devait étudier et apprendre.
Aux paroles d’Eliot, elle ne put s’empêcher de rigoler. Il venait de lui dire qu’il n’avait aucun préjugé mais qu’il avait un serviteur né moldus, ne se rendant pas compte de l’absurdité de ces mots. Elle se calma au bout de quelques secondes, s’allumant une cigarette pour se concentrer sur quelque chose et ne pas éclater encore une fois de rire.
« Ton meilleur ami ou ton serviteur, l’un implique qu’il est avec toi de son plein gré, l’autre que tu le paye pour sa compagnie…C’est légal à ton âge ? »
La question était purement rhétorique, pas sûr qu’un gamin de son âge puisse comprendre le côté gigolo de sa situation mais Zoya ne pouvait s’empêcher de le sous-entendre. Alors qu’elle marchait, elle entendait toujours l’estomac de cet imbécile grogner, et pour cause, il n’avait même pas remarqué qu’elle l’avait mené chez le glacier Florian Fortarôme. Se prenant une glace, il n’était pas question qu’elle en paye une à ce gosse. Le regard du glacier sur elle lorsqu’elle lécha la sucrerie ne lui plaisait guère, précisant alors froidement :
« C’est pas le mien »
- Elliot Rosier
- Gallions : 99
Mer 11 Déc - 14:48 (Δ)
L'espion près de la banque
AVEC ZOYA HORLOV
Alors qu'Elliot insinua de ne pas comprendre comment une femme -et donc Zoya- puisse faire partie des terreurs de Poudlard, elle lui répondit avec provocation qu'il n'avait qu'à tenter de la confronter. Ainsi donc, elle n'ignorait pas la venue de la promotion 1976 à Poudlard. Normal pour une Auror. Ou alors de demander à McGonagall. Le gamin frissonna et grimaça de dégout.
« Aucune chance ! Je n'ai pas envie de taper la conversation avec elle. Pas contre, je suis dans le regret de t'annoncer que tu ne me fais pas peur, peu importe la terreur que tu inspirais à Poudlard. Après tout, je suis un Rosier. Si le fils d'Evan Rosier avait peur d'une nana …. Mon père se retournerait dans sa tombe. »
Surtout si cette nana en question portait le nom de Zoya Horlov. D'après ce qu'il avait pu observer, son père ne portait pas Zoya dans son coeur, et c'était réciproque. Oui, observé, parce que l'enfant n'avait pas encore oser approcher Evan. Étrangement, il perdait ses moyens lorsqu'il était dans les environs et l'enfant grande gueule devenait muait. Quel ironie. On aurait pu le traiter de trouillard. Mais en même temps, qui s'amuserait à faire son malin devant Evan ? Zoya ? … Peut-être ouais, mais parce qu'elle est folle à liée ! Saïd ? Aucune idée, faisant parti de son groupe, il n'avait pas vraiment de raison de se prendre la tête avec lui non ? C'est comme si lui-même se disputait avec Leo et ….. Ouais en fait non, il se dispute tout le temps avec Leo, mauvais exemple. Mais ce n'est pas de sa faute si son ami est digne d'un extra-terrestre. Leo ne se souvenait pas de son passé et Elliot avait une très bonne théorie : il venait certainement d'ailleurs. Il ne voyait pas d'autres explications.
Bref, revenons à nos moutons. Le môme fit la moue lorsqu'elle éclata de rire, concernant justement Leo. Ou plutôt le fait qu'il soit son serviteur alors qu'il venait de dire qu'il n'avait pas de préjugé. Vexé, il croisa les bras, restant silencieux …. pendant quelques secondes, avant de finalement, se mettre à crier, comme à son habitude.
