- Ada Bethney
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Lun 17 Mar - 22:08 (Δ)
Ada Bethney
Hey ! C'est moi ! La stalkeuse !
Je savais parfaitement où trouver Evan Rosier après le repas. Soit la salle commune, soit dans la bibliothèque. Et c'est dans cette dernière que je le trouvais. J'avais pris l'habitude de le rejoindre tous les soirs depuis plusieurs semaines. Enfin, par « rejoindre », j'entends bien entendu, m'installer à quelques tables à l'écart. Officiellement, parce que j'étais toujours dans ma pseudo mission secrète « espionnons Evan Rosier » et officieusement parce qu'il me plaisait de le contempler. J'aurais très bien pu me cacher sous une table avec un bonnet noir et des lunettes noires, voir même des jumelles, mais non. En fait, je n'étais même pas rester moi même non plus. Où est donc passé Ada Bethney ? Indisponible à partir de 19h. Après les cours, ma routine n'était pas sans exception. Une petite descente aux dortoirs pour me changer et porter des vêtements plus classes, plus digne d'une sang pur. Voyons Ada, depuis quand tu acceptes de changer pour un homme ? Et un homme qui ne me regarde même pas en plus. Alala ma pauvre fille, du devient gnangnante.
Je secouais la tête, exaspérée par mon propre comportement et après avoir pousser un soupire à fendre l'âme, j'optais pour une robe noire qui mettait mes formes en valeurs sans pour autant être vulgaire. Et bien sur, on enlève le maquillage trop marqué et les couettes. Je grimaçais devant le miroir. Zoya aurait bien rit. Pourvu qu'elle ne me voit pas. Pour l'instant j'avais réussit à l'éviter, et j'espère que cela allait durer.
Donc, comme je le disais, j'étais maintenant à la bibliothèque, laissant deux tables d'écart entre lui et moi. Evidemment, Evan ne m'accorda pas un regard. Levant les yeux au ciel, je posais mes affaires sur ma table et sortit un morceau de parchemin ainsi qu'une plume et de l'encre avant de chercher ce dont j'avais besoin dans les rayons. « Les vampires et leurs aptitudes ». Pourquoi faire des recherches alors qu'il suffirait simplement d'aller voir M. Varney, mais voyez vous, je me vois mal aller voir notre cher hybride pour qu'il me parle de ses vertues. Oh je suis sur qu'il s'en ferait un plaisir, mais je ne pouvais pas m'empêcher de penser que cette scène imaginative tournerait en conversation malsaine. Donc oui, les livres, c'est mieux. De toute façon le sujet n'était pas de raconter le parcours de Niklaus Varney, bien qu'il devait être très … intéressant. Pour en revenir à mon livre, il se trouvait bien évidemment en haut de l'étagère. Génial. Ce n'est pas que je suis petite mais euh … ouais si je suis petite. Génial, génial ! Comme si j'avais que ça à faire. Allez ma petite, transforme toi en tarzan. Je grimpais comme je pouvais sur l'étagère tout en en veillant à ne pas me faire pincer par Mme Pince. Vous remarquerez le jeu de mot pourri, qui ne fait rire que moi. Ce n'est pas le moment de ricaner ma vieille. Allez un peu plus haut, punaise, j'allais avoir un bras plus long que l'autre, moi je vous le dis. Tendu à son paroxysme …. Non, ça aussi c'est louche. Du moins ce serait une phrase à sens étrange aux oreilles de Saïd Wilkes, mais heureusement, il n'est pas là lui non plus. Bref, j'attrapais le livre et le tirais de toute mes forces. Comme on pouvait s'y attendre, je perdis l'équilibre et lâcha tout. Non non non pas mes fesses ! Et si ! Fesses contre terre ! Un BOUM retentit, suivit du « CHUT » de Mme Pince ! Non mais celle là alors, je pourrais agoniser par terre qu'elle me dirait crève en silence, et ne tache pas les livres avec ton sang. Comment ça je vais trop loin ? Bref. Je retournais à ma table comme si de rien était, remettant une mèche brune en place. Un des élèves présent me jetait un drôle de regard.
