- NPC Lise
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Dim 3 Jan - 15:51 (Δ)
J'accepte enfin qui je suis
Klaus & Katia
Katia Harper. Un nom qu'elle c'est habituée à porter depuis qu'elle a épousé Jason. Pour cet homme, elle est passé de l'ignorance et l'agacement, à l'amour. Un mariage qui se brise dans la souffrance, la jalousie et la violence. Elle a toujours pensé qu'en prenant ce nom, elle le garderait à vie. Pleine d’honnêteté et principes, elle c'est laissé bercé dans cette vie idéalisée. Mais son conte de fée c'est rapidement changé en cauchemar. La rouquine a découvert que son mari est un mangemort, les disputes se sont multipliées, les coups sont survenus, martelant son corps. Malgré sa fragilité, Katia ne s'est jamais laissé faire, se défendant comme elle le pouvait.
Puis elle est devenue l'assistante de Klaus. Séduite par le danger qu'il représente, l'animosité qu'elle représente a été aussi présente que l'alchimie. Fantasme inavouable, la jeune sorcière est allée jusqu'à s'exprimer à travers des rêves érotiques. Honteuse et mal à l'aise, la petite prof a prit ses distances n'assumant pas ses sentiments qui risquent de nuire à son mariage. Elle ne peut rompre ses engagements et encore moins céder à la tentation. Le refus de Katia d'aller contre ses sentiments et de ne pas être capable de prendre ses propres décisions créèrent des disputes entre le vampire et la rousse. La frustration se mêle avec l'alchimie, rendant cette relation de plus en plus oppressante pour la jeune femme.
Jason avait fini par se rendre compte que les yeux de sa femme sont beaucoup trop posé sur un autre. Venu lui faire une scène pendant la bal d'hiver, c'est sans compter Dorian, le petit frère de Katia, qui provoque le mangemort. Et lorsque ce dernier tente de le tuer, ce fut le point de rupture pour Katia, qui pour la première fois hors d'elle, frappe, non pas avec l'intention de se défendre, mais bien de blesser. Jason ne se gêne pas pour lui rendre ses coups. Si Katia est toujours en vie, c'est uniquement grâce à l'intervention de Klaus qui prend part au combat.
Depuis ce jour, la tension entre eux, loin d'être apaisée, c'est intensifiée. Le vampire a agit contre ses habitudes en lui venant en aide, il l'évite. Quant à Katia, honteuse d'avoir été vue dans une situation aussi délicate, elle en fait de même. Durant les cours, elle ne cesse de le contredire en prenant d'avantage la défense de leurs élèves trop dissipés. Enfin elle l'a toujours fait, mais là, d'une manière encore plus insistante. Les regards noirs et pleins de menace se croisent mais aucun des deux ne cèdent. Pourtant, ils ne se disputent pas et se contentent de s'ignorer.
Le soir de noël, Jason a tenté d'arranger les choses avec elle, se montrant tendre et présent. Le mangemort essaye de la reconquérir. Jusqu'à maintenant, malgré la violence, elle avait toujours tout pardonner, pour sauver son mariage. C'est ce qui avait irrité Klaus, son entêtement à rester une fille rangée alors qu'il n'y avait plus rien à sauver, pas même des sentiments. Et pour la première fois, la jeune femme arrive à prendre sur elle, et dire non. Tenace et déterminée, elle ne change pas d'avis. Devant le refus de sa femme, l'homme colérique se laisse de nouveau aller à la violence, mais la rouquine réussit à se sauver. Suite à ce noël désastreux, la jeune assistante trouve refuge chez son père, Auror, et accepte de lui dire toute la vérité sur les soupçons qui pèsent déjà sur Jason. Grâce au soutien de l'auror, le nom de Jason Harper est enfin officiellement sur la liste des Mangemort, recherché par les Autorités. Qu'il prenne la fuite si ça le chante …. Elle, elle a reprit son nom de jeune fille, Katia Giovannia. Le divorce est prononcée.
Invitée dans sa famille pour le nouvel an, Katia accepte l'invitation mais alors que la fête bat son plein, la demoiselle se rend compte qu'elle ne s'amuse pas du tout. Si elle pensait que c'était à cause de son incapacité à laisser Jason derrière elle, c'est stupéfaite qu'elle remarque que ce n'est pas le nom de son ex-mari qui envahisse ses pensées.
« Je dois partir. » fait-elle en se redressant subitement de sa chaise. Ses parents sont surprit alors que Dorian ricane, comprenant sans doute ce qu'il se passe. Aucun n'a cependant le temps de dire quoi que ce soit, la sorcière a déjà transplané non loin du château. Entrant à Poudlard, toujours en tenue de soirée, elle ignore le bonsoir de certains de ses élèves qu'elle croise dans les couloirs, courrant jusqu'aux quartiers de Klaus. Essoufflée en arrivant devant la porte, elle entre sans frapper et même avec peu de délicatesse. De toute façon, avec ses sens sur-développé, le vampire l'a certainement entendu arriver. Rassurer de le voir présent, Katia calme sa respiration.
« Klaus … Je ne vous ai pas encore remercier pour le soir du bal. »
Entrée en matière plutôt directe non ? Mais elle a assez attendu comme ça.
« C'est vous qui aviez raison. Il n'y avait rien à sauver. Et je ne peux plus ignorer mes sentiments … Je ne peux plus vous ignorer ! »
La rouquine ne lui laisse pas le temps de répondre ou même de se lever, elle s'installe sur les genoux de l'hybride, audacieuse mais gênée. Afin de cacher la couleur de ses joues, elle joint ses lèvres aux siennes, acceptant enfin de franchir ce cap, tout en fermant les yeux. Katia inspire, pour s'imprégner de son odeur. Il avait la même durant ses rêves, si bien qu'elle se demande si son imagination n'était vraiment que de simples rêves.
