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okMJ

NPC Amy
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LAZARE: *Il n'y avait pas cru, lorsqu'il se retrouva face à cette jolie perle des îles. Le piège était grossier, Haulani pensait-il sérieusement pouvoir l'avoir ainsi ? Et pourtant, cela titilla sa curiosité, pourquoi ? Jusqu'à présent l'homme se contentait de faire fermer certains établissement, d'effrayer ses clients, lui rendre la vie impossible mais il n'avait jamais rien tenter d'aussi...Personnel ? Alors qu'il se préparait pour son voyage jusqu'à l'île d'Aisea, il y réfléchissait lentement, pensant à l'Islandait qui vidait son bar à l'abris d'une chambre gentiment offerte par l'hotel. * *Esquissant un sourire alors qu'il boutonnait la moche de sa chemise, il replaça l'une de ses chevalière à son doigt et transplana jusqu'à une autre pièce où il trouva Pania avec l'un de ses gardes, s'approchant d'elle, il s'accroupissait à ses côtés* Je te ramène chez toi mais tu en connais les conditions ma colombe...Ce que tu m'as dit, tu le répétera devant Henare, je te promets que ton cauchemar sera terminé. Haulani est l'unique fautif de cette situation, je le sais, tu le sais...Nous le savons tous *Ses quelques jours avaient servit à implanter cette obsession dans l'esprit de la jeune femme. Haulani était l'unique problème, s'il avait du lui faire subir tout ce cauchemar, c'est parce qu'il l'avait forcer à le faire, il l'y obligeait, il s'était servie de son amie pour l'amener dans la gueule du loup et lui...Il était bien décidé à se servir de cette opportunité à son avantage et mettre hors d'état de nuire ce misérable et sa bande. Jusqu'à présent leur petit jeu de chat et de la souris l'amusait mais là, c'était allez bien trop loin.* Allez, on y va *Ordonna-t-il, elle était enchaînée, lui évitant soigneusement de pouvoir user de sa magie bien évidemment. Il avait prévenu de son arrivé depuis plusieurs jours déjà, la jouant particulièrement respectueux et réglo. Haulani ne connaissait qu'un seul terrain de jeu aux yeux de Lazare et c'était celui du crime, lui comptait bien se servir d'une autre voie pour lui nuire. Apparaissant à l'heure et l'endroit convenu sur l'île d'Aisea, Lazare était sous bonne garde et ce n'était pas moins d'une dizaine d'homme qui l'accompagnait, mais là aussi, il avait prévenu Henare, soulevant le fait qu'il craignait pour sa vie et que malgré tout le respect qu'il avait pour eux, il ne pouvait pas faire autrement.*

HENARE: *Il observa Lazare apparaitre sur leur plage entouré de ses hommes et accompagnée de Pania, enchainée et l'air vide. Elle avait pleuré, beaucoup pleuré. Lui aussi avait fait appel à des amis pour l'épauler dans cette rencontre au cas où celle-ci tournerait mal. Il entendait beaucoup parler de cet homme très influent à Feleti, beaucoup de bien comme beaucoup de mal et il s'efforça de ne pas faire l'erreur de le juger trop vite. Il avait fait venir Haulani, Mikaere et Matiu qui lui avait parlé de la disparition de Pania et de l'implication de l'étranger dans son enlèvement, mais il leur avait fait promettre sur leur vie qu'ils n'interviendraient pas dans le dialogue sans y être invité. Il pu voir que cela fut difficile pour eux à l'instant où ils purent voir l'état de leur amie, mais il les rappela à l'ordre immédiatement d'un geste pour leur rappeler leur promesse. Il s'avança ensuite sur la plage pour s'approcher.* Je suis Henare. Tu es venu me parler. *se présenta-t-il sobrement, méfiant mais respectueux, attendant de savoir à quoi tout cela rimait.*

LAZARE: C'est exact *Dit-il, ne prenant même pas la peine de jeter un quelconque regard à Haulani et ses chiens de gardes.* Cela fait plusieurs années que la croissance de Feleti profite à tous, le commerce, le tourisme, je conçois que la situations puissent déplaire, donnez une impression de domination mais ce n'est pas mon but. Si je ne cache pas mon intérêt financier, je respecte les lois, et vos terres. Feleti m'a accueillit, et je les en remercie autant qu'il m'est possible de le faire mais... *Il se racla doucement la gorge, arborant une mine un peu moins douce* Certains habitants de votre île m'ont dresser un tel portrait qu'ils sont partie en croisade contre ce que je représente et ce que je suis. J'ai longtemps fermer les yeux malgré les agressions physiques sur des innocents voyageurs, malgré les vols multiples mais aujourd'hui, il m'est difficile de rester sans rien faire, cela prend des proportions que je ne souhaite pas, bien trop proche d'une guerre à mon gout. C'est à ma vie qu'on a attenté et vous comprendrez qu'il me faut mettre au plus vite certaine limite...