« Quoi ? C'est le livre qui m'a attaqué ! Il a des crocs, comme celui d'Hagrid ! »
Il parait qu'il y a quelques années, le demi-géant avait fait acheter à ses élèves un bouquin qui essayait de les mordre. Fun. Mais je n'étais pas encore là pour y voir. Je levais les yeux au ciel une nouvelle fois, avant de me mettre judicieusement au travail. J'écris un mot, je regarde Evan, j'écris un autre mot, je re-regarde Evan, j'écris un …. Bref, vous avez compris le principe. Et pourtant, je finis par me mettre réellement dans mon devoir, si bien qu'une heure passa dans un temps trop rapide à mon goût. C'est lorsque j'entendis un autre élève se lever que je levais moi même les yeux. Maintenant, on est tout seul (si on oublie Mme Pince!) Cool, digne d'un film de cinéma des années … non, on ne veut pas savoir. Prenant mon courage à deux mains, après plusieurs semaines, je me levais pour prendre place en face de lui, sans lui demander son avis. Je toussotais doucement pour indiquer ma présence, au cas où il n'aurait pas entendu la chaise grincer, ou pour ne pas le laisser me snober plus longtemps, parce qu'en fait je suis sur que c'est ça. Ce type est un snobeur, un snobeur terriblement sexy. Cet air sérieux, ce visage noble … bwouuuuh j'en ai la chaire de poule !
Je posais le fameux livre des vampires sur sa table.
« Tu devrais le lire. Y'a pas mal de magie noire finalement dans le monde des vampires. Faut croire que les crocs ne font pas tout. Tu apprendras plein de choses du côté des vieilles familles. Des choses qui intéresseront forcément le grand Evan Rosier. Je suis Ada. Mais ça tu dois le savoir, parce que la discrétion n'est pas mon fort. »
Ouais j'avouais ouvertement que je l'espionnais depuis pas mal de temps. Mais ce petit jeu a assez durée. Et puis Evan Rosier n'est pas un homme a qui il faut mentir. Ou peut-être que si en fait, mais ce serait peine perdue.
« Comme tu sais qui je suis …. Tu dois savoir aussi ce qui se trame du côté des Bethney. Au fait, je suis allée à Sainte Mangouste, Elliot devrait bientôt se réveiller de son coma. Ouais je sais que tu ne te sens pas concerné, mais peut-être que tu serais fier de savoir, qu'il a faillit bien réussir son coup. Ce n'était pas de la perfection mais presque. Va y, envoi moi balader, tu dois en mourir d'envie. »
J'haussais les épaules. Après tout, en venant l'aborder ainsi, je savais à quoi m'attendre. Et je n'allais pas me vexer. Un sourire naquit sur mes lèvres, attendant ses paroles cinglantes.
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- NPC Eli
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Lun 17 Mar - 23:34 (Δ)
Evan Rosier
Le Venin du Serpent
Un diner léger passé silencieusement à la table des Serpentards. Enfin, aussi silencieux qu'un repas auprès de l'intrépide Saïd et l'irritant Avery puisse l'être. Une lente et simple digestion sur le retour dans sa chambre. Là, accompagné d'une douce musique classique, Evan laissait l'uniforme de côté pour la simplicité d'une chemise blanche et un pantalon noir. Avec un petit sourire en coin, il recoiffa ses cheveux pour parfaire sa raie sur le côté, prit un petit carnet noir qu'il glissa dans sa poche et quitta les dortoirs des Serpentards.
Laissant ses compères vaquer à leurs occupations, il gagna calmement le lieux où il occupait la plupart de ses soirées. Parmi le silence studieux, les livres poussiéreux et de sombres et macabres savoirs : à la bibliothèque.
Il entra comme son habitude, avec la grande discrétion dont il aimait faire preuve et pourtant chaque personne présente jeta un rapide coup d’œil vers Evan Rosier.
Mme Pince, la bibliothécaire accommoda son coup d’œil à un autre pour les aiguilles de son horloge miniature sur le coin de son bureau. Pile à l'heure, comme presque tous les soirs. Elle ne savait pas si elle devait admirer la ponctualité et l'assiduité du jeune homme ou s'inquiéter que celui-ci semble programmé tel une horloge.
Le Serpentard approcha le bureau de la gérante du lieu de sa démarche habituellement lisse et habile. Il la salua d'un petit pincement des lèvres ressemblant vaguement à un sourire de politesse. C'est presque avec surprise que Irma Pince se rendit compte à quel point cela lui convenait. Elle n'avait jamais étée quelqu'un de très vocale. Il prit le stylo posée sur sa table et écrit le titre d'un livre de sa belle écriture aux courbes ressemblantes à celle d'un fin serpent d'encre sur le livre des emprunts.