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- NPC Amy
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Dim 3 Jan - 16:40 (Δ)
Katia - Klaus.
The only thing I ever wanted, the only thing I ever needed
Is my own way - I gotta have it all
I don't want your opinion, I don't need your ideas
Say the fuck 'em up off my face, stay away from me
I am my own god - I do as I please
Le réveillon de la Saint-Sylvestre, c’était comme les anniversaires, un moyen de se rappeler qu’une année de plus s’était écoulé dans leur vie éternelle. A une époque, c’était un rendez-vous pour son frère et lui, un moment de complicité où les deux vampires se retrouvaient pour un festin, des bavardages et des frivolités de ce genre mais ce soir…L’hybride n’avait guère envie de voir son frère. Il ne prit d’ailleurs même pas le temps de prévenir celui-ci, il comprendrait, il comprenait toujours. Les évènements des derniers jours lui avait ouvert les yeux, il s’éloignait de ses véritables but, tout ça parce qu’il s’était enticher d’une sorcière énervante, amusante et charmante mais ô combien énervante et qui avait simplement décidé de se satisfaire de sa misérable existence avec son misérable époux. Un minable qu’il aurait été si facile de mettre en pièce ce soir-là. Il lui en voulait, tout comme il s’en voulait à lui-même. C’est assez naturellement qu’il décida de réprimer tout ceci, de retrouver sa route, son destin, le moyen de briser ce sortilège. Sans Dumbledore au château cela devenait soudainement compliqué et c’était sans compter sur la disparition d’élève ces derniers jours qui décidaient que l’enceinte du château ne leur convenait guère.
Il tentait de se détendre, ou du moins, de mettre de l’ordre dans ses idées et comme à son habitude, c’est à travers l’art qu’il se déconnecta simplement du monde extérieur. Alors que ses pinceaux traçaient des sillons de peintures sur la une toile presque aussi grande que ne l’était le professeur, Klaus imbriquait plusieurs possibilités dans sa tête, s’intéressant tout particulièrement aux élèves qui avaient décidé de quitter les lieux, s’intéressant surtout aux élèves de cette autre époque. Il en avait connu certain dans cette vie. Peu avait véritablement attiré l’attention de l’hybride, son attention à l’époque était surtout portée sur celui qu’ils nommaient tous le Lord Voldemort. Et pourtant…Il esquissa un sourire devant un autre grand trait de peinture sur la toile, un sourire qui s’effaça presque aussitôt alors que ses doigts se crispaient sur le pinceau et sa palette. Il l’entendait, courir, et au vu du son, il n’était pas difficile de comprendre que c’était droit vers cette salle qu’elle se dirigeait. Il aurait pu disparaitre, en un clin d’œil, mais il n’en fit pourtant rien. Il pouvait presque faire le décompte dans sa tête avant que la porte ne s’ouvre sur une Katia essoufflé.
Son regard se posa sur elle, sur sa tenue, ses courbes et sa beauté naturelle, s’oubliant un instant dans cette contemplation. De l’inattention qui profita la sorcière déjà à quelque centimètre à peine de lui. Les bras écartés pour éviter de tacher sa robe de peinture, il se sentait particulièrement faible à cette seconde précise. Son regard plongé dans le sien, la bouche légèrement entrouverte par la surprise alors qu’il cherchait ses mots, elle ne lui laissa guère le temps de répondre qu’elle captura ses lèvres pour les seller dans un baisé qu’il n’espérait plus. Le gout de ses lèvres, les pulsations de son cœur qu’il pouvait percevoir, la chaleur de son corps, tant d’élément qui embrouillèrent l’esprit de l’hybride qui ne put s’empêcher de profiter de l’instant présent. Il répondit à son baiser, son pinceau finissant sur le sol pour libérer sa main qui se posa sur les hanches de sa jeune assistante. Son autre main, qui tenait la palette, resta éloignée de la scène. Mais une brève seconde lui suffit pourtant à se rappeler de ce qu’elle représentait, du danger qu’elle représentait, pour lui…Pour ses plans.
Bien sûr qu’il avait lu le nom de son époux apparaitre dans la liste des gens recherché, qu’il pouvait aisément supposer qu’elle l’avait quitté mais elle n’en restait pas moins un frein, une distraction qu’il ne pouvait plus se permettre. Il rompit le baiser avec une certaine délicatesse, posant ses yeux sur la jolie Katia.
« Je suis content que vous vous soyez décidé à prendre votre envole Katia »
Dit-il avec une sincérité palpable dans sa voix. Il semblait presque murmurer alors qu’il ne s’était guère éloigné d’elle, sa main remonta jusqu’à l’épaule de la jeune femme pour la repousser doucement.
« Mais je suis déçu de voir que vous retombez aussi facilement dans vos travers. »
© 2981 12289 0Il tentait de se détendre, ou du moins, de mettre de l’ordre dans ses idées et comme à son habitude, c’est à travers l’art qu’il se déconnecta simplement du monde extérieur. Alors que ses pinceaux traçaient des sillons de peintures sur la une toile presque aussi grande que ne l’était le professeur, Klaus imbriquait plusieurs possibilités dans sa tête, s’intéressant tout particulièrement aux élèves qui avaient décidé de quitter les lieux, s’intéressant surtout aux élèves de cette autre époque. Il en avait connu certain dans cette vie. Peu avait véritablement attiré l’attention de l’hybride, son attention à l’époque était surtout portée sur celui qu’ils nommaient tous le Lord Voldemort. Et pourtant…Il esquissa un sourire devant un autre grand trait de peinture sur la toile, un sourire qui s’effaça presque aussitôt alors que ses doigts se crispaient sur le pinceau et sa palette. Il l’entendait, courir, et au vu du son, il n’était pas difficile de comprendre que c’était droit vers cette salle qu’elle se dirigeait. Il aurait pu disparaitre, en un clin d’œil, mais il n’en fit pourtant rien. Il pouvait presque faire le décompte dans sa tête avant que la porte ne s’ouvre sur une Katia essoufflé.