HENARE: *Son visage resta parfaitement fermé et impassible en écoutant son discours qui faisait sens. Peut importe les formulations, ils savaient tout deux de quoi il s'agissait. Haulani et ses amis s'amusant à dépouiller les touristes et leur jouer des tours en espérant que ceux-ci repartent chez eux. Lui aussi avait fermé les yeux sur ces agissements bien qu'il les condamnait, ce n'était simplement pas sa place de leur dire quoi faire, surtout lorsque ceux-ci allaient à Feleti. Il s'était douté ou plutôt avait redouté que leur haine des étrangers les poussent un jour à vouloir ôter la vie de quelqu'un. Apparemment, et si c'était bien la première fois, il avaient choisit l'homme le plus influent de Feleti pour commencer leur tableau de chasse. Il comprenait mieux les chaines sur Pania bien que son air éteint l'inquiétait grandement. Il aurait voulu demander à ce qu'on la libère immédiatement mais l'heure n'était pas au favoritisme ou à la tendresse. Il appréciait tout de même que cet homme qui aurait pu lui-même faire sa loi fasse l'effort de venir jusqu'ici afin de mettre les choses au clair.* Que veux-tu ? *demanda-t-il alors, ayant beaucoup moins de talent ou de patience pour les belles formulations. Il se doutait que Lazare n'était pas seulement venu parler.*

LAZARE: Vos terres, vos lois... Bien que j'ignore ce que j'ai bien pu faire pour qu'il décidé de passer à...De tels extrêmes... *Répondit-il simplement* Jugez par vous-même de ce qui vous semble le plus juste de faire mais si je devais parfaitement me montrer honnête, j'aimerais et souhaiterait qu'ils ne foulent plus les rues de Feleti dans le cas contraire... *Sous entendant très clairement qu'il ne prendrait pas une deuxième fois la peine de ramener un criminel chez lui la prochaine fois* Pour le reste, je m'en tiendrai à vos décisions *Il se montrait plutôt raisonnable, sachant très bien que cela suffirait amplement à faire bouillir Haulani, plantant ses yeux vers celui-ci, il esquissa un sourire humble et bienveillant*

HENARE: *Un sourcil s'anima discrètement sur son front en l'écoutant cette fois. Il accepta le respect qu'il donnait à leurs terres et leurs frontières ainsi que leurs lois mais ne prit pas la peine de se justifier ou de justifier les actions de Haulani et de ses camarades, car après tout, ils n'étaient pas vraiment sous sa tutelle.* Nous ne punirons pas ce qu'il ne s'est pas produit. Et chacun est libre de faire ce qu'il souhaite s'ils sont prêt à en subir les conséquences. *prévint-il calmement, ne cachant pas qu'il n'y aurait aucune punition de sa part.* Mais ils vous ont bien entendu. Vos terres, vos lois. Moi aussi je souhaiterais qu'ils ne foulent plus les rues de Feleti et dans le cas contraire... Je m'en tiendrai à vos décisions. *déclara-t-il simplement, estimant qu'il n'avait aucun pouvoir sur les actions de ce groupe, mais qu'il ne s'en donnait pas non plus sur ce qu'il pouvait se passer à Feleti.*

HAULANI: *Il serra la mâchoire de colère, devant le petit sourire mesquin de Lazare et ses fausses conditions raisonnables. Ne pas aller à Feleti était comme leur fermer les portes de leur première source d'approvisionnement, pas seulement pour détrousser les touristes mais pour tout le reste aussi. Ils habitaient à Aisea, mais le commerce lui se faisait essentiellement à Feleti. Il trouva révoltant que Henare accepte à demi-mot ses conditions, déclarant simplement que Lazare avait carte blanche mais c'était encore pire de deviner dans ses mots qu'il voyait cet étranger comme le chef de l'île de Feleti.* Tu n'as aucun droit ici, à Feleti ou ailleurs ! Tes belles paroles ne te protègeront pas ! *grogna-t-il sombrement, se fichant bien de quel genre de jeu il espérait gagner en parlant à Henare.*