Lorsqu'il eu finit, elle lu l'intitulé et pinça très légèrement les lèvres comme elle savait si bien le faire. Un livre de magie noire. Ce n'était pas la première fois que Evan Rosier demandait à consulter de tels écrits de la Réserve. Elle s'accorda un court instant pour poser son regard sur l’expression confiante et posée de l'élève. Puis finit par acquiescer. Après tout, il semblait savoir ce qu'il faisait.
Evan alla chercher son livre, sachant déjà où le trouver bien que c'était la première fois qu'il le lisait. Il l'avait déjà croisé du regard en allant chercher un autre livre, un autre soir. Il se permit un petit sourire en caressant la vieille reliure rougeâtre du bouquin. La couleur et l'étrange sensation d'humidité lui donna l'impression que celui-ci était recouvert de sang.
Calmement et sans laisser paraître l'excitation qui s'était doucement mit à couler dans ses veines, Evan sortit de la réserve avec ce seul livre, se posa à sa table habituelle et commença par la première page.
Il ne cherchait rien en particulier, à part en savoir plus sur ce que ce livre avait à lui offrir. Maladie du sang, torture passive, vampirisme, résurrection, malédiction et sacrifices humains... Lisant machinalement et méthodiquement, il semblait lire un bouquin quelconque et sans intérêt juste pour le plaisir de poser son regard sur du papier. Pourtant son cerveau emmagasinait un maximum d'information. Et quand quelque chose attirait tout particulièrement son attention, il glissait hors de sa poche son petit carnet noir et y glissait quelques notes d'une encre spéciale que seul lui pouvait voir en glissant son doigt dessus.
Le temps passa et inévitablement, la jeune serpentarde qui le suivait arriva à son tour, s'installant bruyamment en songeant peut-être être discrète. Il l'avait remarqué dès le premier jour qu'elle avait posé son regard sur lui et lui sur elle. Il avait perçu dans son regard bleu qu'il y avait autre chose que la simple crainte ou antipathie ou admiration qu'un étranger pouvait démontrer lorsqu'ils voyaient Evan Rosier. Elle savait quelque chose de plus que les autres, un quelque chose qui lui avait apparemment fait penser qu'il était judicieux et intelligent de le prendre en filature.
Mais pendant qu'elle chassait la queue du serpent, la tête elle ne l'ignora pas. Dans son coin, Evan aussi avait cherché à en savoir un peu plus sur la jeune femme. La conclusion qu'il tira bien vite fut désordre et souillon. Pas besoin de perdre plus de temps ou d'énergie sur Ada Bethney.
Et c'est dans cette optique qu'Evan ignora royalement la petite stalkeuse, trop blasé et désintéresser pour chercher à la convaincre de mettre fin à son entreprise idiote, quoi quelle soit. Même lorsqu'elle chuta sans aucune élégance - Evan pouvait le déduire du son, lui aussi sans aucune élégance, qu'elle produisit en tombant - il ne lui accorda aucun regard ni même une parcelle plus importante de son esprit.
Ni même lorsqu'elle décida subitement de s'asseoir en face de lui plutôt qu'à deux tables d'écart comme à son habitude. Evan ne leva pas les yeux de son livre mais un faible pincement de ses lèvres pouvait clairement signifier qu'il n'appréciait pas du tout cette invasion d'espace.
Le petit toussement ridicule et vulgaire de l'intruse lui vallut de lever les yeux au ciel, mentalement. Restant de marbre, les yeux bloqués sur la dernière phrase de son chapitre sur la reconstruction musculaire par injection de bouillie humaine.
Ada eu l'intelligence de mettre en jeu quelque chose susceptible d'attirer l'attention d'Evan Rosier. Un livre. Le serpentard y accorda un bref coup d’œil avant de se rendre compte de l'énorme naïveté dont il venait de faire preuve. Une fille pareil ne pouvait lui avoir apporté un livre digne d'intérêt. Elle avait pourtant viser plutôt juste dans le sujet, mais c’était là un vieux recueil d'informations vagues qui avait perdu de son utilité depuis bien des années pour lui.