« NON MAIS OH !! RIGOLE PAS SUR MOI COMME SI ON AVAIT ELEVE LES COCHONS ENSEMBLE !!!!! Serviteur, ce n'est qu'un titre ! Je l'ai tiré de l'orphelinat, je lui ai offert une maison et une famille. Je suis sa famille, et son ami, c'est tout ce qui compte. Quant à ses taches de « domestiques » il est même particulièrement nul ! Mais je m'en fiche de ça, je ne fais pas dans l'esclavagisme ! Nous n'avons pas ce genre de relation. Même si j'ai un statut de « maitre », il ne m'écoute jamais, ce qui me convient. Je ne cherche pas quelqu'un qui me dit amen à tout, ni un bouffon qui me suit de partout, sinon j'aurais acheté un chien ! Non moi je cherche des amis, basé sur une relation de confiance ! Parce que je suis un leader ! »
Et en tant que Leader, il devait protéger les siens. Pour offrir une meilleure protection, il devait connaître parfaitement les personnes qu'il côtoi, et qu'une relation de confiance mutuelle soit établie. Et durant ces dernières années, son petit groupe c'était monté. Leo l'intello, Aiden le sage, Enma l'insouciante et le fougueux Elliot !
Un petit groupe qui avait d'ailleurs mit le nez dans une salle affaire. Une histoire de complot au sein du ministère. Il se demandait si Zoya en avait entendu parler. Il la regarda un instant, mais ne dit rien. Non, ils avaient convenu de ne rien dire pour l'instant. S'attaquer à des personnes hauts placés sans preuves, c'était bien trop dangereux. De plus, il ne savait pas s'il pouvait faire confiance à Zoya.
Elliot revient à la réalité lorsque l'Auror s'était arrêté pour s'acheter une glace. Il fronça les sourcils en remarquant qu'elle ne lui en proposait même pas une. Ca va qu'il ne manqua pas d'argent, mais quand même. Laisser un gosse payer une glace …. RADINE !!! Il gonfla ses joues, manquant d'éclater de nouveau, mais ses derniers mots lui coupa justement les mots de la bouche.
« Encore heureux ! Le seul parent que je ne veux bien reconnaître c'est Evan Rosier ! »
Des paroles qui auraient pu être blessantes, si elle savait sa véritable identité, mais pour le moment ce n'était pas le cas. Et puis franchement Evan était tellement classe, tellement charismatique, on ne pouvait que l'idolâtrer. Un jour, il arriverait à lui parler … un jour ! Quant à sa mère adoptive, ses relations avec elle étaient en ce moment assez froides. Non seulement, il avait apprit qu'elle n'était pas sa mère biologique et que par conséquence, il n'était pas vraiment un Rosier (ce qui était la fin du monde pour Elliot), mais en plus, sa mère avait une liaison avec un homme qu'il n'aimait pas.
Le brun aux cheveux bouclés s'approcha du marchand de glace et en demanda une double vanille/noisette. Il lui donna quelques gaillons.
« Gardez la monnaie. »
Il s'assit sur un banc pour lécher sa glace laissant la gourmandise froide fondre sur sa langue. Il la regarda un instant avant de rire avec malice et d'approcher sa glace du visage de Zoya, qui se retrouva avec de la vanille sur le nez. Elliot ria comme l'enfant qu'il était, fier de sa bêtise.
« Aucune chance ! Je n'ai pas envie de taper la conversation avec elle. Pas contre, je suis dans le regret de t'annoncer que tu ne me fais pas peur, peu importe la terreur que tu inspirais à Poudlard. Après tout, je suis un Rosier. Si le fils d'Evan Rosier avait peur d'une nana …. Mon père se retournerait dans sa tombe. »
Surtout si cette nana en question portait le nom de Zoya Horlov. D'après ce qu'il avait pu observer, son père ne portait pas Zoya dans son coeur, et c'était réciproque. Oui, observé, parce que l'enfant n'avait pas encore oser approcher Evan. Étrangement, il perdait ses moyens lorsqu'il était dans les environs et l'enfant grande gueule devenait muait. Quel ironie. On aurait pu le traiter de trouillard. Mais en même temps, qui s'amuserait à faire son malin devant Evan ? Zoya ? … Peut-être ouais, mais parce qu'elle est folle à liée ! Saïd ? Aucune idée, faisant parti de son groupe, il n'avait pas vraiment de raison de se prendre la tête avec lui non ? C'est comme si lui-même se disputait avec Leo et ….. Ouais en fait non, il se dispute tout le temps avec Leo, mauvais exemple. Mais ce n'est pas de sa faute si son ami est digne d'un extra-terrestre. Leo ne se souvenait pas de son passé et Elliot avait une très bonne théorie : il venait certainement d'ailleurs. Il ne voyait pas d'autres explications.