LAZARE: *Il se montra plutôt calme face aux menaces très claires dans les paroles de Haulani. Il le fixait, s'adressant directement à celui-ci bien que ce qu'il s'apprêtait à lui dire allait mettre beaucoup de chose à perspective* Tu as raison Haulani *Admit-il* Mais j'ai le droit de choisir avec qui je commerce ou non...Jusqu'à présent, les échanges sont profitables à tous et je serai navré qu'on me force la main pour changer cet équilibre fragile. Je ne sais pas ce que j'ai bien pu te faire pour méritez autant d'intérêt de ta part mais *Il se tourna doucement vers Pania, s'approchant de celle-ci, il l'observa droit dans les yeux* je suis navré de te dire que tu es le seul problème *et sans la certitude qu'il ne le laisserait pas tranquille* Je me montre raisonnable et tu devrais apprendre à en faire autant, rien ne justifie cette vendetta et je ne souhaite pas verser de sang

PANIA: *Elle hoqueta à son regard et ses mots. Ses yeux lui piquerent mais elle n'avait plus de larmes à pleurer.* Haulani est le seul problème Henare ! *Pleura-t-elle soudain, suppliante.* C'est sa faute ! Il nous a utilisé, il m'a forcé ! Il déteste les étrangers ! Il veut les voir tous souffrir et ça nous retombe dessus ! Pitié vous devez l'arrêter ! Sinon le cauchemar ne prendra jamais fin !

MATIU: Espèce d'enfoiré... *Laissa-t-il échapper avec haine, reconnaissant inconsciemment la détresse de Roimata dans celle de Pania.* Qu'est-ce que tu lui a fait !

HENARE: *Il rapela Matiu à l'ordre d'un geste sévère, surprit que ce dernier s'exprime avec tant de haine.* Pania tu as l'air fatiguée. Tu devrais rentrer chez toi. *Conseilla-t-il en posant ensuite son regard sur Lazare, n'oubliant pas les chaînes qui la retenaient encore prisonnière.*

LAZARE: *Bien qu'il ne montrait aucun signe extérieur de satisfaction, entendre Pania suppliante et la voir aussi coopérative lui laissait un doux frisson et une douce chaleur l'enivrer. Il posa ses yeux sur l'homme qui venait d'exploser, reconnaissant Matiu et par extension celui qui avait instiguer tout ceci* Je l'ai ramener chez elle *Sous entendant très clairement qu'eux, l'avait délibérément abandonné* De quoi allez vous donc encore m'accuser ? *Dit-il alors qu'il libérait la demoiselle* Rentre chez toi petite colombe *murmura-t-il d'un ton paternelle*

MATIU: *Mais il ne se laissa pas réduire au silence, pas lui, pas face à ça.* C'est un violeur de femmes ! *Cria-t-il en le pointant furieusement du doigt.* Un tueur d'enfants ! Demandez-lui ce qu'il a fait à Ahokaho !

HENARE: Matiu ! *Aboya-t-il sévèrement* Les crimes dont vous êtes accusés sont déjà assez grave. N'y ajoute pas les calomnies !

MATIU: Mais c'est la vérité ! Je ne mens pas ! Pania dis-lui ! Dis-lui et je te promet que nous le punirons pour ce qu'il t'a fait !

PANIA: Pitié Matiu... *souffla-t-elle en titubant sur la plage* C'est de la faute de Haulani... Je le sais maintenant. Tout ça c'est sa faute. Depuis le début. Tout ce qu'il nous a fait faire... C'est lui.