Son regard se posa sur elle, sur sa tenue, ses courbes et sa beauté naturelle, s’oubliant un instant dans cette contemplation. De l’inattention qui profita la sorcière déjà à quelque centimètre à peine de lui. Les bras écartés pour éviter de tacher sa robe de peinture, il se sentait particulièrement faible à cette seconde précise. Son regard plongé dans le sien, la bouche légèrement entrouverte par la surprise alors qu’il cherchait ses mots, elle ne lui laissa guère le temps de répondre qu’elle captura ses lèvres pour les seller dans un baisé qu’il n’espérait plus. Le gout de ses lèvres, les pulsations de son cœur qu’il pouvait percevoir, la chaleur de son corps, tant d’élément qui embrouillèrent l’esprit de l’hybride qui ne put s’empêcher de profiter de l’instant présent. Il répondit à son baiser, son pinceau finissant sur le sol pour libérer sa main qui se posa sur les hanches de sa jeune assistante. Son autre main, qui tenait la palette, resta éloignée de la scène. Mais une brève seconde lui suffit pourtant à se rappeler de ce qu’elle représentait, du danger qu’elle représentait, pour lui…Pour ses plans.
Bien sûr qu’il avait lu le nom de son époux apparaitre dans la liste des gens recherché, qu’il pouvait aisément supposer qu’elle l’avait quitté mais elle n’en restait pas moins un frein, une distraction qu’il ne pouvait plus se permettre. Il rompit le baiser avec une certaine délicatesse, posant ses yeux sur la jolie Katia.
« Je suis content que vous vous soyez décidé à prendre votre envole Katia »
Dit-il avec une sincérité palpable dans sa voix. Il semblait presque murmurer alors qu’il ne s’était guère éloigné d’elle, sa main remonta jusqu’à l’épaule de la jeune femme pour la repousser doucement.
« Mais je suis déçu de voir que vous retombez aussi facilement dans vos travers. »
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Dim 3 Jan - 17:12 (Δ)
J'accepte enfin qui je suis
Klaus & Katia
La passion se saisit de leur corps, la jeune femme se donne à lui, laisser ainsi exprimer ses désirs longtemps refoulés. Klaus aussi prend plaisir à cet échange, elle le sent. Pourtant l'hybride ne tarde pas à trancher le lien étrange qui les unis, ces quelques secondes où Katia a pourtant accepté de faire ce qu'elle veut et non ce que la société attend d'elle.
Sa voix n'est pas agressive, ni méprisante, mais elle se sent blessée par ce rejet. Son coeur s'accélère, sa température corporelle monte d'un cran, ses joues en surchauffes sont rougit par la honte. Alors qu'elle a temps hésité pendant plusieurs mois à lui accorder ce moment, elle voit ses efforts bafoués par un jugement. La rouquine prend sur elle pour ne pas partir la tête haute, après l'avoir giflé, emportant avec elle, le peu de dignité qui lui reste. Pourtant, elle prend sur elle, mettant sa honte et sa gêne de côté. Katia ne quitte pas ses genoux, malgré la main qui la repousse avec délicatesse, lui faisant comprendre qu'elle ne doit pas continuer dans ce terrain là.
"Je me fiche de ce que vous penser." fait-elle avec audace, mais surtout en référence à un certain soir dans la cuisine où le vampire a tenté de lui faire comprendre qu'elle doit mener sa vie sans se soucier du jugement et de bonnes règles de la société. Elle laisse un léger silence s'installer avant de continuer, d'une voix plus douce, à la fois hésitante dans les propos, mais déterminée dans le fond. Des paroles honnêtes.
"Ne m'humiliez pas par vos propos Klaus, parce que c'est loin d'être aussi simple. Je ne dirais pas que je me fiche du danger mais je suis prête à prendre ce risque. Vous pensez peut-être que je quitte un bourreau pour me rapprocher d'un autre. C'est peut-être le cas, ou peut-être pas. Je ne sais pas. Je ne peux pas dire que je vous connais Klaus, c'est faux, je ne connais rien de vous. La seule chose dont je suis sûre c'est que vous avez bouleversé mon coeur, pendant que j'étais toujours avec Jason."
Doucement, elle attrape la palette de peinture, la retirant délicatement des mains de Klaus. Elle l'observe un moment avant de tourner le regard vers le grand tableau de haute qualité en cours de réalisation.
"Je vous aime autant que vous aimez la peinture. Je suis sûre de mes sentiments et je les accepte enfin. Ne les rejetez pas Klaus." Elle reporte enfin son regard sur lui. "Vous aussi vous avez attendu ce moment. Je sais qu'il n'est pas trop tard et que vous n'êtes pas indifférent."
Sa main se pose sur la joue du vampire, le contact est chaud. Ses doigts se déplace contre sa nuque puis remonte dans ses cheveux. Son coeur bat beaucoup trop vite, l'émotion est lisible sur son regard, la peine se mêlant à un autre sentiment plus sincère, plus beau et honnête. Le front de la rouquine entre en contact avec celui en face d'elle, elle ferme les yeux, puis se rapproche encore de son corps, pour l'enlacer et rester simplement ainsi, contre lui, contre son torse. Les battements de son coeur se calment, apaisé.