Bref, revenons à nos moutons. Le môme fit la moue lorsqu'elle éclata de rire, concernant justement Leo. Ou plutôt le fait qu'il soit son serviteur alors qu'il venait de dire qu'il n'avait pas de préjugé. Vexé, il croisa les bras, restant silencieux …. pendant quelques secondes, avant de finalement, se mettre à crier, comme à son habitude.
« NON MAIS OH !! RIGOLE PAS SUR MOI COMME SI ON AVAIT ELEVE LES COCHONS ENSEMBLE !!!!! Serviteur, ce n'est qu'un titre ! Je l'ai tiré de l'orphelinat, je lui ai offert une maison et une famille. Je suis sa famille, et son ami, c'est tout ce qui compte. Quant à ses taches de « domestiques » il est même particulièrement nul ! Mais je m'en fiche de ça, je ne fais pas dans l'esclavagisme ! Nous n'avons pas ce genre de relation. Même si j'ai un statut de « maitre », il ne m'écoute jamais, ce qui me convient. Je ne cherche pas quelqu'un qui me dit amen à tout, ni un bouffon qui me suit de partout, sinon j'aurais acheté un chien ! Non moi je cherche des amis, basé sur une relation de confiance ! Parce que je suis un leader ! »
Et en tant que Leader, il devait protéger les siens. Pour offrir une meilleure protection, il devait connaître parfaitement les personnes qu'il côtoi, et qu'une relation de confiance mutuelle soit établie. Et durant ces dernières années, son petit groupe c'était monté. Leo l'intello, Aiden le sage, Enma l'insouciante et le fougueux Elliot !
Un petit groupe qui avait d'ailleurs mit le nez dans une salle affaire. Une histoire de complot au sein du ministère. Il se demandait si Zoya en avait entendu parler. Il la regarda un instant, mais ne dit rien. Non, ils avaient convenu de ne rien dire pour l'instant. S'attaquer à des personnes hauts placés sans preuves, c'était bien trop dangereux. De plus, il ne savait pas s'il pouvait faire confiance à Zoya.
Elliot revient à la réalité lorsque l'Auror s'était arrêté pour s'acheter une glace. Il fronça les sourcils en remarquant qu'elle ne lui en proposait même pas une. Ca va qu'il ne manqua pas d'argent, mais quand même. Laisser un gosse payer une glace …. RADINE !!! Il gonfla ses joues, manquant d'éclater de nouveau, mais ses derniers mots lui coupa justement les mots de la bouche.
« Encore heureux ! Le seul parent que je ne veux bien reconnaître c'est Evan Rosier ! »
Des paroles qui auraient pu être blessantes, si elle savait sa véritable identité, mais pour le moment ce n'était pas le cas. Et puis franchement Evan était tellement classe, tellement charismatique, on ne pouvait que l'idolâtrer. Un jour, il arriverait à lui parler … un jour ! Quant à sa mère adoptive, ses relations avec elle étaient en ce moment assez froides. Non seulement, il avait apprit qu'elle n'était pas sa mère biologique et que par conséquence, il n'était pas vraiment un Rosier (ce qui était la fin du monde pour Elliot), mais en plus, sa mère avait une liaison avec un homme qu'il n'aimait pas.
Le brun aux cheveux bouclés s'approcha du marchand de glace et en demanda une double vanille/noisette. Il lui donna quelques gaillons.
« Gardez la monnaie. »
Il s'assit sur un banc pour lécher sa glace laissant la gourmandise froide fondre sur sa langue. Il la regarda un instant avant de rire avec malice et d'approcher sa glace du visage de Zoya, qui se retrouva avec de la vanille sur le nez. Elliot ria comme l'enfant qu'il était, fier de sa bêtise.
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- AMORTENTIAZoya Horlov
- Gallions : 278
Jeu 2 Jan - 22:56 (Δ)
Personne ne devrait avoir à le croiser…
Elle esquissa un sourire en l’écoutant, il n’avait pas peur. Il était clair qu’il n’avait pas vraiment prit le temps de connaître sa version adolescente, parce que dans le genre carrément plus incontrôlable qu’elle ne l’était en version adulte, elle en tenait une couche. Zoya aimait à croire qu’elle s’était assagit avec le temps, un peu quand même. Mais elle ne préférait ne pas répondre à sa provocation, ce gamin semblait avoir le cerveau tellement lavé par l’idéal Rosier qu’il lui semblait inutile de tenter quoi que ce soit, ce serait une perte de temps. Déjà que cette conversation en était une à elle seule, elle n’allait pas encore se fatiguer à essayer de sauver l’insauvable. Il ne faisait que lui prouver un peu plus à quel point il était noyer jusqu’au cou dans les idéaux de merde des familles aux sangs pur. Lui parlant de son ami, son serviteur, se mélangeant complètement les pinceaux. Lui-même était incapable de véritablement savoir quelle place avait son "Leo" dans sa propre vie.