Evan n'était pas sûr non plus de la dénomination "Grand" Evan Rosier. Il ne détestait pas le sentiment de grandeur mais l’appellation manquait cruellement de subtilité à son goût. Lorsque la jeune femme prononça son nom, Evan Rosier ferma sèchement son livre mais assez doucement pour que ce dernier ne fasse aucun bruit. Il aurait bien soupire d'exaspération mais cela irait à l'encontre de ce que la Serpentarde venait d'imposer à Evan sans s'en rendre compte. Des présentations en bonne et due forme. Ils semblaient tout deux déjà se connaitre un peu, mais il était tout de même de bon ton de laisser l’orgueil froid pour laisser place à un peu de manières et de politesses. Il leva enfin les yeux vers elle.
Il retint une grimace en découvrant une personne légèrement différente de celle qu'il avait pu apercevoir dans les couloirs du château. Elle avait laissé tombé tout ce qui au premier abord faisait hurler l'aristocrate sang-pur qu'était Evan Rosier. Pourtant le tableau n'était pas plus inspirant. Ses cheveux lâchés étaient épais et encombrants et semblait clairement se rappeler que ceci n'était pas la coiffure habituelle de la jeune fille. Ses yeux bleus n'étant pas cernés de noir à outrance semblaient avoir quelque peu perdu de leur couleur, laissant place à un regard faible d'intelligence. Quant à la robe, elle dévoilait une chair non convoitée et jurait plutôt avec le cadre studieux et sérieux de la bibliothèque.
Evan lui offrit pourtant un fin sourire.
- Je sais qui vous êtes, même si ce n'est pas vraiment de l'ordre de la flatterie en ce qui vous concerne si je puis me permettre. Aussi, s'il-vous-plait, ne me parlez pas de magie noire dorénavant, avant de vraiment savoir de quoi vous parlez. Ne vous asseyez plus à ma table non plus. En fait, arrêtez de me suivre. Bonne soirée.
Et par "Bonne Soirée" et son même fin sourire figé, il entendait bien sûr une forte incitation à quitter les lieux immédiatement sans se retourner. Mais cela ne semblait pas du tout dans l'intention d'Ada Bethney. Au lieu de ça elle en profita pour lui conter une histoire qu'il n'avait pas besoin d'entendre. Il haussa tout de même légèrement les sourcils en apprenant son échec. Quel dommage et pourtant, ce n'était pas tant une surprise.
- Ce garçon dont vous parlez, il possède mon nom comme vous possédez celui de votre oncle. Est-ce que cela implique que je doive m'inquiéter de son sort ? demanda-t-il simplement sans une seule once d'inquiétude ou d'intérêt dans son regard.
- Je ne porte pas d'intérêt à ce garçon, ses histoires, ni à vous. Mais je semble m'intéresser assez pour prendre la peine explicitement de vous demander de partir. Vous savez où est la sortie.
- Ada Bethney
- Gallions : 124
Mer 19 Mar - 8:58 (Δ)
Ada Bethney
Hey ! C'est moi ! La stalkeuse !
Loin d'être vexée par les paroles odieuses du Rosier, un rictus sarcastique étira mes lèvres. Cet air froid et classe qu'il dégageait me donnait envie de glousser, tout comme lui donner mon poing dans la figure. Mais je ne fis aucun des deux, me contentant de me moquer ouvertement du peu d'effet de son discours sur ma personne. J'haussais les épaules. Dans un sens, il n'avait pas tort, je ne connaissais rien de la magie noire. Les gens ont tendance à oublier que je n'ai découvert que très tard le monde des sorciers, de plus, c'est ma première année à Poudlard. Griffin m'avait permis d'étudier chez lui avec un professeur particulier avant de changer subitement d'avis lorsque l'affaire Bethney était partie bien trop loin. Mes souvenirs qui remontaient m'affirmait dans un sens, Evan avait également tort.
« Si je demandais à être flattée, il y a beaucoup de choses que je changerais chez moi. Parfois, j'ai juste envie de simplicité. Bref. Mais tu sais, tu te trompes sur mon compte. Je ne sais peut-être pas autant de choses que toi sur la magie noire, mais je connais l'effet du sortilège Doloris. »
Je me penchais vers lui, le regardant droit dans les yeux, avant de reprendre.
« Information qui aurait fait hurler d'effroi et d'empathie n'importe qui, mais qui toi, doit te laisser de marbre, n'est-ce pas ? Grand bien t'en face. » ajoutais-je en m'adossant de nouveau à ma chaise, l'air confortable.