"Ne me repoussez pas ..." murmure-t-elle, plus pour elle même que pour lui.
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- NPC Amy
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Dim 3 Jan - 18:30 (Δ)
Katia - Klaus.
The only thing I ever wanted, the only thing I ever needed
Is my own way - I gotta have it all
I don't want your opinion, I don't need your ideas
Say the fuck 'em up off my face, stay away from me
I am my own god - I do as I please
Il ne put s’empêcher de sourire en l’écoutant, tentant vainement de se battre pour quelque chose qu’elle ne souhaitait pas réellement. Au moins, il avait réussi à lui ouvrir les yeux sur certain point. Trop tard selon certain. Il la laissa parler, l’écoutant bien malgré lui mais surtout, il menait intérieurement un combat qu’il ne souhaitait pas. Il ne pouvait se permettre ces frivolités, cette faiblesse qu’elle représentait à elle toute seule. L’humilier ? Estimait-elle réellement que ce qu’il venait de lui dire était une humiliation ? Continuant de la fixer, il ignorait encore comment il devait réagir avec elle alors qu’elle se radoucissait à vue d’œil et qu’elle tentait désespérément de se faire comprendre du professeur. Il la laissa libérer son autre main de sa palette alors qu’il continuait de la fixer attendant une autre parole de trop, il ne put s’empêcher d’être troubler bien malgré lui alors qu’elle lui avouait l’aimer. Certaine qu’il avait attendu ce moment, certaine que par conséquent, il ne pourrait s’y soustraire. S’installa dans ses bras, il ne resserra pas l’étreinte, la laissant contre lui quelque seconde alors qu’il rassemblait dans son esprit les mots et triaient ses différents sentiments, les compartimentant un à un.
Sa main vint chercher le visage de la rouquine qu’il releva pour qu’elle l’observe. Il aurait été si facile de céder, de croire à cette possibilité que cette personne l’aime pour ce qu’il était mais là était bien le problème…Elle l’aimait parce qu’il était autrement plus monstrueux que son ancien mari, elle l’aimait pour le danger, ce n’était pas la personne, c’était le monstre. Il esquissa un sourire en l’observant ainsi, s’imprégnant pour la dernière fois de son jolie visage.
« Vous humiliez par mes mots ? Ecoutez-vous deux petites minutes Katia, c’est vous qui m’humiliez. Je ne vous ai nullement cacher la nature de mes sentiments et ce depuis notre première rencontre, j’ai couru derrière vous comme un chien courant derrière une balle mais je n’étais pas digne de votre attention Miss Harper… » Il prononça délibérément ce nom plutôt que son nom de jeune fille « Ô oui j’ai attendu, bien assez pour remettre certaine chose en perspective…Vous êtes une distraction, rien de plus »
Il passa ses doigts sur sa joue, ses yeux se posant sur cette jolie carotide qui battait au creux de sa gorge.
« C’était amusant de vous voir résister, de vous voir luter, mais au final j’ai gagné… »
Il se pencha vers elle, ses lèvres non loin de celle de Katia et murmura :
« Je gagne toujours Katia… »
Hachant les syllabes de son prénom, il entendait bien voir dans les yeux de la jeune femme autant de colère et de rage qu’il lui serait permis de sentir.
« Retournez auprès de votre famille, quittez Poudlard et n’y remettez pas les pieds, se serait beaucoup plus simple pour tout le monde. »
© 2981 12289 0Sa main vint chercher le visage de la rouquine qu’il releva pour qu’elle l’observe. Il aurait été si facile de céder, de croire à cette possibilité que cette personne l’aime pour ce qu’il était mais là était bien le problème…Elle l’aimait parce qu’il était autrement plus monstrueux que son ancien mari, elle l’aimait pour le danger, ce n’était pas la personne, c’était le monstre. Il esquissa un sourire en l’observant ainsi, s’imprégnant pour la dernière fois de son jolie visage.
« Vous humiliez par mes mots ? Ecoutez-vous deux petites minutes Katia, c’est vous qui m’humiliez. Je ne vous ai nullement cacher la nature de mes sentiments et ce depuis notre première rencontre, j’ai couru derrière vous comme un chien courant derrière une balle mais je n’étais pas digne de votre attention Miss Harper… » Il prononça délibérément ce nom plutôt que son nom de jeune fille « Ô oui j’ai attendu, bien assez pour remettre certaine chose en perspective…Vous êtes une distraction, rien de plus »
Il passa ses doigts sur sa joue, ses yeux se posant sur cette jolie carotide qui battait au creux de sa gorge.
« C’était amusant de vous voir résister, de vous voir luter, mais au final j’ai gagné… »
Il se pencha vers elle, ses lèvres non loin de celle de Katia et murmura :
« Je gagne toujours Katia… »
Hachant les syllabes de son prénom, il entendait bien voir dans les yeux de la jeune femme autant de colère et de rage qu’il lui serait permis de sentir.