« Tu ne t’ais jamais demandé si il ne restait pas là parce que cette situation était préférable à côté d’un orphelinat ? »
Elle aimait foutre la merde, c’était un fait. Plus encore dans la tête d’un gosse qui était incapable de se rendre compte que si son géniteur était encore en vie, lui par contre aurait certainement eu la vie courte. La seule raison pour laquelle il avait un ami aujourd’hui était parce que sa mère était incapable de lui refuser quoi que ce soit. Rosier serait toujours dans sa vie, le pauvre gamin aurait eu le loisir d’apprendre comment on torture un moldus comme il se doit, comment lui montrer où était sa place. Et encore, c’était à la condition qu’Evan accepte d’engager un moldus pour nettoyer sa merde.
Mais elle tut ses pensées, parce que le but n’était pas non plus de faire pleurer le gosse. Elle pouvait être monstrueuse mais avec un gamin, ce n’était pas du jeu. Ce n’était pas comme si c’était un adversaire à sa juste valeur. Aussi, elle préféra le faire chier autrement, en s’achetant une glace sous ses yeux, mais bien évidemment, monsieur le gamin de famille de riche avait de quoi payer sa propre glace et de répondre d’un ton princier « garder la monnaie », et ce après ouvertement clamé que leur parent qu’il reconnaissait était Evan Rosier. Le teint du glacier s’était mis à blêmir devant cette acclamation. S’installant à une table, le garçon se senti obliger de redevenir un gamin, mettant de la glace sur le bout du nez de Zoya. Elle aurait pu en rire si le gosse n’avait pas ouvertement dit qu’il reconnaissait qu’Evan comme son père. Elle l’avait connu, et elle pouvait clairement lui décrire le genre d’homme qu’il était. Et sachant que la version ado était de retour à Poudlard, elle se sentait presque obligé de le mettre en garde mais au-delà de ça, elle ne supportait pas l’idée de voir un gosse adulé un mec pareil.
Essuyant son nez sur son poignet, elle, elle ne rigolait pas, fixant le gosse droit dans les yeux.
« Ecoute, je te connais pas, je ne sais même pas pourquoi tu as décidé de me suivre aujourd’hui mais je vais te dire une chose. Le mec que d’adule et que tu clame haut et fort comme étant ton père, c’est une enflure. Je sais que ça fait des années qu’on te baratine avec toutes les valeurs de sang pur à la noix. Mais crois-moi, un mec comme Evan, tu n’as pas envie d’en faire ton pote, encore moins ton père. Il prendra un malin plaisir à te mettre plus bas que terre, à te détruire de l’intérieur, s’il était encore de ce monde, ton copain serait probablement déjà mort ou pourrirait encore à l’orphelinat et je te parle même pas de ton état à toi parce que crois-moi, il ne se serait pas gêné de faire en sorte que tu entre dans le moule, que tu sois un brave petit sang pur à son image. C’était un meurtrier, mais un de la pire espèce, vicieux, comme le serpent qu’il est, attendant l’instant propice pour attaquer, voir lentement ses proies crever, sombrer dans la folie, la violence c’était pas son truc, il était beaucoup plus cruelle que ça. J’en ai rencontré des gens timbré mais ton père fait certainement partie des mecs les plus gravement atteint que j’ai pu rencontrer. Tous les mots sortant de sa bouche ne sont que des mensonges, que des manipulations. Et je te préviens tout de suite, si tu oses lever la voix sur moi maintenant que je t’ai dit ce que tu ne voulais surtout pas entendre, je te colle une fessée devant tout le monde et te ramène illico à Poudlard là on devrait être ta place ! Crois le ou non, je n’ai pas envie que tu croise son chemin, personne ne devrait avoir à le croiser… »
Elle marqua une pause, le temps de goutter sa propre crème glacer, elle repris, plus sérieuse que jamais:
"Maintenant tu vas me dire pourquoi tu me suivais ?"