HAULANI: *Il sentit son coeur se glacé d'entendre Matiu exploser de rage, comprenant ce qu'il pensait était arrivé à Pania pendant sa captivité. Il avait toujours été le plus observateur et il n'était pas difficile de le croire. Etait-ce pour ça qu'il l'avait convaincu de s'occuper de lui une bonne fois pour toute ? Ce qui le blessait le plus n'était pas les accusations de Pania mais la peur que son cauchemar soit réel. Il lui avait promit que cela n'arriverait plus, qu'il la protégerait et qu'ensemble, ils chasseraient tout ces parasites répugnants et vils. En la regardant, brisée et souillée dans son corps comme dans son esprit, il ne put s'empêcher d'entendre la vérité derrière ses paroles, malgré la haine. C'était sa faute. C'était lui qui avait autorisé la mission et qui l'avait mise en danger, lui qui l'avait entrainé dans cette vie de vengeance alors qu'elle aurait pu tranquillement rester sur Aisea, en sécurité. Il avait toujours de la haine pour tout ces gens d'ailleurs et non d'ici, mais c'était la première fois qu'il se rendait compte que même s'il pensait protéger son peuple en tentant de les chasser de leurs terres, il puisse en réalité leur nuire. Et s'il avait laissé Lazare tranquille ? Et si au contraire, il l'avait mit bien plus en colère, le poussant à vouloir se venger au delà des simples mise en garde et menaces ?* Pania... *appela-t-il faiblement, plein de culpabilité. Cela le répugnait d'y croire, l'enrageait, mais en la voyant ainsi il n'avait simplement pas le cœur de lui infliger plus de mal.* Matiu raccompagne la chez elle. *demanda-t-il d'une petite voix en la voyant se détourner de lui. Mais ce dernier ne l'écoutait pas.* Mikaere, s'il-te-plait. *demanda-t-il alors plutôt, l'air doucement amer. L'heure de la vengeance attendrait.*

LAZARE: *Il fut surpris d'entendre ça dans la bouche de Matiu, violeur de femme, tueur d'enfant, Ahokako...Il n'y avait qu'une seule explication au fait que cet homme en savait un peu trop à son gout. Mais la surprise qu'il exprimait une seconde pouvait facilement se faire passer pour un choc face à pareil accusation* Je n'ai jamais mit les pieds à Ahokako *Affirma-t-il après que Pania ait réduit en miette toute les chances de cet homme de le voir incriminé. Il ne put cependant chercher dans les visages présents celui de sa survivante...Il l'avait cru morte, perdu dans l'océan mais visiblement...Elle avait survécu et avait trouver quelqu'un à qui se confier.* Si les choses sont clair pour tout le monde, je vais pas déranger plus que je ne le fais visiblement déjà *Dit-il en s'apprêtant simplement à partir, loin de vouloir tirer sur la corde*

MIKAERE: *Il hésita lui aussi, ayant clairement envie d'arracher la tête de celui que Matiu accusait de violeur et de tueur, prêt à le croire sur parole. Ce fut encore plus difficile lorsque Ahokako fut mentionné, mais il put lire la supplication dans les yeux de Pania comme de Haulani. Ce n'était pas le moment de s'échauffer. Il acquiesça alors simplement, prenant fermement la jeune fille par les épaules pour la ramener chez elle.*

MATIU: Tu n'es qu'un menteur ! *cracha-t-il avec rage* Tu ne t'en sortiras pas comme ça !

LAZARE: Prouve le... *Ne put-il s'empêcher de provoquer malgré lui, une pointe de dégout face à cette façon d'exploser qu'avait ces sauvages.*

HAULANI: Matiu ! *aboya-t-il à son tour sévèrement avant que celui-ci ne puisse répondre aux provocations.* Rentre chez toi. Repose-toi. *ordonna-t-il en le fixant, lui faisant comprendre qu'ils n'en resteraient pas là mais qu'ils ne vaincraient pas aujourd'hui.*

Roimata: *Elle revenait de la pêche, portant son filet à l'épaule, elle avait déjà vider les poissons et allait faire le tour des cahutes pour offrir certaine de ses prises lorsqu'elle entendit la voix de Matiu exploser, attirant celle-ci jusqu'au petit attroupement. Posant une main sur le bras de Matiu, l'air interrogateur mais ses yeux semblèrent alors attiré, comme aimanté par une silhouette qui lui souleva le coeur. Son regard se plantant dans celui de Lazare, sa main serra doucement ce bras*

LAZARE: *Son regard croisa celui de la jeune femme et le temps sembla soudainement s'arrêter, comme s'il pouvait revenir en arrière, à cette rencontre, à cet instant. Il pouvait encore se souvenir du son de sa voix, du parfum dans ses cheveux. Il esquissa un sourire malgré lui cette fois alors qu'il s'obligeait à détourner les yeux vers Henare pour le saluer, cette fois plutôt pressé de quitter l'île avant que le choc ne passe chez sa survivante et qu'elle se décide à se montrer trop bavarde*