« Retournez auprès de votre famille, quittez Poudlard et n’y remettez pas les pieds, se serait beaucoup plus simple pour tout le monde. »
- NPC Lise
- Gallions : 268
Dim 3 Jan - 19:19 (Δ)
J'accepte enfin qui je suis
Klaus & Katia
C'est vrai, c'est lui qui a raison. S'il la rejette, c'est uniquement de sa faute. Parce qu'elle l'a trop fait attendre. Katia a eu tellement peur de l'aimer, tellement peur de s'avouer ses sentiments et de devenir une mauvaise personne, celle qui tromperait son mari. Idéalisant un conte de fée qui n'existe pas dans ce bas monde, elle a eu peur de s'égarer et de rejoindre l'autre côté du miroir. Enfermée dans son petit monde, elle était sans doute paniquée à s'investir dans une vie d'adulte, plus sombre et remplit de problème, loin de l’insouciance et de l'innocence des mineurs. C'est peut-être pourquoi elle s'investit autant vers ses élèves, pour les préserver. Elle les couve trop, ce qui est souvent un sujet de discorde avec ses collègues, lorsqu'elle prend la défense de ces jeunes qui n'ont aucune excuse.
Son hésitation a été trop longue, ayant eu de cesse de repousser Klaus, il a fini par abandonner l'idée de l'avoir près de lui, et maintenant qu'elle est enfin prête, c'est trop tard.
"Je suis désolée ..." murmure-t-elle avec sincérité. Elle aurait voulu lui expliquer que ce n'était pas une histoire de dignité, que le problème n'a jamais été lui, mais elle comprend que rien n'y fera. Les mots utilisés sont durs à entendre pour un coeur aussi sensible que celui de Katia. Une distraction. Elle refuse de le croire. Son corps entier se crispe sur les genoux de Klaus. Sa mâchoire se serre, ses yeux sont fuyants, incapable de soutenir son regard.
Si par ses mots, il s'attendait à voir la colère s'exprimer de cette petite hargneuse qui n'hésite pas à mordre ou à être moralisatrice lorsque quelque chose la contrarie, Klaus c'est trompé. Elle n'en ai plus à cette première rencontre où elle lui a mordu la main lorsqu'elle c'est sentie blâmée. Un étrange lien c'est lié avec le temps, les sentiments se sont installés. La colère est absente, seule la blessure ressort. C'est ça .. Katia est blessée par ses propos. Son coeur la serre douloureusement, plus touchée qu'elle ne voudrait l'être.
La rouquine voudrait garder ses émotions pour elle, mais elle ne peut les contrôler, tout comme elle ne peut empêcher ces larmes de couler sur son visage. Blessée, rejetée et humiliée, puisque sa présence n'est pas désiré, même dans l'enceinte de Poudlard, alors la rouquine se lève. Elle ne veut pas rester une minute de plus. Même elle, elle a sa fierté. Un gout amer lui montant à la bouche, au moment de partir, elle se retourne tout de même une seconde fois vers lui. Elle tient à clarifier un point avant de partir. Trop émotive pour sécher ses larmes, elle ne peut que laisser sa dignité là où elle est.
"Tu penses que je t'aime pour ce que tu es et non qui tu es ? Mais c'est faux Klaus." Instinctivement, la rouquine est passée au tutoiement, mettant ainsi plus d'intimité dans ses propos. "C'est ton caractère contradictoire qui m'a attiré. Ton arrogance, tes provocations et ta tenacité. Ton côté prévenant, ton attention, ta franchise. Tu es plus humain que tu ne le penses Klaus. Ce que tu dis pour me rejeter, je n'y crois pas. Ce n'est pas ce que tu penses, et jusqu'à maintenant tu avais été bien plus honnête avec moi. J'ignore ce qui te fait peur, mais en voulant faire ainsi ressortir la bête, c'est toi qui va t'égarer."
L'éternelle moralisatrice ayant terminé son discours, elle pose la palette de peinture sur le bureau.
"Bonsoir Klaus. Et bonne année."
Les larmes toujours présentes, la jeune sorcière prend congé, fermant doucement la porte derrière elle. Ses pas la guide dans le couleur, sans réelle volonté. C'est dans les escaliers qui mènent au hall qu'elle se stoppe. La jeune femme pose une main sur sa bouche pour taire les sanglots qui menacent de s'exprimer. Elle redresse la tête pour fixer l'homme dans les escaliers, devant elle. Sans vraiment le voir. Katia est tellement dans ses pensées qu'elle ne remarque même pas que l'homme est étranger à pouvoir. Pourtant, si elle avait été plus attentive, elle aurait remarqué une certaine similitude avec Klaus. Mais ce n'est pas le cas. Elle inspire un bon coup et se force à se calmer. Il est inutile de pleurer, les larmes n'ont jamais rien arrangés. Ce n'est pas elle. Enfin si, elle a toujours été sensible, mais également têtue. Katia prend conscience qu'elle ne peut pas partir. Elle ne veut pas ! Son regard malheureux se change en détermination, elle passe ses mains sur ses joues pour faire disparaître l'humidité et remonte les escaliers deux par deux, oubliant l'homme qui c'est stoppé dans les escaliers. C'est avec tout autant de brusquerie qu'elle réouvre la porte.
"Je ne veux pas ! Je ne partirais pas. Je n'ai pas l'intention d'abandonner. C'est peut-être égoïste mais c'est comme ça ! Je veux partager tes journées, tes nuits, et ta vie !"
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- NPC Eli
- Gallions : 996
Dim 3 Jan - 20:59 (Δ)
Elijah Verney
Sous-directeur du Département des Mystères - Vampire
Elijah soupira en contemplant la lourde Lune s'étaler dans un ciel sans étoile depuis la fenêtre du salon du manoir familial. Le silence habituel régnait dans l'immense demeure et pourtant il dérangea le vampire un peu plus de d'habitude. Il était le seul à vraiment revenir régulièrement ici mais il ne pensait pas l'être de nouveau le jour de la Saint Sylvestre. Il était difficile de savoir ce que ses parents faisaient et Elijah n'était pas capable de le leur reprocher. Ses plus jeunes frères et sœurs, âmes fêtardes et aventureuses n'étaient pas non plus du genre à vouloir passer cette festive soirée enfermés par les mornes murs du manoir. Il y en avait un pourtant qu'Elijah avait toujours espérer voir à cette date précise. Klaus.