« Tu ne t’ais jamais demandé si il ne restait pas là parce que cette situation était préférable à côté d’un orphelinat ? »
Elle aimait foutre la merde, c’était un fait. Plus encore dans la tête d’un gosse qui était incapable de se rendre compte que si son géniteur était encore en vie, lui par contre aurait certainement eu la vie courte. La seule raison pour laquelle il avait un ami aujourd’hui était parce que sa mère était incapable de lui refuser quoi que ce soit. Rosier serait toujours dans sa vie, le pauvre gamin aurait eu le loisir d’apprendre comment on torture un moldus comme il se doit, comment lui montrer où était sa place. Et encore, c’était à la condition qu’Evan accepte d’engager un moldus pour nettoyer sa merde.
Mais elle tut ses pensées, parce que le but n’était pas non plus de faire pleurer le gosse. Elle pouvait être monstrueuse mais avec un gamin, ce n’était pas du jeu. Ce n’était pas comme si c’était un adversaire à sa juste valeur. Aussi, elle préféra le faire chier autrement, en s’achetant une glace sous ses yeux, mais bien évidemment, monsieur le gamin de famille de riche avait de quoi payer sa propre glace et de répondre d’un ton princier « garder la monnaie », et ce après ouvertement clamé que leur parent qu’il reconnaissait était Evan Rosier. Le teint du glacier s’était mis à blêmir devant cette acclamation. S’installant à une table, le garçon se senti obliger de redevenir un gamin, mettant de la glace sur le bout du nez de Zoya. Elle aurait pu en rire si le gosse n’avait pas ouvertement dit qu’il reconnaissait qu’Evan comme son père. Elle l’avait connu, et elle pouvait clairement lui décrire le genre d’homme qu’il était. Et sachant que la version ado était de retour à Poudlard, elle se sentait presque obligé de le mettre en garde mais au-delà de ça, elle ne supportait pas l’idée de voir un gosse adulé un mec pareil.
Essuyant son nez sur son poignet, elle, elle ne rigolait pas, fixant le gosse droit dans les yeux.
« Ecoute, je te connais pas, je ne sais même pas pourquoi tu as décidé de me suivre aujourd’hui mais je vais te dire une chose. Le mec que d’adule et que tu clame haut et fort comme étant ton père, c’est une enflure. Je sais que ça fait des années qu’on te baratine avec toutes les valeurs de sang pur à la noix. Mais crois-moi, un mec comme Evan, tu n’as pas envie d’en faire ton pote, encore moins ton père. Il prendra un malin plaisir à te mettre plus bas que terre, à te détruire de l’intérieur, s’il était encore de ce monde, ton copain serait probablement déjà mort ou pourrirait encore à l’orphelinat et je te parle même pas de ton état à toi parce que crois-moi, il ne se serait pas gêné de faire en sorte que tu entre dans le moule, que tu sois un brave petit sang pur à son image. C’était un meurtrier, mais un de la pire espèce, vicieux, comme le serpent qu’il est, attendant l’instant propice pour attaquer, voir lentement ses proies crever, sombrer dans la folie, la violence c’était pas son truc, il était beaucoup plus cruelle que ça. J’en ai rencontré des gens timbré mais ton père fait certainement partie des mecs les plus gravement atteint que j’ai pu rencontrer. Tous les mots sortant de sa bouche ne sont que des mensonges, que des manipulations. Et je te préviens tout de suite, si tu oses lever la voix sur moi maintenant que je t’ai dit ce que tu ne voulais surtout pas entendre, je te colle une fessée devant tout le monde et te ramène illico à Poudlard là on devrait être ta place ! Crois le ou non, je n’ai pas envie que tu croise son chemin, personne ne devrait avoir à le croiser… »
Elle marqua une pause, le temps de goutter sa propre crème glacer, elle repris, plus sérieuse que jamais:
"Maintenant tu vas me dire pourquoi tu me suivais ?"