Froid comme la glace, insensible et méprisant. Il y a encore bien d'autres termes négatifs pour définir Evan Rosier, mais inutile de faire la liste. Dans un sens, c'était peut-être ce danger constant qui m'attirait à lui comme un aimant.
Donc au final, son détachement envers Elliot ne me surprenait guère mais m'attristait pour ce pauvre môme qui ne jurait que par Evan Rosier. Je peux le comprendre. Cependant je suis persuadée que malgré le recul qu'il prend sur la situation, il tombera de bien haut lorsqu'il saura que cette petite tête bouclée n'est pas réellement son fils. Bien qu'Elliot le considéra comme son père quoi qu'il arrive.
Un soupire de lassitude s'échappa de ma bouche alors que je me relevais pour partir comme il me l'avait demandé. Cependant finalement, je restais devant lui, à le regarder, avant de prendre la parole.
« Tu es concerné plus que tu ne le crois. Et un conseil, reste sur tes gardes, parce qu'il y a un danger bien plus grand que mon oncle qui pèse sur TA tête. Fais juste attention. »
Le laissant cogiter sur ces paroles, ou ne pas y porter d'intérêt, je retournais farfouiller dans les étagères pour ranger le livre qu'il n'avait pas voulu accepter. Bof, de toute façon, moi j'ai fini mon devoir, le reste importe peu, c'était juste une excuse pour l'approcher. Si Griffin savait que j'observais Evan d'une manière différente que celle qui était prévu à la base, il ferait sûrement un arrêt cardiaque. Ou plutôt il viendrait mordre le brun pour s'assurer que …. non en fait, il ne vaut mieux pas y penser. Avec un haussement d'épaules, je reviens sur mes pas pour quitter la bibliothèque et retourner dans le dortoir pour me changer. Aaah voilà, je me sens bien plus à l'aise. C'est donc avec mes couettes, mes mèches rouges, ma veste en cuir et tout ce qui va avec que je retournais dans la bibliothèque. Mme Pince me fit les gros yeux et je lui tirais la langue en réponse avant de sautiller jusqu'à la table d'Evan où monsieur pensait être tranquille. Je m'assis malgré le fait qu'il m'ait dit de ne plus jamais m’asseoir à sa table.
« Si tu pensais t'être débarrassé de moi, tu as fumé mon pauvre »
J'imitais d'ailleurs le geste avec les doigts, tout en lui faisant un clin d'oeil. Et comme si ça ne suffisait pas, pour bien l'achever, je grimpais sur sa table à quatre pattes, après avoir pousser ses affaires pour ne pas les écraser, un peu de respect pour les livres !
« Techniquement, je ne vais pas à l'encontre de ce que tu m'as dis. Je ne suis pas assise à ta table »
J'insistais sur le mot « assis ». Bah quoi ? Autant jouer avec les mots non ? Et sans prévenir, ne le laissant pas le temps de comprendre ce qu'il se passait, SMACK ! Galoche du siècle ! Et avec la langue, précisons le ! Tu vois maintenant, on a un lien, on mêlé notre bave, même si c'est contre ta volonté.
« Ca c'est pour m'avoir envoyé balader. » Et un nouveau smack sur la joue question de lui provoquer un arrêt cardiaque. « Et ça, c'est parce que j'en avais envie. »
M'éloigner vivement pour éviter un quelconque sort, je sautais sur le sol, tout sourire.
« Comme dirait Zoya, faut pas hésiter à se jeter dans une bataille »
Je fis mine de lui donner des coups de poings avec énergie, même si là je ne l'avais pas attaqué à coup de poing, mais à coup de langue.
« Et pour rappel, je tiens même le coup face à plusieurs sortilège de Doloris, je suis coriace. Ca va, t'es pas mort ? Bref, voilà, j'ai eu ce que je voulais. Bye bye »
Je retournais à ma table pour ressortir un livre que je posais à une page au hasard pour lire. Dans ta bouche Evan ! Alors quoi trop chamboulé pour réagir ? Indigne d'intérêt ? Mais si tu ne réagis pas, ça me fait une victoire ! Et YES ! Un point pour Bibi !! Ne ricane pas, ne ricane pas ! Je m'efforçais à ne plus faire attention et lui et continuait de lire, dans une attitude snobe digne du brun.
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