Mais ce soir celui-ci ne semblait pas vouloir se montrer et chaque seconde de silence qui passait le confirmait. Était-ce à cause de la confusion qui régnait à Poudlard qu'il ne voulait pas abandonner même pour une soirée ? Était-ce à cause des étranges élèves du passé ou encore à cause des meurtres ? Ou était-ce encore à cause de sa nouvelle assistante et de son mari ? Ne voulait-il pas voir son frère en sachant qu'il finirait une fois de plus pour lui faire la moral ? Un peu de tout sûrement.
Elijah soupira une fois de plus, se décidant à partir. Il pouvait comprendre Klaus, mais le savoir en détresse ne lui donnait que plus envie de le voir et de lui parler. Il savait qu'approcher son frère alors qu'il n'en avait clairement pas l'envie pouvait l'énerver un peu plus. Mais veiller sur lui et le guider dans ce monde était son rôle et Elijah était incapable d'y faillir.
...
Approchant de l'imposante structure du château de Poudlard, Elijah fut surprit de la trouver très animée. C'était un jour de fête bien sûr, mais le vampire avait finit par pensé que les événements qui avaient réussi à ébranler même faiblement son frère aurait eu raison de l'ambiance joviale caractéristique de l'école. Il n'en était rien apparemment. Les âmes jeunes étaient les plus douées pour renaître de leurs cendres.
Marchant calmement dans les couloirs du château, le membre du département des Mystères fut soulagé de ne croiser personne et de trouver tranquillement son chemin jusqu'aux quartiers de son frère. En approchant cependant, il put entendre des voix provenant de son bureau. Il ne fut pas difficile de comprendre que c'était là le professeur et son assistante en pleine discussion. S'efforçant de ne pas prêter attention aux paroles énoncées, Elijah ne s'arrêta pas pour autant pour rebrousser chemin. Il atteignit l'escalier menant au bureau lorsque la porte s'ouvrit pour laisser apparaître Katia Harper, l'assistante.
Elijah s'arrêta là où il se trouvait et remarquant que la jeune femme est au bord des larmes, il eu la pudeur de ne pas la saluer et de la laisser se calmer. Il lui servit un petit sourire de compassion peu visible dans la pénombre des marches mais néanmoins de rigueur. Bien qu'il ne pensait pas que la présence de cette jeune femme soit très saine pour l'environnement de son frère, il n'avait pourtant aucune animosité envers la charmante demoiselle. La logique des choses voulant que Klaus soit probablement la raison de ses larmes, Elijah se sentit même quelque peu coupable et désolé pour la pauvre créature.
Elle ne le vit pas cependant, trop perdue dans ses propres pensées. Il vit doucement la tristesse se changer en détermination et bien qu'il pu sentir qu'il n’appréciait pas où cela allait la mener mais la laissa néanmoins faire volte-face et grimper les marches avec ardeur. Retenant un nouveau soupir, Elijah lui emboîta le pas d'une démarche beaucoup plus tranquille. Cela laissa assez de temps pour l'assistante de lancer sa tirade passionnée.
Il fallait avouer que cela prit de court le vampire qui la suivait. Elijah était réellement surprit, il ne pensait pas que la situation avait prit une telle ampleur. Mais une révélation surprenante dans la vie d'un vampire millénaire n'était qu'une phrase dans un récit d'une longueur infini. Ce n'était même pas assez fort pour réellement lui arracher une expression de surprise, un haussement de sourcil curieux seulement.
Elijah s'arrêta derrière la demoiselle dans l'ouverture de la porte sans se cacher ou chercher à être discret.
- Mes excuses. Serais-je en train d'interrompre quelque chose ? s'annonça-t-il d'un ton sobrement jovial.
Conscient que son arrivée avait forcément mit fin à ce qui semblait se tramer, Elijah se permit de contourner la jeune femme enflammée pour se positionner sur un côté de la pièce. Il se plaça à équidistance des deux protagonistes dans le souci d'être simplement visible et de ne pas mettre la demoiselle de côté.
- Je me rends compte que j'aurais dû te prévenir de mon arrivée. s'excusa-t-il a nouveau d'un ton qui se voulait sincèrement mais qui ne pu se délester complètement d'un léger écho de reproche. Aurais-je su que tu aurais une invitée et une de cette nature, j'aurais amené quelque chose d'autre à boire. expliqua-t-il ensuite en observant l'assistante, d'un ton à la fois désolé et discrètement amusé.
Il posa tout de même la bouteille remplie de liquide écarlate qu'il avait emportée avec lui pour l'occasion sur une des tables du bureau de Klaus.
- NPC Amy
- Gallions : 1038
Dim 3 Jan - 23:03 (Δ)
Elijah - Katia - Klaus.