©flawless
- Elliot Rosier
- Gallions : 99
Ven 3 Jan - 12:03 (Δ)
L'espion près de la banque
AVEC ZOYA HORLOV
On dirait que le coup de la glace ne lui avait pas faire rire. Zoya avait gardé son regard froid. Okey faudrait se détendre un peu. Elliot fit la moue en voyant sa tentative de rapprochement échouer. Tant pis, au moins, il aurait essayé. De toute façon qu'est-ce qu'il attendait ? Il ferait mieux de rentrer, sa présence ici ne menait à rien. Quant à Leo et lui … Elliot ne l'écoutait tout simplement pas. Il connaissait très bien son meilleur ami, et la foi, ainsi que la confiance qu'il avait en lui étaient puissantes, bien trop puissantes. Jamais il ne pourrait douter de lui. Leo n'est pas comme elle le décrit, de toute façon, elle ne le connait même pas.
« Tu mens. Ce n'est pas par dépit qu'il reste avec moi, nous n'avons pas ce genre de relation » Elliot lécha sa glace et la laissa fondre sur sa langue avant de reprendre. « J'ai confiance en lui … Oui, j'irais jusqu'à lui confier ma vie sans hésitation. Peut-être que toi tu étais entourée d'amis aussi mal honnête les uns que les autres, mais moi ce n'est pas le cas. L'amitié fait partie de mes valeurs les plus importantes et je sais qu'il en est de même pour ceux que je fréquente. C'est pourquoi je sais que quoi qu'il arrive, on restera toujours soudé. »
Ce qu'on pouvait reconnaître d'Elliot, c'est que c'est un enfant très passionnée. Loin des idéaux des Sang-Purs ou des Mangemorts, derrière ses coups de colère quotidien, se dissimulait un enfant au grand coeur qui sait se battre pour les personnes qu'il aime. Le jeune Rosier avait toujours été persuadé que si cette confiance, on les donnait aux bonnes personnes, elle sera obligatoirement rendu. Cet aveuglement risque un jour de causer sa perte. Peut-être qu'un jour, le jeune homme tombera de haut. Les gens sont loin d'être aussi honnête qu'il semble le croire.
La tentative de Zoya pour le blesser était donc loupée, il était resté indifférent face à ses paroles, sa confiance envers ses proches étant trop forte. Mais telle une vipère, la brune préféra mordre là où ça fait mal, utilisant la plus grande faiblesse du garçon : sa famille. Et en l'occurrence, son père Evan Rosier. Elle dénigra complètement le personnage, se permettant de dire des atrocités dont Elliot n'aurait jamais voulu qu'elles parviennent jusqu'à ses oreilles. Il se figea, complètement crispé, bouche bée, incapable de défendre cet homme qu'il admirait tant. Peut-être parce qu'au fond, il savait que ce n'était que la vérité. Tout le monde était mort de peur dès que le nom Evan Rosier était prononcé et Elliot avait beau se leurrer, il en savait la cause. Les mots de Zoya faisaient violences dans l'esprit du gosse, qui tremblait de tous ses membres, non pas par peur mais plutôt par rage. Pourquoi était-elle aussi dur ? Il n'est qu'un gosse non ? Même si Evan est le diable personnifié, n'a-t-il pas le droit de l'aimer ? Parce que lui au moins, en l'enlevant à Zoya, il lui a permis d'avoir un foyer, une vie, et de devenir le garçon qu'il est aujourd'hui. Alors que Zoya elle, elle l'avait rejeté avant même sa naissance, rejetant sa grossesse. Elliot avait bien conscience que son éducation n'aurait pas été la même si Evan était toujours en vie mais …. Mais il voulait juste un parent à aimer …. Est-ce que c'est trop demander ?
Il était si bien dans son petit nuage, alors pourquoi le faire retourner dans la réalité avec une telle violence ? D'un revers de la main, c'est avec rage qu'il essuya les larmes qui brillaient dans ses yeux. Elliot Rosier ne pleure pas ! Mais ce qui ne l'empêchait pas d'avoir si mal.
Il ne répondit rien à son discours. De toute façon, il n'y avait rien à répondre. Tout ce qu'elle avait dit était malheureusement la vérité, et la plus frustrant était d'être dans l'incapacité de le défendre. Mais lorsqu'elle lui demanda pourquoi il la suivait, Elliot jeta le reste de sa glace sur le sol et se releva.