MATIU: *Il fusilla cet homme du regard, plus furieux qu'il ne l'avait jamais été dans sa vie. Figé par le regard des autres, Henare et Haulani, tentant de se calmer. Mais lorsqu'il sentit cette main sur son bras et qu'il vit Roimata, ce fut comme si tout ses souvenirs lui revinrent en mémoire et il savait qu'il devait en être de même pour elle. La fureur se transforma soudain en haine et ses tatouages s'enflammèrent violemment. Il réapparu juste devant lui, lui écrasant brutalement son poing dans la figure sans se soucier de ses hommes prêts à riposter.*

HAULANI: MATIU ! *appela-t-il cette fois paniqué par sa soudaine et téméraire réaction. Il se précipita vers lui à son tour, s'efforçant de le protéger de toute riposte.*

Lazare était tombé au sol sous le choc, un peu sonné alors que ses hommes répliquèrent directement, un premier coup de poing fut donné à Matiu avant l'arrivée d'Haulani alors que Roimata s'élançait à son tour, laissant derrière elle ses prises, elle bandait déjà son arc.

LAZARE: Arrêtez ! *Ordonna soudainement Lazare alors qu'il se relevait mais il n'alla pas faire face à Haulani ou Matiu, il se plaça en travers de la route de la jeune femme et de son arc.* Il est inutile de se comportez comme des sauvages *Conseilla-t-il à tous, ses hommes comme les deux autres derrière lui bien qu'il fixait la jeune femme.*

Roimata: *Elle lui faisait face, arc bander et elle savait qu'elle n'avait qu'un petit geste à faire pour laisser sa flèche partir et se planter dans son coeur, sa nuque ou sa tête mais elle resta figée, à le fixer, alors que ces mots la ramenait bien des mois en arrière.*

LAZARE: *A sa réaction...Il cru avoir encore beaucoup de pouvoir sur elle...Fixant le visage de la demoiselle, il releva ses yeux vers Henare* Vous abritez une fugitive *Lança-t-il simplement en se rendant que maintenant qu'elle était là, sous ses yeux, à moins d'un mètre de lui, il lui serait impossible de partir sans essayer de l'emporter avec lui.*

HENARE: *Il s'apprêtait à intervenir en voyant Matiu puis Haulani et Roimata lancer l'assaut mais Lazare y mit fin rapidement.* Aisea accueille et protège tout ceux qui en ont besoin. *déclara-t-il calmement mais fermement. Il pouvait faire ce qu'il voulait de qui il voulait à Feleti mais ici et avec les habitants de son île, c'était différent.* Si les choses sont claires pour tout le monde, il est temps que vous partiez. *conseilla-t-il et le seul ton de sa voix parvint à rendre l'assemblée qui l'entourait un peu plus sombre et menaçant.*

MATIU: Ne la regarde pas... Ne lui parle pas ! *cracha-t-il avec colère, loin de vouloir en rester là mais Haulani l'agrippa fermement pour l'obliger à le calmer.*

HAULANI: Ça suffit Matiu ! *siffla-t-il sévèrement en le secouant doucement. Étrangement il était du même avis de Henare. A Feliti ils pouvaient faire comme bon leur semblait et au diable les conséquences, mais ici à Aisea, la menace était trop proche de la maison à son goût.*

LAZARE: *Il reposa ses yeux sur elle, qui tenait encore fermement son arc, se demandant si elle avait malgré tout apprit de la courte leçon qui lui avait offert. Finissant par se retourner, un jeta un regard dédaigneux à Matiu avant de poser ses yeux sur Haulani. L'intello était du menu fretin à ses yeux, il devait couper la tête de leur chef pour que le reste s'effondre et c'était bien ce qu'il cherchait. Fredonnant alors l'air d'une comptine qu'un islandais bien précis lui avait récemment apprit malgré lui. S'éloignant du village sous cet air*

HAULANI: *Il soupira en voyant Lazare s'éloigner sans faire plus de vagues et que Matiu était forcé de se calmer jusqu'à ce que la situation se calme. C'était fini, les choses allaient pouvoir se calmer. Jusqu'à ce qu'il entende cette mélodie. Il ne la reconnu pas tout de suite mais son coeur se serra si fort qu'il ne put que penser à une seule personne en l'entendant.* Non... *souffla-t-il avec horreur, une peur primaire lui tordant les entrailles sans même qu'il ne comprenne exactement pourquoi. Pourquoi cette mélodie, dans la bouche de cet homme ? Il tourna son regard vers Lazare alors qu'il s'éloignait tranquillement. Avait-il mal entendu ? Avait-il imaginé ? La panique et l'incompréhension le figea sur place. Il fut incapable de réagir.*