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Is my own way - I gotta have it all
I don't want your opinion, I don't need your ideas
Say the fuck 'em up off my face, stay away from me
I am my own god - I do as I please
Il s’était attendu à recevoir un flot de colère, cela lui aurait donné une bonne excuse pour lui faire peur, pour qu’elle s’en aille pour de bon. Au lieu de cela, c’est la tristesse et la peine qui prédomina les expressions et le regard de Katia sur lui. Il l’avait blessé, elle avait mal et elle le lui montrait sublimement bien. Au final, il avait la réaction qu’il souhaitait, elle lui laissait une longue et dernière tirade avant de quitter presque trop théâtralement la pièce laissant l’hybride seul avec sa peinture comme il l’avait souhaité au départ. Alors pourquoi avait-il ce gout amer au fond de la gorge ? Il avait eu ce qu’il voulait non ? En était-il seulement sur ? Il fixa la porte un moment avant de se lever pour ramasser le pinceau à terre, observa la petite tache de peinture, il s’apprêtait à reprendre sa palette après y avoir versé un peu de jaune. Dos à la porte, il décidait de faire abstraction du bruit ambiant, parce qu’il ne voulait pas percevoir les larmes de son ancienne assistante ou parce qu’il voulait simplement se concentrer sur sa toile. Alors qu’il refaisait face à celle-ci, la porte s’ouvrit, une nouvelle fois, laissant apparaitre une Katia aux yeux et aux joues rougis, la voilà la colère, se disait-il mais plus que cela, c’était la détermination. Il aurait pu écouter ce qu’elle lui disait s’il n’avait aussitôt remarqué la présence de son frère aîné juste derrière elle.
Et elle venait de déclarer sa flamme, une nouvelle fois, sauf que cette fois c’était devant témoin et pas n’importe quel témoin. Une certaine gêne s’empara de l’hybride qui ne souhaitait absolument pas avoir à répondre aux questions d’Elijah, parler de Katia finissait toujours en une interminable justification sur ses intentions futiles et le fait qu’elle n’était rien de plus qu’une distraction dans ses mornes journées de professeur. Il lança un sombre regard de reproche à la jeune femme alors que son frère pénétrait dans la pièce, toujours aussi propre sur lui, il s’excusa de possiblement interrompre quelque chose.
« Ne t’excuse pas mon frère, nous venions de terminer cette entrevue »
Sous-entendant clairement que si la jeune femme tenait à la vie, elle avait plutôt intérêt à ravaler ses élans romantique devant Elijah. Le sombre visage du professeur s’illumina d’un sourire, jouant parfaitement la comédie comme toujours, un jeu que l’autre vampire pouvait clairement voir, Klaus ne s’en cachant pas réellement.
« Est-ce un reproche que j’entends dans ta voix mon frère ? » Dit-il en observant la fière stature de son frère, écartant légèrement les bras pour montrer sa palette et son pinceau « je me suis laissée absorbée par ma toile et je n’ai pas vu le temps passé… » Prétexta-t-il sans penser une seule seconde que cette excuse suffirait à convaincre Elijah. Celui-ci savait qu’il avait souhaité être seul ce soir. Il plaisanta sur la nature de la bouteille qu’il avait amenée, ne jetant aucun regard à l’assistante encore à l’entrée de la pièce, il ne put s’empêcher de plaisanter à son tour « tu serais surpris de son régime alimentaire » faisant allusion à cette première rencontre où cette idiote l’avait mordu à sang. Se résignant à poser sa palette et son pinceau, il contempla une seconde son tableau inachevé, la lune se reflétant sur le lac du parc de Poudlard devra attendre.
« Miss Harper comptait retrouver sa famille avant que minuit ne sonne » Il jeta un bref regard à l’assistante, attendant d’elle qu’elle confirme ce qu’il venait de dire et qu’elle file.
© 2981 12289 0Et elle venait de déclarer sa flamme, une nouvelle fois, sauf que cette fois c’était devant témoin et pas n’importe quel témoin. Une certaine gêne s’empara de l’hybride qui ne souhaitait absolument pas avoir à répondre aux questions d’Elijah, parler de Katia finissait toujours en une interminable justification sur ses intentions futiles et le fait qu’elle n’était rien de plus qu’une distraction dans ses mornes journées de professeur. Il lança un sombre regard de reproche à la jeune femme alors que son frère pénétrait dans la pièce, toujours aussi propre sur lui, il s’excusa de possiblement interrompre quelque chose.
« Ne t’excuse pas mon frère, nous venions de terminer cette entrevue »
Sous-entendant clairement que si la jeune femme tenait à la vie, elle avait plutôt intérêt à ravaler ses élans romantique devant Elijah. Le sombre visage du professeur s’illumina d’un sourire, jouant parfaitement la comédie comme toujours, un jeu que l’autre vampire pouvait clairement voir, Klaus ne s’en cachant pas réellement.
« Est-ce un reproche que j’entends dans ta voix mon frère ? » Dit-il en observant la fière stature de son frère, écartant légèrement les bras pour montrer sa palette et son pinceau « je me suis laissée absorbée par ma toile et je n’ai pas vu le temps passé… » Prétexta-t-il sans penser une seule seconde que cette excuse suffirait à convaincre Elijah. Celui-ci savait qu’il avait souhaité être seul ce soir. Il plaisanta sur la nature de la bouteille qu’il avait amenée, ne jetant aucun regard à l’assistante encore à l’entrée de la pièce, il ne put s’empêcher de plaisanter à son tour « tu serais surpris de son régime alimentaire » faisant allusion à cette première rencontre où cette idiote l’avait mordu à sang. Se résignant à poser sa palette et son pinceau, il contempla une seconde son tableau inachevé, la lune se reflétant sur le lac du parc de Poudlard devra attendre.
« Miss Harper comptait retrouver sa famille avant que minuit ne sonne » Il jeta un bref regard à l’assistante, attendant d’elle qu’elle confirme ce qu’il venait de dire et qu’elle file.
- NPC Lise
- Gallions : 268
Mar 5 Jan - 1:03 (Δ)
La romance est brisée par un homme charismatique qui entre à son tour dans le bureau de Klaus, s'excusant d'intervenir dans cette conversation. Le professeur s'empressa de rassurer son frère, il n'interrompait rien du tout, l'entrevue est terminée. Vexée, non pas par l'intervention du brun, mais bien par les paroles de de son collègue, le regard sévère -mais pas bien impressionnant- de Katia toise les deux hommes.