« Pour rien. Je m'en vais. Mais lorsqu'un jour tu sauras la vérité sur moi, j'espère que tu te souviendras de la violence de tes paroles, et du mal que tu m'as fait à cet instant. Parce que moi, je ne manquerait pas de te le rappeler. Au revoir, Zoya. »
Sur ce, Elliot prit le chemin du retour, sans un regard en arrière.
« Tu mens. Ce n'est pas par dépit qu'il reste avec moi, nous n'avons pas ce genre de relation » Elliot lécha sa glace et la laissa fondre sur sa langue avant de reprendre. « J'ai confiance en lui … Oui, j'irais jusqu'à lui confier ma vie sans hésitation. Peut-être que toi tu étais entourée d'amis aussi mal honnête les uns que les autres, mais moi ce n'est pas le cas. L'amitié fait partie de mes valeurs les plus importantes et je sais qu'il en est de même pour ceux que je fréquente. C'est pourquoi je sais que quoi qu'il arrive, on restera toujours soudé. »
Ce qu'on pouvait reconnaître d'Elliot, c'est que c'est un enfant très passionnée. Loin des idéaux des Sang-Purs ou des Mangemorts, derrière ses coups de colère quotidien, se dissimulait un enfant au grand coeur qui sait se battre pour les personnes qu'il aime. Le jeune Rosier avait toujours été persuadé que si cette confiance, on les donnait aux bonnes personnes, elle sera obligatoirement rendu. Cet aveuglement risque un jour de causer sa perte. Peut-être qu'un jour, le jeune homme tombera de haut. Les gens sont loin d'être aussi honnête qu'il semble le croire.
La tentative de Zoya pour le blesser était donc loupée, il était resté indifférent face à ses paroles, sa confiance envers ses proches étant trop forte. Mais telle une vipère, la brune préféra mordre là où ça fait mal, utilisant la plus grande faiblesse du garçon : sa famille. Et en l'occurrence, son père Evan Rosier. Elle dénigra complètement le personnage, se permettant de dire des atrocités dont Elliot n'aurait jamais voulu qu'elles parviennent jusqu'à ses oreilles. Il se figea, complètement crispé, bouche bée, incapable de défendre cet homme qu'il admirait tant. Peut-être parce qu'au fond, il savait que ce n'était que la vérité. Tout le monde était mort de peur dès que le nom Evan Rosier était prononcé et Elliot avait beau se leurrer, il en savait la cause. Les mots de Zoya faisaient violences dans l'esprit du gosse, qui tremblait de tous ses membres, non pas par peur mais plutôt par rage. Pourquoi était-elle aussi dur ? Il n'est qu'un gosse non ? Même si Evan est le diable personnifié, n'a-t-il pas le droit de l'aimer ? Parce que lui au moins, en l'enlevant à Zoya, il lui a permis d'avoir un foyer, une vie, et de devenir le garçon qu'il est aujourd'hui. Alors que Zoya elle, elle l'avait rejeté avant même sa naissance, rejetant sa grossesse. Elliot avait bien conscience que son éducation n'aurait pas été la même si Evan était toujours en vie mais …. Mais il voulait juste un parent à aimer …. Est-ce que c'est trop demander ?
Il était si bien dans son petit nuage, alors pourquoi le faire retourner dans la réalité avec une telle violence ? D'un revers de la main, c'est avec rage qu'il essuya les larmes qui brillaient dans ses yeux. Elliot Rosier ne pleure pas ! Mais ce qui ne l'empêchait pas d'avoir si mal.
Il ne répondit rien à son discours. De toute façon, il n'y avait rien à répondre. Tout ce qu'elle avait dit était malheureusement la vérité, et la plus frustrant était d'être dans l'incapacité de le défendre. Mais lorsqu'elle lui demanda pourquoi il la suivait, Elliot jeta le reste de sa glace sur le sol et se releva.
« Pour rien. Je m'en vais. Mais lorsqu'un jour tu sauras la vérité sur moi, j'espère que tu te souviendras de la violence de tes paroles, et du mal que tu m'as fait à cet instant. Parce que moi, je ne manquerait pas de te le rappeler. Au revoir, Zoya. »
Sur ce, Elliot prit le chemin du retour, sans un regard en arrière.
© EKKINOX