LAZARE: *Il eut la réaction qu'il attendait de la part de Haulani, entouré de ses hommes, il se retourna pour saluer une dernière Henare d'un signe de la tête alors qu'il marmonnait toujours la mélodie à défaut de pouvoir réellement en donner les paroles. Son regard se posant sur la source de ses problèmes, il eut un sourire plus franc, un sourire qui répondait très clairement à ses éventuels interrogations et dans l'esprit de Lazare se dessinait déjà tant de plans et de scénarios qu'il pourrait tirer de tout ceci. Disparaissant en laissant cette dernière image pour retrouver le confort d'un lit *

HAULANI: Non... *répéta-t-il en croisant le regard de Lazare alors qu'il s'obstinait à chantonner cette mélodie pour le narguer et il s'assura de planter le clou en lui souriant.* NON ! *hurla-t-il au moment même où celui-ci disparu avec ses hommes. Il se releva soudain, courant vers le vide qu'ils laissaient derrière eux. Matiu l'appela sans comprendre, Henare l'appela fermement craignant de comprendre ce qui allait se passer ensuite, mais avant que quelqu'un ne puisse l'arrêter, il disparu pour réapparaitre à Feleti, le dernier endroit où il l'avait vu.* NILS ! *appela-t-il désespérément en observant autour de lui.* NIIIIIILS ! *hurla-t-il, paniqué.*

ROIMATA: *Elle tenait encore son arc, dans le vide, fixant le dernier point où elle l'avait vu sans comprendre pourquoi elle n'avait pas décocher sa flèche, pourquoi cet homme c'était retrouvé ici. Son souffle se saccadait lentement, respirant avec difficulté, son sentiment de vouloir fuir au plus vite refaisait violemment surface tant et si bien que sa flèche se planta dans le sable lorsque ses tatouages s'illuminèrent alors qu'elle prenait sa forme animal, filant dans la jungle de l'île*

MATIU: Mata ! *Cria-t-il avec horreur en la voyant soudain prendre la fuite. Il se releva vivement mais il savait qu'il ne la rattraperai pas. Furieux, il fusilla une dernière fois celui qui se disait veiller sur l'île et les siens mais qui n'était que le maître de l'indifférence et de l'inaction, il disparu à son tour, retournant sur Feleti.*

ROIMATA: *Sous sa forme animal, Roimata fila, arrêtant sa route jusqu'à une cabane à l'écart des autres, enfuis dans la jungle.*

HEHU: Niom niom dans la montagne. L'oiseau monte et puis descends. *Chantonnait-il joyeusement, loin du tumulte du reste de l'île. Il entendit les bruissement dans la jungle autour de sa cabane et s'arrêta un instant de ranger ses coquillages, relevant les yeux. Il souffla doucement avec le nez en clignant des yeux, se mettant à quatre pattes instinctivement en sentant une présence animale. Cela semble bien plus naturel pour lui que de se comporter en humain, la preuve tout le monde le considérait comme fou et aucun ne savait que l'enfant avait en réalité grandit au milieu d'animaux plutôt que d'homme. En devinant la silhouette du félin, il se laissa doucement tomber sur le dos l'air docile et accueillant.* Hehu sait mais n'ai pas peur. Hehu sera gentil, il promet. Hehu n'a pas peur.

ROIMATA: *A moitié consciente sous cette forme, elle observa Hehu, son comportement, le corps battant la chamade, dans un désir de fuite, elle eut pour premier réflexe de feuler mais son attitude la radoucit doucement, approchant patte après patte de lui, elle renifla son odeur et sa nuque avant d'y donner un coup de tête et de s'y frotter en cherchant un peu de réconfort*

HEHU: Non pas de peur. *Déclara-t-il calmement en restant tranquillement sur le dos. Il rigola doucement lorsque le museau de l'animal vint le renifler puis le frotter doucement. Il vint frotter sa tête à son tour en ronronnant doucement, se montrant apaisant et doux.*

ROIMATA: *Les ronronnements eurent le don de calmer son affolement, de lui faire oublier son indicibles envie de fuir. Grimpant sur Hehu, elle vint se poser contre lui et sa chaleur. Il ne semblait pas l'avoir reconnu malgré les taches distinctive de son pelage et cela lui allait très bien, rester là, sans avoir à réfléchir, sans qu'on ne lui pose de question ou qu'on lui parle. Juste là, à simplement apprécier une présence aussi pure que celle de Hehu*

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