« En fait, si. » Se risque-t-elle à répondre, bien qu'elle puisse paraître grossière. Aucune animosité, ni même de reproche, ce n'est d'ailleurs pas directement à l'inconnu qu'elle s'adresse mais bien à l'hybride, afin de lui faire comprendre qu'elle ne considère pas leur conversation comme quelque chose de futile.
Mais il semblerait que ce soir, Klaus soit irritable … Et irritant. La rouquine a l'habitude de gérer l'humeur pas toujours délicate de celui pour qui elle éprouve des sentiments, l'homme provocateur et parfois trop sarcastique et narquois, mais jamais elle ne l'avait découvert aussi outrageant avec elle. Katia ne comprend pas ce changement de comportement. L'attente semble avoir ternit les sentiments du vampire à son égard … Mais elle ne peut le croire. Têtue, l'assistante se dit qu'il y a autre chose.
A-t-elle seulement la force de se battre pour savoir le fond de ses pensées ? Elle n'a pas la résistance de Klaus. La demoiselle doute que son cœur soit capable de surmonter d'autres rejets et humiliations de sa part. C'est toujours ce qu'il fait en l'ignorant, blaguant volontairement sur le soit disant régime alimentaire de la jeune homme.
« Très drôle. » fait-elle, piquante, ne pouvait empêcher ses joues de s'empourprer et ainsi négliger sa sévérité. Elle a bien comprit à quoi fait référence Klaus, et bien évidemment, elle ne peut que penser aux conséquences. Les rêves lui reviennent en mémoire. Non, non, non, ce n'est pas le moment. Et d'autant plus blessant puisqu'il n'a plus aucune intention pour elle.
Ainsi donc, Klaus a un frère. Il ne lui en a pas parlé. Avec du recul, Katia se rend compte qu'elle ne connaît rien de la vie familiale ou privée du vampire, beaucoup trop secret. Elle jette un regard intriguée au brun mais n'ose poser aucune question. Ca ne la regarde pas et pourtant … Elle a envie de connaître d'avantage le professeur. Son regard passe de l'un vers l'autre mais le maître des lieux ne tarde pas à la mettre à la porte, affirmant qu'elle doit retourner vers sa famille. Seule, elle se serait sans doute montrée têtue, une seconde dispute les aurait séparé. Mais face à témoin et devant la regard noir de Klaus qui n'a pas digéré le fait qu'elle parle devant son frère, elle n'a d'autre choix que de capituler, aussi déçue et triste soit-elle.
« Bien. » murmure-t-elle à contre cœur. « Bonne soirée Monsieur. » fait-elle poliment au brun avant de quitter les lieux.
(Suite > https://forumtestselli.forumactif.com/t653-je-ne-peux-pas-je-l-aime#3791 )
« En fait, si. » Se risque-t-elle à répondre, bien qu'elle puisse paraître grossière. Aucune animosité, ni même de reproche, ce n'est d'ailleurs pas directement à l'inconnu qu'elle s'adresse mais bien à l'hybride, afin de lui faire comprendre qu'elle ne considère pas leur conversation comme quelque chose de futile.
Mais il semblerait que ce soir, Klaus soit irritable … Et irritant. La rouquine a l'habitude de gérer l'humeur pas toujours délicate de celui pour qui elle éprouve des sentiments, l'homme provocateur et parfois trop sarcastique et narquois, mais jamais elle ne l'avait découvert aussi outrageant avec elle. Katia ne comprend pas ce changement de comportement. L'attente semble avoir ternit les sentiments du vampire à son égard … Mais elle ne peut le croire. Têtue, l'assistante se dit qu'il y a autre chose.
A-t-elle seulement la force de se battre pour savoir le fond de ses pensées ? Elle n'a pas la résistance de Klaus. La demoiselle doute que son cœur soit capable de surmonter d'autres rejets et humiliations de sa part. C'est toujours ce qu'il fait en l'ignorant, blaguant volontairement sur le soit disant régime alimentaire de la jeune homme.
« Très drôle. » fait-elle, piquante, ne pouvait empêcher ses joues de s'empourprer et ainsi négliger sa sévérité. Elle a bien comprit à quoi fait référence Klaus, et bien évidemment, elle ne peut que penser aux conséquences. Les rêves lui reviennent en mémoire. Non, non, non, ce n'est pas le moment. Et d'autant plus blessant puisqu'il n'a plus aucune intention pour elle.
Ainsi donc, Klaus a un frère. Il ne lui en a pas parlé. Avec du recul, Katia se rend compte qu'elle ne connaît rien de la vie familiale ou privée du vampire, beaucoup trop secret. Elle jette un regard intriguée au brun mais n'ose poser aucune question. Ca ne la regarde pas et pourtant … Elle a envie de connaître d'avantage le professeur. Son regard passe de l'un vers l'autre mais le maître des lieux ne tarde pas à la mettre à la porte, affirmant qu'elle doit retourner vers sa famille. Seule, elle se serait sans doute montrée têtue, une seconde dispute les aurait séparé. Mais face à témoin et devant la regard noir de Klaus qui n'a pas digéré le fait qu'elle parle devant son frère, elle n'a d'autre choix que de capituler, aussi déçue et triste soit-elle.
« Bien. » murmure-t-elle à contre cœur. « Bonne soirée Monsieur. » fait-elle poliment au brun avant de quitter les lieux.
(Suite > https://forumtestselli.forumactif.com/t653-je-ne-peux-pas-je-l-aime#3791 )